Séance de MARDI 08/10/2024 à Servel

Le 8 octobre 1967, Che Guevarra était capturé à la fin de la campagne de Bolivie. C’est l’année où il écrit le Message aux peuples du monde, lu à la réunion tricontinentale (Asie, Afrique et Amérique latine) à Cuba, et qui contient ses affirmations les plus radicales comme une guerre mondiale ouverte contre les États-Unis, contredisant la coexistence pacifique prônée par l’Union soviétique, avec une de ses phrases les plus célèbres : « Créer deux, trois… de nombreux Viêt Nam, telle est la consigne ». Guevara pense avoir uniquement affaire à l’armée bolivienne, mal entraînée et mal équipée. Cependant, quand le gouvernement américain apprend sa localisation, la CIA et les Special Forces sont envoyés pour entraîner et soutenir les militaires boliviens. En mai, l’armée arrête les paysans soupçonnés d’aider les guérilleros, après avoir retiré des hôpitaux environnants tous les médicaments contre l’asthme. De nombreux combats ont lieu durant l’été. Le 1er août, la CIA envoie deux agents cubano-américains pour renforcer la recherche de Guevara, Isolée, la colonne du Che est physiquement à bout, n’a plus d’eau potable et doit parfois porter son chef qui souffre de terribles crises d’asthme. Malgré tout, Guevara a toujours la même volonté et pousse toujours ses hommes en avant, comme lors du passage d’un précipice que les autres jugent impossible, mais qu’il franchit malgré son état : « Imbécile, il n’y a rien d’impossible dans cette vie, tout est possible, les impossibilités c’est l’homme qui les fait et c’est l’homme qui doit les dépasser! ». Le groupe voit sa retraite coupée vers le Río Grande, ce qui l’oblige à remonter dans les montagnes où l’avant-garde est prise en embuscade et perd trois hommes le 26 septembre. Les 17 survivants s’échappent une fois de plus, et le 7 octobre commencent à redescendre vers le Río Grande. Les forces spéciales boliviennes apprennent par un informateur le lieu du campement de la guérilla. Plus de 1 800 soldats arrivent au village de La Higuera. Le 8 octobre 1967, le campement est encerclé et, après trois heures de combat, le Che est capturé. Il se rend après avoir été blessé aux jambes et avoir vu la culasse de son fusil détruite par une balle. Selon les soldats boliviens présents, il aurait crié : « Ne tirez pas, je suis Che Guevara et j’ai plus de valeur pour vous vivant que mort ». Une autre version indique que ce n’est qu’une fois arrêté qu’il aurait simplement murmuré « Je suis Che Guevara » pendant que les soldats cherchaient la confirmation des identités de leurs prisonniers dans la documentation fournie par la C.I.A. et les services secrets boliviens. Le 9 octobre au matin, le gouvernement de Bolivie annonce la mort de Che Guevara la veille dans des combats.

57 ans plus tard, à Servel, on pratiquait la traque et les transports à risque.

Table 1, dite : « Rien d’impossible » : battre Thomas à Brass ? Rien d’impossible se disent Xel et Marie-Anne. La suite leur apprendra que n’est pas Guevarra qui veut…..

Table 2, dite « Traque fatale » : à la recherche de La Bête, Corentin, Marco et Steven tombent dans le piège de Mickaël. Une traque qui sera pour eux comme un autre Viêt Nam, on exagère bien sûr.

Table 3, dite « Plus grand mort que vivant » : la vaillance de Steven est admirable, car le voilà qui défie Mickaël à Ark Nova ! Il échouera d’un tout petit point dans sa quête nocturne, quittant la table plus grand mort que vivant !

Séance de MARDI 24/09/2024 à Servel

Né le 24 septembre 1725,  à une époque ou nombreux sont celles et ceux qui font leur bière à la maison, Arthur Guinness lance sa première brasserie à 30 ans, bien placée sur la route Dublin-Galway. Quelques années plus tard il en reprend une plus grande à Dublin même et développe son activité quitte à se frictionner avec les autorités à cause de sa consommation d’eau. Peu à peu il abandonne l’ale et se spécialise dans la porter, une bière sombre, y compris dans une version forte Foreign Extra Stout capable de résister au voyage vers les Antilles. Il finit notable, marié à une aristocrate, dirigeant du syndicat des brasseurs et s’impliquant dans la vie publique. 299 ans plus tard, régime sec à Parties Civiles avant les libations attendues pour l’assemblée générale de la semaine prochaine.

Table 1, dite « Ascension sociale » : Olive, Mickaël et VHN se font un petit revenez-y de Caylus 1303. La sélection et l’ordre des bâitments de départ, et surtout des tuiles Personnage qui donnent des pouvoirs scandaleux à leur possesseur, assurent une grande rejouabilité. Mais pas seulement ! comme on l’a vu ce soir, la conduite de la partie par les joueurs a aussi une forte influence. Il y a un mois, à quatre joueurs, les bâtiments avaient été construits à un rythme soutenu (le Maçon, qui permet la mise en jeu des bâtiments en pierre plus puissants, avait été ajouté au premier tour) et plusieurs Monuments de prestige (généreux en PV  mais nécessitant de l’or produite par des bâtiments … en pierre) avaient rejoint la route de Caylus. Cette fois-ci, les joueurs ont préféré utiliser leurs ressources pour faire des livraisons au château (ce qui peut permettre aussi de chiper les Personnages) plutôt que de construire des bâtiments (le Maçon a dû arriver au 4e tour et un bâtiment produisant de l’or à l’avant-dernier tour). Par contre on n’a pas hésité à saboter les plans des copains, à grands coups d’emplacements occupés mais non activés et de coups fourrés avec le prévôt. En plus, vu qu’il y avait peu d’emplacements pour ses meeples et que les joueurs s’ingéniaient à passer tôt (ce qui double le coût de pose d’un meeple) tout le monde disposait de quantités d’ouvriers non utilisés. Quant à Olive, il a révélé son approche toute personnelle de la négociation, en mode « canon sur la tempe ». Au final, c’est Dom qui s’impose avec 50 PV devant Mickaël avec 42 (et un magnifique dernier tour à 12 points) et Olive avec 38 (Il devait avoir 43, il a oublié de livrer au dernier tour alors qu’il avait toutes les ressources pour).

Table 2, dite « Brassage » : Une table paritaire réunit Xel, Nastassia, Stéven et BenjaminF autour de Ark Nova. Les fauves ne sont pas que sur les plateaux de jeu. Au terme d’une lutte serrée entre les mâles dominants, Stéven domine Benjamin 22 à 20 PV, sous le regard de Nastassia à -19 et Xel à 12.

Table 3, dite « Une pour la route » : Marco et Corentin, arrivés en décalé, ont joué au moins à Splendor Duel.

Séance de MARDI 03/09/2024 à Servel

Quatre tables de quatre mais douze joueurs au total, ce n’est pas carré tout ça. En cette semaine de rentrée il va falloir réviser son arithmétique. Par exemple en comptant jusqu’à dix en payant sa cotisation. Ou bien en s’intéressant au nombre quatre-vingt, comme « Années 80 ».

Table 1, dite « Cœur de loup » : Ca va saigner, partie de Ark Nova entre joueurs expérimentés (Xel, Mickaël, Stéven et Nico77). Qui l’eût cru, c’est Stéven qui les dévore tout cru et gagne devant Xel, Mickaël et Nico.

Table 2, dite « Nuit de folie » : Soirée variée pour Jack, F-R, Thomas et Younaël. Cela commence par un Shards of Infinity où la paire Younaël/F-R l’emporte. Ensuite une partie de Faraway est remportée par Jack tandis que F-R savoure son score de 69 PV. Jack se retire et les trois restants essaient An Drouiz Meur, une création de Younaël avec de belles illustrations produites à la main par des machines.

Table 3, dite « Week-end à Rome » : Les protagonistes de la partie de Trajan du vendredi précédent remettent le couvert. Cette fois on a bien compris et on fera les bons choix, surtout qu’avec une aide de jeu improvisée on égrenera proprement ses petits cubes colorés, dans la concorde et la sérénité. Olive se distingue en accumulant 4 tuiles Construction identiques (20 PV) et en professant une affection sans limite envers François. Dom vend 4 cartes identiques (20 PV aussi) et à la troisième saison est victime sur la piste du Sénat à la fois de ses limites en arithmétique et d’un croc en jambe d’un kingmaker de passage. Il met fin à la partie avec un mouvement de 9 qui coupe l’herbe sous les caligae des suivants. Marc multiplie les tuiles Trajan et accumule les points avec ses légionnaires. François est à la lutte avec Dom sur la piste de points mais au décompte final prend une avance décisive avec ses 15 PV de construction et ses tuiles Bonus. Il sort vainqueur impérieux (ou impérial ?) d’une feuille de score serrée, avec 101 PV devant Dom 98, Olive 97 et Marc 90.

Table 4, dite « Un peu plus près des étoiles » : Un jeu coopératif (basé semble-t-il sur les mécanismes de Pandémie) : Star Wars : Clone Wars pour Xel, Stéven, F-R et Nico77 qui terminent fort tard mais avec la satisfaction d’avoir fait triompher les forces du bien.

Séance de VENDREDI 15/03/2024 à Servel

La rumeur que César allait se faire couronner roi se fait forte au début du mois de mars de l’an 44 av. J.-C.. Il s’apprête alors à partir en guerre contre les Parthes, et les Livres sibyllins énoncent que seul un roi peut espérer les vaincre. On dit que, lors de la prochaine séance du Sénat, le 15 mars, le sénateur Aurelius Cotta proposera que César soit couronné roi avant le début de la campagne. Au lieu de quoi il sera assassiné, résultat d’un complot de sénateurs romains qui se surnommaient les Liberatores et dont les chefs les plus renommés furent Marcus Junius Brutus et Caius Cassius Longinus. L’événement eut lieu à la curie de Pompée, alors que peu avant, le Sénat avait nommé Jules César dictateur à vie, ce que certains sénateurs n’acceptaient pas. Ils pensaient que le régime allait aboutir à une tyrannie et que Jules César se ferait couronner roi de Rome.

Il semble que Caius Cassius Longinus fut à l’origine du complot. César venait de le nommer préteur pour l’année 44 mais, mais désirait le consulat, ce qui l’a amené à vouloir le tuer. Cassius parvient à attirer plusieurs sénateurs dans le complot. On le persuade qu’il faut une personnalité symbolique : ce sera son beau-frère et ami Marcus Junius Brutus, qui avait comme ancêtre Lucius Junius Brutus, celui qui chassa le dernier roi de Rome (509 av. J.-C). Son adhésion en amène d’autres, une soixantaine selon Suétone. Ils ne savent comment s’y prendre, pensent d’abord le jeter en bas d’un pont pendant les comices du Champ de Mars, puis à l’attaquer lors de son entrée au Théâtre. Finalement, ils décident d’agir lors de la séance du Sénat des ides de mars, d’autant que César a licencié sa garde personnelle.

Selon Suétone, plusieurs signes annoncent la mort de César dans les jours précédents, mais il n’en tient pas compte. Le matin du 15, sa femme Calpurnia a rêvé de sa mort et lui demande de ne pas se rendre au Sénat. César hésite, mais se persuade de venir. Peu avant d’entrer au Sénat, l’un de ses agents informateurs lui tend une supplique donnant tous les noms des conspirateurs. César la prend sans la lire. César et les sénateurs entrent dans la Curie de Pompée où le Sénat tient ses sessions. Soudain, Cimber, un conjuré, saisit le pan de la tunique de César et lui découvre son épaule, signe pour les conjurés de passer à l’action. Il est alors entouré par 23 sénateurs qui le poignardent avec leurs poinçons l’un après l’autre. Il semble qu’en voyant Brutus il ait dit « Tu quoque mi fili ». Il couvre alors la tête de sa toge et s’effondre au pied de la statue de Pompée après 23 coups, dont on découvrira qu’un seul fut mortel. Aussitôt, les conjurés s’enfuient, suivis des sénateurs innocents qui ont assisté à l’assassinat sans intervenir. César reste longtemps sur le sol jusqu’à ce que, vers la fin de la journée, trois esclaves le ramènent chez lui dans une civière, un bras pendant au-dehors.

Le méfait eut comme résultat la guerre civile des Libérateurs suivie de la prise du pouvoir par Octave, qui allait devenir Auguste, premier empereur romain. Si les assassins visaient à restaurer la République, ils furent déçus puisque s’ensuivirent quinze ans de guerre civile, puis le règne sans partage d’Octave, héritier testamentaire de César et devenu du même coup son fils adoptif. Au début, avec l’accord d’Antoine, toujours consul, les conjurés sont amnistiés. Mais en 43 av. J.-C., Octavien se fait nommer consul et l’un de ses premiers gestes est de les faire condamner par contumace. Suétone écrivit à leur propos : « Presque pas un de ses meurtriers ne lui (César) survécut plus de trois ans et ne mourut de mort naturelle. Condamnés tous, ils périrent tous, chacun d’une mort différente ; ceux-ci dans des naufrages, ceux-là dans les combats ; il y en eut même qui se percèrent du même glaive dont ils avaient frappé César ».

2068 ans plus tard, à Parties Civiles, on parlait de batailles, de rois et d’éléphants.

Table 1, dite « Conjurés pour le bien » : La campagne de Gloomhaven jaws of the lion bat son plein avec Fabrice, Armand, François-René et Jérôme.

Table 2, dite « Aucune chance » : Dans cette autre campagne, à Batman, Xel, Fabrice, Steven et Olivier n’ont laissé aucune chance à Samuel, atomisé et lissé sur place comme mort.

Table 3, dite « Coup de folie » : à la table de Ark Nova, un dernier coup de folie d’Arakis le propulse vers la victoire, avec le score mirifique de 30. Mickaël, 17, n’est pas en reste, et Tristan n’a rien pu faire.

Table 4, dite « Tu quoque ? » : Dom ressort des tiroirs le trop méconnu Istanbul pour une partie à 4, qui voit Franck prendre un excellent départ, raflant les saphirs à la chaîne après de lucratifs passages au salon de thé, celui qui convertit les dés en livres, et de la chance, il en eut. A l’orée du dernier tour, il enquille son cinquième, synonyme de victoire, mais doit laisser à ses adversaires une dernière action. Peu voient Dom venir, lesté qu’il est de seulement 3 saphirs après une déveine improbable aux dés, mais porteur d’un portefeuille de cartes bonus épais comme un matelas. Et parmi elles, celle qui fait gagner, autorisant l’achat de deux saphirs dans la même action ! Son épais coussin de billets le lui permet, et, ruse suprême, il lui en reste assez pour terminer avec 5 livres contre 4 à Franck, ce qui lui octroie une victoire inattendue au départage. Xof et François avaient chacun 4 saphirs, ce dernier manquant d’une pièce d’en acquérir un cinquième au tour d’avant, ce qui n’aurait de toutes façons pu lui suffire à l’emporter.

Table 5, dite « Le roi de Londres » : Peu de suspense à la table de London, où Thomas s’adjuge la victoire devant Jack et Jérôme 67. On continue dans la veine anglophone avec Sea, Salt & paper, puis QE, où l’on vit les enchères flamber de manière parfaitement déraisonnable !

Table 6, dite « Inexorable » : A la faveur de la nuit, Dom entraîne François dans le guet-apens d’un Splendor Duel, où il lui inflige une défaite inexorable, 20 à 13.

Séance de VENDREDI 08/12/2023 à Servel

Le 8 décembre 1980, John Lennon était assassiné à New York. L’ancien chanteur des Beatles et sa compagne Yoko Ono venaient de recevoir dans leur appartement de Central Park la photographe Annie Leibovitz pour une séance photo devenue iconique. En sortant, le couple est accosté par plusieurs fans dont un Mark David Chapman, ex-agent de sécurité et drogué, qui demande et obtient un autographe de son idole. Plus tard, après une séance en studio, John et Yoko regagnent le soir leur appartement. À l’instant de franchir le porche, John est foudroyé par quatre balles tirées par Chapman. Les raisons de ce meurtre demeurent floues. Certains y voient le sentiment de trahison qu’aurait éprouvé Chapman, accusant l’idole de ne pas avoir tenu les promesses de paix et d’égalité des richesses qu’il communiquait dans ses chansons. D’autres y voient une « réponse » à sa phrase médiatique affirmant que la popularité des Beatles dépassait en Angleterre celle de Jésus.

43 ans après, à Lannion, on traquait les bêtes et les hommes.

Table 1, dite « Le retour du chasseur » : Fred, Élie et Thomas se lancent dans une chasse éperdue, avec The beast (perdue) puis La bête (gagnée, mais avec une impression mitigée sur le jeu).

Table 2, dite « Give peace a chance » : François-René, Camille, Arakis et Flavien tentent de débusquer les criminels nazis à Black Orchestra. Leur tentative de donner une chance à la paix se soldera par un échec cuisant : ayant passé la moitié de leur temps en prison, ils ne tentèrent même pas de complot.

Table 3, dite « Working class hero » : convoqués à une séance d’Agricola, Dom, Xof et François incarnent des agriculteurs, héros modernes de la classe ouvrière comme chacun sait. On joue en version « draft », chacun se passant à tour de rôle les paquets de cartes aménagements mineurs et savoir-faire (une innovation brevetée PC), ce qui permet de se construire un petit moteur de combinaisons, pour autant qu’on ait bien géré son affaire…
Xof, qui découvre le jeu (rite de passage, qui l’intronise à notre communauté, comme chacun sait), maîtrise si bien les règles qu’il l’emporte avec 45, avec plusieurs étables, des aménagements très lucratifs, et un usage intensif de l’argile. François, axé sur la menuiserie (aménagement de clôtures et rénovation) s’en tire avec 31, alors que Dom, qui a construit un impressionnant moteur à production de légumes et céréales, plafonne à 27, pénalisé par des cases vides dans son terrain.

Table 4, dite « Cold turkey» : Les températures montent et on ne voit pas le futur, comme le chantait déjà John Lennon dans Cold turkey en 1969. Bon, il faut dire qu’en anglais l’expression fait référence à l’arrêt brutal d’une habitude ou au sevrage brutal de drogue, et c’est plutôt ce qu’exprimait la dite chanson. Mais l’expression n’en reste pas moins valable, si l’on considère les énergies fossiles comme la drogue dure du monde moderne. Voici donc Mickaël, Samuel, Xel, et Olivier L occupés à sauver les animaux du monde, et pas seulement les dindes froides, dans Ark Nova. Et de tous ces joueurs en L, c’est le premier cité qui déploya le mieux ses ailes pour sauver l’arche de Noé.

Table 5, dite « Imagine » : Une flopée de rescapés des tables précédentes jouent à imaginer des associations de mots à So clover. Dom y a été particulièrement malchanceux en laissant l’option d’associer une tuile Pot (à Chance) et Cochon (à Charcuterie) qui collait bien à sa grille, et Fred et Elie ont peiné à se faire comprendre de leurs camarades  !

Séance de VENDREDI 24/11/2023 à Servel

Dans la nuit du 24 novembre 1963, la police de Dallas et l’antenne locale du FBI reçoivent des appels anonymes indiquant que Lee Harvey Oswald sera assassiné. Le même jour, après 36 heures de garde à vue et 12 heures d’interrogatoire sans assistance légale et dont peu de traces ont été conservées, Oswald est abattu par Jack Ruby à 11 h 21 dans les garages du quartier général de la police de Dallas, en direct devant les journalistes présents venus en masse et sous les yeux de millions de téléspectateurs alors que la police s’apprêtait à transférer Oswald des cellules de la police vers la prison du comté. Gravement blessé à l’abdomen, Lee Harvey Oswald s’éteint à 13 h 7, sans avoir repris connaissance, dans le même endroit, où, 48 heures plus tôt, l’équipe médicale avait tenté de sauver le président Kennedy de ses blessures par balles. Au cours de l’intervention médicale, le président Lyndon B. Johnson appellera en personne les praticiens afin d’obtenir une confession de Lee Harvey Oswald avant son décès.

60 ans plus tard, à Parties Civiles, chaque adhérent avait le droit de se défendre.

Painting a Painting 3 Times | Chris Cook Artist

Invasions (2006) - Jeu de société - Tric TracTable 1, dite « Meurtre à l’arrivée» : notre nouvel adhérent, JérômeC, apporte un de ses jeux favoris: Invasions, pas une nouveauté, mais un bon jeu d’exploration au temps des barbares, avec des contrats à réaliser, mais qui ne profitent qu’au joueur qui complète le contrat, ce qui fait tout le sel du jeu, entre soutien collectif et ambitions individuelles. Notre MJ détaille les règles, sans omettre conseils tactiques et stratégiques, ce qu’il renouvelle durant la partie, pour la bonne cause, mais à son détriment comme on le verra. Thomas l’emporte avec 158, une victoire un peu abusée à la faveur d’une dernière carte très puissante qui lui octroie 24 PV et en fait perdre autant à Jérôme, qui descend à 117, devancé par Baptiste, 118, et François, 125, qui a lui aussi abusé des bons conseils et bien profité du travail des autres.

Table 2, dite « Héroïque » : Une victoire brillante pour la fine équipe de Marvel champions (Nico77 Franck Paul).

Table 3, dite « Première impression » : à The expanse, Jeff,64, Jack, 78, sont défaits par Benjamin, 92 (la chance du débutant, dit-il en modeste).

Table 4, dite « Captivité prolongée » : à Ark Nova, Vincent y prend le large avec 53, loin devant Mickaël, pointé à -7 ! Louise et Martin ont admiré l’artiste.

Table 5, dite « Libération retardée » : Tristan Gérard F-R & Dom se retrouvent pour une partie de Cuba Libre planifiée ensemble mais néanmoins de découverte. Rappelons qu’il s’agit ici d’un wargame (de la famille des COIN) ancré dans la réalité historique et qui se caractérise par des factions très asymétriques, chacune avec ses forces/faiblesses, ses propres actions de jeu et sa condition de victoire. En présence : Tristan le gouvernement, Gérard le syndicat du crime et deux groupes rebelles : les castristes de F-R et le Directorio étudiant de Dom.
Avec l’expérience du jeu, le début de la partie prend un tour inhabituel : à sa première action Dom déloge Tristan de Las Sillas et y installe une base, privant le gouvernement d’une redoute dans les montagnes. De plus, une carte Propagande (il y en a 4 qui rythment la partie et sont l’occasion de vérifier si l’une des factions remplit ses conditions de victoire) arrive dès le troisième tour : les rebelles de Dom reprennent le maquis et les troupes de Tristan rentrent la queue entre les jambes. Ensuite Gérard construit progressivement toute une flotte de casinos et glisse quelques sacs d’or à Tristan (dans des échanges de services équilibrés ? les avis étaient partagés).
F-R tente de prendre pied à l’ouest de l’île ce qui pourrait menacer les lieux de débauche que Gérard y a multipliés mais ses efforts sont réduits à néant par Tristan. La fortune de ce dernier évolue au rythme de la popularité du gouvernement dans les grandes villes : un événement miraculeux le place temporairement en position de l’emporter puis un événement calamiteux douche ses espoirs. Dom ne voulant pas trop avoir l’air en tête rate une victoire à la 3e Propagande faute d’une base, et renforce ses troupes sans trop écorner son pécule.
Comme souvent à ce jeu faute d’un vainqueur net la partie s’est réglée après la 4e Propagande par un triomphe d’un Syndicat transformant en points ses économies mal acquises.

Table 6, dite « Tête-à-tête » : à Shards of Infinity, Thomas régale JérômeC sous les regards admiratifs de Nico77.

Table 7, dite « Première communion » : à cette autre table de Ark Nova, Steven réussit sa première partie, triomphant avec 3 devant Xel, Samuel et OLive

Séance de VENDREDI 10/11/2023 à Servel

Le 13 novembre 1970, première observation d’un neutrino dans une chambre à bulles d’hydrogène du Zero Gradient Synchrotron. Un neutrino invisible percute un proton, donnant naissance aux traces des particules résultant de la collision. Cette particule répond à une énigme dans la communauté des physiciens : la désintégration β  ne semble pas respecter les lois de conservation de l’énergie, de la quantité de mouvement et du spin. Pour satisfaire ces principes, Wolfgang Ernst Pauli postule dès 1930 l’existence d’une nouvelle particule, de charge électrique nulle, qu’il nomme initialement neutron et dont il estime la masse au moins 100 fois inférieure à celle du proton. C’est le physicien italien Edoardo Amaldi qui donne à la nouvelle particule le nom de « neutrino », une fois le neutron découvert. Les premiers neutrinos seraient apparus il y a 13,7 milliards d’années, peu après la naissance de l’univers. Depuis, ce dernier n’a cessé de s’étendre et de se refroidir, et ces neutrinos, dits cosmologiques, ont fait leur chemin. Théoriquement, ils forment aujourd’hui un fond de rayonnement cosmique, le fond cosmologique de neutrinos. Leur énergie est cependant bien trop faible pour qu’ils puissent être détectés avec les technologies actuelles.

Neutrino Particle Interaction Event Art Print by Fermi National Accelerator Laboratory - Fine Art America

53 ans moins 3 jours plus tard, un compte-rendu vous est livré d’une séance de Parties Civiles qui eut bel et bien lieu, mais trop dense pour être capturée par les technologies actuelles.

Table 1, dite « Énergie noire » : Rocketmen, sur sa rampe de lancement, recrute deux nouveaux adeptes, Tristan et Fred rejoignant François et Thomas. La concurrence est rude, et Tristan ne tarde pas à trouver la stratégie gagnante: une petite mission pour empocher 20$ et une main basse sur les premières cartes Innovation. Au faîte de sa puissance, il tente un voyage vers la lune, poussivement entamé, mais le poursuit jusqu’au bout quand-même alors qu’il avait besoin d’un 4, la carte la plus haute, et la seule sur les 18 de la pioche. Et, incroyable, il tire cette carte, mais, coup de théâtre, son succès est derechef annulé car il avait déjà fait ce même voyage ! Un épisode rocambolesque, mais qui ne l’empêche pas de finir largement en tête avec 30. Thomas, 23, a bien résisté, quand Fred, 13, et surtout François, 7, ont sombré, scotchés en bas de leur courbe d’apprentissage.

Table 2, dite « Tapie dans l’ombre » : Une victoire brillante pour la fine équipe de Batman shadow of the bat.

Table 3, dite « Changement de trajectoire » : Dom initie Marco à Ark Nova, et, dans un subtil changement de trajectoire dans l’espace-temps, se fait cueillir par l’éternelle jeunesse du monde.

Tables autres, dite « Traces infimes » : ont été aussi aperçus un Marvel Champions et un Yucatan. Leurs traces recueillies avaient une masse presque nulle.

Séance de VENDREDI 27/10/2023 à Servel

La torture de Michel Servet à Genève (Michel Servetus) (Michel de Villeneuve) médecin et théologien espagnol (1511-1553) - Le torice de Michel Servet (Miguel Serveto) (1511-1553) a Genève, médecin et théologien espagnol GravureMédecin et théologien espagnol, naturalisé français en 1548, Michel Servet comptait parmi les humanistes les plus érudits de son temps, s’intéressant à toutes les branches du savoir, de la géographie aux mathématiques, de l’alchimie à l’astrologie, de la médecine à la théologie. Il pressent que le réel tout entier est un et que ce sont toujours les mêmes principes fondamentaux qui se font jour dans chaque secteur de l’existence et des disciplines de l’esprit. Le médecin est l’un des premiers à décrire la petite circulation sanguine, dite circulation pulmonaire.
Épris de tolérance et de liberté, il prôna un retour à la pureté originelle de l’Évangile. En 1531, Des erreurs de la Trinité réfute comme sophisme le dogme de la Trinité et nie la divinité du Christ, ce qui entraîne l’accusation alors très grave d’arianisme. En 1553, La Restauration du christianisme lui attire coup sur coup deux condamnations à mort, par les catholiques puis par les protestants. Arrêté, évadé et jugé par contumace, il est brûlé en effigie à Vienne par l’Inquisition. En fuite pour l’Italie, il fait halte à Genève. Vite reconnu, il y est emprisonné puis jugé comme criminel par le Petit Conseil, à l’instigation de Jean Calvin. Convaincu d’hérésie mais refusant d’abjurer, il est brûlé vif le 27 octobre 1553, dans des circonstances particulièrement cruelles. Il compte au nombre des martyrs de la liberté de pensée.

470 ans plus tard, nul bûcher à Servel, sinon celui des vanités. Vanité des vanités, tout est vanité disait l’Ecclesiaste, et le jeu fait moins que d’autres exception à la règle.

Table 1, dite « Sainte trinité » : Fred apporte Tiletum, y attire sans peine François et Xel, et même Dom, qui, arrivé tardivement, s’éclipse bientôt pour former une autre table avec des arrivants plus encore tardifs que lui-même. De cette partie haletante, on retient la victoire de Fred (150), construite sur un multiplicateur colonne * maisons absolument divin. Xel, 137, qui a laissé passer sa chance à Londres, et François, 135, à qui il a juste manqué une action pour gagner, également à Londres, complètent cette sainte Trinité non consubstantielle, dans le droit fil de l’arianisme: Si le Fils témoigne de Dieu, il n’est donc pas Dieu lui-même.

Table 2, dite « Vaine poursuite » : à Iki, Mickaël, possesseur et maître du jeu, se joue de Louise, Olivier L., et Martin, qui l’ont poursuivi en vain.

Table 3, dite « Folie dans le calme » : Marc le calme l’emporte large au royaume de la folie qu’est Castle of mad King Ludwig, devançant Baptiste, Olive et Nico77.

Table 4, dite « Martyrs volontaires » : les habituels de Gloomhaven les mâchoires du lion (F-R, Armand, OlivierB et Jérôme) engrangent une victoire – le Guiness book n’est plus très loin pour ces martyrs volontaires de la plus longue campagne.

Table 5, dite « Pas de deux » : Profitant des vacances, on a la visite de Vincent accompagné de Yona. Reconfiguration des tables pour faire un Ark Nova à quatre avec Eve et Dom. Il a fallu revoir les règles mais cela s’est bien passé. 3 projets de conservation de base sont orientés « géographie », le seul orienté « animaux » nécessite des oiseaux. Les zoos se développent et Yona qui découvre le jeu prend un grand plaisir à planifier ses combos d’effets et à optimiser la force de ses actions. Dom finit par construire la volière et accumule patiemment les oiseaux. Juste avant de mettre en jeu son cinquième il pousse des cris d’orfraie quand Yona fait disparaître le projet de conservation correspondant (et les 5 points qui allaient avec). Il pivote vers un double relâchage de pensionnaires qui le propulse sur la piste de conservation jusqu’à croiser ses pions. Yona remonte bien au décompte final qui affiche +15 PV pour Dom, +2 pour Yona, -12 pour Eve et -16 pour Vincent.

Table 6, dite « Jugement dernier » : c’est une table haletante de Codenames qui clôt la soirée. Les bleus (François, Dom, Fred, Nico77) l’emportent 3-2 devant les rouges (Jérôme, Marc, Vincent, François-René, Xel) après un invraisemblable renversement de situation. Menés rapidement 2-0, plombés par une myopie incroyable (Tissu pas vu sur l’indice Couture), une confusion impardonnable (Bio-Origin au lieu de Bios Geneys, indice d’ailleurs inégal !) et un tirage impossible (comment faire trouver Requin + Rame contre Baleine et Courant ?), les bleus remontent la pente grâce à DSK  et Garou (Loup mais pas Disque !) qui perdent les rouges (1-2), puis une grande maîtrise de Dom avec un Saumur 2 inspiré (Noir, Manège) pour le 2-2, et enfin François qui arrive à faire deviner Piston au troisième essai, l’associant à Hiérarchie puis à Épave, puis à rien du tout sur un indice en 1 qui l’excluait, suscitant un raisonnement logique magistral de ses équipiers, avec Dom à la manœuvre (3-2).

Séance de VENDREDI 15/09/2023 à Servel

Comme dans un cinéma d’art et d’essai, la salle de quartier permet de programmer tout un festival d’automne dans une seule salle.

Table 1, dite « Un héros très discret » : Fidèle au poste, la bande des Gloomhaveneurs (version Jaws of the Lion). Encore une victoire dans le scénario de la soirée, avec un Jérôme tout particulièrement remarqué. On les a ensuite vus jouer à Vermines.

Table 2, dite « Ocean’s eleven » : Un trio de choc -Adriane, François et Thomas- fait un fric-frac nocturne dans Burgle Bros. Le crime a payé, ils ressortent tous avec un butin divers qui inclut une tiare ?, des patins à roulettes ??, je connais un receleur qui va faire le museau. Passage sur l’élan en mode compétitif pour disputer un In Flanders Field : François consomme son dernier fantassin dans un assaut final et l’emporte au champ d’honneur.

Table 3, dite « Le livre de la jungle » : Tristan, Mickaël et Nico77 se lancent dans un Ark Nova. Tristan est le seul à croiser les deux pistes de score et applique avec succès la méthode Xel® : je chougne, je me fais oublier, je fais quelque choix stratégiques bien pensés (par exemple tout miser sur les singes et leur fournir des rochers sur lesquels grimper) et je gagne à la fin. La routine, quoi.

Table 4, dite « Le triporteur » : Cette table de quatre (Neox, Olive, Xel, Dom) présente la particularité d’être venue en moyenne sur trois roues. On fête la fin de l’été avec le retour d’Olive qui sort de son sac à malices le premier opus de la troisième triologie (vous suivez ?) de Shem Phillips : Voyageurs du Tigre du Sud. Pas mal de règles à assimiler mais ensuite cela tourne plutôt bien. Chacun développe son tableau de cartes en tentant de garder en tête les différentes voies de scoring et en utilisant au mieux des dés utilisés comme ouvriers sur son plateau individuel. En plus, un peu comme à Narak, on fait la course sur le plateau central qui permet plusieurs itinéraires mais où chaque progression d’une case nécessite de remplir un prérequis, il faut pas mal planifier. Chacun maîtrise en partie son rythme de jeu en choisissant quand utiliser l’action qui rafraîchit son pool de dés. Pour cette sortie de découverte, Dom croit malin de précipiter la fin de la partie (sans avoir pris le temps d’optimiser son propre score mais en espérant prendre les autres de vitesse). Succès sur le second point : tout le monde s’écrie que ce n’est pas comme ça qu’on joue et Olive prédit des scores faméliques. Echec sur le premier point : Olive a mieux optimisé la composition de ses cartes de paysage et surtout a privé dans sa dernière action Dom du bonus sur les comètes. Il remporte la partie avec 37 PV devant Dom 36, Xel 29 et Neox 26.

Table 5, dite « Voyage au centre de la terre » : Les quatre restants s’enfoncent dans les profondeurs de Sub Terra, peut-être pour échapper aux averses qui s’abattent.

Séance de VENDREDI 04/08/2023 à Servel

Quatre tables de quatre, une soirée au carré.

Table 1, dite « Nord » : Au nord c’était les dragons. On déballe du gros jeu (au sens du cubage) tout neuf  : Darkest Dungeon est inauguré par Axel, F-R, OlivierB et Xof. Du coop d’affrontement où la première aventure se finit par un succès malgré un Olivier laissé en sale état.

Table 2, dite « Est » : Retour de Shogun no Katana après une première tentative il y a quelques mois. Des vétérans à la manoeuvre (Baptiste, Xel, François et Steven). Voici ce qu’un des participants a relaté : incursion dans le Japon antique de Shogun no Katana, un jeu qui traîne une sulfureuse réputation de difficulté, une des clés étant de bien imaginer la forge successive de ses sabres pour une conception fluide et sans blocage. À l’épreuve, nos quatre apprentis réussiront à atteindre la deuxième rangée de sabres, celle qui débloque des artisans supplémentaires, et presque tous à construire le fameux Shogun no katana, celui qui s’élabore avec des composants maison. Au final, grâce notamment à un magnifique sabre final à 32 points, Steven l’emporte d’un souffle sur François, 176 à 167, Xel suivant avec 131 et Baptiste avec 118. Un jeu d’une grande richesse et d’une belle profondeur, une atmosphère fort civile entre nos maîtres de forge furent les ingrédients d’une belle soirée au long cours.

Table 3, dite « Ouest » : Du coop d’affrontement US avec Marvel Champions où Nicolas3, Frank, Fred et Elie affrontent avec succès Klaw, un méchant. On me dit que c’est un peu long à quatre.

Table 4, dite « Sud » : du gros jeu (mais qui a fini le premier et avant minuit) avec un Ark Nova pour Mickaël, Jeff, VHN et Paul (qui découvre). Mickaël, joueur aguerri, dispense quelques conseils bien utiles (par exemple : il est souvent préférable de prendre sur la rivière une carte vraiement utile que d’en piocher 4 au hasard) et se dépêche de développer son plateau. Jeff, séduit par les animaux domestiques « choupinous », les joue à fond pour bénéficier des 3 points d’attrait que chacun apporte à chaque nouveau recrutement. Les autres font plutôt dans les animaux exotiques du sud, si vous voulez attirer des visiteurs il faut un peu dépayser. Dom pose tôt un mécène qui encaisse à chaque entrée en jeu d’un oiseau, il lui rapportera une jolie somme. L’achat d’une volière pour y installer tous ses volatiles le dispense de trop construire et, malgré un timing mal géré, il croise le premier ses deux pistes, déclenchant la fin de partie. Mickaël que le précédent a privé du projet « 4 badges Amérique » met en jeu un cinquième projet personnel qui prive Jeff d’une dernière action profitable. Le score final est contrasté : 17 PV pour Dom, -2 pour Mickaël, -12 pour Jeff et -18 pour Paul.