Séance de VENDREDI 01/12/2023 à Servel

L’avion est le moyen de transport le plus sûr derrière le train. Mais quand un accident se produit c’est souvent avec un nombre élevé de victimes. Ainsi le 1er décembre 1974, un mauvais jour pour le transport aérien avec le crash de deux Boeing 727, l’un au nord de New York, l’autre au nord de Washington. Et encore le 1er décembre 1981 où suite à une incompréhension entre équipage et tour, un MD-80 en approche sur Ajaccio percute une montagne.

Table 1, dite « Bienvenue à bord » : Frank accueille Elie et Florian-venu-voir pour une table de Cascadia suivie d’un Trio.

Table 2, dite « Attachez vos ceintures » : Olive propose à Marie-Anne et Dom un Five Tribes, un jeu malin aux parties variées mais qui peut donner lieu a de longues phases de réflexion pour identifier un bon coup à réaliser (choisissez bien avec qui vous jouez). Marie-Anne donne l’exemple en obtenant 32 sous/PV grâce à un djinn bien choisi qui double son revenu. Olive rappelle comment utiliser habilement les meeples rouges (Assassins) pour prendre le contrôle de deux tuiles d’un coup. Dom fait un peu de tout (ressources, tuiles) mais a tendance à un peu trop dépenser son argent (enchères et achat de cartes Ressource), rappelons qu’à ce jeu chaque sou vaut 1 PV autrement dit on enchérit avec ses précieux PV ! Dom met fin à la partie en plaçant son dernier chameau sur une tuile, Marie-Anne a encore le temps d’acquérir deux ressources qui lui complètent un lot de 9 ressources différentes -qui vaut 60 PV-. Elle l’emporte avec 166 PV devant Dom 155 et Olive 147.

Les mêmes rejoints par Elie et se lancent dans Isle of Skye. Marie-Anne puis Elie font monter les enchères et tous développent leur territoire en recherchant montagnes et « brochs » compte-tenu des tuiles de scoring tirées pour la partie. Au décompte final ce sont les parchemins de Dom qui lui donnent les PV permettant de prendre le meilleur sur Marie-Anne, devant Elie et Olive.

Table 3, dite « Le commandant et son équipage » : la team de Gloomhaven les mâchoires du lion (F-R, Armand, OlivierB et Jérôme) poursuit sa campagne de longue haleine. Le scénario du soir consiste à assister aux combats que mène seul Armand, le Lanceur de sabres, en le soutenant plus ou moins. Il s’en tire et crédite l’équipe d’une victoire collective de plus. Ils continuent par un Dungeon Raiders : Olivier succombe pendant l’exploration des différents étages tandis que Jérôme, le plus faible des survivants, expire en ressortant. Par élimination c’est donc F-R qui l’emporte.

Table 4, dite « Programme de fidélité » : Une autre team qui continue ses rencontres périodiques c’est celle de Batman Shadow of the Bat (Xel, Samuel, OlivierL, Fabrice et Stéven). Fabrice dans le rôle de « double face » galère bien mais au final le succès est au rendez-vous. Ceux des deux teams qui ne sont pas rentrés font ensuite un Mot Malin de bonne facture où ils trouvent 24 mots sur 25.

Table 5, dite « Transports en commun » : Thomas attire Fred, JérômeC et BenjaminG dans un Brass Birmingham (« c’est un piège ! » les avait-on pourtant prévenus). Le Maître consacre son premier âge à construire des bâtiments de niveau 2 qui seront donc décomptés deux fois. Puis il investit massivement dans les chemins de fer et bondit au scoring final à 187 PV, devant Jérôme qui avec 167 a fait bonne figure pour sa première partie et était transporté de joie.

Table 6, dite « Concurrence sanglante » : on ne se lasse pas de La Famiglia, ce soir Mickaël attire dans ses rêts Fraçois, qui connait déjà, mais aussi Doc Nico et Gilles qui découvrent. L’explication de règles prenant le temps qu’il faut, on se retrouve à 21h50 à se contester les territoires entre l’équipe « Ferrari » (jaunes et rouges) de Gilles et François, et les « Mare Monti » (verts et bleus) de Mickaël et Doc Nico. La mise en place et les premiers choix dessinent un paysage contrasté, les rouges occupant le flanc Ouest, quand les Verts font de la côte Est un fief. Les bleus et les jaunes se répartissent, en position de contester des majorités sur les zones faibles, et de se faire avaler ailleurs. Bientôt, Ferrari prend la pôle position, avec trois territoires rouges et un jaune, lors que les randonneurs adoptent un train de sénateur. Mais, le mollet aguerri, ils montent en puissance, faisant leur miel de cueillettes providentielles au gré du chemin, on parle des tuiles d’influence, puissantes dans leur nature comme dans leur rang. Les Ferrari sont forts pour envahir les territoires voisins et faire prospérer l’économie, mais, paradoxalement, leur voiture est très poussive, et ils ont peu d’occasions de provoquer des attentats. En face, on ne s’embarrasse pas de ces précautions, et les bombes et autres razzias ensanglantent l’île. Au moment décisif, en fin de dernière manche, une sourde lutte d’influence au sud tourne à l’avantage des bleus. A la manche d’avant, Mickaël a fait main passe sur une pole position mal défendue, et est devenu premier joueur, ce qui règle les égalités sur l’influence : un choix stratégique majeur qui fait basculer la partie, car il fait exploser un contrat rouge et la région bascule. C’était la seule chance de nos motoristes, car, si les rouges ont défendu leurs bastions, les jaunes se sont perdus à de vaines luttes, oubliant l’objectif de conquête sur des territoires plus abordables. Comme disent les vendeurs de la célèbre marque, vous pouvez choisir votre couleur du moment que c’est le rouge… Le score de 6 à 3 reflète la brutalité du retournement de situation, et traduit la maestria de la stratégie au long cours des Mare Monti.

Table 7, dite « Allo la tour !? » : les restants tiennent compagnie à la table 6 après minuit en disputant quelques manches de Codenames. A la première les Rouges (Thomas, F-R, Xel), telle la tortue de la fable, égrènent des indices en 2 puis en 1. Pourquoi se forcer quand les Bleus (Jérôme, Dom, Steven, JérômeC) révèlent des Blancs et un Rouge (Rome avec l’indice Chemin qui visait Croix et Sommet) et auraient de toutes façons fini sur l’assassin Pavé si les Rouges n’avaient pas gagné avant. A la deuxième Steven et François-René jouent à saute-mouton, enchaînant les indices en 2, et les rouges gagnent à l’usure (Dinosaure 1: Écaille). A la troisième, François reste perplexe devant une grille improbable, et ses équipiers glissent sur les indices, Londres (pour Jeu), pourtant soufflé en face par Thomas, Veille pour Attente, Prise pour Alcool, mais trouvent miraculeusement Racine qui n’avait fait l’objet d’aucun indice (ils pensaient à Root pour Jeu, et à prendre racine pour l’attente !). François joue alors son va-tout en lançant l’indice Pente 4. Il était évident qu’il n’y avait pas 4 indices associés à pente mais un seul, à savoir Côte. Faute d’avoir raisonné ainsi, les bleus tombent aussitôt sur Chute et les rouges n’ont aucun mal à plier le match en un 3-0 net et sans bavures.

Séance de MARDI 14/11/2023 à Servel

Découverte de la personnalité du père Antoine Gaubil (1688-1759) » | Musée Georges-LabitQuand, mandaté par Louis XV, il arrive à Pékin le 14 novembre 722, le jésuite Gaubil, fondateur de la sinologie, y voit « un monde infini, mais, à la réserve des mandarins, une ville remplie de gueux ». La beauté du palais où se passent les examens l’émerveille. Auteur d’un épais traité sur la Chine, le père Daniello Bartoli admire que des soldats armés surveillent les candidats, garantissant ainsi le sérieux des concours et ajoute que, sitôt reçus, les docteurs s’aident mutuellement, se défendent et se promeuvent l’un l’autre, incarnant ainsi la seule noblesse digne d’estime : celle de l’âme et de l’esprit « qui est la partie de nous la plus divine ». Antoine Gaubil se fera reconnaître en tant qu’homme de sciences, notamment par son travail sur l’astronomie et la géographie. Il est réputé pour avoir traduit plusieurs livres canoniques chinois tels que le Liji (Classique des rites), le Yijing (Classique des changements) ou encore le Shujing (Classique des documents).

1301 ans après, une saine émulation régnait à Parties Civiles.

Table 1, dite « Copie classique » : Mickaël entraîne Lise, Martin et Dom dans une table de Amalfi, un jeu d’optimisation serrée selon les mots de l’animateur. On peut ajouter qu’il fait bien chauffer le cerveau. Son propriétaire prend un excellent départ en scorant le mieux les bonus des deux première manches (sur quatre). Mais, mal doté en personnages et n’ayant construit qu’un bateau supplémentaire, il peine à se développer tout en préparant une moisson de points de fin de partie avec ses 7 territoires explorés, il prend la deuxième place avec 135 PV. Martin pour sa part met en jeu rapidement des personnages et est le premier à atteindre l’objectif commun d’en avoir six. Il combote efficacement autour de la construction de bateaux -il les met tous en jeu- et finit avec 119 PV après avoir marqué 38 points avec ses personnages scoreurs. Lise collectionne les œuvres d’art rouge et score 103 PV. Quant à Dom, il se contente lui aussi d’un bateau supplémentaire mais c’est le seul à atteindre avant la fin de partie les trois objectifs communs, en particulier celui à 24 points (4 persos à pouvoir permanent/4 œuvres d’art/4 tuiles territoire). Il a utilisé efficacement ses deux persos à activation chaque tour malgré une main de départ qui l’a laissé sur sa faim et il l’emporte avec 173 PV. Pour la prochaine partie, la recommandation est d’abandonner les decks de personnages préconstruits pour faire un vrai draft qui permettra de s’adapter aux objectifs et bonus tirés.

Planet UnknownTable 2, dite « Missionnaires de l’inconnu » : Première sortie sur nos tables pour Planet unknown. Notre planète ayant épuisé ses ressources, nous sommes obligés de nous déplacer. Nous avons découvert une série de planètes et envoyé nos rovers pour tester leur environnement dans l’espoir de les coloniser. Les rovers ont confirmé 1 à 6 options de colonisation viables. Qui développera la plus viable ? Voici pour le pitch de départ de ce jeu, qui comporte plusieurs niveaux de difficulté. Au niveau simple, Marc, 51, coiffe Marco, 46, et toise Olive, 39. Ils passent en suite en mode plus expert, pour un résultat perdu dans les transmissions intergalactiques.

Table 3, dite « Sagesse du mandarin » : à Brass, version originale, François prend une excellente option après la période des canaux (la meilleure de ma vie, dit-il même, avec une tactique « à la Thomas »), et poursuit sur sa lancée, quand Xel fait du rail, et Thomas, décontenancé, observe de loin. Mais c’est ce dernier qui rafle la mise au final, avec 205, devant François, 176, et Xel, 163. Son secret ? La construction de chantiers navals, où il était seul sur l’affaire, quand, en face, on se battait pour les emplacements libres de ports ou manufactures. Une stratégie radicale, mais payante. On n’apprend pas au vieux mandarin le proverbe chinois : “Une méthode fixe n’est pas une méthode”.
Ils passent ensuite à Scout, pour un résultat serré comme des grains de riz dans un autocuiseur (Thomas 31, Xel 29, François 28).

Séance de VENDREDI 03/11/2023 à Servel

Le 3 novembre 1957 s’envole Spoutnik-2, un objet de plus de 500 kg perché au sommet d’une fusée soviétique (un missile intercontinental modifié). Ce second satellite artificiel était bien plus lourd, ambitieux et sophistiqué que son prédécesseur. Au lieu de contenir juste un émetteur radio, il embarquait la chienne Laîka, victime animale de la recherche spatiale, et plusieurs expéricences scientfiques dont l’une visant à mesurer les rayons cosmiques et l’autre à analyser le spectre UV et X du rayonnement solaire non filtré par l’atmosphère terrestre. Ce second exploit après Spoutnik-1 fit mesurer aux Etats-Unis leur retard pris sur l’URSS dans les technologies spatiales (et donc les missiles) et accrut la rivalité des deux superpuissances. Quant aux mesures effectuées, les détecteurs spectraux étaient mal calibrés et furent saturés par le flux solaire tandis que les données sur les rayons cosmiques se révèlèrent insuffisantes pour confirmer l’existence de la ceinture de Van Allen.

Table 1, dite « Exploit collectif » : retour de Batman avec autour de la table Xel, OlivierL, Stéven et Fabrice. Après avoir pas mal encaissé, la fine équipe se sort victorieuse d’un scénario où ils ont croisé un épouvantail, mais nous dit-on « sans gloire ».

Table 2, dite « Deux orbites et au lit » : A l’écart au calme, soirée courte pour F-R, Frank et Tristan qui commencent par un Unlock et finissent par un Cartaventura au Moyen-Orient.

Table 3, dite « Décollage réussi » : Vincent, Gilles, François, et VHN se lancent dans Grand Austria Hotel. Les deux premiers découvrent ce jeu où l’on vide peu à peu à chaque manche un pool de dés commun pour faire des actions, chaque valeur de dé correspondant à une action spécifique. Gilles apprend vite et prend un départ en flèche, il est le premier à revendiquer un objectif à 15 PV. Mais en milieu de partie il retrouve son restaurant engorgé de clients au grand appétit. Tout comme Dom qui est englué dans la Schlagsahne. Il faut dire que les tirages de dés incroyables  se succèdent, comme celui où sur 14 dés, cinq valent 5 (ou un autre où deux valeurs sur six sont absentes, 0,3% de probabilité !). Plus généralement, il y a famine des valeurs 1 et 2 qui permettent de nourrir les clients du restaurant. Alors que Dom est au fond du trou, sans argent et avec sa salle congestionnée, c’est au 5e tour (sur 7) que la piste de l’empereur lui parachute miraculeusement 4 cubes blancs qui le relancent d’un coup. Pendant ce temps, François a constuit une machine à points épurée et efficace, s’appuyant sur 3 personnels bien choisis, un accent mis sur la piste de l’empereur et une rotation rapide de convives venus dîner sur le pouce. Les traits d’humour lancés par les autres ne le ralentissent en rien et il donne le coup de grâce en convertissant ses 19 sous en autant de points et en mettant en jeu un dernier personnage qui, recopiant n’importe quel autre scoreur de fin de partie, le gratifie de 12 points supplémentaires. Avec 148 PV, il triomphe au terme d’une partie menée au petit poil malgré les dés défavorables. Suivent Dom avec 120, Gilles 98 et Vincent 67.

Table 4, dite « Industrie de pointe » : Le Brass périodique animé par Thomas regroupe Marie-Anne, BenjaminG et Baptiste. Une partie qui a duré et qui a vu un finish ultra-serré, Marie-Anne prenant le meilleur sur Thomas, 132 PV à 129.

Table 5, dite « Superpuissances » : Première apparition de The Witcher, tiré du livre/jeu vidéo/série. C’est compétitif dans un univers de fantasy. Nous ne savons pas encore qui de Jérôme, OlivierB et Nico77 s’en est le mieux tiré, toute information à ce sujet est bienvenue.

Table 6, dite « Victime de la science » : Une autre première, dans la catégorie du gros jeu de placement d’ouvrier aux actions combotastiques multiples : Darwin’s Journey pour Fred, Elie, Olive et Mickaël. Un jeu où « tout coûte cher » dès qu’on n’est pas le premier à se placer dans une zone, où il faut se replacer dans l’ordre du tour au bon moment et bien anticiper quelles compténces on développe pour chaque ouvrier, cela conditionnera les actions qu’il peut activer. Elie fait le plein de points au musée mais au total c’est Fred qui remporte cette partie de découverte.

Séance de VENDREDI 13/01/2023 à Servel

En ce vendredi 13, on compta au moins de 21 participants à la soirée galette des rois de Parties Civiles, dont pas moins de trois nouveaux membres ! Dans la Bible, Jésus fut crucifié un vendredi. La veille au soir, pour son dernier repas, la Cène, Jésus convia ses douze apôtres, ce qui fait treize. Judas est désigné comme le treizième, le traître. Un tel sort funeste ne fut pas promis à notre Président qui, en préambule à cette cène païenne, prononça le discours à la fois le plus bref et le plus inattendu de notre riche histoire. Puis, on joua, mais on n’en avait pas fini avec les libations, le cidre et le rhum arrangé vanille échauffèrent les esprits jusque tard dans la nuit.

Table 1, dite « Tradition brisée » : ambiance rhum-vanille à cette table où prend place Marie-Anne, son instigatrice. Thomas ressort le Brass historique et les lumières clignotent dans les yeux de Xel et François, en souvenir de temps anciens et de fonds de culotte usés à bâtir rails, canaux et autres manufactures. Le score canon de 467  couronne une prestation collective de haut vol. Marie-Anne (104) réussit 2 chantiers navals, ce que personne d’autre ne tenta, François (110) eut une feuille de score équilibrée à laquelle il ne manqua qu’un soupçon d’audace, Thomas (126)  se distingua par de puissantes manufactures, mais se fit souffler la victoire par Xel (127), qui, en soufflant la victoire aux jaunes, brisa là une tradition au moins décennale.

Table 2, dite « Terre promise » : à la table de Galileo, Matthieu s’impose sans faiblir avec 62, laissant Benjamin (48), Evan (42) et Nicolas (41) dans son sillage, dans une partie deux fois plus rapide que la semaine précédente.

Table 3, dite « Des souris et des hommes » : Première sortie pour Aftermath, promis à un avenir radieux en mode campagne. La soirée prend un air murin pour Fabrice qui se retrouve avec Lise, Dom et Marc pour découvrir ce cousin de Mice & Mystics. Un jeu d’aventure coopératif et narratif, donc, où chacun incarne un rongeur et, en groupe, part mener des missions dans un monde ravagé et débarrassé des humains. Mais pas des nuisibles, puisque toutes sortes d’autres animaux se chargent de compliquer la vie des petits aventuriers à fourrure. Pour cette mission de découverte, il s’agissait de partir à l’assaut de la carcasse d’un distributeur de friandises et d’en ramener au camp de base un sachet d’oignons grillés. A son tour on peut faire quelques actions en dépensant une main de 5 cartes dont la force va de 1 à 3. La possibilité de passer des cartes à un autre joueur incite à une vraie planification commune en tirant parti de la position et des aptitudes/équipements de chacun. Cette première mission a été couronnée de succès tout en laissant une sensation de presque trop facile, en particulier parce que la seule mauvaise rencontre a été avec une nuée de cafards dont Lise et Fabrice sont venus à bout. A mieux explorer aussi une prochaine fois, l’horloge dont l’écoulement inexorable accroît les risques de mauvaise rencontre. Peut-être lors d’un prochain épisode de la campagne, mode de jeu privilégié pour Aftermath.

Table 4, dite « Sainte Russie » : à Twilight struggle, les Russes (Franck) se jouent des américains (Mickaël).

Table 5, dite « Pour les siècles des siècles » : cette table de Massive Darkness accueillait Samuzl, OlivierB, Théophile, pour sa première apparition sur nos tables, mais remplacé à la mi-temps par Jérôme suite à un autre engagement, et bien sûr François-René. Que croyez-vous qu’il arrivât ? Ce que vous voulez, car l’issue de cette partie restera dans les limbes pour les siècles des siècles.

Table 6, dite « Charité mal ordonnée » : dans cette aventure collective qu’est Marvel zombies, Neox a joué une carte personnelle, puis, ouvrant son cœur, s’est ouvert aux autres, ce qui a paradoxalement conduit ses équipiers (OlivierL, Gilles, Aurore, Baptiste-aux-mains-pleines, Steven) à une défaite inexorable.

Table 7, dite « Parfum d’antan » : c’est la soirée « oldies but goodies », et voici Dominion qui fait son retour sur nos tables ! Tristan s’adjuge deux parties au nez et à la barbe de Baptiste, Jérôme et notre nouvel adepte, Jakez.

Table 8 , dite « Même joueur meurt encore » : les protagonistes de la table 1 accueillent Mickaël pour un digestif Scout, où, dans les effluves rhum-vanille, Thomas (27) subit une fois de plus une domination féminine, Marie-Anne (28) figurant l’ange exterminatrice. François (25), Xel (22) et Mickaël (11) n’ont rien pu y faire.

Séance de VENDREDI 21/12/2018 à Servel

Ce 21 décembre, un hasard – certainement bien organisé – réunit la Belgique et la France: il veut en effet que ce soient les anniversaires simultanés de Charles Michel (fraîchement ex-premier Ministre) et de son adversaire nationaliste Bart De Wever (bourgmestre N-VA d’Anvers) pour le côté belge, ainsi que d’Emmanuel Macron et de son opposant tout aussi nationaliste Nicolas Bay (député Européen RN) pour le côté français ! A ce jeu de ressemblances, il y a quand même une différence: si la France et bel est bien gouvernée, ce n’est plus le cas de son voisin, et ceci n’est pas une fake news !

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Aucune crise de gouvernance à Parties Civiles, bien au contraire: en cette soirée, Neox avait organisé un arbre de Noël garni de boîtes de jeu ! Un vin chaud, du chocolat et des gâteaux avaient été apportés par Marie-Anne et Hélène. On avait investi la grande salle, l’odeur de la cannelle y fleurait bon un hiver qui, lui aussi, fêtait son arrivée dans une douceur d’automne finissant. Eût-il été organisé illico, un RIP (référendum d’initiative particivilienne) de destitution de notre Président bien-aimé n’aurait pas vu l’ombre d’un bulletin accroché à sa corbeille !

Table 1, dite « Coup de théâtre » : une bonne soirée de jeux sans Wallace, c’est comme un Noël sans dinde. Une initiation à Brass, s’imposait pour Eric et Elouann. A ce dernier qui construit des manfactures de coton qu’il peine à vendre, son père lance « Balance ton port ! », ce que le rejeton fit, et la vente du coton s’ensuivit, malgré les vicissitudes du marché extérieur qui se refusa à lui en fin de partie. Avec 85, il n’eut pas à rougir de sa première expérience, toisant même le paternel, qui ne culmina qu’à 76. La bataille pour la première place tournait clairement à l’avantage de votre serviteur, quand, au dernier coup, Xel prit de court l’assemblée en dépensant 32 de ses 33 livres pour construire un chantier naval, s’adjugeant ainsi une victoire surprise par 125 à 120 !

Table 2, dite « Pays imaginaire » : Dans le pays imaginaire d’Auztralia, également sorti de l’imagination fertile de Martin Wallace, une bataille d’expertsfut réglée par Jack, evant Marie-Anne, Vincent puis KreeNox

Table 3, dite « Progressiste » : sous la plume de Dom, nous retiendrons ceci:

Quatre amateurs de gros jeux darwiniens (Gérard, Thomas, Tristan et Dom) s’installent pour la soirée autour de Bios:Megafauna, déjà vu au début du mois. Légère asymétrie pour Thomas qui (en vert) joue les plantes. Il bénéficiera à ce titre pendant un bon moment de 3 actions là ou les animaux des trois autres joueurs n’en ont que 2. Les plaques continentales ne tardent pas à se frotter, provoquant la rencontre entre des espèces qui n’ont pas eu le temps de se développer considérablement. Histoire de compliquer la prédation, Thomas se rend vénéneux tandis que Tristan apprend à chasser les poissons (cela tombe bien, Thomas a créé une espèce nageuse).

En milieu de partie, une succession rare d’événements « Mutagène » qui
affaiblit les espèces au patrimoine génétique trop complexe, parfois au
point de les éliminer, nettoie la totalité des créations d’un Dom qui a
pris un peu trop de risques et se retrouve avec rien. Il redémarre avec
une minuscule bébête mais rattraper le temps perdu est quasi-impossible.
Les événements extérieurs multiplient les zones hostiles (hautes
montagnes et déserts) qui isolent les différentes populations les unes
des autres, d’autant plus que le super-continent se fractionne et recrée
4 continents séparés.

Dans le dernier tiers, Dom oriente l’évolution de l’environnement
(couvert nuageux et taux d’oxygène) pour fragiliser les espèces en cas
d’événement Mutagène (dans le cas de Thomas, il ne peut se permettre
qu’un unique cube de mutation mais il arrive à adapter ses deux
familles). La manœuvre réussit et c’est au tour des belles créations de
Tristan de disparaître, suivies au dernier tour par une belle espèce de
Gérard qui était sorti grand gagnant de l’épisode précédent. C’est donc
sur une feuille de score reflétant à la fois les milieux hostiles et la
fin de partie cruelle pour les espèces que se termine la partie bien
après minuit : Thomas 14 PV, Gérard & Dom 10, Tristan 4.

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Enfin, c’est l’occasion de faire la pub de la chaîne YouTube du bien nommé « Jean-Michel Grosjeu » qui propose des vidéos remarquables, en particulier sur les jeux Sierra Madre Games et grâce à qui Thomas et Tristan sont entrés avec aisance dans les règles de Bios:Megafauna.

Table 4, dite « Nationaliste » : à Gugong, Benjamin administre une « grosse fessée » à ses adversaires, savoir Mickaël, Olive et Jeff

Table 5, dite « Guerre de positions » : voir se déployer Warhammer 40K sur tois tables, on se sent déjà à Noël, d’autant que le décor fourmille de jolis petits sapins enneigés. Vincent-la-tempête a tonné, et Baptiste-le-trésor a plié.

Table 6, dite « Plus grands morts que vivants » : à l’instar d’un gouvernement plus grand mort car tombé pour une cause, les aventuriers de ce Zombicide, François-René, Neox, Camille, Olivier, Sébastien Olive, Hélène et Maîwenn sont sortis de l’épreuve grandis, mais raccourcis – en même temps.

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Table 7, dite « Xmas is coming » : à défaut de climat en phase avec le thème, une partie inaugurale de Snow time se conclut dans le plus grand secret. La magnifique réalisation de notre cher adhérent Franck a été appréciée tant au niveau de sa réalisation que de son mécanisme ludique.

Table 8, dite « Trois couleurs: bleu » : histoire de finir dans la bonne humeur, un Codenames se met en place pour finir. Les Rouges (Xel, François-René et Doc Nico) ont cédé aux Bleus (Hélène, Vincent et votre serviteur) au terme d’une joute indécise, et qui s’ouvrit sur cette réflexion méthaphysique: « Je trouve qu’on ne boit pas assez de Daïquiri », dont on vous laisse imaginer l’auteur.

  • 1-0 pour les Rouges qui profitent du calage des Bleus à un Stop (Feu, Rouge et Fin) qui bifurque vers un Pouce inattendu. Sur une grille infernale, les Bleus gâchent, donnent des mots, et finissent par échouer sur l’assassin Pétrole avec l’indice Urgence, indice qui visait les trois derniers mots (Timbre, Rouge, Blé) dans une audacieuse triangulation.
  • 1-1 à la faveur d’un parcours Bleu impeccable entamé sur le joli Enigma 3 (Berlin, Code, Espion).
  • Les Bleus s’imposent 2-1 dans une manche contestée avec véhémence pour tricherie, sur la confusion entre Poison et Poisson faite par une maître-espionne ni impassible ni silencieuse, visant l’indice Sushi 2 (Poisson et Mort). Tandis que les Rouges dérapent sur la Peste à propos de Bactériologie, les Bleus concluent sans effort sur le final Abeille 1 (Miel). « Ca fait quel effet de gagner en trichant » ? s’entendent-ils vitupérer en rentrant aux vestiaires.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de MARDI 14/08/2018 à Servel

Le 14 août 1941, tandis que l’Angleterre résiste seule à l’Allemagne nazie qui vient d’envahir l’URSS, le président des États-Unis Franklin Delano Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill se rencontrent à bord du navire de guerre Prince of Wales « quelque part en mer », au large de Terre-Neuve. Ils proposent une série de principes moraux devant guider les puissances démocratiques et garantir le rétablissement durable de la paix :

  • refus de tout agrandissement territorial,
  • refus de toute modification territoriale qui ne soit conforme aux désirs librement exprimés des populations intéressées,
  • droit des peuples à choisir leur forme de gouvernement,
  • libre accès de chacun aux matières premières,
  • droit à toutes les nations de demeurer en sécurité à l’intérieur de leurs propres frontières et à tous les êtres humains de vivre toute leur existence à l’abri de la crainte et du besoin,
  • liberté des mers,
  • dans le domaine économique, collaboration entre nations afin d’assurer conditions de travail, progrès économique et sécurité sociale,
  • renonciation à la force

Le président amRésultat de recherche d'images pour "atlantic charter cartoon churchill"éricain veut de la sorte préparer son opinion publique, encore très réticente, à une entrée en guerre contre l’Allemagne, aux côtés de l’Angleterre et de l’URSS. Le document signé par les deux dirigeants est connu sous le nom de Charte de l’Atlantique. Il est à l’origine de la charte des Nations Unies.

Cette déclaration n’a en fait aucune valeur, y compris juridique, n’ayant en réalité été ratifiée par aucun des deux prétendus signataires, comme en atteste l’absence d’une quelconque signature sur les photocopies des documents originaux, ainsi que le déclara Frank D. Roosevelt lors d’une conférence de presse en 1944. 

Les généreux principes de la Charte ont été contournés dès l’année suivante, lors de la signature du traité d’assistance anglo-soviétique de Londres, le 26 mai 1942. Par ce traité d’alliance entre le Secrétaire aux Affaires étrangères Anthony Eden et son homologue soviétique Viatcheslav Molotov, le premier concède au second le droit à un glacis de sécurité et à des frontières stratégiques.

De fait, la Charte de l’Atlantique sera évoquée à la conférence de Yalta, en février 1945, mais seulement pour la forme, les participants de ladite conférence – Staline le premier – n’ayant eu aucune intention de renoncer aux agrandissements territoriaux ni de laisser aux peuples le droit de choisir leur forme de gouvernement. Et comme le déclara Winston Churchill, commentant la conférence: « C’était comme la Charte de l’Atlantique – le document n’existait pas, bien que tout le monde en ait été informé. Parmi ses papiers, il [Roosevelt] avait une copie signée par lui-même et par moi, mais aussi étrange que cela soit à dire les deux signatures étaient de sa propre écriture. »

A Lannion, 77 ans après, les principes de la Charte de l’Atlantique ont été allègrement bafoués, qu’on en juge par ce qui suit. Heureusement que, nous non plus, ne l’avons point paraphée: nous serions parjures pour toujours.

Table 1, dite « Libre accès aux matières premières » : à cette table, on cultive Le bien et le malt et c’est Neox qui montre l’exemple (mauvais) en bloquant l’accès aux matières premières et aux bâtiments. Ses petits camarades, savoir Xel, Olive et Picsou, n’ont rien vu venir.

Table 2, dite « Liberté des mers » : On reste ici dans les couleurs pures du Brass original, déjà visité vendredi, et suggéré par Pierre, contrit par sa contre-performance de vendredi. Gérard et Dom prennent également place à cette table, qui restera dans les annales par son dénouement inattendu. En effet, dans le dernier tour, votre serviteur, dernier à jouer, avait encore deux manufactures de coton à vendre, et ses deux actions étaient programmées: construire un port dans un lieu inexpugnable, puis vendre le coton à ce port et au marché extérieur, qui était à l’abri d’un échec critique. Dom pensait également construire un port, voyant que mon coton y trouverait refuge. Or, cette fin déjà écrite ne se réalisa pas du fait de la conjonction incroyable des quatre événements suivants:

  1. Pierre contruit une improbable manufacture de coton !
  2. Il le vend derechef au marché, en sortant un -2, avec pour conséquence de le fragiliser !
  3. Dom change d’avis et ne construit pas de port !
  4. Mon deuxième paquet de coton est refusé au port car je tire un -3, et atteins pile le stade de l’échec critique !

Au final c’est donc Gérard qui s’impose avec 116, Pierre et votre serviteur culminent à 110, Dom restant scotché à 89. Pierre nous quitta alors pour sa lointaine Germanie, lesté de belles et fort civiles rencontres. Merci Pierre 😉

Table 3, dite « Collaboration économique » : découverte de BD où Eric, Elouann, FR et Xel tentent de faire des collections au meilleur prix. Mais quelque chose cloche dans le mécanisme de ce jeu, car on peut se faire acheter – sans pourvoir réagir – les précieux albums, au point que certains abandonnèrent avant la fin ! C’est Pierre et Elouann qui s’imposent.

Table 4, dite « Modification territoriale » : dans l’espace volumineux de la salle 3, A song of ice and fire oppose Jack et XofRésultat de recherche d'images pour "A song of ice and fire game". On peut imaginer que, dans l’univers du Trône de fer, les modifications territoriales y furent légion. Et pourtant, comme deux gentils bisounours, nos deux belligérants dirent qu’ils avaient tous deux gagné.

Table 5, dite  « Agrandissement territorial » : Olivier s’impose à Eric, Elouann et FR à Rencontres cosmiques. C’est qu’il s’y connait en constante de Hubble, le bougre.

Table 6, dite « Renonciation à la force » : Vous y croyez vraiment ? Neox non, qui, à la tête des Orcs, a de nouveau bafoué la Charte pour s’imposer brutalement 10 à 3 devant Olivier (qui menait les Stormcasts) à Warhammer Underworld Shadespire.

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Séance de MARDI 07/08/2018 à Servel

C’est un 7 août (en 1876) que naquit Margaretha Geertruida Zelle dite Grietje Zelle, plus connue sous le nom de Mata Hari. Cette danseuse exotique néerlandaise qui ne détestait pas l’effeuillage, notoirement connue comme courtisane du beau monde, sera au coeur d’une affaire d’espionnage franco-allemande, et finalement fusillée pour cela pendant la Première Guerre mondiale après un procès de trois jours et une enquête sommaire. Mata Hari passera alors du statut d’idole à celui de coupable idéale dans une France traumatisée par la guerre et dont l’armée vient de connaître d’importantes mutineries après l’échec de la bataille du Chemin des Dames.

Coiffée d’un grand canotier et vêtue d’une robe élégante garnie de fourrures, un manteau jeté sur les épaules, elle refusera d’être attachée au poteau et le bandeau qu’on lui propose. Elle aurait lancé un dernier baiser aux soldats de son peloton d’exécution, formé de douze zouaves. Et, alors que les soldats la mettent en joue, Mata Hari s’écria enfin : « Quelle étrange coutume des Français que d’exécuter les gens à l’aube ! »Résultat de recherche d'images pour "mata hari execution cartoon"

A Lannion, cette soirée d’un été qui virait à l’automne ne se prêtait pas à l’effeuillage: on y préféra revisiter l’histoire.

Table 1, dite « Courtisane » : Pour son dixième anniversaire, le célèbre opus de Martin Wallace a donc vu naître un grand frère: Brass: Lancashire. Martin Wallace s’est associé à Roxley Games, maison d’édition canadienne qui s’est fait connaître par les excellents Steampunk Rally, Super Motherload et récemment le superbe Santorini, afin de revisiter le chef d’oeuvre avec un nouveau matériel et de nouvelles règles, dont la minceur des changements est à elle seule un hommage:

La liaison virtuelle entre Liverpool et Birkenhead a été supprimée
• Ajustement du jeu à 3 joueurs pour s’approcher de la configuration idéale à 4 joueurs. Les ères entre rails et canaux on été réduites de 1 round et réglage léger du deck de cartes pour assurer une expérience cohérente.
• Règles 2 joueurs crées et jouables sans avoir besoin d’un plateau alternatif
• Les filatures de coton niveau 1 valent maintenant 5 points de victoire pour les rendre légèrement moins « pathétiques »

Au sujet de ce dernier changement, les auteurs ont ajouté: « Aucune autre valeur n’a été changée. Les filatures de coton niveau 1 sont tellement sans intérêt qu’on a ressenti le besoin de les améliorer. Même avec 2 PV en plus, il est peu probable qu’elles rentrent en jeu souvent. Nous avons envisagé d’améliorer le gain en revenu, mais nous ne voulions pas modifier l’économie du jeu (que nous considérons être essentiellement parfaite). »

Notez que ce dixième anniversaire vit en fait la naissance de faux jumeaux: il existe aussi un Brass: Birmingham, qui lui, change réellement les règles, tout en restant fidèle aux grands principes de l’ancêtre. Mais il n’est jamais sorti sur nos tables…

A cette partie, c’est Neox qui régale, mais il sera battu par Xel, sa courtisane du soir, qui termine à 113 – un beau score, qui couronne sa tactique habituelle. Christophe et Olivier ferment la marche.

Table 2, dite « Espionnée » : Ici, on reste dans les couleurs pures du Brass original, que j’apprends à mes compagnons du soir, sauf Olive qui connaissait déjà. Les premiers coups sont comme un mauvais roman d’espionnage, tout le  monde copie les coups des autres, tâtonnant sur la bonne tactique. Mais l’expérience reprit vite ses droits, et, muni des jaunes en hommage à Thomas (le grand absent de cette soirée), votre serviteur s’impose en costaud avec 115, un joli score dans une partie sans fausse note. Olive, 96, a bien tenu la distance, Gérard (86) aussi, alors que Pierre (74), pour sa première partie, a reconnu avoir cumulé les erreurs du débutant.

Table 3, dite « Exotique » : Sous la plume de Dom, nous retrouvons Sophie, FR et Doc Nico, ses comparses, dans la peau d’aventuriers en mal d’exotisme:

« Les aventuriers temporels de T.I.M.E Stories se plongent dans la chaleur suffocante de l’Egypte ancienne avec le scénario « Sous le masque ». Chargés de remettre de l’ordre après la disparition du masque de Toutankhamon, il a fallu pas moins de quatre runs pour élaguer les visites pas indispensables et révéler les lieux nécessaires à la complétion de l’histoire. Enfin entrés dans le tombeau royal, ils se retrouvent face à un monstre un peu étrange et une énigme qu’ils n’avaient que peu de temps pour résoudre. Une circonstance heureuse les débarrasse du premier et leur effort collectif vient rapidement à bout de la seconde. Mais avec 3 unités de temps restantes, leur score final reste dans une moyenne basse. »

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Séance de MARDI 24/07/2018 à Servel

Un 24 juillet sous le signe du Canada.

Table 1, dite « 1848 » (première mise en service d’une locomotive, importée d’Angleterre): Xel initie à Brass Neox et DocNico, Julien-2 s’avérant déjà connaître. C’est la version 2018 montée en gamme (mais on me souffle qu’en fait il y avait déjà eu une édition deluxe de la v1) qui est utilisée, avec un plateau aux dessins soignés mais fort sombres. Partie serrée et appréciée que Xel (citation : « le charbon, c’est bon ») a bien failli gagner mais le Doc-capitaliste la coiffe à la fin.

Table 2, dite « 1967 » (le général de Gaulle s’écrie : « Vive le Québec libre ! ») : F-R, Jérôme, , Olivier (eux), Olive, Vincent et VHN (nous) composent les deux blocs qui s’affrontent à Quartermaster. Malgré un camp russe disposant dès le début de cartes Statut puissantes, les alliés l’emportent sur le fil, d’un unique point. En effet les italiens se battent comme de beaux diables, allant jusqu’à conquérir l’Ukraine, tandis que les japonais se déploient largement, sans toutefois accumuler des quantités de points. Les américains ont affaibli l’Axe par leurs bombardements mais n’ont pas aligné les cartes Statut et, après une poussée initiale dans le Pacifique, sont restés discrets sur les théâtres d’opérations. Et le Japon ne serait pas aventuré en Inde, on aurait vu une flotte soviétique déployée en Méditerranée et canonnant la France occupée !

Table 3, dite « 1534 » (Jacques Cartier prend possession du Canada au nom du roi de France) :  la table 2 se coupe en deux et F-R, Jérôme et Olivier essaient Raids. Jérôme gagne et déclare « les pierres c’est bien ». Ensuite, un petit round de Non merci !

Table 4, dite « 1862 » (ruée vers l’or en Colombie Britannique) : Dom tente de convaincre Olive de l’attrait (au sens où un tour de montagne russes peut avoir de l’attrait) d’Innovation. L’inexpérience du second a rendu l’expérience cuisante, espérons qu’il y reviendra quand même.

Table 5, dite « 2015 » (pour la première fois, un canadien court le 200 m en moins de 20″) : paradoxalement, c’est après le départ du cycliste de service qu’on (Neox, Xel, DocNico et F-R ?) a joué à Flamme Rouge. Nous ignorons qui a agité le lion en peluche à l’arrivée de l’étape.

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Séance de VENDREDI 27/04/2018 à Ti Koad

Le 27 avril 1848, le gouvernement de la République française publie un décret par lequel il abolit l’esclavage dans les colonies françaises. L’abolition concerne avant tout les colonies héritées de l’Ancien Régime, dont l’économie repose encore sur les grandes plantations sucrières.

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Sous la Révolution, les députés de la Convention avaient aboli l’esclavage une première fois pour calmer les révoltes dans les colonies des Antilles. Mais Napoléon Bonaparte est revenu sur cette mesure le 20 mai 1802.

Le décret prévoit de libérer dans un délai de deux mois 250.000 esclaves noirs ou métis à la Martinique et à la Guadeloupe, ainsi qu’à la Réunion, en Guyane et à Saint-Louis du Sénégal. À leur manière, les esclaves ont accéléré le mouvement. À Saint-Pierre, en Martinique, une insurrection éclate le 22 mai 1848, avant qu’ait été connue l’existence du décret. Même chose en Guadeloupe où le gouverneur abolit l’esclavage dès le 27 mai 1848 pour éteindre l’insurrection.

En compensation de la perte de leurs esclaves, les planteurs reçoivent du gouvernement français une indemnité forfaitaire. Ils contournent aussi l’interdiction de l’esclavage en faisant venir des «travailleurs sous contrat» de la Chine ou d’Inde du Sud, nouvel esclavage qui ne dit pas son nom. L’abolition démentira les sombres prophéties des planteurs, qui craignaient la ruine de leurs exploitations et de leurs îles. Au contraire, elle se traduira par un regain de l’activité économique dans les colonies.

A Lannion, 170 ans après, nombre de particiviliens, esclaves de leur passion, ont enchaîné les parties.

Visitons tout d’abord la salle attenante sur la gauche. Nous y trouvons deux tables qui communiquèrent fort abondament me dit-on, et faillirent même en venir aux mains. Des jets de boules de papier y auraient même été recensés – gageons que la commission de discipline ne manquera pas d’être saisie de ces faits.

Table 1, dite « Rue case sombre » : à Gloomhaven, nous retrouvons la plume de Dom:

Les 4 larrons habituels décident d’aller chercher quelque relique qu’un boulet provincial aux vagues pouvoirs magiques a laissé traîner dans Frozen Hollow. L’endroit est facile à trouver, il suffit de suivre les traces de loups pour pénétrer dans une grotte étroite et sombre. Pas humide non, plutôt glaciale et pleine d’éboulis. L’affaire est menée rondement et sans grands soucis, au point que Dom n’a pas eu le temps d’utiliser son pouvoir de reprendre en main ses cartes à usage unique. Jack force le respect en foudroyant un Démon de Glace avec une carte de mort subite. Quant à Neox, qui sous sa nouvelle identité n’a pas perdu ses anciennes habitudes, il aspire les pièces d’or pour finir par se goinfrer avec le contenu du coffre au trésor.

Table 2, dite « Code rouge » : à cette table de Amyitis étaient présents trois joueurs aguerris et un petit nouveau, Mael, qui, pour sa première partie, fut tant et si bien pris sous l’aile des trois autres qu’il emmena l’affaire dans un train de tortue jusqu’à une très inattendue victoire au poteau (65). Les trois lièvres, Tristan (59), Thomas (56) et Xel (50) n’ont pas fait attention au code rouge qui  clignota négligemment tout du long de cette partie, et reliront la Fontaine.

Fermons la porte et tournons-nous dans la salle principale, où régnait une ambiance bon enfant. Des petits jeux égayaient cette première partie de soirée que certains avaient tardé à rejoindre au vu de son lieu inusuel.

Table 3, dite « Invictus » : François-René est de bonne composition : il se laisse convaincre d’entamer un Tricoda, survendu par votre serviteur (qui pourtant n’y a jamais gagné), qui recrute également Mickaël et Jacques-2. Son stoïcisme victorien et son invincibilité à ce jeu (où il n’a jamais été défait, engrangeant ce soir une nouvelle victoire) sont parfaitement rendus par les vers du célèbre poème Invictus de William Ernest Henley :
Aussi étroit soit le chemin, Bien qu’on m’accuse et qu’on me blâme,
Je suis le maître de mon destin, Le capitaine de mon âme.

Table 4, dite « Mourir d’amour enchaîné » : non loin de là, c’est Nicolas II qui réussit à fourguer un jeu cher à son coeur: 7 Wonders et à y enchaîner Olivier, Cédric et Vncent-2, disposant certainement de ces derniers, mais on ne peut en être sûr…

Table 5, dite « Cent minutes de solitude » : Baptiste et Hélène entament un long tête à tête à Tannhäuser à l’issue duquel notre trésorier engrangea trois adhésions nouvelles, avant de tourner les talons.

Table 6, dite « Côte d’or» : après une entame en douceur, la table 1 accueille Maïwenn et Quentin pour un nouveau petit jeu: King’s gold – que Quentin s’adjuge sur un lancé de dés implacable qui lui fit piller le trésor du roi.

Table 7, dite « Matières premières » : mis en appétit par ces préliminaires, je propose de passer aux choses sérieuses et invite Mickaël à compléter son CV avec Brass. Vincent-2 étant déjà convaincu, c’est par un plan à 3 que nous finîmes la soirée. Une table où mon expérience eut raison de deux adversiares plus coriaces que prévu, mais avec 190 PV, ma victoire – combinaison gagnante de ventes de coton réussies, de mines de charbon judicieuses et de rails lucratifs – ne souffre pas discussion même si Vincent-2 (163) n’a pas démérité et si Mickaël, plombé par les erreurs classiques du débutant (développements insuffisants, réseau limité) termine sur un score honorable (131).

Table 8, dite « Des robots et des hommes » : à Roborally on observa le chaos habituel – le vainqueur se déclarera sur le forum s’il y passe.

Table 9, dite « Rue case claire » : à Bandido, Xel, Thomas et consorts réussirent à trouver la sortie d’un cachot pas si sombre que ça.

Table 10, dite « Bons aryens » : ceux qui restaient se retrouvèrent à un Secret Hitler où l’on nota que Cédric perturba les raisonnements des uns et des autres par un jeu à contre-emploi, et où Neox, également à contre-emploi, réussit (enfin) à être fasciste.

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Séance de MARDI 10/04/2018 à St-Elivet

Le , à 12 h 15, le Titanic appareille de Southampton, avec à son bord 953 passagers et 889 membres d’équipage. On compte pas moins de quarante nationalités présentes à bord du navire. Lors de son départ, il manque de peu de heurter le paquebot City of New York amarré au quai 38. Les remous causés par les hélices du Titanic font rompre les amarres du City of New York, et ce dernier se rapproche rapidement du Titanic jusqu’à une distance de 2 mètres. Le commandant Edward Smith donne alors l’ordre de mettre les machines « arrière toute », ce qui a pour effet de repousser le New York. Le Titanic quitte enfin Southampton avec une heure de retard.

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A Lannion, 106 ans après, il y a eu un peu de retard dans les voiles et certaines tables ont achevé leur voyage au-delà du raisonnable. Mais tout le monde a rejoint son chez-soi.

Table 1, dite « Façon iceberg » : où, à Santiago, Xel excelle comme d’habitude à ce jeu plein d’alliances transitoires et de coups vicieux (et de cultures tropicales sous un soleil de plomb). Mais DocNico parvient à se faire oublier aussi bien qu’un iceberg, et, avec 86 PV, passe devant elle de 8 points, les trois autres  – Jean-Yves, Victor et Dom – finissant groupés autour de 64 PV.

Table 2, dite « Le port de l’angoisse » : à cette table de Brass, Julien-2, et Vincent-2  en redemandent, Olive ne cherche qu’à apprendre, et je sers de M.Loyal. Pas de problème de règle cette fois-ci, mais une carte qui semble s’être perdue quelque part. Ami joueur, si tu trouves une carte de Brass dans une boîte, sache que ses petites soeurs l’attendent avec impatience ! Moyennant ce léger contretemps, qui occasionna comptages et recomptages, la partie se déroula normalement mais lentement (trois heures bien tassées), certains ayant pris le temps de la réflexion. Au départ, Olive nous la joue façon Germinal en construisant coup sur coup quatre mines de charbon, qui prendront le temps de se retourner, sauf une de niveau 1 qui sautera en route. Cela lui occasionna un certain retard de revenus et de développement, et il culmina à 90. Vincent-2, qui termina sur une action glorieuse (construction d’un rail et d’un chantier naval au Nord-Ouest), atteignit le score de 111, un joli repunit. Votre serviteur, auteur d’une dernière action qui devait le faire vainqueur (également la construction d’un chantier naval), s’arrête à 137, magré de jolis scores en rails et canaux, coiffé donc par Julien-2, qui l’emporte avec 144 à la faveur d’une impressionante série de ventes de coton, dont l’une au port du marché extérieur qui manqua d’échouer d’un rien. L’angoisse n’eut pas le temps de le saisir, c’est la marque des grands.

Table 3, dite « Voyage au long cours » : à Puerto Rico il y avait Neox, et d’autres encore. L’un d’eux a achevé son voyage sans embages mais la liste des passagers ne nous est pas parvenue.

Table 4, dite « La mort vous va si bien » : dans le monde torve de Nosferatu, les vampires ont eu du mal à se manifester, et à l’inverse certains humains furent objet de méprise, trahis par leur tirage, à l’image de Xel qui reçut consécutivement uniquement des cartes de morsures, et ce deux tours de suite.

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