Séance de MARDI 17/09/2024 à Servel

La nouvelle saison est lancée et les habitudes sont reprises avec un mardi à deux tables.

Table 1, dite « Du chaud et du froid » : Nous accueillons un joueur à la recherche d’autres joueurs, Pierre-Yves. Il se joint à une grande table avec F-R, Mickaël, Younaël, Marco et Corentin. Ils jouent à Heat où Younaël se bat comme un beau diable avec F-R sur le circuit des USA. Il coiffe le Président sur la ligne d’arrivée, méritoire quand on sait le savoir-faire dudit Président aux jeux de course. Cela continue à quatre avec Maximum Apocalypse, un coop sombre où ils avaient bien du mal à survivre (en gros le tireur n’avait plus de munitons, le médecin plus de pansements et le cuisinier plus de patates) quand le correspondant de presse prit congé.

Table 2, dite « Du Bo et du Ra » : Chez les seniors on est dans le culte de l’ancien. Après avoir récemment exhumé Trajan, ils poursuivent l’exploration de la ludographie de Stefan Feld, auteur spécialisé dans les jeux poids-moyen avec des dés, des contraintes dans le choix de ses actions et mille façons de scorer (d’où le qualificatif dévalorisant parfois employé de « salade de points »). L’attention de Marc, Olive, Xel et VHN se porte ainsi sur Bora-Bora, un jeu de 2013 épuisé et importé à grand frais d’un pays voisin. Il est moins moche que la production allemande moyenne de l’époque, avec des couleurs vives, mais cela reste un peu chargé, il faut bien rappeler sur les plateaux individuels la vingtaine d’actions possibles.

Le jeu n’est pas compliqué mais il y a une courbe d’apprentissage pour juger quelles sont les actions les plus bénéfiques à chaque moment. Mais surtout il présente un niveau d’interaction qui permet de bien faire suer les copains. Ainsi pour la mécanique principale d’activation d’une des 7 tuiles Action : on pose dessus un de ses dés sachant que la valeur du dé détermine la force de l’action mais que les joueurs suivants doivent impérativement y jouer un dé de valeur plus faible. Autant dire qu’en posant un 1 on neutralise l’action pour toute la manche (certes il existe des Dieux qui permettent d’y déroger mais ils sont rares et précieux). Il y a aussi des tuiles qu’on achète dans l’ordre du tour et où là encore on oscille entre optimiser ses points et casser les genoux des adversaires (il se reconnaîtra) parce qu’à la fin de chaque manche on a intérêt à réaliser une de ses tuiles Contrat.

Cette partie de découverte à un train de sénateur a permis de bien s’imprégner des règles et de tâtonner dans ses choix (difficile de parler de stratégie, on est plutôt dans un mode où on vise des buts et où on adapte constamment son chemin). Marc mène souvent au score tandis que Olive et Dom s’attardent en queue. Ce dernier finit par recoller à la faveur de la construction de deux bâtiments et en étant présent au Temple. Le décompte final voit Marc et Dom scorer plus de 20 points avec leurs bijoux, et c’est en étant le seul à avoir atteint un objectif global à 6 PV que Dom l’emporte d’un quart d’encolure avec 150 PV devant Marc 144, Xel 116 et Olive 98.

Séance de VENDREDI 09/02/2024 à Servel

Victime de la canicule de 2003, le plus vieux chêne de Versailles était debout depuis 324 ans. Mais, en ce 9 février 2005, l’arbre favori de Marie-Antoinette va tomber. Il est environ 12 h 30, lorsque le mât, lourd de 60 tonnes, est abattu dans un sinistre craquement, suivi d’un impressionnant fracas. Il n’a fallu que quelques minutes à deux puissants tracteurs pour le mettre à terre.

Le chêne de Marie Antoinette - 2/2 | Planté en 1681, haut de… | FlickrLe géant de 35 mètres de haut et de 5,5 mètres de circonférence était le doyen des arbres du domaine. Il avait échappé à la transformation du parc voulue par Louis XVI en 1776, et survécu à la tempête de 1999, qui avait pourtant emporté dix mille arbres du parc. Pour lutter contre la sécheresse, en 2003, il avait puisé dans ses réserves et limité son feuillage. Très exposé aux rayons du soleil, à bout de souffle après ce dernier effort de printemps, il n’a pas pu survivre à l’été.

En 1783, un officier des gardes de la reine avait demandé à l’horloger Breguet de créer pour la reine Marie-Antoinette la montre de poche la plus sophistiquée qui soit, à l’aide des matériaux les plus précieux. Il faudra quarante-quatre ans pour terminer cette pièce extraordinairement complexe que ni la reine, ni même l’horloger, ne verront achevée. Volée en avril 1983, la Breguet n° 160 « Marie-Antoinette » a été retrouvée en 2007 et a repris sa place au musée Mayer de Jérusalem d’où elle avait disparu. En 2004, Breguet, a souhaité que ses ateliers réalisent une exacte réplique du chef-d’œuvre alors porté disparu depuis vingt ans. Celle-ci sera présentée, après près de quatre ans de travail, dans un splendide coffret, confectionné avec le bois de l’historique chêne de Versailles.

19 ans après, le changement climatique n’avait pas encore eu raison de Parties Civiles. L’association, qui va sur ses seize printemps, perdurera-t-elle au-delà de la longévité du chêne ? Il est encore un peu tôt pour le dire.

Table 1, dite « Dynastie millénaire » : Tristan, Jérôme2, Fred et Dom s’installent devant Age of Innovation. Ce descendant de Terra Mystica est un jeu stratégique costaud où on développe chacun son peuple, à la fois en s’étalant sur la carte où l’on construit des bâtiments et par ses aptitudes et pouvoirs. Cela peut ressembler de loin à Smallworld (dont on retrouve l’appairage entre une faction et un pouvoir spécial en début de partie mais c’est très différent). Il s’agit de bien planifier car les ressources (cubes et or) sont rares et difficiles à obtenir, malgré un mécanisme original de « pouvoir », une sorte de denrée « boost » convertible en un peu tout mais là encore difficile à obtenir et pas toujours disponible. Jérôme choisit de développer sa navigation ce qui lui permet de s’implanter un peu partout. Fred et Tristan acquièrent rapidement des tuiles de revenu (eh oui, un des soucis du jeu est qu’il y a beaucoup de choix avec autant d’information à ingurgiter et une iconographie pas évidente. Il s’avère qu’il y a des tuiles de revenu qu’il vaut mieux acquérir tôt et des tuiles de scoring qu’on se dispute en fin de partie -Tristan l’ayant bien démontré à Fred-). Dom fait un placement de départ pas fameux et a du mal à développer ses villes qu’il n’interconnectera pas. Dans le dernier tiers de la partie, Tristan rattrape son retard mais Fred (dont c’est la deuxième partie) ne lâche rien. Il parvient encore à construire une troisième cité le temps de la 6e et dernière manche, les convertit en 15 PV additionnels et remporte le bonus final (18 PV) pour la plus grande agglomération. Jérôme regrette un coup qui aurait pu lui disputer la victoire mais Fred s’impose avec 150 PV devant Jérôme 130, Tristan 123 et Dom 112.

Table 2, dite « Réserves inépuisables » : Les choix à cette table furent orientés par la présence de 5 joueurs, et en puisant dans les ressources de l’armoire, on jette son dévolu sur Heat, un jeu de course automobile un peu sophistiqué, où il faut aller vite, mais sans griller son moteur faute de partir en tête-à-queue. Le jeu comporte également des bonus pour les retardataires, ce dont certains usèrent et abusèrent, telle Marie-Anne, qui, a force de squatter les dernières places du peloton, fur irrémédiablement distancée. Plus loin sur la piste, la bataille faisait rage, Thomas et Mickaël jouant des coudes, Élie et François s’adonnant à de grandes chevauchées solitaires aussi chevaleresques que risquées, car qui est en tête ne bénéficie ni des bonus de queue, ni de l’aspiration qui permet à un concurrent situé juste derrière ou à côté de se propulser devant. C’est finalement la gestion du moteur qui sera décisive: François, ignorant les limites de vitesse, franchit allègrement les derniers virages à grand coup de pénalités dont il se tire sans ambages avec son inépuisable réserve de cartes moteur. Fort d’un dernier tirage de cartes providentiel, il termine un essieu devant Élie, suivi de Mickaël et Thomas.

Les mêmes quittent alors leur combinaison pour enfiler le costume de banquiers centraux à QE. Ce jeu, au mécanisme original d’enchères sans limites, est une sorte de poker menteur, puisqu’il faut enchérir assez pour remporter des tuiles mais pas trop, car celui qui a le plus dépensé est éliminé à la fin de la partie ! Le déroulement des enchères de cette partie sera fascinant, parti d’une première à 1715, pour finir au-delà de 325 000 ! Thomas, qui aurait fait un excellent score de vainqueur (54), est ainsi éliminé par son dernier achat un peu trop gourmand, qui porte ses emplettes à plus de 420 000. C’est Élie qui emporte la mise avec 43 points (et un budget de 397 678), juste devant Mickaël (42 pour 394 013 dépensés), François, 28. Marie-Anne, perplexe devant l’équation budgétaire proposée, n’a acquis aucune tuile et termine juste avec les 7 points attribués au joueur le moins dépensier !

Table 3, dite « Patine du temps » : la campagne Batman shadow of the bat bat son plein, et la fine équipe (Steven Fabrice, Xel) se joue de Double face, incarné par Olivier, pour une victoire sans encombres.

Table 4, dite « Longévité légendaire » : l’équipe habituelle (François-René, Jérôme, Olivier, Armand), à la longévité légendaire, se retrouve pour une table de Gloomhaven jaws of the lion.

Table 5, dite « Battement de sourcil » : à Wink (un nouveau jeu sur nos tables, qui semble avoir été apprécié en mode fin de soirée) Steven l’emporte d’un clin d’œil devant François-René, Xel et Jérôme.

Séance de MARDI 19/09/2023 à Servel

Le 19 septembre 1959 fut marqué par un incident bizarre dans la longue histoire de la guerre froide : à l’occasion d’une visite aux Etats-Unis, Nikita Krouchtchev demande à passer une journée à Los Angeles. Il visite les studios de la XXe Century Fox où il rencontre Shirley Mac Laine et Frank Sinatra mais l’ambiance se tend quand à une réception un dirigeant d’Hollywood lance une pique anticommuniste. Et quand on l’informe  que pour des raisons de sécurité il ne peut pas visiter Disneyland il pique une de ses fameuses colères.

Table unique, dite « Ne nous fâchons pas » : Trois joueurs (Xel, Marc, VHN) enchaînent trois jeux : deux tours à Silverstone avec Heat où Dom prend rapidement la tête et ne sera plus inquiété, Marc prenant la seconde place pour sa première expérience. Les trois pilotes ont été raisonnables même si Xel a fait sérieusement chauffer sa mécanique. Cela continue avec que là encore Marc découvre : il est le seul à finir une première manche inhabituelle avec une collection de tuiles un peu valable après quelques enchères hétérodoxes . Les tuiles Râ se succèdent à la seconde manche où Dom manque de finir sans avoir acquis aucune tuile et où Xel creuse l’écart sur les Pharaons. La même Xel utilise une tuile Dieu à bon escient dans la dernière manche pour aller chercher une tuile Artisan (blanche). C’est elle qui l’emporte avec 45 PV devant les deux autres à égalité à 36. Fin de soirée à l’ancienne après le départ de Marc, on sort Innovation : Dom prend rapidement une domination avec Maçonnerie qui lui donne un tableau de cartes avec quasi exclusivement des icônes Chateau. On continue de façon équilibrée jusqu’à 2-2 puis Dom parvient à accumuler assez de points d’influence pour dominer les âges 4 et 5.  Utilisant sa majorité en Pommiers et Couronnes, son opposante détruit systématiquement son influence avec Vaccination puis Moteur à Explosion et égalise à 4-4 en ayant totalement vidé l’influence adverse. Dom parvient à chiper deux cartes de niveau 7 qui, judicieusement décalées, lui donnent la domination Militaire (3 icônes de chaque). Sans se fâcher, Xel joue le tout pour le tout avec la carte 9 Satellites qui en fait donne les moyens à Dom de décaler deux couleurs ce qui lui attribue la domination Culture (5 couleurs décalées à droite ou en haut). Il gagne ainsi 6-4 en ayant fini avec 0 influence !

Séance de MARDI 25/07/2023 à Servel

Effectif réduit à quatre après un certain nombre de défections. Au moins ce ne sera pas difficile de trouver un jeu.

Table unique, dite « Esprit critique » : F-R, NicolasNouveau, Thomas et VHN étrennent Vermines, un petit deckbuilder au thème improbable (préparer la venue des Grands Anciens dans un monde d’insectes) acquis à Parthenay. Les cartes peuvent être placées dans un mini-tableau de 3 emplacements pour bénéficier de leur pouvoir permanent puis en être sorties définitivement pour marquer les points qui mènent à la victoire. Vu que cette action de scoring peut être bloquée par une carte Poison jouée par un adversaire, le gagnant est celui dont le tour arrive quand les mains adverses ont été toutes vidées de leurs Poisons. Ajoutez une faible variété des cartes et l’impression du narrateur est mitigée. On ressort ensuite Heat pour faire 3 tours à Monza, le dernier circuit à essayer. Dom se retrouve vite décroché puis Nicolas, le pied un peu lourd sur l’accélérateur, fait le premier de ses trois (!) têtes à queue. Malgré ce parcours heurté il ne finit pas dernier. Dom revient sur les premiers et prend la tête qu’il garde dans les virages lents, il se place sur la première marche du podium. Thomas le suit en poussant la mécanique à ses limites, il ne lui reste plus qu’une carte Heat à piocher en fin de course. F-R joue d’infortune : non seulement il fait un tête à queue mais, lancé à fond de troisième, il se retrouve avec tellement de cartes Heat en main qu’il ne peut pas jouer assez de cartes de déplacement. Il perd son tour et toutes ses chances pour la course. Au debriefing post-arrivée, nous convenons que Flamme Rouge est plus intéressant et satisfaisant et F-R rappelle toute l’affection qu’il a pour Formule Dé (cela fait bien longtemps qu’on ne l’a pas vu).

Séance de VENDREDI 21/07/2023 à Servel

Table 1, dite « Bang bang » : après le récent faux départ, partie de Carson City (en fait déjà joué en 2010 et 2017) pour Olive, OlivierB et Dom. Un jeu de placement d’ouvrier où on développe la ville en achetant des terrains et construisant des bâtiments en choississant bien où se positionner, son voisinage détermine souvent le revenu d’un bâtiment (si mes souvenirs sont bons on a aussi ça dans Suburbia). Quelques points qui le différencient : les emplacements (parcelles ou actions possibles) peuvent être disputés entre les joueurs et c’est à coup de colt que cela se règle ; le perdant récupère son cowboy et renconce à l’action mais augmentera sa force au duel suivant. On gagne avec des PV, c’est classique mais ce qui l’est moins est que la conversion des dollars en PV à un taux avantageux est elle-même une action, souvent disputée. Enfin à la fin de chaque manche on ne peut conserver qu’une somme limitée, liée au personnage qu’on a choisi en début de manche. Thésauriser est inutile dans une ville agitée comme Carson City.  La partie se joue en 4 manches, il faut rapidement mettre en route son moteur à sous et à points. Pour cette découverte, Dom investit dans une efficace combo Mines+Banques et bénéficie des emplacements choisis par les autres, c’est aussi un jeu de parasites ou d’opportunistes, choisissez votre terme. Olivier dispute quatre duels à la troisième manche, tous perdus (face à Olive parce que ce dernier tire des 6 au dé, et que le tir il s’y connaît ; face à Dom par pure malchance, deux égalités départagées au profit du vélomane par sa position dans l’ordre du tour). Il se rattrape à la dernière manche avec 8 cowboys et une puissance de feu imparable qui lui permettent de régler quelques comptes et d’aller braquer une banque. Olive de son côté verrouille à son profit avec le sheriff l’action de conversion à un taux avantageux de ses dollars. Au final Dom l’emporte devant Olivier et Olive.

Table 2, dite « Tchou tchou » : Cela avait commencé comme une partie de Ultimate Railroads asiatique avec Marc, Xel et Arrakis. Après un abandon à contre coeur, les deux restants se sont rabattus sur Flamme Rouge. Les rouges l’ont emporté sur les verts, autrement dit on subodore une victoire de Xel.

Table 3, dite « Waouu waouu » : La Bête pour PaulJr, Frank, Thomas, Mickaël et un nouveau Nicolas. Paul était la bête, avec les deux premiers tour à blanc pour la bête, ça s’annonçait compliqué, mais de victimes en victimes, la bête a réussi à chaque fois à passer à travers notre filet profitant d’évènements comme la brume, la traversée des forêt ou la tempête de neige et a fini par arracher le match nul. Belle partie de la bête qui a résisté à la pression des enquêteurs. La jeunesse est retorse de nous jours.

Table 4, dite « Vroum vroum » : Table recomposée de Heat pour Thomas, Mickaël, Olive et VHN sur le circuit USA. Thomas a de mauvais souvenirs d’un tête à queue à sa première partie. Il démarre en conduisant sur des oeufs et se retrouve lanterne rouge. Il s’enhardit et finit par prendre plus de risques dans les virages serrés et se retrouve pour un moment en tête. Mickaël quant à lui accumule les cartes Heat en faisant surchauffer sa mécanique, il finit décroché. En tête c’est Olive qui fait des merveilles, il prend des risques en jouant des cartes Boost dans les virages lents et, comme Benjamin mardi dernier, l’audace est récompensée : il ne sera pas rattrapé dans la dernière ligne droite et l’emporte, Thomas le suivant sur le podium.

Table 5, dite « Ough ough » : Certains en redemandent et ce sera la nouvelle édition de Carcassonne : Chasseurs et Cueilleurs avec Xel, Thomas et Mickaël. Victoire de Thomas avec notamment un réseau fluvial qui a rapporté gros. Une version de Carcassonne qui fonctionne très bien et qui dans sa réédition a quelques unes de ses tuiles spéciales avec de nouveaux avantages ou moyens de gagner des points .

Séance de MARDI 18/07/2023 à Servel

Le 18 juillet 1911 la France étouffait sous une canicule doublée d’une sécheresse qui, aujourd’hui oubliée, s’étala sur 70 jours et fit un total estimé de 46000 morts, la pire à ce jour. En cause une épidémie de diarrhée renforcée par une pénurie de lait de vache et une eau potable parfois impropre qui fit des ravages chez les nourrissons. Cent douze ans ans plus tard cela chauffe partout, depuis l’Europe du sud à l’Arizona en passant par l’Asie. L’année 2023 voit le retour de l’oscillation climatique ENSO en mode « El Niño », elle est bien partie pour battre tous les records de chaleur sur le globe. Quelqu’un à qui on pourrait demander des comptes pour ces excès c’est Madame Soleil (c’était son vrai nom), justement née le 18 juillet 1913, peut-être pourrait-elle modérer les ardeurs de son époux ?

Table 1, dite « En surchauffe » : Cinq joueurs (Xel, Olive, Gilles, Benjamin et VHN) se présentent, de quoi faire une table en choisissant bien. Et justement certains se réjouissent à l’idée de déballer la grosse boîte de Carson City, un jeu de placement d’ouvriers où lesdits ouvriers se disputent les emplacements à l’aide de six-coups sous le cagnard du Nevada. Las, il s’avère que l’emballage hâtif du jeu a laissé dans la poussière certaines tuiles. Le responsable remballe sous les lazzis du public et c’est Heat qui est extrait de l’armoire. On s’astreint à jouer avec les règles écrites dans le livret (ainsi l’aspiration est facultative. Par contre les deux derniers au début de chaque tour ont parfois oublié de prendre leur +1 d’adrénaline) sur deux circuits successifs, la France et la Grande-Bretagne, deux tours à chaque fois. Dans la première course, après un départ groupé cela se décante avec un Olive souverain qui prend la tête pour ne plus la lâcher tandis que Xel se laisse décrocher, le podium est Olive/Gilles/Benjamin. Dans la seconde course c’est Olive qui rate complètement son départ. Longtemps décroché et ne pouvant bénéficier de l’aspiration des autres il arrive pourtant à recoller avec le pack. Au bout de la ligne droit des stands, Gilles surprend son monde en partant en tête à queue. En tête cela reste groupé mais dans les derniers virages Benjamin enchaîne des tirages de cartes Boost miraculeux et finit avec une accélération imparable (5/4/4/4) dans la la courbe rapide de l’arrivée. Ses dauphins sur le podium sont Dom et Xel.

Séance de VENDREDI 10/03/2023 à Servel

Le 11 mars 2011 à 5 h 46 UTC avait lieu le plus important séisme mesuré au Japon. Son épicentre se situe à 300 km au nord-est de Tokyo. Le séisme a entraîné un arrêt automatique des réacteurs en service de la centrale nucléaire de Fukushima, la perte accidentelle de l’alimentation électrique et le déclenchement des groupes électrogènes. L’observation d’émissions de xénon, avant même la première dépressurisation volontaire du premier  réacteur, indique des dommages structurels probables dans la partie nucléaire des installations immédiatement après le séisme.

51 minutes plus tard, un tsunami provoqué par le tremblement de terre aborde la côte orientale. La vague atteint une hauteur de 30 m par endroits (15 m à la hauteur de la centrale), parcourant jusqu’à 10 km à l’intérieur des terres, ravageant 600 km de côtes et détruisant partiellement ou totalement de nombreuses villes et zones portuaires. À la suite du tsunami, des groupes électrogènes de secours sont tombés en panne. Des débris ont pu obstruer des prises d’eau. Ces défaillances, couplées à plusieurs erreurs humaines, ont causé l’arrêt des systèmes de refroidissement de secours des réacteurs nucléaires ainsi que ceux des piscines de désactivation des combustibles irradiés. Le défaut de refroidissement des réacteurs a induit la fusion totale du cœur d’au moins deux réacteurs nucléaires puis d’importants rejets radioactifs.

Une BD très documentée fait le récit de la catastrophe, qui fut exposée il y a quelques temps à la médiathèque de Lannion.

12 ans après (heure de Chicago), un tsunami de joueurs en fusion envahissait une brûlante soirée de Parties Civiles.

Table 1, dite « Chronique d’une mort annoncée » : Ghost stories se solde en général par la déconfiture des joueurs, prêtres taoïstes qui ont la dure mission de protéger le village de l’armée des ombres qui se prépare à l’envahir. Une fois encore, Xel, Jérôme et Baptiste se sont fait rattraper par les fantômes.

Table 2, dite « Le monde du silence » : c’est, grâce à Dom (inspiré par la fin du confinement en Chine ?), le grand retour de L’année du dragon qui n’avait plus été aperçu sur nos tables depuis 5 longues années. Un jeu où il s’agit d’échapper à une série de catastrophes (épidémie, famine, guerre…) où il ne manque que l’accident nucléaire, et qui s’enchaînent au long des 12 mois de l’année du dragon. La planification est essentielle car ces événements sont connus à l’avance, mais les moyens de s’en prémunir dépendent fortement des serviteurs que l’on recrute à raison d’un nouveau chaque mois, et d’un ordre du tour qui peut déjouer les plans les mieux établis. Dom fait rapidement la course en tête, et se trouve plus souvent qu’à son tour premier joueur, ce qui lui permet de contrarier les plans de s’en adversaire, et il ne s’en cache même pas, faisant partie de ces joueurs qui commentent le cheminement de leur propre pensée. Mais il commet à la fin du printemps une erreur de débutant, qui lui impose de licencier des serviteurs sans cause réelle ni sérieuse, ce qui lui coutera certainement une victoire promise (on saluera à l’occasion son fair-play: il ne demanda aucun rollback). De son côté, François, après un départ poussif, fomente en silence, l’été venu, un plan à triple détente : recruter un artificier, un médecin, et, surtout, deux bouddhas qui lui apporteront 12 PV. Avec 97, il engrange une victoire de prestige devant Dom (89).  Quant à Thomas, 83, frappé par le délabrement de ses temples, et Evan, 72, victime d’une stratégie insuffisamment diversifiée (il termine avec 7 fusées !), ils n’en peuvent mais.

Table 3, dite « Équilibre de la terreur  » : Twilight Struggle n’en finit plus de faire des émules, et c’est Frank la victime du jour, américain trop tendre face à Mickaël, un soviétique déterminé et tout à son rêve d’empire.

Table 4, dite « Énergie renouvelable » : Fred, François-René, Olivier B et Neox se lancent à la poursuite d’un corps étranger à Alien et voient leur quête aboutir, comme toujours depuis qu’ils l’entreprennent, soulignent-ils. Enhardis, ils se  lancent ensuite dans Heat, où François-René fut le plus intrépide des vainqueurs, et Fred le plus timoré des vaincus.

Table 5, dite « Tsunami mortel  » : un Sub Terra récupère des joueurs issus de tables éparses comme Thomas, Fred et François-René, parmi lesquels 2 seuls sur 6 échappèrent à la noyade collective d’un tsunami mortel.

DefaultTable 6, dite « Alerte rouge » : Dom propose à François de découvrir Watergate et reçoit une réponse teintée de l’enthousiaste du débutant, aussitôt attaché aux basques de Nixon en prenant la tête des journalistes avides de pousser le Président dans ses derniers retranchements. Il faut à un mouvement de pouvoir relier Nixon à deux témoins, ce qui aurait scellé sa victoire, mais la carte promise n’arriva jamais. Des on côté, Nixon alignait les pions rouges en faisant usage de la force brute que lui donnaient des cartes puissantes de conspirateurs, qu’il utilisa pour leur force, stratégie permise par le dévoilement précoce des témoins par l’équipe des journalistes, qui fut probablement la clé du jeu. Lors de la manche décisive, il fallait une carte de force 3 à Dom pour poser son cinquième pion rouge synonyme de victoire, et il en avait une de force 4 dans sa manche. Voilà qui donne envie de lire Les hommes du Président du duo Bernstein/ Woodward à l’origine de l’enquête qui fit tomber le 37ième Président  (on conseillera au lecteur à la recherche d’actualités plus récentes le Peur du même Woodward sur la présidence N°45, celle de Trump). Notons enfin que le titre français de l’ouvrage des journalistes du Washington Post masque, exemple parfait d’un « Lost in translation« , l’emprunt du titre anglais (« All the President’s men« ) à la célèbre comptine Humpty Dumpty, qui se présente souvent comme une énigme, dont la solution est « un œuf » (représentation classique de Humpty Dumpty)… ou un Président de la première puissance mondiale :

Humpty Dumpty sat on a wall.
Humpty Dumpty had a great fall.
All the king’s horses and all the king’s men
Couldn’t put Humpty together again.

Table 7, dite « Sous les flots » : Le monde de Narak voit Eve (76) atteindre la première le temple au grand dam de Marc (60), laissé à mille lieues de Venise, seul dans le désert d’où retentissent les rugissements du lion.

Table 8, dite « Communications abouties  » : en fin de soirée, on sort Mot malin où Xel, Gilles et Jérôme signent le score collectif de 17/25, qualifié d’excellent. Votre chroniqueur assista en fin de partie à la méprise d’un joueur qui s’était trompé de case, mais le mot qu’il avait choisi pour Indice (Spaghetti) entrait en étrange résonance avec celui de la case visée : Pelle / Élastique.

Table 9, dite « Dérives continentales » : pendant que les tablées entières dérivaient par continents vers ses gâteaux maison, Marie-Anne était embarquée dans un Kepler 3042 qu’elle perdit (38), devançant de peu Alex (37). Plus loin sur la table de marque, Benjamin (51) s’impose face à Samuel (48).

Séance de VENDREDI 09/12/2022 à Servel

Cette semaine c’était la Saint-Nicolas. Inaugurant la saison des fêtes, les petits joueurs sages de Parties Civiles se sont réunis par une nuit glaciale pour une séance de déballage/dépunchage sous la houlette d’un sympathique et débonnaire homme à la barbe pas encore blanche. Ils ont trinqué, joué et passé un bon moment ensemble. Une mention spéciale pour la collection de pulls de Noël qui a été arborée à cette occasion et un chaleureux merci à ceux et celles qui ont choisi les jeux venus enrichir le placard et organisé la soirée.

Table 1, dite « Course de traîneaux » : Passant directement au banc d’essai voici Heat, un jeu de course de monoplaces par les auteurs de Flamme Rouge avec au volant Frank, F-R, Matthieu, Thomas et VHN. Ca a l’air plutôt bien fait avec dès la boîte de base la possibilité de jouer à six, des règles avancées (météo, customisation des voitures, mode championnat..) et quatre circuits. Contrairement à la course de vélos où il s’agit de bien gérer sa fatigue,  de profiter au maximum de l’aspiration du peloton, et où chaque carte ne peut être utilisée qu’une fois, ici il faut gérer une prise de risque en poussant la mécanique à ses limites. Avec une main de sept, on se sent un peu moins dépendant du hasard de la pioche des cartes. Deux circuits ont été essayés : Grande-Bretagne où F-R fait jouer tout son talent et où Dom enrhume Frank dans le dernier virage ; Italie avec quelques virages très serrés où Matthieu prend le meilleur sur Dom et F-R dans la dernière longue ligne droite. Thomas de son côté a pas mal tutoyé les bacs à gravier et a été inscrit à un stage de récupération de points (de victoire).

Après recomposition, F-R, Thomas, Neox et Dom découvrent So Clover!, un jeu coopératif d’association de paires de mots qui a été qualifié de « bon entraînement pour Codenames« . Sur un score maximum (très) théorique de 24 points, ils en marquèrent 13 (avec une petite entorse aux règles mais on n’allait pas gâcher la fête). On se souviendra que F-R, qui visiblement fréquente peu les festou-noz, les associe aux saucisses (pourquoi pas) mais aussi aux chars (dans une confusion avec le carnaval ou la gay pride).

Table 2, dite « Indigestion » : Copieux comme une dinde de Noël, voici que sort d’une hotte Projet Gaia autour duquel s’attablent Adriane, Yvan, Tristan et Fred. Ils partirent dans la dou-ouuuce nuit de l’espace et on ne les revit plus.

Table 3, dite « Hygge » : Dans la quiétude d’un coin de salle, Aurore et Baptiste jouent paisiblement à Cottage Garden. La première l’emporte et ils s’endorment enlacés sous le sapin.

Table 4, dite « Chahuts » : Dans un autre coin, deux garnements nommés Olive et Samuel se chamaillent à qui colonisera le mieux Mars, le jeu est Terrraforming Mars Expédition Ares. Samuel finit par l’emporter de 6 points.

Table 5, dite « Excursion » : Profitant des fêtes pour faire une visite au zoo, Mickaël, OlivierB et OlivierL jouent à Ark Nova. Leur lettre au Père Noël nous fera savoir ce qui s’y est passé.

Séance de VENDREDI 25/11/2022 à Servel

Le 25 novembre 1783 est connu comme le Jour de l’Évacuation, marquant le départ de Manhattan des troupes stationnées à New York, dernier vestige de l’autorité britannique aux États-Unis, fermant ainsi le dernier chapitre de la révolution américaine. Le dernier tir de la guerre d’indépendance des États-Unis est rapporté y avoir été d’un artilleur britannique, depuis un des navires sur le départ. Le boulet de son coup de canon sur la foule de railleurs rassemblés sur le rivage de l’île de Staten Island, à l’embouchure du port de New York, tomba bien avant d’atteindre la rive.

Description de cette image, également commentée ci-après

239 ans plus tard, l’évacuation des locaux de Servel fut tardive, mais néanmoins pacifique.

Blackout : Hong KongTable 1, dite « Libération tardive » : Olive apporte Blackout Hong Kong, jeu habile de gestion du maître Alexander Pfister qui, après Mombasa (2016) et Great Western Trail (2017), sans oublier Isle of Skye ou Boon Lake, confirme avec cette livraison de 2018 son génie en matière de jeux profonds. Comme son nom l’indique, nous sommes dans l’ancienne colonie britannique, menacée d’une panne générale, et qu’il faut aller sortir de ce mauvais pas, en expédiant des troupes pour en sécuriser les quartiers. Le jeu semble complexe au premier abord, mais il s’apprend vite, et se révèle d’une belle profondeur. On doit donc déployer des colonnes d’équipements et de professionnels, avec un système très bien pensé en trois couleurs jaune, rouge, bleu, qui donne une grande unité au jeu, en collectant les ressources : eau, riz, trousse médicale, outils, jerricans, et surtout les précieux GPS qui permettent d’envoyer les troupes dans les quartiers et donc de les boucler, ce qui rapporte de précieux PV. Baptiste réussit rapidement un premier contrat et, surtout, choisi de l’exposer, ce qui lui donne rapidement un gain presque assuré de 3 PV à chaque tour. Un avantage énorme qui le propulse en tête, avant que les autres ne perçoivent la pertinence de sa stratégie. Il est freiné sur la fin, ratant d’un cheveu un contrat au prix de 18 GPS, mais finit en tête avec 84. Evan le talonne une petite dizaine dernière, François une petite dizaine encore derrière, et Olive fermant la marche un peu plus loin. Un jeu bon mais très long, au point que nous avons pris le parti de raccourcir la fin pour ne pas être entraînés au bout de la nuit.

Table 2, dite « Petits conflits entre voisins » : Nous avons le plaisir de voir revenir Jérôme (pas RomJe, l’autre) avec sous le bras sa boîte d’Inis qu’il a bien envie d’essayer. Il a même glissé dedans le contenu de l’extension, on peut donc à jouer à 5. Voilà donc Marc, Frank et PaulJr écoutant l’explication des règles par Dom. Rappelons que le jeu repose sur un contrôle de chaque territoire par ses clans (=figurines), sur un tour de jeu au tempo habile (on joue une carte, la plupart issues d’un draft en début de tour ou en passe non définitivement avec toujours le risque que tout le monde passe, vous privant du reste de vos actions), et sur l’existence de 3 conditions de victoire différentes et cumulables qui permettent des stratégies diverses et retorses. Le jeu permet le combat lorsqu’on pénètre sur un territoire mais ce n’est pas la seule voie du succès et il faut bien anticiper les conséquences : un seul clan pouvant suffire à faire gagner ou perdre une condition de victoire, il faut éviter la situation pas rare où quand A affaiblit B il met C en position de gagner.

Marc s’impose d’emblée en Brenn (= premier joueur) en contrôlant la capitale avec 5 clans. A la fin du premier tour, Dom l’envahit avec un clan isolé, il n’a aucune chance mais sa carte Barde lui permet de convertir son action suicidaire en 1 Exploit (tuile qui abaisse de 1 le seuil d’une condition de victoire). Rebelote au second tour où une seconde escarmouche lui vaut un second Exploit. Pas mal (si le Barde a bien profité à Dom, Paul a rapidement su utiliser le Druide à son profit, seul le Geis qui permet d’annuler une action adverse aura été peu vu) mais le prix à payer est qu’il n’a que 2 clans quand les autres atteignent déjà la demi-douzaine. Au troisième tour pas mal de monde converge sur la capitale au point qu’on découvre que Marc, chef de ce territoire contenant 6 clans adverses, est en position de victoire. Une petite bataille y met bon ordre.

A la mi-partie, Paul a 1 Exploit et Dom 3, les cris excités fusent pour anéantir ses troupes. Une bataille impliquant 4 des 5 joueurs (seul Frank restera loin de ces tumultes) est déclenchée mais un Récit Épique (carte « coup fourré ») permet aux 3 troupes de Dom de revenir en jeu après leur destruction. Qu’à cela ne tienne, un second conflit réduit sa présence à un unique clan. Quand la poussière retombe, on constate que Paul, pas le dernier à désigner la cible à abattre, est chef de 2 territoires contenant 8 clans adverses et se déclare prétendant à la victoire avec un rire machiavélique. Son père réussit à y mettre bon ordre juste avant la fin du tour. Au tour suivant, Marc décide de donner une leçon au jeune manipulateur et la capitale voit une nouvelle bataille rangée. Les cibles sont cette fois Paul et Jérôme qui pourrait lui aussi se retrouver à dominer 6 clans. Il n’y parvient pas mais se retrouve quand même dominant et prend le marqueur de Brenn. Dès le début du tour suivant, une carte interdit les conflits dans la capitale tandis que Dom y construit un sanctuaire. La lutte pour l’influence va donc passer par la capacité de chacun à y faire apparaître ou y déplacer des clans. Alors que la plupart des cartes ont été jouées, on constate que Jérôme (avec 5 clans, il est chef d’un territoire avec 6 clans adverses) et Dom (présent dans des territoires avec 6 sanctuaires – en fait 2 sanctuaires et 4 Exploits) sont chacun en position de victoire. Dans ce cas elle échoira à Jérôme qui est Brenn. Dom n’a plus que deux cartes en main, un Récit Épique inutilisable et la carte permettant, en défaussant une autre carte, de piocher un Récit Épique. Ce dernier est littéralement la carte qui va le faire gagner : il échange un de ses clans de la capitale avec un clan de Paul dans la Plaine voisine. Voila Paul avec lui aussi 5 clans dans la capitale qui n’a plus de chef. Les dernières cartes restantes ne permettent pas de modifier cette situation et Dom, avec 2 clans en tout et pour tout, est désigné vainqueur au début du tour suivant.

Table 3, dite « Évictions prématurées » : expert reconnu de Flamme Rouge qui met en scène les cyclistes, François-R attire dans ses filets Neox, Xel, Samuel et Mickaël pour une course cette fois automobile : Heat. Il la remporte puis l’on convient de passer sous terre, et, à Sub Terra, Mickaël et Xel sortent indemnes des profondeurs de la terre. Un petit Die crew fait office de digestif en attendant l’interminable issue de la table 1.

Table 4, dite « Évacuée » : Tristan a été aperçu expérimentant l’inédit Clank! In! Space! avec Yvan, mais le résultat s’en est évacué dans l’espace.