Séance de MARDI 23/01/2024 à Servel

La nuit du 23 janvier 1795 vit une bizarrerie de l’histoire militaire quand, dans le cadre des guerres révolutionnaires, un détachement d’un régiment français de cavalerie légère captura (ou du moins neutralisa) une flotte de 14 navires hollandais qui étaient pris dans les glaces du Zuiderzee (profonde juste de 4-5 m cette baie avait gelé au coeur de l’hiver rigoureux -eh oui les jeunes, dans votre monde à +4°C vous ne verrez plus jamais ça-). Commandés par le bien nommé général de Winter, les cavaliers transportant chacun un fantassin (dans une belle symbiose infanterie-cavalerie) s’étaient approchés prudemment et silencieusement des navires et, en position de force pour négocier, obtinrent qu’ils restassent à l’ancre sans participer à la suite des hostilités. Ainsi se conclut cette bataille terrestro-navale sans qu’un coup de feu ne fût tiré -la glace avait figé les vaisseaux dans une position inclinée et leur artillerie était inutilisable-, suite à laquelle la conquête des Provinces-unies fut achevée.

Table 1, dite « Symbioses » : Où l’on retrouve les réguliers du mardi (Xel & François, Mickaël, Marco et VHN) qui explorent Forêt mixte, un jeu aux règles simples où il s’agit de faire les combos les plus efficaces entre ses cartes (des arbres qu’on peut entourer d’habitants de la forêt, animaux, végétaux ou champignons -qui selon l’opinion majoritaire sont bien un règne biologique séparé des deux précédents-). Et il s’agit d’aller vite : si on voit trop grand on risque bien de voir son effort interrompu par la fin de la partie, avec un résultat décevant. Dans la première partie, François et Marco jouent la carte des arbres avec notamment une belle plantation de marronniers qui rapporte 41 PV au premier. Dom pour sa part joue la carte des petits mammifères avec une combo lièvre/renard/fouine qui vaut 62 PV. Avec un total de 87 PV il s’impose devant le sylviculteur à égalité avec Mickaêl avec 69 puis Xel (45) et Marco (43). La seconde partie montre que Marco apprend vite : en jouant sur les chauves-souris et accumulant les feuilles jaunes il s’impose avec 77 PV devant  Dom 71, François 66, Mickaël et Xel 61. Pour finir deux parties de Kites, une gagnée une perdue, un jeu un peu trop frénétique pour la moyenne d’âge des participant.e.s ?

Table 2, dite « Révolutions » : Le mardi n’impressionne pas Gilles, Olive et Marc qui s’attaquent à Eclipse, un jeu ambitieux de développement-conquête-affrontement dans l’espace. En fait ils avaient fini à 1h, presque raisonnable. Selon l’un des protagonistes « Gilles gagne avec 41 PV ; avec la population alien des plantes il a réussi a bien étendre son emprise  sur de nombreux systèmes stellaires. Marc (30 PV) a fait ses petites affaires de son côté de la galaxie avant d’aller mettre une raclée à la base alien centrale. Quant à Olive (20 PV) il a vivoté dans un système a faible population due à une exploration nettement moins profitable et peut-être un manque de velléité combative…. ». Allez, on va encore nous parler de réarmement démographique.

Séance de VENDREDI 07/07/2023 à Servel

19 ans après le procès de Jeanne d’Arc, Charles VII publie, le 15 février 1450, une ordonnance disant que « les ennemis de Jeanne l’ayant fait mourir contre raison et très cruellement », il veut savoir la vérité sur cette affaire. Mais il faudra attendre 1455 et un rescrit papal pour que, survienne sur la demande de la mère de Jeanne, la révision du procès. Le pape a ordonné à Thomas Basin, évêque de Lisieux et conseiller de Charles VII, d’étudier en profondeur les actes du procès de Jeanne d’Arc. Son mémoire est la condition juridique du procès en réhabilitation. Celui-ci aboutit à casser le premier jugement pour « corruption, dol, calomnie, fraude et malice » grâce au travail de Jean Bréhal, qui enregistre les dépositions de nombreux contemporains de Jeanne, dont les notaires du premier procès et certains juges. Le jugement, prononcé le 7 juillet 1456, déclare le premier procès et ses conclusions « nuls, non avenus, sans valeur ni effet » et réhabilite entièrement Jeanne et sa famille. La plupart des juges du premier procès, dont l’évêque Cauchon, sont morts entre-temps.

567 ans plus tard, à Parties Civiles, on se perdait en conjectures.

Table 1, dite « Sauver la pucelle » : à Aliens François-René, Jérôme, Paul et Frank jouent la première quête, en mode découverte. Ils n’ont au aucun problème à sauver la malheureuse Newt.

Table 2, dite « Justice faite » : L’équipe habituelle de Batman (Xel, Fabrice, Samuel, Steven) engrange une victoire de justesse : tous les personnages sauf 1 étaient infectés, mais ils ont quand même eu raison du Joker.

Table 3, dite « Le bûcher des vanités » : Mickaël apporte sa nouvelle acquisition : Vindication (terme qui peut avoir  différents sens, mais revanche est le plus proche de l’esprit du jeu). Arakis, Olive et François prennent place. Neox fait un no show, et se voit donc éliminé de la feuille de score. Ce jeu se présente comme une quête personnelle d’un personnage au passé trouble, en quête de rédemption après avoir été recueilli sur une île déserte. Une thématique originale et qu’on aimera approfondir plus tard, car on est tout de suite dans le vif de l’action d’un jeu original, et où pourtant l’action principale consiste à déplacer des cubes pour activer des lieux ou des compagnons. L’attrait du jeu tient à ce que chaque lieu a des propriétés uniques, et qu’une stratégie mûrement réfléchie s’imose. Mais il n’ets pas possible de la planifier vraiment car les lieux sont dévoilés au fur et à mesure de l’avancée des joueurs. A la recherche désespérée d’une auberge, qui permet de recruter des compagnons, cette partie découverte vit le coquin de sort places les trois tuiles auberges dans les trois dernières tuiles tirées ! Un des aspects importants du jeu est la mobilité. Or, seul Mickaël réussit à augmenter sa vitesse, et encore, d’une unité ! La faute là encore à la tuile correspondante excentrée et aux embouteillages sur le chemin pour y aller…Au final, Arakis l’emporte avec 101, devant Mickaël, 92, Olive, 82, et François, 62, qui, malgré un dernier tour héroïque, se voit siffler la domination bleue.

Table 4, dite « Le bon berger » : Dom convainc Fred accompagné d’Elie de se lancer dans un Great Western Trail. Ils ont regardé les règles, c’est autant de temps de gagné et d’ailleurs la partie terminée à 23h15 fera mentir ceux qui pensent que c’est un jeu looong. Ce soir le placement des bâtiments neutres est fait au hasard pour changer. Les trois joueurs ont choisi des voies assez nettement différenciées : Elie exécute une stratégie « charpentier » réussie, il  taxe généreusement les autres et parsème la piste de bâtiments ; ils lui rapportent 33 PV sur un total de 83 et finit en deuxième place. Fred place quasiment un disque par gare et accumule les tuiles « chef de gare » qui améliorent la valeur de son troupeau. Sans avoir de vaches de haut de gamme, il parvient ainsi à livrer à New York (en bout de ligne de chemin de fer) en fin de partie. En revanche il finit avec peu de personnages sur son plateau personnel et a négligé de prendre des objectifs en synergie avec sa stratégie, il finit avec 75 PV. Dom, c’est plus fort que lui, se retrouve à dérouler une stratégie « vaches » tout en expérimentant avec l’affinement de son deck, il brûle un total de cinq cartes au cours de la partie. Il finit aussi avec pas mal de machinistes mais, gêné par Fred, n’a jamais réussi à s’arrêter en gare. Aidé par son cheptel de 35 PV et ses 4 objectifs réalisés il l’emporte avec 106 points.

Table 5, dite « Une si longue attente » : Une très loooongue partie d’Eclipse réunit Olivier B, Xof, Gilles et Marie-Anne. Il semble que Gilles s’en soit sorti vainqueur.

Table 6, dite « La mort vous va si bien » : Fiesta de los muertos réunit des rescapés pour une fin de soirée mouvementée, épicée par des épisodes scabreux, entre mots effacés et voix entendues à tort: Dom mélangeant les tablettes à tout rompre jusqu’à en effacer les indices, Elie transformant le menuet en menu, un Kilt trompeur, qui n’était pas celui de Sean Connery, un Roi que Louis XIV n’était pas.

Ont été aperçus aussi aussi : un Splendor Duel en trou normand opposant Xel à Fabrice, et un Die Crew 2 en digestif réunissant Xel, François, François-René et Jérôme, où ils firent des étincelles.

Séance de VENDREDI 19/05/2023 à Servel

Le 19 mai 1635, Richelieu, au nom de la France, déclare la guerre à l’Espagne. La France entre de cette façon dans la guerre de Trente Ans (aussi appelée « la guerre allemande » car elle menaçait son équilibre interne et qu’elle voyait se battre des Allemands dans les deux camps), qui ravage l’Europe depuis 17 ans. Elle va y gagner l’Alsace, prenant le risque d’une invasion espagnole qui n’est évitée que par la victoire de Rocroi, 8 ans plus tard grâce à un général de 22 ans (« le grand Condé »), et sortira grande gagnante de la guerre, comme un prélude au règne de Louis XIV. On s’accorde aujourd’hui sur le chiffre de trois à quatre millions de morts en trente ans pour une population initiale de 17 millions d’habitants.

Les traités de Westphalie qui la terminent en 1648 initient la nécessité d’un équilibre politique « par et dans la pluralité des États », révélant la fin d’un monde et l’établissement progressif d’un nouvel ordre qui met fin à l’idée d’une paix terrestre perpétuelle administrée par un Empire renvoyant à l’idée d’une autorité pastorale. Désormais, les principes d’administration des hommes se baseront  sur le primat de la raison d’État. Ces traités apparaissent donc comme un pivot temporel, seuil de passage d’un ordre autoritaire de type pastoral vers une rationalité politique privilégiant l’État souverain, fondement du droit international moderne.

A Parties Civiles, quelques années plus tard, on enregistra quelques morts dans de vastes contrées.

Eclipse (2011) - Jeu de société - Tric TracTable 1, dite « Retour d’enfer » : L’affaire avait été planifiée : pour son grand retour sur nos tables, le défi lancé par Arakis à Eclipse (le jeu lui aussi est de retour, son apparition sur nos grimoires relevant justement de l’irrégularité des éclipses : deux fois en 9 ans), n’était pas en l’air. Avec 37, il triomphe en conduisant les Plantes, devançant Jeff (29), Olivier B. (27) et Gilles (23).

Table 2, dite « Riche lieu » : à Ark nova on apprend qu’un zoo, sous la houlette de Mickaël, peut être un riche lieu foisonnant d’espèces. Avec +30, il domine sans peine une partie que Xel (-30) et Olivier L. (-21) terminent sur des scores négatifs !

Table 3, dite « Pastorale » : Fred et Dom sont motivés par rejouer à Great Western Trail dont la richesse est loin d’avoir été épuisée, ils récupèrent Baptiste-au-poil-ras comme troisième joueur novice. Au début on se marche un peu sur les pieds, tout le monde veut construire dans les emplacements « forêt ». Dom recrute des machinistes pendant que Fred recrute des vaches et parcourt rapidement la piste qui mène à Kansas City où il fait de lucratives livraisons qu’il transforme en recrutements multiples. Baptiste s’interroge à voix haute sur les multiples choix possibles et empile les tuiles Danger tout en parvenant à faire avancer sa loco au rythme de ses livraisons. Dom accumule tranquillement des Objectifs dont il remplit ensuite méthodiquement les conditions. Il enchaine 3 arrêts dans des gares, à chaque fois y larguant un machiniste en échange de « certificats permanents » qui améliorent la valeur de sa main lors de la livraison au terminal ferroviaire de Kansas City. Il joue un coup vache à Fred la troisième fois : n’ayant pas assez d’argent pour aller chercher la tuile bonus, il s’arrête dans la gare où Fred, suffisamment doté, allait récupérer la tuile et y patiente jusqu’à ce que Fred poursuive son périple pour convertir plus loin son argent en PV à un taux plus favorable. Un petit coup de marche arrière et voilà le Dom de retour dans la gare, cette fois avec les sous pour prendre la tuile bonus. Ayant augmenté sa limite de main à 6 cartes, malgré un cheptel moyen il arrive en fin de partie à faire deux livraisons rentables à New York et met fin à la partie. Après décompte, la stratégie de Dom s’impose avec 130 PV contre 84 pour Fred et 69 pour Baptiste.

Table 4, dite « Victimes en série » : François-René incarne pour la première fois La bête. Poursuivi par Thomas et François, il joua de malchance et fut pris en tenaille par ses adversaires, qui réussirent plusieurs enquêtes décisives, réduisant ses options comme peau de chagrin. Au final, le diable, puisque tel était son choix, fut démasqué alors qu’il manquait encore 9 victimes sur 25 à la bête pour espérer l’emporter.

Table 5, dite « Primus inter pares » : à Azul on vit une partie très aboutie de François qui scelle une belle victoire (99 avec deux couleurs complètes, une colonne et deux lignes). Thomas, 69 et François-René, 84, ont attribué leur déconfiture à leur quasi-absence du rôle de premier joueur, trusté systématiquement par le vainqueur, ce qui lui ouvrit les meilleurs choix de départ.

Table 6, dite « Ordre nouveau » : Thomas aurait-il perdu la main à Red 7  ? En tous cas, avec les règles étendues qui donnent beaucoup  de profondeur au jeu, il sera fanny d’une partie dominée par François (35), jamais à court d’options, et où François-René (15) opposa une vaillante mais vaine résistance.

Table 7, dite « Ordres établis » : un Sub Terra conclut cette soirée fertile, qui se traduisit par la confirmation de deux ordres établis dans cette soirée : celle brillante de Mickaël (seul à se sauver avec Thomas) et l’infortune de François-René, coincé entre attaques de bêtes, explosions de gaz, inondations et éboulements. Encore une partie perdue collectivement donc, car Xel, François, et Olivier L. furent aussi enregistrés au champ d’honneur.

Séance de VENDREDI 29/04/2022 à Servel

Le 28 avril 1789 éclate la mutinerie du HMS Bounty. Ce navire de la Royal Navy avait été envoyé par le grand capital pour transférer des arbres à pain de Tahiti vers les Caraïbes. A sa tête le lieutenant William Bligh qui avait fait partie de la troisième expédition de Cook. Parmi l’équipage, un jeune marin, Fletcher Christian, a déjà voyagé avec Bligh comme padawan. Après avoir tenté pendant deux semaines de passer le cap Horn, le capitaine finit par changer de route et rejoindre l’Océanie par le cap de Bonne Espérance. Après 6 mois de voyages le Bounty atteint Tahiti après quelques accrochages au sein de l’équipage. Commencent 5 mois relativement libres où les marins goûtent aux plaisirs locaux. Mais les meilleures choses ont une fin et, la cale pleine de plants, le navire reprend la mer. L’humeur du capitaine se dégrade et il passe ses fréquentes crise de rage sur l’équipage, et notamment sur Christian. Au petit matin, ce dernier convainc la moitié de l’équipage de se mutiner et le capitaine se retrouve abandonné dans une chaloupe avec 17 autres marins restés loyaux et 5 jours de rations tandis que les 23 autres retournent à Tahiti après avoir échoué à s’établir sur un ilot coralien.

Les mutins se divisent ensuite, 15 restent sur place tandis que Christian et 8 autres, accompagnés par un groupe de 20 tahitien(ne)s emmenés contre leur gré repart pour s’installer sur l’île inhabitée de Pitcairn. Après une période de troubles, les survivants et leurs enfants forment une communauté qui y survit. De son côté, les loyalistes voyageront dans leur youyou sur 6500 km, évitant les tribus hostiles, passant à l’écart de l’Australie et finissant après un mois et demi par atteindre le Timor. Bligh y dénonce la mutinerie, y perd de maladie quelques compagnons et revient à Londres en mars 1790.

Six mois plus tard, le HMS Pandora fait voile pour retrouver les mutins. Ceux de Tahiti sont vite capturés mais ceux de Pitcairn ne seront pas repris. Notons que le Pandora est passé devant Vanikoro où il a ignoré des signaux de fumée, possiblement émis par les survivants de l’expédition de La Pérouse. Les aventures ne sont pas finies, le vaisseau s’échoue sur la grande barrière de corail et coule. Dix mutins survivants sont ramenés à Londres en juin 1792 et trois d’entre eux finiront pendus. Quant à Bligh, il eut encore le temps de retransporter avec succès une cargaison d’arbres à pain, d’être nommé gouverneur de New South Wales où il fut déposé dans un coup d’état et de finir vice-amiral. Pour ceux qui ont lu jusque là, oui je me suis trompé d’un jour.

Table 1, dite « Aventure au long cours » : longue, forcément longue partie de Eclipse pour F-R, Tristan, JiBee et OlivierL avec un Neox venu en curieux absorber les règles. « Juste un jeu de dés » bougonne Tristan avec un clin d’oeil. Aucune nouvelle ne nous est parvenue, souhaitons que les vaisseaux (spatiaux) soient arrivés à bon port.

Table 2, dite « Archipels et bateaux » : c’est Yamatai pour Olive, OlivierB et Vincent2. Le dernier nommé l’emporte avec 43 PV contre une trentaine aux deux autres.

Table 3, dite « A l’échafaud » : jeu du chat et de la souris pour petits et grands : Paul découvre son côté obscur dans le rôle de Jack au Mystère de Whitehall, face à Mickaël, Frank et Thomas. Au début il ricane mais l’angoisse naît au fur et à mesure du resserrement de la nasse policière. Le crime ne paie pas, jeune Paul, et sa Majesté est impitoyable.

Table 4, dite « Populations hostiles » : après la chouette partie il y a un mois, nous sommes plusieurs motivés par refaire un Pax Pamir (2nde édition), en l’occurence Fred et Dom (qui démarrent russes), François (anglais) et Christophe (afghan). Le marché initial est riche en partisans russes, Fred et Dom s’y servent, surtout le second qui peut les acheter gratuitement. Sur le terrain, Fred occupe 2 territoires et Christophe provoque quelques escarmouches pour éviter que les russes ne soient dominants (ce terme ayant un sens spécifique dans le contexte du jeu). Le premier contrôle de domination passe et 3 joueurs prennent chacun 1 PV. Christophe se sent bien seul tandis que Fred et Dom co-construisent une domination russe sur le plateau. Alléché par le parfum du succès, François se rallie à la cause et commence par froisser ses nouveaux alliés en tentant quelques coups bas.

Le second contrôle de domination est acheté par Dom, leur influence auprès des russes donne 5/3/1 points à Dom/Fred/François et le plateau est nettoyé des pièces de couleur. Fred a des vélléités de tourner coasaque mais a du mal à choisir entre afghans et anglais tandis que François déploie de nombreux espions histoire de bien figurer au décompte suivant. Rapidement, le 3e contrôle de domination entre au marché ; François joue un patriote afghan qui change son alignement en lui faisant perdre un espion. Dom a alors le plus de cylindres déployés, il déclenche le décompte et atteint 9 PV devant Fred 4, François 3 et Xof 0. Avec 5 points d’avance, il remporte automatiquement la partie.

Après ce dénouement relativement rapide, un accord est trouvé autour de Carcassonne, dans l’armoire depuis Noël dans une fort jolie édition « 20e anniversaire ». La table attire d’éminents experts, Thomas et Mickaël, qui commentent doctement et fournissent un soutien sur les règles. Le Dom en mode sangsue arrive à s’incruster dans le scoring de quelques villes juteuses et n’oublie pas de placer un meeple dans les prairies en fin de partie. Il évite la famine de meeples et finit avec 127 PV devant les trois autres groupés autour de 80.

Table 5, dite « Rébellion » : Gilles entraîne Lucie, Nicolas3 et Lohan dans la découverte d’Auztralia. Les jeunes se sont bien battus mais ont succomné trop tôt, rien ni personne n’a pu empêcher le triomphe des grands anciens. Les mêmes poursuivent avec un Oriflamme : une seule partie donc pas le temps de bien explorer les synergies entre cartes, mais ce qu’il faut de coups en douce. Et qui l’emporta ? Lucie-fer.

Table 6, dite « Communauté prospère » : dans l’aquarium on retrouve toute la ménagerie d’Ark Nova avec comme palefreniers Adélie, Xel, Samuel et François2. Comme les autres fois cela a duré mais dans l’aquarium comme en Océanie on ne vous entend pas vous noyer.

Table 7, dite « Signaux de fumée » : un joyeux mélange des tables 2 3 4 finit la soirée avec Just One en mode libre, on a bien dû faire une vingtaine de tours. Selon François, on a été plutôt bons (malgré l’élimination de Oeuf pour Cube, trop d’anciens ludopathes parisiens autour de la table), et pourtant il ne sut pas identifier Bar à travers les indices Comptoir, Poisson, Brochet, Mitzvah et Grillé.

Séance de VENDREDI 20/01/2017 à St-Elivet

Il y a 8 ans, le 20 janvier 2009, avait lieu l’investiture de Barack Obama, 44e président des États-Unis. La cérémonie fut un record d’affluence pour un événement se déroulant à Washington et l’un des événements les plus regardés dans le monde entier. Le thème choisi, A New Birth of Freedom, expression extraite du discours de Gettysburg, célébrait le 200e anniversaire de la naissance d’Abraham Lincoln. Dans ses discours à la foule, Obama fit référence aux idéaux de Lincoln sur le renouvellement, la continuité et l’unité nationale, portant l’accent sur le besoin d’éveiller un nouveau sens de responsabilité et de sacrifice partagés chez les citoyens américains.

Il fut le premier homme de couleur à occuper la fonction, mais si la postérité devait lui attribuer une couleur, c’est peut-être plutôt le vert qui lui irait le mieux, pour son action environementale, le blanc pour le quatrième président américain à recevoir le Nobel de la paix (2009), ou le rouge de la ligne du même nom franchie en 2013 et qui le laissa sans réaction. Celui qui fit illuminer la maison blanche aux couleurs de l’arc-en-ciel une nuit de 2015 (pour saluer la décision de la cour suprême sur le mariage des personnes de même sexe), aurait aussi aimé faire le constat qu’à l’issue de ses mandats, dans son pays, pas une couleur ne domine, comme Cabrel l’a chanté à propos de Mandela…

Presidente Obama Multicolor!!!@anatonia @patygallardo @elcolorcomunica

Exactement huit ans après, il y avait à Parties Civiles beaucoup de joueurs et de boîtes de jeu (et des premières dans ces deux catégories), un gâteau pistache-chocolat (merci Joan), et le temps s’est étiré jusqu’au milieu de la nuit pour une séance haute en couleurs.

Table 1, dite « Blanc sur rouge, rien ne bouge » : Bruno fait voyager Olivier, Camille et Guillaume dans l’univers japonisant de IKI. IKI est un jeu de stratégie sur le thème de l’activité commerciale dans la culture de l’époque Edo (1603-1868). Dans le quartier de Nihonbashi se trouvait le marché le plus animé de l’époque. Le long de la grande rue, toutes sortes de commerçants installaient leurs étals, attirant une foule de clients. À côté, se tenait un marché aux poissons, auquel de nombreux bateaux apportaient leurs cargaisons et où résonnaient les appels des acheteurs et des vendeurs. Dans les maisons autour de la grande rue habitaient des artisans et des marchands. Ils disposaient des compétences variées nécessaires à la vie quotidienne des habitants de la ville d’Edo: entre 700 et 800 métiers différents étaient représentés. Les charpentiers, les tisseurs de tatamis, les imprimeurs d’estampes, les colporteurs, les échoppes de vendeurs de tempuras ou de sushis, les geishas, les prêtresses vendeuses de porte-bonheurs, les comédiens de kabuki et bien d’autres métiers figurent dans ce jeu sous la forme de cartes. Le plateau de jeu est inspiré de la magnifique peinture « Kidaishouran », qui date de cette époque, un panorama de la grande rue de Nihonbashi en 1805 sur un rouleau de 12 mètres de long. 1600 personnes et animaux ainsi que 90 étals de vendeurs y sont représentés minutieusement. Il s’agit non seulement d’un précieux document qui présente l’apparence des habitants d’Edo, mais surtout d’un fascinant témoignage de l’effervescence de l’époque.

Le but du jeu est de traverser les 4 saisons d’une année à Edo et de devenir le meilleur Edokko, « l’enfant de Edo » (un personnage veillant au bien-être et à la prospérité de la ville et de ses habitants, incarnation de l’esprit de l’époque). Les joueurs recrutent artisans et commerçants, les font travailler et progresser avec de l’argent et de la nourriture. Le gagnant est le joueur qui a acquis le plus de points d’IKI, un concept philosophique de l’époque qui était considéré comme un idéal de vie. Connaitre les subtilités de la nature humaine, être courtois et raffiné, tels étaient les qualités du vrai maître de l’IKI. Sachant cela, il n’est pas étonnant d’apprendre que la seule femme de la tablée en ressortit victorieuse.

IKI

Table 2, dite « Idées noires » : MKS convie deux de ses connaissances (Armand et Vincent), ainsi que des habitués (Xel, l’autre Vincent, et votre modeste narrateur) à investir l’univers de CS Files. A ce jeu d’enquête modeste mais récréatif, on incarne le médecin légiste, le meurtier ou l’un des enquêteurs. Il s’agit de retrouver le meurtier, l’arme du crime, et un objet caractéristique, sur lesquels le légiste fournira des indications plus ou moins pertinentes, façon Mystérium… Le nouveau Vincent fut deux fois meurtier, et si son premier crime fut dévoilé, le second (un crime au couperet avec imperméable, commis par son épouse jalouse un soir de pluie dans un pub) résista à l’analyse. Je fus le troisième coupable, mais mon forfait (commis à mains nues dans un labyrinthe) ne fut pas dévoilé… Le jeu repose sur la déduction, mais aussi sur le role play du légiste, le seul à connaître les ressorts du crime (avec le meurtrier bien sûr, mais celui-ci a plutôt intérêt à la jouer discret).

Table 3, dite « Au violet de gentiane » : La coloration de Gram, qui doit son nom au bactériologiste danois qui mit au point le protocole en 1884, permet de mettre en évidence les propriétés de la paroi bactérienne, et d’utiliser ces propriétés pour les distinguer et les classifier (Gram positif vs. Gram négatif). Son avantage est de donner une information rapide sur les bactéries présentes dans un produit ou un milieu tant sur le type que sur la forme. Tristan, appelé à la table de Bios:Genesis pour découvrir les ressorts de la vie intérieure avec Nourdine, avait-il sur lui du violet de gentiane ? Thomas et Dom, quant à aux, n’ignoraient rien des chromosomes, virus et autres proto bactéries qui les constituent, mais peinèrent à s’en servir, à l’image de Dom qui passa la partie à parasiter les organismes de ses voisins. Tristan, quant à lui, qui se développa au point de créer deux macro-organismes et de résister à un cancer foudroyant ! Une première triomphante pour celui qui, avec 47, réalisa presque le double des points de ses adversaires réunis (7, 8 et 9) !

Table 4, dite « Le monde dans ses couleurs pures » : une bonne table de Myth, c’est un plateau volumineux, mais aussi des figurines peintes à la main avec amour, à l’imagine du magnifique spécimen représenté ci-dessous (© Julien) ! Victoire collective pour cette tablée qui réunit aussi Baptiste, Neox et Nicolas III.

Table 5, dite « Rouge, verte, bleue » : Ils sont six (Julien, Joan, Elaine, Gael, Axel, Mickaël) à tenter l’expédition de Mission: planète rouge pour vérifier la théorie de l’auteur de science-fiction Kim Stanley Robinson sur la colonisation et la terraformation de la planète Mars, avec sa trilogie Mars la rouge (1992), Mars la verte (1993) et Mars la bleue (1996). A l’arrivée, ce sont les femmes qui ont le mieux réussi à s’envoyer en l’air, Joan triomphant d’Elaine, mais quelque chose me dit qu’elle n’a pas gagné tout à fait seule.

Vue d'artiste de différentes étapes d'une terraformation

Table 6, dite « Lettres écarlates » : La table 2 enchaîne sur Lettres de Whitechapel. Votre modeste narrateur prend le rôle de Jack l’éventreur, mais échoue dans la nasse des enquêteurs à la toute fin de la deuxième nuit, arreté au 128 sur le point de rejoindre sa tanière, sise au 126…

Table 7, dite « Effet Doppler » : Titan race, c’est un peu Mario kart version plateau. Vous incarnez un cavalier et sa monture titanesque, utilisez vos pouvoirs et toutes sortes de bonus pour vous aider lors de la course, poussez vos adversaires et leur infligez des dégâts. En passant la ligne d’arrivée en premier, Joan, sur la vitesse acquise, devint la nouvelle légende vivante de Neverworld, sous les yeux médusés de Julie, Mickaël et Axel.

Table 8, dite « L’oeuvre au noir» : réclamé à grands cris lors de l’AG, Eclipse fait son grand retour sur les tables de PC. Avec Jack, Jeff, JiBee, FR et Nicolas III, c’est presque un conseil d’administration qui oeuvra dans la cuisine, pour un banquet long de six heures. L’occultation de la lumière durant ce phénomène ne nous permet pas d’en dire plus…

Table 9, dite « Arc-en-ciel » : la table 1 enchaîne sur un Evolution, dans la version de base (et française) de Bruno. Au fil des époques, ils en ont vu de toutes les couleurs, et c’est encore une fois la gent féminine qui s’impose dans cette soirée, comme en anticipation de la marche des femmes prévue le lendemain même…

Table 10, dite « Rouge sur blanc, tout fout le camp » : peu de jeux proposent une reconstitution aussi réaliste que Flamme rouge, encore une nouveauté pour cette soirée qui en fut riche. C’est une course cycliste sur un circuit ondoyant (à assembler à la main, plusieurs configurations possibles), chacun disposant d’un grimpeur et d’un sprinter. Zones de plaines et de montagne, montées qui freinent ou descentes qui donnent de l’allant, phénomènes d’aspiration et de prise de vent du leader (qui donnent de la fatigue), rien n’est oublié ! Le jeu est très ludique, sans dés et donc à la loyale, et au final c’est Neox qui gagne, poussant son sprinter ceint du maillot blanc du meilleur jeune sous la flamme rouge, devançant d’un boyau le sprinter et le grimpeur (sur la même ligne) de votre modeste narrateur ! Nicolas III et Xel ont sucé les roues trop longtemps et sont restés coincés dans le fond du peloton.

Flamme Rouge
Table 11, dite « Bleu blanc rouge » : A la table de Codenames, les Rouges (Xel, VMN, Dom, Mickaël), Nourdine, infligent aux Bleus (Axel, Thomas, Nourdine) une défaite cinglante:
  • 1-0 sur un Glucide 2 (Canne, Mars), subtilement lancé par VMN à la place de Sucre, pour éviter Poudre et Canard
  • 2-0 magré un hologramme qui donna du fil à retordre (pourtant, ce n’est rien d’autre qu’un jeu de lumière), alors que les Bleus s’aventurent sans succès à proposer le nom d’un membre de PC comme indice…
  • 3-0 après une manche parasitée par des questions issues d’un jeu sur le Brevet qui permit à certains de revisiter leurs classiques…
  • Et enfin 4-0 échoué sur l’assassin (Peau pour Pinocchio !!), alors qu’un joli Yves Duteil 2 n’a pas permis aux Bleus d’identifier Pont et Bois…

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum.

Séance de VENDREDI à Ti Koad 26/09

Plusieurs tables ce vendredi, dont une déportée…

Table n°0, dite « la supplique du Président »…
… où Sly-le-vieux, Jeff et moi-même avons répondu présent à l’appel au secours de notre Président. Ce dernier étant bloqué chez lui et visiblement en mal de jeu, nous le rejoignîmes pour une partie d’Eclipse.
La supplique du Président se transforma rapidement en supplice du Président, puisqu’il se fit allègrement rouler dessus par Sly. De mon côté, j’appliquai ma tactique préférée à ce jeu, à savoir « avoir aussi peu de contacts avec l’extérieur que possible ». Hélas, j’avais aussi négligé certains points de règles qui ont pourri mon développement, et qui générèrenent plein de ces grognements dont je suis parfois coutumier.
Au final, Sly et Jeff font la course en tête et ne sont séparés que d’un point. Sly l’emporte donc avec 35 pts, Jeff juste derrière à 34 (avec le -2 du traître, je lui avais dit en plus). Je suis troisième avec 26 pts et Jibee-la-victime traînera toute sa vie ses 13 malheureux points comme une tâche indélébile sur sa réputation de requin ludique.

Et pendant ce temps, à Ti Koad, se déroulait du jeu raconté par François

Table n°1, dite « bis repetita placent »…
Grégoire, Xel, Laurent et VHS entament un « Naissance et apogée des empires« , jeu qui peut sembler court avec ses trois ères composées chacune de deux tours, mais qui dure quand même un bras. La première ère, assez bisounours, est dominée par Grégoire, suivent Xel, bien placée partout, VHS, boulimique de technologies plus ou moins utiles, alors que Laurent est à la traîne. En deuxième ère, Laurent grignote son retard, Grégoire se maintient, et je le talonne presque par ma maîtrise du terrain, ayant conclu une paix des braves entre membres du peuple vert par le truchement d’une carte Diplomatie. En troisième ère, Laurent poursuit sa remontée fantastique et me coiffe d’un cheveu pour la médaille d’argent. Grégoire voit ses positions s’effriter, mais reste un confortable vainqueur.

Ti Koad se dépeuple et, avec Xel, nous avons l’audace de succomber à la proposition grégorienne d’un Keyflower, que le Green Angel survole avec 77 points. Je surnage avec 39 et Xel, qui dort debout, fait 30 points comme dans un rêve. Mais c’est un jeu fort estimable et qui mériterait une meilleure case horaire. On doute cependant que le podium en eût été ébranlé.

Il y a également eu des tables n°2 et 2bis, accueillant au moins Audrey, Jack, Julien et Mks. Julien nous en fait le récit :

Table n°2, dite « The Manhattan project« …
…Je l’emporte d’une courte tête. Jack allait finir juste après moi, et MKS aussi il me semble. J’ai un peu bombardé MKS et david, ce qui les a freiné et m’a permis de gagner je pense.

Suite à ça, on a enchainé avec MKS et Audrey sur un Abyss, qui fut gagné par MKS (avec le plus gros score que j’ai vu pour le moment). Merci à lui parce que les jeux joués n’étaient pas son genre préféré mais il a fait contre mauvaise fortune bon coeur.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 13/12

Séance à 4 tables :

Table n°1 dite « Cubes dans l’espaaaaaaace » …

… avec Julien, Hélène la briochine, Jeff, JiBee et Sly The Old autour du plateau de Eclipse !

Jeff commente :

Dans l’ordre de placement auttour de la galaxie:
Hélène avait la civilisation des scientifiques
Sly avait la civilisation des plantes vertes (si si, ça existe)
Jibee avait la civilisation des bourrins
Julien avait la civilisation des hommes de pierre
Jeff avait la civilisation des mechas dites « je construis plus et pour moins cher ».

Julien, le pauvre,a démarré entre le marteau et l’enclume. Hélène a voulu être trop guerrière contre les Anciens et a d’entrées de jeu perdu des combats. Le retard que cela a créé n’a jamais pu être rattrapé.
Sly et Jibbee s’étendait tranquillement.
Jeff aussi.Il avait aussi précisé « m’attaquer pas, vous regretterez »
Ils ne l’ont pas écouté.
Julien l’a attaqué,puis Jibee s’est dit « tiens je vais faire de même. » puis Hélène « oh, ça à l’air amusant de bâsher Jeff. »
Jeff avec sa capacité de construction de veau, a fait copuler ses robots et a construit plein de jolis vaisseaux avec certes peu de canons mais des bonus au toucher à faire pâlir un paladin armé d’une Holly Sword.
5 combats en un seul tour. 5 victoires.

Après cela, le tapis était déroulé vers la victoire et Jeff s’emparait du centre galactique.

Bilan:
Jeff, 1° avec 40 points
Jibee et Sly, 2° ex aequo
Hélène, avec une vingtaine de points finit 4°
Et Julien finit avec 20 points et seulement 2 systèmes. Il a souffert d’être en les 2 Jean- .

Table n°2 dite   » à géométrie variable » …

… racontée par Xel :

« Ecole des fans » : Level up avec Audrey, Rémy, Maud, Thomas, François et VHN où tout le monde a gagné – ou presque *;) Clin d’œil
« Ecole du fun » : Concept avec les mêmes où j’ai gagné avec Maud laissant les deux autres équipes dépitées *>:) Démon
« Ecole de la criminalité » : Citadelles avec les mêmes + Gwen + Vincent où certains furent régulièrement assassinés et d’autres dépouillés… Qui a gagné ? Bonne question ! Je ne connais que les scores de mes voisins : 16 pour François, 24 pour Audrey, 25 pour moi… les autres compléteront *B-) Relax, Max

Table n°3 dite « 4 badass guys » …

… où Marvin introduisit Nicolas, Vincent et Gwen aux plaisirs coupables de Chaos dans le Vieux Monde.

Table n°4 dite « 12 salopards » …

bisou !

… plus précisément 6 salopards : François-René, Frank, Sly The Young, Baptiste dit « Touffu », JC et Votre Humble Serviteur munis de leurs 6 chiens ont affronté les rues peuplées de monstres assoiffés de chair humaine dans Zombicide 2 : le retour des extensions. Partie épique où  Frank répéta tout le long de la partie « On va tous mouriiiiiiiir » . Il avait raison : les 6 sus-nommés à bout de souffle, légèrement putréfiés dans leur nouvel état de « gentil zombie » et après avoir sacrifié leurs canidés ont réussi leur mission.

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Séance de MARDI à St-Elivet 18/06

2 Tables pour cette séance racontées par François :

Une table dite « Poteaux carrés » :

Le 13 mai 1976, le journal l’Equipe titrait, au lendemain de la finale de Glasgow perdue par les verts: « Ils ont tout tenté ». 37 ans et des poussières après, Xel, Grégoire (stéphanois d’origine), Baptiste au long crin et VHS (stéphanois de coeur) entament une partie d’Endeavour, ce qui signifie en anglais essai, tentative, ou entreprise. Pour Grégoire c’était la trentième partie, pour Xel et VHS la deuxième après une initiation au Fest4Game, et pour Baptiste une initiation. Cela se refléta dans les scores: B: 40, X:45, F:52, et G:70. Grégoire poussa l’audace à remporter le pousse-café à la rose, slalomant à travers les crânes de ses opposants. Pour les autres, les poteaux étaient décidément carrés.

Une table Eclipse (JiBe,, Jeff, FR) au résultat inconnu quand nous quittâmes les lieux.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 25/1

4 tables pour cette séance :

Table n°1 dite « extreme revival » …

… où Ania a fait connaître les joies des files d’attentes en Pologne dans les années 70-80 à JiBee, Rebecca et Maud dans un jeu « made in Poland » : Kolejka (prononcer : koleyka). Ania remporte la partie.

..

Table n°2 dite « extreme space combat » …

… où François-Réné appliqua Eclipse et son extension à Laurent, Sly l’homme qui a vu naître l’Univers et Jeff. Sly remporte la partie.

Table n°3 dite « extreme space colonization » …

... où François, Baptiste dit la « crinière de jais »  et David ont posé leurs pions sur le plateau de Alien Frontiers. Qui remporta la partie ? La plume de François se met en branle :

Baptiste (le bon), David (la brute) et VHS (le truand) se lancent à la conquète de l’espace à Alien Frontiers. Alors que Baptiste le bon avance à pas de loup mais colonise sans bruit, David cumule les vaisseaux mais bizarrement colonise avec parcimonie. Les cartes Alien donnent lieu à quelques joutes, David et VHS se protégeant derrière un écran holographique aprement disputé. VHS n’hésite pas à faire preuve de brutalité en lançant plusieurs raids pour subtiliser les ressources de ses adversaires, allant jusqu’à acquérir le canon à plasma. Souvenir d’une joute récente avec notre humble secrétaire, il investit le désert de Burroughs, s’empare du dé supplémentaire, et, surtout, achète une carte Alien dont il se défausse immédiatement pour placer un jeton « R » sur cette colonie, synonyme de terre réservée. Ce fut le tournant de la partie, car la puissance de ce vaisseau supplémentaire et de quelques autres subtilités comme le casque à manipulation mentale (qui permet de jouer les vaisseaux des autres pour son compte) lui assurent de mettre fin à la partie (7 colonies à 3 joueurs) et par suite une victoire implacable, avec 10 PV contre 7 à Baptiste et 6 à David. Magnanime, il ne fit pas usage du canon à plasma qu’il venait d’acquérir. Comme quoi, même dans l’espace, on trouve des truands au grand coeur……

Table n°4 dite « extreme death » …

… où, sur  le plateau de Mice & Mystics, 4 intrépides souris incarnés par Marvin (aka Tilda), Sly l’homme qui se verra naître quand le temps viendra (aka Prince Colin), Françoise (aka Maginos) et Votre Humble Serviteur (aka Lily) ont lancé la mission « search & rescue » pour trouver… Lily. En fait il ne s’agit pas trop de « search » parce que la position de Lily est connue pour ce scénario que de « reach » car la pauvre Lily a sa queue coincée dans une trappe de souris et que ça doit faire mal, enfin j’imagine. Bref, les 3 sauveteurs ont dû affronter des vagues et des vagues d’ennemis pour trouver une fourchette capable de décoincer le piège. Pendant ce temps-là Lily repoussait tant bien que mal les assauts des cafards. Après que la vaillante équipe Alpha a défait le matou Brody grâce à l’herbe à chat, et après avoir débarqué dans la pièce où Lily se débattait avec son piège, ils tombèrent sur un mille-pattes certainement millénaire et qui par sa posture terrorisait les 3 souris au point qu’elle ne pouvaient plus se défendre. Une à une les souris tombèrent sur le champ de bataille. Le jeu remporta la partie.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 9/11

Petite affluence ce vendredi : 8 joueurs et 2 tables. Le mardi serait-il en passe de devenir le jour le plus populaire ?

D’autre part, Fortune & Glory: The Cliffhanger Game n’a pas été joué cette séance là. Il lui reste encore 3 séances de sursis…

Table n°1 dite « Total Eclipse of the heart »
… qui a vu Notre Indémodable Président (NIP) Jibee, Sly « le fils des âges farouches », Jeff et F-R s’affronter sur un Eclipse à quatre.
Il semble que le jeu (comprendre « les Anciens », et je ne parle pas de Sly) n’a pas été tendre avec les joueurs, tout particulièrement envers Jibee dont je vous livre les réflexions ci-dessous. Il semble en tout cas que Notre Invincible Président se soit pris une fort belle branlée, comme on dit.

Jeff avec les mecas développe une flotte impressionnante, s’empare du centre après avoir beaucoup titillé FR. Puis attaque tous azimuts. Il finit 2ème à cause des retours de bâton. (31 pts)
FR avec les Robots bourrins, se frite longuement avec Jeff, perd pas mal dans un 1er temps puis lui rentre un peu dedans à la fin. Il finit 3ème. (27 pts)
Sly avec les chercheurs, cherche, puis cherche et cherche encore. Puis il se blinde et trouve la victoire. (38 points dont 15 pts de recherche)
JB avec le viel empire Eridani sur le déclin, perd ses 3 premiers combats contre les anciens. Du coup au tour 5 il se retrouve avec son hexagone de base et un 2ème avec une population faisant de la recherche (cf photo, Jibee en rouge, Jeff en blanc)…Quand il commence à se stabiliser Jeff lui rentre dedans. Il finit 4ème (23 pts).

Table n°2 dite « à Quatre sur Troyes »
Ah… Troyes ! Quelle belle ville dans une si belle région… Et quel beau jeu, qui a vu s’affronter Xel, Hélène, Baptiste dit « celui dont les cheveux ne lui cachent pas les yeux » et François.
Je ne doute pas que la partie fut extrêmement plaisante, et je vous livre le retour de François, assorti d’une des ces croustillantes anecdotes historiques dont il a le secret…

En ce 9 novembre propice aux événements historiques en terre germanique, qu’ils soient funestes (nuit de cristal, 1938), ou plus joyeux (mur de Berlin, 1989), un vent d’Est médiéval soufflait sur St-Elivet. Il emmena quatre âmes (Hélène et Baptiste, Xel et VHS (François)) parcourir les couloirs du temps à Troyes en participant à l’essor de l’une des plus remarquables villes médiévales ayant marqué à jamais la culture occidentale. Nous étions notables champenois (militaires, clercs et civils), s’employant à faire fructifier leur royaume, vers l’an 1200. A cette date, la cathédrale de Troyes sortait de terre et ne sera achevée que quatre siècles plus tard, après d’innombrables péripéties.
Ce jeu peut aller assez vite si l’on maîtrise les règles, ce qui n’était pas notre cas, et malgré un pitch inspiré dit par NIP, la lecture des règles par VHS nous entraîna à un début tardif. Une fois les règles lues, cela eut pu aller vite, mais certain joueur prit plaisir à le faire durer. Il est vrai que les choix sont cornéliens: lutter contre les événements adverses, recruter des hommes de métier, bâtir une cathédrale, investir les palais, ou pratiquer l’agriculture. Le dit joueur dont nous tairons l’identité fut tant et bien conseillé par ses acolytes qu’à l’instar de Bonaparte (autre héros du 9 novembre, alias 18 Brumaire an VIII), il fit par un coup d’éclat main basse sur l’Etat avec 42 points, précédant de peu Xel (39), VHS (38), et Hélène (24). On se laisse dire que les 17 points d’influence dont il fut gratifié à la fin par la grâce de son personnage n’y furent pas pour rien.

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