Séance de VENDREDI 10/01/2025

Un incident d’organisation nous privant de notre salle habituelle, la mairie nous a relogés au Rusquet où tout était parfait pour accueillir une meute de mangeu[r|se]s de galettes. Avec les multiples recrutements récents, l’affluence atteint des niveaux records le vendredi comme le mardi.

Table 1, dite « Cthuloïdes effrayants » : Thomas, JérômeC, Xof et Marie-Anne jouent à A Study in Emerald. Les deux premiers étaient restorationnistes et le second s’est débarassé du premier pour l’emporter. Ils jouent ensuite à Odin avec des transfuges de la table 2.

Table 2, dite « Mammifères volants » : Xel, Samuel, Fabrice, Stéven et OlivierL ont joué à Batman.

Table 3, dite « Félins ronronnants » : Tristan et Mickaël rugissent pour s’intimider puis s’affrontent à Ark Nova. Ils sont longtemps restés groupés sur la piste de score mais Tristan s’est imposé d’un puissant bond final.

Table 4, dite « Virus contaminants » : Claire, Marie, Virginie (tiens, encore une nouvelle !) et Morgane enchaînent deux parties de Pandémie. Les deux fois l’humanité a succombé à un ennemi petit mais redoutablement contagieux.

Table 5, dite « Décongelés survivants » : Table de deux pour Olive et Marc qui s’affrontent à Revive (avec extension semble-t-il). Olive repart avec la satisfaction du travail bien fait, 107 PV à 83.

Table 6, dite « Echaudés s’enfuyant » : Après la recolonisation d’une planète glacée, place à l’abandon d’une planète en voie d’ébullition pour aller coloniser un monde alternatif. Non il ne s’agit pas de Terraforming Mars mais de Evacuation, le dernier jeu de Vladimir Suchy. Fred et Dom le défrichent avec les inévitables petites erreurs de règles bientôt corrigées par le courriel tant redouté. C’est une course en 4 manches pour transférer le plus efficacement possible sa population et ses infrastructures de la planète A vers la planète B. L’interaction est faible, un peu de concurrence sur les achats de cartes et la possibilité de bloquer en plaçant ses pions. Par contre il y a un vrai enjeu sur l’ordre du tour. Pour cette découverte Dom a développé plus vite sa production à l’arrivée mais a souffert toute la partie d’une pénurie d’énergie et a dû déployer trois vaisseaux spatiaux à la dernière manche pour réussir à tout évacuer. Bien qu’ayant pris une pénalité sur les Stades, son développement plus régulier et sa domination sur les smileys (??) lui permettent de l’emporter.

Table 7, dite « Equipiers combattants » : Nos souvenirs se brouillent mais il semble bien que Nolwenn, Younaël et Adélie aient joué à Shards of Infinity en mode coopératif, qu’ils aient eu raison de leurs adversaires mais que pour le dernier il ait fallu s’y reprendre à trois fois.

Table 8, dite « Chroniqueurs voyageant » : Nouvel épisode pour les habitués des Chroniques de Drunagor (Jérôme, Armand, F-R et OlivierB). Toujours une espèce de retour dans le passé mais la victoire n’a été qu’une formalité.

Table 9, dite « Hellènes civilisant » : Stéven, Mickaël et Tristan finissent la soirée par deux parties de Peloponnes. Tristan gagne la première mais est dévasté par la famine à la seconde, la faute à deux événements tirés au mauvais moment, c’est Stéven qui prend la seconde couronne.

Table 10, dite « Espions tâtonnant » : Le Codenames final et du petit matin accueille progressivement des Bleus (F-R, Fred, Nolwenn) et des Rouges (Younaël, Dom, Jérôme). A la première partie les Bleus, égarés par un Vin un peu trop polysémique, révèlent des mots Rouges. Ils finissent par faire une belle remontada mais échouent sur leur « Tirer 3 » final (But, Poule et ???). A la deuxième partie un Jérôme particulièrement inspiré double la mise des Rouges avec Orage (Eclair, Grain, Temps), Faim (Loup, Talon) et Craie (Tableau, Main) tandis que les Bleus se brûlent avec Soleil 2 (Noyau, Feu… mais il y avait aussi Etoile).

Séance de VENDREDI 29/11/2024 à Servel

Deux cent cinquante mille télégrammes diplomatiques venus du département d’Etat et de 270 ambassades et consulats américains dans le monde, cinq journaux mobilisés depuis des semaines pour les analyser… Les « fuites » de WikiLeaks, qui ont commencé à être diffusées le 29 novembre 2010, provoquent un petit séisme sur la scène diplomatique et dans le monde de l’information. Les télégrammes n’apportent pourtant pas de révélations fracassantes sur les grandes questions internationales. Elles portent en revanche un coup terrible à la crédibilité des Etats-Unis et remettent en cause la culture du secret, fondement de la diplomatie, en livrant au grand public les jugements parfois assez crus que certains diplomates portent sur les dirigeants de la planète. Sarkozy apparaît ainsi « susceptible et autoritaire », David Cameron manquerait de profondeur tandis qu’Angela Merkel ne brillerait pas par son imagination….

14 ans après, alors que quelques fuites providentielles nous  autorisent à publier ce compte-rendu, les rédacteurs de cette page confessent leur penchant pour la transparence des récits, mais ils n’ont jamais forcé personne à se livrer.

Table 1, dite « Insondable »: François-René attire Thomas, Marie-Anne et Jérôme à L’insondable. Ce jeu n’est autre qu’un Battelstar Galactica rethémé dans l’univers Cthulhu, avec quelques modifications au passage. Insondable aussi, l’issue de la partie qui s’est perdue dans les ondes.

Table 2, dite « Dans la place » : Marc dévoile Obsession dans une magnifique livrée, avec boîtes faites maison, et son extension, s’il vous plaît. Les invités se pressent à la table de ce jeu, où, comme dans la bonne aristocratie anglaise, on organise des activités pour toute sorte d’invités avec une kyrielle de serviteurs. Le jeu semble velu au premier abord, mais il se joue en fait de manière fluide, et le maître des lieux, dans la place, livre une prestation digne de son rang, avec le score explosif de 158 ! François, aidé par une connaissance avérée de Downtown Abbey, s’adjuge la place du dauphin avec 111, ayant par un coup d’éclat réussi à trouver dans le sac de tuiles le terrain de croquet qu’il lui manquait pour un bonus lucratif (+13 PV). Olive devance Mickaël pour le podium, 102 à 101.

Table 3, dite « Fuite de cerveaux » : Tristan reste le maître incontesté de Everdell avec une victoire à 72 devant Fred 55, Pierre-Yves, 36, Morgane, 27. Mais cette dernière prend sa revanche en trompant son monde à Peolopones, médusant Tristan et la concurrence.

Table 4, dite « Délit d’initiée » : à Last Heroes, jeu (compétitif) où on combat des affreux avec des armes, mais où on peut voler des munitions à ses collègues, ce qu’on pourrait appeler une coopération forcée, les avis restaient mitigés entre les 4 joueurs après cette première partie. Younaël alors se retire, puis, à la table de Neoville on vit Nolwenn, 76, prendre le dessus sur Olivier L., 69, et Caroline, 60. Sa connaissance du jeu y a certainement aidé.

Table 5, dite « Usual suspects » : Steven vainqueur à Ark nova ? Tout sauf un scoop pour Xel, Xof et Samuel, autres usual suspects de ce jeu où l’on affiche son amour des bêtes.

Table 6, dite « Rencontres bilatérales »: Dom rejoint un Vincent arrivé tardivement pour une partie de Splendor Duel : Vincent s’impose en atteignant simultanément les 10 couronnes et les 20 points. Dom qui visait les 10 points en Noir est resté encalminé. Toujours en duo, Younaël initie Dom au Château Blanc, un jeu de placement d’ouvriers-dés presque minimaliste : on fait en tout et pour tout neuf actions au cours de la partie. Peu de temps pour construire un moteur, il faut être très focalisé tout en imaginant une stratégie au vu des cartes d’actions, différentes d’une partie à l’autre. On peut en plus s’en réserver les effets en la retirant du plateau central, de quoi ruiner ses plans. Enfin il est probable que pour bien jouer il faut aussi suivre ce que font les autres et bloquer les emplacements qui leur seraient utiles. Pour cette partie de découverte Dom a fait un peu de tout tandis que Younaël a efficacement couplé ses samouraïs à ses courtisans. Culminant par une magnifique dernière action triple il l’emporte par 38 à 35.


Séance de MARDI 15/10/2024 à Servel

Il faut évoquer l’affinité du quinze octobre avec les ballons. En 1910 le dirigeable America tente de traverser l’Atlantique vers l’est, il échoue à dépasser les Bermudes après 33 heures de vol. En 1928, le Graf Zeppelin achève dans le New Jersey sa première traversée vers l’ouest. En 1919 c’est la naissance de Malcolm Ross qui au début de l’ère spatiale va diriger un programme de l’US Navy envoyant des ballons dans la stratosphère, culminant -c’est le cas de le dire- avec un record d’altitude de 34,7 km en mai 1961. Et bien sûr en 1783 c’est la première ascension de Pilâtre de Rozier. Troublant.

Table 1, dite « Apprentissage » : Olivier3, un nouveau venu presque-débutant-mais-pas-tout-à-fait pousse la porte de notre sympathique communauté. Il découvre les jeux semi-coopératifs avec La bête où, allié à Corentin, il traque Marco. Ce dernier, peut-être un peu trop sûr de lui, se fait prendre assez vite. Les mêmes poursuivent par un Forêt mixte de bonne facture où les trois joueurs ont axé leur partie sur les arbres. Marco, bénéficiant en plus des lynx/chevreuil et des sanglier/marcassin prend le meilleur sur Olivier 141 PV à 125, pas mal du tout pour un débutant.

Table 2, dite « Destinée manifeste » : François et VHN se retrouvent face à face dans le « duel des reporters ». Ils règlent ça à coups de pagaie en choisissant Lewis & Clark. A deux joueurs, on se bouscule bien moins sur la rivière mais le village indien est moins dynamique. Pour le reste, le jeu est toujours intéressant par la variété des stratégies permises par les cartes, les calculs fins nécessaires et l’importance de surveiller ce que font les autres, il faut bien gérer son tempo. François en fait l’amère expérience en fin de partie, accumulant des ressources inutiles et fulminant contre celui qui l’a privé d’indiens. Il avait pourtant une carte permettant d’acheter des personnages puissants à bon prix. Pendant ce temps Dom progresse par avancées de 8 cases sur la rivière, négocie avec précision les deux passages de montagne et, se débarrassant dans une dernière action de ses cartes restantes et d’un indien surnuméraire, établit son campement sur les rives du Pacifique alors que François n’a pas atteint le pied des Rocheuses.

Table 3, dite « Mâle alpha » : Les trois avaient une revanche à prendre à Ark Nova (+ extension), autant dire que ça n’allait pas rigoler dans le bocal pour Xel, Mickaël et Steven. Mickaël leur donne une leçon en prenant l’avance sur toutes les pistes, adossé à une solide écurie de mécènes et des combos réglées au millimètre. C’est donc lui le roi des animaux ce soir ; les autres n’ont rien pu faire, pourtant ce ne sont pas des perdreaux de l’année.

Table 4, dite « Cruel destin » : Elle regroupe un medley des tables 1 et 2 ainsi qu’un Président tardif pour un Azul de fin de soirée. François prend un excellent départ, construisant une zone compacte de tuiles. F-R, instruit par l’expérience, se positionne agressivement pour rester premier joueur. Sa stratégie paie et sa combinaison 1 ligne/1 colonne/1 couleur lui permet d’égaler les 61 PV de François en fin partie. Etant le seul avec une ligne complète, la victoire lui échoit devant Dom 57 et Olivier 35.

Table 5, dite « Nerf de la guerre » : Marc et Olive se relancent dans l’impressionnant Voidfall. Le scénario est différent de la première fois et à seulement deux joueurs ils ont passé plus de temps à explorer et exploiter les planètes qu’à s’affronter. On peut dire que Marc a remporté une victoire économique à ce jeu polymorphe.

Séance de MARDI 08/10/2024 à Servel

Le 8 octobre 1967, Che Guevarra était capturé à la fin de la campagne de Bolivie. C’est l’année où il écrit le Message aux peuples du monde, lu à la réunion tricontinentale (Asie, Afrique et Amérique latine) à Cuba, et qui contient ses affirmations les plus radicales comme une guerre mondiale ouverte contre les États-Unis, contredisant la coexistence pacifique prônée par l’Union soviétique, avec une de ses phrases les plus célèbres : « Créer deux, trois… de nombreux Viêt Nam, telle est la consigne ». Guevara pense avoir uniquement affaire à l’armée bolivienne, mal entraînée et mal équipée. Cependant, quand le gouvernement américain apprend sa localisation, la CIA et les Special Forces sont envoyés pour entraîner et soutenir les militaires boliviens. En mai, l’armée arrête les paysans soupçonnés d’aider les guérilleros, après avoir retiré des hôpitaux environnants tous les médicaments contre l’asthme. De nombreux combats ont lieu durant l’été. Le 1er août, la CIA envoie deux agents cubano-américains pour renforcer la recherche de Guevara, Isolée, la colonne du Che est physiquement à bout, n’a plus d’eau potable et doit parfois porter son chef qui souffre de terribles crises d’asthme. Malgré tout, Guevara a toujours la même volonté et pousse toujours ses hommes en avant, comme lors du passage d’un précipice que les autres jugent impossible, mais qu’il franchit malgré son état : « Imbécile, il n’y a rien d’impossible dans cette vie, tout est possible, les impossibilités c’est l’homme qui les fait et c’est l’homme qui doit les dépasser! ». Le groupe voit sa retraite coupée vers le Río Grande, ce qui l’oblige à remonter dans les montagnes où l’avant-garde est prise en embuscade et perd trois hommes le 26 septembre. Les 17 survivants s’échappent une fois de plus, et le 7 octobre commencent à redescendre vers le Río Grande. Les forces spéciales boliviennes apprennent par un informateur le lieu du campement de la guérilla. Plus de 1 800 soldats arrivent au village de La Higuera. Le 8 octobre 1967, le campement est encerclé et, après trois heures de combat, le Che est capturé. Il se rend après avoir été blessé aux jambes et avoir vu la culasse de son fusil détruite par une balle. Selon les soldats boliviens présents, il aurait crié : « Ne tirez pas, je suis Che Guevara et j’ai plus de valeur pour vous vivant que mort ». Une autre version indique que ce n’est qu’une fois arrêté qu’il aurait simplement murmuré « Je suis Che Guevara » pendant que les soldats cherchaient la confirmation des identités de leurs prisonniers dans la documentation fournie par la C.I.A. et les services secrets boliviens. Le 9 octobre au matin, le gouvernement de Bolivie annonce la mort de Che Guevara la veille dans des combats.

57 ans plus tard, à Servel, on pratiquait la traque et les transports à risque.

Table 1, dite : « Rien d’impossible » : battre Thomas à Brass ? Rien d’impossible se disent Xel et Marie-Anne. La suite leur apprendra que n’est pas Guevarra qui veut…..

Table 2, dite « Traque fatale » : à la recherche de La Bête, Corentin, Marco et Steven tombent dans le piège de Mickaël. Une traque qui sera pour eux comme un autre Viêt Nam, on exagère bien sûr.

Table 3, dite « Plus grand mort que vivant » : la vaillance de Steven est admirable, car le voilà qui défie Mickaël à Ark Nova ! Il échouera d’un tout petit point dans sa quête nocturne, quittant la table plus grand mort que vivant !

Séance de MARDI 24/09/2024 à Servel

Né le 24 septembre 1725,  à une époque ou nombreux sont celles et ceux qui font leur bière à la maison, Arthur Guinness lance sa première brasserie à 30 ans, bien placée sur la route Dublin-Galway. Quelques années plus tard il en reprend une plus grande à Dublin même et développe son activité quitte à se frictionner avec les autorités à cause de sa consommation d’eau. Peu à peu il abandonne l’ale et se spécialise dans la porter, une bière sombre, y compris dans une version forte Foreign Extra Stout capable de résister au voyage vers les Antilles. Il finit notable, marié à une aristocrate, dirigeant du syndicat des brasseurs et s’impliquant dans la vie publique. 299 ans plus tard, régime sec à Parties Civiles avant les libations attendues pour l’assemblée générale de la semaine prochaine.

Table 1, dite « Ascension sociale » : Olive, Mickaël et VHN se font un petit revenez-y de Caylus 1303. La sélection et l’ordre des bâitments de départ, et surtout des tuiles Personnage qui donnent des pouvoirs scandaleux à leur possesseur, assurent une grande rejouabilité. Mais pas seulement ! comme on l’a vu ce soir, la conduite de la partie par les joueurs a aussi une forte influence. Il y a un mois, à quatre joueurs, les bâtiments avaient été construits à un rythme soutenu (le Maçon, qui permet la mise en jeu des bâtiments en pierre plus puissants, avait été ajouté au premier tour) et plusieurs Monuments de prestige (généreux en PV  mais nécessitant de l’or produite par des bâtiments … en pierre) avaient rejoint la route de Caylus. Cette fois-ci, les joueurs ont préféré utiliser leurs ressources pour faire des livraisons au château (ce qui peut permettre aussi de chiper les Personnages) plutôt que de construire des bâtiments (le Maçon a dû arriver au 4e tour et un bâtiment produisant de l’or à l’avant-dernier tour). Par contre on n’a pas hésité à saboter les plans des copains, à grands coups d’emplacements occupés mais non activés et de coups fourrés avec le prévôt. En plus, vu qu’il y avait peu d’emplacements pour ses meeples et que les joueurs s’ingéniaient à passer tôt (ce qui double le coût de pose d’un meeple) tout le monde disposait de quantités d’ouvriers non utilisés. Quant à Olive, il a révélé son approche toute personnelle de la négociation, en mode « canon sur la tempe ». Au final, c’est Dom qui s’impose avec 50 PV devant Mickaël avec 42 (et un magnifique dernier tour à 12 points) et Olive avec 38 (Il devait avoir 43, il a oublié de livrer au dernier tour alors qu’il avait toutes les ressources pour).

Table 2, dite « Brassage » : Une table paritaire réunit Xel, Nastassia, Stéven et BenjaminF autour de Ark Nova. Les fauves ne sont pas que sur les plateaux de jeu. Au terme d’une lutte serrée entre les mâles dominants, Stéven domine Benjamin 22 à 20 PV, sous le regard de Nastassia à -19 et Xel à 12.

Table 3, dite « Une pour la route » : Marco et Corentin, arrivés en décalé, ont joué au moins à Splendor Duel.

Séance de MARDI 03/09/2024 à Servel

Quatre tables de quatre mais douze joueurs au total, ce n’est pas carré tout ça. En cette semaine de rentrée il va falloir réviser son arithmétique. Par exemple en comptant jusqu’à dix en payant sa cotisation. Ou bien en s’intéressant au nombre quatre-vingt, comme « Années 80 ».

Table 1, dite « Cœur de loup » : Ca va saigner, partie de Ark Nova entre joueurs expérimentés (Xel, Mickaël, Stéven et Nico77). Qui l’eût cru, c’est Stéven qui les dévore tout cru et gagne devant Xel, Mickaël et Nico.

Table 2, dite « Nuit de folie » : Soirée variée pour Jack, F-R, Thomas et Younaël. Cela commence par un Shards of Infinity où la paire Younaël/F-R l’emporte. Ensuite une partie de Faraway est remportée par Jack tandis que F-R savoure son score de 69 PV. Jack se retire et les trois restants essaient An Drouiz Meur, une création de Younaël avec de belles illustrations produites à la main par des machines.

Table 3, dite « Week-end à Rome » : Les protagonistes de la partie de Trajan du vendredi précédent remettent le couvert. Cette fois on a bien compris et on fera les bons choix, surtout qu’avec une aide de jeu improvisée on égrenera proprement ses petits cubes colorés, dans la concorde et la sérénité. Olive se distingue en accumulant 4 tuiles Construction identiques (20 PV) et en professant une affection sans limite envers François. Dom vend 4 cartes identiques (20 PV aussi) et à la troisième saison est victime sur la piste du Sénat à la fois de ses limites en arithmétique et d’un croc en jambe d’un kingmaker de passage. Il met fin à la partie avec un mouvement de 9 qui coupe l’herbe sous les caligae des suivants. Marc multiplie les tuiles Trajan et accumule les points avec ses légionnaires. François est à la lutte avec Dom sur la piste de points mais au décompte final prend une avance décisive avec ses 15 PV de construction et ses tuiles Bonus. Il sort vainqueur impérieux (ou impérial ?) d’une feuille de score serrée, avec 101 PV devant Dom 98, Olive 97 et Marc 90.

Table 4, dite « Un peu plus près des étoiles » : Un jeu coopératif (basé semble-t-il sur les mécanismes de Pandémie) : Star Wars : Clone Wars pour Xel, Stéven, F-R et Nico77 qui terminent fort tard mais avec la satisfaction d’avoir fait triompher les forces du bien.

Séance de VENDREDI 15/03/2024 à Servel

La rumeur que César allait se faire couronner roi se fait forte au début du mois de mars de l’an 44 av. J.-C.. Il s’apprête alors à partir en guerre contre les Parthes, et les Livres sibyllins énoncent que seul un roi peut espérer les vaincre. On dit que, lors de la prochaine séance du Sénat, le 15 mars, le sénateur Aurelius Cotta proposera que César soit couronné roi avant le début de la campagne. Au lieu de quoi il sera assassiné, résultat d’un complot de sénateurs romains qui se surnommaient les Liberatores et dont les chefs les plus renommés furent Marcus Junius Brutus et Caius Cassius Longinus. L’événement eut lieu à la curie de Pompée, alors que peu avant, le Sénat avait nommé Jules César dictateur à vie, ce que certains sénateurs n’acceptaient pas. Ils pensaient que le régime allait aboutir à une tyrannie et que Jules César se ferait couronner roi de Rome.

Il semble que Caius Cassius Longinus fut à l’origine du complot. César venait de le nommer préteur pour l’année 44 mais, mais désirait le consulat, ce qui l’a amené à vouloir le tuer. Cassius parvient à attirer plusieurs sénateurs dans le complot. On le persuade qu’il faut une personnalité symbolique : ce sera son beau-frère et ami Marcus Junius Brutus, qui avait comme ancêtre Lucius Junius Brutus, celui qui chassa le dernier roi de Rome (509 av. J.-C). Son adhésion en amène d’autres, une soixantaine selon Suétone. Ils ne savent comment s’y prendre, pensent d’abord le jeter en bas d’un pont pendant les comices du Champ de Mars, puis à l’attaquer lors de son entrée au Théâtre. Finalement, ils décident d’agir lors de la séance du Sénat des ides de mars, d’autant que César a licencié sa garde personnelle.

Selon Suétone, plusieurs signes annoncent la mort de César dans les jours précédents, mais il n’en tient pas compte. Le matin du 15, sa femme Calpurnia a rêvé de sa mort et lui demande de ne pas se rendre au Sénat. César hésite, mais se persuade de venir. Peu avant d’entrer au Sénat, l’un de ses agents informateurs lui tend une supplique donnant tous les noms des conspirateurs. César la prend sans la lire. César et les sénateurs entrent dans la Curie de Pompée où le Sénat tient ses sessions. Soudain, Cimber, un conjuré, saisit le pan de la tunique de César et lui découvre son épaule, signe pour les conjurés de passer à l’action. Il est alors entouré par 23 sénateurs qui le poignardent avec leurs poinçons l’un après l’autre. Il semble qu’en voyant Brutus il ait dit « Tu quoque mi fili ». Il couvre alors la tête de sa toge et s’effondre au pied de la statue de Pompée après 23 coups, dont on découvrira qu’un seul fut mortel. Aussitôt, les conjurés s’enfuient, suivis des sénateurs innocents qui ont assisté à l’assassinat sans intervenir. César reste longtemps sur le sol jusqu’à ce que, vers la fin de la journée, trois esclaves le ramènent chez lui dans une civière, un bras pendant au-dehors.

Le méfait eut comme résultat la guerre civile des Libérateurs suivie de la prise du pouvoir par Octave, qui allait devenir Auguste, premier empereur romain. Si les assassins visaient à restaurer la République, ils furent déçus puisque s’ensuivirent quinze ans de guerre civile, puis le règne sans partage d’Octave, héritier testamentaire de César et devenu du même coup son fils adoptif. Au début, avec l’accord d’Antoine, toujours consul, les conjurés sont amnistiés. Mais en 43 av. J.-C., Octavien se fait nommer consul et l’un de ses premiers gestes est de les faire condamner par contumace. Suétone écrivit à leur propos : « Presque pas un de ses meurtriers ne lui (César) survécut plus de trois ans et ne mourut de mort naturelle. Condamnés tous, ils périrent tous, chacun d’une mort différente ; ceux-ci dans des naufrages, ceux-là dans les combats ; il y en eut même qui se percèrent du même glaive dont ils avaient frappé César ».

2068 ans plus tard, à Parties Civiles, on parlait de batailles, de rois et d’éléphants.

Table 1, dite « Conjurés pour le bien » : La campagne de Gloomhaven jaws of the lion bat son plein avec Fabrice, Armand, François-René et Jérôme.

Table 2, dite « Aucune chance » : Dans cette autre campagne, à Batman, Xel, Fabrice, Steven et Olivier n’ont laissé aucune chance à Samuel, atomisé et lissé sur place comme mort.

Table 3, dite « Coup de folie » : à la table de Ark Nova, un dernier coup de folie d’Arakis le propulse vers la victoire, avec le score mirifique de 30. Mickaël, 17, n’est pas en reste, et Tristan n’a rien pu faire.

Table 4, dite « Tu quoque ? » : Dom ressort des tiroirs le trop méconnu Istanbul pour une partie à 4, qui voit Franck prendre un excellent départ, raflant les saphirs à la chaîne après de lucratifs passages au salon de thé, celui qui convertit les dés en livres, et de la chance, il en eut. A l’orée du dernier tour, il enquille son cinquième, synonyme de victoire, mais doit laisser à ses adversaires une dernière action. Peu voient Dom venir, lesté qu’il est de seulement 3 saphirs après une déveine improbable aux dés, mais porteur d’un portefeuille de cartes bonus épais comme un matelas. Et parmi elles, celle qui fait gagner, autorisant l’achat de deux saphirs dans la même action ! Son épais coussin de billets le lui permet, et, ruse suprême, il lui en reste assez pour terminer avec 5 livres contre 4 à Franck, ce qui lui octroie une victoire inattendue au départage. Xof et François avaient chacun 4 saphirs, ce dernier manquant d’une pièce d’en acquérir un cinquième au tour d’avant, ce qui n’aurait de toutes façons pu lui suffire à l’emporter.

Table 5, dite « Le roi de Londres » : Peu de suspense à la table de London, où Thomas s’adjuge la victoire devant Jack et Jérôme 67. On continue dans la veine anglophone avec Sea, Salt & paper, puis QE, où l’on vit les enchères flamber de manière parfaitement déraisonnable !

Table 6, dite « Inexorable » : A la faveur de la nuit, Dom entraîne François dans le guet-apens d’un Splendor Duel, où il lui inflige une défaite inexorable, 20 à 13.

Séance de VENDREDI 08/12/2023 à Servel

Le 8 décembre 1980, John Lennon était assassiné à New York. L’ancien chanteur des Beatles et sa compagne Yoko Ono venaient de recevoir dans leur appartement de Central Park la photographe Annie Leibovitz pour une séance photo devenue iconique. En sortant, le couple est accosté par plusieurs fans dont un Mark David Chapman, ex-agent de sécurité et drogué, qui demande et obtient un autographe de son idole. Plus tard, après une séance en studio, John et Yoko regagnent le soir leur appartement. À l’instant de franchir le porche, John est foudroyé par quatre balles tirées par Chapman. Les raisons de ce meurtre demeurent floues. Certains y voient le sentiment de trahison qu’aurait éprouvé Chapman, accusant l’idole de ne pas avoir tenu les promesses de paix et d’égalité des richesses qu’il communiquait dans ses chansons. D’autres y voient une « réponse » à sa phrase médiatique affirmant que la popularité des Beatles dépassait en Angleterre celle de Jésus.

43 ans après, à Lannion, on traquait les bêtes et les hommes.

Table 1, dite « Le retour du chasseur » : Fred, Élie et Thomas se lancent dans une chasse éperdue, avec The beast (perdue) puis La bête (gagnée, mais avec une impression mitigée sur le jeu).

Table 2, dite « Give peace a chance » : François-René, Camille, Arakis et Flavien tentent de débusquer les criminels nazis à Black Orchestra. Leur tentative de donner une chance à la paix se soldera par un échec cuisant : ayant passé la moitié de leur temps en prison, ils ne tentèrent même pas de complot.

Table 3, dite « Working class hero » : convoqués à une séance d’Agricola, Dom, Xof et François incarnent des agriculteurs, héros modernes de la classe ouvrière comme chacun sait. On joue en version « draft », chacun se passant à tour de rôle les paquets de cartes aménagements mineurs et savoir-faire (une innovation brevetée PC), ce qui permet de se construire un petit moteur de combinaisons, pour autant qu’on ait bien géré son affaire…
Xof, qui découvre le jeu (rite de passage, qui l’intronise à notre communauté, comme chacun sait), maîtrise si bien les règles qu’il l’emporte avec 45, avec plusieurs étables, des aménagements très lucratifs, et un usage intensif de l’argile. François, axé sur la menuiserie (aménagement de clôtures et rénovation) s’en tire avec 31, alors que Dom, qui a construit un impressionnant moteur à production de légumes et céréales, plafonne à 27, pénalisé par des cases vides dans son terrain.

Table 4, dite « Cold turkey» : Les températures montent et on ne voit pas le futur, comme le chantait déjà John Lennon dans Cold turkey en 1969. Bon, il faut dire qu’en anglais l’expression fait référence à l’arrêt brutal d’une habitude ou au sevrage brutal de drogue, et c’est plutôt ce qu’exprimait la dite chanson. Mais l’expression n’en reste pas moins valable, si l’on considère les énergies fossiles comme la drogue dure du monde moderne. Voici donc Mickaël, Samuel, Xel, et Olivier L occupés à sauver les animaux du monde, et pas seulement les dindes froides, dans Ark Nova. Et de tous ces joueurs en L, c’est le premier cité qui déploya le mieux ses ailes pour sauver l’arche de Noé.

Table 5, dite « Imagine » : Une flopée de rescapés des tables précédentes jouent à imaginer des associations de mots à So clover. Dom y a été particulièrement malchanceux en laissant l’option d’associer une tuile Pot (à Chance) et Cochon (à Charcuterie) qui collait bien à sa grille, et Fred et Elie ont peiné à se faire comprendre de leurs camarades  !

Séance de VENDREDI 24/11/2023 à Servel

Dans la nuit du 24 novembre 1963, la police de Dallas et l’antenne locale du FBI reçoivent des appels anonymes indiquant que Lee Harvey Oswald sera assassiné. Le même jour, après 36 heures de garde à vue et 12 heures d’interrogatoire sans assistance légale et dont peu de traces ont été conservées, Oswald est abattu par Jack Ruby à 11 h 21 dans les garages du quartier général de la police de Dallas, en direct devant les journalistes présents venus en masse et sous les yeux de millions de téléspectateurs alors que la police s’apprêtait à transférer Oswald des cellules de la police vers la prison du comté. Gravement blessé à l’abdomen, Lee Harvey Oswald s’éteint à 13 h 7, sans avoir repris connaissance, dans le même endroit, où, 48 heures plus tôt, l’équipe médicale avait tenté de sauver le président Kennedy de ses blessures par balles. Au cours de l’intervention médicale, le président Lyndon B. Johnson appellera en personne les praticiens afin d’obtenir une confession de Lee Harvey Oswald avant son décès.

60 ans plus tard, à Parties Civiles, chaque adhérent avait le droit de se défendre.

Painting a Painting 3 Times | Chris Cook Artist

Invasions (2006) - Jeu de société - Tric TracTable 1, dite « Meurtre à l’arrivée» : notre nouvel adhérent, JérômeC, apporte un de ses jeux favoris: Invasions, pas une nouveauté, mais un bon jeu d’exploration au temps des barbares, avec des contrats à réaliser, mais qui ne profitent qu’au joueur qui complète le contrat, ce qui fait tout le sel du jeu, entre soutien collectif et ambitions individuelles. Notre MJ détaille les règles, sans omettre conseils tactiques et stratégiques, ce qu’il renouvelle durant la partie, pour la bonne cause, mais à son détriment comme on le verra. Thomas l’emporte avec 158, une victoire un peu abusée à la faveur d’une dernière carte très puissante qui lui octroie 24 PV et en fait perdre autant à Jérôme, qui descend à 117, devancé par Baptiste, 118, et François, 125, qui a lui aussi abusé des bons conseils et bien profité du travail des autres.

Table 2, dite « Héroïque » : Une victoire brillante pour la fine équipe de Marvel champions (Nico77 Franck Paul).

Table 3, dite « Première impression » : à The expanse, Jeff,64, Jack, 78, sont défaits par Benjamin, 92 (la chance du débutant, dit-il en modeste).

Table 4, dite « Captivité prolongée » : à Ark Nova, Vincent y prend le large avec 53, loin devant Mickaël, pointé à -7 ! Louise et Martin ont admiré l’artiste.

Table 5, dite « Libération retardée » : Tristan Gérard F-R & Dom se retrouvent pour une partie de Cuba Libre planifiée ensemble mais néanmoins de découverte. Rappelons qu’il s’agit ici d’un wargame (de la famille des COIN) ancré dans la réalité historique et qui se caractérise par des factions très asymétriques, chacune avec ses forces/faiblesses, ses propres actions de jeu et sa condition de victoire. En présence : Tristan le gouvernement, Gérard le syndicat du crime et deux groupes rebelles : les castristes de F-R et le Directorio étudiant de Dom.
Avec l’expérience du jeu, le début de la partie prend un tour inhabituel : à sa première action Dom déloge Tristan de Las Sillas et y installe une base, privant le gouvernement d’une redoute dans les montagnes. De plus, une carte Propagande (il y en a 4 qui rythment la partie et sont l’occasion de vérifier si l’une des factions remplit ses conditions de victoire) arrive dès le troisième tour : les rebelles de Dom reprennent le maquis et les troupes de Tristan rentrent la queue entre les jambes. Ensuite Gérard construit progressivement toute une flotte de casinos et glisse quelques sacs d’or à Tristan (dans des échanges de services équilibrés ? les avis étaient partagés).
F-R tente de prendre pied à l’ouest de l’île ce qui pourrait menacer les lieux de débauche que Gérard y a multipliés mais ses efforts sont réduits à néant par Tristan. La fortune de ce dernier évolue au rythme de la popularité du gouvernement dans les grandes villes : un événement miraculeux le place temporairement en position de l’emporter puis un événement calamiteux douche ses espoirs. Dom ne voulant pas trop avoir l’air en tête rate une victoire à la 3e Propagande faute d’une base, et renforce ses troupes sans trop écorner son pécule.
Comme souvent à ce jeu faute d’un vainqueur net la partie s’est réglée après la 4e Propagande par un triomphe d’un Syndicat transformant en points ses économies mal acquises.

Table 6, dite « Tête-à-tête » : à Shards of Infinity, Thomas régale JérômeC sous les regards admiratifs de Nico77.

Table 7, dite « Première communion » : à cette autre table de Ark Nova, Steven réussit sa première partie, triomphant avec 3 devant Xel, Samuel et OLive

Séance de VENDREDI 10/11/2023 à Servel

Le 13 novembre 1970, première observation d’un neutrino dans une chambre à bulles d’hydrogène du Zero Gradient Synchrotron. Un neutrino invisible percute un proton, donnant naissance aux traces des particules résultant de la collision. Cette particule répond à une énigme dans la communauté des physiciens : la désintégration β  ne semble pas respecter les lois de conservation de l’énergie, de la quantité de mouvement et du spin. Pour satisfaire ces principes, Wolfgang Ernst Pauli postule dès 1930 l’existence d’une nouvelle particule, de charge électrique nulle, qu’il nomme initialement neutron et dont il estime la masse au moins 100 fois inférieure à celle du proton. C’est le physicien italien Edoardo Amaldi qui donne à la nouvelle particule le nom de « neutrino », une fois le neutron découvert. Les premiers neutrinos seraient apparus il y a 13,7 milliards d’années, peu après la naissance de l’univers. Depuis, ce dernier n’a cessé de s’étendre et de se refroidir, et ces neutrinos, dits cosmologiques, ont fait leur chemin. Théoriquement, ils forment aujourd’hui un fond de rayonnement cosmique, le fond cosmologique de neutrinos. Leur énergie est cependant bien trop faible pour qu’ils puissent être détectés avec les technologies actuelles.

Neutrino Particle Interaction Event Art Print by Fermi National Accelerator Laboratory - Fine Art America

53 ans moins 3 jours plus tard, un compte-rendu vous est livré d’une séance de Parties Civiles qui eut bel et bien lieu, mais trop dense pour être capturée par les technologies actuelles.

Table 1, dite « Énergie noire » : Rocketmen, sur sa rampe de lancement, recrute deux nouveaux adeptes, Tristan et Fred rejoignant François et Thomas. La concurrence est rude, et Tristan ne tarde pas à trouver la stratégie gagnante: une petite mission pour empocher 20$ et une main basse sur les premières cartes Innovation. Au faîte de sa puissance, il tente un voyage vers la lune, poussivement entamé, mais le poursuit jusqu’au bout quand-même alors qu’il avait besoin d’un 4, la carte la plus haute, et la seule sur les 18 de la pioche. Et, incroyable, il tire cette carte, mais, coup de théâtre, son succès est derechef annulé car il avait déjà fait ce même voyage ! Un épisode rocambolesque, mais qui ne l’empêche pas de finir largement en tête avec 30. Thomas, 23, a bien résisté, quand Fred, 13, et surtout François, 7, ont sombré, scotchés en bas de leur courbe d’apprentissage.

Table 2, dite « Tapie dans l’ombre » : Une victoire brillante pour la fine équipe de Batman shadow of the bat.

Table 3, dite « Changement de trajectoire » : Dom initie Marco à Ark Nova, et, dans un subtil changement de trajectoire dans l’espace-temps, se fait cueillir par l’éternelle jeunesse du monde.

Tables autres, dite « Traces infimes » : ont été aussi aperçus un Marvel Champions et un Yucatan. Leurs traces recueillies avaient une masse presque nulle.