Séance de MARDI 18/03/2025 à Servel

Le 18 février 1930, un jeune homme nommé Clyde Tombaugh, récemment embauché par l’observatoire Lowell (Arizona) plus pour sa passion de l’astronomie que pour ses diplômes (fils d’un fermier peu argenté, il s’est arrêté au bac), examine des clichés pris à travers un télescope. Il remarque un objet qui semble, nuit après nuit, se déplacer dans le paysage fixe des étoiles lointaines. Il conclut qu’il s’agit là de la « planète X », dont l’existence au delà de Neptune avait été prédite par Percival Lowell, fondateur dudit observatoire. Cette neuvième planète est nommée Pluto (Pluton) en référence à un dieu romain insaisissable mais aussi aux initiales de Lowell, mort en 1916 sans avoir vu sa théorie confirmée. En fait il avait tout faux : la masse de Pluton est bien insuffisante pour expliquer les anomalies des orbites d’Uranus et Neptune, et une fois la masse de Neptune mieux estimée suite à la visite de Voyager 2 en 1989 (ben oui, contrairement à ce que pensent certains, la NASA fait des choses utiles) ces anomalies disparurent. En 2006, Pluton qui n’est que le plus grand d’une série de corps glacés qui orbitent du côté de la ceinture de Kuiper, fut rétrogradé comme planète naine.

Table 1, dite « Pas des Mickeys » : Dans la quiétude nocturne d’un bocal qui peut rappeler celle d’un observatoire, Olive et Dom ont déballé les Paladins du Royaume de l’Ouest. Un jeu best with two dans une boite bien remplie où il faut patiemment développer un moteur équilibré en ne perdant pas de vue les 3 objectifs variables de la partie et en planifiant soigneusement comment utiliser ses meeples d’une demi-douzaine de couleurs. L’interaction est limitée à la concurrence sur les emplacements du plateau central et aux cartes Personnage qu’on peut souffler à l’adversaire. Mais plusieurs mécanismes sont bien conçus, depuis les cartes ajoutant aux tours 3 à 7 des possibilités d’actions, en général puissantes, jusqu’au choix à chaque tour d’un Paladin parmi 3, en fonction de son pouvoir, des meeples apportés et du boost temporaire sur une ou deux caractéristiques (Force-Influence-Foi, on retrouve la trilogie militaire-politique-religion au coeur par exemple de Troyes). Pour sa première partie, Dom a cherché à bien coupler ses Villageois avec les objectifs de scoring. Ainsi il met l’accent sur les attaques qui lui rapportent une nourriture et fait carton plein sur les 3 objectifs, soit 18 PV. Olive, lui, est arrivé à placer toutes ses Garnisons avec 9 PV à la clé. Au final c’est le novice qui l’emporte 61 à 43.

Table 2, dite « Insaisissable » : BenjaminG et Adélie ont bien apprécié leur découverte la semaine précédente du Château Blanc, quand ils avaient fini dans un mouchoir de poche dans une partie à 4. Ils s’y remettent dans une partie à 2 et cette fois ils finissent dans une taie d’oreiller, Benjamin s’imposant 47 à 36.

Séance de VENDREDI 28/02/2025

En ce dernier jour de février, des signes qui ne trompent pas laissent entrevoir une arrivée prochaine du printemps. L’occasion d’un grand nettoyage dans les placards à jeux ?

Table 1, dite « Ils l’ont fait » : F-R, OlivierB, Armand et Jérôme enfilent une dernière fois leur équipement d’aventuriers des Chroniques de Drunragor. Pour cet ultime boss « on lui a roulé dessus, c’était presque trop facile » a témoigné l’un des participants au massacre. Pas rassasiés ils réactivent une campagne de Cthulhu death may die où ils se confrontent à Ithaqua, avec les Grands Anciens ce n’est jamais trop facile.

Table 2, dite « Pas là pour rigoler » : Du dense avec Age of Innovation pour Tristan, Mickaël, JérômeC et Xof. Sûrement un gagnant mais qui, comment et pourquoi ?

Table 3, dite « Au fond de la grotte » : Bien au chaud au fond du bocal, les Dupont & Dupond François & Dom suivent Nolwenn qui souhaite étrenner son Wyrmspan trouvé sous le sapin. En plus elle a lu soigneusement les règles, il n’y a rien à lui apprendre. Un seul regret, ne pas avoir mieux battu les cartes fraîchement déballées (ainsi les Dragonnets, objectif de la seconde manche, se sont longtemps fait attendre puis ont atterri en volée). Chacun développe son plateau en fonction des objectifs et de la guilde draconique mais il est difficile de savoir qui mène. Et effectivement les trois finissent regroupés : Dom 99 PV, bien aidé par ses dragons scorant en fin de partie, François 89 et Nolwenn 82. Cette dernière a regretté quelques actions pas optimales et elle ne pourra que faire mieux à l’avenir, voici une nouvelle mother of dragons.

Table 4, dite « Les 4 samourais » : Nul ne sait pourquoi Younaël, Xel, Pierre-Yves et Stéven choisirent de jouer au Château Blanc. Sûrement un(e) gagnant(e) mais qui et comment ? La joyeuse troupe poursuivit avec d’autres jeux, peut-être même rejointe par des noctambules des tables 1 et 2, mais cela restera des conjectures pour ce rédacteur décidément bien mal informé.

Séance de VENDREDI 21/02/2025

Jeanne Calment était née le 21 février 1875 à Arles. Elle aurait donc fêté avec nous ses 150 ans si elle n’avait été rappelée à son créateur en août 1997 à Arles, à l’âge respectable de 122 ans. C’est l’être humain ayant eu la vie la plus longue (de façon documentée en tous cas, il y a quelques challengers non homologués du style Mathusalem). On connaît l’histoire fameuse du notaire ayant acheté son appartement en viager en 1965 et mort en 1995 sans avoir pu en profiter, après avoir versé en rente le double de sa valeur. Jeanne épousa son cousin (le sien propre, pas celui du notaire), un riche marchand, dont elle eut une fille qui mourut juste après lui avoir donné un petit-fils qui lui fut victime d’un accident de voiture. Ceci alors que Jeanne était fan de vélo (elle en faisait encore à 100 ans, ben oui comme on dit cela ne s’oublie pas) et de patins à roulettes, on voit ici démontrés les bienfaits des moyens de transport non motorisés. Attribuant sa longevité à sa consommation hebdomadaire d’un kilogramme de chocolat, elle attendit ses 110 ans pour entrer en maison de retraite. Cela ne l’empêcha pas d’en ressortir à 114 ans pour tenir son propre rôle dans le film Vincent et moi. Retour en 2025 où se cotoyèrent loin de Arles des moins de 20 ans et des plus de 60 ans, tous apparem-ment en forme, après tout la pratique du jeu (comme celle des mots croisés) est bien connue pour repousser les maladies neurodégénératives.

Table 1, dite « L’éternité c’est long, surtout vers la fin » : Un peu comme dans Un jour sans fin, on voit presque chaque semaine F-R, Armand, OlivierB et Jérôme déployer leurs Chroniques de Drunragor et repartir souriants en ayant réussi leur mission. Il manque juste Andie MacDowell.

Table 2, dite « Y va marcher beaucoup moins bien » : Une table de Cryptid regroupa Frank, Elie et Pierre. Le principal événement de la partie fut le soudain effondrement de la moitié du piètement de la table qui éparpilla façon puzzle toutes sortes de pièces de bois et de carton.

Table 3, dite « Un petit vélo dans la tête » : Une autre table réunit Pierre-Yves , Fred et Younaël qui jouèrent à The Loop. Pas de doute cela tourna rond mais on ne reçut pas plus d’éléments narratifs avant le bouclage. Les survivants des tables 2 et 3 se marièrent et se penchèrent sur le prototype de Pianetti, un jeu qui pourrait bien supplanter les Chrominos dans les maisons de retraite.

Table 4, dite « La came de Jeanne » : Deux presque centenaires, Olive et Marc, ressortent Voidfall, un monstre auxquels ils sont les seuls à se confronter, ces gars là ont le cuir tanné. Marc tint la distance grâce à une consommation intensive de chocolat et marqua deux points de plus que l’âge atteint par la vénérable Jeanne. Quant à Olive il scora environ autant de points que l’âge auquel le notaire de la dame signa le désastreux contrat d’achat en viager. Les compères convinrent qu’entre le temps de mise en place, la complexité de l’iconographie et la nécessité de se référer aux règles parce que cela fait longtemps qu’on n’y a joué, le plaisir a été mitigé. Bah, Parties Civiles c’est un peu comme une boîte de chocolats.

Table 5, dite « Je parle Calment » : Partie à cinq de Hansa Teutonica avec Mickaël dans le rôle de celui qui a déjà joué et Dom dans celui de celui qui a lu les règles, rejoints par Xel, DocNico et un collègue dudit nommé Nicolas. Un jeu d’une autre époque, matériel minimal et interaction vacharde, il s’agit de bien choisir comment se développer sans perdre des yeux ce que font les autres. Mickaël bénéficie encore et encore d’un comptoir bien situé à Göttingen, à Göttingen et place deux disques à Coellen. Ceux-là valent 18 PV, ils contribuent à le metttre en tête une fois la fin de la partie provoquée par l’épuisement des jetons : Mickaël 48 PV, DocNico 43, Dom 34, Nicolas-invité 31 et Xel 29.

Séance de MARDI 11/02/2025 à Servel

Le 11 février 2016, la collaboration LIGO (Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory), un méga-projet de science expérimentale, annonce la première détection d’onde gravitationnelle en septembre 2015. Il s’agit d’une oscillation de la courbure de l’espace-temps prédite par la théorie de la relativité générale d’Albert Einstein un siècle auparavant, en 1916. Pour donner une idée de l’exploit il s’agissait de détecter des variations de distance de l’ordre de  10−18 m. Et pour ça il a fallu concevoir des lasers de compétition d’une extrême stabilité en fréquence. Un homme clé pour y parvenir fut l’écossais Ronald Drever qui, s’il n’était mort en février 2017, aurait probablement partagé le prix Nobel accordé sans délai aux fondateurs de LIGO en octobre 2017.

Table 1, dite « Espace-temps courbe » : Table de cinq de Alien Frontiers (version Aurora), un jeu qu’il y a belle lurette qu’on n’avait pas vu.  Une course à la colonisation entre la flotte verte (Benjamin), la flotte route (Adélie), la flotte bleue (Nastassia), la flotte violette (Marie-Anne) et la flotte jaune (Thomas). La stratégie verte repose sur l’utilisation de la station centre des colons. La stratégie bleue repose sur un moteur solide à base de cartes de technologie. La stratégie violette repose sur le sacrifice régulier de vaisseaux pour déployer ses colonies et profiter ainsi rapidement des bonus accordés par les territoires. Les stratégies rouge et jaune reposent sur l’utilisation de la station usine à colonies, bloquant les autres flottes (seulement 2 docks sur cette station). Les différentes flottes ne sont jamais à plus de 2PV d’écart sur la piste de score pendant toute la partie, normal c’est le style de jeu où on tape sur ceux qui mènent. Lors du dernier tour, la flotte jaune déploie 2 colonies et achète une carte à 1PV, se plaçant ainsi à 7PV (avec 2PV d’avance sur les seconds ex aequo). Finalement, la flotte rouge met fin à la partie en déployant sa dernière colonie mais laissant la flotte jaune en tête. Victoire de Thomas, donc.

Table 2, dite « Compétition » : Deux Course vers El Dorado avec Xel, Marc, Mickaël et Dom dans les rôles de Tregoroa Jones. Dans la première partie l’assistance médusée voit Marc placer un démarrage, s’éloignant en taillant à grand coups de machette dans la jungle. On ne verra plus que de loin son chapeau d’aventurier : avec toujours les bonnes cartes en main il nous met un boulevard et l’emporte dans un fauteuil. Dans la seconde partie certains plans d’eau compliquent la vie des aventuriers qui sont cette fois assez regroupés. Mickaël aborde en tête la dernière tuile mais Dom le double et le bloque avec son hydravion. Qu’importe, Mickaël lui colle aux basques et finit dans le même tour. C’est lui qui l’emporte au départage par les « barrières ».

Séance de VENDREDI 07/02/2025

La date du 7 février évoque pour certains le dure vie des pionniers qui mirent en culture les grandes plaines étasuniennes au XIXe siècle après le Louisiana purchase. Ainsi John Deere, enfant de ce siècle né le 7 février 1804 et mort en 1886 qui mit au point la première charrue au soc en acier, plus solide et mieux adaptée aux difficiles sols argileux que celles en fonte. Ses enfants développèrent la forge semi-industrielle en une entreprise de matériel agricole dont les tracteurs jaunes et verts sont toujours fort réputés.

Ayons aussi une pensée pour Laura Ingalls Wilder, née le 7 février 1867 dans une famille de pionniers qui passa son temps à bouger dans les régions frontières à la faveur des opportunités d’emploi. Douée pour l’étude elle devient institutrice à 16 ans mais doit arrêter quand elle épouse un cultivateur deux ans plus tard. C’est dans les années 30 qu’elle publie en une dizaine de volumes le récit de ses jeunes années qui est bien plus intéressant que la série télé un peu cucu qui en a été tirée. Le tome Un hiver sans fin en particulier est frappant par sa description de la difficulté de la survie dans des conditions climatiques extrêmes et de l’ingratitude du travail de la terre.

Table 1, dite « Job well done » : La petite escouade des Chroniques de Drunragor (Jérôme, Armand, F-R et OlivierB) reprend son paquetage et repart en mission. Ils reviennent en fin de soirée fourbus mais victorieux.

Table 2, dite « XIXe siècle » : Le revival de Sherlock Holmes Detective Conseil se poursuit avec un nouveau groupe motivé qui se lance dans le premier coffret. Ce soir Nolwenn, Caroline, Marie-Christine, Frank et Younaël se penchent sur la triste affaire de l’orpheline emprisonnée. Ils ne parviennent pas à démêler l’ensemble des fils de cette énigme mais finissent avec un score très honorable de 55 points. Après le départ de Frank ils se lancent dans une partie des Aventuriers du Rail Europe que quelques giboulées de grêle n’ont pas interrompue.

Table 3, dite « Climats ingrats » : Le noyau dur de Hansa Teutonica refait une partie de son jeu fétiche du moment, ce soir avec Tristan, Mickaël, JérômeC et Clément. La dernière fois ils expliquaient doctement qu’ils avaient enfin appris à détecter un joueur devenant trop puissant et à lui casser les rotules. Pourtant ils durent admettre une fois la poussière germanique retombée que Clément les avait nettement distancés. Pas rancuniers ils se laissent entraîner dans un Peloponnes cher à Tristan, avec pour corser les choses des extensions toutes neuves ajoutées au jeu (c’est modulaire, ce soir il y avait la Mer et les Sacrifices). C’est Mickaël qui s’impose avec 26 PV.

Table 4, dite « Pionniers » : Bien au chaud la petite escouade de ISS Vanguard (Xel, Fabrice, Stéven et OlivierL) poursuit sa campagne. Ils s’en sont tirés mais apparemment il y a un alien moqueur infiltré quelque part dans le vaisseau, cela doit être à la fois pénible et peu rassurant. Perception des tapettes à aliens !

Table 5, dite « En acier » : Thomas, Sébastien, Marie-Anne et Julien se frottent au Brass classique (Lancashire) que certains découvrent. Les expérimenté(e)s finissent sans surprise en tête, Marie-Anne devançant Thomas de 5 PV dans un plan « sidérurgie » (charbon et fer).

Table 6, dite « En jaune et vert » : Soirée à trois pour Olive, Xof et Dom, petite jauge pour Keyflower mais nombre idéal pour le Château Blanc. A Keyflower difficile de savoir qui mène jusqu’à la dernière saison, l’hiver. Déjà seules trois tuiles de scoring (sur un maximum possible de neuf, ce sont les joueurs qui décident) sont mises aux enchères, il faut croire qu’on pensait que les autres favoriseraient plus les adversaires. En tous cas ce maigre butin concentre les convoitises. Olive ouvre en misant 4 meeples rouges sur la Cathédrale à 12 PV tandis que la puissance de la machine à meeples verts de Xof se révèle peu à peu (il finira avec 7 dans son village !). Dom de son côté retourne ses tuiles et entasse du bois (« quand homme blanc couper du bois, hiver très rigoureux » comme dit l’histoire), chaque cube brun lui rapportant 3 PV. Proche de la fin de la manche il sort du bois en prenant le contrôle de la Cathédrale avec 6 meeples. Il l’emporte avec 61 PV devant Xof 48 (qui a accumulé une douzaine de cubes jaunes représentant l’or) et Olive 37. Ils initient ensuite Xof au Château Blanc : sa grue fait la course en tête sur la piste du temps, il développe fort sa lanterne et il est le seul à placer un courtisan dans la salle de l’empereur (10 PV). Dom, lui, expérimente avec les combos à base de jardiniers tout en étant relégué en dernière place du tour. Il prend le meilleur sur Xof 41 PV à 35, Olive finissant avec 22.

Séance de MARDI 28/01/2025

En cette fin janvier l’ouest de la France est sous l’eau, en particulier dans le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine, le niveau de la grande crue de 1936 est presque atteint. Il y 115 ans c’était le pic de la Grrrande Crrrue de 1910 à Paris : la Seine atteint son niveau maximal le 28 janvier et l’eau mettra plus d’un mois à refluer. Peu de pertes humaines mais des dégats considérables à Paris et en banlieue, et une situation sanitaire dégradée, le contenu des fosses d’aisances en pied d’immeubles se retrouvant emporté et le préfet décidant, faute de transports possibles, de déverser les ordures dans le fleuve, les communes aval ont peu apprécié. La Seine a réoccupé d’anciens bras comblés et inondé des quartiers entiers, comme par exemple le Marais qui ne s’appelle pas ainsi par hasard. Aucun mystère dans les événements actuels : un climat plus chaud, été comme hiver, provoque plus d’évaporation ; une atmosphère plus chaude peut stocker et transporter plus d’humidité ; quand ça retombe ça donne des épisodes de précipitations intenses, et ce n’est que le début.

Table 1, dite « Submersion » : Initiation au Château Blanc de Xel et Benjamin en compagnie de Stéven et VHN qui expliquent les règles. Stéven mise avec succès sur les jardiniers qu’il place rapidement. Parvenant à avoir toujours assez de ressources et de sous, il profite de leur activation à la fin des 3 manches pour placer d’autres pièces (courtisans et guerriers). Il prend soin aussi de rester compétitif sur l’ordre du tour, jouant toujours en premier ou en second. Submergés par son talent, les autres ne peuvent que constater au décompte final, alors qu’il a déployé 11 meeples sur 15 possibles, qu’il domine avec 61 PV. Derrière Dom pointe à 51 PV, pénalisé par deux courtisans restés faire le pied de grue aux portes du palais. Xel 28 et Benjamin 22 se disent qu’il feront mieux maintenant qu’ils ont eu un bon aperçu du jeu. F-R remplace Benjamin à la mi-temps et ils font 4 Crack List, chacun en remportant un.

Table 2, dite « En eaux troubles » : Un nouveau jeu, A Battle Through History, que Younaël présente à Marie et Clément. On y trouve du deck-building et de l’affrontement ; il s’agit de voyager dans le temps, de participer à de grandes batailles et le tout porté par un thème heavy metal. Mmm… Les scores sont Younael 19 PV suivi par Marie 15 et Clément 11.

Table 3, dite « Bouillon de culture » : Marc accueille Marie-Anne, Marie-Christine et Julien avec une boîte des Charlatans de Belcastel, assez grande pour je soupçonne contenir quelques extensions. Il initie ce petit monde au bag building et ce sont les nouveaux qui mitonnent les meilleures potions dans leur chaudron. Tout au long de la partie on voit M-A et Julien lutter au score et c’est un unique point qui les sépare à la fin : 115 PV pour Marie-Anne, 114 pour Julien, 103 Marie-Christine et 93 Marc.

Table 4, dite « Grandes eaux » : Regroupement de joueurs prêts à veiller (Younael, Stéven, F-R) qui ont fait un Let’s Summon Demons, voici ce qu’on nous en rapporte :

F-R nous a roulé dessus grâce à toutes les filles qu’il a récupérées dans le voisinage (mmm…) et il a gagné en étant le premier à invoquer 3 démons et posséder 10 âmes Pour finir, avec les deux mêmes, on a fait une partie de Rock Festival. Jeu coopératif dans lequel on doit réussir à faire le meilleur festival possible tout en évitant de subir trop de galères pouvant causer l’annulation. On gagne en ayant assez de ressources et bénévoles à la fin de la partie pour pouvoir le reconduire l’année suivante.

Séance de VENDREDI 24/01/2025

Au coeur d’un hiver alternant le (relativement) froid et le (très) humide, il y a belle affluence à la maison de quartier pour se réchauffer les neurones et les zygomatiques en disputant civilement quelques parties ludiques.

Table 1, dite « Triomphante » : Les habituels des Chroniques de Drunragor (Jérôme, Armand, F-R et OlivierB) sont fidèles au poste. Un boss de moins et la campagne continue, ils sont trop forts.

Table 2, dite « Synergisante » : Frank, Elie, Morgane et Julien font une partie de Forêt Mixte pas si courte que ça. C’est Elie qui est le maître de la combo, il est du bois dont on fait les joueurs velus.

Table 3, dite « Influençante » : Un Hansa Teutonica bien tendu à cinq (Mickaël, Tristan, Thomas, JérômeC et Clément). Cela fait plusieurs fois qu’ils jouent ensemble et cette fois ils savent qu’il ne faut pas laisser impunément déployer une stratégie forte, à chaque échappée le peloton a rattrapé le petit malin. Ceci explique des scores très resserés. L’événement de la soirée est que Tristan a enfin gagné. Grâce à son talent, bien sûr, mais aussi un peu sa rouerie, tout au long de la partie les joueurs ont partagé des « conseils d’ami », soulignant des actions possibles mais sans jamais perdre de vue leur propre intérêt. C’est ainsi que le barbu a convaincu en fin de partie Thomas d’aller placer un comptoir qui a pris 2 PV à Clément. Assez pour donner la victoire au viking avec 59 PV devant Clément 58, Thomas 55, Jérôme 52, Mickaël 51. Ensuite il y eu quelques parties de Odin.

Table 4, dite « Cygnifiante » : Marie-Anne, Paul & Virginie sont accueillis par Marc dans Castles of Mad King Ludwig. N’oubliez pas le guide, et constuisez au meilleur prix et le plus efficacement possible votre château. C’est Marie-Anne qui, n’ayant pas perdu de vue les bonus de fin de partie s’impose assez largement devant Paul puis Marc et Virginie.

Table 5, dite « Pétillante » : Eh oui, Troyes est l’anagramme de oyster et n’y en a-t-il pas qui dégustent des huitres au champagne ? Aucune importance, nous avions ce soir en lice dans la froidure champenoise Olive, Xel, Fred et VHN. Entre les lancers de dés et l’ordre d’arrivée (ou pas) des cartes Activités, les parties sont très variées et ce soir on vit des choses rares. Comme un joueur qui sature sur la piste d’influence. Ou un autre qui finit avec un unique meeple dans les trois bâtiments. Ou le lancer de 5 dés noirs à la phase d’événements tandis que les cartes Evénement débordent du plateau (et ce alors que Fred s’ingéniait à les combattre, on se doutait bien de son Personnage). Ou encore un joueur dont les quatre dés affichent « 1 ». Ce joueur scorant 18 PV en une seule action (activation triple du Capitaine qui rapporte 1 PV par cube placé sur un Evénement : 3 x 6 = 18, le compte est bon). Dom (car c’était lui) plia le match, bien que toujours en manque de deniers, de dés et d’influence, en activant deux fois ce Capitaine avant que Fred n’y mette le hola. Il l’emporte avec 56 PV devant Fred 39, Olive 36 et Xel 30. Histoire de se détendre cela joue ensuite à Mot Malin, avec 6 mots en échec les règles nous indiquent que c’est « raté ».

Table 6, dite « Enchantante » : Nolwenn, Pierre-Yves, Caroline et Younaël continuent l’exploration de Harry Potter : bataille à Poudlard. Cette fois elles/ils s’imposent sans coup férir face au plus méchant et puissant des sorciers (mais qu’il est convenu de ne pas nommer sauf peut-être par son anagramme Tom Elvis Jedusor).

Table 7, dite « Japonisante » : Olive et Dom finissent la soirée en tête à tête au Château Blanc. Olive a été meilleur sur les couples guerriers/courtisans et a construit une Lanterne puissante mais a toujours manqué d’un sceau pour avancer sur la piste du temps. Dom quant à lui a réussi à placer un jardinier à 9 PV qui lui donne la victoire, 26 à 23. On s’est fait la remarque, sans vraiment comprendre pourquoi, qu’on a eu l’impression de beaucoup moins avancer qu’à la partie de mardi, ce que les scores confirment.

Séance de MARDI 21/01/2025

Ce soir les présent(e)s se heurtèrent à une armoire fermée et sombraient dans le désarroi quand Younaël puis Jack firent soudain leur apparition avec des boîtes dans le sac. Tout rentra donc dans l’ordre.

Table 1, dite « D’arbre en arbre » : Jack invité Caroline, Marco et Corentin à un Living Forest. Il se dit que Jack gagna. Voici d’ailleurs un CR rédigé par une IA générative, au moins nous on a l’honnêteté de le dire :

La partie de Living Forest a été particulièrement disputée, mais c’est Jack qui a brillamment décroché la victoire en adoptant une stratégie aussi subtile qu’efficace. Voici un résumé des moments clés. Dès les premiers tours, chaque joueur a montré une approche distincte :

  • Corentin s’est concentré sur la plantation des arbres sacrés, espérant atteindre les 12 arbres nécessaires pour la victoire.
  • Caroline, fidèle à son style, a misé sur l’acquisition rapide des énergies élémentaires pour avancer sur la roue des éléments.
  • Marco, quant à lui, a tenté une stratégie orientée sur les feux, cherchant à éteindre un maximum d’incendies et à ralentir les autres joueurs.

Jack, de son côté, a opté pour une stratégie hybride, mais avec un objectif clair dès le départ : les fleurs sacrées. En accumulant méthodiquement les cartes Faune qui augmentaient sa capacité à obtenir ces précieuses fleurs, il s’est rapidement démarqué. La partie s’est conclue sur une victoire nette de Jack avec 12 fleurs sacrées collectées, le tout en un tour final parfaitement exécuté. Corentin, frustré par le timing impeccable de Jack, a terminé avec 11 arbres, tandis que Caroline et Marco se retrouvaient encore à mi-parcours dans leurs objectifs respectifs.

Table 2, dite « De rue en rue » : Younaël entraîne Julien et Marie-Christine dans un Cyberpunk 2077: Gangs of Night City. C’est Younaël qui fut le baddest boy.

Table 3, dite « D’île en île » : Un classique des mardis, Vikings, regroupe Dom & Olive (qui connaissent) et Adélie & Stéven (qui apprennnent). Comme toujours la mécanique épurée mais maligne fait des parties appréciées, choisir son couple meeple/tuile en fonction de ses objectifs mais aussi avec un oeil sur ce que voudraient récupérer les autres est toujours un plaisir stressant. Ce sont les débutant(e)s qui donnent une leçon aux vétérans : Stéven réussit à construire le plus d’îles ET à avoir la plus longue, il s’impose avec 45 PV. Adélie a construit un archipel compact avec des colonnes de meeples de toutes les couleurs qui maximisent les points. C’est son impossibilité de loger son troisème pécheur qui lui coûte 5 PV, elle finit à 29. Olive se glisse sur la deuxième marche avec 35 et on a connu Dom 28 plus inspiré.

Seconde mi-temps avec le remplacement d’Adélie par François-René et la découverte du Château Blanc dans l’archipel nippon. Une explication de règles et une mise en place qui se prolongent dans le chahut mais on finit par y aller, après tout il n’y a que neuf actions par joueur dans la partie. F-R axe son jeu sur une lanterne particulièrement généreuse en bonus et parvient à la fois à déployer un guerrier sur le terrain le plus puissant et à placer un jardinier sur l’emplacement à 9 PV. Dom hésite pour son dernier coup, se lance en pestant contre une nacre manquante, se ravise en réalisant qu’il peut convertir 2 sceaux, fait marche arrière sous les moqueries des autres et finit enfin de jouer. Stéven, toujours habile à lire la situation de jeu, se bat pour l’ordre du tour et prépare une combo finale habile où son jardinier lui redonne une action « Palais ». Le décompte achevé c’est F-R qui est en tête avec 46 PV devant Dom 44, Stéven 39 et Olive 16. Cette partie a été un peu brouillone mais maintenant que les règles sont maîtrisées on y reviendra si possible à trois joueurs, configuration où on a un peu plus d’espace et où la situation change un peu moins entre chaque tour. Seul Olive est resté perplexe devant ce style de jeu où on n’a pas le temps de développer librement son moteur.

Séance de VENDREDI 17/01/2025

Il n’y a pas de jour pour les catastrophes naturelles qui peuvent survenir n’importe quand. Le 17 janvier est associé à plusieurs d’entre elles en une semaine où Los Angeles a été dévastée par des feux dont le côté naturel peut être débattu, depuis les règles d’urbanisme permettant un étalement de la ville vers les collines jusqu’à la contribution humaine aux changements du climat qui y multiplie les épisodes de sécheresse. Citons donc le tremblement de terre de Kobe en 1995 et celui de Los Angeles (déjà) en 1994.

Table 1, dite « Engloutissement » : Nolwenn, Armand et Sébastien jouent d’abord à Abyss (victoire d’Armand) puis à Shards of Infinity après le départ d’Armand.

Table 2, dite « Tremblement de terre » : Tristan, Olive, JérômeC et Mickaël ressortent Hansa Teutonica. Un excellent achat de Noël sur lequel deux parties sont disputées. Dans la première Mickaël construit un comptoir-clé qui lui rapport plein de points, il gagne avec 48 PV devant Tristan 37. Dans la seconde, Jérôme reprend et selon ses mots « sublime » cette stratégie gagnante et s’impose 53 PV devant Tristan 51. Ce dernier n’a toujours pas réussi à gagner une partie depuis l’arrivée officielle du jeu en décembre, il faut le noter. Il prend cependant sa revanche avec le souvent cruel Peloponnes avec les mêmes moins Olive.

Table 3, dite « Sauve qui peut » : Fred et Dom rejouent à Evacuation, cette fois avec un troisième joueur, Elie. Il s’agit d’abandonner la terre en emmenant la population et quelques infrastructures nécessaires à sa survie (du pain, de l’énergie et des jeux). Les règles sont maitrisées sur le bout des doigts et comme prévu c’est une course à l’efficacité. Elie a accumulé les vaisseaux spatiaux mais a eu du mal à développer sa production sur la nouvelle planète. Dans la quatrième et dernière manche Fred (qui a multiplié les cartes bonus Structures) et Dom tutoient les conditions de victoire, le tour va-t-il aller à son terme ou bien une fin anticipée se déclencher (auquel cas certaines actions de fin de tour sur lesquelles comptait Fred n’ont pas lieu) ? Dom appuie sur le bouton ; il prend -1 de pénalité en laissant un jeton sur la planète A, compensée par les +2 de sa majorité sur les smileys. Il finit avec 8 points tout comme Fred (c’est le plus bas des 3 marqueurs sur la piste de production qui détermine le score, il faut être bon partout) mais le départage aux smileys lui attribue une victoire serrée.

La table poursuit la soirée avec deux parties de Course vers El Dorado, un autre achat de Noël bien apprécié avec sa course toujours haletante et motorisée par un deckbuilding simple. Dans la première partie Fred utilise deux Boussoles pour progesser à toute allure. Dom lui cherche à piocher plus avec une Scientifique et un Cartographe. Les deux finissent dans le même tour et doivent être départagés par les barrières : 2 à 2 mais Fred à celle de plus forte valeur, la victoire est donc pour lui. Dans la seconde partie, à 4 avec Nolwenn, Dom prend un bon départ mais à mi-parcours s’essoufle, n’ayant pas assez acheté de cartes puissantes. Fred a fait tout l’inverse, riche de deux Pionniers et deux Capitaines et ayant épuré son deck des petites cartes, il avale les hexagones à un rythme de fou puis se retrouve bizarrement encalminé devant un plan d’eau sur la dernière tuile. Il voit fondre sur lui Elie qui a vu le raccourci habile qu’il pouvait prendre avec son Indigène (et que Dom avait raté) qui finit dans le même tour. Mais avec 3 barrières à 0 la victoire de Fred est sans appel.

Table 4, dite « Prédation » : un groupe de rôlistes (Julien & Marie-Christine, F-R, Younaël, Stéven) finit la soirée avec La Bête (incarnée par Younaël) dont l’issue reste à ce jour incertaine.

Séance de MARDI 14/01/2025

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Faye Dunaway. Lancée par son binôme avec Warren Beatty dans Bonnie & Clyde, elle a eu quelques rôles mémorables entre la fin des années 60 et les années 80 mais sa carrière au cinéma a été en demi-teinte, relativement délaissée par Hollywood.

Table 1, dite « Chinatown » : Marie-Christine est enchantée de rejouer à Sherlock Holmes Detective Conseil, cette fois avec Nolwenn, Faline et Corentin. Elle démarre le premier cycle d’enquêtes avec Le magnat des munitions. Grisées par la découverte du jeu et de Londres, elles multiplient les visites (il faut croire que personne à leur table ne rappelait que chacune défalque 5 points du score). Leur récompense  est un sans-faute sur les réponses aux questions (bravo !) et malgré les nombreuses rencontres le score finale est de l’ordre de 70-80.

Table 2, dite « La tour infernale » : Encore un nouveau jeu sorti de la besace d’abondance d’Olive, World Wonders, exploré avec Marc et Marco. C’est un jeu de placement de tuiles façon Tetris avec quelques conditions de pose qui donnent une petite saveur au jeu. C’est pas très complexe mais grâce au joli matériel cela attire l’oeil et on prend plaisir à construire sa cité. Compter une heure pour faire les 10 tours. Au scoring Marco avec 35 PV coiffe Olive 33 et Marc 28.

Table 3, dite « Les Trois Jours du Condor » : Julien et Younaël découvrent un jeu coopératif : Rock Festival – Crescendo et sont rejoints par F-R. Comme son nom l’indique il s’agit d’organiser un festival de musique de quelques jours : en Bretagne on sait y faire et ils gagnent leurs deux éditions sans qu’on sache dans quel style musical.

Table 4, dite « Little big man » : Le déjà classique Wyrmspan sort avec Xel, Stéven et VHN qui font deux parties. Les deux fois Stéven tel un sprinter à écailles prend une large avance sur la piste draconique et accumule les actions, jouant tant et plus. Dom quant à lui garde un oeil fixé sur les 4 objectifs variables de la partie ; dans la seconde il finira premier sur tous, comme Xel dans la première. Et tous les trois constatent que le début de partie est dépendant de sa main de dragons initiale, il faut bien faire avec mais cela peut faire chouiner. Premier round : les 12 points de capacités de fin de partie de Dom le glissent en haut du podium : 74 PV, Xel 70, Stéven 67. Deuxième round : Stéven a 22 (!) cartes sous ses Dragons mais Dom se glisse quand même premier : 92 PV contre Stéven 90 et Xel 85. Cependant une enquête nocturne mettra au jour une erreur de traduction de la version française, Stéven aurait dû avoir une dizaine de points de moins.