Séance de MARDI 23/09/2025 à Servel

Le 23 septembre 1954, c’est la consécration pour Georges Brassens qui se produit à l’Olympia. Agé de 33 ans, cela fait quelques années qu’il rencontre un succès croissant comme auteur-compositeur-interprète dans les cabarets parisiens. Ceci en continuant à loger dans une minuscule maison sans aucun confort du XIVe, celle de Jeanne qui recueille les animaux du quartier, dont la fameuse cane de la chanson. C’est aussi à travers Jeanne (née à Lanvollon) qu’il développe un lien avec les Côtes d’Armor ; il finira par acquérir une maison au bord du Trieux. « Un vingt-e-deux septembre au diable vous partîtes » mais un vingt-trois septembre nombreux nous jouâmes.

Table 1, dite « Le gorille » : L’inévitable Ark Nova (avec extension) réunit au zoo les inévitables Stéven, Mickaël et BenjaminG.

Table 2, dite « Hécatombe » : Clément et Olive disputent un match de Blood Bowl (du football américain où on peut massacrer les adversaires, un jeu du siècle passé). Le coach Clément s’impose 3 à 0 (il s’agit bien de touchdown, pas d’évacués sur une civière).

Table 3, dite « La file indienne » : Marie-Anne, Marc et Nastassia jouent à Cascadia (avec extension). Un jeu où il faut arranger ses animaux (pas de cane, cependant) suivant différents motifs. Partie serrée qui voit M-A s’imposer avec 101 PV devant Marc 95 et Nastassia 91.

Table 4, dite « Le revenant » : Initiation à l’Année du Dragon par VHN au profit de NicolasII et Virginie. Les règles ne sont pas compliquées, il faut juste apprendre la dizaine de personnages et les deux apprécient. Les novices prennent un bon départ grâce à leur certificat acheté tôt et leur nombre supérieur de palais, ils grapillent 2 PV à la fin de chaque tour (12 tour pour les 12 mois de l’année). Nicolas fait de tout : un moine, des lettrés, une courtisane, et il dispute à Dom la tête de la piste Personnages qui détermine l’ordre du tour. Dom de son côté a optimisé le début de partie qui voit les 2 épidémies et les 2 sécheresses se produire ; il peut ensuite sacrifier ses médecins et fermiers et s’arroge les points des fêtes du Dragon. En fin de partie, Nicolas est toujours en tête au score mais perd plusieurs personnages tandis que Dom le prive des points de ses lettrés. Au décompte final, Dom refait son retard avec ses dix persos dont deux moines (20 + 9 PV). Il finit en tête avec 93 PV devant Virginie 84 et Nicolas 82.

Les mêmes poursuivent la soirée avec une Course vers El Dorado. Nicolas fait la course en tête, bloquant les autres si nécessaire. Il négocie un raccourci audacieux en sacrifiant deux cartes lui permettant de passer par une case « 4 pièces ». Dom, aidé par ses Cartographes, revient de loin et dépasse Virginie sur la même tuile et rattrape Nicolas. Mal inspiré, il abat la barrière qui retenait Nicolas ; celui-ci reprend aussitôt son sprint vers El Dorado. Dom, lesté d’une Boussole qu’il n’a pas su utiliser, l’atteint dans le même tour mais le départage aux barrières (4 à 1) donne la victoire à Nicolas.

Table 5, dite « Les copains d’abord » : Nolwenn organise deux Pandémie avec Sébastien2, Caroline2 et Delphine. Les deux fois, la team triomphe de la maladie. Ils finissent la soirée avec les Tours Ambulantes, un jeu familial méconnu des vétérans Kramer & Kiesling. Sur un thème loufoque de magiciens procrastinateurs, un jeu sympa avec un matériel réussi (des tours en carton qu’on peut empiler), de la course, un peu de mémoire, un zeste de chaos et pas mal de bons moments. A son tour on joue deux cartes pour déplacer un de ses sorciers et/ou une tour. C’est Delphine qui est la première à remplir la double condition de victoire (avoir amené tous ses sorciers à destination et avoir rempli toutes ses fioles d’élixirs magiques).

Séance de VENDREDI 25/07/2025 à Servel

Le 25 juillet 1909, Louis Blériot, tentant à traverser la Manche par la voie aérienne, monte à bord de son Blériot XI, escorté par le torpilleur Escopette, et décolle au lever du Soleil, condition est exigée par le Daily Mail, à l’origine du défi et qui met en jeu la somme de 25 000 francs-or. Malgré une blessure au pied, Blériot met 37 minutes à parcourir les 35 km du hameau Les Baraques, près de Calais, à Douvres, à la vitesse moyenne de 57 km/h et une altitude moyenne de vol de 100 m. Le premier à réussir cet exploit, il devient célèbre dans le monde entier et ce hameau de la commune de Sangatte sera plus tard rebaptisé Blériot-Plage en son honneur.

116 ans plus tard, décollage en pente douce pour une soirée de Parties Civiles qui s’étira jusque dans la nuit.

Table 1, dite « Fort fort lointaine » : La gros jeu du soir est Andromeda’s edge, ou l’on ne revisite pas le temps dans le passé grec mais l’espace dans le lointain de la galaxie d’Adromède. Olive et Marc ont recruté Xel, bonne élève qui s’est engouffré le copieux livret de règles et rivalise avec Marc, avant de céder sur le fil. Héroïque, Olive, lui, fut de tous les combats et reçoit la palme du courage.

Table 2, dite « L’étoffe des héros » : Mickaël, Armand et François embarquent pour le voyage à risques de Dune imperium – Insurrection. Après un habile parcours, Mickaël arrive à 9 PV, à un donc de la victoire, mais, dans la manche décisive, Armand déclenche une tempête du désert monstrueuse, avec un nombre incalculable d’armées, de vers et de renforts de cartes pour culminer à une force de combat de 27, et encore en avait-il 5 en réserve d’une carte intrigue ! Devant un tel déploiement, Mickaël rend les armes, et le vainqueur du combat engrange 4 PV d’un coup (victoire bonifiée ET doublée par les vers), passant ainsi de 8 à 12 pour gagner la partie ! François, aux premières loges du spectacle, termine à 5 et apprecie en connaisseur.

Table 3, dite « Tabloïd absent » : à Vampire heritage on vit Julien, Marie, F.-R. et Jérôme jouer à se faire peur, mais leur commerce, qui n’aurait pas manqué de faire les choux gras d’un tabloïd, restera sans témoignage.

Table 4, dite « Feu d’artifice » : Feu d’artifice ludique à cette table réunissant Faline, Franck, Corentin et Pierre-Yves. Cela commence par un Vale of eternity (Faline s’impose à 77), puis on enchaîne avec un proto de Franck au nom inconnu, et on termine par rien de moins qu’un Pandémie, dont l’issue était incertaine à l’heure du bouclage !

Table 5, dite « Défaite annoncée » : Julien, Jérôme et F.-R. poursuivent à Sub Terra 2 où l’on se laissera à parier sans trop de risques qu’un sort cruel les frappa.

Séance de MARDI 15/04/2025 à Servel

Le 15 avril 1998 le film « Le dîner de cons », adapté d’une pièce de théâtre de 1993, sort sur les écrans français. Si un jour on vous invite à un diner pour parler de votre passion pour les jeux de plateau, méfiez-vous ! Faisons maintenant un travelling avant de 27 années.

Table 1, dite « Il s’appelle Juste Leblanc » : Clément, Stéven et BenjaminG jouent au Château Blanc, on a ici des joueurs affutés au grand appétit. Magnifique partie qui finit sur une courte victoire de Clément 74 PV sur Stéven 72, Benjamin ayant 48. Stéven a placé tous ses meeples sauf un, il score fort sur les jardiniers mais les courtisans de Clément ont fait pencher la balance en sa faveur.

Table 2, dite « Le Taj Mahal… entièrement fait avec des allumettes » : Un jeu fluide du mardi, Rajas of the Ganges pour Olive, Marc, Mickaël et Dom, le seul à découvrir tandis que les deux premiers sont limite dissipés mais l’ambiance est bonne. Mickaël garde la tête froide et construit un domaine de tuiles simple et efficace axé sur les épices. Dom prend l’axe opposé en se lançant à fond sur les bâtiments (il en construira 12 contre 7 à Mickaël) , il prend une avance initiale sur la piste de réputation qui ne tiendra pas au delà de la mi-partie. Une originalité du jeu est la double piste de réputation (à sens unique) et de richesse (où on monte et descend en fonction de ses revenus & dépenses). La fin de partie se déclenche quand un joueur croise ses pistes, Ark Nova n’a rien inventé. On sent bien que c’est Mickaël qui va le faire, Marc devient premier joueur au dernier tour en bloquant Dom et effectivement Mickaël finit à +2 (différence des deux pistes)  devant Dom (-11), Marc (-12) et Olive (-29).

Table 3, dite « Champion du monde ! » : F-R, Faline, Vincent et Elouann se lancent dans un Pandémie classique. Avec des joueurs expérimenté(e)s, pas de souci d’autant plus que maintenant les pandémies on connaît.

Séance de VENDREDI 10/01/2025

Un incident d’organisation nous privant de notre salle habituelle, la mairie nous a relogés au Rusquet où tout était parfait pour accueillir une meute de mangeu[r|se]s de galettes. Avec les multiples recrutements récents, l’affluence atteint des niveaux records le vendredi comme le mardi.

Table 1, dite « Cthuloïdes effrayants » : Thomas, JérômeC, Xof et Marie-Anne jouent à A Study in Emerald. Les deux premiers étaient restorationnistes et le second s’est débarassé du premier pour l’emporter. Ils jouent ensuite à Odin avec des transfuges de la table 2.

Table 2, dite « Mammifères volants » : Xel, Samuel, Fabrice, Stéven et OlivierL ont joué à Batman.

Table 3, dite « Félins ronronnants » : Tristan et Mickaël rugissent pour s’intimider puis s’affrontent à Ark Nova. Ils sont longtemps restés groupés sur la piste de score mais Tristan s’est imposé d’un puissant bond final.

Table 4, dite « Virus contaminants » : Claire, Marie, Virginie (tiens, encore une nouvelle !) et Morgane enchaînent deux parties de Pandémie. Les deux fois l’humanité a succombé à un ennemi petit mais redoutablement contagieux.

Table 5, dite « Décongelés survivants » : Table de deux pour Olive et Marc qui s’affrontent à Revive (avec extension semble-t-il). Olive repart avec la satisfaction du travail bien fait, 107 PV à 83.

Table 6, dite « Echaudés s’enfuyant » : Après la recolonisation d’une planète glacée, place à l’abandon d’une planète en voie d’ébullition pour aller coloniser un monde alternatif. Non il ne s’agit pas de Terraforming Mars mais de Evacuation, le dernier jeu de Vladimir Suchy. Fred et Dom le défrichent avec les inévitables petites erreurs de règles bientôt corrigées par le courriel tant redouté. C’est une course en 4 manches pour transférer le plus efficacement possible sa population et ses infrastructures de la planète A vers la planète B. L’interaction est faible, un peu de concurrence sur les achats de cartes et la possibilité de bloquer en plaçant ses pions. Par contre il y a un vrai enjeu sur l’ordre du tour. Pour cette découverte Dom a développé plus vite sa production à l’arrivée mais a souffert toute la partie d’une pénurie d’énergie et a dû déployer trois vaisseaux spatiaux à la dernière manche pour réussir à tout évacuer. Bien qu’ayant pris une pénalité sur les Stades, son développement plus régulier et sa domination sur les smileys (??) lui permettent de l’emporter.

Table 7, dite « Equipiers combattants » : Nos souvenirs se brouillent mais il semble bien que Nolwenn, Younaël et Adélie aient joué à Shards of Infinity en mode coopératif, qu’ils aient eu raison de leurs adversaires mais que pour le dernier il ait fallu s’y reprendre à trois fois.

Table 8, dite « Chroniqueurs voyageant » : Nouvel épisode pour les habitués des Chroniques de Drunagor (Jérôme, Armand, F-R et OlivierB). Toujours une espèce de retour dans le passé mais la victoire n’a été qu’une formalité.

Table 9, dite « Hellènes civilisant » : Stéven, Mickaël et Tristan finissent la soirée par deux parties de Peloponnes. Tristan gagne la première mais est dévasté par la famine à la seconde, la faute à deux événements tirés au mauvais moment, c’est Stéven qui prend la seconde couronne.

Table 10, dite « Espions tâtonnant » : Le Codenames final et du petit matin accueille progressivement des Bleus (F-R, Fred, Nolwenn) et des Rouges (Younaël, Dom, Jérôme). A la première partie les Bleus, égarés par un Vin un peu trop polysémique, révèlent des mots Rouges. Ils finissent par faire une belle remontada mais échouent sur leur « Tirer 3 » final (But, Poule et ???). A la deuxième partie un Jérôme particulièrement inspiré double la mise des Rouges avec Orage (Eclair, Grain, Temps), Faim (Loup, Talon) et Craie (Tableau, Main) tandis que les Bleus se brûlent avec Soleil 2 (Noyau, Feu… mais il y avait aussi Etoile).

Séance de MARDI 03/12/2024 à Servel

Né le 3 décembre 1949, Jeff Bridges tourne au cinéma et à la télévision depuis le début des années 1970. Homme de multiples talents, il a publié trois albums où il chante et joue de la guitare et a aussi servi une dizaine d’années sur une vedette des garde-côtes américains. Pour la rédacteur de ces lignes il sera avant tout et pour toujours le Big Lebowski du film des frères Coen.

Table 1, dite « This aggression will not stand, man » : Installé avec Faline, Julien et Sébastien (nouvellement recruté), Younaël ressort son jeu en développement  An Drouiz Meur. Il a gagné parce que les autres n’ont pas osé lui porter le coup de grâce. Après le départ de Julien vers la table 3, ils jouent à Pandémie, atchoum !

Table 2, dite « Vhere is ze money, Lebowski ? » : Xel, Nastassia, Stéven et VHN disputent un Istanbul. Il s’agit d’un jeu où tout doit être orienté vers la rapidité et l’efficacité dans l’acquisition des 5 rubis qui mettent fin à la partie. Et garder un oeil sur les conditions de départage car il n’est pas rare que plusieurs atteignent cet objectif dans le même tour. Bien partis, Stéven accumule les éléments de charette tandis que Xel cumule les tuiles-bonus. Certes à moyen terme cela rend leurs actions plus puissantes mais Dom, déroulant un peu par force (car souvent bloqué par la présence des autres) une action guidée par le pragmatisme et la frugalité, fait l’impasse sur tous les développements et va chercher coup sur coup 3 rubis à bon marché. Il passe trois fois à la Fontaine, jamais un bon signe puisqu’à chaque fois c’est un tour de perdu. Et pourtant, il pivote ensuite vers la conversion de ressources en rubis, abattant au bon moment des cartes-bonus qui laissent les autres sur place. Dans une dernière action il envoie son membre de famille récupèrer son cinquième rubis et l’emporte, les autres n’en ayant encore que deux ou trois.

Table 3, dite « You are entering a world of pain » : En fin de soirée François-René ayant rejoint Servel, Julien et Dom décident de refaire un run de Paleo, jeu coopératif pas facile dans un univers préhistorique. Il s’agit d’accumuler 5 portions de fresque murale (victoire) avant d’avoir récupéré 5 crânes (défaite). Les trois joueurs partent avec une idée claire de leur stratégie mais encaissent très vite des revers : mort d’un personnage puis incapacité à fournir les ressources nécessaires à la fin de leur première journée de chasse et d’exploration : les voila avec 0 fresque et 3 crânes. Ils résistent mieux pendant la seconde journée, recrutant des chiens et fabriquant des outils (bifaces et épieus) mais, incapables de fournir une tente, finissent la seconde journée lestés d’un quatrième crâne. Ils commencent à rebondir en s’associant pour abattre quelques beaux gibiers, recrutent un costaud peu doué mais dur au mal et se lancent dans l’art rupestre : 3 fresques et toujours 4 crânes à la fin de la troisième journée, on commence à y croire. Pendant la quatrième journée, on passe à un poil de bison d’arriver au but mais une malheureuse lance manquante empêche d’achever le plus gros mammouth. Plutôt que rusher vers la victoire, nos Cro-Magnon se résignent à passer une nuit de plus et mettent de côté les ressources à défausser pour ne pas prendre de crâne supplémentaire le soir venu. C’était sans compter sur Dom qui, se retrouvant le dernier à jouer (chaque joueur consomme son deck de cartes plus ou moins vite à cause des défausses : le nombre de joueur actifs diminue progressivement en fin de journée) aurait pu prendre par anticipation un repos bien mérité. Limite simplet il continue à explorer la forêt et tombe sur des ronces mauvaises qui font perdre son dernier point de vie à son dernier personnage. Ce cinquième crâne met fin à l’épopée de nos chasseurs-cueilleurs qui ont néamoins entrevu, à la lueur de leur torche, le bout de la caverne et la possibilité d’une victoire à ce jeu. Younaël qui a déjà gagné au niveau 7 (devons-nous rappeler que cette partie fut disputée au niveau 1 ?) fut partagé entre encourager et agonir ces piteux hominidés.

Séance de VENDREDI 15/11/2024 à Servel

La traditionnelle baguette de pain, symbole de l’identité française, puise ses origines dans la Révolution, avec la première réglementation concernant le pain. Le 15 novembre 1793 (26 brumaire An II), un décret de la Convention stipule que tous les Français doivent manger le même pain : « La richesse et la pauvreté devant également disparaître du régime de l’égalité, il ne sera plus composé un pain de fleur de farine pour le riche et un pain de son pour le pauvre. Tous les boulangers seront tenus, sous peine d’incarcération, de faire une seule sorte de pain : Le Pain Égalité ». Mais le pain en question, à base de farine de froment, levain, sel et eau, a encore l’aspect d’une grosse boule ronde. En 1856, Napoléon III tentera d’en réglementer la taille et le poids, mais il n’y réussit guère. Sous la IIIe République, lors de la construction du métro parisien, l’ingénieur Fulgence Bienvenüe, inquiet des bagarres incessantes entre ouvriers « immigrés » (Bretons et Auvergnats), décide d’interdire les couteaux sur le chantier. Le couteau ayant aussi pour utilité de couper le pain, l’ingénieur commande à un boulanger des pains allongés qui se coupent à la main. C’est ainsi que nait, à la Belle Époque, la baguette parisienne.

Quelques années plus tard, à Lannion, une bande de copains étaient à table, et, grâce à nos chroniqueurs, vous n’en perdrez pas une miette.

Table 1, dite « Comme un jour sans pain » : La petite troupe des Chroniques de Drunagor – L’Âge des Ténèbres -OlivierB, François-René, Armand et Jérôme – continue sa campagne, avec une nouvelle victoire. Ont-ils jamais perdu, s’enquiert on ? La réponse est non, la trajectoire de notre vaillante troupe, lisse comme une pâte à pizza, a la longueur des jours sans pain.

Table 2, dite « Pièces montées » : Partie découverte pour Dom et François à Castles of Mad King Ludwig. Marc, possesseur du jeu, en expose les ressorts : il s’agit de construire, dans les pas de Louis II de Bavière, un château en assemblant des pièces de toutes tailles, reliés entre elles par des portes, couloirs, ou même un sous-sol. Ces pièces, tirées au sort à chaque tour, sont mises à prix de façon discrétionnaire par le premier joueur, à un prix variable entre 2 000 et 15 000. On y marque des points par des objectifs communs, vite la cible de toutes les attentions (mais qu’il est difficile de scruter l’avancement des adversaires !), des objectifs personnels secrets, et les nombreux effets de pose. Au final, le jeu qui peut faire peur du premier abord, se révèle fluide. Dom prend le meilleur départ, par ses agencements harmonieux, et caracole en tête. Il sera freiné au final, pénalisé par de faibles bonus de fin de partie, mais le levain a fait son effet depuis bien longtemps, et il termine confortablement en tête avec 135, et, pour la gloire, la construction la plus harmonieuse. Marc, à 112, et François, 96, n’ont pu que s’incliner.

Table 3, dite « Croustillante » : On en voit de toutes les couleurs à cette table, avec le retour de Pandémie, où Pierre-Yves, Faline, Caroline et Tristan ne résistent pas au croustillement du temps, puis Harmonies, où Pierre-Yves s’impose.

Table 4, dite « Un grumeau dans le bocal » : dans l’ambiance feutrée de l’aquarium, la fine équipe de ISS Vanguard s’impose. Samuel eut cependant son personnage de niveau 3 banni pour s’être fait un peu trop « tentaculer ». Un grumeau vite rattrapé, en somme.

Table 5, dite « A la baguette » : à Tiletum, un très bon jeu dont on salue le retour sur nos tables, la benjamine Morgane s’impose dès sa première partie, menant à la baguette Fred et JérômeC, médusés.

Table 6, dite « Transsubstantiation » : Younaël, Nolwenn et Xof cherchent à invoquer leur divinité à Culte. Le premier cité a le mieux rassemblé ses fanatiques, et avec eux rompu le pain, non levé, comme il se doit, un signe de frugalité, marquant la précarité des Juifs sortant d’Égypte. Mais c’est aussi un signe de renouvellement. Le levain était originellement fourni par du pain ancien, incorporé à la pâte du pain « neuf » pour le faire lever. Le pain non levé qui devient l’agneau pascal, c’est-à-dire l’agneau du passage, est un pain nouveau, pur de toute incorporation de pain ancien, signifiant le renouvellement dans l’Alliance nouvelle. Mais cet usage du pain non levé n’est pas partagé dans toutes les Églises. Les Églises catholiques de rite byzantin utilisent du pain levé, tradition qui trouve sa justification dans ce que le pain qui lève est comme animé d’un phénomène dynamique qui représente la vie du Christ ressuscité, ce que devient réellement ce pain lors de la transsubstantiation.

Table 7, dite « On sent le roussi » : en fond de salle, Marie-Anne, Thomas, Frank et Mickaël ont été aperçus à Burgle Bros – une partie perdue par la faute d’une escalade fatale. « La précipitation mène à la prison » est l’autre morale de ce forfait, avorté comme un pain roussi trop vite. Suite une partie d’Odin, adjugée à Mickaël.

Table 8, dite « Trois chouquettes et au lit » : Table haletante de Codenames pour finir, avec les Bleus (Nolwenn, Younaël, François-René) qui, comme on enquille les chouquettes, n’ont fait qu’une bouchée des Rouges (Dom, François, Caroline, Jérôme) :

  • Bleus 1-0 : implacables, les Bleus matent les Rouges qui n’ont rien manqué, mais avaient le handicap du neuvième mot et n’ont pas su relier à la fois Baleine, Livre et Lien. La maître espion aurait pu citer Starbuck, le seul officier à oser s’opposer au capitaine Achab dans sa quête sanguinaire de Moby Dick, et qui évoque aussi le lien social du café.
  • Bleus 2-0 : l’assassin Corde fait chuter les Rouges qui y ont vu un début de cordon pour un Embryon, pourtant plus proche du Noyau.
  • Bleus 2-1 : victoire des Rouges grâce aux indices Jeu, Vitrail, Assemblage et Cadre. Les bleus ne sont jamais allés sur Ecran, trompés par la duplicité des Rouges, qui le traitaient comme un des leurs.

Séance de VENDREDI 28/09/2018 à Servel

Après Michael Douglas mardi, on se souvient de Marcello Mastroianni, né un 28 septembre, avec ce soir quelques titres de sa riche filmographie.

Table 1, dite « Le moment le plus beau » : Neox, Xel, Baptiste et François-René étrennent Aeon’s End, un jeu coopératif qui a eu de fort élogieux retours. Au point que nous avons reçu un CR détaillé :

« Les survivants d’une invasion se sont réfugiés dans la cité souterraine oubliée de Gravehold. Là, ils comprennent que l’énergie provenant de failles qu’ont utilisé les assaillants peut également leur servir ! Aeon’s End est un jeu de deck-building coopératif où l’on combat une Némésis avec un certain nombre de mécanismes innovants.

Ce soir, nos valeureux « mages de la brèche » sont en mode découverte et appliquent la mise en place conseillée pour une première partie en difficulté normale. Comme toujours dans ce genre de jeu coopératif, chacun part avec la même chance ! Ainsi la ville de Gravehold que nous devons sauver a 30 points de vie et quelques mages, alors que la Némésis en a 70 et une ribambelle de serviteurs.
Je crois qu’on peux dire que ce soir notre cité a souffert ! Et toutes les cartes permettant de lui redonner quelques points de vie supplémentaires ont été utilisées… Sans cela, le monde aurait définitivement sombré.

Après un passage a vide, la machine se lance enfin… On retiendra la nomination dans le rôle des DPS (Dégats par Seconde) de Neox et Xel, dans le rôle des soigneurs Xel et Baptiste, et enfin l’homme de l’ombre, celui qui permet aux autres de briller… F-R dans le rôle du soutien !
Dans ses 2 derniers tours, Neox était devenu une machine de guerre… en faisant tomber 30 PV au Nemesis. Le moment le plus beau, c’est quand ce dernier fut terrassé. Il était temps car il ne restait que 6 PV à Gravehold malgré nos 15 points de soin un peu plus tôt. On raconte que ces quatre là dansèrent sur le cadavre de la bête jusqu’au petit matin, d’autres disent encore qu’on les entendait rire jusqu’à la surface. » Heureusement que ce soir là nous étions seuls dans la salle de Servel !

Table 2, dite « Les camarades » : Tristan, Gabriel, Thibault et Sébastien embarquent ensemble pour le premier scénario (« les naufragés ») de Robinson Crusoe (je crois dans son édition la plus récente). Après quelques frayeurs, le petit groupe de camarades voit poindre sur l’horizon la voile salvatrice qui vient couronner leur succès collectif.

Table 3, dite « Ils vont tous bien ! » : partie de Pandémie avec son extension permettant de jouer en équipe (ici : Paul, Frédéric, Frank, Guillaume, Mickaël et Elouan). Victoire sur les maladies de la paire Paul Jr+Frédéric, les humains vont tous bien merci pour eux.

Table 4, dite « Par-delà les nuages » : Olive et Nicolas-2 accueillent Benjamin, un visiteur curieux et enthousiaste avec un penchant pour les cubes qui font mal à la tête (NDLR : selon nous, tout cube suffisamment gros et frappé suffisamment fort fait mal à la tête). Ils lui font découvrir Battle at Kemble’s Cascade, un jeu de plateau loin très loin dans l’espace et avec un parfum de jeu vidéo rétro. C’est le dernier arrivé qui s’impose après que le boss a bien dégusté.

Table 5, dite « Dommage que tu sois une canaille » : Michal (qui ne se lasse pas de jouer Jack) invite Armand, Eric et VHN à découvrir Whitehall Mystery, un dérivé des Lettres de Whitechapel qui se joue en 3 phases au lieu de 4, avec 3 policiers au lieu de 5, et sur une carte plus ramassée qui introduit les barques pour se déplacer sur la Tamise. Il ne savait pas qu’il aurait aux trousses la fine fleur de Scotland Yard. Armés d’un bel esprit d’équipe, de déductions solides et de manœuvres audacieuses (on passera rapidement sur les 11 innocents arrêtés successivement), il ont forcé l’assassin à utiliser ses deux fiacres dès la première phase où, après avoir pas mal tourné en rond, il finit par commettre son forfait sur l’autre rive de la Tamise. Las, le déploiement implacable des 3 bobbies qui bloquaient les ponts prit aussitôt la canaille dans une nasse. Il finit par prendre un youyou pour retraverser, mais à peine avait il débarqué que Armand lui mit la main au collet au milieu de la seconde phase.

Table 6, dite « Nuits blanches » : Tristan, bien décidé à passer une nuit blanche sur un vendredi noir, entraine dans un de ses favoris du moment, Schwarzer Freitag, Thibault, N2 et Gabriel. Tout commentaire au sujet de la partie sera bienvenu sur le forum.

Table 7, dite « Quatre New-Yorkaises » : fin de soirée joyeuse pour la petite bande (en fait ils étaient 7 : Michal, Xel, F-R, Eric, Elouan, Neox, Dom) qui découvre A fake artist goes to New York. C’est un jeu de dessin (style tac-o-tac où on complète ce qu’ont fait les précédents) qui rappelle Spyfall/Agent Trouble : tous sauf un(e) faussaire savent ce qu’il faut dessiner. 4 manches ce soir dont nous affichons les œuvres ci-dessous.

Oublions la première (« char ») qui fut un rodage. Dès la seconde, Michal bien que désigné comme faussaire sauva sa peau en devinant « bière ». Puis c’est au tour de Dom qui, ayant reconnu un volatile mais incapable d’identifier « autruche », réussit à semer le doute au sujet d’une Xel évoluant dans un univers bien à elle (« j’ai dessiné un réveil car il paraît que les autruches ça becte tout »). Enfin les joueurs firent assaut de créativité dans la dernière manche (« guitare ») : ils démasquèrent Elouan tout en composant un magnifique tableau déstructuré que n’auraient pas renié les cubistes il y a un siècle.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de MARDI 10/10/2017 à St-Elivet

Le 10 octobre 1917, Thelonious Monk naquit en Caroline du Nord. Cinq ans plus tard, sa famille s’installait à Manhattan où le pianiste allait laisser sa marque dans l’histoire du jazz. Compositeur talentueux mais rare, musicien aux improvisations géniales dont les dissonances et les rythmes hachés peuvent dérouter, aussi en proie avec quelques difficultés avec la loi, sa carrière a été en dents de scie. Au début des années 70, il cesse complètement de jouer et s’enferme dans le mutisme, laissant derrière lui des albums comme Monk’s Dream ou Brilliant Corners et des standards comme Round Midnight, Blue Monk et Straight, No Chaser. 100 ans plus tard, des joueurs avec leurs instruments entraient en scène à St-Elivet.

Table 1, dite « Monk’s Dream » : après le commerce sur les eaux chaudes de l’Orient (Macao vendredi dernier), place au commerce sur les eaux glacées de la Baltique avec Kogge. Deux initiés (Tristan et VHN) et deux à initier (Paul et Olive) pour cette partie. Une partie de rêve, tendue jusqu’à la fin, où certains ont pillé sans vergogne (Paul), d’autres ont passé leur temps à poursuivre le maître des Guildes (VHN) tandis que d’autres encore parsemaient la côte de comptoirs (Tristan). La fin de partie a été ultraviolente avec un Paul s’attaquant à la malheureuse cargaison (3 cubes seulement) du narrateur puis Tristan lui rendant immédiatement la pareille et décidant peut-être ainsi du vainqueur. Autant lors de la première partie cet été c’était les villes hanséatiques qui avaient été pillées, autant cette fois les bateaux des adversaires ont fréquemment été pris pour cible. Au final, après trois heures de jeu les scores sont très serrés : VHN 89, Olive 83, Paul 76 et Tristan 75.

Ce jeu méconnu et fait-main plaît décidément par son mélange de planification fine, de combos redoutables, de plans diaboliques déraillés par les actions des collègues, d’imbrication de mécanismes subtils et implacables (les enchères dont l’effet de bord est de produire des ressources, les cubes dont le nombre limité doit être constamment surveillé etc.). Tout le monde y a pris du plaisir et tout le monde a envie d’essayer d’autres approches et de ne pas refaire certaines erreurs. On reverra donc Kogge, peut-être même équipé d’un vrai plateau de jeu.

Table 2, dite « Moines » : il n’a échappé à personne que Monk signifie « moine ». Endossant la robe de moines cultistes, Xel, Jérôme, François-René et le nouveau Pierre-Yves ont voulu sauver les villageois de Ghost Stories. Mais c’est encore raté, les fantômes ont eut raison du quartet. Pas de happy end ici.

Table 3, dite « Brilliant Corners » : à Pandémie, une belle équipe qui n’embarque même pas de médecin, Neox, Baptiste-votre-cotisation-siouplait, Julien-Lannion et Nourdine (et Yvan ?) parcourt les quatre coins du globe pour lutter contre des épidémies multicolores et gagne brillamment.

Table 4, dite « Improvisations géniales » : à Imagine, Cécile et Hervé se sont mutuellement surpris avec leurs constructions visuelles improvisées.

Table 5, dite « Round Midnight » : autour de minuit, l’essentiel de la table 2 revient sur scène pour un rappel jouer à Arboretum. Xel l’emporte à l’applaudimètre.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum.

Séance de MARDI 28/06/2016 à Ti Koad

Nous sommes le 28 juin, date de batailles bien connue dans l’histoire, et quelles batailles….
Au cœur des Balkans, sur la lande sinistre de Kossovo Polié, deux armées s’affrontent le 28 juin 1389: les Serbes de Lazare, prince de Raska, et les Turcs du sultan ottoman Mourad 1er. Le sultan est assassiné au cours de la bataille. Son fils Bajazet lui succède aussitôt et à la fin de la journée, victorieux, fait décapiter le prince Lazare tombé entre ses mains. C’en est fini de l’indépendance du royaume serbe. Aucun royaume chrétien n’est désormais en mesure d’arrêter la poussée turque dans les Balkans et l’Europe centrale. La péninsule des Balkans ne retrouvera son autonomie puis son indépendance qu’au XIXe siècle.
Le 28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, est assassiné à Sarajevo par un nationaliste serbe. Cet attentat est le prétexte que vont utiliser quelques semaines plus tard les grandes puissances européennes pour s’entredévorer…
Et cinq ans plus tard jour pour jour, dans la Galerie des Glaces du château de Versailles, là même où fut proclamé le IIe Reich allemand en 1871, un traité entre l’Allemagne et les Alliés règle le conflit qui germa à Sarajevo.

Les représentants de 27 pays alliés font face aux Allemands, mais le traité a été concocté en cercle fermé par quatre personnes seulement : Georges Clemenceau, David Lloyd George, Thomas Woodrow Wilson et Vittorio Orlando. L’Allemagne est amputée du huitième de son territoire et du dixième de sa population, soumise à des limitations de souveraineté humiliantes, et tenue pour seule responsable de la guerre. À la signature du « Diktat », le comte de Brockdorff-Rantzau lit une longue protestation au nom de l’Allemagne, début d’un grand malentendu qui rencontrera un écho sinistre quelques années plus tard…

Afficher l'image d'origine

Table 1, dite « effondrée »
…où, dans un Pyramide d’animaux en guise d’apéritif amené par Dom, Thomas se révèle le plus habile face à Bruno et votre humble serviteur dans un final à suspense. Le principe du jeu tient dans son titre et l’image ci-dessous le résume bien: empiler les animaux sans en faire tomber, le tout agrémenté d’un dé qui introduit un chaos relatif (à l’échelle des 4 ans et plus à qui ce jeu est destiné…)

Afficher l'image d'origine

Table 2, dite « étirée»
…où  Nicolas II sort victorieux d’un Summoner wars qui l’opposa à Jean-Yves, Jérôme et Frank. Quatre joueurs calmes, c’est appréciable dans un petit espace pour une table qui subsista jusqu’au bout de la nuit…

Table 3, dite « disputée »
…où Baptiste, la bourse pleine de jeux récupérés à St-Elivet, s’impose de haute lutte avec 26 PV devant Hélène (21) et Nicolas-Neox (23) dans un opus de Via Nebula serré comme une boîte de sardines.

Table 4, dite « rendue à César »
…où Dom fait découvrir à Bruno La gloire de Rome. Un jeu agréable, bien pensé avec ses cartes aux usages multiples, et facile à jouer, mais où il faut surveiller ses voisins comme le lait sur le feu compte tenu des conditions de fin de partie associées à certaines cartes. Car un des inconvénients majeurs du jeu, c’est que lorsqu’un joueur a pris un ascendant, il est quasiment impossible de le rattraper: une bonne main de départ, un brin de stratégie, et la partie est jouée. Un Thomas taille patron, fort d’un banc de touche musclé et d’une main longue comme le bras, s’y voyait déjà.  Cependant, il existe des combos de cartes assez puissantes qui permettent, avec un brin de chance, de revenir dans la partie, et, aussi, des cartes qui y mettent fin abruptement, comme la carte Catacombes, que Dom réussit à construire. Ainsi, il acheva le jeu dans l’instant, et le remporta illico avec 10 points, devant Thomas, 9, Xel, 7, VHS, 4 et Bruno, maçon resté au pied du mur, 2. Un coup de vache, mais, reconnaissons le au vu du résultat, un coup de maître.

gloirearome

Table 5, dite « anesthésiée »
…..où la table 3 enchaîne sur un Pandémie, dont le monde terminera guéri.

Table 6, dite « ciel mon Mardi ! »
…où la table 4, cherchant un petit jeu d’ambiance de fin de soirée (un jeu qui « pulse » dixit Dom, et donc exit P.I. que je proposai en vain), tombe dans le traquenard posé par Bruno qui réussit à placer son Alhambra: un jeu de développement de cité avec ses chambres, jardins, palais (à l’image du vrai Alhambra)…. Des constructions ouvertes, car il faut faire attention aux murs, des règles assez simples mais plutôt nombreuses, un comptage des points subtil, avec 3 décomptes intermédiaires et un final, et le tout avec des extensions, bien sûr des règles nouvelles et certains joueurs qui ralentissent la progression du jeu: tout était réuni pour défier la promesse initiale… Dom réussit une fois de plus à assimiler les règles de placement et de « scorage » mais, avec 109, finit cette fois coiffé au poteau par Thomas, 116. Xel, 108, complète avec honneur un podium que Bruno, 93, manque de peu, et que VHS, englué dans un dédale de murs inextricable, regarde aux jumelles (45). Ceux qui voulaient se coucher tôt pour un mardi en furent pour leurs frais, mais soyons reconnaissants à Bruno de nous avoir fait découvrir ce joli jeu.

Afficher l'image d'origine

Table 7, dite « digestive »
…..où Nicolas II et Jérôme, pas lassés de leur interminable campagne, se lancent à l’assaut d’un donjon peuplé de monstres. Welcome to the dungeon fut joué en deux manches, dont le résultat sera partagé en frères.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum.

Séance de VENDREDI à St Elivet 26/06

Pour cette dernière soirée à St Elivet avant les vacances (rendez-vous à Ti Koad dès mardi !), l’affluence était assez respectable.

Table 1, dite « courte »
… où Marvin (le rédacteur de ses lignes) a cassé les pieds de tout le monde pour faire un jeu court. Ce fut Pandémie, en compagnie d’Audrey, Axel, Laurent et Mikaël.

Laurent et moi-même les abandonnèrent ensuite, mais je suis sûr qu’ils se sont bien amusés, et le CR de la Table 2 mentionne Minivilles.

Table 2, dite « précoce », dont je laisse le plaisir de la narration à Dom :

Les premiers arrivés (Dom, F-R et Xel) pour cette dernière soirée à St-Elivet se lancent joyeusement dans une partie des Poilus pour se faire aussi vite hacher par la mitraille ennemie. L’escouade reçoit alors le renfort de Thomas et repart mourir au champ d’honneur.

Le groupe de 6 joueurs (après arrivée de MKS et Baptiste-aux-poches-profondes) commence par plusieurs rounds de Liens de Sang (qui vit Thomas assassiner avec enthousiasme son propre leader). Cap sur la haute mer ensuite pour deux parties de Korsar (nous tairons le nom du joueur qui a fini une fois avec des points négatifs). Après le départ de MKS ressort Cartagena (Dom et Xel finissent dans le même tour tandis que les pirates de F-R s’éternisent dans le souterrain). Puis quelques courtes parties de Non Merci pour attendre les Minivilles-boys-and-girls… Comment la nuit ludique se poursuivit-elle ? le forum le dira.

Table 3, dite « les autres »
… qui a vu Sly-le-Vieux, Jibee-le-Président et un troisième joueur, qui me pardonnera d’avoir oublié son identité, s’affronter autour de Lewis & Clark

Pour discuter de cet événement RDV sur le forum.