Séance de VENDREDI 29/07/2022 à SERVEL

Le Scoutisme, Scout Rover, Ranger PNG - Le Scoutisme, Scout Rover, Ranger transparentes | PNG gratuitÀ l’âge de vingt-six ans, Robert Baden-Powell, sous-lieutenant britannique dans l’armée des Indes, est promu capitaine, déplacé en Afrique du Sud, où il a l’occasion d’entrer en contact avec des éclaireurs indigènes pour lesquels il a beaucoup d’admiration. Il se perfectionne à leur contact dans l’art de l’approche et de l’exploration. C’est en Afrique qu’il a pour la première fois la possibilité de former des éclaireurs militaires selon ses méthodes : en petites unités ou patrouilles, chacune sous les ordres d’un chef. Il attribue aux plus méritants un insigne dont le dessin s’inspire du point Nord de la boussole, très similaire à ce qui deviendra le badge du scoutisme mondial.

Il fait une brillante carrière militaire, respecté et obéi, remarqué pour ses talents d’éclaireur mais aussi pour ses talents artistiques (il monte des pièces de théâtre et revisite à sa façon des pièces de Shakespeare), mais l’événement qui le rend célèbre dans tout l’Empire britannique est le sauvetage de la petite ville de Mafeking en 1899, durant la seconde guerre des Boers. Avec beaucoup d’astuce et un courage communicatif, il réussit à sauver une ville assiégée 217 jours par des troupes ennemies quatre fois plus nombreuses. Il en utilise les jeunes comme estafettes, pour transmettre des messages à pied et à vélo, comme observateurs, comme sentinelles ou comme éclaireurs. À sa libération, il est acclamé comme un héros et nommé major général. Il avait prouvé que des jeunes étaient tout à fait capables de réussir une mission, pourvu qu’on leur fasse confiance. Il publie ses observations sous le nom de Scouting (L’art des éclaireurs) dans un petit fascicule destiné aux militaires appelé : Aids to scouting. Promu lieutenant général en 1907, il organise un camp de huit jours avec vingt jeunes hommes de différentes classes sociales sur l’île de Brownsea, l’inaugurant en soufflant dans sa corne de koudou. Il y teste ses idées d’éducation par le jeu, l’indépendance et la confiance. Ce 29 juillet 1907 marque le début du scoutisme.

À la suite de ce camp, il écrit l’ouvrage Scouting for boys (Éclaireurs). Avec ce livre, il lance un nouveau mouvement autonome et crée la base du scoutisme avec ses cinq buts : Santé ; Sens du concret ; Personnalité ; Service ; Sens de Dieu. En 1910, il différencie trois classes d’âge : Les Louveteaux (8-12 ans) ; Les Éclaireurs (12-17 ans) ; Les Routiers (17 ans et plus).  À son retour au Royaume-Uni, accueilli triomphalement, il constate que Aids to scouting a un immense succès auprès des jeunes hommes britanniques et est utilisé par des éducateurs. Il reçoit beaucoup de courriers lui demandant des conseils. Marqué par le spectacle de la jeunesse britannique des quartiers populaires, désœuvrée, souvent en mauvaise santé et délinquante, il décide de mettre en pratique les principes qu’il a observés à la guerre au service des jeunes hommes.

115 ans après, à Lannion, louveteaux et éclaireurs joutaient sous le regard de quelques routiers, à moins que ce ne soit l’inverse.

Mr Jack London - Jeux de Réflexion - 2 Joueurs - Boutique Esprit JeuTable 1, dite « Éclaireurs dans la nuit » : à l’invitation de Thomas, François se lance à la découverte de Mr Jack – on parle ici de l’éventreur bien connu, mais qu’il s’agit dans ce jeu de découvrir sous les traits d’un des huit personnages. L’un des joueurs, Jack, a pour mission de s’échapper à la faveur de la nuit, pour autant qu’il soit invisible. L’autre, Sherlock, de l’identifier et lui mettre le grappin dessus. Un savant algorithme, permettant de déterminer si Jack est visible ou pas, aiguille l’enquêteur au fil des tours. Un jeu où l’anticipation est de mise, une action brillante au tour N pouvant être désastreuse au tour N+1, et où la partie se joue souvent à un rien – mais pour Thomas, trois petits riens furent autant de victoires. Le haut niveau, c’est bien connu, se joue sur des détails.

Table 2, dite « Tendres louveteaux » : Stardew Valley revient et, sous la houlette de Xel, fait trois nouveaux adeptes: Malo, Ivan, nouveau venu sur nos tables, et Killian. Cet équipage d’âge tendre, s’il fit usage cette fois-ci des bonnes règles, n’en termina cependant pas avant les vigiles, la faute à un dernier tour où il lui manqua des actions, et, peut-être aussi, à un de nos louveteaux qui échoua, dit-on, à traire les poules. Pour les parties suivantes, on leur conseille de mémoriser cette petite phrase: « Mets le paquet, tu seras le nouveau vainqueur du concours » qui leur rappellera l’ordre des heures canoniales (matines, laudes, prime, tierce, sexte, none, vêpres, complies), et, à l’occasion, les motivera aussi. Guy Roux ne l’aurait pas reniée.

Table 3, dite « Causes perdues » : à la table de Zombicide François-René, Olivier B, Nicolas II et Axel n’ont pas résisté. Puis, ils ont entamé un Summoner wars, dont l’issue, tardive, restera incertaine.

Table 4, dite « Education par le jeu » : Table à 3 temps pour Frank, PaulJr, Mickaël et Dom qui déballent des jeux arrivés du FLIP. Le premier temps est la découverte de Cascadia, récent Spiel des Jahres (en catégorie Tout public, pour les initiés c’est Living Forest qui reste lui aussi à jouer). Le narrateur adjoint avoue être resté sur sa faim devant le manque d’originalité, d’interaction et de variété. A son tour on prend un couple tuile hexagonale Terrains / jeton Animal, on ajoute sa tuile à son domaine (sans aucune contrainte de continuité des terrains, contrairement à Kingdomino ou Carcassonne) et on pose l’animal sur une tuile vide portant son symbole (1 à 3 symboles par tuile). Chaque animal a un mode de scoring spécifique à la partie, basé sur une combinaison de leur nombre et de leur disposition. Il vaut mieux choisir quelques axes et s’y tenir mais chaque jeton va rapporter en moyenne autour de 3 points (ainsi les 20 jetons de nos 4 joueurs ont scoré respectivement 67, 59, 59 et … 59 PV). Les points amenés par les terrains (plus grande zone et petits bonus de majorité) sont marginaux et au total Frank qui a tout misé sur le wapiti (un élan mais en plus piti) l’emporte avec 81 PV devant Dom 77, Mickaël 72 et Paul 67.

2e temps : Cartaventura « Caravanes », un jeu coopératif et narratif (limite didactique, comment en savoir plus sur l’Orient en 1341) où on construit une carte (géographique) et une aventure en lisant des cartes (tirées de la boîte) carrées (qui peuvent aussi être des objets qu’on garde devant soi). Un petit côté 7e Continent en plus simple et plus court; Plusieurs boîtes sont déjà sorties, ici on part de Tanger à la recherche d’un oncle jamais revenu de son pèlerinage à la Mecque. Comme dans les « livres dont vous êtes le héros » on fait des choix et si Thomas, il y a de moins bons choix ! Ainsi sommes-nous revenus bredouilles de la corne de l’Afrique pour repartir en direction de la mer Noire où des corsaires napolitains nous ont capturés comme esclaves alors qu’on n’avait dépilé qu’un tiers des cartes du paquet. Inch Allah comme on dit par là !

3e temps : Splito, un petit jeu de cartes dont l’originalité est de créer des incitations partagées avec les joueurs voisins. En effet on joue des cartes (normales ou de scoring) à sa droite ou à sa gauche et les deux joueurs de part et d’autre marquent les points des cartes de scoring situées entre eux. Le score de chacun est le produit des points marqués avec ses deux voisins. Il vaut donc mieux répartir 12 points comme 6 et 6 (score de 36) que comme 10 et 2 (score de 20). Dom applique ce principe arithmétique et l’emporte avec 49 points.

Table 5, dite « Développement durable » : Thomas, Xel, François et Dom revisitent la grande guerre à In Flanders fields et si Dom et François franchissent l’arrivée en tête, c’est Dom qui l’emporte, pour avoir épargné une troupe de plus.

Séance de VENDREDI 22/07/2022 à SERVEL

Après que la prédication pour lutter contre l’hérésie cathare se fut révélée être un échec, et après l’assassinat de Pierre de Castelnau le 14 janvier 1208, le légat du pape Innocent III décide de lancer une croisade contre les cathares. Le comte de Toulouse, chef d’une des régions atteintes par l’hérésie, ayant fait amende honorable et rejoint la croisade, les croisés décident d’attaquer les vicomtés de Béziers, du Razès, d’Albi et de Carcassonne.

Quand la croisade arrive à Montpellier, le seigneur de Béziers réaffirme son attachement à la foi romaine, et tente de négocier avec la croisade, mais le légat exige une soumission totale. Le jeune vicomte refuse, jugeant l’exigence inacceptable. Il retourne à Béziers le 21, la met en état de siège pour qu’elle puisse résister pendant au moins quarante jours et promet d’envoyer rapidement une armée de secours. Alors que la croisade, forte de 20 000 hommes, approche de la ville, l’évêque de Béziers, tente une ultime médiation. Le légat exige que les cathares lui soient livrés. L’évêque fait remarquer les difficultés morales et matérielles de cette entreprise, et l’abbé de Cîteaux exige que tous les catholiques sortent de la ville pour ne pas partager le sort des cathares. La population et les consuls (capitouls) de la ville repoussent cette exigence, se sentant à l’abri dans la ville, et refusant de se désolidariser de leurs concitoyens. Seuls l’évêque et quelques catholiques quittent la ville.

La croisade atteint la ville le 22 juillet 1209. Les fortifications paraissant trop solides pour être prises d’assaut, l’armée commence à s’installer et se prépare à un siège qui promet d’être long. Quelques téméraires tentent alors une sortie, sans doute pour narguer l’armée assaillante. Mais l’assaut tourne mal, les Biterrois se trouvent submergés et refluent vers la ville en désordre, incapables d’empêcher leurs poursuivants d’y pénétrer. Les ribauds envahissent la ville et commencent à massacrer les habitants, n’épargnant pas  même ceux réfugiés dans les églises. C’est à ce moment que le légat du pape et les chevaliers sont avertis de la prise de la ville. Quand ils arrivent, c’est pour constater que le pillage a commencé. Ils tentent de chasser les ribauds de la ville. Pour se venger, les ribauds y mettent alors le feu. Le légat aurait déclaré, selon la tradition historiographique « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ». Les historiens concluent généralement à l’inauthenticité de la phrase, mais elle correspondait tout à fait à la mentalité de l’époque.

22 Juillet 1209: le Sac de Béziers

813 ans après, à Lannion, de sourdes batailles faisaient rage.

Table 1, dite « Pour les siècles des siècles » : Xel, Killian, Axel et Vincent se lancent à corps perdu dans la découverte de Stardew Valley – un jeu à dominante agricole, coopératif et qui peut se révéler interminable surtout si, comme l’ont fait nos novices, on utilise un deck de 80 cartes au lieu de 20. La partie ainsi lancée sur ces bases était promises pour durer les siècles des siècles.

Table 2, dite « Forteresses prenables » : l’excellent Dead reckoning revient et fait de nouveaux adeptes, sous la houlette de Julien. Steven Olivier L et Arakis sont cette fois-ci de l’expédition, et c’est Olivier qui réussit le mieux à assaillir les forteresses adverses, s’adjugeant une victoire de justesse. Reste une énigme toujours non résolue après deux parties: comment faire bon usage des gouvernails ?

Table 3, dite « Armes fatales » : à l’invitation de Dom, une table de Bruges se forme. Jibee joue à fond les personnages et combotte non sans succès, mais il est chichement récompensé de 33 PV. Thomas construisit des maisonnées, et tenta de se placer sur la piste de réputation, mais ne culmina qu’à 27 PV. Dom ferrailla avec Jibee sur les personnages, mais, sans succès, engrangeant 43 PV. Enfin, François joua une stratégie duale : les canaux qui lui rapportèrent pas moins de 16 de ses 46 PV, et l’hôtel de ville, où, par un coup machiavélique, il réussit à prendre seul la tête. Son tableau fut peu garni en nombre, mais riche en qualité avec la baronne, autre arme fatale qui lui permit de multiplier les actions gratuites, une autre des clés d’une victoire, ma foi, fort bien construite.

Table 4, dite « Dieu reconnaîtra les siens » : une table de Zombicide accueille  François-René, Lucie, Florian, dont on salue le passage, Mickaël, Malo et Olivier B. Abondance de biens nuit : tous ces paroissiens se sauveront pas leur âme face aux hordes de zombies.

Table 5, dite « Desseins hérétiques » : à Detective Club Jibee puis Dom s’octroient deux parties, dans la bonne humeur générale que permet ce jeu, où le succès tient autant aux talents de composition picturale qu’à l’art oratoire du jeu de rôle.

Table 6, dite « Terrain conquis » : pour finir la soirée, Lucie mate Malo à Splendor – un jeu où, dit-on, elle fait toujours merveille.

Séance de VENDREDI 13/03/2020 à Servel

L’origine de la superstition associant le vendredi 13 à un jour de malchance reste un mystère. Pour certains, le nombre 13 est une référence au treizième apôtre présent à la Cène, Judas. Avec 20 présents, plus d’une table fut nécessaire pour accueillir les disciples.

Table 1, dite « Jour de chance » : Benjamin, Steven et Baptiste disputent une longue et tendue partie des Paladins du Royaume de l’Ouest. C’est Steven, qu’on voit en général aux tables de figurines, qui l’emporte avec 95 PV, légèrement devant Benjamin et nettement devant Baptiste.

Table 2, dite « Film d’horreur » : une très grande table (9 joueurs : Jimmy, Benoît, Sam, Christophe, Eric, Elouan, Dom, Thomas, François-René) de Zombicide dans sa version Black Ops (censément dans l’esprit d’Alien mais beaucoup de créatures ont des looks Lovecraftiens). Une fois les personnages choisis et équipés, on se lance dans l’exploration de la base spatiale, à la recherche d’oxygène et d’armes qui fonctionneront dans le vide. Poussez-pas derrière. Etait-ce la taille du groupe qui a rendu les monstres top puissants, a-t-on trop pris son temps, a-t-on inutilement voulu éliminer les créatures qui s’en prenaient à l’arrière-garde ? Toujours est-il que les malheureux sortis du sas ont été anéantis par un adversaire supérieur en force et en nombre, en particulier des Abominations trop mobiles et dégommant d’une baffe les frêles humains et leurs machines sophistiquées. Quelques actes d’héroïsme n’ont pas suffi à arrêter le bain de sang qui scelle la défaite collective. On se serait cru dans Vendredi 13, le film, j’en frissonne encore.

Table 3, dite « Mystère » : Mickaël, Alexandre, Frédéric et OlivierL ont inauguré Fuji Koro, une boîte riche de matériel mais dont nous ignorons tout.

Table 4, dite « Scène » : la guilde du Grojeu (Tristan, Xel, Julien et Lucas) entre en scène autour du plateau de Trickerion pour une séance d’illusions qui se termine par la victoire de Tristan.

Table 5, dite « Ce n’est qu’un au revoir » : Pour finir dignement la soirée avant une interruption indéterminée du son et de l’image, la table 2 enchaîne sur un Codenames avec en Bleu Thomas, F-R, Eric et Sam et en Rouge Elouan, Christophe, Jimmy et VHN. On sentait les participants rouillés, les marqueurs blancs ont été nombreux tout au long de la partie.

La première manche voit une victoire serrée mais logique des Bleus malgré leur difficulté à faire trouver Bulle et Gaz avec Champagne 2. En face, le Brouillard 2 est resté trop opaque (il visait Corne -de brume- et Bouchée -la vue-). La seconde manche voit s’affrontre un duo père-et-fils d’artistes surréalistes (utilisant des expressions comme « la surface de réservation »). Après un bon départ (Vacances 4 pour Colonie, Londres, Rome et Manège), Elouan explore des associations d’idées que seul lui peut décoder, et encore ! En face, Poulet 2 visait Aile et Croûte mais a bien failli les mener vers l’assassin Dent. Au final, 2-0 pour les Bleus. La dernière manche a vu les Rouges sauver l’honneur, d’autant plus méritoire que Jimmy était face au redouté F-R. Mais ce dernier n’a pas vu que Sac allait aussi bien avec Constantinople que Banane. Les Rouges, eux, ont eu du mal avec Orchestre 4 (Flûte Canon Tube Boîte mais ni Radio ni Piano) mais ont fini avant des Bleus encore plus confus qu’eux.

En partant, un adhérent prit avec lui Pandémie Contagion, un choix bien thématique pour occuper les enfants les prochaines semaines.

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Séance de VENDREDI 20/12/2019 à Servel

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Le 20 décembre 1951 avait lieu la mise en service de la première centrale nucléaire du monde (l’Experimental Breeder Reactor I (EBR-I)), construite au laboratoire national de l’Idaho. Il s’agit du premier réacteur nucléaire ayant produit de la chaleur convertie en électricité, suffisamment pour illuminer quatre ampoules de 200 Watts ce jour-là !
Ce réacteur de recherche à neutrons rapides utilisait dans un premier temps de l’uranium enrichi à plus de 90 %, refroidi par un alliage sodium-potassium, échangeant avec un circuit secondaire véhiculant du métal liquide et cédant ses calories à un circuit tertiaire d’eau par l’intermédiaire d’un générateur de vapeur. La vapeur produite alimentait une turbine, était condensée et renvoyée au générateur de vapeur par des pompes alimentaires. Il a été utilisé pour des travaux de recherche jusqu’en 1964, date à laquelle il a été définitivement arrêté.

68 ans après, pas besoin de nucléaire pour produire de la chaleur à cette séance de Parties Civiles: le Père Noël et ses cadeaux, le vin chaud et autres douceurs y ont suffi.

Table 1, dite « Air liquide » : Dom fait de nouvelles recrues à Clank dans l’espace ! où il revient après avoir appris les leçons de mardi: bien penser à remonter (avec un artefact) faute de rester enfoui sous la terre, car ce jeu de quêtes est aussi une course. Logiquement il remonte à peine entré. Votre serviteur fait de belles récoltes et musarde sous terre avant de pointer le museau à la surface, mais entretemps, Vincent est sorti lui aussi. La déferlement de Clank survient logiquement et met fin à la partie, au grand désespoir de Gérard, coincé sous terre et affublé pour cette cause du score de 0 (62*0). Votre narrateur se croyait vainqueur officiel avec un beau score de 60+0, mais il n’en fut que vainqueur moral, n’ayant pas pris en compte le bonus de 20 (pas expliqué au départ ?) généreusement octroyé en liquide à ceux qui remontent à l’ait libre, et qui fit de Dom un vainqueur de papier (47+20), et donna à Vincent l’accessit (24+20).

Table 2, dite « Production énergétique » : on produit de l’énergie à revendre à cette table de Food chain magnate . Xel, Oliver, Elouann et Tristan assistent à la victoire de Thomas.

Tables 3 et 4, dite « Atomes crochus » : pas besoin d’observer longtemps les protagonistes de ces tables de Warhammer 40K pour constater que Baptiste, Steven, Benjamin et consorts ont des atomes crochus. On n’entrera pas dans leur intimité en dévoilant l’issue de ces parties.

Table 5, dite « Electron libre » : à Azul: les vitraux de Sintra (une déclinaison plus complexe que l’original) comme à Welcome, le professeur Jeff la joue électron libre, et fait la leçon à Jack, Marie-Anne et Benjamin. Chapeau l’artiste !

Table 6, dite « Réactions en chaîne » : unis comme les doigts de la main, Franck, le petit Paul, Olivier-3 et Alexandre provoquent des réactions en chaînes qui leur donnent une victoire imparable à Zombicide.

Table 7, dite « Vapeurs condensées » : à Batman, on retrouve Doc Nico mais aussi Nourdine, Neox, François-René, Camille, Mickaël et Olive. Autant dire qu’avec cet aréopage, il y avait beaucoup de vapeur condensée dans les cranes qui ne demandait qu’à se détendre !

Table 8, dite « Fusion des cœurs » : à Codenames, les Rouges (Jeff, Vincent, Marie-Anne, Gérard), affrontaient les Bleus (François-René, Dom, VHS) pour une partie épique:

  • Rouges 1-0: les Bleus se perdent en route sur un Randonneurs incompris (Guide, Lien, Mule) tandis que les Rouges étalent leur culture avec Jules Verne (Ile, Rayon, Canon)
  • Les Bleus égalisent avec des indices étranges (Trompette pour Piano, Belge pour Suisse…), profitant de l’errance des Rouges dans un bois inextricable (Noix, Volet)
  • Bleus 2-1: les Bleus l’emportent dans une manche d’anthologie où s’affrontèrent tour à tour Cupidon (Tir, Vénus, Pince) et Cœur (Pompe, Veine, Reine), mais c’est un joli Coup (Feu, Pouce, Double) qui scella la partie, et on s’en voudrait de ne pas aussi mentionner le subtil Département (Aube, Côte)

Table 9, dite « Générateurs de vapeurs » : à Bohnanza, on plante des haricots, futurs générateurs de vapeurs. Une partie entre amis avec Tristan, Xel et Thomas, et remportée de justesse par ce dernier.

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Séance de SAMEDI 23/11/2019 à la MJC de Bégard

En ce samedi, Parties Civiles était en goguette à Bégard, à l’invitation d’associations ludiques du département. De Saint-Brieuc à Paimpol, de Lannion à Pléguien, d’Armor à Argoat, le (petit) peuple des joueurs du 22 s’est déployé dans la majestueuse MJC de Bégard. Répondant à l’appel des crieurs et sans craindre le fléau du jeu, de Lannion, nous sommes partis vite, et de Bégard, revenus tard.

La soirée fut longue et intense, la qualité des parties et des joueurs étant au rendez-vous. On relèvera un Macao fiévreux, où Dom fit feu de tout bois avec de mirifiques combinaisons et un tableau de cartes actives à faire pâlir un joueur de casino. Un cake citron-pavot de sa confection était-il à l’origine de cette transe ludique ? On peut en douter, car votre serviteur n’en donna pas sa part au chien mais connut l’infortune, victime de choix hasardeux et de tirages funestes, terminant même dernier sur l’effet des pénalités de fin de partie. A ce jeu, retenez la carte Mendiant, qui a fait gagner Dom, et la carte Oisif, qui évita à Vincent de perdre !

En face, il se déployait un Zombicide promptement perdu. Le temps de faire un arrêt-pizza, et volà Thomas, Xel, Camille et F.-R. qui enchaînent sur un Mythotopia. Une partie que Xel, qui pouvait gagner, eut la courtoisie de laisser à Thomas (car Xel aime jouer, plus que gagner). Pendant ce temps, à Die Crew, nous relevions des défis toujours plus ardus d’une conquête spatiale en allemand dans le texte ! Grâce à l’aide de Dom, vaillant commandant (parfois) mais surtout fidèle traducteur (toujours), nous parvînmes à la 25ème étape, alors qu’il était temps de sonner les mâtines. Que les francophones se rassurent, on me chuchote dans l’oreillette que Iello prépare une version française !

Séance de VENDREDI 08/06/2019 à Servel

L’après-midi de ce vendredi 8 juin fut marquée par une tempête d’ouest inhabituelle en cette saison dont les pluies intenses et les rafales (119 km/h mesurés à l’aéroport) couchèrent quelques arbres, coupèrent quelques lignes électriques et décoiffèrent quelques mises en plis. A 20h30 tout était rentré dans l’ordre.

Table 1, dite « décoiffante » : ce vendredi marque l’apparition à PC de Kingdom Death : Monster, un jeu hors normes dans tous les sens du terme. Difficile pour quelqu’un qui n’y a pas participé de retranscrire l’expérience de jeu, une contribution invitée d’un des participants serait idéale (laissez-vous tenter OlivierL, Sébastien, DocN et Neox !). Il s’agit d’un jeu coopératif de campagne (une trentaine de séances) où une poignée de survivants (qui seront développés durant leur -brève- existence comme dans un jeu de rôles) va tenter de survivre à des rencontres avec des monstres tous plus monstrueux. L’univers est sombre, les règles touffues, les figurines livrées en grappe à assembler -comme les maquettes en plastique de notre enfance- et l’ensemble hors de prix. Les mécaniques de jeu, elles, font abondamment appel aux jets de dés. Que dire de la faiblesse du groupe d’humains à peine vêtus, dépourvus d’armes et dont la peau se laisse lacérer si facilement ? qu’il y aura des morts. En nombre. Mais peut-être qu’ils auront eu des descendants, aménagé leur environnement, appris à fabriquer et accumuler des objets, voire à agir efficacement en groupe. Et s’il s’agissait d’un jeu métaphysique, cherchant à retracer l’itinéraire improbable qui a fait d’homo sapiens plus qu’un autre type de singe ?

Les quatre protagonistes ont pris la bête en main en jouant le prologue où ils ont dû affronter un lion avec juste un caillou en main. Ils y sont parvenus à la deuxième tentative et peut-être même qu’ils pourront faire quelque chose d’utile avec la dépouille. Désormais les choses sérieuses commencent.

Table 2, dite « tempétueuse » : c’est autour de la mer Baltique représentée sur le plateau de Kogge que se retrouvent Thomas et VHN (motivés), Tristan (échaudé) et Mickaël (dubitatif). Lors de la mise en place, Thomas et Dom choisissent tous deux Reval comme ville de départ. Mine de rien une telle configuration est pénalisante car leurs deux comptoirs se sont rarement remplis. Tristan et Dom ouvrent le score, le premier avec un jeton-bonus, le second avec un deuxième comptoir. Histoire de se refaire, Dom pille une ville grise dont il obtient 8 cubes et se prépare lui aussi à acheter un jeton-bonus. Las, il n’a pas vu venir Mickaël qui pille sa cargaison et ruine son plan. Tristan pour sa part utilise efficacement son comptoir violet et finit par acquérir un second jeton-bonus. Plus rien, même la main richement garnie en cartes de Thomas, ne peut plus l’empêcher d’arriver aux 5 points de développement qui marquent sa victoire immédiate.

Table 3, dite « rafalée » : un scénario de Zombicide centré autour d’une prison regroupe F-R, Xel, Vincent, Camille, Armand et Olivier3. Succès collectif, apparemment la tactique a consisté à courir plus vite que les zombies après en avoir abattu un certain nombre à l’arme automatique, à atteindre la prison et à en fermer la porte en laissant les morts-vivants au dehors, parmi les éléments déchaînés.

Table 4, dite « à l’ouest » : la table 2 se laisse convaincre de passer du caboteur au train à vapeur et découvre Northern Pacific. C’est un jeu aux règles ultrasimples et au matériel minimal où les joueurs construisent collectivement un réseau de voies ferrées vers la côte ouest américaine au départ de Minneapolis, en essayant de le faire passer par les villes où ils ont investi dans l’immobilier. Tout l’intérêt y réside dans le mix d’incitations/coopération/trahison qu’on retrouve aussi dans Chicago Express joué récemment. Au terme des 3 manches, c’est VHN qui coiffe Thomas au score.

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Séance de VENDREDI 19/04/2019 à Servel

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Germaine Tillion

Il y a 11 ans déjà que nous quittait Germaine Tillion, à l’aube de sa cent-unième année. Cette ethnographe, inlassable défenseure des opprimés, notamment en Algérie, déportée dans les camps dont elle échappa contrairement à sa mère, et entrée au Panthéon en 2015, considérait que chacun doit rester vigilant face au mal qui peut revenir : « Au terme de mon parcours je me rends compte combien l’homme est fragile et malléable. Rien n’est jamais acquis. Notre devoir de vigilance doit être absolu. Le mal peut revenir à tout moment, il couve partout et nous devons agir au moment où il est encore temps d’empêcher le pire » .

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Ave Cesar

Table 1, dite « La mort vous va si bien » : Dom apporte Ave Cesar et c’est l’emballement parmi les gladiateurs amenés à effectuer des tours de piste, sans oublier de saluer Cesar au passage des tribunes. Un jeu ludique et vaguement chaotique, où il faut bien juger la position de ses adversaires et estimer son budget « carburant ». François-René remporte la première partie, devant Thomas, Dom et Vivien, dans une course où Elouann et votre serviteur furent non classés, n’ayant pu boucler la boucle. Cette mésaventure arriva à tous les engagés de la deuxième partie, qui se déroula sur un autre profil de circuit, plus adapté aux mercenaires aguerris, et qui fut donc fatal à tous. Sur un tel circuit, il faut plutôt proclamer Morituri te salutant.

Table 2, dite « Composition d’ethnologie » : Jack retrouve Jeff, OlivierL et Maxime dans la campagne Scythe – le réveil de Fenris. C’est Jeff qui finit la partie, mais Mickaël l’emporte de 1 point et ce, avec le moins d’objectifs réussis. Comprenne qui pourra: les ethnologues sont invités à composer sur les mœurs de cette tribu très étrange: vous avez sept semaines.

Table 3, dite « Les bienveillants » : Armand, Franck et Paul, et Olivier3 prennent place autour de Zombicide, et cette fine équipe de bienveillants prit soin de l’espèce humaine, remportant une victoire haut la main, en experts en maniement de la scie et de la tronçonneuse.

Table 4, dite « Nuit et brouillard » : Baptiste et Sébastien se lancent dans le scénario de Bolt action qui les balade des villes dévastées de la France occupée jusqu’aux déserts arides d’Afrique du Nord et aux jungles étouffantes du Pacifique. L’issue de cette table occultée se perd dans la nuit et le brouillard, dont ce n’est pas la saison, pas encore.

Table 5, dite « Vengeance tardive » : à la table de Vinhos , la victoire sourit à Tristan, qui devança Neox puis Benjamin. Quant à Xel, avec quatre tours de suite à 0, ses vendanges furent bien trop tardives, mais on ne doute pas qu’elle récoltera un jour: la vengeance est un plat qui se mange tard.

Table 6, dite « Au Panthéon » : un Codenames d’anthologie vit s’opposer des Rouges (Thomas, Dom, Vivien) et des Bleus (F.-R., Florian et VHS). Un match en cinq sets qui se vit comme un roman d’épopée:

Rouges 1-0: malgré des préliminaires réussis avec un Penis 3 osé mais triomphant (Tige, Bout, Pompe), les Bleus rencontrent l’assassin Courant au gré d’une Installation 2 mal maîtrisée qui visait (Colon, Planche)

Rouges 2-0: malgré un éblouissant Catenaccio 4 (Talon, Défense, Club, Cellule) qui mérite d’entrer au panthéon des indices, les Bleus subissent une incroyable défaite, leur choix de Rail pour l’indice Artère leur étant fatal !

Rouges 2-1: les Bleus entament leur remontada au cours d’une manche toute en souplesse, conclue par un Dragon 2 (Ecaille, Gorge) imparable.

2-2: les Bleus égalisent en concluant joliment sur Blessure 2 (Balle, Larme).

Bleus 3-2: incroyable, ils l’ont fait ! Affalés dans une suite royale d’un Sofitel 4 étiré à l’extrême (Suite, Pieu, Charme, Piston), les Bleus jutent de plaisir !

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Séance de VENDREDI 08/03/2019 à Servel

Le 8 mars 1971 avait lieu le Combat du siècle – nom donné au premier des trois combats entre le champion Joe Frazier et le challenger Mohamed Ali au Madison Square Garden de New York. Le combat symbolisera un pays déchiré. En effet, Ali (qui avait dénoncé la guerre du Viêt Nam) refuse de servir dans l’armée américaine en 1967, ce qui le conduit à être déchu de son titre et à la perte de sa licence de boxe. Ali devient donc un symbole du contre-pouvoir, tandis que Frazier en est le symbole opposé (dans son autobiographie, il déclara qu’il n’a pas combattu durant la guerre parce qu’il était père, mais qu’il aurait aimé combattre s’il avait été convoqué parce que son pays avait été si bon envers lui).

Au bout des 15 rounds, ce fut la défaite la plus probante d’Ali. Il ne disputera pas un autre combat pour un championnat du monde avant trois ans et demi. Entre-temps, il entreprendra une longue série de combats, avec notamment une seconde défaite, contre Norton, avant de l’emporter dans des matchs revanches contre Norton puis Frazier – victoires qui feront de lui le challenger contre le champion d’alors George Foreman, et son vainqueur lors d’un match mémorable à Kinshasa, le 30 octobre 1974 (« le combat dans la jungle »).

Vrai dur et faux doux

48 ans après à Lannion, de sourds combats faisaient rage.

Table 1, dite « Catégorie poids mouche » : un Zombicide avec Franck et le petit Paul, Mickaël et un quatrième comparse, ça se joue dans la catégorie des mouches, en terme de carrure s’entend. En face, les zombies n’ont pas pesé lourd.

Table 2, dite « Catégorie poids lourds » : avec Food Chain Magnate, on est dans le lourd, en termes de règles, de durée, comme de calories ingurgitées par tous les clients des rois du fast food qu’incarnent les joueurs. On ignore qui de Tristan, Thomas, Olive ou des nageurs (Camille et Laurent) aura survécu au glas de la nuit.

Table 3, dite « Pertes en ligne » : les combattants de Warhammer 40K ont ici fait vrombir leurs motos. Lorsque le reporter passa une tête, entre Baptiste, Benjamin et Romain, il y avait de grosses pertes en ligne.

Table 4, dite « Rebelles de salon » : encore des motos et des figurines à cette table de Speed freeks où le contraste est frappant entre le look rebelle du jeu et celui très policé des protagonistes, Julien-de-Paimpol poussant la politesse à laisser le meilleur départ à Steven, mais probablement pas sans arrière-pensées.

Table 5, dite « KO debout » : duel en la haute altitude de Altiplano avec N2, OlivierL et Xof. Ce dernier, avec 30 points d’avance, laisse ses adversaires KO debout.

Table 6, dite « Le match du siècle » : on déballe Evolution en grand équipage, avec son extension. Un match en défense pour les protagonistes principalement herbivores, caparaçonnés derrière leurs barrières de défense, et paissant sans vergogne à l’image de Neox, à qui Dom expliqua longuement comment manger la graisse qu’il avait accumulée. Seuls carnivores, François-René, qui croqua de petites proies comme Vincent, et votre serviteur qui visait plus gros, mordant François-René au mollet avant de finir par engloutir son propre voisin de cellule. Ce match qui se termina dans un climat glacial sera qualifié comme légendaire par la faiblesse de ses écarts à la table. Qu’on en juge: Dom 66, Neox 59, F-R 57, VHS 56, Vincent 47. Neox aurait pu gagner, mais surtout votre serviteur commit une erreur fatale en ne jouant pas la carte Grimpante en attaque, manœuvre, qui, en attaquant Dom, l’aurait conduit à la victoire. Mais celle-ci lui sera peut-être donnée sur tapis vert, car, après réclamation et enquête nocturne des commissaires, « fourrageur » est un doubleur de nourriture mais le second jeton pris à ce titre n’est pas une « action de nourriture ». On vous épargne les détails, mais les séquences litigieuses mettant en jeu cette règle furent légion, et la VAR a été demandée pour valider les innombrables gloutonneries des herbivores observées dans cette partie à l’aune de cette règle.

Table 7, dite « C’est comme à New York » : Dom invite F-R et Vincent à essayer une nouvelle déclinaison du DUC, véritable corne d’abondance ludique : Biblios, un jeu de cartes rapide fort apprécié de l’autre côté de l’Atlantique mais méconnu par ici. C’est avant tout un jeu de majorité dans 5 couleurs mais la valeur de chaque couleur (3 PV en début de partie) est manipulable en cours de jeu. Sinon il a tout d’un grand : du pari, de l’enchère et des choix pas évidents (quelle carte prendre vs. laquelle laisser aux adversaires ? faut il se spécialiser tôt ?). La première phase où on constitue sa main tout en mettant de côté le lot de cartes qui sera mis aux enchères est un peu répétitive. Mais l’enchère au cours de laquelle il faut gérer son budget tout en surveillant les choix des autres et en manipulant à chaud les valeurs est plutôt réussie. Mécanisme malin, on enchérit pour les cartes « couleur » avec la valeur des cartes « argent » mais on enchérit pour les cartes « argent » avec un nombre de cartes, peu importe leur type. Il n’y a donc pas de mauvaise carte. Ce soir Dom a tout misé sur le Bleu boosté à 6 PV, mais Vincent a flambé aux enchères et donné la majorité en Bleu à .. F-R qui n’en demandait pas tant. Il gagne avec 8 PV contre 5 pour Vincent et 3 pour Dom. Les compères étaient dubitatifs en début de partie mais plus favorables à la fin. Comme tous les jeux d’enchères, Il faut y rejouer maintenant qu’on a une idée des prix et en gardant en tête la distribution des cartes, entre joueur expérimentés les majorités seront très serrées.

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Séance de VENDREDI 01/03/2019 à Servel

Ce vendredi premier mars était le 60e jour de l’année et vit une soirée à quatre tables, chacune dans sa pièce on prend ses aises. A ces 4 tables participèrent au total 15 joueurs. 4 x 15 = 60, le compte est bon.

On peut noter que la prochaine séance du mardi aura lieu le 64e jour de l’année, soit 4 au cube (4^3 = 64). Mais 60 n’est pas un cube, aussi n’y eut-il aucun jeu de cubes ce vendredi-là, fait assez rare pour être mentionné.

Table 1, dite « 4 fois 2 » : un Zombicide à huit, cela promettait d’être long pour Eric, Elouan, Yann, Vivien, Frédéric, Christophe, Nicolas-2 et Arnaud (et Gabriel ?). Tellement long que VHN s’envola avant que l’aube ne chasse les zombies.

Table 2, dite « 4 et demi » : on inaugure UBOOT, un jeu coopératif en temps réel motorisé par une app, avec un magnifique modèle tridimensionnel (un Colt Express pour les grands !). Aux postes de combat, on reconnait Nourdine, Jérôme, Vincent et un François-René hybridé de DocNico. Ils commencent par un faux départ, ayant déclenché la plongée alors qu’une partie de l’équipage entretenait le canon sur le pont. Après s’être faits sermonner par l’amiral, ils repartent en chasse.

Table 3, dite « 2 plus 1 » : les combattants de Warhammer 40K étalent leur matos, avec un Baptiste contre Vincent-2 arbitré par Steven.

Table 4, dite « 4 contre 1 » : le groupe habituel de Gloomhaven confronte un boss-Wyvern (une sorte de dragon) dans le scénario Scorched Summit. Il dispose de 65 PV et d’une suite de monstres de soutien dont les déplaisants Zephyrs qui apparaissent peu à peu et qu’on ne peut pas toucher. En fait cela ce passe plutôt bien même si plusieurs aventuriers sont très affaiblis. Ils font place nette relativement vite mais, tout à leur tâche, négligent de ramasser pièces d’or et coffre au trésor.

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Séance de VENDREDI 04/01/2019 à Servel

le 4 janvier 1900, à Philadelphie, naissait James Bond. Il passe son enfance dans la propriété de son père, y apprend l’amour de la nature et collectionne des papillons. Il étudie l’histoire et l’économie politique à Cambridge, et obtient son baccalauréat ès arts en juin 1922, puis revient à Philadelphie où il travaille trois ans dans une vieille compagnie de la ville.

En 1925, il emprunte avec un ami pour monter une expédition de six mois dans l’embouchure de l’Amazonie afin d’y récolter des animaux vivants ou naturalisés destinés à être revendus à l’Academy of Natural Sciences of Philadelphia. C’est le début de sa collaboration avec cette institution, qui durera jusqu’en 1974: il y devient conservateur de la section ornithologique, et un expert de l’avifaune des Caraïbes. Il mène une vie aventureuse, auteur de l’ouvrage A Field Guide to the Birds of the West Indies publié pour la première fois en 1936 et sans cesse réédité depuis (onze fois jusqu’en 1993), et reçoit de nombreux honneurs.

En 1953, Ian Fleming, qui était un ornithologiste passionné et qui utilisait le livre de Bond, décide d’utiliser son nom, car il lui semblait parfaitement convenir pour baptiser son héros (sans son autorisation cependant – en échange, Fleming offrit à Bond d’utiliser son nom comme bon lui semble). Celui-ci lit d’ailleurs l’ouvrage de référence A Field Guide to the Birds of the West Indies dans une scène du film Octopussy (1983), ainsi que, plus récemment, dans Meurs un autre jour (2002). La femme de Bond, Mary, organisa une rencontre en 1964 entre les deux hommes dans la propriété de Ian Fleming, GoldenEye. Il mourra à Philadelphie, à l’âge de 89 ans.

James Bond (le vrai)

119 ans après, à Lannion, de drôles d’oiseaux avaient décidé de mourir un autre jour : ce soir, ils joueraient.

Table 1, dite « Tuer n’est pas jouer » : à cette table de Zombicide, Frank, petit Paul, Thomas-le-barbu, Vivien et Armand ont joué sans être tués, et, malgré deux blessures, ont signé une victoire de prestige.

Table 2, dite « Dangereusement vôtre » : Dom nous fait de cette table un récit aussi haletant qu’une aventure de James Bond, merci à lui !
Armés de bonnes résolutions et de diverses armes, les vétérans de Gloomhaven vont faire une excursion loin la grande ville dans le défilé de Mountain Pass. Ils sont accueillis par un éboulement provoqué par les occupants du lieu (on nous avait parlé de dragons mais on trouva surtout des archers et deux sortes de Démons). Julien, ayant peut-être oublié qu’il n’est plus un tank, part bille en tête et essuie les flèches d’un groupe d’archers qui réduisent ses PV à pas grand chose. Mais on ne le laisse pas tomber et, requinqué, il brille dans un rôle de soutien, en particulier en donnant des cartes de soin aux autres personnages. Neox, poursuivant son objectif personnel, court devant et ne fait rien qu’à ouvrir les portes des salles sans nous laisser le temps de souffler parmi les cadavres encore chauds. Ceci dit cela marche plutôt bien dans la dernière salle où plutôt qu’aller les chercher, ce sont les ennemis qui viennent à notre rencontre, étalant leurs attaques et économisant nos propres déplacements. Dans ces boyaux confinés, Dom a un peu de mal à gesticuler avec ses cailloux tandis que Julien inflige une mort subite à un Démon élite à 20 PV. Neox, fidèle à ses habitudes, prend le temps d’un détour par un coffre. Toute l’affaire est ainsi rondement menée. Les tunnels se poursuivent plus profond dans la montagne, encore de l’exploration en perspective.

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Table 3, dite « Goldfinger » : sous la houlette de Doc Nico, nous dévoilons le splendide théâtre de Shakespeare – le jeu star de l’année 2015 qui arrive enfin sur nos tables. Sous un mécanisme très classique de sélection d’actions sur différents plateaux permettant de ramener des PV, voila une belle réussite, au thème parfaitement rendu (on costume les acteurs, on décore, on met l’ambiance, et on répète les trois actes). Nous avons même inauguré ce jeu avec son extension, les coulisses, qui lui donne un indéniable piment supplémentaire. Les PV sont chèrement gagnés à ce jeu, et pour avoir oublié que les éléments dorés en rapportent, votre serviteur, lesté d’une seule pépite, échoue à 18, dépassé au décompte final par Doc Nico avec 20 PV dont ceux d’une main dorée aux cinq doigts, et par Xel, 21, qui fit aussi briller son orfèvre, mais surtout son décorateur, en construisant un décor complet. Mickaël termine à 13, mais chacun gardera un souvenir brillant de cette représentation.

Table 4, dite « Vivre et laisser mourir » : à Dead of winter, François-René est à la manœuvre d’une table de 8 dont la moitié des joueurs termineront morts. La moitié des survivants gagna.

Table 5, dite « Spectre » : à ce Dungeon raiders nocturne, François-René chassa les spectres de la nuit.

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