C’était une construction rectangulaire et uniforme dont le gazon recouvrait gracieusement les abords ; elle était percée de petites fenêtres que le soleil faisait étinceler et se terminait par une sorte de plate-forme dont les créneaux, réguliers et ennuyeux, gravaient dans un ciel bleu des dents qui semblaient avoir été dessinées par quelque forme d’écriture automatique. Nous devions nous laisser guider par une foule d’idées, enfantines comme la réalité dont tous nos actes étaient empreints. Le seuil franchi, on s’enquit d’une autorisation à fournir. Oui, il en fallait une bien sûr, mais, à cette heure et un dimanche, on en dispensa les malheureux, parfois venus de fort loin, qui ne pouvaient la produire. Pour ma part, j’avais été convoqué. J’entrai, et soudain, le bâtiment administratif se métamorphosa. Devant moi se dressait le camp immense de la cité antique de Yucatan, où l’on guerroyait comme au temps des aztèques. Sur ma gauche, une centrale électrique tournait à plein régime. Une nuée d’ouvriers de la firme Nucleum y bourdonnait comme dans une ruche. Dans un recoin, on troquait des épices contre de mystérieuses reliques enfouies sous la Dune Imperium. Est-ce que je ne ferais pas mieux de dormir encore un peu et d’oublier toute cette bouffonnerie ? C’était impossible, bien sûr, car, relisant fiévreusement ma convocation, je réalisai que ce tribunal des flagrants délires s’apprêtait à conduire mon procès. Sans avoir connaissance des termes de l’accusation ni, à plus forte raison, des suites qui pourraient lui être données, il me faudrait me remémorer toute ma vie, jusque dans les actes et les événements les plus infimes, puis l’exposer et enfin l’examiner sous tous ses aspects. J’entrai dans Tammany hall, où se tenait justement une élection dans des temps reculés, et me revint le souvenir, sur un bateau dans le port de New York, de la statue de la Liberté apparue dans un sursaut de lumière. On eût dit que le bras qui brandissait l’épée s’était levé à l’instant même, et l’air libre soufflait autour de ce grand corps, tandis qu’une horde d’immigrants patientait, attendant leur tour, pour voir enfin un certain Dominic élu dans un fauteuil. Ce n’était pas ma salle, donc. J’en ouvris une autre, et le cauchemar reprit. Horreur à Arkham, pensè-je après avoir parcouru d’immenses champs d’Agricola infestés de nuisibles, et croyant, au sortir de rêves agités, me retrouver changé en un énorme cancrelat. Une autre porte s’offrait à moi, elle menait à Room 25, où des gardiens patibulaires me prirent aussitôt en charge. « Chez nous, en règle générale, les procès ne sont pas intentés pour n’aboutir à rien », me fit-on comprendre, avant de me pousser dehors avec un thé au goût subtil et un délicieux gâteau aux effluves inconnues – il faut bien adoucir l’amertume de la vie, puisqu’on nous la rend amère dès notre jeunesse. Après avoir arpenté tous les lieux, il était tard lorsque je sortis. La ville était cachée par la brume et par la nuit, nul rayon de lumière n’indiquait le grand château. Dans quel village m’étais-je égaré ? Y a-t-il donc un château ? Je restai longtemps sur le parvis de bois qui menait de la grand-route au village, les yeux levés vers les hauteurs qui semblaient vides. Soudain, le château de Kingdomino m’apparût, un Trio se présenta à moi, et nous voilà tous quatre, affairés à construire autour un fastueux domaine. Une sourde dispute éclata à la fin, sur le point absurde de savoir si le centre du domaine était bien centre quel que soit son état d’achèvement, pinaille qui occupa mes compagnons de labeur en palabres jusque dans la nuit. Mais, avant mon procès, il était grand temps de frapper à la porte de Sherlock Holmes Détective conseil. Je n’étais pas seul : une nuée de requérants l’avaient aussi mandé, et ce ne fut que mangeailles et discutailles sans fin, pour finit à l’orée de la nuit en chamailles sur les relations entre une certaine femme et un certain bijou. Certains se complaisaient dans une vision fantasmée de la fin en roman d’espionnage d’un dîner galant, sous le regard courroucé des tenants de la raison, piétinés, ici comme partout ailleurs dans cette journée folle. Je sortis abruptement, juste après que fut prononcé le verdict, me laissant tomber dans le vide. À ce moment, il y avait dans Lannion des précipitations littéralement folles.
Room 25
Séance de MARDI 30/05/2023 à Servel
Les notes télégraphiques envoyées en morse par Xel :
Table unique, dite « Unique » : Nastassia, Benjamin, Gilles, Armand, Flavien, Xel + Neox en PNJ jouent à Not alone avec Gilles en mode ‘je me fais rouler dessus’ puis initiation à Room 25 : les gardiens Gilles et Armand l’emportent (la mise en place n’est pas garantie)
Séance de MARDI 09/08/2022 à Servel
On ne compte plus les articles qui ont été écrits sur ce 9 août 1942, non plus tous les fantasmes qui en ont découlé. Sur tous les détails, la photo d’après-match où on voit des sourires, sur ce qu’il s’est réellement passé pendant, et ensuite, mais aussi sur le contexte d’un Kiev martyr au lendemain du massacre de Babi Yar, fin septembre 1941, le plus grand massacre de la Shoah par balles mené par les troupes nazies en Union soviétique (33 000 morts). Ce jour là, l’histoire va s’écrire sur un terrain de football. Celle d’un match qu’il ne fallait pas gagner, mais aussi celle du stade Zénith de Kiev, devenu depuis le Start Stadium.
En juin 1941, Hitler déclenche l’opération Barbarossa, malgré le traité de non-agression signé deux ans plus tôt et Kiev tombe, le 19 septembre. Le championnat soviétique a alors vu le jour cinq ans plus tôt et doit se mettre en attente. Déjà, il y a ce monstre sportif : le Dynamo Kiev, son histoire, ce club fondé par la police et le NKVD qui commence à se faire un nom alors que ses joueurs sont appelés à prendre les armes pour défendre l’Ukraine. Ce pays « laboratoire de souffrance de Staline » comme l’explique l’écrivain Pierre-Louis Basse, auteur de Gagner à en mourir (2012), consacré au Match de la mort. Il poursuit : « Le sentiment était alors assez bizarre à ce moment-là car l’arrivée des troupes allemandes a été perçue comme une respiration pour les habitants de Kiev. C’est d’ailleurs une erreur majeure de Hitler car cette région, au départ, était assez acquise aux SS. » Au final, l’opération Barbarossa conduira à la capture de centaines de milliers de prisonniers soviétiques avant la remise en liberté de ceux considérés « inoffensifs » dont d’anciens joueurs du Dynamo comme le gardien Nikolai Trusevich.
Le Dynamo Kiev n’existe plus. Trusevich et ses potes errent dans les rues de Kiev, cherchent à manger et à tuer le temps jusqu’à ce que l’ancien gardien tombe sur Jozef Kordik, un Tchèque considéré par les Nazis comme un étranger d’origine allemande, au point d’être nommé directeur d’une boulangerie de la ville. Il y engagera Nikolai Trusevich. L’histoire s’écrit ainsi : les mois passent, l’idée d’un club de foot se forme et Trusevich file retrouver ses anciens coéquipiers de l’époque pour mettre en place le FC Start. Le groupe se compose alors de huit anciens joueurs du Dynamo et trois du Lokomotiv Kiev et prend les couleurs qu’il trouve, celles de l’équipe nationale soviétique : short blanc, maillot rouge, chaussettes rouges. Trusevich dira : « Les Fascistes devraient savoir que cette couleur ne peut être vaincue.». Le FC Start devient vite intouchable. Il ne perdra jamais une rencontre.
Le 6 août contre la Flakelf, l’équipe montée par la Luftwaffe, l’armée de l’air allemande, malgré les menaces, la bande à Trusevich s’amuse (5-1). Les autorités n’apprécient pas, parlent du moral des aviateurs du IIIe Reich, mais peu importe. Basse le retranscrit : « Une ville qui reprend goût à une forme de légèreté et d’indépendance, de victoire aussi, fût-elle avec un ballon, peut très vite devenir dangereuse pour l’occupant. » La Flakelf demande alors une revanche qui aura lieu trois jours plus tard. Voilà ce qu’on appelle aujourd’hui le Match de la mort. Le stade du Zénith est sous surveillance alors que Kiev est rempli d’affiches pour annoncer la rencontre du jour. La police est présente, les troupes allemandes aussi, qui ont rempli de force le stade pour que l’humiliation se fasse sous les yeux de la nation.
L’arbitre de la rencontre, un officier SS, se présente avant la rencontre dans le vestiaire du FC Start et demande à l’adversaire, dans un russe parfait, de saluer avant le coup d’envoi à « notre manière », c’est-à-dire en réalisant le salut nazi. Le silence est total. Quelques minutes plus tard, le XI de la Flakelf entre, fait le salut nazi alors que le FC Start refuse de s’exécuter. Les joueurs ukrainiens auraient alors crié un « Da zdravstvuyet sport » – slogan soviétique à la gloire du sport – repris par le stade. La suite ? Des sales coups, de la pression, Trusevich frappé à la tête, la Flakelf qui ouvre le score sur l’action, un arbitre qui ne siffle pas. Mais le FC Start se remet à l’endroit pour lancer sa démonstration, qui se terminera sur un net 5-3. « Une histoire de dribbleurs fous et insouciants, qui avaient préféré la mort à un match arrangé » , selon Basse, jusqu’à repousser une dernière pression autoritaire à la pause (3-1).
Quelques jours plus tard, les joueurs sont arrêtés par la Gestapo. La raison ? Ils seraient membres du NKVD. L’un des joueurs est torturé jusqu’à la mort à cause de son statut de membre du Parti communiste. Trusevich, lui, est arrêté le 18 août dans la boulangerie avec deux coéquipiers. Les trois hommes seront interrogés 23 jours puis envoyés au camp de travail de Syrets, à Bobi Yar, près de Kiev, où huit joueurs seront déportés, et trois exécutés en février 1943 – dont Trusevich, qui se serait levé sur un « le sport rouge ne mourra jamais » avant de mourir.
Le premier article dans la presse soviétique consacré à l’illustre rencontre parait le 17 novembre 1943 dans la Kiïvska pravda, puis, en 1944, le journal du front de Transbaïkalie publie, sous forme de feuilleton, la nouvelle Dinamovtsy qui présente les joueurs comme héros de la résistance. En transformant les joueurs en personnages de la lutte anti-nazie, l’auteur cherchait à leur épargner d’inévitables poursuites pour collaboration, car c’est ainsi qu’une rencontre sportive pouvait être interprétée. Le terme Match de la mort sera évoqué une première fois en 1958 par la propagande soviétique, alors que la rencontre avait au départ été vue comme une collaboration avec l’occupant.
Après la guerre, deux films de 1962, Troisième mi-temps et Deux mi-temps en enfer consolident ce scénario dans la mémoire collective des Soviétiques. Le film Match d’Andreï Malioukov réalisé en 2012, qui a reçu la majorité de son financement du gouvernement russe, ne remet pas en cause l’héroïsme des footballeurs, mais se distingue des productions précédentes par la représentation de la plupart des Ukrainiens comme collaborateurs et sympathisants des nazis. Les Ukrainiens ont réagi avec indignation à de telles représentations.
En France, l’écrivain Laurent Binet dans son roman HHhH (2010) reprit la légende forgée par les Soviétiques, celle de la menace de mort en cas de victoire de l’équipe soviétique. Depuis, la romantisation a fait son travail et, non, les joueurs n’ont pas été exécutés dès la fin de la rencontre. Reste une statue, posée à l’entrée du stade Zénith en 1971. Et une absence totale d’images. Pourtant, selon les mots de Basse, les Allemands « filmaient tout. Y compris leurs crimes de masse. Les derniers moments, en sous-vêtements, des familles condamnées. Les pendus, dans les villages, qui faisaient dans l’hiver comme de gros épouvantails, pris dans la glace. Les partisans fusillés. On peut s’étonner qu’ils n’aient pas filmé le match du 9 août 1942. »
80 ans plus tard, à Lannion, une lutte à mort se déroulait dans le huis clos d’une maison de quartier.
Table 1, dite « Gardiens et prisonniers » : Xel, François, Yann, Malo, Fred et Xof trouvent en Room 25 la réconfortante combinaison d’un jeu pas trop long, bon à 6, et dont on sait expliquer les règles. L’aventure tourna court pour les prisonniers, Yann périssant rapidement dans la chambre rouge, pourtant dûment signalée par une balise mémorielle de François, et Fred, unanimement soupçonné, se fit pousser dans un bain d’acide. Pourquoi ne se défendit-il pas de l’opprobre qui l’entourait, cela reste un mystère de blanche colombe (celle que n’atteint pas le prurit du crapaud baveux). Quoi qu’il soit, deux prisonniers morts, cela suffit à faire gagner Xof et Malo, sur lesquels les doutes s’épaississaient au fil des tours sans qu’on devinât jamais que, gardiens, ils l’étaient tous les deux.
Les mêmes enchainent ensuite sur l’inoffensif Détective Club, qui vit la victoire éclatante de Malo, beau parleur devant l’éternel, alors que Fred, ici encore, fut soupçonné bien plus souvent qu’à son tour, et sans qu’il s’en défendît avec assez de vigueur.
Séance de VENDREDI 04/03/2022 à Servel
Le dernier séisme de grande magnitude de Vrancea s’est produit le 4 mars 1977, et a duré une minute et douze secondes. Il a frappé une partie de la Roumanie, de la Moldavie et de la Bulgarie, avec un lourd bilan humain (1 570 morts et 11 000 blessés) et matériel.
Les séismes de Vrancea sont une série de tremblements de terre dont l’épicentre, dans les «Carpates de courbure», se trouve à la jonction de plusieurs micro-plaques tectoniquement actives. La plaque transylvaine avance en direction du sud-est et chevauche les plaques mœsique et scythique à la vitesse d’environ 12 mm par an. Cette configuration est propice à des phénomènes sismiques fréquents, mais également à de violents séismes, comme ce tremblements de terre de 1977, d’une magnitude de 7.2 sur l’échelle de Richter).
45 ans après, à Lannion, la terre se dérobait sous les pieds des joueurs de Parties Civiles.
Table 1, dite « Stupeur et tremblements» : une grande table de Room 25 se met en place avec Shiqi, Cédric, Nicolas II, François et François-René, rejoints in extremis par Adrianne et Marianne. Nicolas II attire les soupçons en mettant un jeton danger sur la tuile sortie à a stupeur des prisonniers ! Démasqué derechef, il trouve en Marianne une gardienne experte à éloigner les prisonniers de la sortie. La partie devient tendue dans les derniers tours qui voient les gardiens trembler, puis prend un tour définitif quand une case rouge imprudemment accédée fait galoper le chronomètre, scellant la victoire inéluctable des gardiens par crise de temps.
Table 2, dite « Géoxologique» : Samuel, Fred et Adélie s’essaient à Terraforming Mars, pour un résultat imprévisible dans ce lieu incertain.
Table 3, dite « Aux héros de la terre » : à Marvel United, jeu coopératif au rythme effréné où les joueurs prennent le contrôle de super-héros Marvel, on vit Xel et les deux Oliviers faire triompher les avengers.
Table 4, dite « Riche terre » : Sa boite d’Iki ne quitte plus le sac de Mickaël et ce soir encore il trouve des joueurs consentants (Christophe, Thomas et Dom) pour le joindre à ce jeu beau et au thème original, la vie d’un quartier commerçant au Japon médiéval. Chacun a exploré les multiples façons de marquer des points et de résoudre les multiples contraintes rencontrées au fil des mois (nourrir ses personnages, financer ses actions, se protéger contre les incendies qui se déclarent périodiquement parmi les constructions de bambou, de bois et de papier). Au final Dom pointe bon dernier avec 73 PV. Son choix de mobiliser ses ressources pour construire le bâtiment à 26 PV ne paie pas et il est pénalisé par la variété insuffisante de ses artisans. Thomas pointe à 93 PV, distancé par Christophe qui construit au dernier tour un bâtiment qui combote avec ses poissons à hauteur de 19 PV. Avec 111 PV, il échoue à un point de Mickaël, inévitable vainqueur avec 112. A noter, les deux premiers ont chacun perdu un personnage dans un incendie, ce n’est donc pas fatal.
Table 5, dite « Si loin, si près » : Skyjo est un petit jeu amusant, pas dénué de profondeur malgré sa simplicité apparente, et très interactif, où il s’agit de faire le moins de points possibles. La table 1 s’y adonne et Adrianne s’impose avec 47, devant Marianne, 48.
Table 6, dite « A côté de la plaque » : Codenames est de retour, avec de nouveaux joueurs, qui doivent apprendre à se connaître. Une partie qui montre qu’à ce jeu on peut souvent être à côté de la plaque, cherchant par exemple Madame Tussaud dans un palais.
Séance de VENDREDI 04/02/2022 à Servel
Le 4 février 2004, sur le campus de Harvard (Massachusetts), les étudiants découvrent un système internet baptisé The Facebook (« Le Trombinoscope ») qui a vocation à permettre les échanges virtuels entre ses abonnés. 1200 étudiants s’inscrivent dans la journée sur le site.
Cette initiative est le prolongement d’un projet de l’étudiant Mark Zuckerberg apparu en octobre 2003 sous le nom de Facemash : deux photos aléatoires d’étudiant(e)s étaient présentées aux internautes et ceux-ci étaient invités à les juger « hot » ou « not » ! Il s’ensuit un scandale et le site est fermé au bout de quelques jours. Mark Zuckerberg se rapproche alors d’un autre étudiant, Aaron Greenspan, à l’origine d’un outil virtuel baptisé The Face Book et déjà utilisé par 7 000 étudiants, puis lance son propre site et dépose en janvier 2004 le nom de domaine « thefacebook.com ».
18 ans ont passé depuis ces débuts qui nous semblent si lointains aujourd’hui. Par une heureuse coïncidence, le trombinoscope de Parties Civiles s’enrichissait ce soir de plusieurs nouvelles têtes. Nos nouveaux amis ont l’air gentils, et, ce qui ne gâte rien, très joueurs.
Table 1, dite « Vous avez un message » : retrouvailles à Pax viking, pour Dom et François, rejoints par Samuel et Fred. Nous passons du mode novice au mode standard, ce qui veut dire notamment qu’il y a quatre façons différentes de gagner la partie, qui sont autant d’occasions de surveiller ses voisins. La configuration du début est particulière: tout le monde se retrouve dans le quart Nord-Ouest, sauf Samuel qui a son port d’attache plein Est. Les trois premiers se tirent dans les pattes, Fred n’hésitant pas dès son premier mouvement à venir envahir le poste de départ de François, ce qui lui en cuira. A la façon d’un retraité allemand, Dom tente de se faire une place au soleil du Sud, et multiplie les voyages. Il s’y enrichit, dégrade son bilan carbone, mais surtout, s’éloigne du théâtre des opérations: l’Est, bien sûr. Au bout de quelques tours, avec une stratégie à faire pâlir les tsars de toutes le Russies, Samuel a mis sous sa coupe les pays frères. Hé, les gars vous avez un message : Samuel est en train de gagner cette partie, faites quelque chose, se disent tous ses voisins. Chacun tente alors une initiative solitaire : François, parti vers l’Orient compliqué avec des idées trop simples, s’établit en Sarkozye, et s’en trouve dépossédé le tour d’après, offrant un gain facile : n’est pas de Gaulle qui veut. Dom fait mine d’aider, convertissant un jeton ennemi dans sa couleur, mais il revient à son propriétaire en un battement d’ailes : il s’était surtout aidé lui-même. Fred a essayé lui aussi un truc, on ne sait plus bien quoi, mais c’était de toutes façons too little, too late. On vit batailles plus âprement disputées que celle-ci.
Table 2, dite « Pendaison de crémaillère » : beaucoup de nouveaux amis à la table d’Iki : trois pour être précis, qui se voient invités par Mickaël à parcourir les marchés japonais à la recherche de denrées pour leur crémaillère. Ils tinrent ma foi fort bien leur rang (Elsa: 97, Adélie: 102, Killian: 78), face à l’indétrônable et honorable maître, qui culmina à 108, à dix petites longueurs du record.
Table 3, dite « Petit rêve entre amis » : à Etherfields, Olivier B., Jack, Fabrice et Gilles continuent leur campagne, et, ce soir, ils ont résolu leur rêve.
Table 4, dite « La collectionneuse » : en recherche d’une table, Nicolas II, Xel et XoF s’accordent sur Mariposas. On y collectionne et balade des papillons, qui vont aller vers le nord au printemps, se déployer en été, et revenir vers le sud en automne. Combien seront-ils vos amis à la fin du voyage ? Ce soir, c’est Xel qui fit la plus jolie collection.
Table 5, dite « Groupe fermé » : à la table du Seigneur des anneaux on retrouve sans surprise le groupe fermé formé par Neox, Baptiste, Steven et François-René. Un scénario où il s’agissait de fuir Balrog a été gagné facilement.
Table 6, dite « Algorithme déjoué » : les tables 4 et 5 fusionnent dans un Room 25, où les innocents prisonniers ont déjoué l’algorithme malfaisant des gardiens. Les lanceurs d’alerte ont veillé. Puis les mêmes, ou presque, enchaînent sur un 6 qui prend dont François-René sort victorieux.
Table 7 , dite « Réseau social » : avant Facebook, l’homme était déjà un animal social: un livre intitulé Comment se faire des amis ? fit la fortune de son auteur. Pour finir cette soirée, c’est enfin le retour de Codenames, un jeu où il faut bien connaître le réseau social de son côté de table pour réussir. La feuille de match révéla des compositions d’équipes inédites :
Les Bleus : Gilles, Dom, Mickaël, Nicolas II
Les Rouges: François-René, François, Adélie, Killian, Xel
Bleus 1-0 : sur une grille infernale, l’assassin est choisi d’entrée par les partenaires de François, qui se ruent sur Formule pour l’indice Voiture, négligeant Coffre ou Piston. Le maître espion avait pris soin pourtant de ne pas dire Automobile. Mais il faut bien que jeunesse se passe.
Bleus 2-0 : victoire sur fil des Bleus après une hésitation fatale des Rouges sur le double indice Oiseau / Forêt donné par Adélie: c’était Tir et pas Côte, et tant pis pour les préjugés de genre.
Bleus 2-1 : les Rouges profitent à bon compte de la confusion mentale des Bleus, qui tapent Tour pour Tamise (et non Rivière), Corde pour Flèche (au lieu de Signe), et Champignon pour Invasion (oubliant Entrée).
Bleus 3-1 : les Rouges ont eu la balle de match mais n’ont su profiter de l’instant décisif, échouant à regrouper les indices Souris et Avocat.
Séance de VENDREDI 29/10/2021 à Servel
Le 29 octobre 1959, depuis un appartement de Bobigny, le scénariste René Goscinny et le dessinateur Albert Uderzo donnent naissance au personnage d’Astérix, l’irréductible gaulois. La série voit sa première parution dans le premier exemplaire de la revue Pilote. Elle met en scène en 50 av. J.-C. (peu après la conquête romaine) un petit village gaulois d’Armorique qui poursuit seul la lutte contre l’envahisseur grâce à une potion magique préparée par le druide, cette boisson donnant une force surhumaine à quiconque en boit.
62 ans plus tard, dans un petit village breton, quelques irréductibles joueurs poursuivaient la lutte contre l’envahissement de l’ennui.
Table 1, dite « Il est frais mon poisson ! » : à Iki, nous voici transportés à Edo, le Tokyo de l’époque, pendant la période du même nom (1603-1868), dans le quartier de Nihonbashi, où se trouve le marché le plus animé de la ville avec ses artisans, commerçants et autres poissonniers. Mickaël (67) pourvoit le jeu mais s’y fait battre par Olivier B (83), sous l’oeil admiratif de Vladimir (60).
Table 2, dite « Rendons à César » : deux tables du même jeu jouées le même soir, c’est rare, mais cette seconde d’Iki se distingue par sa fréquentation présidentielle. Notre ancien président persiste en effet à visiter nos tables, pour le plus grand plaisir de nos adhérents, et leur plus grand désespoir aussi car avec 89, il infligea une correction à Adriane (69) et Olive (63).
Table 3, dite « Boucliers arvernes » : Dans l’imposant écrin de l’aquarium, un décor majestueux d’arbres forment le réceptacle de la bataille de Guadalcanal de Bolt Action. De cette exposition, Baptiste était le commissaire, mais il fut battu par Olivier L., sous le regard médusé de Florent.
Table 4, dite « Deux légionnaires » : six joueurs prennent place à la table de Room 25. Parmi eux, deux traîtres, Dom, qui se révèle tôt en profitant de l’opportunité de pousser Xel dans un feu brûlant, bientôt suivi par François, qui, par une manœuvre tout aussi opportuniste, envoie Camille griller aux enfers, signant une victoire éclair. Une enfant à la parole libre du nom de Lucie fut épargnée mais emportée dans la défaite des prisonniers, tout comme un jeune éphèbe connu sous le nom de F.-R..
Les mêmes enchaînent par un Just one, où François se morfondit de n’avoir trouvé qui se cachait derrière (Multicolore, Coloré, Plume, Pastis, Ventriloque, Pirate), puis par un Celestia qui donna lieu à une arrivée serrée (F.-R. 56, Xel 50, François 46, Lucie 45, Dom 42).
Table 5, dite « Dolmen en cours» : A Splendor, Jibee mate Olive et Lucie. Si l’on compte bien, c’est ça sa troisième victoire de la semaine, de quoi construire un dolmen.
Table 6, dite « Recherche potion magique désespérément » : au bout de la nuit, Xel, Dom, F.-R. et François s’attaquent aux redoutables missions de The Crew Mission sous-marine, réussissant la première mais se cassant les dents dès la deuxième (aucun pli ne doit être lancé par une carte rose ni un atout), qui requiert une combinaison de chance et de tactique, et certainement une petite goutte de potion magique !
Séance de MARDI 22/01/2019 à Servel
Le 22 janvier 1905, on enterrait Louise Michel, anarchiste et militante active de l’extrême-gauche, morte le 9 janvier précédent à Marseille, victime d’un coup de froid. Ses funérailles rassemblent une foule de plusieurs milliers de personnes à Paris. Louise Michel reste une figure emblématique du mouvement anarchiste et du mouvement ouvrier en général. Pas moins de 190 écoles, collèges et lycées lui ont donné son nom. Un vocabulaire relevant de celui réservé aux saintes et aux hérétiques qui lui est parfois appliqué : quand elle n’est pas la « Bonne Louise », elle est la « Vierge rouge » (dixit Verlaine).
Le même jour débutait la première révolution russe: à Saint-Pétersbourg: l’armée tire sur une manifestation d’ouvriers et de paysans devant le palais d’Hiver. En l’absence de l’empereur, qui se trouvait dans la résidence de Tsarskoïe Selo (Nicolas II détestait Pétersbourg, qu’il qualifiait de « cloaque »), le commandement armé, dépassé par l’ampleur de la manifestation, aurait pris cette initiative.
114 ans après, à Lannion, on célébrait à sa façon les deux mamelles de la révolution: l’imagination et la domination.
Table 1, dite « L’imagination au pouvoir » : où Thibault entraîne Tristan et Benjamin dans le monde étrange d’Imaginarium. On y répare, démonte, combine et utilise de curieuses machines pour obtenir du charbonium et autres ressources qui permettront de réparer d’autres machines plus puissantes. Le Fab Lab n’a qu’à bien se tenir avec cet atelier surreéaliste dont Thibault sortit en maître.
Table 2, dite « Dominus maximus » : où Dom parvient à attirer deux victimes consentantes à Glory to Rome. Tel un maître de maison pressé de congédier ses hôtes, il mettra abruptement fin à cet agréable commerce en rushant la fin de partie, à la hussarde. Il l’emporta avec 32 – laissant sur le carreau Olive (26), et votre serviteur (19), qui, plutôt que cette issue précoce, avait tablé sur une soirée aux chandelles en compagnie de Carl Chudyk.
Table 3, dite « La tsarine » : Pionnière du féminisme, Louise Michel écrivit dans ses Mémoires : « Notre place dans l’humanité ne doit pas être mendiée, mais prise ». Lui emboîtant le pas, Xel s’impose dans un Dominion où Nicolas II opposa une vaillante mais pacifique résistance. Camille, Jérôme et François-René ont admiré.
Table 4, dite « L’union fait la force » : dans un Room 25 100% coopératif, la table 3 s’était entourée de deux renforts de poids: Neox et Doc Nico, qui ont fait pencher la balance du bon côté.
Table 5, dite « Anarchie organisée » : Imagine est un jeu où l’on s’empare de dessins pour faire deviner toutes sortes de choses. Avec Thibault, la table 2 s’y est bien amusée, et s’est parfois torturé l’esprit jusqu’à inventer des expressions imaginaires, notamment un fameux « Mourir comme un poisson dans l’eau » !
Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum
Séance de MARDI 27/11/2018 à Servel
Le 27 novembre est la date de naissance de Aldo Maccione, acteur comique turinois qui a connu une certaine célébrité en France.
Table 1, dite « Je suis timide mais je me soigne » : Jérôme, Christel, Nicolas-2, Nourdine, F-R, Camille, Olivier_L et un nouveau déjà accro, Sylvain jouent dans la bonne humeur à des jeux favorisant l’extraversion, d’abord à Room 25 (victoire contre les gardiens N2 et Sylvain) puis à Galerapagos (les survivants seraient F-R et Nourdine, sachant que N2 a réussi à mourir deux fois et que Jérôme a été mangé tout cru, il n’est pas verni !)
Table 2, dite « Les Terreurs de l’Ouest » : le gros-coop-qui-fait-parler, Spirit Island, avait été vu à « Dimanche on joue ! ». Le voilà de retour avec dans le rôle des Esprits protecteurs de l’ile autrefois paradisiaque Neox (la Foudre), François (la Terre) et Dom (la Rivière). La mécanique par laquelle les colons-envahisseurs se déploient en trois étapes (explorer/construire/ravager) permet de faire de jolis coups en anticipant, au prix d’une réflexion plus prolongée. Les styles de jeu des Esprits semblent chouettement individualisés et la coopération et l’échange sont encouragés par des Pouvoirs qui sont plus forts quand mis en œuvre au profit d’un autre joueur. Cette partie de découverte (mode « facile » donc budget de 15 pions de Désolation, mais pas de choix simplifié des cartes Pouvoirs acquises) s’est conclue par une victoire en deuxième phase (élimination de tous les bâtiments). On a terrorisé les Terreurs !
Table 3, dite « Tais-toi quand tu parles » : cinq durs-à-cuire de la table 1 repartent pour un Hanabi, jeu coopératif où les paroles sont minimales.
Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum
Séance de VENDREDI 02/11/2018 à Servel
La fête celtique de Samhain, à mi-chemin entre l’équinoxe d’automne et le solstice d’hiver, célébrait la fin des récoltes et l’entrée dans la saison sombre. C’était également un moment de lien avec le monde des morts où l’on honorait les ancêtres défunts et l’on repoussait les esprits malfaisants. Son esprit n’était-il pas sensible cette semaine à Parties Civiles ?
Table 1, dite « Forces du mal / 1 » : histoire de poursuivre la thématique Halloween, Neox invite Sébastien, Guillaume, ThomasC et Nourdine à un scénario des Demeures de l’épouvante qui les envoie tous faire un tour dans un souterrain insalubre. Bien vite, ils constatent qu’ils ne sont pas seuls et font connaissance avec un autre personnage à l’hygiène corporelle douteuse (sa peau part en lambeaux, c’est dire !). Ils le suivent néanmoins, ce qui ne va pas trop les arranger puisque rapidement 4 sur les 5 sont pris de folie. Ils progressent pourtant dans leur aventure mais, rendus face au boss final, les bouffées délirantes de Guillaume (dont le but en tant que fou est de faire perdre le groupe) le détournent du combat : plutôt qu’asséner le coup final, il se met à observer deux papillons et ne peut que constater le massacre collectif et sa victoire individuelle.
Table 2, dite « Forces du mal / 2 » : le récent AuZtralia est ressorti par Jack, Xel, Thomas et Gabriel. Jack s’en est le mieux tiré mais à la fin c’est Cthulhu qui gagne. Les mêmes sans Jack continuent leur cure de Wallace avec In Flanders Field où l’on put méditer sur le mal que l’humanité s’inflige à elle-même.
Table 3, dite « Un coup vache / 1 » : nouvelle partie de Great Western pour Olive, Mickaël, VHN et Maël. Les deux derniers découvrent mais ne déméritent pas. En terme de stratégie, tout le monde fait un peu de tout mais Maël et Olive sont axés sur les bâtiments tandis que Dom et Mickaël jouent la carte des vaches. Le jeu confirme la variété avec laquelle les parties peuvent se développer (ce soir, plein de bâtiments, beaucoup de paiements soustraits aux autres joueurs et 3 trains sur 4 qui sont allés très loin). Autre caractéristique du jeu avec ses 11 façons de marquer des points, difficile de juger qui mène jusqu’au décompte final. Une fois la poussière retombée, Maël pointe en tête avec 70 PV devant Dom 59, Olive 52 et Mickaël 47.
Table 4, dite « Un coup vache / 2 » : un Room 25 rassemble Jérôme, Nicolas-2, Frank, Paul-Jr, KreeNox et Adrien. Partie dans un mode où on ajoute un personnage de « boulet ». N2 rigole dans sa barbe en réussissant une fois encore à avoir raison du groupe en tant que gardien.
Table 5, dite « Apparition » : Marina apparaît avec son sac magique, plein non pas de bonbons ou de sorts mais de certains des jeux qu’elle a fraichement ramenés d’Essen. Elle y joua avec Eymeric et d’autres.
Table 6, dite « Ange ou démon ? » : en fin de soirée, on retrouve N2, Jérôme et Adrien autour de Space Hulk:Death Angel. A chaque fois on les voit jouer mais on ne sait rien d’autre. Quelque embargo sur ce qui se passe dans le lointain espace ?
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Séance de VENDREDI 17/08/2018 à Servel
Le 17 août 2005, à Montpellier, Zinédine Zidane revient sur son retrait de l’équipe de France (qu’il avait annoncé un an auparavant), et joue son match de retour contre la Côte d’Ivoire en tant que capitaine. Dans cette rencontre, qui se joue à guichets fermés et est suivie par près de dix millions de téléspectateurs, la France s’imposera 3-0, avec notamment un but de Zidane. La suite de l’histoire d’amour avec les Bleus connaîtra des épisodes heureux à la coupe du monde 2006, avec notamment sa monumentale prestation contre le Brésil, mais, comme les histoires d’amour en général, elle se terminera mal, sur le coup de boule fatal de Berlin. Mais comme il y a toujours un bien pour un mal, ce fait donnera lieu à une oeuvre d’art aussi monumentale que le fut le geste, et qui fait la joie de la collection Lambert à Avignon, où elle accueille le visiteur.
13 ans après, et alors que Zidane amorce une nouvelle phase de retrait, les onze tables de cette soirée à rallonge à Lannion nous permettront de revisiter certains des plus grands joueurs de l’histoire à travers notre équipe idéale.
Table 1, dite « Dino Zoff » : à Descendance, le pouvoir de l’église permet à Maël (68) d’imposer sa loi, face à Sophie (61) et Nicolas II (54). C’est ce qui s’appelle, comme ne disaient pas les Italiens avant d’apprendre cette expression par l’entremise de Rudi Garcia, remettre l’église au centre du village. En attendant, si, champion du monde en 1982 à 40 ans, Dino Zoff reste le joueur le plus âgé à avoir gagné un Mondial, pour notre jeune vainqueur, la valeur n’attend pas le nombre des années.
Table 2, dite « Benjamin Pavard » : à Abyss surgit, venu de nulle part, Paul (85), qui étourdit d’une frappe de batard Xel (73) et Jérôme (68), qui coulent dans les profondeurs.
Table 3, dite « Marcelo » : à Troyes, Dom avait fière allure avec sa Chevalerie. Ce moteur dont le dé rouge est un carburant puissant a des airs de défenseur, mais il se révèle, comme Marcelo, redoutable en attaque. Et, comme, à l’instar du latéral du Réal, Dom n’est pas gauche dans ses jets, il nous a roulés dessus avec le score surréel de 65, devant votre serviteur (39) et Gérard (32).
Table 4, dite « Fabio Cannavaro » : aussi brutal et imposant que le libéro italien Ballon d’or 2006, Doc Nico a fait la loi à Scythe dans une partie où Xof, Jack et Gérald ont surtout évité le un-contre-un. Une entrée en scène musclée pour Gérald, qui découvrait Parties Civiles, mais qui a eu l’air d’aimer ça !.
Table 5, dite « Franz Beckenbauer » : à Conan, Neox se risque à l’auto-analyse de sa contre-performance, car il ne joua pas le Kaiser – merci à lui :
« Alors que se déroule une conspiration dans le but de mettre Valerius sur le trône d’Aquilonie, Conan à disparu en voulant récupérer le coeur d’ahriman. Mais un petit groupe d’aventuriers composé de Neox, Hélène, François-René et Maiwenn, fidèles au roi Conan, ont suivi sa piste. Guidés par Ikhmet le renégat Stygien, les aventuriers ont découvert l’entrée d’un réseau souterrain complexe le long des berges du Styx… C’est là que Conan serait détenu. Le groupe nettoie tranquillement la grotte tout en cherchant le puits qui permettrait de descendre à l’étage inférieur. Une fois découvert, l’overlord (Mickaël) réveilla le gardien ultime de ses lieux, la reine scorpion! Elle commenca par pondre de nombreuses unités dans le but de nous freiner, mais rien ne pouvait plus arrêter les aventuriers qui mirent les têtes de ces arthropodes sur des piques. »
Table 6, dite « Andrès Iniesta » : Sea of clouds voit une issue proche de la table 2: Paul (88) remet le couvert face à Xel (65) et Jérôme (42). A l’instar du roi de la passe, avec Paul, tout casse, tout passe, sauf les baffes.
Table 7, dite « Dominique Rocheteau » : Baptiste, Hélène et un accolyte se la jouent comme Rocheeau à Warhammer 40,000. Ils ont été précis. Le bon ailier droit, c’est celui qui a de la craie sur les chaussures.
Table 8, dite « Claude Makelele » : à Innovation votre serviteur ramasse les châteaux chez Dom et Gérard, comme le fit Claude Makelele en France et en Espagne, grâce à la combinaison machiavélique des cartes Monothéisme et Ingénierie. Cette destruction en règle fut le fruit d’une incroyable erreur de Dom qui me permit de dominer les âges 2 et 3 et d’infliger un incroyable 5-1-0 à mes adversaires (c’est Dom qui sauve l’honneur) !
Table 9, dite « Delio Onnis » : malins comme de vieux renards des surfaces (dont Delio Onnis reste à jamais l’éternel modèle), Xel, Paul, Jérôme, Nicolas II, Maël et François-René ont arpenté celle bien glissante du tableau de Room 25. Les gardiens (Maël et Jérôme) ont été aussi efficaces qu’Arconada en finale de l’Euro 1984 !
Table 10, dite « Diego Maradona » : comme le stade Monumental de Buenos-Aires qui fit les beaux jours de l’argentin, cette partie d’Innovation restera dans les annales pour son incroyable final et son suspense digne du récent France-Argentine de la coupe du monde. Pourtant Doc Nico découvrait le jeu, mais c’est qu’il apprend vite ! Par la grâce de la main de Dieu, la victoire se joua à un tour près en ma faveur (6 dominations à 5) dans une partie qui monta très haut dans les tours et restera à jamais dans les annales. Frustré, le Doc remit son billet, mais il y fut défait cette fois nettement, 6 dominations à 1. Comme les deux buts si différents du Pibe de Oro lors du fameux Angleterre-Argentine de la coupe du monde 1986, à ce jeu, aucune partie ne se ressemble.
Table 11, dite « Garrincha » : à Codenames on a fait un petit tour en mer avec le commandant Cousteau et Tabarly, mais c’était surtout des ronds dans l’eau. Cette partie chaloupée comme un dribble de Garrincha aura au moins permis à quelqu’un à faire connaissance avec les Helvètes, dans une partie plutôt underground.
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