Séance de VENDREDI 23/02/2024 à Servel

undefinedLe 23 février 1898, le romancier français Émile Zola est condamné à un an de prison et au versement de 3 000 francs d’amende, la peine maximale (avec les frais, 7 555,25 francs), pour la publication en une du journal L’Aurore de Georges Clemenceau d’une célèbre lettre et tribune intitulée J’accuse…! dans laquelle il prenait la défense du capitaine Alfred Dreyfus. En accusant nommément les protagonistes de l’Affaire, Émile Zola s’expose volontairement à des poursuites judiciaires afin que la justice civile se saisisse des débats et que « l’enquête ait lieu au grand jour ». La réaction du gouvernement ne se fait pas attendre, avec l’assignation d’Émile Zola pour diffamation. Le ministre ne retient que trois passages de l’article, dix-huit lignes sur plusieurs centaines.

Le procès s’ouvre dans une ambiance de grande violence. Fernand Labori, l’avocat de Zola, fait citer deux cents témoins. Ce procès est le lieu d’une véritable bataille juridique, dans laquelle les droits de la défense sont sans cesse bafoués De nombreux observateurs prennent conscience de la collusion entre le monde politique et les militaires. À l’évidence, la Cour a reçu des instructions pour que la substance même de l’erreur judiciaire ne soit pas évoquée. La phrase du président Delegorgue : « La question ne sera pas posée », répétée des dizaines de fois, devient célèbre. Toutefois, l’habileté de Fernand Labori permet l’exposition de nombreuses irrégularités et incohérences, et force les militaires à en dire plus qu’ils ne l’auraient souhaité.

Une demande de pourvoi en cassation reçoit une réponse favorable. Labori conseille à Zola de quitter la France pour l’Angleterre avant la fin du procès, ce que fait l’écrivain. Les accusés sont de nouveau condamnés. On fait partir Zola immédiatement au soir du verdict, avant que celui-ci ne lui soit officiellement signifié et ne devienne exécutoire. À l’image de ceux d’Hugo, Voltaire ou Vallès, cet exil déclenche un important mouvement d’opinion. Le 18 juillet 1898, Zola, seul, prend le train de 21h pour Calais, sans aucun bagage. Il vit ensuite reclus à Londres, dans le secret et une solitude entrecoupée des visites de ses amis et de sa famille proche. Le suicide du lieutenant-colonel Henry, l’officier français qui a produit des faux documents visant à accuser le capitaine Dreyfus , en août 1898, lui redonne l’espoir d’achever rapidement cet exil. Espoir vain, du fait des lenteurs de la justice. La procédure connaît de nombreux épisodes et s’étend sur tout le premier semestre 1899. La décision, positive, est rendue le 3 juin et, le lendemain, l’écrivain rentre à Paris, au terme de onze mois d’exil, avec Fécondité, son dernier roman achevé le 28 mai précédent.

« J’accuse… ! » a totalement relancé l’affaire et lui a donné une dimension sociale et politique qu’elle n’avait pas jusqu’alors. Zola sort de ses démêlés judiciaires avec une stature de justicier et de défenseur des valeurs de tolérance, justice et vérité pour toute une frange de la population. Mais cet engagement coûte aussi très cher au romancier. Sur le plan financier, la justice fait saisir ses biens et les vend aux enchères. Et, alors que le dreyfusisme s’exposait d’abord sous un jour immatériel pour les nationalistes anti-dreyfusards, ceux-ci trouvent en Zola leur tête de Turc. Il concentre dès lors toutes les attaques, incarnant à lui seul le traître à la patrie et à l’armée. Dès 1898, l’écrivain est l’objet d’un torrent d’articles satiriques, caricatures, chansons et livrets le traînant dans la boue.

Jamais Zola n’a regretté son engagement, quel qu’en ait été le prix. Il a écrit dans ses notes : « Ma lettre ouverte [« J’accuse… ! »] est sortie comme un cri. Tout a été calculé par moi, je m’étais fait donner le texte de la loi, je savais ce que je risquais ». Les cendres de Zola seront transférées au Panthéon le 4 juin 1908. À la fin de la cérémonie, un journaliste anti-dreyfusard, Louis Grégori, ouvrira le feu avec un révolver sur Alfred Dreyfus, le blessant au bras.

126 ans plus tard, erreurs judiciaires et saisies se multipliaient à la séance de Parties Civiles.

Table 1, dite « Exil salutaire » : à la table de Lueurs il fallut une lampe de poche bien réglée pour distinguer le vainqueur à la table de marque. C’est Gilles qui a franchi la ligne en tête avec 97, Olive, 93, et Camille 91. Xel en était fort fort loin, comme en exil, mais elle prit sa revanche en s’adjugeant une large victoire à l’une des deux parties de Faraway qui suivirent, l’autre tombant dans l’escarcelle de l’insatiable Gilles.

Table 2, dite « Erreur judiciaire » : Jérôme, François, Dom, Thomas et François-René tentent de survivre à Evolution climate. 4 végétariens trouvent rapidement devant eux un carnivore vorace, incarné par François-René, suivi ensuite par François. Les morsures s’enchaînent, et les charognards en profitent, au-delà de la capacité de leur estomac. La question est posée de ce franchissement litigieux, et on change la règle en cours de route tant il nous paraît abusé de procéder ainsi, à juste raison comme une enquête minutieuse le démontrera après coup : quand un animal est rassasié, il ne prend plus de jetons nourriture par action « take food » (sauf s’il a Fat Tissue). Une règle dont n’a pas profité François-René, vainqueur avec 79, devant Dom, 71, François, 66, Jérôme, 65, et Thomas, 64. On sera donc enclin à lui accorder cette victoire.

Table 3, dite « Question posée » :  on est partis sans nouvelles de From the moon – on y distingua cependant Samuel et Olivier B en compagnie d’Élie. Qui en fut le vainqueur, la question est posée.

Table 4, dite « Biens saisis » : à QE, François aurait engrangé une très belle victoire avec le score mirifique de 63, si ses biens n’avaient été saisis faute d’avoir un peu plus dépensé que Dom (34886 contre 32291). Ce dernier est donc déclaré vainqueur de ce poker menteur, avec 51, devant Thomas, 28, Jérôme, 23, et François-René, 13 avec 0 dépense !

Table 5, dite « Retournement » : Xof fait une énorme remontée éclair à Amalfi et manque de peu de renverser la situation, mais reste coiffé par Mickaël, 199 à 196. Baptiste et Fred ont admiré.

Table 6, dite « Vaine plaidoirie » : cela faisait longtemps, un Codenames final met aux prises les Rouges (Dom, Jérôme, Élie, Gilles) aux Bleus (François, Xel, François-René, Thomas).

  • Bleus 1-0 : François-René trace sa route, imperturbable
  • Bleus 2-0 : les Rouges déclenchent l’assassin, Entrée, sur un Blocus risqué
  • Bleus 2-1 : les Rouges sauvent l’honneur mais ont failli se faire coiffer par les Bleus au terme d’une remontée fantastique avec 5 mots trouvés de suite. Vaine plaidoirie, à laquelle n’a manqué que le Lit de Cléopâtre, auquel il fut préféré Course, vestige d’un indice précédent.

Séance de MARDI 20/02/2024 à Servel

Le microbiologiste René Dubos est né et mort un 20 février du XXe siècle, à 81 années d’intervalle. Ingénieur agronome de formation et restant peu connu il me semble, sa carrière scientifique se déroula aux Etats-Unis où il apporta dans les années 1939-1940 des contributions importantes à l’étude des bactéries du sol et à la découverte d’antibiotiques. S’opposant à une vision naïve du microbe comme ennemi à détruire, il pressentit l’immense diversité du monde bactérien et les très nombreuses situations de coexistence entre colonies de microbes et hôte multicellulaire, faisant de Dubos un pionnier de l’étude du microbiote et de ses symbioses. Arrivé à l’âge mur il s’investit aussi dans les questions environnementales (entre autres créant la formule « Penser global, agir local ») et reçut un prix Pulitzer pour un livre de vulgarisation, So human an animal.

Table unique, dite « Symbioses » : Un cinquième présent non annoncé rebat les cartes, foin de gros jeux on ressort Forêt Mixte que Xel, François et VHN enseignent à Baptiste2 et Stéven. Les deux novices se retrouvent à la lutte pour les lucioles et les hêtres pendant que François recherche désespèrement une seconde salamandre. Xel et Stéven utilisent efficacement une taupe pour mettre en jeu plein de cartes d’un coup tandis que Dom soigne sa combo lynx/chevreuil (4 lynx soit 40 points). Les deux premières carte Hiver se suivent coup sur coup et tout le monde est fébrile car la troisième met fin immédiatement à la partie. Lorsqu’elle arrive finalement c’est Dom avec 96 PV qui l’emporte sur une feuille de score s’échelonnant jusqu’à 62 PV. Les mêmes font ensuite trois tours de table à Just One, le jeu aux feutres farceurs. Dans l’ensemble les indices ont été bien vus et les mots trouvés, avec un fail amusant de Dom pour qui Vidéo, Rôle et Plateau évoque bien sûr « Cinéma ». En fait c’est « Jeu » qu’il fallait trouver, quelle idée.

Séance de DIMANCHE 18/02/2024 à Servel

Les curieux événements qui font le sujet de cette chronique se sont produits en 2024, à Servel, bourgade du grand Lannion. De l’avis général, ils n’y étaient pas à leur place, sortant un peu de l’ordinaire. À première vue, Lannion n’est, en effet, rien de plus qu’une sous-préfecture française de la côte bretonne. Mais on y joue, et, figurez-vous, même le dimanche. Un jour peu ordinaire pour les hommes, ils dorment, mais habituel pour les Dieux, on les vénère. Le jour était ainsi merveilleusement choisi pour continuer un Sleeping gods de longue haleine. Dimanche est jour de chasse, aussi, et La bête ne fut pas en reste. Elle fit son œuvre, plusieurs des villageois ayant reçu nuitamment le télégramme tragique : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. ». La chute de la mère, genèse de la vie, hantait les lieux : Bios: Genesis était évidemment de la partie, La Famiglia, au sens large, aussi, dont la mitraille répondait aux crépitements de Bolt Action, déployé en majesté dans la grande salle. Plus tard, la paix incertaine de Pax Pamir avait un parfum étranger de guerre froide. Nous étions aux temps de la grande guerre. Ou peut-être hier, je ne sais pas.  La guerre ne veut rien dire. C’était peut-être hier.

Dans une autre salle, on entendait The Gallerist : Puis-je, monsieur, vous proposer mes services, sans risquer d’être importun ? Je crains que vous ne sachiez vous faire entendre de l’estimable gorille qui préside aux destinées de cet établissement. Il ne parle, en effet, que le hollandais. Affaire étrangère et étrange affaire, il n’y avait dans l’établissement que des crêpes (succulentes), des cookies (moelleux) et un fondant (parfait) pour attirer fieffés coquins et petites pestes. Mais ce que cette foule en joie ignorait, et qu’on peut lire dans les livres, c’est que le bacille ludopathe ne meurt ni ne disparaît jamais, qu’il peut rester des jours endormi dans les armoires, qu’il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses, et que, mardi ou vendredi, le jour viendrait où, pour le malheur et l’enseignement des hommes, il réveillerait ses cubes et enverrait mourir ses tuiles dans la cité heureuse de Servel, où l’on donnerait une grande Fiesta de los muertos.

Séance de VENDREDI 16/02/2024 à Servel

Le 16 février 1899, à l’Élysée, le président de la République meurt dans les bras d’une admiratrice. La victime, Félix Faure, est un bel homme de 58 ans avec une fine moustache façon de Guy de Maupassant. La rumeur croit d’abord que sa compagne des derniers instants est Cécile Sorel, actrice célèbre du moment. On saura dix ans après qu’il s’agissait d’une demi-mondaine plantureuse d’à peine trente ans, Marguerite Steinheil. Appartenant à une célèbre dynastie industrielle de l’Est, les Japy-Peugeot, elle était l’épouse d’un peintre en vogue, qui, en récompense des services particuliers de sa femme, avait reçu quelques commandes officielles grassement rémunérées. Ses œuvres ornent encore aujourd’hui les murs de palais de la République.

Très vite, les initiés chuchotent que le président aurait succombé à un excès de zèle. Avant de recevoir ses amies, Félix Faure avait coutume d’absorber une dragée Yse à base de phosphure de zinc, médicament ayant la vertu d’exciter les virilités défaillantes, mais aussi pour effet de bloquer la circulation rénale. Le jour dit, comme le président attendait la dame, il avait demandé à l’huissier de sonner deux coups à son arrivée. Les deux coups sonnent, il avale en hâte une dragée, mais l’huissier a fait une erreur. C’est le cardinal Richard, archevêque de Paris, qui entre dans le bureau élyséen. Et après lui, le prince Albert 1er de Monaco, venu plaider la cause du capitaine Dreyfus, ce qui met en fureur le président. Quand enfin l’huissier sonne pour de bon les deux coups, le président congédie son visiteur, gagnant le salon bleu réservé à ses « audiences très particulières », et a le temps d’avaler une deuxième dragée, qui lui sera fatale… Survolté par l’entretien orageux avec le prince, par la prise médicamenteuse, et l’impatience d’honorer sa compagne, Félix Faure succombe sur le canapé.

Georges Clemenceau ne sera pas en reste de bons mots. « Il a voulu vivre César, il est mort Pompée », dit-il du président en guise d’oraison funèbre, ajoutant aussi : « Félix Faure est retourné au néant, il a dû se sentir chez lui ».

La mort de Félix Faure vue par L'Illustration (1899)

125 ans plus tard, aucun test médicamenteux n’avait pu être pratiqué sur les participants d’une séance de Parties Civiles.

Table 1, dite « Sacrificielle » : à cette table, les cartes sont de sortie pour Le Trône de fer B’Twixt. On revisite la célèbre saga, et François-René (16) l’emporte, suivi d’Élie, 13, Armand, 7 et Jack, non classé. Rappelons aux apprentis chimistes la richesse de l’alliance du fer et du zinc, une couche de zinc et de fer déposée s’oxydant à la place du métal qu’il protège, empêchant sa dégradation par la corrosion. Le dépôt de zinc et de fer étant très réducteur, il est qualifié de sacrificiel. Ils s’essaient ensuite à Sea Salt & Paper, un jeu de collection du duo Bruno Cathala et Théo Rivière à base d’origamis. Armand, 32, mate Élie, 26, et François-René, 15.

Table 2, dite « Audiences particulières » : l’équipage composé de Marc, François, Dom et Marco repart à l’aventure de Sleeping Gods, sur la base de la sauvegarde faite mardi, et se lance réellement dans l’aventure, sortant notamment victorieux d’un mythique combat de monstres, et réussissant quelques quêtes mémorables à coup d’audiences très particulières, qu’on ne dévoilera pas ici. La sauvegarde a été faite juste avant un basculement de phase, et il flotte un parfum de reviens-y pour découvrir ce qui se passe alors.

farshore boîteTable 3, dite « Espace détente » : On plonge dans un tout nouveau jeu indépendant, amis pas totalement inconnu car se déroulant dans le monde enchanté d’Everdell, et reprenant les mécaniques de son ainé. Farshore invite à naviguer le plus loin possible dans la baie en réalisant de nouveaux objectifs de déploiement au fil des saisons. Comme toutes vacances estivales, le jeu demande des efforts de planification pour en sortir victorieux, et c’est Mickaël qui enfile le costume du meilleur travel planner, sous les yeux de Thomas, Fred et Olivier B.

Table 4, dite « Circulation fluide » : à QE, le mécanisme original d’enchères sans limites expérimenté à 4 ou 5 change de nature à trois joueurs, la circulation fiduciaire étant plus fluide et moins débridée. Pour une fois, Thomas s’en sort, et sans flamber, aux dépends de François-René et Mickaël. Un Mot malin permet ensuite de rééquilibrer leur programme de mathématiques par une composition française.

Table 5, dite « Relation suivie » : la fine équipe de Batman entame une nouvelle campagne à ISS Vanguard mais il y a un hic, car on n’y joue qu’à 4. C’est Xel qui tient la chandelle de cette partie découverte, un rôle pas si désagréable pour terminer la semaine sans se prendre trop le chou.

Séance de MARDI 13/02/2024 à Servel

Transportons-nous en 1420 en Bretagne, à l’époque duché indépendant mais impliqué dans le conflit de longue haleine que fut la guerre de cent ans. La paix y règne depuis la guerre civile qui, deux générations auparavant, vit s’affronter les familles de Monfort et de Penthièvre au profit des premiers. C’est donc Jean V de Montfort qui règne depuis Nantes et prend soin d’envoyer divers signes d’amitiés, de faveur et de respect vers la famille de Penthièvre, en particulier les quatre fils de Marguerite de Clisson : Jean, Olivier, Charles et Guillaume. On dit même que —preuve suprême d’amitié cordiale au Moyen-Age — plus d’une fois il arriva à Olivier et a Charles de Penthièvre de coucher avec Jean V dans le même lit.

Mais dans le corsage de Margot brûlait toujours la rancune et un désir tenace de revanche. Trouvant ses fils un peu c*****es molles elle décide de prendre les choses en main et, profitant d’une vexation infligée au dauphin régent du royaume (le futur Charles VII), elle propose de le venger de Jean V. Elle invite ce dernier à une grande fête en son château de Champtoceaux en lui promettant de la viande (dans tous les sens du terme), voire une petite partie de Twilight Struggle. On ne résiste pas à une telle invitation mais à peine arrivé il est fait prisonnier le 13 février 1420. Marguerite et ses fils aînés maltraitent et humilient alors le Duc pour le forcer à renoncer au duché à leur profit.

C’était sans compter sur sa femme, Jeanne de France, qui bat le rappel des barons bretons et convainc aussi les nombreux mercenaires bretons partis guerroyer ailleurs de rentrer pour la bonne cause. Ces troupes se mettent en marche vers l’Anjou et une à une, les places-fortes des Penthièvre sont prises : Lamballe en mars, dont le château est rasé ; Guingamp, Jugon-les-Lacs, La Roche-Derrien, Châtelaudren. Enfin début mai elles mettent le siège devant Champtoceaux qui se rend après deux mois de rude affrontement. Jean ordonna aussitôt le démantèlement du château et promit aux Penthièvre son pardon moyennant qu’ils se présentassent à Nantes pour être jugés. Histoire d’être clair, il emmena comme otage Guillaume, le plus jeune des fils qui n’avait pas participé au complot. Sa mère et ses frères décidèrent de faire faux bond et l’abandonnèrent à son sort, 28 ans de captivité, et les Penthièvre s’exilèrent, vivants, rénégats et dépouillés de toutes leurs possessions bretonnes. Méditons cette histoire édifiante.

Table 1, dite « Rude affrontement » : Le retour de la grosse boîte de Mechs vs. Minions en réjouit plus d’un parmi Xel, Camille, F-R (présent un mardi suite à l’affaire dite « du Krampouz fatal ») et Thomas. Si nos informations sont exactes la seconde aventure a été disputée avec succés, l’école n’a quasiment pas été touchée. La programmation simultanée par les quatre participant(e)s a donné lieu à quelques belles chorégraphies, avec ça et là des toupies déroutantes (et hop !).

Table 2, dite « Le crime ne paie pas (toujours) » : Dans le bocal on ne vous entend pas crier. C’est là que Marie-Anne, Nastassia, Stéven, BenjaminF et Mickaël jouèrent à La Bête. Un jeu cathartique où Mickaël laisse libre cours à ses mauvais instincts (comme autrefois Michal avec les Lettres de Whitechapel). Ce soir il parvient à commettre dans le dernier tour le crime qui lui donne la victoire.

Table 3, dite « Exil » : A cette table la « Manticore » largue les amarres. A bord, un équipage composé de Marc, François, Dom et Marco part à l’aventure de Sleeping Gods, un jeu narratif coopératif quelque part entre 7e Continent, Sherlock et jeu de rôle. En matière d’aventure on a surtout eu le droit à un briefing de l’armateur sur comment jouer. On a ensuite joué un tour, juste pour prendre en main les personnages (2 par joueur plus un capitaine qui passe de main en main) mais sans aller jusqu’à combattre une mauvaise rencontre. La suite bientôt, on verra si on démarre une campagne de longue bhaleine.

Séance de VENDREDI 09/02/2024 à Servel

Victime de la canicule de 2003, le plus vieux chêne de Versailles était debout depuis 324 ans. Mais, en ce 9 février 2005, l’arbre favori de Marie-Antoinette va tomber. Il est environ 12 h 30, lorsque le mât, lourd de 60 tonnes, est abattu dans un sinistre craquement, suivi d’un impressionnant fracas. Il n’a fallu que quelques minutes à deux puissants tracteurs pour le mettre à terre.

Le chêne de Marie Antoinette - 2/2 | Planté en 1681, haut de… | FlickrLe géant de 35 mètres de haut et de 5,5 mètres de circonférence était le doyen des arbres du domaine. Il avait échappé à la transformation du parc voulue par Louis XVI en 1776, et survécu à la tempête de 1999, qui avait pourtant emporté dix mille arbres du parc. Pour lutter contre la sécheresse, en 2003, il avait puisé dans ses réserves et limité son feuillage. Très exposé aux rayons du soleil, à bout de souffle après ce dernier effort de printemps, il n’a pas pu survivre à l’été.

En 1783, un officier des gardes de la reine avait demandé à l’horloger Breguet de créer pour la reine Marie-Antoinette la montre de poche la plus sophistiquée qui soit, à l’aide des matériaux les plus précieux. Il faudra quarante-quatre ans pour terminer cette pièce extraordinairement complexe que ni la reine, ni même l’horloger, ne verront achevée. Volée en avril 1983, la Breguet n° 160 « Marie-Antoinette » a été retrouvée en 2007 et a repris sa place au musée Mayer de Jérusalem d’où elle avait disparu. En 2004, Breguet, a souhaité que ses ateliers réalisent une exacte réplique du chef-d’œuvre alors porté disparu depuis vingt ans. Celle-ci sera présentée, après près de quatre ans de travail, dans un splendide coffret, confectionné avec le bois de l’historique chêne de Versailles.

19 ans après, le changement climatique n’avait pas encore eu raison de Parties Civiles. L’association, qui va sur ses seize printemps, perdurera-t-elle au-delà de la longévité du chêne ? Il est encore un peu tôt pour le dire.

Table 1, dite « Dynastie millénaire » : Tristan, Jérôme2, Fred et Dom s’installent devant Age of Innovation. Ce descendant de Terra Mystica est un jeu stratégique costaud où on développe chacun son peuple, à la fois en s’étalant sur la carte où l’on construit des bâtiments et par ses aptitudes et pouvoirs. Cela peut ressembler de loin à Smallworld (dont on retrouve l’appairage entre une faction et un pouvoir spécial en début de partie mais c’est très différent). Il s’agit de bien planifier car les ressources (cubes et or) sont rares et difficiles à obtenir, malgré un mécanisme original de « pouvoir », une sorte de denrée « boost » convertible en un peu tout mais là encore difficile à obtenir et pas toujours disponible. Jérôme choisit de développer sa navigation ce qui lui permet de s’implanter un peu partout. Fred et Tristan acquièrent rapidement des tuiles de revenu (eh oui, un des soucis du jeu est qu’il y a beaucoup de choix avec autant d’information à ingurgiter et une iconographie pas évidente. Il s’avère qu’il y a des tuiles de revenu qu’il vaut mieux acquérir tôt et des tuiles de scoring qu’on se dispute en fin de partie -Tristan l’ayant bien démontré à Fred-). Dom fait un placement de départ pas fameux et a du mal à développer ses villes qu’il n’interconnectera pas. Dans le dernier tiers de la partie, Tristan rattrape son retard mais Fred (dont c’est la deuxième partie) ne lâche rien. Il parvient encore à construire une troisième cité le temps de la 6e et dernière manche, les convertit en 15 PV additionnels et remporte le bonus final (18 PV) pour la plus grande agglomération. Jérôme regrette un coup qui aurait pu lui disputer la victoire mais Fred s’impose avec 150 PV devant Jérôme 130, Tristan 123 et Dom 112.

Table 2, dite « Réserves inépuisables » : Les choix à cette table furent orientés par la présence de 5 joueurs, et en puisant dans les ressources de l’armoire, on jette son dévolu sur Heat, un jeu de course automobile un peu sophistiqué, où il faut aller vite, mais sans griller son moteur faute de partir en tête-à-queue. Le jeu comporte également des bonus pour les retardataires, ce dont certains usèrent et abusèrent, telle Marie-Anne, qui, a force de squatter les dernières places du peloton, fur irrémédiablement distancée. Plus loin sur la piste, la bataille faisait rage, Thomas et Mickaël jouant des coudes, Élie et François s’adonnant à de grandes chevauchées solitaires aussi chevaleresques que risquées, car qui est en tête ne bénéficie ni des bonus de queue, ni de l’aspiration qui permet à un concurrent situé juste derrière ou à côté de se propulser devant. C’est finalement la gestion du moteur qui sera décisive: François, ignorant les limites de vitesse, franchit allègrement les derniers virages à grand coup de pénalités dont il se tire sans ambages avec son inépuisable réserve de cartes moteur. Fort d’un dernier tirage de cartes providentiel, il termine un essieu devant Élie, suivi de Mickaël et Thomas.

Les mêmes quittent alors leur combinaison pour enfiler le costume de banquiers centraux à QE. Ce jeu, au mécanisme original d’enchères sans limites, est une sorte de poker menteur, puisqu’il faut enchérir assez pour remporter des tuiles mais pas trop, car celui qui a le plus dépensé est éliminé à la fin de la partie ! Le déroulement des enchères de cette partie sera fascinant, parti d’une première à 1715, pour finir au-delà de 325 000 ! Thomas, qui aurait fait un excellent score de vainqueur (54), est ainsi éliminé par son dernier achat un peu trop gourmand, qui porte ses emplettes à plus de 420 000. C’est Élie qui emporte la mise avec 43 points (et un budget de 397 678), juste devant Mickaël (42 pour 394 013 dépensés), François, 28. Marie-Anne, perplexe devant l’équation budgétaire proposée, n’a acquis aucune tuile et termine juste avec les 7 points attribués au joueur le moins dépensier !

Table 3, dite « Patine du temps » : la campagne Batman shadow of the bat bat son plein, et la fine équipe (Steven Fabrice, Xel) se joue de Double face, incarné par Olivier, pour une victoire sans encombres.

Table 4, dite « Longévité légendaire » : l’équipe habituelle (François-René, Jérôme, Olivier, Armand), à la longévité légendaire, se retrouve pour une table de Gloomhaven jaws of the lion.

Table 5, dite « Battement de sourcil » : à Wink (un nouveau jeu sur nos tables, qui semble avoir été apprécié en mode fin de soirée) Steven l’emporte d’un clin d’œil devant François-René, Xel et Jérôme.

Séance de MARDI 06/02/2024 à Servel

Clap de fin il y a trente ans déjà pour Joseph Cotten, disparu le 6 février 1994. Dans les années 40 , une décennie magique pour lui, il enchaîna les films inoubliables. Plus tard on le revit dans des séries ou des seconds rôles, par exemple dans la Soif du mal ou Soleil vert.

Table 1, dite « Le troisième homme » : Stéven, Armand et BenjaminF se font la guerre des gangs à Night City dans Cyberpunk. Dans un contexte général où il fallait faire la tournée des quartiers, il y a des objectifs à atteindre successivement et Armand s’est plutôt bien débrouillé d’abord en détruisant des drones puis en s’en prenant aux racailles de Stéven. Il finit en tête mais seulement à 1 PV devant Stéven. Le troisième joueur, quant à lui, a plutôt joué les utilités.

Table 2, dite « L’ombre d’un doute » : Xel, Marco et VHN) ressortent Forêt mixte et font assaut de combos à l’ombre de leurs arbres. Dans la première partie tout le monde construit beaucoup d’arbres au détriment de la faune et de la flore locale, sauf les champignons (c’est un jeu où il faut faire des choix dans ses axes de scoring). A ce petit jeu c’est Xel qui grâce à sa grotte coiffe Dom (79 contre 77 et 59 à Marco). Dans la seconde, on prend le temps de se développer. Dom collecte méthodiquement les 8 espèces possibles d’arbres qui contribueront (scoring des chênes et érables) pour 40 PV. Il y héberge aussi un total de 7 lièvres et 2 renards qui rapporteront 63 PV (en dépit d’un doute de Xel sur ce décompte). Il finit avec un total impressionnant de 159 PV, Xel ayant elle aussi scoré  fort (combo lynx/chevreuil notamment) avec 142, et Marco 113. Marco double perdant mais néanmoins enchanté et enthousiaste !

En fin de soirée, séance spéciale pour les restants avec au programme quelques épisodes de The Crew.

Séance de MARDI 30/01/2024 à Servel

photo en noir et blanc de deux enfants debout habillés en blanc, l'un brun, l'autre, plus petit, blondLe 30 janvier 2001 vit le décès de Michel Navratil. À l’âge de trois ans, le 10 avril 1912, il embarque sur le Titanic à Southampton, accompagné de son petit frère Edmond et de son père Michel. Ce dernier, tailleur à Nice ayant découvert l’adultère de son épouse, avait décidé de refaire sa vie à Chicago, et subtilisé ses enfants à la garde de leur mère alors que le couple est en instance de divorce. Les deux enfants sortent vivants du naufrage après avoir été embarqués, sans leur père, dans le dernier canot de sauvetage. Au matin, Michel et son frère sont secourus par le Carpathia avec les 700 autres rescapés et sont hissés à bord du navire dans des sacs de toile. Les deux enfants, qui parlent français, sont incapables de donner leurs noms : ils ne connaissent que leurs surnoms, Lolo et Monmon. Seuls enfants à n’être réclamés par aucun parent, ils sont alors pris en charge par des passagères.

Le 18 avril, alors que le Carpathia arrive à New York, Michel et son frère ne sont toujours pas identifiés et attirent malgré eux l’intérêt des médias. La presse mondiale se passionne pour l’affaire des « Orphelins de l’Abîme ». Ils passent leur première semaine à New York. C’est en lisant un article de Nice-Matin paru le 21 avril que leur mère, Marcelle, apprend que deux petits garçons français non identifiés, rescapés du Titanic, probablement orphelins de leur père, attendent leur mère à New-York. Elle prend contact avec le Consul britannique à Nice qui s’adresse au Consul de France à New-York. Les retrouvailles entre la mère et ses fils ont lieu devant témoins à New York le 16 mai 1912. Tous trois regagnent la France deux jours plus tard après avoir donné des interviews à la presse. Le corps du père, porté disparu, est retrouvé cinq jours après le naufrage.

Michel a acquis une certaine notoriété, d’abord parce que la presse s’est intéressée à cette affaire peu après le naufrage, les Navratil étant les seuls enfants rescapés n’ayant été réclamés par aucun parent, et par ses interventions médiatiques à partir des années 1980 et de la découverte de l’épave. Enfin, parce qu’il est le dernier rescapé masculin du Titanic à mourir, et le dernier de nationalité française.

33 ans plus tard, on assista, à Lannion, à un double naufrage – non pas en haute mer, mais en basse terre.

Table 1, dite « Sombres abysses » : dès les premiers instants de Sub Terra, la terre s’ouvre sous les pieds de Xel. En jaillit un monstre, et toute l’équipe bascule bientôt au plus noir des abysses, emportant Marc, Nastassia, Marco et Marie-Anne. Ils tentent une nouvelle aventure, mais un sort aussi funeste, quoique moins fugace, leur est promis. Comme il n’y avait pas d’orchestre, l’exquis gâteau préparé par Marie-Anne fut de cette soirée leur seul réconfort. Il faut aussi des pâtissières sur le Titanic.

Séance de VENDREDI 26/01/2024 à Servel

Le 26 janvier 1926, des membres de la Royal Institution assistent à la première séance de télévision. Il ne s’agit que d’une petite image animée en noir et blanc de 30 lignes verticales, mais elle permet de distinguer clairement la silhouette d’un personnage transmise d’un émetteur situé dans la pièce voisine. La séance a lieu à Londres, 22 Frith Street, dans le laboratoire de l’inventeur, un ingénieur et entrepreneur écossais du nom de John Logie Baird. Après de longues recherches, il avait présenté une première fois son procédé en octobre 1924 dans un magasin, mais le résultat avait été trop médiocre pour être pris en considération.

98 ans après, on donnait en simultané sur 4 chaînes une séance de Parties Civiles.

Table 1, dite « Histoires » : Mythic Battles prend du poids et du volume dans les bagages de François-René, venu présenter sa nouvelle acquisition. A la version Ragnarok pour les puristes, il s’impose avec Elie fort d’une collection de runes, se déjouant de Xof et Armand.

Table 2, dite « NRJ » : A la table de Nucleum, déjà de vieux habitués : Olivier L. qui prend un départ compliqué qu’il paiera longtemps, se muant dès lors et selon ses dires en spectateur d’une joute opposant Fred à François. Ce dernier brille en électrifiant et en remplissant des contrats, mais il est défait au décompte final par Fred, qui engrange les points de ses bâtiments fédéraux, sans oublier ses juteuses avancées sur les pistes. Au final, Olivier est juste devant Fred, mais c’est un effet d’optique car il a un tour de retard (78 à 177, donc). François score un honorable 137.

Table 3, dite « Treizième rue» : à La Famiglia Tristan et Franck engrangent une victoire aisée, permise par un butin plantureux mais mal acquis. Marie-Anne et Mickaël n’étaient pas forcément plus honnêtes mais n’ont rien pu faire.

Table 4, dite « Evasion » : Nouveau tour en Nouvelle-Zélande qui réunit cette fois Xel, Neox et Dom à Great Western Trail Nouvelle-Zélande. Les deux premiers ont joué au jeu de base mais il y a bien longtemps, comme l’a fait remarquer Neox on perd des réflexes à moins jouer. Dom tire les leçons du vendredi précédent où il avait peiné après avoir longtemps n’eu qu’une seule bergère. Cette fois c’est Xel, vu le faible nombre mis en jeu et les achats agressifs des deux autres, qui en souffrira. Elle axe sa partie sur les bâtiments et la navigation pendant que Dom et Neox (le premier à augmenter sa taille de main) font des livraisons à Wellington de plus en plus valables. En fin de partie Neox musarde sur la route sans réaliser qu’il fait le jeu de Dom qui, à toute berzingue, fonce faire une ultime livraison à 13 PV et comme on dit « to add insult to injury », rafle le jeton de fin de partie à 5 PV. Il ressort en tête du décompte des points avec 131 PV devant Neox 92 et Xel 72.

Séance de MARDI 23/01/2024 à Servel

La nuit du 23 janvier 1795 vit une bizarrerie de l’histoire militaire quand, dans le cadre des guerres révolutionnaires, un détachement d’un régiment français de cavalerie légère captura (ou du moins neutralisa) une flotte de 14 navires hollandais qui étaient pris dans les glaces du Zuiderzee (profonde juste de 4-5 m cette baie avait gelé au coeur de l’hiver rigoureux -eh oui les jeunes, dans votre monde à +4°C vous ne verrez plus jamais ça-). Commandés par le bien nommé général de Winter, les cavaliers transportant chacun un fantassin (dans une belle symbiose infanterie-cavalerie) s’étaient approchés prudemment et silencieusement des navires et, en position de force pour négocier, obtinrent qu’ils restassent à l’ancre sans participer à la suite des hostilités. Ainsi se conclut cette bataille terrestro-navale sans qu’un coup de feu ne fût tiré -la glace avait figé les vaisseaux dans une position inclinée et leur artillerie était inutilisable-, suite à laquelle la conquête des Provinces-unies fut achevée.

Table 1, dite « Symbioses » : Où l’on retrouve les réguliers du mardi (Xel & François, Mickaël, Marco et VHN) qui explorent Forêt mixte, un jeu aux règles simples où il s’agit de faire les combos les plus efficaces entre ses cartes (des arbres qu’on peut entourer d’habitants de la forêt, animaux, végétaux ou champignons -qui selon l’opinion majoritaire sont bien un règne biologique séparé des deux précédents-). Et il s’agit d’aller vite : si on voit trop grand on risque bien de voir son effort interrompu par la fin de la partie, avec un résultat décevant. Dans la première partie, François et Marco jouent la carte des arbres avec notamment une belle plantation de marronniers qui rapporte 41 PV au premier. Dom pour sa part joue la carte des petits mammifères avec une combo lièvre/renard/fouine qui vaut 62 PV. Avec un total de 87 PV il s’impose devant le sylviculteur à égalité avec Mickaêl avec 69 puis Xel (45) et Marco (43). La seconde partie montre que Marco apprend vite : en jouant sur les chauves-souris et accumulant les feuilles jaunes il s’impose avec 77 PV devant  Dom 71, François 66, Mickaël et Xel 61. Pour finir deux parties de Kites, une gagnée une perdue, un jeu un peu trop frénétique pour la moyenne d’âge des participant.e.s ?

Table 2, dite « Révolutions » : Le mardi n’impressionne pas Gilles, Olive et Marc qui s’attaquent à Eclipse, un jeu ambitieux de développement-conquête-affrontement dans l’espace. En fait ils avaient fini à 1h, presque raisonnable. Selon l’un des protagonistes « Gilles gagne avec 41 PV ; avec la population alien des plantes il a réussi a bien étendre son emprise  sur de nombreux systèmes stellaires. Marc (30 PV) a fait ses petites affaires de son côté de la galaxie avant d’aller mettre une raclée à la base alien centrale. Quant à Olive (20 PV) il a vivoté dans un système a faible population due à une exploration nettement moins profitable et peut-être un manque de velléité combative…. ». Allez, on va encore nous parler de réarmement démographique.