Séance de MARDI 19/11/2019 à Servel

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Le 19 novembre 2009 naissait Son Altesse royale le prince Gaston d’Orléans. Et depuis le 21 janvier 2019, où trépassa son grand-père paternel Henri d’Orléans, qui portait les titres de comte de Paris et duc de France, son père devenant prétendant orléaniste au trône de France, il a pris le titre de dauphin de France. Mais que les républicains ne paniquent point.
Les titres portés par les membres de la maison d’Orléans n’ont pas d’existence juridique en France et sont considérés comme des titres de courtoisie. Ils sont attribués par le chef de maison.

En ce dixième anniversaire, à Lannion, La République en Jeux était toujours vaillante.

Table 1, dite « Chute d’un roi » : Votre serviteur fait de nouveaux adeptes à Innovation. Marc, Christophe et Nicolas II sont d’abord conviés à une partie en équipe, où votre humble narrateur, cinq fois dominant par le biais de la martingale Agriculture, offre en majesté à Marc une victoire d’un éclat de vermeil (6 dominations à 1). Puis les mêmes enchaînent sans transition une partie à 4 en solo, un mode rarement joué sur nos tables, voire inédit. Ne dominant rien, votre scripte vérifie à ses dépends l’adage selon lequel une partie à ce jeu ne ressemble en rien à la suivante. C’est le prince Christophe qui rafle les 4 dominations requises.

Table 2, dite « Dieu sauve la reine » : à cette table de Le bien et le malt Benjamin s’est vu vainqueur mais échoue à 25. Car Dieu sauve la reine et offre la victoire à Xel (43) qui domine une concurence incarnée par Neox (26). Olive (3) est convoqué pour un petit alcooltest.

Table 3, dite « Dauphin d’honneur » : aucune Audrey à cette partie de Level Up qui permet de faire jouer Doc Nico et FR, venus tardivement. Le Doc s’octroie la victoire juste devant votre serviteur, un point derrière, qui fait un beau dauphin d’honneur.

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Séance de VENDREDI 18/01/2019 à Servel

Le 18 janvier 1778, un groupe de marins anglais menés par James Cook découvre Hawaii, archipel aussitôt nommé Iles Sandwich. A 50 ans, le capitaine du HMS Resolution a déjà fait deux tours du monde et exploré le Pacifique Sud, en particulier en Australie et Nouvelle Zélande. Il a aussi reçu la prestigieuse distinction scientifique Copley Gold Medal pour un mémoire sur la prévention du scorbut à l’aide d’un régime adapté (il ne perdit aucun homme durant son voyage de 1772-1775). Cette fois il part au nord et cartographie avec son équipage la côte nord-ouest américaine jusqu’au détroit de Bering, espérant découvrir le passage du nord-ouest.

Son retour à Hawaii coïncide avec une célébration en l’honneur du dieu Lomo auquel il aurait été assimilé. La taille des navires européens et leur maîtrise de la métallurgie a pu contribuer à ce statut de dieu vivant. Mais les relations avec les indigènes se dégradent après le vol d’une barque. On tente de négocier mais au cours des palabres les anglais font feu et les hawaiiens massacrent une bonne partie du détachement dont Cook lui-même. Après la mort de son second lors d’un autre été dans les confins glacés d’Alsaka, les survivants du voyage reviennent à Londres en 1780.

241 ans plus tard, les relations entre joueurs sont restées civiles à Servel.

Table 1, dite « Explorateur légendaire » : à tout seigneur, tout honneur. On voit se déployer Twilight Imperium dans sa 4e édition en français. Les courageux prêts à passer leur nuit autour du gigantesque plateau en néoprène sont DocNico, François-René, Jeff, Thibault et Michal. Dans l’attente d’un récit épique, nous croyons savoir que Thibault a été déclaré vainqueur dans la confusion de la fin de nuit.

Table 2, dite « Survivants déglingués » : c’était impossible mais ils l’ont fait. Les survivants houellebecquiens de This War of Mine (Jérôme, Gabriel, ThomasC, Etienne ?) errant dépressifs et mal rasés dans des ruines piégées à la recherche de boîtes de conserve déformées par le botulisme, sont venus à bout de leur première partie entamée l’an dernier. Sous le choc de ce succès les prenant par surprise, ils ont passé le reste de la soirée à parler, et non pas à jouer. La cellule d’aide psychologique n’était pas loin.

Table 3, dite « Confins glacés » : un Gloomhaven tendu comme on l’aime chez Jack, Julien, Neox et Dom. A l’assaut d’une interminable paroi de glace, on sait qu’on veut dénicher des dragons et qu’on doit tous les quatre aller au bout, mort ou vif. Mais il faut d’abord se débarrasser d’une meute de loups qui viennent boulotter d’entrée de jeu le Cragheart. Deuxième séquence, c’est le Quartermaster qui se fait sérieusement malmener par des petits et grands dragons. Il faut toutes les ressources du Sawbones, ce soir un peu en retrait mais qui découvre toutes ses possibilités de soutien pour le maintenir en vie jusqu’au bout où il finit par expirer. Lui même arrive au sommet dans son dernier tour, finalement rejoint par Cragheart et Berserker. On se doute bien qu’on n’en n’a pas fini avec les dragons.

Table 4, dite « Régime adapté » : où l’on revoit les grands classiques, en l’occurrence Agricola (« j’peux pas j’ai Gloomhaven » décline Jack, laissant libre champ à Benjamin, Romain et Tristan). Le dernier nommé se goinfre de légumes, de moutons et de cubes et finit avec 59 PV, loin devant Benjamin (30) et Romain (26 avec une stratégie végétarienne mal récompensée).

Table 5, dite « Détachement massacré » : à Dead of Winter on retrouve des clients sérieux, Xel, Mickaël, Sophie, Christophe et Armand. Pourtant ce sont les zombies qui ont eu le dernier mot.

Table 6, dite « Cocktail hawaiien » : un joli cocktail de jeux pour François entraînant avec lui Laurent, Camille-2 et Olive. Ils s’échauffent le cerveau avec P.I. où selon quelqu’un de bien placé, une partie à suspense s’est débouclée au dernier coup où Laurent (17 PV) cafouille tandis que François (19) pose ses pions avec assurance. Suivent Camille 11 et Olive 9 (les cordonniers etc.). Puis ils se lancent dans un Level Up remporté par Camille.

Table 7, dite « Dieux vivants » : OlivierL et Sébastien déploient Eden, jeu d’escarmouches aux figurines magnifiquement peintes. Il semble que cela ait piqué pour Sébastien (le score sera tu) tandis que Olivier commente sobrement « faut pas me chercher ».

Table 8, dite « Equipage » : Maxime, Frédéric, Baptiste et Vincent font les carreleurs à Azul. C’est le second qui finit devant Baptiste à 75 PV. La même équipe a enchaîné avec Unlock / scénario Tombstone et ressort radieuse avec une « belle victoire dans les temps ».

Table 9, dite « Adversaires » : Julien et Neox, remis de leurs émotions se font face à Keyforge. Nous pensons que Neox a gagné l’affrontement.

Table 10, dite « Négociations rompues » : pendant ce temps, Romain et Tristan jouent au chat et à la souris autour de Mr. Jack sans que nous sachions lequel coinça l’autre.

Table 11, dite « Palabres » : un rapide Codenames en 3 manches avec Maxime, Jack, VHN, Vincent, Maiwen et j’ai-la-mémoire-qui-flanche. Les Bleus l’ont emporté bien qu’ayant été droit sur l’assassin dès le début de la seconde manche. Les mêmes poursuivent avec un autre jeu associant des mots, simple et en mode coopératif. Just One, tel est son nom. Cela s’est plutôt bien passé et le groupe finit avec un score de 8, « dans la moyenne, peut mieux faire ».

Table 12, dite « Sardines à l’huile Capitaine Cook » : il y en a qui ont encore faim et Tristan leur propose de se bourrer de graisses saturées avec Infarkt. Au fait y a t il un défibrillateur dans la salle polyvalente de Servel ?


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Séance de MARDI 08/01/2019 à Servel

Le 8 janvier 1950, disparaissait l’économiste autrichien Schumpeter.
L’innovation est à la fois source de croissance et facteur de crise. C’est ce que Schumpeter résume par sa célèbre formule « destruction créatrice ». Les crises ne sont pas de simples ratés de la machine économique: inhérentes à la logique interne du capitalisme, elles sont salutaires et nécessaires au progrès économique. Les innovations arrivent en grappes au creux de la vague dépressionniste: la crise bouscule les positions acquises, rend possible l’exploration d’idées nouvelles et ouvre des opportunités. Au contraire, en phase de croissance, l’ordre économique et social bloque les initiatives, ce qui freine le flux des innovations et prépare le terrain pour une phase de récession, puis de crise.

Il aimait dire qu’il avait eu trois objectifs dans sa vie : être le meilleur amant du monde, le meilleur cavalier du monde et, bien entendu, le meilleur économiste du monde. Et, poursuivant, dans un geste de fausse modestie, il ajoutait que de ces trois objectifs, il n’en avait atteint que deux. Jamais il ne voulut dire desquels ils s’agissaient. Nous continuons à nous demander lequel de ses trois plans échoua !

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Schumpeter

68 ans après, à Lannion, amants, cavaliers et économistes étaient en lice. Qui a été le meilleur ? Lisez ce qui suit pour le savoir !

Table 1, dite « Aux cavaliers » : sous la plume de Dom, voici le récit de cette partie de découverte de Western Legends pour Neox, DocNico, Dom et François-René. C’est un jeu situé dans l’ouest américain mythique où on peut mener des activités diverses allant de l’orpaillage au commerce de bétail, en passant par l’attaque de banques et le fait d’aller au saloon admirer des danseuses à la cuisse légère. Très ouvert et bien thématique, il permet de choisir des vies très calmes (je pioche dans la mine-je vends) mais aussi de devenir un hors la loi (je détrousse-je flambe) ou un justicier (je flingue-j’arrête). Parmi le matériel, un jeu de 52 cartes classiques qui peuvent être utilisées pour des mains de poker, pour les combats au revolver (le joueur avec la plus forte carte blesse l’autre) mais aussi pour un pouvoir spécial. Pour cette première visite, quelques inévitables tâtonnements de règles (et un plateau mal lisible). F-R part à fond dans une vie de mauvais garçon à laquelle le Doc met fin en le coffrant, ce qui le déleste de ses biens mal acquis. Mais c’est le Dom qui, incarnant l’ordre comme marshall et arrêtant quelques bandits sans oublier d’aller se distraire au saloon, prend le large sur la piste des Points de Légende et l’emporte.

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La voie des pandas

Table 2, dite « Aux amants » : sur La voie des pandas,  Kree’nox a été laissé tout seul tranquille dans son coin par Olive et Nicolas II. Tant et si bien qu’il a fait fructifier ce plaisir solitaire jusqu’à l’issue prévisible. Puis, à Dice forge, Nicolas II, le pourtant malchanceux aux dès, a emporté la mise – il sera donc heureux en amour.

Table 3, dite « Aux économistes » : à cette table de petits jeux de gestion en mode « no new rules », on a d’abord vu Camille s’imposer à King of Tokyo puis Xel à Non merci ! et encore à Level Up. Dans le premier cas, votre serviteur fut tué, puis ressucita, en vain. Dans les deux autres, il sombra corps et biens.

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Séance de VENDREDI 11/08/2017 à Ti Koad

Le 11 août de l’an -480 eut lieu la bataille des Thermopyles, aboutissement de plusieurs semaines de campagne militaire sur terre et la Méditerranée, opposant les forces perses de Xerxès et une alliance défensive de 31 cités grecques. Malgré une forte infériorité numérique, les troupes grecques tinrent plusieurs jours l’étroit défilé des Thermopyles en tirant partie du terrain et d’un meilleur armement : plusieurs vagues d’assaut perses vinrent se briser sur les longues lances des phalanges grecques. Cependant, une trahison permit aux perses de prendre les grecs à revers. Léonidas, roi des chocolatiers spartiates, décida de se sacrifier avec un gros millier d’hommes, face à un adversaire 20 fois plus nombreux, pour couvrir la retraite du reste des troupes. Les derniers grecs repliés tout en haut du mont Kolonós y moururent en héros.

Table 1, dite « Morts en héros » : Mickaël, François, DocNicolas, Baptiste et Olivier s’installent devant un Blood Rage enrichi de l’extension pour 5e joueur, bien destinés à en découdre et à finir au Valhalla, le panthéon des vikings. C’est François, l’homme qui murmure à l’oreille d’Odin, qui remporte une belle victoire sans qu’il ne nous révèle sa stratégie.

Table 2, dite « Vagues d’assaut » : Xel, Nicolas2 et VHN se laissent convaincre par Paul de se confronter à Mechs vs. Minions, environ un demi mètre-cube d’hydrocarbures moulés en figurines dans une boîte au format XXXL. Un jeu de programmation qui rappelle lointainement Roborally mais qui remplace la compétition chaotique de l’ancêtre par des missions à réussir en mode coopératif. Les mécanismes bien trouvés sont dans l’air du temps : construction progressive de sa séquence d’actions par choix concerté de cartes au sein d’un pool commun, dommages subis venant « polluer » sa séquence avec des actions intempestives, actions à 3 niveaux de force possibles si on empile plusieurs cartes sur un même emplacement, cartes défaussables à action unique… Au total, on a l’impression que son robot n’échappera pas totalement à son contrôle. L’autre volet du jeu rappelle les jeux vidéo : des missions successives et des vagues d’adversaires qui apparaissent sur les bords du plateau et avancent en suivant des règles simples (et parfois de plus en plus vite en cours de mission). Après avoir réussi la mission d’initiation, nos 4 pilotes de mechs se tirent ensuite avec succès de la numéro 2.

Table 3, dite « Alliances et trahisons » : quatre adhérents à l’air féroce, Nourdine, Jerôme, Armand et Michal sortent Rex, les derniers jours d’un empire. Une alliance Solnar-MKS/Letner-Armand a raison des Sol-Nourdine et des Lazax-Jérôme.

Table 4, dite « Tout en haut » : de vrais morceaux des tables précédentes se lancent dans Level Up, un classique des fins de soirée.

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Séance de VENDREDI 28/07/2017 à Ti Koad

Le 9 Thermidor an II (27 juillet 1794), Robespierre fut empêché de s’exprimer à la Convention et invectivé quand un des représentants proche de Fouché demanda le décret d’accusation contre lui. La proposition fut votée à main levée et Robespierre arrêté en compagnie de Saint-Just et de Couthon. Augustin Robespierre et Le Bas se joignirent volontairement à eux. Toutefois, aucune prison n’accepta d’enfermer les prisonniers, qui se retrouvèrent libres à l’Hôtel de Ville.

La Commune de Paris avait fait sonner le tocsin et s’apprêtait à l’insurrection, mais Robespierre tergiversa à donner l’ordre du soulèvement. Affolés, les députés votèrent sa mise hors-la-loi, ce qui équivalait à une mort sans procès. La nuit avançant et l’ordre d’insurrection ne venant pas, les rangs de la Commune finirent par se clairsemer et une troupe dirigée par Barras fit irruption dans l’Hôtel de Ville sans rencontrer beaucoup de résistance. Lors de cette arrestation mouvementée, Le Bas se suicide, Augustin saute par la fenêtre et se brise la jambe.

Robespierre fut condamné sans procès et guillotiné l’après-midi du 10 thermidor, sous les acclamations de la foule, en compagnie de 21 de ses amis politiques, dont Saint-Just et Couthon ainsi que son frère Augustin. On jeta têtes et troncs dans une fosse commune et l’on répandit de la chaux, afin que le corps du « tyran » Robespierre ne laissât aucune trace. Le lendemain et surlendemain, 83 de ses partisans subirent le même sort.

Une épitaphe posthume est imaginée par un anonyme à son sujet:

Passant, ne t’apitoie pas sur mon sort
Si j’étais vivant, tu serais mort.

En ce 10 Thermidor an 223, une foule de joueurs fourmillait à Ti Koad, pour une soirée révolutionnaire à plus d’un titre (ceux qui savent de quoi je parle comprendront ce que je veux dire).

Table 1, dite « Salut public » : à Ascension, les joueurs luttent tous ensemble contre les forces du mal. Une forme de comité de salut public, où il fallait avoir x ailes pour tenir le haut du pavé: si Xel (88) flirta avec le salut, c’est Axel qui fut sauvé (94). Depuis l’Enfer, Jérôme (61), Thomas (57) et Nourdine (53) étaient en pâmoison.

Table 2, dite « Terreur rouge » : C’est sous les auspices de West wing que nous découvrîmes The Manhattan project, jeu procédant des faits historiques du même nom, et donc conduisant à la fabrication de bombes. Sous les ordres de Julien, notre instructeur venu spécialement de Paimpol, nous avons déployé techniciens, ingénieurs et scientifiques, manié plutonium, uranium et « yelllow cake » avec plus ou moins de jugé. Car ce jeu, qui repose sur le classique mécanisme du placement pour effectuer des actions, nécessite un grand doigté dans le timing et la manipulation. Qui plus est, il n’a pas de fin prévisible, le vainqueur étant celui qui parvient le premier à un total de points correspondant à la fabrication de ses bombes. C’est bien sûr notre instructeur qui sortit victorieux, Baptiste et VHS avaient fabriqué leur premier engin, tandis que Neox et Justine s’apprêtaient à le faire. Un jeu où il faut surveiller le timing et ne pas hésiter à bombarder ceux qui se sont trop avancés dans l’aventure… Au total, voici un jeu au mécanisme très bien huilé, remarquablement thémé, et qui vous irradie de bonheur.

Table 3, dite « Etre suprême » : Robespierre, déiste, avait vivement attaqué les tendances athées et la politique de déchristianisation des ultra-révolutionnaires (hébertistes), qui avaient institué le culte de la Raison fin 1793. Il leur opposa une religion naturelle – reconnaissance de l’existence de l’Être suprême et de l’immortalité de l’âme – et un culte rationnel (institution des fêtes consacrées aux vertus civiques) dont le but était de « développer le civisme et la morale républicaine ». François-René et CTJ avaient-ils à l’esprit ces nobles pensées à l’instant de convier, sous le regard émerveillé de Robin, deux charmantes voisines à participer à cette quête de l’être suprème qu’est Archimage  ?

Table 4, dite « Maximum général » :  dans l’espace exigu de l’entrée, Joan, Mickaël et Olivier s’attablent autour de Outlive. Le plateau, qui regorgeait de resources, n’aurait par résisté longtemps aux affres du Maximum général (loi qui fixait des maxima pour les prix de la viande fraîche, la viande salée, le lard, le beurre, l’huile douce, le bétail, le poisson salé, le vin, l’eau-de-vie, le vinaigre, le cidre, la bière, le bois de chauffage, le charbon, la chandelle, l’huile à brûler, le sel, la soude, le savon, la potasse, le sucre, le miel, le papier blanc, les cuirs, les fers, la fonte, le plomb, l’acier, le cuivre, le chanvre, le lin, les laines, les étoffes de toile, les matières premières nécessaires aux fabriques, les sabots, les souliers, le colza, le chou-rave et le tabac). La tentative de la Convention d’appliquer à tout prix la loi du Maximum général par la répression en emprisonnant et en guillotinant les contrevenants et opposants contribua à en faire, avec la guillotine et l’assignat, un des symboles honnis de la Terreur et provoqua un mécontentement populaire qui fut un des facteurs de l’échec de l’insurrection de la Commune de Paris, le 9-Thermidor

Table 5, dite « Légende noire » : Mechs vs. Minions est un jeu coopératif se déroulant dans l’univers de League of Legends, dans lequel vous faites équipe avec trois autres génies yordles. Vous programmez et pilotez vos nouveaux mechs dans 10 missions remplies de sbires à écrabouiller: tout un programme. Paul, promoteur de ce nouvel opus à Parties Civies, entraîna vers la victoire collective Guillaume, Louis et Anthony.

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Table 6, dite « Sang bleu & Rouge sang » : dans le grand chassé-croisé des tables, une multitude de joueurs se retrouvent à la table vamprique de Liens de sang. Entre le rouge et le bleu, peu de place pour le blanc de la paix.

Table 7, dite « Incorruptible » :  Votre modeste narrateur s’autorise à sortir de son purgatoire Level Up, où il croupissait depuis le 7 février 2016 ! La table 2 reçoit à l’occasion le renfort de l’autre Julien, qui résista à toutes les pressions pour l’emporter.

Table 8, dite « La loi des suspects» : Les vampires de la table 6 se changent en suspects pour une partie hilarante d’Agent trouble. Ils étaient si nombreux qu’un de ces agents troubles fut joué par un double (Mickaël & Nourdine). Puis ils se racontèrent des histoires à dormir debout à Profiler.

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Séance de MARDI 16/02/2016 à St-Elivet

Le 16 février 1943, une loi de l’État français instituait le Service Obligatoire du Travail, rebaptisé très vite Service du Travail Obligatoire (STO) en raison des moqueries suscitées par ses initiales. Dès le début de l’Occupation allemande, des Français se sont portés volontaires pour aller travailler en Allemagne dans les fermes ou les usines d’armement, en échange d’une bonne rémunération. On en compte au total 240.000, dont 70.000 femmes.

Ces travailleurs volontaires ne suffisant pas à colmater les manques de main d’œuvre occasionnés par la mobilisation, Fritz Sauckel, responsable de l’emploi dans le IIIe Reich, presse Vichy de lui fournir 350.000 travailleurs qualifiés supplémentaires. Le 22 juin 1942, Pierre Laval met donc en place la « Relève », promettant qu’au départ de trois travailleurs répondrait la libération d’un prisonnier français. L’opération se solde par un fiasco. Il se résout alors à organiser le STO.

C’est le seul exemple d’un gouvernement européen qui ait livré ses travailleurs à l’Allemagne. On comptera jusqu’en juin 1944 un total de 650.000 départs au titre du STO, mais aussi 200.000 réfractaires, dont beaucoup prendront le maquis.

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73 ans après, avec le « retour » simultané de Maud, Vincent, et JiBee, la « relève » était assurée à St-Elivet, qui vit des affiches hautes en couleurs….

Table 1, dite « Travailleurs de l’ombre » : Votre modeste narrateur invite à la table de P.I. Vincent, qui apprécia le mécanisme et l’ambiance de cette production Wallacienne, Xel, dont la maîtrise de ce jeu n’est plus à démontrer et qui termina avec le score « parfait » de 21, et Franck, qui, ayant un certain mal à se représenter les différents quartiers de Manhattan, termina à 5 suite à plusieurs « râteaux ». A quatre longueurs de Xel, Vincent et VMN ont fait bonne figure.

Table 2, dite « Terre promise » : En 1289, pour consolider les frontières du royaume de France, le roi Philippe Le Bel décide de faire construire un nouveau château. Pour l’instant, Caylus n’est qu’un modeste bourg mais, bientôt, les ouvriers et les artisans affluent par dizaines… Attirée par la fortune, Maud y défie JiBee avec le soutien moral de Jeff. Elle ne démérita point pour une première partie (58 PV), tandis que Jeff (73 PV) tutoya gentiment le maître, qui, avec 90 PV, avait de quoi voir venir…

Table 3, dite « Ouvriers réquisitionnés » : A Roborally Nicolas s’impose facilement devant Thierry et Baptiste, notre trésorier.

Table 4, dite « Retraités prématurés » : Le Signe des Anciens regroupe les protagonistes de la table 3. Ils sont partis sans laisser la feuille de match, qui sera peut-être dévoilée sur le forum…

Table 5, dite « Occupation lucrative » : A Level Up, Xel engrange sa deuxième victoire de la soirée devant votre humble serviteur, suivi d’un niveau par Maud, alors que Jeff prend le maquis et y végète en attendant son heure.

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Séance de VENDREDI 20/11/2015 à St-Elivet

Au début du XIXe siècle, le textile est la principale activité industrielle. À Lyon, le tissage de la soie fait vivre la moitié de la population, et notamment les canuts, mot qui vient de canne et du suffixe -ut ou -u qui représente le latin orem, en français “eur”. Le canut est donc celui qui use de la canne (roseau) dont a été faite la cannette, petit tuyau de bois qu’on charge de soie pour faire la trame d’une étoffe.

La révolte des canuts, qui débuta le 21 novembre 1831, est l’une des grandes insurrections sociales du début de l’ère industrielle. Si, contrairement à une idée répandue, les canuts ne s’en prirent pas spécifiquement aux machines – ils revendiquaient surtout un salaire garanti face à des négociants qui répercutaient toujours les fluctuations du marché à la baisse –, ces émeutes se produisent dans un contexte de révolution industrielle et de libéralisation de l’économie qui dégrade profondément les conditions de vie de ces ouvriers et artisans, en les dépossédant d’un savoir-faire pour les ravaler au simple rang de force de travail.

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Ce qui nous amène à la question: qu’est-ce qu’un outil ? Mais nous y reviendrons.

184 ans plus tard, notre soirée à St-Elivet fut placée sous le triple signe d’un DUC, d’un empire, et de zombies, non sans résonance avec une actualité récente et tragique. Dominique nous offrit sa tournée (de jeux), en nous présentant son grand DUC: le  Deck Universel de Cartes. Cette fascinante création, dont il tire une fierté légitime, permet, avec un matériel réduit, de jouer à plus de 70 jeux (recensement en cours), à partir d’un ensemble de dés, cartes et autres ressources dont la customisation permet de s’adapter à tous les contextes ludiques.  Il y a même des fiches cartonnées pour les règles et aides de jeux. Pendant ce temps, un assaut sur l’empire était en cours à la bibliothèque, mettant aux prises un quarteron de joueurs chevronnés (mais pas encore chevrotants).  Enfin, à l’écart, un peuple de zombies affamés jetait son dévolu sur le reste des visiteurs.

Table 1, dite «dans l’antichambre du DUC»
A Codenames, plusieurs parties sont jouées, chacun étant au moins une fois MJ. A ce jeu, quand on est dans le rôle du MJ de son équipe, il faut certes la faire gagner en orientant ses voix vers les bons mots, mais aussi, voire surtout, éviter qu’elle ne se porte sur le mot assassin. Et il se trouve que plusieurs parties connurent cette fin brutale, dont l’une donna lieu à la controverse de l’échelle, que l’on peut résumer ainsi: une échelle est-elle un outil ? Thierry, persuadé du contraire, tenta d’organiser sur le champ un vote démocratique au sein des différentes tables. Il semble qu’au final, dans l’esprit torturé des parti-civiliens présents et exprimés, une échelle ne soit pas un outil. Mais le débat n’est probablement pas clos: vous pouvez voter sur le forum…

La table de marque finale donne Dom vainqueur sur 4 parties, devant Michał, Thierry et votre humble serviteur (3), Mickaël (2), puis David & Vincent (une chacun, mais on put les compter ensemble car l’un remplaça l’autre).

Table 2, dite «la loi du plus fort»
L‘assaut sur l’empire  met aux prises Julien, venu de Paimpol ferrailler avec la vieille garde, composée de Laurent, Jacques, Jean-Baptiste et Jeff. Oui, rien que ça. Mais il aura essayé.

Table 3, dite «appétissante»
A Eaten by zombies !, Françoise et Axel se repaissent de Xel et Thomas. La digestion était en cours à l’heure du bouclage.

Table 4, dite «faisandée»
A Stupide vautour, qui restera donc, pour l’histoire, le premier opus officiel d’un jeu issu du DUC, Axel dame le pion par deux fois à  Xel, Jeff, Dom, et votre modeste narrateur. Ci-dessous, les règles diaboliques de ce jeu (avec la fameuse annulation des mises identiques), illustrées par le DUC (NDLC: cliché transmis par un amateur).

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Table 5, dite «mercantile»
A Las Vegas, jeu qui illustre bien la versatilité des cartes et dés du DUC, Jeff l’emporte avec 33 $, devant Xel (30 $), Axel (28 $), Dom (21 $), et votre pauvre chroniqueur (15 $).

Table 6, dite «tortueuse»
A Level Up, nous quittons le DUC et votre fortuné rédacteur, malgré un départ poussif bloqué sur l’objectif 7 (suite de couleur), finit, tel le lièvre de la fable, en boulet de canon pour faire mentir La Fontaine et devancer Xel d’un cheveu. Suivent au loin Jeff et Dom.

Table 7, dite «mer profonde»
Alors qu’on s’enfonce dans la nuit noire, à Abyss, Thierry sort premier de cordée, devant Françoise, Thomas et Vincent, le quarté dans cet ordre s’il vous plaît.

Table 8, dite «gorge profonde»
Pas rassasiés, Thierry et Thomas font un dernier petit tour à la table d’Eaten by zombies ! Mais lequel a avalé l’autre ?

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Séance de VENDREDI 06/11/2015 à St-Elivet

Une folle effervescence reignait ce soir-là à St-Elivet. Certains étaient venus de loin, pour d’autres c’était la première fois, Thierry arpentait les couloirs à la recherche du webmaster pour lui soumettre un Change Request à ouiMite visant à pouvoir créer des alias distincts des login, et François-René avait amené à boire pour fêter son anniversaire, mais ça datait déjà de la veille.

En fait, celle qui avait vraiment son anniversaire ce  jour là, c’était Emmma Stone. La nouvelle égérie de Mr. Woody était trop occupée pour venir, mais on avait promis de donner à chacune de nos tables un de ses titres de films. Ce qui commence à faire un joli paquet, mais il faut dire que la gamine a commencé tôt dans le métier.

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Table 1, dite « Super Grave »

Il ne fait pas bon faire étape à L’auberge sanglante, récente acquisition que Mickaël nous invite à visiter. Il s’y passe même des trucs super graves, comme de la corruption, des meurtres et des enterrements. Et plus on enterre un voyageur huppé, plus ça rapporte (des francs, comme dans un bon vieux film noir des sixties). Bref, aucune morale à ce jeu original, avec un dispositif où chacune des cartes représente à la fois un voyageur, un corps de métier, et un bâtiment (qui sera une future pierre tombale). La vie est courte, et la fin du jeu nous saisit de notre vivant, quelques cadavres encore fumants reposant sur le trottoir en attente d’une digne sépulture.  Dominique fut le fossoyeur le plus zélé et repart lesté de 83 nouveaux francs, devant Jeff (9,91 €), Mickael (5200 anciens francs) et VHS (3900 Francs CFA).

Table 2, dite « La couleur des sentiments »

Summoner wars est un jeu de combat tactique où, dans la peau d’un Invocateur, on constitue ses troupes pour ensuite les mener au champ de bataille (où, en général, on trouve des ennemis), et sans trop faire de sentiments. Jérôme et Jacques dament le pion à Thierry et Thomas.

Table 3, dite « Super blonde »

A Shadow Hunters, nous étions 7: 3 Neutres (Baptiste au Trésor, Julien H le novice, VHS), 2 Shadow (Xel et Hélène) et 2 Hunters (Nicolas et François-René). Dans le rôle de la super brune, Hélène n’a pas compté pour des prunes, car, même si elle se fit occire d’entrée sous les coups fatals de…en fait, d’un peu tout le monde, elle fit partie, avec Xel, du clan victorieux des femmes de l’ombre. Portant le masque d’Allie, la plus frêle des Neutres (8 points de vie), je tire les ficelles de cet imbroglio en étouffant François-René, l’avant-dernier autre survivant, d’une étreinte trop poussée. Méfiez-vous aussi des blondes…

Table 4, dite « The amazing Spider-man »

1949: la guerre dure depuis trente-cinq ans lorsque les fouilles archéologiques de l’Obscura Korps mettent à jour une relique révélant l’emplacement de l’un des quatre points cardinaux obscurs du globe. Véritable porte des enfers, ce lieu maudit: Tannhäuser se trouve enfoui dans les cryptes. Et c’est ainsi que ce jeu d’affrontement uchronique vit la victoire d’une équipe de winners improbable (Hélène entraînant Axel, Baptiste-au-Trésor et Franck) contre une équipe de losers tout aussi improbable (Baptiste-au-chef-luisant, les deux Julien – F et H- et Laurent).

Table 5, dite « Sexe entre amis »

On ne présente plus BSG, et ses afficionados: Michał et François-René, plus humains que jamais, épaulaient Xel et Nicolas. A ce jeu, les couples se font et se défont comme dans un bon club échangiste, mais il faut veiller à garder du carburant et du moral si on ne veut pas mal finir. Les humains ne furent pas de trop pour vaincre 2 cylons en mal d’accouplements: Franck et Marie-Anne.

Table 6, dite « Gangster squad »

Avec vos bateaux pirates, à  Korsar, partez à l’abordage de gallions remplis de doublons. Mais vos adversaires veulent aussi remporter le magot. Baptiste-je-veux-de-l’or s’est logiquement le plus enrichi (35), devançant Hélène (26) et Julien F (22).

Table 7, dite « Magic in the Moonlight »

A-t-on assez parlé de la magie des fonds sous-marins sous la lune ? A Abyss, les protagonistes de la table 6 enchaînent, et c’est une cordée serrée qui voit remonter en tête Julien F (69) devant Bapiste-je-veux-mes-sous (66) et Hélène sur ses talons (65).

Table 8, dite « Hanté par ses ex  » (recueilli avec l’aimable participation de Dom)

Mikael, Jeff et Dom se replongent dans la Gloire de Rome. Dom précipite la fin de la partie en construisant les Catacombes avant que les moteurs à combos de ses adversaires ne soient lancés. Il l’emporte avec 14 PV, Jeff 9, Mikael 8.

Table 9, dite « Bienvenue à zombieland » (recueilli avec l’aimable participation de Dom)

Une bande de joyeux fêtards (Thierry, Thomas, Jérôme, Dom) sirote 3 tournées au Beasty Bar, offertes par les gagnants Thierry (1) et Jérôme (2).

Table 10, dite « Birdman »

A Level Up, faites comme l’oiseau en volant de niveau en niveau. A cette partie « ouverte », Votre Humble Serviteur coiffe sur le poteau Axel, qui allait l’emporter depuis au moins 2 tours, Julien H (notre nouvel ami) et Baptiste (l’homme au cuir d’airain).

Table 11, dite « L’homme irrationnel »

Spyfall était le jeu approprié pour clore cette soirée mémorable. Réunissant, outre Votre Humble Serviteur, Xel, Dom, Thomas, Thierry et Jérôme, cette partie nous permit de faire de belles découvertes sur les uns et les autres:

  • Dom ne passe jamais plus d’une ou deux heures à l’hôtel, et, quand il y est, demande comment sont les filles
  • Xel va toujours au Casino avec un sac à dos, dont elle prend soin d’ôter le révolver
  • Thierry n’est jamais rentré dans un hôpital, mais, quand il va à la plage, il mange aussi des crêpes
  • Votre Humble Serviteur trouve normal que les animaux d’un studio de cinéma soient adaptés à cet environnement, et, en général, fréquente les studios situés dans le Trégor
  • Quant à Thomas, n’étant jamais espion -bien que régulièrement suspecté-, il sut toujours se tenir du bon côté de la limite des réponses bizarres. Mais on l’aura aussi, on l’aura !

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Séance de VENDREDI à Ti Koad 17/04

Séance racontée par François :

Beaucoup de monde à Ti Koad en cette soirée printanière. Tellement de monde que je ne saurais tous les citer. Je peux cependant vous dire que par une mystérieuse conjoncture astrale, toutes ces parties furent remportées par des dames, sauf une, pour une raison facile à deviner: elle n’était composée que de messieurs.

Table 1 dite « working girl »
A Brass, Xel devance d’une boule de coton Jeff. Thomas suit derrière et VHS termine non classé car il oublia de compter ses points à la fin.

Table 2 dite « une femme disparaît (voire plusieurs) »
Michal, dans le costume de Jack l’éventreur, perd à son tout dernier mouvement cette partie de Lettres de Whitechapel. Contre lui, un homme et une femme, qui se reconnaîtront.

Table 3 dite « gone girl »
Audrey maîtrise les couloirs du temps pour remporter une partie de Timeline, devançant Mickaël, Joanne & Co.

Table 4 dite « et Dieu créa la femme »
Cette table présidentielle autant que masculine ne livra pas ses secrets avant l’heure du bouclage. On y parla alchimie et combinaisons de substances aux étranges pouvoirs. Peut-être le vainqueur en fut-il fait femme ?

Table 5 dite « une femme sous influence »
Hélène mate François-René et consorts dans un opus de Game of thrones.

Table 6, dite « portait de groupe avec dames »
Audrey remporte un Level Up de fin de soirée qui réunit Xel, François-René, VHS, Thomas et Nicolas.

Bonus par David :

En ce soir de forte affluence, pas moins de six tables avec du cube, du trône de fer, et du jeu en réalité augmentée. D’autres vous apporteront toutes les précisions utiles. Laissez-moi m’attarder sur la table du coin à droite en entrant.

À cette table, l’événement de la soirée (si) ; Marine, ex-sociétaire ludique de Rennes, membre remarquable du monde associatif de la région, et pilier de Scorfel depuis deux ans fait à Parties Civiles l’honneur de sa présence. Et nous, Audrey, Dom et moi-même, d’en profiter pour explorer la prometteuse pile de boîtes colorées qu’elle apportait pour l’occasion.

Nous commençons donc avec une partie de Gaïa, coup de cœur de notre invitée d’honneur lors d’une visite à Essen. Gaia est un jeu rapide et aux mécanismes simples ; posez des tuiles de terrain, bâtissez des villes, soyez le premier à placer tous vos meeples. Les règles sont expliquées en quelques minutes, et la première partie est emportée presque aussi rapidement par… Dom. Je ne peux que répéter ce que j’ai déjà pu écrire en commentaire d’une soirée passée ; ne jouez avec Dom que si vous aimez être humilié de manière propre et efficace.

Marine remet toutefois les pendules à l’heure en gagnant la seconde manche. Nous continuons sur les jeux simples avec une partie de Yucata, un jeu de piste et de deck où il faut faire la course intelligemment pour ramasser les pierres qui rapportent des points et éviter les autres. Cette fois, c’est VHN qui part premier et s’arroge la première la place.

Désireux de partir tôt, j’abandonnais là, après un tour de salle curieux, la foule absorbée dans ses cartes et ses figurines. Nulle doute que la soirée a duré bien plus longtemps et produit bien d’autres événements encore. Merci à Marine, à une prochaine j’espère.

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Séance de MARDI à Ti Koad 30/12

Séance racontée par François :

Deux tables, dites « Tiger & Woods ».
Ce soir un néo-parti-civilien fêtait son anniversaire, à l’instar de Tiger Woods. Six autres avaient reçu le carton d’invitation à réchauffer l’atmosphère glaciale de décembre. On but (un peu) et rit (beaucoup).
Nous commençons par une table à sept en découvrant « Liens de sang« , un jeu où s’affrontent les bleus et les rouges sous le regard narquois d’un inquisiteur. Le but du jeu est d’occire le grand chef de l’équipe adverse, et son intérêt est le ballet diplomatique nécessaire pour le démasquer. Les points furent partagés entre les équipes et même l’inquisiteur, qui remporta une fois la donne (ce qu’il fait en identifiant le futur gagnant), sous la houlette d’Audrey.
Deux tables se créent ensuite: une table « Woods » réunit des croqueurs de bambou de Takenoko que furent Dominique, Audrey, Nicolas et Frank, alors qu’une table « Tiger » oppose Xel, François-René et VHS à Kingsburg. Les premiers nommés furent les vainqueurs de ces parties avant qu’un Level Up ne prolonge la soirée, voyant la victoire sur le fil de Xel devant François-René. Dehors, on ne voyait rien que la lune qui poudroie et le givre qui gerçoie.

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