Séance de MARDI 27/02/2024 à Servel

Les historiens considèrent le Ladies’ Mercury, une feuille hebdomadaire publiée pour la première fois le 27 février 1693 pour quatre brefs numéros, comme le premier journal féminin. Il offrait en particulier un courrier des lecteurs où la rédaction donnait des conseils et des réponses y compris sur des questions de couple. L’identité du rédacteur en chef reste discutée mais c’était probablement un homme.

Table 1, dite « Femmes d’Aujourd’hui » : Marie-Anne, Camille et François-René parcourent des boyaux humides dans Sub Terra 2. Cela aurait pu bien finir mais non ils ont été défaits devant la porte de sortie. Elles et il poursuivent par un Mot Malin qui révèle que leurs univers mentaux sont relativement disjoints (parmi les mots à problème : SamSam, Mininours et Pluton)

Table 2, dite « 20 Ans » : Xel et François accompagnés de deux visiteurs connaissances de vingt ans, Babette et Christophe, assurent une soirée découverte à de relatifs novices en matière de jeux de plateau. Ils commencent par se faire la main sur The Crew puis poursuivent par un So Clover (rejoints par F-R) qui là encore révèle quelques différences d’imaginaire. Xel fait le service minimum en n’associant qu’un seul mot de ses paires tandis que François, non content d’avoir des raisonnements alambiqués, invente avec aplomb le mot « Livraie ». Quant à celui qui a associé Président à Ane, non il ne pensait pas au symbole du parti démocrate !

Table 3, dite « Cosmopolitan » : Dom initie Stéven et Alex, fraîchement arrivé à Lannion, à Grand Austria Hotel. Il y en a un qui apprend vite : allant chercher très tôt le bonus de 15 PV pour avoir atteint le premier 10 sur la piste de l’Empereur, Stéven sera le seul à bénéficier de ses faveurs au cours de la partie (Dom échouant par deux fois à un point près, on l’entendit gémir copieusement). Exploitant habilement son plateau personnel pour accueillir une clientèle cosmopolite et mixte, il est aussi le premier à fermer toutes les chambres d’une couleur (encore 15 PV). Ajoutez un usage efficace d’un personnel pléthorique et le manager Stéven, bon sur tous les plans (chambres, kronen, cubes restants, personnels scorant en fin de partie) atteint un score excellent de 183 PV, Dom avec 131 et Alex avec 71 n’ont pu qu’applaudir.

Table 4, dite « Avantages » : On n’allait pas laisser repartir les visiteurs sans qu’ils connaissent Codenames. Partie à 6 (Rouges : Xel, CriCri, Dom / Bleus : Babette, François, F-R) , chacun(e) est passé maître-espion une fois. Dans la première manche, Dom va chercher trop loin son indice Bijoux 3 : Or OK mais plus compliqué pour Londres (… de la Couronne) et surtout Oeuf (… de Fabergé). En fait c’est sur l’assassin Fer que son équipe se fracassa gaiement. Dans la deuxième manche, les maîtres-espions débutants commencent avec des indices en 1 puis s’enhardissent. Les Rouges prennent un meilleur départ, les Bleus les rattrapent avant à leur tour de toucher l’assassin. Cela se réglera donc entre Xel et F-R. Manche équilibrée avec le joli Goa 2 (Colonie, Jeu) de Xel et où un F-R à contre-emploi est surpris que son Membre 2 (Talon, Bras) fasse choisir Purée. Il tente un dernier Décathlon 3 un peu désespéré mais les Rouges ayant pris l’avantage l’emportent logiquement.

Séance de MARDI 06/02/2024 à Servel

Clap de fin il y a trente ans déjà pour Joseph Cotten, disparu le 6 février 1994. Dans les années 40 , une décennie magique pour lui, il enchaîna les films inoubliables. Plus tard on le revit dans des séries ou des seconds rôles, par exemple dans la Soif du mal ou Soleil vert.

Table 1, dite « Le troisième homme » : Stéven, Armand et BenjaminF se font la guerre des gangs à Night City dans Cyberpunk. Dans un contexte général où il fallait faire la tournée des quartiers, il y a des objectifs à atteindre successivement et Armand s’est plutôt bien débrouillé d’abord en détruisant des drones puis en s’en prenant aux racailles de Stéven. Il finit en tête mais seulement à 1 PV devant Stéven. Le troisième joueur, quant à lui, a plutôt joué les utilités.

Table 2, dite « L’ombre d’un doute » : Xel, Marco et VHN) ressortent Forêt mixte et font assaut de combos à l’ombre de leurs arbres. Dans la première partie tout le monde construit beaucoup d’arbres au détriment de la faune et de la flore locale, sauf les champignons (c’est un jeu où il faut faire des choix dans ses axes de scoring). A ce petit jeu c’est Xel qui grâce à sa grotte coiffe Dom (79 contre 77 et 59 à Marco). Dans la seconde, on prend le temps de se développer. Dom collecte méthodiquement les 8 espèces possibles d’arbres qui contribueront (scoring des chênes et érables) pour 40 PV. Il y héberge aussi un total de 7 lièvres et 2 renards qui rapporteront 63 PV (en dépit d’un doute de Xel sur ce décompte). Il finit avec un total impressionnant de 159 PV, Xel ayant elle aussi scoré  fort (combo lynx/chevreuil notamment) avec 142, et Marco 113. Marco double perdant mais néanmoins enchanté et enthousiaste !

En fin de soirée, séance spéciale pour les restants avec au programme quelques épisodes de The Crew.

Séance de MARDI 31/10/2023 à Servel

Soirée d’Halloween sans consommation de bonbons mais avec quelques parties dans le thème où rôdent des fantômes (et des créatures mi-homme mi-bête) et et des citrouilles découpées.

Table 1, dite « Fais-moi peur » : François-René, Thomas et Mickaël bien dans le thème de la soirée, se font peur en traquant La Bête incarnée par Thomas dans le massif central. Il parvient à échapper à ses poursuivants jusqu’à la fin mais échoue à atteindre son quota de victimes.

Table 2, dite « Citrouillée » : François, Xel et VHN, bien dans le thème de la soirée, jouent à la version « Halloween » de Splendor. Dom applique une stratégie audacieuse en se concentrant sur trois couleurs seulement et en réservant méthodiquement des cartes à points. Il s’empare du noble « 3 rouge/3 blanc/3 noir » mais François anticipe bien et s’attribue le « 4 rouge/4 noir ». Dom met néanmoins en jeu une dernière carte qui le mène à 16 PV. François à 13 et Xel à 11 ne peuvent le rattraper. Ils poursuivent par quelques manches de The Crew mission sous-marine où ils se noient dans une paire de tâches particulièrement difficiles : « remporter un pli avec un 5 » et « ne gagner qu’une carte rose et une verte ».

Table 3, dite « Sortilèges » : Stéven, Adriane et Flavien disputent un Terraforming Mars the dice game. Découverte pour les deux derniers joueurs aux avis divergents : après avoir pesté contre sa malchance aux dés, la première l’emporte après avoir fondu sur Stéven (108 PV contre 103 et 87). Le second est plus circonspect. Ils poursuivent par un nouveau jeu, Here to Slay, un jeu de carte où il faut semble-t-il être fourbe. Ce fut Flavien le plus fourbe.

Table 4, dite « Nuit magique » : Fusion des tables 1 et 2 pour un Mysterium final, toujours bien dans le thème de la soirée. C’est Mickaël le medium et il faut avouer qu’il était sur la même longueur d’onde que F-R qui a trouvé du premier coup son triplet lieu/personnage/objet. D’autres ont un peu plus patiné comme Xel pour son personnage et Dom pour son objet. Tout le monde est arrivé dans les temps à reconstituer son triplet sauf Thomas qui devait au dernier tour choisir entre des haltères, un marteau et un pistolet, « guidé » par une bonne demi-douzaine de cartes. C’est un jeu coopératif donc chacun y a été de son conseil. Mais au final ce n’est pas le bon  objet qui fut choisi. C’est là qu’on réalise que chacun décode les cartes-indices à sa façon, privilégiant selon les cas les formes, l’univers évoqué ou encore les couleurs. Ils poursuivent en se reséparant, d’un côté découverte de Next Station London, petit jeu de construction d’un réseau en mode flip and write, que Mickaël gagne. de l’autre un Sub Terra nocturne. F-R distribue généreusement les soins tandis que Xel fait constamment apparaître des passages inondables. Au bout d’un moment Dom se retrouve séparé du groupe et avec des créatures qui se rapprochent. Qu’à cela ne tienne lui dit-on, il suffit de se cacher. Oui mais il échoue par deux fois et, coincé dans des émanations de gaz toxique, est abandonné par le groupe (après tout, on peut gagner avec une perte humaine !). Sur la fin Thomas met opportunément de côté deux tuiles nuisibles et révèle la sortie ; les jets de dés sont favorables et les trois survivant(e)s remportent la partie, ce n’est pas si courant à ce jeu.

Séance de MARDI 22/08/2023 à Servel

Entre les annoncé(e)s et les présent(e)s les membre(e)s sont passés de 5 à 7. Cela fit deux tables.

Table 1, dite « Stupeur et grincements » : Axel entraîne Xel, Nastassia et VHN dans une partie de Wingspan. Nastassia se spécialise dans la nourriture, Dom dans les oeufs tandis que Xel (qui en pose 2 fois deux d’un coup) et Axel sont à la lutte pour avoir le plus d’oiseaux en jeu (c’est le dernier objectif, le plus juteux). Nastassia et Dom bénéficient quand ils vont picorer dans la mangeoire de jetons qui s’empilent et scoreront en fin de partie, sauf qu’au bout d’un moment plus personne ne consomme les rongeurs qui alimentent le second. Les deux mêmes luttent aussi sur les objectifs consistant à avoir un max d’oeufs. Le décompte de fin de partie reflète les axes qu’a choisi chaque joueur : Xel tire 35 PV de ses 10 oiseaux et marque encore 10 PV avec ses deux bonus persos. Nastassia est dépitée parce qu’elle a mal interprété son bonus qui ne lui rapporte rien. Les jetons nourriture de Dom valent un total de 17 points. Au final c’est lui qui l’emporte avec 76 PV, juste devant Xel avec 70 qui regrette de s’être trop fixée sur Axel, puis ce dernier avec 60 et Nastassia avec 53.

Il n’est pas très tard et on propose à Nastassia de découvrir le classique qu’est Splendor. Début de partie très orienté puisqu’une bonne partie des tuiles-objectifs et des cartes de niveau 1 sont rouges ou noires. Dom qui joue en quatrième en est réduit à partir sur les bleues. Il choisit de viser le qualité (points des cartes) plutôt que la quantité (nombre de cartes dans son tableau). Au dernier tiers il est bien aidé par un niveau 1 quasiment intégralement blanc où il se sert gratuitement plusieurs fois. Nastassia déclenche la fin de partie en prenant la tuile 3 rouge-3 vert- 3 noir mais Dom qui joue après construit une carte bleue qui lui attribue la tuile 4 blanc-4 bleu. Avec 16 PV et dernier dans le tour, il plie la partie d’un point devant une Nastassia re-dépitée.

Table 2, dite « Booster et lancements » : En cette semaine où l’échec de Luna-25 et l’alunissage de Chandrayaan-3 rappellent que se poser sur un autre astre reste un exploit technique, Flavien, F-R et BenjaminF jouent à Apogee en mode coopératif. C’est un jeu crowdfundé il y a deux ans qui propose de construire et lancer des engins spatiaux dans un futur proche. Pour cette partie d’essai les ingénieurs ont réussi à déposer tout les modules sur la base en orbite autour de Venus, en finissant ric-rac au dernier tour. Au fait savez-pourquoi JBezos s’intéresse à Venus alors que EMusk en pince pour Mars ? parce que les Amazones sont des femmes et que les femmes sont de Venus. Je sais, l’absence cet été du directeur de la rédaction de ce blog se fait sentir dans la qualité des textes publiés.

Les restants jouent une partie acharnée de The Crew au delà de minuit après un intermède en mode Fahrenheit 451.

Séance de MARDI 11/07/2023 à Servel

Régime d’été, les autres associations ont déserté la salle de quartier. Restent les irréductibles ludistes.

Table 1, dite « Tabassante » : Retour de Vindication avec autour de la table Mickaël, Fred et Benjamin2. Mickaël a terrassé beaucoup de monstres ce qui lui a permis de l’emporter.

Table 2, dite « Torride » : F-R entouré de Xel, Marie-Anne et Nastassia joue à Sub Terra 2. La nouveauté ce soir c’est qu’ils ont joué avec les vraies règles. Entre le volcan et les vagues de chaleur, ils se sont fait cramer le cul, pour reprendre leurs mots. Histoire de se remettre de cet échec ils plongent avec The Crew 2 dans la fraîcheur des abysses où, bizarrement, malgré l’eau qui ne propage pas les sons et le respirateur coincé entre les dents, ils ont papoté et communiqué. Enfin ils closent la soirée par un So Clover qui semblait ne mal se passer.

Table 3, dite « Tropicale » : Godille aux Antilles pour Olive, Dom et Xof qui jouent à Maracaibo. Le dernier découvre ce qui ne l’empêche pas, à la tête d’un vaste tableau de cartes et ayant bien choisi ses ralliements lors des combats, de l’emporter avec (scores approximatifs) 165 PV devant Olive 150 et Dom 135.

Séance de MARDI 27/06/2023 à Servel

Le 27 juin 1905 l’équipage du cuirassé Potemkine se mutine lors de manoeuvres au large de Kherson, refusant de manger de la viande avariée. Malgré des tentatives de la marine impériale russe, il repart d’Odessa pour aboutir dix jours plus tard dans un port roumain où l’équipage demande l’asile tandis que la marine récupérera son navire endommagé.

Table 1, dite « Préparation inmangeable » : Marc, Nastassia, Xel et François-René jouent aux Charlatans de Belcastel, (avec ou sans extension, je ne sais). Ils sont repartis contents de leur partie, même Nastassia qui a eu la main un peu lourde avec les ingrédients mis dans son chaudron qui lui a pété au visage plus d’une fois. C’est Xel, habile à accomoder les restes, qui l’a emporté avec une stratégie « je mets tout ce qui me tombe sous la main dans ma tambouille ». Elle score 26 PV juste devant F-R avec 23, Marc et Nastassia étant nettement derrière. En fin de soirée ils ont été vus jouer à The Crew (bien dans le thème de la soirée)

Table 2, dite « Navigation à rebondissements » : N’ayant pu recruter d’autre joueur, c’est en face-à-face qu’Olive et Dom se plongent dans Maracaibo. Le jeu n’est pas sans rappeler Great Western Trail du même auteur, avec le parcours à un rythme variable d’un circuit (nautique à travers les Antilles) où on active le lieu où on s’arrête tout en développant son plateau individuel. Ici il est encore plus ouvert avec la possibilité d’avancer lentement ou vite, l’importance d’un tableau de cartes qui va venir soutenir la stratégie choisie et quatre axes de développement (les combats, l’exploration, les quêtes et les espions). On peut avoir l’impression de jouer dans son coin mais l’interaction indirecte est importante et il y a un vrai aspect « course ». Pour ce premier essai Olive prend progressivement de l’avance en PV tout en développant son influence auprès des trois nations et partant loin dans l’exploration de la jungle. Dom achète de nombreuses cartes et cherche à les utiliser pour augmenter son revenu (en argent et en PV) de fin de manche ; mais il est pris de vitesse par Olive qui met fin prématurément à la troisième manche. Au décompte final l’avance de ce dernier fond progressivement et débouche sur une courte victoire 185 à 172 de Dom.

Séance de VENDREDI 02/12/2022 à Servel

Le 2 décembre on ne chôme pas chez les Bonaparte. Pour Napoléon qui a commencé artilleur et fini empereur, la date évoque un couronnement mégalomane en 1804 et la victoire décisive d’Austerlitz en 1805 contre la coalition des Anglais, des Autrichiens et de Russes en pleine expansion (au dépens de la Pologne et de l’empire Ottoman). Pour son neveu Louis-Napoléon (roi du grand-écart, il réussit à être à la fois le premier président de la France, élu au suffrage universel, et son dernier empereur), on se souvient du coup d’état de 1851 (jamais deux sans trois, après des essais ratés en 1836 et 1840) suivi de son couronnement comme Napoléon III en 1852 pour un règne de 18 ans qui finira, pour un monarque usé par la maladie, par la défaite de Sedan en 1870.

Table 1, dite « Expansion russe » : C’est semble-t-il la première fois qu’on sort la grosse boite de Ultimate Railroads (aka Russian Railroads avec toutes ses extensions et rafraîchi derrière les oreilles) autour de laquelle s’installe un quarteron de vétérans : Xel, François, Tristan et VHN. Tristan prend un départ canon en construisant à un rythme de stakhanoviste son transsibérien. Il récupère rapidement ses deux ouvriers supplémentaires en nous assénant une maxime solide comme de l’acier de Krivoi-Rog : « aux jeux de placement d’ouvrier, il faut un max d’ouvriers ». Xel développe résolument son industrie en se plaignant d’être, à ce jeu, rouillée comme une brame sortie d’un combinat vétuste et laissée sous la pluie bretonne. Dom fait du Tristan en moins bien mais a bien noté que la majorité sur les Conducteurs vaudrait 40 PV en fin de partie. Par un placement agressif en tête de l’ordre du tour, il parvient à en embaucher 3 sur 7. Au décompte final, il profite de son autre bonus de fin de partie de 30 PV pour fondre à toute vapeur sur Tristan qui avait mené de bout en bout : il l’emporte avec 345 PV devant Tristan 321, Xel 235 et François 215. Les plus courageux parmi ces joueurs passèrent ensuite en mode coopératif avec The Crew.

Table 2, dite « Couronnement impérial » : Quand l’abondance confine à l’excès, c’est par exemple quand on joue à Pillards de la Mer du Nord avec ses deux extensions. L’espace de décision s’ouvre nettement et le jeu ralentit. Il en faut plus pour décourager Neox qui embarque avec OlivierL, Steven et Matthieu-un-nouvel-adhérent. Au terme d’une partie pas si longue que ça c’est le discret mais efficace Steven qui s’impose avec plus de 70 points en ayant misé sur l’affrontement avec les Jarl.

Table 3, dite « Jamais deux sans trois » : Nouvelle partie de Massive Darkness pour F-R, Mickaël et OlivierB. Ils triomphent dans deux scénarios successifs au point de se demander si tout ceci n’est pas trop facile. Ou peut-être sont ils juste talentueux et bien organisés ? Au mépris des formules, ils n’ont pas rejoué une troisième fois.

Table 4, dite « Victoire décisive » : Pour faire plaisir à Baptiste, proposez-lui un Shem Philipps. Ce soir ce sont les Paladins du Royaume de l’Ouest qui sont de sortie avec Aurore, Benjamin et son collègue Alexandre qui lui aussi va rejoindre la troupe du PC-Circus. Au terme d’une partie qui passa l’heure de minuit, c’est la discrète mais efficace Aurore qui s’impose avec 98 PV. Elle a construit son succès sur la commission, c’est à dire l’envoi de moines.

Table 5, dite « On ne chôme pas » : On est vendredi donc on peut se coucher tard. C’est implicite dans la partie de Boonlake qui rassemble Olive, Fred, Baptiste2 et Samuel. Partie qui dura au delà de l’éclaircie entre deux froides averses quand le rédacteur de ces mots enfourcha sa monture pour disparaître dans la nuit, entouré du cri des chacals et du vacarme des serpents à sonnette. Le récit du déroulé, l’analyse des stratégies et le nom des buteurs nécessitera donc une contribution tierce.

Séance de VENDREDI 05/08/2022 à Servel

Compte-rendu télégraphique de cette soirée d’été :

Table 1, dite « Disney » : Xel, François, Dom et Nicolas-Mickey jouent à Azul (François grâce à deux couleurs complètes), à Deep Sea Adventure (Dom, seul à ramener un unique jeton de 9 en 3 manches) et à The Crew.

Table 2, dite « Histoire de mechs » : Kilian initie Malo à Battletech. Conclusion : mieux vaut avoir un minimum de chance quand on doit lancer plein de dés.

Table 3, dite « Primitive » : Franck, Paul-Jr et Mickaël coopèrent à Paleo.

Table 4, dite « Pas de quartier » : Cela a chauffé à Nemesis pour F-R, Axel, Nicolas2, Yvan et Yann. Le trublion de service s’est tiré d’un mauvais pas en balançant deux grenades et fait partie des rares survivants.

Table 5, dite « Grossebaf, chef normand » : Thomas, Fred et Olivier x2 jouent en équipes à Northgard, un jeu vikingoïde dérivé d’un jeu vidéo.

Table 6, dite « Finale » : Codenames tardif pour des Bleus (Fred, François, Fom, F-R) et des Rouges (Xel, Yvan , Nicolas puis F-R)

  • manche 1 : alors que c’est serré les Rouges choisissent l’assassin Pomme
  • manche 2 : rythme poussif mais la balance penche en faveur des Rouges grâce à un Canard aux navets
  • manche 3 : les Rouges, incapables de voir à travers l’infortunée Basketteuse enchaînent les mots blancs dès leur premier choix ; les Bleus ont partie gagnée quand sur le dernier indice Partition ils choissent Note puis l’assassin Coupure

Séance de VENDREDI 10/12/2021 à Servel

Eleanor Roosevelt Biography :: National First Ladies' LibraryLe 10 décembre 1948, les 58 membres de l’ONU siègent pour la dernière fois à Paris, au palais de Chaillot, avant de gagner New York. Ils adoptent pour l’occasion la Déclaration universelle des droits de l’homme, en langue française dans sa version officielle, sous l’égide d’Eleanor Roosevelt et l’inspiration du juriste français René Cassin. Elle fut votée par cinquante États, les huit autres s’étant abstenus. Aucun n’a osé s’y opposer. L’Afrique du sud, qui mettait en place l’apartheid, n’a pas approuvé l’égalité de droits entre les races, et l’Arabie saoudite l’égalité entre les sexes. L’URSS et ses satellites ont contesté le principe d’indifférenciation des statuts politiques des États et des territoires.

Les trente articles de la Déclaration reprennent dans les grandes lignes les principes universels de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Mais à la grande différence de celle-ci, concise, rigoureuse, d’une portée juridique intemporelle et réellement universelle (« Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits »), la Déclaration de 1948 apparaît verbeuse, avec des formules généreuses mais convenues (« Agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité »), sans valeur juridique.

Elle est surtout singulièrement datée, d’une époque, le milieu du XXe siècle et d’un type de société, occidentale et industrielle. L’article 16 sur le mariage, par exemple, n’aurait eu aucune chance d’être agréé au XXIe siècle, tant par les États qui autorisent la polygamie (inégalité de droits entre les sexes) que par ceux qui légitiment les unions homosexuelles. L’article 18 invoque le droit de chacun de changer de religion, qui n’est aujourd’hui admis dans aucun pays musulman.

73 ans après, à Lannion, une poignée d’humains luttaient pour leurs droits dans des univers hostiles.

Table 1, dite « Humains et droits » : Nouvelle Angleterre, 1913 : le SS Atlantica, en mer depuis plusieurs jours, n’a prévu d’arriver à Boston qu’après quatre longues nuits. L’ambiance à bord est étouffante. Certains passagers se comportent de façon étrange, d’immenses ombres suivant le navire auraient été aperçues par la vigie,les rêves sont perturbés par d’étranges visions de paysages aquatiques aux décors tentaculaires et à la géométrie étrange. Pendant la nuit, le cadavre d’une passagère est retrouvé dans la chapelle du navire, entourée de vieux grimoires. Des choses sont montées à bord… L’insondable, un jeu de Tony Fanchi, revisite le mythique Battlestar Galactica sous l’égide d’Horreur à Arkham. Et, les auteurs de ce jeu ayant situé l’action 10 ans avant tous les autres jeux de la gamme, l’univers de Cthulhu s’enrichit de nouveaux personnages pour le plus grand bonheur des connaisseurs ! Il y a donc des traitres (en l’occurrence ici, des Hybrides), et tout l’art du traître est de choisir son moment. Jimmy, auquel le rôle fut ce soir dévolu, brisa tout suspense en dévoilant son hybridisme d’emblée, laissant Xel affronter seule un péril imminent. Mal lui en prit: il passa le reste de la soirée en victime expiatoire de Xel, Neox, et François-René, qui finirent la soirée humains et droits.

Tric Trac

Table 2, dite « Reste à vivre » : Olive fait découvrir Crystal Palace, où les joueurs jouent le rôle d’une nation lors de la première exposition universelle de Londres (1851), en essayant de créer le buzz avec des inventions spectaculaires et le soutien de personnages puissants et célèbres. Jibee survole la partie avec 106, laissant Samuel (54), Olive (41) et Lucie (33) loin derrière. Son secret ? La dette, qui, bien gérée, promet de se rentabiliser dans le temps, le tout étant d’apprécier son reste à vivre pour ne pas crouler sous son poids.

Table 3, dite « Petit peuple souverain » : Dom ressort Vikings – un jeu à la mécanique fluide, où il faut bien construire son territoire et y bien placer son personnel, sans oublier de le sustenter. C’est le rôle des pêcheurs, et, point clé, s’il y a plus de poisson que de bouches à nourrir, l’excédent se transforme magiquement en points de victoire. Cette stratégie pêcheurs assura le triomphe de Dom dans une première partie (76, devant François, 42, Mickaël, 41, Olivier B, 37) et celle plus modeste de François dans la seconde (50, devant Olivier B., 46, Dom et Mickaël, 45). Les orfèvres, nobles et autres guerriers ont pu constater à leurs dépends ce curieux renversement de l’histoire.

Table 4, dite « Esprit de fraternité » : Enfermés dans le sous-marin de The Crew Mission sous-marine Dom, François et Mickaël ont fait preuve d’esprit de fraternité face à l’adversité qui les frappa sur un certain nombre de missions, certainement irréalisables dans leur combinaison. Cet opus aquatique se révèle plus retors et imprévisible que son cousin dans l’espace !

Séance de MARDI 07/12/2021 à Servel

Le 7 décembre 1970, Willy Brandt se rend en Pologne, premier chancelier allemand depuis la guerre à faire ce geste, et signe le traité de Varsovie normalisant les relations entre les deux pays. Par ce traité, la République Fédérale d’Allemagne reconnaît la frontière germano-polonaise Oder-Neisse, imposée par les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale.

Après la signature, le chancelier se rend au Mémorial du résistant juif du ghetto, pour un dépôt de gerbe. Il se recueille et s’incline, puis, à la surprise générale, contre toutes les règles protocolaires, ploie les jambes et se met à genoux. Pendant de longues minutes, il demeure dans cette attitude d’humilité inhabituelle aux hommes d’État, faisant acte de contrition, dans un silence de cathédrale seulement interrompu par le crépitement des photographes. Un acte au nom du peuple allemand : en 1943, Willy Brandt, loin d’être nazi, luttait en Scandinavie contre la Wehrmacht.

Ce geste, et plus généralement sa politique d’ouverture à l’Est, lui vaudront de recevoir le Prix Nobel de la Paix, un an plus tard, à Oslo.

51 ans après, dans un tout autre registre, la soirée de Parties Civiles commença par une visite protocolaire d’étudiants de l’ENSSAT sollicitant audience auprès de notre président débonnaire. Bien que son secrétariat particulier n’eût pas été sollicité au préalable, l’audience fut accordée sur le champ, et un concordat  scellé, marquant la double alliance de Parties Civiles, au festival Jap’n Trégor pour l’animation de jeux japonais que nous sommes nombreux à apprécier, et au festival Fest 4 Game pour des raisons évidentes.

Table 1, dite « Format Normandie » : à Innovation, un farouche combat opposa en format 2 * 2 la paire Lucas / François à Felix / Vincent. Après une domination initiale de Lucas et François cette partie faillit basculer sur la fin, alors que Vincent allait dominer l’âge 9 mais se fait souffler la moitié de son influence et, au tour d’après, la carte Bio-Energie donne une victoire immédiate à ses adversaires, fortement pourvus en pommiers (« Si un joueur en a moins de de 3, celui qui en a le plus gagne »).

Table 2, dite « Si proche, si loin » : Neox ressort El Dorado pour un voyage au long cours et une soirée en douceur avec Camille et Xel. Il mène l’ensemble de la partie, mais se fait souffler la victoire par Xel, qui coiffe Camille au poteau.

Table 3, dite « Relations normalisées » : Tandis que la table 2 se répand en prolégomènes sur ses perspectives d’avenir, la table 1 enchaîne sur The Crew Mission sous-marine – qui, après la partie épicée qui les opposa, fit office d’une crème dessert dont on se ressert à l’envi pour lisser les passions brûlantes.