Séance de MARDI 18/12/2018 à Servel

Le 18 décembre 1978, Deng Xiaoping (1904-1997) prononça un discours qui aller changer la face de la Chine. Lorsque Deng a pris le pouvoir, en 1978, il a trouvé un pays désespérément pauvre, en faillite et en chaos: écoles, hôpitaux, transports, services publics et système judiciaire étaient en plein désarroi. Les réformes économiques ont commencé une fois que Deng, ses alliés réformistes et l’Armée de Libération du Peuple (ALP) ont évincé la faction maoïste — la « bande des quatre ». En effet, la seule organisation fonctionnelle était l’ALP, soutenue par un système d’administration squelettique.

Deng a mobilisé un large soutien parmi les élites pour les réformes économiques urgentes, a rejeté les politiques maoïstes de l’autarcie – avec une réouverture audacieuse envers le commerce mondial, les investissements étrangers et la création de zones économiques spéciales.
Ce sera le début d’une politique de « porte ouverte » qui permettra de multiplier le PIB chinois par habitant par 8 en 30 ans, et de transformer la Chine en une super-puissance. Sa philosophie pragmatique de réforme se découvre dans ses phrases célèbres :

 » Devenir riche est glorieux ! »
« Traverser la rivière en tâtonnant pour les pierres. »

« Peu importe que le chat soit noir ou blanc, pourvu qu’il attrape la souris ».

Le génie de Deng a été de savoir transformer une économie en faillite en  « jouant avec deux mains dures »: stabilité politique (plutôt que démocratie) et ouverture économique extérieure (plutôt que libéralisation intérieure). Cette stratégie a permis un équilibre pragmatique, tout en encourageant une économie de marché compétitive et en conservant un état autoritaire — avec un parti unique qui favorise la croissance et la modernisation.

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40 ans plus tard, à Lannion, Parties Civiles était sorti de l’autarcie, sous la houlette de dirigeants visionnaires qui ne cessent de conquérir les foules de ludopathes prêts à se sacrifier pour leur personne.

Table 1, dite « Parti unique » : Achtung ! Cthulhu, le JDR, revient en deuxième semaine, toujours avec Sylvain en guide suprême. Sous sa baguette, Nourdine, Guillaume, Maxime et Florian ont filé doux.

Table 2, dite « La bande des quatre » : de retour de la table de Gloomhaven, Dom raconte:

Pour cette dernière aventure de l’année, le groupe de Gloomhaven
accueille un barbu avec la tête d’un Jamie Lannister des mauvais jours,
plein de tours dans sa sacoche . Non ce n’est pas Santa Claus mais le
retour de Julien dans la peau d’un Sawbones, une sorte de médecin
médiéval avec une scie à la main et qui sait cogner. Le bizutage aura
lieu dans le Lair of the Unseeing Eye. Scénario court où la première
pièce est nettoyée sans coup férir ; tout le monde souffle un peu puis
Dom repart bille en tête, défonce la porte, balance 3 rochers au milieu
de l’assemblée d’ennemis … puis passe de 16 à 3 PV en encaissant
toutes les attaques. Au milieu, un boss à 44 PV entouré de petits êtres
à tentacules. Heureusement les autres la jouent collective en passant
devant pour prendre les coups et soigner. Les héros du jour sont Jack
qui ôte 16 PV avec sa méthode bien à lui puis Julien qui tire
opportunément un x2 sur une attaque de force 7. Juste le temps de faire
un détour par un coffre plein d’or avant que le scénario ne s’arrête à
la mort du boss.

Table 3, dite « Richesse et gloire » : à Formule Dé, le circuit italien de Monza s’offre à cinq pilotes intrépides. Deux grands timides commencent par caler au départ, et votre serviteur opère rapidement un tête-à-queue qui lui sera fatal. Une partie tout en toucher pour François-René, qui coupe la ligne le premier, devant Xel. Olive complète le podium, tandis que je coiffe Jérôme pour l’accessit.

Table 4, dite « Relativisme culturel » : à Black stories, on résout des énigmes macabres, issues d’histoires vraies et loin de chez nous, ce qui nous aène à réfléchir aux us et coutumes des peuples de par le monde. Parce qu’il n’y a pas que des Bretons sur la Terre.

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Séance de VENDREDI 14/12/2018 à Ti-Koad

En ce 14 décembre, on célèbre la naissance en 1503 de Michel de Nostredame, apothicaire, peut-être médecin, mais surtout connu pour ses prédictions sur la marche du monde sous le nom de Nostradamus. Le plus fameux de ses quatrains réputés prophétiques est le trente-cinquième de la première centurie:

Le lyon ieune le vieux surmontera
En champ bellique par singulier duelle
Dans Cage d’or les yeux luy creuera
Deux playes vne, puis mourir, mors cruelle.

Selon les adeptes d’une lecture prophétique, ce quatrain annoncerait la mort d’Henri II. En juin 1559, il affronta le comte de Montgomery, lors d’un tournoi de chevalerie. Ils auraient porté tous deux un lion comme insigne. Henri II reçut la lance de son adversaire dans son casque (selon certains, en or) et aurait eu l’œil transpercé. Il mourut dix jours plus tard.

Un historien québécois interprèta ce quatrain comme un prodige céleste tel que celui qu’on aperçut en Suisse en 1547, montrant un combat entre deux lions. Mais les adeptes y voient la preuve de ce qu’ils ont toujours su, à savoir que Nostradamus avait un don de clairvoyance. Pourtant, personne à l’époque ne fit le rapprochement.

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515 ans plus tard, à Lannion, nul besoin de Nostradamus pour prédire que les particiviliens allaient passer une excellente soirée. En revanche, pour savoir qu’elle serait délocalisée à Ti Koad, maison désormais et depuis longtemps sliencieuse, inhabitée de notre présence, envahie d’une peuplade de grands Anciens venus du monde de Cthulhu et des fantômes des charniers de la seconde guerre mondiale, il fallait savamment interpréter le quatrain 41 de la Centurie 7, dont la lecture ne souffre a posteriori d’aucune équivoque:

Les os des pieds et des mains enserrés,
Par bruit maison longtemps inhabitée ;
Seront par songes concavant déterrés,
Maison salubre et sans bruit habitée.

Table 1, dite « Passé sans avenir » : à Achtung ! Cthulhu, le mythe créé par Lovecraft investit l’univers de la seconde guerre mondiale dans un JDR mené par maître Sylvain. En l’occurence, il conduisit une troupe d’américains, espions envoyés aux confins du globe. Nous n’en dirons pas plus ici, sinon que les braves: Neox, Olive, petit Pierre, Gabriel et Sébastien ont sauvé le monde. Merci à eux !

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Table 2, dite « Le présent du passé » : Attablés devant l’imposant opus de Vita Lacerda, Vinhos, quatre vignerons s’emploient à cutiver leur arpent de terre. Dans la vraie vie, le sort d’une récolte s’en remet aux astres et leur cortège d’aléas climatiques et naturels, mais à nos jeux, on prévoit souvent l’avenir à la lumière du passé: on pouvait sans être Nostradamus prophétiser que Tristan sortirait vainqueur des chais, et ce fut le cas: avec 88, il devance sans coup férir Thibault, 75, et Benjamin, 59. Xel, plombée par un départ calamiteux, livra un petit millésime 56.

Table 3, dite « Comptes d’apothicaire » : à Sherlock Holmes: Détective conseil, la bande d’enquêteurs habituelle (François-René, Dom, Thomas, Vincent, Elouann et votre humble narrateur), qui a opéré deux recrutements tactiques (Sophie et Franck), attend fièvreusement l’arrivée de Vincent et Elouann, pourvoyeurs du jeu, puis, ceci fait, s’attaque à la découverte de Carlton House, une maison victorienne sur trois niveaux richement pourvue et à louer, une belle affaire paraît-il. Ce nouveau lieu sert de décor à une série de trois enquêtes dont nous abordons la première: La fin d’un néphaliste. Une enquête où des intuitions de Franck, combinées à une judicieuse visite, nous permirent d’arriver au score honorable de 60. Nous aurions pu faire mieux si nous avions décidé d’une ultime visite, mais certains faisaient des comptes d’apothicaire au sujet de son coût, et la chose se règla par un vote parfaitement démocratique, quoique à main levée. Même dopée par une dose de glucose apportée en milieu de partie par Vincent, surgi de nulle part, l’équipe manqua d’audace et de lucidité, deux qualités indispensables à ce jeu.

Table 4, dite « Interprétations hasardeuses » : alors que cette fin de soirée s’étire en palabres, Vincent, parti puis revenu de nulle part une nouvelle fois, apporte Codenames, et nous décidons d’une unique manche. Les Rouges (François-René, Xel, Vincent, Sophie) affrontent les Bleus (Votre Humble Serviteur, Dom, Franck). Alors que les Rouges accumulent les indices redondants (Nabilla, Pigalle, Culotte), les Bleus se focalisent sur L’Angleterre, avec les subtils indices Diana Spencer 3 (Princess, Classe, Voiture), et Calais 2 (Pêche, Tube), mais butent à deux reprises sur l’indice Barre, que ni Avocat ni Jérôme Kerviel ne parviennent à dévoiler. Les Rouges terminent sur un suicide français avec un indice Eric Zemmour 3 (Jet, Banane, Rat) aussi facile à deviner qu’une prophétie de Nostradamus, laissant le champ libre aux Bleus: le mot Filet enfin sorti de la grille, ils concluent victorieusement « à la Lavillenie » sur un Bateau 2, qui, associé avec Pêche, permet au troisième essai de passer la Barre.

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Séance de VENDREDI 17/03/2017 à St-Elivet

Le 17 mars 1808, Napoléon 1er créait les palmes académiques, et faisait du baccalauréat un grade d’État qui sanctionne la fin des études secondaires et donne accès aux études supérieures. D’origine médiévale, le baccalauréat (de baccalarius« apprenti chevalier », et laureatus, « couronné de lauriers ») était jusque-là le premier grade de l’Université de Paris, avant la maîtrise et le doctorat. Le nouveau baccalauréat comporte cinq disciplines : lettres, sciences, droit, théologie et médecine. La première session, avec seulement des épreuves orales, se déroule en 1809 avec 31 candidats, tous des garçons de seize ans (la première bachelière sera une institutrice de 36 ans, en 1861). En 1881, la composition latine sera remplacée par une « composition française sur un sujet de littérature ou d’histoire », marquant la fin de la primauté du latin.

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209 ans après, à St-Elivet, beaucoup de copies furent livrées, de valeurs très inégales, et tous n’avaient pas suivi les mêmes filières. Il faut dire aussi, St-Patrick oblige, que plusieurs des impétrants semblaient influencés par le houblon et ses dérivées multiples (et je ne parle pas ici de mathématiques). Passons maintenant à la correction !

Table 1, dite « Section magiciens » : à cette table de Trickerion: Legends of illusion, un professeur diplômé (Julien, détenteur du jeu), et trois débutants, Tristan, Mickaël, Christophe, sapés comme jamais pour éblouir les foules avec leurs merveilleux tours. La valeur n’attendant pas le nombre des années, c’est Tristan qui conquiert le précieux sésame avec un score voisin de 100, ponctué par un dernier tour extraordinaire dont on parlera encore longtemps dans les chaumières et qui justifie amplement sa mention Très bien.

Table 2, dite « Récréative » : Une table courte comme une copie blanche rassemble Jérôme et Axel dans l’univers de Smash Up, autant dire une bonne baston dans la cour de récré. Pourtant, le plus gringalet des deux l’a emporté…

Table 3, dite « Composition d’histoire » : Une table de Signe des anciens rassemble Neox, François-René, Marion, Xandra et Baptiste. Ce dernier en ressort lauréat, la tête du bon élève en prime.

Table 4, dite « Section latinistes » : Au cœur du  quartier latin de St-Elivet (vous l’avez reconnu, il se caractérise par sa bibliothèque quasiment universitaire), Jeff et Jack déclinent leur Via Nebula. Tempora si fuerint nubila, solus eris, méditaient-ils en silence. C’est Jeff qui sortit la première tête des nuages, par la courte de marge de 22 à 20.

Table 5, dite « Fatal oral » : Après de multiples tergiversations sur le choix du sujet, Xel, Votre Humble Narrateur, Michal et Armand se retrouvent autour de la table moyennageuse de Fief. Un jeu où l’on peut gagner soit en solo, soit en couple, après une alliance scellée en bonne et due forme par un échange d’alliances. J’avais bien senti que Michal, installé dès le départ dans le fief attenant au mien, me convoitait. Quand, minaudant, il fit sa proposition, j’étais déjà un beau parti, portant couronne et mître dans le même temps, et l’affaire fut conclue sans hésitation. Nous cavalions vers la victoire, avec 4 titres qui nous la donneraient à coup sûr au décompte de fin de tour. En face, on s’épiait, on s’observait, on tergiversait, mais Armand, lancé vers le grand espace laissé libre au sud-est de la carte, semblait regarder avec dédain le trousseau de sa voisinne. Pourtant, le temps pressait et il fallait bien faire quelque chose. Ils tentèrent donc une approche combinée, mais sans y croire. Quand Xel attaqua mes positions, je mis un point d’honneur à n’être point capturé, utilisant un passage secret. Au tour d’Armand de jouer, le dernier coup de la partie pensait-on, et lui aussi. Mais il avait en mains une carte assassin, carte qui ne nécessitait pas d’être dans le même fief pour frapper, comme il l’avait cru. Bientôt, il en usa. Bientôt, ce fut ma perte: un roi occis, un diocèse en miettes, une forteresse assiégée, une épouse envolée. Pourtant le passage secret m’aurait protégé, mais je ne l’avais plus, persuadé que j’étais, comme nous l’étions tous, qu’il n’y avait aucune botte secrète dans la main d’Armand ! Michal ne respecta aucune des couleurs du deuil, convola illico avec Armand, et en deux coups de cuiller à pot l’affaire était faite.

KharnageTable 6, dite « Section décibels » : Jeu d’affrontement d’armées médiévales-fantastiques, ponctué de « Kharnage !!! » et de « YEAH!!! », Kharnage a pour but d’accumuler le plus de points de domination en détruisant le plus d’unités ennemies. Autant le dire, un jeu totalement inadapté au recueillement qui sied à une bibliothèque. Jacques fut l’élève le plus bruyant (15 dB), mais Jeff (15 dB aussi, mais un octave en dessous), et Axel ne furent pas en reste. Seul Jérôme (3) resta dans le ton de la bienséance. Merci à lui, nous étions leurs voisins.

Table 7, dite « Thème libre » :  François-René, Neox et Baptiste enchaînent sur une partie de Libertalia.  Le plus sportif des trois s’adjuge cette partie.

Table 8, dite « Composition française » : à la table de Codenames nous retrouvons chez les Rouges Jérôme, votre modeste narrateur, Xel, et chez les Bleus Tristan, François-René, Axel, puis Nourdine, pour une partie disputée en trois manches  gagnantes:

  • 1-0 pour les Rouges alors que les Bleus se prennent les pieds dans une Echelle assassine (l’indice étant Hauteur).
  • 1-1 : égalisation des Bleus dans une manche où les Rouges ont fait assaut d’associations multiples avec Chambre 3 (Noir, Table, Porte) et Panama 2 (Coffre, Plage), tandis que les Bleus allaient à l’essentiel avec un Branlette 3 (Huile, Pouce, Bout) dont on vous laissera deviner l’auteur.
  • 2-1: les Rouges font un sans-faute absolu, dans un parcours ponctué notamment par un habile cognassier (Arbre, Pire).
  • 3-1: L’heure est passée depuis longtemps pour Axel, mais les Bleus font durer infiniment le plaisir à leur détriment, butant notamment sur le pourtant subtil Information 3 (Tuyau, Disque, Signe), tandis que les Rouges, déroulant leur partition sans mollir à coups de mots en 2, finissent par s’imposer par défaut.

Table 9, dite « Cours privé » : dans l’espace privé de la cuisine, Sylvain donnait un cours tout aussi privé de JdR que ses élèves ont semblé grandement apprécier. Peut-être en saura-t-on plus sur le forum…

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[jdr] vendredi 25/11/16 @ Trebeurden

Oulà mais je manque à tous mes devoirs moi… Il y a eu de l’activité jdr ces derniers temps sur la région ludique Lannionaise. Avec tout d’abord le jdr Symbaroum et sa mystérieuse forêt mortelle. Puis se termine actuellement une mini campagne Eclipse Phase  le jeu dans lequel on peut transférer son esprit de corps en corps.

Vous le savez désormais : avec le jdr on peut vivre 1001 vies… Parfois très variées…

Il y a une dizaine de jours c’est sous la houlette du MJ Jeff que j’incarnais un zabrak accompagné de deux humains (Jack et Gilles) et d’un twi’lek (Pierre). Nous étions dans les environs de Géonosis et nous dérobions un cargo dans l’univers – vous l’aurez deviné – de Star wars.

Et il y a deux jours changement de décor. Je n’étais plus qu’un hamster amnésique dans le Chicago des années 50. Oui oui… L’univers ? Celui de Blacksad et son ambiance de film noir. Tiré de la BD éponyme on y incarne des animaux anthropomorphes mêlés à des enquêtes policières. Autour du MJ Kirdinn se trouvait Mara, Franck, Jimmy et Marvin pour une partie riche en rebondissement.

Même si la fin de l’année s’annonce traditionnellement plus calme, le calendrier 2017 commence déjà à s’échafauder. Que serons nous ? Professeur ? Antiquaire ? Spadassin ? Révolté ? Barbare ? Survivant ?

Nul doute que vous trouverez certainement la réponse sur ce blog …

Séance de VENDREDI 04/11/2016 à St-Elivet

Tel un phénix, le bon génie OuiMite était de retour en ce début novembre pour annoncer une belle séance avec près de 20 joueurs, de la nouveauté et de la diversité. Passons rapidement sur les rumeurs, rapidement démenties, comme quoi NIP boulotterait à l’occasion ses collègues de bureau pour arriver au récit de la soirée.

Table 1, dite « je suis Darwin » : Nicolas-Neox, Frank, Joan et VHN découvrent le tout nouveau Evolution Climate (version enrichie de Evolution publié il y a 2 ans, lui-même un jeu dérivé mais largement refondu par son éditeur américain de Evolution, the origin of species par l’éditeur russe Rightgames, ancêtre donc du jeu de ce soir… et que l’on trouve dans l’armoire de PC. La boucle est bouclée et nous voila déjà dans le thème).
Pas de cubes sans âme dans ce jeu mais un thème fort : on doit développer (en leur ajoutant des traits génétiques) et faire prospérer (en les nourrissant pour augmenter leur population) ses espèces animales. Oui mais la lutte pour la survie est impitoyable : les herbivores sont en concurrence pour se partager un pool de nourriture commun tandis que les carnivores se nourrissent des autres animaux (y compris ceux de leur propriétaire s’il a mal calculé son coup). Et comme si cela ne suffisait pas, les joueurs ont le moyen de faire évoluer le climat de la planète, rajoutant une couche d’imprévus et de contraintes venant contrarier le fait de faire croître et multiplier leurs petites bébêtes. Que dire d’autre ? que le matériel est illustré de magnifiques aquarelles psychédéliques et que le pion de premier joueur est un chouette diplodocus.
Evolution ClimatePour cette première partie, Frank a joué rapidement la carte du prédateur (mais au détriment de ses autres espèces) avec son Carnivore-Rongeur-Chassant en Meute-Intelligent. Malgré la tentative de Neox de lui mordre les mollets, il finit par devenir une machine à tuer qui parvenait à chaque tour à trouver une victime parmi la demi-douzaine d’espèces des autres joueurs. Face à lui, les trois autres joueurs ont fait assaut de combos et de traits défensifs pour décourager une attaque par le Frankausore. Côté climat, à part une mini ère glaciaire en milieu de partie, il resta dans une zone relativement habitable. Au final, les bons gros herbivores de VHN arrivent à se nourrir avec régularité et finissent avec 50 PV juste devant les 3 espèces de Joan qui avait passé la partie à râler mais a accumulé 46 PV. Suivent Neox (37 PV) et pour finir Frank (32 PV).

Table 2, dite « le roi Hiram » :  Jeff, Marie-Anne, Jean-Baptiste et Julien-Lannion, pour certains fondateurs de l’empire PC, s’affrontent à Mare Nostrum Empires. Sauf erreur, c’est Jeff qui l’emporte coiffé de la couronne des Phéniciens.

Table 3, dite « Jack Aubrey prend la mer » : Julien-Paimpol, François-René et Laurent inaugurent une campagne de Seafall, dernier membre de la famille legacy qui depuis quelques années renouvelle le jeu de plateau en introduisant une dimension de narration, de persistance et de développement des personnage de partie en partie qui rappele le jeu vidéo ou le jeu de rôles. Chaque joueur est un marin-aventurier qui va découvrir et explorer les  territoires environnants et essayer de s’enrichir, sans parler des séquences d’affrontement. Souhaitons qu’un des membres du groupe partage sur le forum le récit de chaque chapitre de Seafall.

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Table 4, dite « le retour des Grands Anciens » : une table de jeu de rôle à une séance PC, il y avait longtemps qu’on en avait pas vu (le plus souvent, les rôlistes s’organisent en dehors des créneaux officiels). Sylvain-dit-le-Jeune, Franck et Sylvain-un-nouveau-que-par-facilité-nous-appelerons-numéro-3 ont joué un scénario de l’Appel de Cthulhu dans une cuisine éclairée par la pâleur tremblotante de bougies.

Table 5, dite « Martin Wallace et ses cultistes » : A Study in Emerald est une acquisition récente mais le revoilà sur les tables de PC. Un jeu original à la fois par son thème (uchronie au XIXe siècle avec des Grands anciens, des zombies et des conspirateurs, tiré d’une nouvelle de Neil Gaiman) et par ses caractéristiques (deckbuilder où on enchérit pour acquérir de nouvelles cartes, jeu en équipe où on doit identifier son partenaire qui peut vous faire perdre si son propre score est trop faible, conditions variées de fin de partie). Autour de la table, Thomas, Nourdine, Paul, Tristan et Nicolas-2. Rien n’a filtré du déroulement des événements, mais il ont suffisamment aimé pour refaire illico une seconde partie.

Table 6, dite « Bilbo Baggins et compagnie » :  on les a presque oubliés tellement ils jouent calmement, mais Mickaël et Axel étaient face à face au rez-de-chaussée dans la Bataille des 5 Armées. Ils y passèrent la soirée sans parvenir à conclure ladite bataille avant que la réalité ne reprenne ses droits sur le monde de l’imaginaire.

Table 7, dite « Andropov contre Helms » : résistant au côté obscur de la table 8, Julien-Lannion et Nicolas-2 restent dans le thème de l’espionnage (parfum années 50) en jouant à Guerre froide : CIA vs. KGB. Sûrement plus immersif mais nul ne sait ce qui sortit du choc des blocs.

Table 8, dite « Félix et Josette Joan » : la soirée se termine avec Codenames dans son format maintenant classique en deux manches gagnantes. Côté Rouges, JiBee, F-R, Nourdine et Thomas; en face Joan, Paul et Dom et au milieu un Mickaël ne pouvant se résoudre à partir. L’ambiance était survoltée et il fallut 2 heures pour arriver au bout des 3 manches. Autant dire que les rires et les apartés furent nombreux, par exemple au sujet d’un dénommé Félix. Et en plus, la partie a tenu ses promesses avec des indices de haute volée, de la tension, des rebondissements et beaucoup de plaisir partagé. Ainsi dans la première manche serrée (F-R vs. Dom), les Bleus pouvaient conclure avec Zénith-2 (Jour, Centre). Mais à force de disserter et de spéculer, l’évidence cessa de l’être et les espions s’égarèrent sur des Planches instables. Le superbe retour gagnant de F-R, Louis XIV-2 (Eclat, Bureau) donna la victoire aux Rouges. La seconde manche, opposant JiBee à Julien-Paimpol, fut tout aussi riche. Il y eut des hésitations autour de Plongée-3 (Bouteille, Raie mais ni Gaz ni Nez) mais les Bleus parvinrent à égaliser. Dans la manche décisive (Thomas vs. Paul) Affamé-2 sema le doute chez des Bleus recomposés (Dom et Nicolas-2) : après Talon ce n’était pas Enceinte (pourtant Joan venait de mentionner ses fringales !). Mais un Petit-3 (Nain, Noir, Coupure) leur permit de reprendre l’avantage. Les Rouges, tentant le tout pour le tout avec leurs deux derniers mots, désignèrent simultanément un Blanc et l’Assassin !

Table 9, dite « Party boys » : les Bleus précédents (Paul, Nicolas-2, VHN) sont sur un nuage suite à leur victoire. Allez, encore une avant de rentrer. On sort Double Mot, party-game tout simple d’association d’images. Malgré l’heure tardive, VHN montre qu’il sait encore être réactif et créatif.

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[jdr] vendredi 07/10/16 @ Beg-Leguer

Quand je dis crossover, le quidam moyen pense sans doute à un type de voiture légèrement surélevé dont l’on paie très cher ces quelques centimètres supplémentaires  😉 … Un rôliste , lui , pense tout de suite à une multitable. Deux (ou plus) MJ gèrent chacun leur groupe de joueurs sur leur table. Sauf que toues ces personnes jouent au même jeu dans un scénario commun. Scénario qui provoque parfois le regroupement des deux tables.

Le jeu proposé était donc In Nominé Satanis Magna Véritas (insmv pour les intimes). Dans cet univers on peut incarner soit un ange, soit un démon se battant pour le Grand Jeu : la conquête des âmes humaines. Ndlr : la composante religieuse passe très vite en arrière plan tant ce jeu est basé sur l’humour ambiant : on ne s’offusque pas hein!

Le MJ Démoniaque (Elodie) comptait dans ses rangs : Marvin, Kirdinn, Jimmy et Pierre. Tandis que l’Ange que je suis (lol) se chargeait des chérubins sous les traits de Marie Anne, Gwen, Jeff et Mickaël. Sans spoiler le scénario disons que tout ce joli monde s’est croisé au Purgatoire ainsi qu’au cimetière du Père Lachaise et que la soirée a rempli son but : passer un bon moment entre copains !!!

[jdr] vendredi 20/05/16 @ Trebeurden

Il y a environ 35000 ans avant notre ère (ça calme hein ^^) ben il faisait pas chaud (aka dernière grande glaciation de l’Europe). C’est dans ce cadre préhistorique de taïga que MJ Kirdin a mené ses joueurs. Gwen, Mara, Mik, Franck aka le nouveau John Doe de la table et moi même ; avons donc interprété les rôles de Moa, Visage Brûlé, Buffle Grondant, Blanche Fesses et Œil de Feu. Le petit jeu chez vous consiste donc à relier les noms de persos aux joueurs correspondants 😉

La tribu du « Vieux Père » est donc parti effectué son rite initiatique de passage à l’age adulte guidé par leurs différents totems.

Tout ce que je peux vous dire sans spoilé c’est qu’un ours ça pique et que les champignons c’est bon …

Grâce à un moteur de jeu simplifié à l’extrême le thème de Würm (oui oui c’est bien le nom de ce jeu) est bien rendu et on se prend tout de suite à aller tailler son bout de bois pour se préparer une  sagaie. La petite note de fantastique ajoute une touche sympathique à l’ambiance autour de la table.

La petite citation pour la fin : « Ça va être tout noir ! « 

😉

[jdr] vendredi 18/03/16 @ Beg-Leguer

Ça faisait un bout de temps que je ne vous avais pas parlé de jdr sur ce blog. Et aujourd’hui je vais vous parler d’un burst.

Un burst kesako ? Dans l’univers du jdr un burst est un jdr-campagne tout en un. Là où un jdr classique ne vous donne qu’un contexte, qu’un cadre de règles ; ici un burst ajoute une suite de scénarios qui lui sont propres. C’est donc dans cette catégorie que se trouve « Américana ».

Dans les mains du MJ Kirdinn ce sont Gilmara, Gwen, Marvin , Elodie et moi même qui nous sommes retrouvés à L.A. de nos jours. Pour être les habitants lambda d’une ambiance glauque. Mais l’univers est de plus épique, onirique, fantastique. Et très vite nous basculons dans l’horreur de ce jeu à secrets dont le moindre détail compte. D’ailleurs il parait que des indices sont même cachés dans l’écran de jeu (ci-dessous). Alors si vous avez une idée faites moi signe…

jdr américana

Séance de VENDREDI 04/12/2015 à St-Elivet et ailleurs

Un 4 décembre, fort fort lointain (1563), prenait fin le concile de Trente, la réponse catholique à l’agression (entre guillemets) de la réforme protestante. Coupure entre l’Église médiévale et l’Église des temps classiques, le concile de Trente rénova différents points de doctrine. L’Église médiévale prônait la dévotion, les pèlerinages et les processions, celle issue du concile va privilégier la confession et la prédication. Surtout, elle bouleversa l’organisation du culte. C’en sera fini des curés et moines incultes, paillards et laxistes qui faisaient le régal des bateleurs de foire et des fabulistes au Moyen Âge. À la place d’une Église médiévale, épuisée, une nouvelle Église prendra forme, avec ses zones d’ombre et de lumière. Elle va perdurer jusqu’à la fin du XXe siècle et au concile Vatican II, bien plus proche de nous (1965). Cette crispation face au vent nouveau du protestantisme a provoqué des décisions dont nous subissons toujours les conséquences, notamment dans le gouvernement de l’Église : absolutisme pontifical, centralisation, et culte du secret.

Table 1, dite «vaticane»
Dans l’atmosphère industrieuse de la Rome antique, nous jouons aux bâtisseurs du trop méconnu univers de La gloire de Rome. Ce fut une  partie chaotique,  souvent interrompue par les allées et venues des joueurs qui exposaient des points de règles de jeux alentours, et aussi par ces joueurs des alentours qui venaient visiter nos chantiers, sans même porter de casque.  Thomas crut l’emporter en faisant chauffer le marchand plusieurs fois de suite en fin de partie, mais votre humble serviteur, roi des patrons, réussit à rester assez concentré tout du long pour l’emporter avec 23 PV, devant Thomas (19), Mickaël (15), Xel (11) et Dom (9).

Table 2, dite «cathare»
Au tribunal de l’inquisition de Carcassonne, c’est Marvin qui brûle sur le bûcher Michał, Axel et Franck (venu pour une fois sans Kelly). Il n’a pas choisi les plus grassouillets pour son barbecure….

Table 3, dite «hérétique»
A L’auberge sanglante, Jacques fait une boucherie (57) ne laissant que les caraasses des hérétiques à Julien (dit de Paimpol) à 39, Justine (30), et Jeff (20).

Table 4, dite «parisienne»
A Codenames, les Bleus (Dom, Xel, Axel et votre modeste rédacteur) l’emportent très largement face aux Rouges (Thomas, Mickaël, Jeff, et Justine), mis à mal par la bande à Jerry (comprenne qui pourra), et ce malgré quelques quiproquo inoubliables: quand vous avez comme propositions chaîne, fou, et lunettes, quels sont les deux mots qui vous font penser à Afflelou ? Et au fait, quel mot diriez vous pour faire deviner à la fois Suisse, mouton et tube ?

Table 5, dite «prébendière»
L’agitation mentionnée en table 1, consécutive à l’utilisation du DUC (le fameux Deck Universel de Cartes de Dom), et donc aux aller-retour subséquents de son géniteur, aboutit à la configuration de ce couteau Suisse du jeu pour un opus de For sale, où Franck amasse les deniers. Michał, Jeff, Axel, Justine et Julien secouent le tronc dans le vide.

Table 6, dite «écartelée»
A De Stijl, le jaune gagne avec 12 territoires (le plus gros de 5),  12 blancs (max de 4), 12 bleus (max de 4) et 11 rouges. Une partie extrêmement serrrrrrée – paradoxalement, plus il y a d’r, plus ça semble serré, non ? Les joueurs étaient Dom, Xel, Jeff et votre humble narrateur, qui ont tous pris leurs couleurs habituelles, sauf Jeff qui endossa le maillot jaune habituellement prisé par Thomas, et que vous recconnaîtrez donc sans peine. La photo-finish témoigne de cette joute héroïque:

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Table 7, dite «hors les murs»
Cette soirée hors les murs nous est plaisamment contée par le barde Sylvain.

Hier soir, Baptiste a accueilli Jérôme, Nicolas, FR (dit Augustine la folle), Hélène et moi-même pour une partie du jdr : aventure dans le monde intérieur. La séance fut assez typée Indiana Jones avec des déplacements sur la map monde ( Londres – Marseille – Aboukir – Ventre Monde ), des Allemands fort peu sympathiques, une peuplade isolée et même l’explosion d’un dirigeable. De nombreuses questions furent posées comme : pourquoi les Anglais lèvent-ils le petit doigt quand ils boivent a cup of tea? -comment boire de l’absinthe de la façon la moins courtoise possible? – cravache ou fouet? – comment bien interpréter un personnage féminin nommé Ilda quand on est un homme?
Bref vendredi soir la science a progressé… mais pas grâce à nous… (pour ça il faut plutôt voir du côté du Téléthon). La soirée s’est terminée sur un soupçon d’héroïsme, un brin de philosophie et une bonne tranche de rigolade !

 
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[jdr] vendredi 21/11 @Trebeurden

Si vous googlisez « jdr questeurs » sur le net vous ne trouver rien. Et pour cause ce jeu n’existe pas. Sauf dans la tête de l’ami Kirdinn. Celui-ci en plus de bosser pour les éditions Sans-Détour (ou d’attendre la sortie ou l’arrivée de futur jdr à masteriser) invente des univers. Mara, Ania, Elodie et Sly le jeune furent donc ses questeurs d’un soir dans un monde médiéval fantastique où la magie est corrompue. Mais je laisse là le suspens sur ce monde car voilà un des buts  rempli de Parties Civiles Lannion :

Par les temps qui courent passer une bonne soirée , entourer de bons copains ça n’a pas de prix.