Séance de VENDREDI 08/11/2019 à Servel

Dans la soirée du 8 novembre 1895, il n’y a rien à la télé. Wilhelm Röntgen fait des expériences où il étudie la propagation des rayons cathodiques (en fait des faisceaux d’électrons) produits dans un tube de Crookes. Il découvre par hasard qu’un papier photosensible placé en arrière du tube luit, même si on interpose des matériaux d’opacité variable (papier, aluminium, bois mais pas le plomb). Intrigué par ce paradoxe et poursuivant ses investigations sur ce nouveau rayonnement qu’il nomme « X » (comme l’inconnue en maths), il constate qu’il peut impressionner le papier photographique et qu’il permet de distinguer avec un certain contraste les organes et les os du corps humain. La main de sa femme est ainsi entrée dans l’histoire des sciences tandis que le mari pionnier sera récompensé par le premier prix Nobel de physique en 1901.

Les applications médicales et récréatives (attractions de foire) se développeront rapidement mais il faudra du temps pour comprendre les effets néfastes des rayons X et nombre des pionniers de la radiologie seront amputés des doigts ou de la main. Propulsons-nous maintenant 124 ans en avant.

Table 1, dite « Rayonnement » : et revoila Tapestry, inauguré mardi, avec cette fois quatre joueurs (Neox, Lucas, Tristan et Julien). Les règles avaient été bien bûchées et la partie a eu une durée plus raisonnable. Les joueurs qui découvraient tous ont rayonné dans diverses directions de développement, avec une tendance expansionniste pour Julien (au détriment de Tristan semble-t-il) et bétonniste pour Lucas. Ce dernier, avec le personnage de l’Architecte, a méthodiquement construit son plateau individuel et l’a emporté avec une avance confortable. Il rayonnait après sa victoire.

Table 2, dite « Pionniers » : poursuite de la campagne de Descent pour Olivier3, Frédéric, Frank et Paul qui explorent toujours plus loin. Cette soirée est récompensée par une victoire collective contre l’intelligence de l’ordinateur, qui les a tous réjouis.

Table 3, dite « Paradoxe » : après les Paladins mardi, partie des Architectes du Royaume de l’Ouest avec ici Romjé, Audrey, Benoit et VHN. Audrey n’hésite pas à descendre sur la piste de vertu pour y remonter en fin de partie. Dom, pas à un paradoxe près, a deux apprentis s’activant au marché noir qu’il visite assidument. Pourtant c’est lui qui construit intégralement la cathédrale et finit au sommet de la piste de vertu. Benoit qui visait aussi la cathédrale en est réduit à se reconfigurer en milieu de partie. Quant à Jérôme, il déroule avec efficacité une stratégie « bâtiments » en en construisant cinq qui combotent bien. Avec 34 PV, il l’emporte devant Dom (29) et les deux autres (25).

Table 4, dite « Effets néfastes » : Camille et Olivier-L enchaîne deux scénarios de Claustrophobia 1643. Dans les deux cas c’est Olivier, aux commandes des forces obscures, qui a le dessus.

Table 5, dite « Etude de propagation » : la table 1 moins Lucas s’essaie à Asteroyds, un jeu de programmation en temps limité où il faut slalomer entre des corps célestes mouvants. Le programmeur Tristan s’impose.

Table 6, dite « Opacité » : histoire d’oublier les erreurs tactiques de la partie récente, nouvelle session de A Study in Emerald à cinq (Thomas, VHN, F-R, Mickaël et Frédéric). Pendant le round d’observation, c’est Thomas qui garnit le plateau d’agents tandis que F-R maintient l’opacité sur son affiliation (ainsi il achète à la fois la carte Zombies et la carte anti-Zombies). Mickaël, dans le flou, s’équipe de la carte permettant de changer de camp. Dom révèle trop tôt qu’il est Restaurationniste et les 3 Loyalistes lui tombent aussitôt sur le paletot. Il fait monter de 6 points la piste de son équipe, ce qui profite tout autant à F-R qui attend son heure dans l’ombre. Mais, rejouant le scénario de la semaine passée, Mickaël précipite la fin de partie (en éliminant le dernier agent de Dom, sur un malentendu de règle) dans une configuration défavorable pour son équipe. Dom finit au score juste devant son compère F-R. Bon allez promis la prochaine fois plus d’erreurs !

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Séance de VENDREDI 11/10/2019 à Servel

Le vendredi 11 octobre 1963, s’éteignaient à quelques heures d’intervalle Édith Piaf et Jean Cocteau. Par cette étrange journée de « double deuil national » qui allait bouleverser la France entière, s’achevait – à la vie à la mort – une amitié tissée depuis plus de vingt ans. Les décès quasi-simultanés, 7 heures du matin pour la « Môme de Paris », 13 heures pour le « Funambule de tous les Arts » sont pourtant autant prématurés qu’attendus.

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Au printemps 1963, prématurément vieillie, épuisée et malade, c’est très affaiblie qu’Édith Piaf était partie en convalescence dans le sud de la France. Tombée dans le coma en avril 1963, elle meurt au Plascassier, près de Grasse le jeudi 10 octobre 1963. Mais comme elle avait formulé le désir de mourir à Paris, son corps est ramené secrètement dans la nuit dans son hôtel particulier du boulevard Lannes où son décès d’une hémorragie interne, à l’orée de ses 48 ans, est constaté officiellement le lendemain.

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Dans sa retraite de Milly-la-Forêt, Jean Cocteau, ménagé par sa cuisinière qui connaît parfaitement la fragilité de son état de santé, apprend la mort quelques heures plus tôt de sa grande amie Edith Piaf qu’il avait fait débuter au théâtre dans sa pièce « Le Bel Indifférent » (1940).
Au même moment, à Paris, nombre d’artistes et de personnalités s’étonnent que l’écrivain et académicien, si proche de la chanteuse défunte, mette autant de temps à témoigner ses souvenirs et à lui rendre hommage. Peu de personnes savent en réalité que, déjà victime de deux crises cardiaques et trop ému, il vient de déclarer à son entourage : « C’est le bateau qui achève de couler. C’est ma dernière journée sur cette terre. »

Quelques heures après, il s’éteint à son tour sans avoir eu la force d’écrire l’article que le magazine Paris-Match venait de lui commander pour être publié dès le lendemain. Dans tous les kiosques de France et des pays francophones, le Parisien Libéré publia le lendemain un gros titre évocateur du départ crépusculaire de la somnambule du grand public et du funambule du Tout-Paris : « La mort d’Édith Piaf a tué Jean Cocteau ».

56 ans plus tard à Parties Civiles, de longues amitiés ont aussi pris fin dans de troubles circonstances.

Table 1, dite « Passé défini » : à cette table de découverte de Montana – un jeu qui revisite un passé défini – on vit Xel collectionner vaches et gourdes, mais c’est François-René qui a posé en premier ses campements et est déclaré vainqueur. Céline, réente recrue depuis le forum des associations, obtient l’accessit sur le podium (en même temps, notez, ils étaient trois).

Table 2, dite « Plus bleu que tes yeux » : la table 1 enchaîne à Azul – un jeu qui nécessite une petite courbe d’apprentissage. Xel la maîtrise parfaitement, qui enquille deux victoires, devançant François-René puis Céline par deux fois (81/66/38 puis 83/62/47). La môme conclut, dévisageant son dauphin: « Azul, c’est plus bleu que tes yeux ».

Table 3, dite « Descente aux enfers » : table savamment planifiée, Pax Pamir accueille, aux côtés des afficionados habituels (Dom, votre serviteur), deux curieux motivés (Tristan et Thomas) et un couple de nouveaux adeptes (Thibault et Chi-Xhue) qui jouèrent en duo. C’est parti pour une explication de règles une mise en place, et une double faute: vénielle dans la mise en place (une carte manquait dans chaque paquet), mortelle dans l’explication (le rang 0 ne disparaît que s’il ne contient que des événements). Le double effet de ces erreurs fut d’accélérer subitement la partie – ce qui n’est pas si mal dans une partie à 6 pour un jeu « best with » à 3 ou 4. A 5, le joueur qui fait la route en solitaire prend un risque: c’est celui que votre serviteur prit avec les afghans, et il lui fut fatal. La fin de partie fut comme une partie d’échec, ou chacun semblait avoir une chance de gagner (rappelons que le dernier « dominance check » compte double), et où Dom sortit du chapeau sans forcément l’avoir provoqué. Un vainqueur certifié développement durable pour un tapis vert, c’était dans le thème, mais cela ne doit pas nous empêcher d’aller rechercher Orphée des enfers des erreurs de règles pour la ramener au monde des vivants: verdict d’une partie honnête la semaine prochaine !

Table 4, dite « Tant qu’il y aura des jours » : tant qu’il y aura des jours Descent déploiera son univers. Olivier, Franck et le petit Pauly ont succombé cette fois-ci.

Table 5, dite « Les enfants terribles » : deux grands enfants, Mickaël et Olive, découvrent la tumultueuse histoire des guerres d’antan de Joan of Arc. Duguesclin libéra Rennes, puis Condate fut affamée par les Anglais. Autrement dit, une victoire partout entre France et Angleterre, ces enfants terribles de l’histoire.

Kemet

Table 6, dite « Mon légionnaire » : à Kermet vous incarnez un peuple de l’Egypte Antique et utilisez les pouvoirs mystiques des Dieux et leurs puissantes armées. Un rôle sur mesure pour Jérôme, qu’on imagine volontiers dans le costume du légionnaire sans merci. Il l’emporte avec le score magique de 10, devant deux demi-Dieux, Doc Nico et Yannick (dont le score est un carré parfait suivant un cube parfait, seul cas de puissances parfaites consécutives selon l’hypothèse de Catalan), et une odalisque, Audrey (qui score le plus petit nombre parfait pair).

Table 7, dite « Les monstres sacrés » : à Warhammer 40 000 Benjamin et sa bande redonnent vie à des monstres sacrés et refont l’histoire. Alors, qui a gagné ? On ne sait, mais, peu importe le score: à ce jeu comme dans la vie, ce qui importe n’est pas la destination, mais le voyage.

Table 8, dite « Non, je ne regrette rien » : pour ce Codenames final nous retrouvons les Rouges (François-René, Dom, Thomas, Xel) affronter les Bleus (Thibault, Tristan, Doc Nico, et votre serviteur).

  • Rouges 1-0 : le maître espion l’a joué trop subtil pour son public avec un Morsure 2 (Serpent, Crochet) et l’audacieux Philibert 2 (Facteur, Tuile)..
  • Bleus 1-1 : les Bleus égalisent dans des circonstances rocambolesques: menant 8 à 4 et avec un seul mot à trouver, les Rouges choisissent l’Assassin faisant la terrible confusion entre Sciences et Etudes pour l’indice trompeur Faculté !
  • Rouges 2-1: les Rouges ne regrettent rien de rien et se reprennent en concluant de manière implacable.

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Séance de VENDREDI 15/06/2019 à Servel

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Jules Cesar

Après avoir vaincu son rival de toujours, Pompée, à Pharsale, Jules César se rue avec son armée en Asie mineure (la Turquie actuelle). À Zéla, aux alentours du 15 juin 47 avant JC, il bat Pharnace II, fils et successeur de Mithridate, roi du Pont (la région de l’actuel détroit du Bosphore), un roi qui donna du fil à retordre aux Romains. Commémorant cette victoire par un défilé triomphal à Rome (son quatrième triomphe), Jules César se fera précéder par un porteur qui présente une pancarte où sont écrits les trois mots : « Veni, Vidi, Vici » (Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu). Rarement slogan aura été aussi élégant qu’éloquent.

1975 longues années après, à Lannion, il fut question de batailles, de victoires, et de champs de vision.

Table 1, dite « Vue perçante » : dans la grande salle se déployaient plusieurs champs de bataille, à commencer par celui de Warhammer 40 000 – un jeu où une vue perçante est nécessaire pour embrasser une situation d’ensemble plutôt complexe. Julien, Benjamin et Romain sont venus, ont vu, mais l’un seul d’entre eux a vaincu.

Table 2, dite « WAR + VAR » : juste à côté se disputait un Descent avec assistance vidéo sous forme d’un ordinateur, une sorte de WAR aveec VAR. Olivier-3 et Nicolas II y ont entre autres été aperçus.

Table 3, dite « Salade César » : Jeff apporte Le trône de fer – un jeu de figurines et des personnages de la fameuse série, aussi riche en ingrédients ludiques qu’une salade César. Jack et Maxime ont également été surpris à attendre l’hiver.

Table 4, dite « Un triomphe » : abordant la 17ème affaire de Sherlock Holmes: Detective conseil l’équipe de choc mais cette fois 100% masculine (Dom, Thomas, FR, Vincent, Elouan, VHS) sortit de ce ‘triple homicide’ avec le score triomphal de 95 points ! Un score qui doit beaucoup à Dom dans son double rôle de meneur de revue et de grand argentier, ainsi qu’à une discipline de groupe indéfectible. Pour l’anecdote, on discuta de noms de bars (Le pingouin rieur, Le poney fringant), de EROEI (Energy Return On Energy Invested) à propos de l’utilité des visites, et (*SPOIL*) on fit une visite au bureau de Post pour être affranchis !

Table 5, dite « Visionnaire » : seul jeu classique de la soirée, Keyflower vit, à l’issue d’un dernier tour interminable, une victoire nette et sans bavure de Olivier-L qui médusa Neox, Mickaël, Baptiste et Vivien par sa stratégie visionnaire !

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Séance de VENDREDI 03/05/2019 à Servel

Ce trois mai, Parties Civiles est en mode « trois salles, trois ambiances » !

Table 1, dite « Animalière » : première salle dite « aux cubistes » où les amateurs de jeux de gestion phosphorent en silence, ce qui n’exclut pas les coups vicieux. Une partie d’Altiplano voit s’opposer Nicolas-2 et Olive. Le second l’emporte 94 à 88 puis, passant du lama au renard, ils disputent une partie de Renard des Bois, petit jeu de cartes.

Table 2, dite « Brassicole » : on retrouve autour d’un Brass (dans sa version Birmingham qui introduit la bière parmi les ressources produites) des habitués (Thomas et Xel) et des moins familiers (Jeff et Vincent). On sentait que la partie se jouerait entre les deux premiers nommés, les bookmakers des Midlands avaient pris les paris et c’est Xel qui s’impose finalement avec 134 PV.

Table 3, dite « Coriace » : deuxième salle dite « aux cultistes » où un groupe de quatre personnages mus par l’esprit d’aventure et l’appât du gain, fort différents mais soudés par les épreuves traversées (ce qui ne veut pas dire que l’harmonie y règne !) explore des lieux mal famés dans des odeurs fortes et le bruit des combats. Nous voilà de retour à Gloomhaven avec ces aventuriers maintenant bien velus (expérience de niveau 5 ou 6). Mais voilà, la coriacité des créatures rencontrées progresse en proportion ! Ce soir dans la Ruinous crypt on a bien dégusté, entre celles qui imposent un désavantage (on tire 2 cartes de son deck de modificateurs d’attaque et on garde le moins bonne), celles qui ont un bouclier de force 4 (on soustrait 4 du nombre de dommages infligés) et celles qui ont retaliate 3 (elles vous font 3 dommages chaque fois que vous la touchez, parfois même en cas d’attaque à distance !).

Pour tout dire, dès la première pièce la partie a semblé perdue face à un mélange de cultistes, de Night Demons et de squelettes à leur suite. Jack en particulier encaisse une série d’attaques dévastatrices. Quant au dernier démon, il faut une éternité pour en venir à bout, la faute à des attaques malchanceuses. Mais on se reprend, Julien dispense ses soins et Dom fait le ménage dans la deuxième pièce. On se dirige vers la dernière dont Neox prend soin d’ouvrir la porte avant de se replier, ce qui attire le Frost Demon élite à travers un piège. On finit de nettoyer avant de goûter un repos bien mérité. Autour d’une boisson fermentée locale, Neox évoque ses projets de retraite prochaine. Dans quel personnage se réincarnera notre Quartermaster ?

Table 4, dite « Dystopienne » : dans la dernière salle dite « aux puristes », nous trouvons des joueurs allergiques au carton et n’acceptant de manipuler que des figurines en plastique, évoluant dans des décors tridimensionnels pour les plus radicaux d’entre eux. Reconnaissons tout de même le talent de peintre de certains. Ainsi OlivierL et Sébastien qui jouent à Eden Burn Out, jeu d’affrontement post-apocalyptique.

Table 5, dite « Envahissante » : on y revoit Batman avec DocNico, François-René et Mickaël. Beaucoup de matériel et plusieurs tables nécessaires pour un scénario différent de celui de la semaine précédente.

Table 6, dite « Féroce » : Steven et Romain, de la tribu des fans de Warhammer, s’affrontent sans faire de quartier à Necromunda.

Table 7, dite « Gélatineuse » : il y aussi eu un Descent avec Frank, PaulJr, Olivier3 et ???. On ne nous a pas confirmé que les monstres rencontrés étaient gélatineux.

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Séance de MARDI 26/12/2017 à St-Elivet

Le 26 décembre 1805, à Presbourg (aujourd’hui Bratislava, capitale de la Slovaquie), l’empereur d’Autriche François 1er tire les conséquences de l’écrasement de son armée à Austerlitz. Il signe avec Napoléon 1er un traité de paix par lequel il renonce à la Vénétie, tandis que la Bavière, alliée de Napoléon, lui enlève le Tyrol. Par un article secret, François 1er renonce à son titre d’empereur du Saint Empire romain germanique, fondé par Otton 1er près de mille ans auparavant. Sa décision sera rendue officielle, dans l’indifférence générale, sept mois plus tard, le 6 août 1806.

212 ans après, à Lannion, le grand Est était en force, avec 5  de ses représentants contre 4 au grand Ouest, du fait d’un fort entrisme du corps franc alsacien sur le front du Ponant, comme une sorte de Saint Empire ephémère.

Table 1, dite « Blitz krieg» : en guise d’introduction, les 9 protagonistes s’assoient pour une partie de Time bomb – les artificiers, mal accordés, ne réussiront pas à la désamorcer.

Table 2, dite « Soleil voilé » : Dans l’Aiglon, Edmond de Rostand fait ce récit de la bataille d’Austerlitz:
« L’armée est une mer ; il attend le soleil ; Il le voit se lever du haut d’un promontoire ;Et, d’un sourire, il met ce soleil dans l’Histoire. »
Sur le champ de bataille de Descent, Xel, Neox, Doc Nico et votre humble serviteur n’ont pas eu cette hauteur de vue, et la mer de leur armée se révéla fort étale, dispersée aux quatre vents et finalement impuissante. Rien qui pouvait gêner, en face, la marche consulaire de François-René vers une victoire certaine.

Table 3, dite « Pas complètement à l’Ouest » : à cette table de 7 Wonders, l’Ouest s’impose (Vincent, 47), mais pas complètement car l’Est opposa une belle résistance (Charles-Edouard 43, Lisa 36, qui, bien toute amazone qu’elle était, partit avec un retard militaire fatal), tandis que Julien-3, 32, ferme la marche impériale.

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Table 4, dite « Voir St-Hélène et mourrir » : à Galerapagos les tables 2 et 3 se rejoignent et trois parties furent jouées, la réussite étant fortement corrélée au nombre de survivants laissés pour compte en chemin, voire dévorés en route…

Table 5, dite « Front de l’Est » : Les Poilus conclurent cette épopée militaire au large spectre, et à une heure fort peu chrétienne, ceci expliquant que votre chroniqueur, ayant regagné ses pénates, ne saurait relater cette table avec précision. Ne vous moquez pas, il travaillait le lendemain et paiera vos retraites.

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Séance de VENDREDI 29/09/2017 à St-Elivet

Le 29 septembre 1964 paraissaient dans l’hebdomadaire argentin Primera Plana les premières planches consacrées à Mafalda, enfant brune aux joues rondes en perpétuel questionnement sur le monde qui l’entoure. Cinquante-trois ans après sa création par le dessinateur Quino, la plus célèbre des petites filles de BD, devenue un symbole d’anticonformisme pour des générations de lecteurs, n’a jamais été aussi populaire.

En 1962, Quino est un dessinateur inconnu qui cherche à vivre de ses crayons. Il prend contact avec l’agence publicitaire Agens Publicidad, qui lui propose de travailler sur la campagne d’une marque d’électroménager. Quino est chargé de dessiner les histoires d’une famille de classe moyenne aux prises avec des appareils électriques. Il imagine huit petites histoires mettant en scène Mafalda ainsi que son père, sa mère et son grand-frère, mais le projet est finalement annulé. Pour autant, la petite Mafalda, qui fait déjà montre d’un grand caractère, ne disparaît pas totalement de la circulation puisque deux ans après, elle fait son retour dans Primera Plana, à l’initiative de Julian Delgado, le directeur de la revue. Délestée de toute allusion commerciale, la BD est publiée pendant six mois à raison d’une histoire par semaine. Devant le succès de la petite brune sceptique et râleuse, Quino publie ensuite ses aventures dans de nombreux autres journaux. Le premier album Mafalda ne verra lui le jour qu’en décembre 1966.

Publiées à leurs débuts dans Primera Plana, hebdo d’information sur l’actualité internationale et nationale, les histoires de Mafalda s’adaptent aux centres d’intérêt du lectorat du magazine. Enfant intransigeante à l’égard de ses parents, Mafalda, à travers ses questions ingénues en apparence, interroge les dysfonctionnements du monde et pose les bases d’une réflexion sur de grands sujets de société. Par exemple, elle intime à son père de donner l’exemple, juge sa mère médiocre car elle fait le ménage et la cuisine sans s’interroger sur sa condition. La place de la femme est fréquemment abordée, notamment à travers le personnage de Susanita, fillette orgueilleuse dont le rêve est d’épouser un chef d’entreprise afin de couler des jours tranquilles comme femme au foyer dans un pavillon de banlieue.

De 1964 à 1973, année où Quino, en panne d’inspiration, décide d’arrêter de publier les histoires de Mafalda, les thèmes abordés sont liés au rythme de publication des journaux qui l’accueillent dans leurs pages. Une constante, cependant : durant ces 9 ans, Mafalda ne cessera de donner son avis sur le monde et plus particulièrement sur son pays, en proie à d’importants bouleversements politiques. L’Argentine a en effet connu deux coups d’Etat militaire entre 1962 et 1966, vu passer six présidents au pouvoir entre 1968 et 1973. S’inspirant de ces troubles, Mafalda décide dans plusieurs épisodes de former son propre gouvernement, avec ses amis Manolito et Felipe.

L’œuvre de Quino a été saluée par les plus grands auteurs et intellectuels, qui voyaient Mafalda comme une bande dessinée capable d’éveiller les consciences avec humour. Le romancier argentin Julio Cortazar, l’écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez et l’auteur italien Umberto Eco sont ainsi de grands fans de la petite fille.  Les albums de Mafalda, traduits en vingt langues et vendus à plus de 2 millions d’exemplaires en France, ont propulsé au rang des personnages de BD connus dans le monde entier celle qui, selon la présidente argentine Cristina Kirchner, « disait des choses qu’il n’était pas possible de dire à une époque où la parole était muselée ».

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A St-Elivet, 53 ans après, aucun envoyé spécial n’était dépéché pour raconter les drôles d’histoires des grandes filles et des petits garçons de Parties Civiles. Un pigiste, convoqué en urgence pour esquisser les contours d’une séance de jeux forcément inoubliable, extirpa le récit suivant des limbes de sa mémoire défaillante.

Table 1, dite « Loi martiale » : Thomas, Gérard & co s’essaient à Food Chain Magnate. Avec Tristan, qui imposa sans coup férir sa loi martiale, marquant plus de points au dernier tour que certains pendant toute la partie.Tapa_PLANETA

Table 2, dite « Enigmatique » : à cette table, le pigiste a cru remarquer des pyramides, mais cet indice ne lui a pas permis d’en déduire le jeu. Neox et Xel ont été aperçus rôdant aux parages…..

Tapa_FAMILIA

Table 3, dite « Série jeunesse » : il semble que Axel a lancé une campagne de Descent. C’est peu mais c’est déjà bien: tenons-nous en aux faits.

Tapa_MUNDO ok

Table 4, dite « De 7 à 77 ans » : selon des sources généralement bien informées, Nicolas II aurait plié une partie de Through the ages avec 179 PV, matant Doc Nicolas (173), Thibault (173), et Nourredine, 165.

Table 5, dite « L’écume des jours » : notre rédacteur fut le témoin et même le protagoniste d’un Linq. Une partie qu’un fort jeune mousse égaya de son espièglerie, choisissant à plusieurs reprises l’indice écume.

Table 6, dite « Riches heures  » : à cette table de Codenames, les Rouges, emmenés par Joan et Thierry, assistés de Xel et Guillaume, ont provoqué la surprise, défaisant les Bleus (VMP, Jérôme, François-René, Thomas) sur un score sec (2-0) contrastant avec la longueur de la partie. Un match plié dans une première manche où le maître-espion Bleu lança l’indice Kafka 2, qui visait Cafard, bien trouvé, et Sommet (??), alors que Colonie était sur la grille ! Pour prix de ce pari perdu sur sa culture, il sera condamné à relire la Colonie Pénitentiaire. Dans la deuxième manche, les Rouges se sont imposés à la faveur d’un Trauma gagnant.

Table 7, dite « Le peuple des ombres » : notre pigiste eut confirmation qu’un Shadow hunters était en route, mais son budget d’heures supplémentaires expira avant qu’il en connût l’issue et même, pour tout dire, le commencement.

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Séance de VENDREDI 15/09/2017 à Ti Koad

Pour cette dernière réunion à Ti-Koad, comment ne pas se souvenir des Bugatti, Ettore bien sûr, né le 15 septembre 1881 mais aussi son frère Rembrandt, sculpteur d’une ménagerie d’animaux sauvage ? Ingénieur de génie et personnalité hors du commun (l’une de ses formules était « rien n’est trop beau, rien n’est trop cher »), dirigeant paternaliste et tyrannique (il était surnommé « le Patron »), Ettore développe avec son fils Jean la société d’automobiles qui porte leur nom. Parmi ses modèles légendaires, véritables bijoux mécaniques, le Type 35 et le Type 57 « Atlantic ».

Après le désastreux échec de La Royale, voiture de tous les excès dont il ne se vend que 3 exemplaires, l’entreprise échappe à la faillite en en réutilisant le moteur 8 cylindres dans un modèle d’autorail rapide. Pourtant, elle ne se remettra pas de la guerre 39-45 et de la mort accidentelle de Jean qui, alors qu’il fait un essai à 200 km/h sur une route fermée, fait un écart pour éviter un cycliste.

136 ans après cette naissance, ce fut aussi une séance où l’on vit trois nouveaux arrivants se présenter, lesquels imprimèrent leur marque à leur table de jeu comme on le verra ci-dessous.

Table 1, dite « Autorail rapide » : Baptiste, Neox, Mickaël et Stefan-le-nouveau jouent à Russian Railroads. Le dernier nommé n’hésite pas à rouler sur les autres avec ses lourdes locomotives et s’impose au score.

Table 2, dite « La Royale » : dans le Londres de la reine Victoria, Thierry endosse le rôle de Jack dans Lettres de Whitechapel, avec à sa poursuite une escouade de policiers d’élite composée de Thomas et Nourdine bientôt renforcés par Vincent. Partie mémorable de l’avis des participants, où l’esprit maléfique de Jack lui a permis de semer ses poursuivants quatre nuits de rang, pour ensuite disparaître dans la nuit en royal vainqueur.

Table 3, dite « Ménagerie » : de l’aventure, du plastique et toute une ménagerie de monstres avec un classique, Descent (dans sa première édition) qui regroupe Axel, Guillaume, Nicolas-2 et François-René. Axel tire les ficelles et s’adjoint les services d’un F-R ensorcelé à la loyauté flottante. Autant dire qu’il y a eu du sang d’aventurier sur les murs du donjon.

Table 4, dite « Le Patron » : il faut du caractère pour partir coloniser l’espace à grands coups de dés. Cela n’arrête pas des anciens (Julien-Lannion et VHN) et des nouveaux (Guillaume-2 et Valentin) qui s’attablent autour de Alien Frontiers. Une partie où Valentin impose sa présence, à la fois en l’emportant à la régulière et en faisant bien comprendre que le simple fait de le menacer appelle une réponse immédiate (et, j’ajouterais, non proportionnée !).

Table 5, dite « Atlantic » : pendant que la table 3 finit de régler leur compte aux aventuriers, un groupe de 8 essaie un jeu récent à identités secrètes et par équipe, Secrets. Il évoque l’opposition il y a 50 ans entre les espions de l’alliance atlantique et du pacte de Varsovie. Au terme de cette partie remportée par la CIA, l’impression est mitigée à autant : il est difficile de suivre le camp auquel appartient chaque joueur (contrairement par exemple à Liens de sang ou Shadow hunters où cette information se révèle progressivement en cours de partie) et on peut avoir l’impression de s’en remettre au hasard pour prendre ses décisions.

Table 6, dite « Cycliste fatal » : à Codenames, Thierry, Nourdine, Guillaume et VHN sont Rouges tandis que F-R, Thomas, Mickaël, Axel et N2-l’Oracle sont Bleus. Au terme d’une première manche équilibrée avec un F-R créativement égal à lui-même, Thierry joue la victoire avec Lourd 3. Le Boxer est rapidement identifié mais là c’est le drame : un cycliste convainc son équipe de choisir Chaîne (normal pour un cycliste, me direz-vous) alors que Bouc et Or avaient été aussi discutés. Dans la seconde manche, le solide Carcassonne 4 (Ville, Jeu, Tuile, Charme) de Nourdine et un mot Rouge obligeamment choisi par les Bleus amènent l’égalisation des premiers. Très tôt dans la manche finale, Axel propose Sauna 2. Protestation de VHN quand les Bleus révèlent Vapeur : le sauna est une chaleur sèche, par opposition au hammam -ou bain turc- qui est une chaleur humide. Mais pour leur deuxième proposition ils choisissent Air (au lieu de Régime). Victoire par KO des Rouges, donc.

Table 7, dite « Bijoux » : ce n’était pas fini et Guillaume, Axel et N2 s’installent devant Splendor où ils acquièrent calmement des gemmes, probablement pour en faire des bijoux.

Table 8, dite « Rien n’est trop beau, rien n’est trop cher » : cela pourrait être la devise de bien des familles dominant les sept royaumes de Westeros. Guillaume, F-R, Thierry et Nourdine découvrent Le Trône de Fer: La Main du Roi, petit jeu de cartes basé sur les personnages de GoT. Mécanique simple et pouvoirs-bonus pour amener de l’imprévu et de la variabilité. A 4 joueurs, il se joue en 2 équipes de deux et c’est la paire Thierry/Nourdine qui l’emporte par 4 à 3.

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Séance de VENDREDI 13/11/2015 à St-Elivet

Au matin d’un 13 novembre quelque part au XIXè siècle, Claude Monet peignit le port du Havre, la ville de son enfance. Impression soleil levant allait donner son nom à une révolution picturale, l’impressionnisme, où les scènes quotidiennes de la vie contemporaine  sont librement interprétés et recréés selon la vision et la sensibilité personnelle de l’artiste. Le tableau eut une vie agitée, et fut même volé, puis retrouvé chez un malfrat corse qui avait essayé de le négocier avec un Japonais en relation avec les yakuzas.

Claude_Monet,_Impression,_soleil_levant,_1872

Commencée en pente douce dans un St-Elivet joyeusement envahi d’une bande de joueurs de toutes origines et confessions, cette soirée bascula soudain après 22h dans l’émoi des attentats parisiens dont l’impressionnante litanie se diffusait peu à peu parmi les tables. Nous n’eûmes pas le cœur d’atteindre le soleil levant pour mettre fin à nos joutes si dérisoires.

Table 1, dite « molotovienne»
A ce jeu de déductions qu’est L’alchimiste, Thomas fait les meilleurs cocktails et l’emporte avec 30 PV devant Julien de Paimpol (30 également). Votre humble serviteur (20) eut du mal à se concentrer, et précède Xel (16), qui avait du mal à voir les cartes, ce qui n’aide pas.

Table 2, dite « écrasante»
A Smash Up Baptiste-au-chéquier-d’argent affronte Thierry, Hélène et Jérôme. Ce dernier, expert du jeu et de ses peuplades, avait la faveur des pronostics.

Table 3, dite « policière»
A Descent, François-René, Nicolas , Franck et Axel joutent. Le diable en rit encore.

Table 4, dite « hollandaise»
A C’est moi le patron !, Michal affronte Joane, Mickaël et Julien du Trégor. Le plus gros salaire n’ayant pas levé le doigt, le vainqueur restera anonyme.

Table 5, dite « tragique»
A L’auberge sanglante, Mickaël abat sans ménagement Marvin, Franck et Elaine. Je crois que ce jeu fut même joué une seconde fois, un bien funeste présage.

Table 6, dite « infernale»
A Trains, Joane (40) dépasse de peu Michal (38), et Julien du Trégor (25)

Table 7, dite « kleptomane»
A La cité des voleurs, Baptiste-aux-mains-d’or fait la route avec Thierry, Jérôme et Hélène. Pour le vainqueur, j’ai un doute.

Table 8, dite « délivrée»
A Linq, Thomas, Francois-René, Xel, Julien de Paimpol, Dom et VHS s’amusent. On retiendra surtout de cette partie qu’il y a plusieurs façons de préparer les moules, et que tout le monde a gagné.

 

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Séance de VENDREDI à St Elivet 15/05

Séance qui a vu la désertion de plusieurs joueurs pour cause du long WE, mais aussi l’arrivée des visiteurs nouveaux.

Table n°1 dite « Thomas & Baptiste » …

… qui ont défriché l’acquisition nouvelle de l’association :  « Lewis & Clark« . Il parait que le jeu est bien, à minuit ils étaient à leur deuxième partie.

Table n°2 dite « Au fond de la salle » …

… avec Audrey, MKS et un jeune adhérent de Bégard. Le nom du jeu m’échappe aussi…

Table n°3 dite « nombreuse »

… avec Jérôme, Mickaël, Joan, Julien et un couple d’amis de ces deux derniers venus voir comment nous sommes beaux, intelligents et surtout ludiques. Après une Pandémie semble t il meurtrière la table a enchaîné avec un jeu de gangsters…

Table n°4 dite « pourquoi est-il si méchant » …

… avec Jean-Luc, qui vient de St-Brieuc pour voir comment nous sommes beaux, intelligents et surtout ludiques, ainsi que Sly The Jeune et  F-R : ce trio s’est frotté à l’apprenti Sauron sous les traits de Votre Humble Serviteur autour du plateau de Descent 2nde édition. Un scénario en 2 actes a été joué, où un Cardinal devait être sauvé pas les vaillants héros, alors que le seigneur du mal voulait en faire son quatre heures. C’est ce qu’il fit. A noter une malchance particulière aux dès de Sly qui incarnait un magicien, et qui a raté plus de 50% de ses jets d’attaque  – alors que les probabilités sont plutôt de l’ordre de 15% de ratages prévus. Qui plus est, lorsque le seigneur du mal s’emparait de son personnage pour nuire au groupe, il ratait aussi ses jets. Il y avait quelque chose…

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 22/11

5 tables pour cette séance :

Table n°1 dite « Maya »…

… où Jeff se lança dans l’explication de Tzolkin pour le faire jouer à Audrey, Jean-Charles, Charlotte et Baptiste « capilarité sous surveillance » … ma mémoire flanche… Partie en cours quand VHS quittais les lieux.

Table n°2 dite « Colchique dans le pré »…

… avec JiBee au commandes d’un Keyflower avec Gwen et François en suiveurs.  Partie en cours quand VHS quittais les lieux. François raconte :

Keyflower, la nouvelle acquisition de Notre Illustre Président, est un très bon jeu : j’ai connu un toulonnais qui y jouait au petit déjeuner. Gwen et VHS ont tout osé (c’est même à ça qu’on les reconnait), y compris défier le Président à son jeu. De quoi se préparer des nuits blanches, des migraines….bref, des « nervous breakdown » comme on dit de nos jours. Gwen passait son temps à upgrader ses tuiles, commentant à l’envi ses actions (c’est curieux chez les étudiants ce besoin de faire des phrases). Il semblait s’acheminer vers une victoire glorieuse, mais c’est alors que JiBee s’écria: « Mais dis-donc, on n’est tout de même pas venu pour beurrer les sandwichs ! Moi les adversaires, j’les soigne, j’m’en vais vous faire une ordonnance, et une sévère ! J’vais vous montrer qui c’est le Président!  Aux quatre coins d’Lannion qu’on va vous retrouver, éparpillés par petits bouts façon puzzle. » Il reprit ses esprits, et on compta les points. Avec ses ouvriers verts, Jean-Baptiste toucha le jackpot. Et avec son village sans queue ni tête (grâce à un de ses bateaux), les tuiles upgradées furent légion. Il fut donc déclaré vainqueur avec 85 points, talonné par Gwen, 72 et suivi de loin par VHS, 49. Reprenant ses esprits, il conclut par une déclaration hautement présidentielle: « Aujourd’hui, les diplomates prendraient plutôt le pas sur les hommes d’action. L’époque serait aux tables rondes et à la détente. Hein ? Qu’est-ce que vous en pensez ? »

Table n°3 dite « Latina » …

… avec Marie-Anne, Xel et Rémy autour d’un Puerto Rico. Rémy prend sa revanche sur Agricola de mardi et gagne la partie. Table poursuivie par deux parties de 6 qui prend.

Table n°4 dite « mais pourquoi il n’est pas si méchant ? » …

… avec François-René qui mena une table de Descent en se frottant à une bande de soudards incarnés par Baptiste « cheveux dans les starting-blocks », Hélène la briochine,  MKS et David. Les méchants ont gagné.

Baptiste raconte la suite :

Suite à la descente victorieuse contre les vilains Gobelins, il y eut plusieurs parties de Nosferatu :

La première rassembla Hélène, Maud, Rémy, Xel, F-R et moi-même. J’Igorifiai tandis que Xel vampirisa. Malgré de nombreux soupçons concernant l’identité de Nosferatu, Xel et moi œuvrâmes en parfait tandem pour placer allégrement 5 morsures sur les chasseurs. Certains diront que je mélangeai mal l’horloge en y mettant toujours l’aube en bas de la pile. Moi j’appelle ça être un bon serviteur du Mal.

Dans une deuxième partie qui intégra François et Gwen à notre équipe, Xel et moi intervertîmes nos rôles de méchants. A nouveau, Maud orienta les soupçons vers le vrai Nosferatu, prouvant ainsi que son apprentissage à Essen auprès du créateur du jeu ne fus pas vain. Mais ayant défaussé des morsures à chaque tour, je parvins à semer le doute chez les chasseurs de vampires, ces derniers s’en prenant alors à Remy. Au moment de brandir le pieu fatidique, le bras de Gwen dévia néanmoins originalement vers F-R. Deuxième victoire pour l’équipe Xel-Baptiste.

La troisième partie vit un Remy-Vampire un peu fébrile, dont la langue fourcha malencontreusement. Grand prince, François mit fin au règne du monstre en révélant la carte de rôle de Remy. Un vampire non pas pieuté mais démasqué, voilà qui devrait intéresser Thomas…

Table n°5 dite « Cochons dans le pré » …

… avec Votre Humble Serviteur qui a prêché la bonne parole d’Agricola auprès de Nicolas et de Virginie avec Maud en comité de validation. Après une brève introduction aux règles la partie débuta. La course à la nourriture fut une constante, Virgine était plutôt orientée cultures, Nicolas l’élevage, Maud éclectique et VHS se tapissait en agrandissant sa maison tout en mangeant des pierres et des roseaux pour bondir dans la dernière ligne droite et atterrir premier sur la ligne d’arrivée.  Nicolas et Maud se partagent la 2e place, mention spéciale pour Nicolas qui n’a pas eu du mal à rentrer dans le vif du sujet malgré ses 2 cartes de mendicité contractés inopinément. Virgine hésita à développer sa famille chose qu’elle ne refera certainement pas lors des prochaines parties.

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