Séance de VENDREDI 11/10/2024 à Servel

Fondée le 11 octobre 1440 par le roi Henri VI, le collège d’Eton, en face de la ville de Windsor, à quarante kilomètres de Londres, est considéré comme la « pouponnière » attitrée de la famille royale d’Angleterre et de l’aristocratie du monde entier. L’ancienneté de l’établissement est reflétée par de nombreuses traditions, dont l’uniforme spécifique porté par les élèves. Le pensionnat, qui accueille environ 1 325 élèves, envoie chaque année un nombre important de ses Etoniens aux prestigieuses universités d’Oxford et Cambridge, 33 % pour l’année 2019.  Les frais de scolarité pour une année dépassent 50 000 €, mais soixante-dix étudiants par an, les King’s Scholars, bénéficient d’une bourse d’études d’un montant d’au moins un dixième du prix de la scolarité et sont logés dans le collège même. Ces élèves réussissent un examen, et ont des résultats académiques remarquables — Boris Johnson fut l’un deux (mais il n’est pas sûr qu’il soit aujourd’hui érigé en modèle de cette réussite). Un tiers des autres élèves, les Oppidans, eux, reçoivent une aide financière. Issus de familles aisées, ils ont des résultats académiques moins prestigieux, paient l’essentiel de leur scolarité et résident hors des murs de la partie historique de l’établissement. David Cameron était un Oppidan (mais on peut douter que le splendide isolement européen auquel il a conduit le royaume lui vale une postérité parmi les alumni). À l’époque de Keynes, les professeurs mettaient en garde les boursiers, dont ils attendaient de meilleurs résultats, leur demandant de ne pas prendre exemple sur les Oppidans qui, par la suite, auraient moins besoin de travailler qu’eux.

Près de six siècles plus tard, aucune discrimination financière à la grande école de jeux de Lannion, qui met même un point d’honneur à consentir un rabais substantiel à sa cotisation déjà fort modeste à ceux dont le statut le justifie. Ici, on ne survit que par son mérite et son entraînement inlassable contre nos plus grands champions.

Table 1, dite : « Réussite académique » : à la table d’Irish Gauge on ressent tout le poids de l’isolement irlandais, cette mesure inhabituellement large de l’écartement des rails (1600 mm) n’étant partagée aujourd’hui que pars certains états australiens (où elle fut introduite par un ingénieur irlandais) et au Brésil. Le jeu consiste à miser sur la réussite de compagnies de chemins de fer du pays dont on acquiert les actions aux enchères, et à construire ses réseaux, en espérant de futurs et juteux dividendes. Ces dividendes sont partagés entre les actionnaires, il faut donc à la fois en compter quelques-uns pour espérer une contribution à la construction du réseau, mais pas trop pour ne pas diluer les bénéfices…
Les actions sont offertes à un prix minimal croissant, remboursé au final au nominal : il convient donc de ne pas trop s’écarter de ce prix de référence sous peine de voir la rentabilité de son investissement virer au négatif ! Face à une concurrence redoutable, François l’emporte haut la main avec 121, fruit d’une stratégie académique mais évolutive, au début de judicieux achats précoces qui lui ont longtemps permis d’encaisser seul de jolies distributions, puis une alliance stratégique avec Mickaël, un peu délaissé et qui finit à 86, sans oublier un achat très opportuniste dans la compagnie rouge qui lui valut de jolis coupons et le tiers du super-dividende qu’elle réussit à établir en reliant trois cités. A l’inverse, Gérard (102), et Tristan (111) ont été timorés sur leurs achats, craignant toujours de surpayer, stratégie de protection du cash qui manqua d’audace pour disputer la victoire.

Les mêmes enchaînent sur un Non Merci où Tristan prend une belle revanche, enchaînant deux victoires (-27 puis -28) qui couronnèrent une stratégie audacieuse, voire casse-cou (parier sur l’arrivé du 31 en dernière carte quand on a la 30 et la 32…). Dans les profondeurs on aperçut Gérard avec -95 dans la première partie et François, -86 dans la seconde.

Table 2, dite « Silence, on étudie » : dans l’ambiance feutrée de l’aquarium, la fine équipe de ISS Vanguard déroule un scénario à rallonge, avant d’être troublée par l’arrivée inopinée de la table 1, qui vient fuir l’ambiance bruyante d’un bâtiment inhabituellement surpeuplé.

Table 3, dite « Ambiance concours » : Deuxième partie de Bora-Bora regroupant trois des précédents protagonistes (Marc, Olive & Dom) et Pierre-Yves, toujours curieux de découvrir des jeux. C’est ce dernier qui prend le meilleur départ avec une bonne quinzaine de points d’avance. Mais à ce jeu il faut savoir construire et conclure. Plus que la première fois la lutte a été intense au temple que Marc a souvent dominé, en tirant PV et tuiles Dieu. Inversement la lutte pour les meilleurs emplacements sur la carte a été moins vive, même au dernier tour où on essaie de se positionner sur les poissons de plus forte valeur. Olive et Dom se sont distingués par quelques lancers de dés pas fameux mais à la fin des 6 tours tout le monde était regroupé sur une douzaine de points. Au terme du décompte final c’est Dom qui coiffe Marc 133 PV à 130 (grâce à un second bonus de 6 PV) devant Olive 118 et Pierre-Yves 109.

Table 4, dite « Contrôle continu » : La petite troupe des Chroniques de Drunagor – L’Âge des Ténèbres -OlivierB, François-René, Armand et Jérôme- continue son aventure et réussissent leur scénario brillamment.

Table 5, dite « Méthodes expérimentales » : ambiance expérimentale à cette table avec les prototypes An Drouiz Meur (de Younaël) et Levels of darkness (de Frank). Avec Nolwenn et Paul, ils terminent avec le plus classique Shards of Infinity.

Table 6, dite « Back to basics » : délestée de Gérard, la table 1 enchaîne avec Azul et Tristan déroule (86, devant Mickaël, 70, et François, 46), sans oublier un inévitable hommage à  l’Irlande avec le populaire So clover.

Table 7, dite « La quille » : les rescapés de diverses tables terminées se retrouvent à Crack List pour une fin de soirée en pente douce, qui a montré à Nolwenn toute l’étendue de la culture et de l’humour de nos adhérents. Nous espérons qu’elle aura apprécié l’expérience et reviendra fréquenter nos tables.

Séance de MARDI 08/10/2024 à Servel

Le 8 octobre 1967, Che Guevarra était capturé à la fin de la campagne de Bolivie. C’est l’année où il écrit le Message aux peuples du monde, lu à la réunion tricontinentale (Asie, Afrique et Amérique latine) à Cuba, et qui contient ses affirmations les plus radicales comme une guerre mondiale ouverte contre les États-Unis, contredisant la coexistence pacifique prônée par l’Union soviétique, avec une de ses phrases les plus célèbres : « Créer deux, trois… de nombreux Viêt Nam, telle est la consigne ». Guevara pense avoir uniquement affaire à l’armée bolivienne, mal entraînée et mal équipée. Cependant, quand le gouvernement américain apprend sa localisation, la CIA et les Special Forces sont envoyés pour entraîner et soutenir les militaires boliviens. En mai, l’armée arrête les paysans soupçonnés d’aider les guérilleros, après avoir retiré des hôpitaux environnants tous les médicaments contre l’asthme. De nombreux combats ont lieu durant l’été. Le 1er août, la CIA envoie deux agents cubano-américains pour renforcer la recherche de Guevara, Isolée, la colonne du Che est physiquement à bout, n’a plus d’eau potable et doit parfois porter son chef qui souffre de terribles crises d’asthme. Malgré tout, Guevara a toujours la même volonté et pousse toujours ses hommes en avant, comme lors du passage d’un précipice que les autres jugent impossible, mais qu’il franchit malgré son état : « Imbécile, il n’y a rien d’impossible dans cette vie, tout est possible, les impossibilités c’est l’homme qui les fait et c’est l’homme qui doit les dépasser! ». Le groupe voit sa retraite coupée vers le Río Grande, ce qui l’oblige à remonter dans les montagnes où l’avant-garde est prise en embuscade et perd trois hommes le 26 septembre. Les 17 survivants s’échappent une fois de plus, et le 7 octobre commencent à redescendre vers le Río Grande. Les forces spéciales boliviennes apprennent par un informateur le lieu du campement de la guérilla. Plus de 1 800 soldats arrivent au village de La Higuera. Le 8 octobre 1967, le campement est encerclé et, après trois heures de combat, le Che est capturé. Il se rend après avoir été blessé aux jambes et avoir vu la culasse de son fusil détruite par une balle. Selon les soldats boliviens présents, il aurait crié : « Ne tirez pas, je suis Che Guevara et j’ai plus de valeur pour vous vivant que mort ». Une autre version indique que ce n’est qu’une fois arrêté qu’il aurait simplement murmuré « Je suis Che Guevara » pendant que les soldats cherchaient la confirmation des identités de leurs prisonniers dans la documentation fournie par la C.I.A. et les services secrets boliviens. Le 9 octobre au matin, le gouvernement de Bolivie annonce la mort de Che Guevara la veille dans des combats.

57 ans plus tard, à Servel, on pratiquait la traque et les transports à risque.

Table 1, dite : « Rien d’impossible » : battre Thomas à Brass ? Rien d’impossible se disent Xel et Marie-Anne. La suite leur apprendra que n’est pas Guevarra qui veut…..

Table 2, dite « Traque fatale » : à la recherche de La Bête, Corentin, Marco et Steven tombent dans le piège de Mickaël. Une traque qui sera pour eux comme un autre Viêt Nam, on exagère bien sûr.

Table 3, dite « Plus grand mort que vivant » : la vaillance de Steven est admirable, car le voilà qui défie Mickaël à Ark Nova ! Il échouera d’un tout petit point dans sa quête nocturne, quittant la table plus grand mort que vivant !

Séance de VENDREDI 04/10/2024 à Servel

En ce 4 octobre, Parties Civiles tenait son Assemblée Générale. Le jour même donc, à 194 années près, où la Belgique proclamait son indépendance. Réunis par l’Angleterre avec l’ancien royaume de Hollande pour former le Royaume-Uni des Pays-Bas, mais catholiques et bons vivants, les Belges se sentaient peu d’affinités avec les Hollandais calvinistes qu’ils jugeaient austères. Chez nous, on prend tout le monde comme il est, et nos institutions sont bien plus robustes qu’au plat pays. Cette assemblée prit donc un tour consensuel rythmé par les votes à l’unanimité, animé sur la fin par un débat inattendu sur un mécanisme proposé de renouvellement du CA calqué sur le Sénat français. Une chose est sûre, les événements ne manqueront pas dans les mois à venir, et on ne manquera pas de vous en parler ici, notre action dût-elle, une fois de plus, passer sous les radars du bilan moral. Pour suivre le filon belge, tout cela se termina en vidant quelques bouteilles de bière. Hélas, à l’heure de la remballe, certains avaient laissé la leur bouteille  entamée, et leur amoncellement dans le carton destiné à la décharge se transforma en ruissellement houblonné sur le pantalon du bon samaritain qui s’était proposé à l’enlèvement, déclenchant un ballet d’éponges et de serpillères sous les yeux indifférents des joueurs qui ferraillaient encore.

Table 1, dite : « Plat pays » : à L’ordre de Veiel on retrouve un trio de suspects habituels formé de François-René, Olivier B et Jérôme. A l’heure des mâtines, leur plat pays s’étirait encore.

Table 2, dite « Adaptation nécessaire » : Gérard, JérômeC, Benjamain et Fred tentent l’aventure de Darwin’s journey. On met un billet sur Fred pour la victoire finale que notre bouclage ne permettra pas de confirmer.

Table 3, dite « Extension de territoire » : Thomas, Mickaël, Frank, Marie-Anne et Elie prolongent la découverte de la Bête assortie de son extension.  Une quête toujours en cours aux environs de minuit.

Table 4, dite « Trois nuances de religion » : du sérieux à cette table réunissant Pierre-Yves, Dom et François, où le premier nommé fait l’article d’un sac de jeu bien garni. On jette son dévolu sur Aux pierres du dragon, jeu d’enchères et de psychologie. Pierre-Yves et Dom s’adjugent une partie chacun, François en ressort avec la conviction qu’un jeu où la frustration, la rouerie et l’incertitude sont à ce point dominants ne peut convenir qu’à un pénitent, au mieux un jésuite, mais c n’est pas le jour. Il prend sa revanche au réconfortant Faraway, enquillant deux victoires de suite au continent d’Alula. L’harmonie et la concorde dessinent les contours d’une île en perpétuelle évolution, et voilà le saint d’Assise dignement honoré. Un So clover amical et œcuménique réconcilie les trois larrons, qui sont certainement amenés à se revoir.

Table 5, dite « Mise en bière » : Adrianne pourfend sans état d’âme le redoutable Steven dans un 7 wonders Duel mémorable.

Séance de MARDI 01/10/2024 à Servel

Ce premier octobre 2024 c’est l’anniversaire de l’ex-président américain Jimmy Carter qui fête ses 100 ans. Né dans une famille d’agriculteurs, il commence une carrière militaire comme spécialiste des sous-marins nucléaires mais le destin en décide autrement : à la mort de son père en 1953 il reprend la ferme et cultive de l’arachide. Il est élu sénateur, puis gouverneur de son état de Géorgie et, candidat démocrate, il bat Gerald Ford à l’élection de 1976. Profondément religieux, il tente de concilier son humanisme avec la realpolitik d’une époque troublée, marquée par la guerre froide, un choc pétrolier et une confrontation avec l’Iran. A son tour battu par Ronald Reagan en 1980, il se consacre à son ONG œuvrant à la promotion de la démocratie et du développement humain et jouant le rôle de médiateur diplomatique dans de nombreuses crises et conflits. Il obtient à ce titre le prix Nobel de la paix en 2002.

Table 1, dite : « Avoir la foi » : N’ayant peur de rien, Marc et Olive s’installent devant un nouveau monstre, Voidfall. Un jeu 4X assorti d’une gestion de ressources et d’une asymétrie entre les factions ; ajoutez quelques mètres carrés de surface au sol et une palanquées d’icônes, cela sent la liquéfaction de neurones. Mais bon nos deux héros se sont lancés et ils semblaient avancer dans leur partie quand nous les quittâmes.

Table 2, dite « Propulsion nucléaire » : Corentin et Pierre-Yves tombent dans le piège de Marco qui leur propose innocemment un Terraforming Mars. Pierre-Yves prend un bon départ mais il se méprend sur le critère de fin de partie et son moteur économique finit par céder une fois que celui de Marco est lancé. Sans surprise ce dernier l’emporte donc.

Table 3, dite « Ruralité » : Thomas, Mickaël, Stéven bientôt rejoints par François-René se réjouissent d’essayer la Bête assorti de son extension. Elle ajoute un mode loup-garou doublant les victimes, des événements entièrement renouvelés, l’abandon des identités secrètes etc. C’est Mickaël qui fait le fauve et de l’avis général le jeu est vraiment renouvelé, probablement un peu plus difficile. Ainsi ce soir la Bête ne fut pas prise mais son tableau de chasse ne fut pas suffisant pour lui donner la victoire.

Table 4, dite « Diplomatie » : Gérard convainc Dom et Younaël de découvrir An infamous traffic, l’un des premiers jeu de Cole Wehrle à l’époque où il était un thésard famélique et non pas un auteur de jeu vedette. Comme souvent il est ancré dans la réalité politico-historique : chaque joueur, à la tête d’une maison de commerce britannique, tente de développer le marché de l’opium en Chine. Petit twist, si le jeu est axé autour de la logisitique et de l’économie, le but n’est pas d’être le plus riche mais de transformer ses livres mal acquises en respectabilité auprès de la bonne société londonienne. Le matériel est minimal (contrastant avec la démesure de la table 1) : une carte en papier, des marqueurs en carton, quelques cubes et dix dés. On se croirait revenus à l’époque héroïque des années 80. On retrouve des idées de ses autres jeux, telles deux formes différentes de fin de partie/victoire (comme à Pax Pamir) ou un thème qui rappelle John Company. Mais aussi certains aspects de Container (spécialisation dans la production/transport et ajustement du prix demandé pour ses marchandises, dans une version plus brutale ici puisqu’un joueur se contentant d’un profit plus faible peut simplement remplacer votre pion par le sien en cassant les prix) ou les incitations provisoires à la coopération comme dans certains jeux de trains. Ce qui est sûr c’est que si les règles ne sont pas très compliquées, la lecture de la situation et le choix de la bonne action parmi quatre ne sont pas évidents : le jeu est opaque et toutes sortes de tours pendables sont possibles, on n’est clairement pas au royaume des jeux de gestion mais dans l’interaction et la négociation.

Cette partie de découverte a permis de se familiariser avec son fonctionnement même s’il y a pas mal de situations de jeu qu’on n’a pas rencontrées (la guerre de l’opium ou l’effondrement politique de la Chine). Gérard a pris le meilleur départ, récupérant des forces militaires anglaises et par deux fois encaissant un revenu de 3, Dom dans le rôle de l’idiot utile ne touchant que 1. Ce dernier, ayant fait l’effort d’envoyer un rejeton à Londres, en ramène -1 PV ! Younaël a plus de mal, pénalisé par un revenu faible et par sa position de dernier au premier tour (sur 4). En milieu de partie Younaël et Dom s’entendent pour affaiblir Gérard tandis que ce dernier, à la tête de 7 troupes anglaises, décide de ne rien en faire. Cette alliance de circonstance se reflète au troisième tour où les deux lascars ramènent de Londres une récompense de 3 PV au prix d’une quasi-ruine. Dans le dernier tour on évite que Gérard ne profite trop de son revenu supérieur, il passe le premier et récupère comme Dom son dauphin une récompense à 2 PV. Cette heureuse répartition des ultimes récompenses permet à Dom de l’emporter par 6 PV à 5 pour Gérard et Younaël.

Séance de VENDREDI 27/09/2024 à Servel

Beaucoup moins connu que celui du Titanic, le naufrage du SS Artic eut lieu le 27 septembre 1854. Il s’agissait d’un navire en bois propulsé par des roues à aubes à vapeur qui assurait le transport du courrier et des passagers entre la Grande Bretagne et les USA. Long de 87 m et lancé en 1850, il avait été financé par l’Etat fédéral pour offrir une alternative à la ligne anglaise Cunard et se distinguait par son luxe et ses performances. Mené par le Capitaine Luce, sa régularité lui valait une flatteuse réputation.

En ce jour fatal il entra en collision près de Terre-Neuve avec le Vesta, un bateau de pêche qui rentrait en France. Bien plus petit, le Vesta résista à l’abordage grâce à une cloison étanche tandis que l’Arctic commença à couler. Les six canots de sauvetage furent mis à l’eau mais dans la confusion et le sauve-qui-peut seuls les hommes d’équipages et les passagers les plus costauds y embarquèrent. Tous les autres dont les femmes, les enfants et le capitaine coulèrent 4 heures après l’accident. Trois des canots furent perdus et seuls 85 hommes survécurent sur un total de 400, dont le capitaine Luce, récupéré après avoir passé deux jours accroché à une pièce de bois. 170 ans plus tard, l’horizon était dégagé et tous les passagers de Servel arrivèrent à bon port.

Table 1, dite « Amérique du Nord » : Jack, Jeff et Caroline jouent d’abord à Cascadia puis deux fois à Trio. Jack fait régner son talent trois fois.

Table 2, dite « Rats à bord » : Un nouveau jeu de gestion apparaît sur la table de Olive, Xel et Mickaël : Les rats de Wistar. Il s’agit d’être le plus efficace pour explorer un bâtiment et réaliser des missions.  Le tout sur un grand  plateau central avec une roue (emplacements d’actions), sur un plateau individuel à développer et avec plein de cartes joliment illustrées. Pas mal de calculs à faire en fonction des possibilités de placement et des ressources dont on dispose, avec plus d’optimisation que d’interaction. Pour cette sortie inaugurale, c’est Mickaël le rongeur en chef avec 68 PV devant Olive 53 et Xel 48.

Table 3, dite « Choc fatal » : A la recherche d’un jeu pour six, Adriane, Gérard, Thomas, Fred, Elie et Dom optent pour les Letttres de Whitechapel que certain(e)s découvrent. Elie se retrouve dans les souliers de Jack, facile de semer les enquêteurs pense-t-il. Lors de la première nuit il fait des tours et des détours et rejoint sa planque mais son parcours a été plutôt bien retracé, on sait dans quelle zone il crèche. A la seconde nuit il choisit de partir du centre du plateau, proche de son but mais pas loin des cinq policiers et de leur redoutable chien. Gêné par leur déploiement sur la grande artère est-ouest il part vers le sud alors que son but est au nord. Le nasse se resserre, il n’a plus qu’une seule calèche et malgré une lanterne on le suit pas à pas. Dès le sixème déplacement la main de Thomas se pose sur son épaule et met fin à son odyssée sanglante. A noter, très peu d’innocents ont été coffrés.

Table 4, dite « Confusion »  : Frank, Paul, Younaël et Pierre-Yves enchaînent des parties de Cryptide. Younaël remporte les deux premières puis la troisième échoue, dans les jeux de déduction les erreurs de réponse ne pardonnent pas.

Table 5, dite « Capitaine abandonné » : La petite troupe des Chroniques de Drunagor – L’Âge des Ténèbres -OlivierB, François-René, Armand et Jérôme- continue son aventure de la semaine passée. Ils finissent par venir à bout de leur adversaire coriace, accomplissent une autre quête et réussissent leur scénario.

Table 6, dite « Chacun pour soi » : Des éléments des tables 1, 5 et 4 fusionnent pour un mouvementé Secret Hitler.

Séance de MARDI 24/09/2024 à Servel

Né le 24 septembre 1725,  à une époque ou nombreux sont celles et ceux qui font leur bière à la maison, Arthur Guinness lance sa première brasserie à 30 ans, bien placée sur la route Dublin-Galway. Quelques années plus tard il en reprend une plus grande à Dublin même et développe son activité quitte à se frictionner avec les autorités à cause de sa consommation d’eau. Peu à peu il abandonne l’ale et se spécialise dans la porter, une bière sombre, y compris dans une version forte Foreign Extra Stout capable de résister au voyage vers les Antilles. Il finit notable, marié à une aristocrate, dirigeant du syndicat des brasseurs et s’impliquant dans la vie publique. 299 ans plus tard, régime sec à Parties Civiles avant les libations attendues pour l’assemblée générale de la semaine prochaine.

Table 1, dite « Ascension sociale » : Olive, Mickaël et VHN se font un petit revenez-y de Caylus 1303. La sélection et l’ordre des bâitments de départ, et surtout des tuiles Personnage qui donnent des pouvoirs scandaleux à leur possesseur, assurent une grande rejouabilité. Mais pas seulement ! comme on l’a vu ce soir, la conduite de la partie par les joueurs a aussi une forte influence. Il y a un mois, à quatre joueurs, les bâtiments avaient été construits à un rythme soutenu (le Maçon, qui permet la mise en jeu des bâtiments en pierre plus puissants, avait été ajouté au premier tour) et plusieurs Monuments de prestige (généreux en PV  mais nécessitant de l’or produite par des bâtiments … en pierre) avaient rejoint la route de Caylus. Cette fois-ci, les joueurs ont préféré utiliser leurs ressources pour faire des livraisons au château (ce qui peut permettre aussi de chiper les Personnages) plutôt que de construire des bâtiments (le Maçon a dû arriver au 4e tour et un bâtiment produisant de l’or à l’avant-dernier tour). Par contre on n’a pas hésité à saboter les plans des copains, à grands coups d’emplacements occupés mais non activés et de coups fourrés avec le prévôt. En plus, vu qu’il y avait peu d’emplacements pour ses meeples et que les joueurs s’ingéniaient à passer tôt (ce qui double le coût de pose d’un meeple) tout le monde disposait de quantités d’ouvriers non utilisés. Quant à Olive, il a révélé son approche toute personnelle de la négociation, en mode « canon sur la tempe ». Au final, c’est Dom qui s’impose avec 50 PV devant Mickaël avec 42 (et un magnifique dernier tour à 12 points) et Olive avec 38 (Il devait avoir 43, il a oublié de livrer au dernier tour alors qu’il avait toutes les ressources pour).

Table 2, dite « Brassage » : Une table paritaire réunit Xel, Nastassia, Stéven et BenjaminF autour de Ark Nova. Les fauves ne sont pas que sur les plateaux de jeu. Au terme d’une lutte serrée entre les mâles dominants, Stéven domine Benjamin 22 à 20 PV, sous le regard de Nastassia à -19 et Xel à 12.

Table 3, dite « Une pour la route » : Marco et Corentin, arrivés en décalé, ont joué au moins à Splendor Duel.

Séance de VENDREDI 20/09/2024 à Servel

Fernand de Magellan, issu d’une famille noble portugaise, embarque à 25 ans pour participer au développement des possessions en Inde. Il y passe 8 ans, participe à diverses batailles et s’intéresse au commerce des épices, allant jusqu’à Malacca. De retour en Europe il se retrouve sur la touche et finit par partir proposer ses services au roi d’Espagne. Le plan qu’il élabore vise à atteindre les Moluques, seul endroit produisant le clou de girofle, en partant vers l’ouest, ce qui respecterait les termes du fameux traité de Tordesillas qui partageait le globe entre les deux royaumes ibériques. Le futur Charles Quint lui confie 5 bateaux qui partent le 20 septembre 1519. Ils longent les côtes du Brésil et de Patagonie et s’arrêtent pour hiverner 5 mois. Il affronte une mutinerie, perd un navire qui rejoint les profondeurs océaniques  puis un autre qui déserte pour rentrer a casa. En octobre-novembre 1520 les 3 équipages restants découvrent le détroit de Magellan et atteignent le Pacifique.

Pensant qu’il n’y a que quelques jours de navigation avant d’atteindre leur but, leur traversée du Pacifique dure en fait plus de trois mois et demi et c’est assoifés, affamés et au bout du rouleau qu’ils atteignent Guam. Mi-mars 1521 ils explorent différentes îles des Philippines où ils nouent des contacts, se retrouvent impliqués dans la politique locale et n’oublient pas d’ériger des croix et d’essayer de convertir les dirigeants locaux, le prosélytisme n’y allait pas avec le dos de la cuiller. Parti avec une cinquantaine d’hommes remonter les bretelles du roi Lapu-Lapu il tombe sur plus fort que lui : les espagnols sont repoussés et Magellan, touché par une flèche empoisonnée, est ensuite massacré. C’est Juan Sebastian Elcano qui, aux commandes du dernier vaisseau survivant, achève la première circumnavigation en atteignant l’Espagne le 6 septembre 1522 avec 18 hommes sur les 270 qui étaient partis trois ans plus tôt. Les expéditions suivantes, lancées en 1525, 1527 et 1542, finiront plutôt mal en particulier à cause de la difficulté à retraverser le Pacifique vers l’Est.

Table 1, dite « Circumnavigation » :  JérômeC a affonté des routes inondées, des animaux en divagation et des cyclistes inconscients pour venir depuis le sud du territoire jusqu’à Servel. Il est récompensé par une partie de Dune Imperium proposée par Fred, Elie faisant le troisième. Il repartira pourtant avec des regrets : à la lutte avec Fred au dernier tour, il aurait pu acquérir un pouvoir de remporter les égalités. Il ne le fit pas et il se retrouve à la fin du tour à égalité avec Fred, à la fois en PV et en épice qui départage les égalités. C’est le second critère de départage, l’argent, qui donne la victoire à l’expérimenté Fred. Le ciel se déchaîna alors sous la forme d’un orage inattendu.

Table 2,  dite « Plus fort que soi » : Poursuite de la campagne des Chroniques de Drunagor – L’Âge des Ténèbres pour OlivierB, François-René, Armand et Jérôme. C’était le chapitre 4 mais à minuit ils étaient encore en train de se casser les dents sur le Commandant, le boss du soir.

Table 3, dite « Profondeurs » : Nolwenn attire Xel, Thomas et Dom à une table sous-marine de Abyss accompagné de ses extensions Léviathan et Kraken qui ajoutent une nouvelle façon de mener les combats, des Lieux qui offrent des PV sous forme de trésors « stop ou encore » et des perles noires dont il vaut mieux se débarasser. Il ne faut pas traîner car la partie prend fin quand une joueuse achète son septième Seigneur. C’est Dom qui y arrive le premier mais c’est Xel qui, lestée de clés gagnées lors de combats menés opportunément, est la seule avec deux Lieux. De plus, elle a les 5 PV du Fléau d’Abyss car, à égalité sur le nombre de Léviathan vaincus, c’est la dernière à y être parvenue, la fine mouche. Nolwenn, elle, mène sur la valeur de ses Seigneurs mais cela ne suffit pas au global. Avec respectivement 80 et 66 PV, elles encadrent Dom avec 74 et Thomas avec 69. Ils poursuivent la soirée avec plusieurs parties de Skull King, la première remportée par Thomas avec 28 PV.

Table 4, dite « Prosélytisme » : Difficile pour Axel et Mickaël de résister à l’appel d’une bande de dieux prêts à en découdre à Mythic Battles – Pantheon. Ils s’adjoignent respectivement Marie-Anne et Younaël, composent avec soin leurs forces et se lancent pour assurer la domination de leurs dieux. La paire MA-Axel, malgré sa perte d’Athéna victime d’une flèche fatale, manoeuvre avec Scylla pour attirer les forces adverses et les tailler finalement en pièces. A elle la victoire, donc.

Table 5, dite « Commerce des épices » : Tristan sort de son sac à malices Glen More où il convie Stéven et Pierre-Yves. C’est Stéven qui l’emporte en partie grâce à un monopole implacable sur la ressource Bois. Tristan propose ensuite innocemment une initiation à Food Chain Magnate, un jeu éducatif avec des pièces en bois sur le management d’employés Gen-Z, les dangers de la malbouffe et la manipulation des foules par la propagande publicitaire. Il fait une démonstration de son talent et l’emporte dans une partie où l’excès de réclame a provoqué un déséquilibre entre l’offre et la demande. Y a-t-il un microéconomiste dans la salle ? Retour à des affrontements plus frontaux avec une partie finale de 7 Wonders Duel contre Stéven, dont nous attendons encore le résultat.

Séance de MARDI 17/09/2024 à Servel

La nouvelle saison est lancée et les habitudes sont reprises avec un mardi à deux tables.

Table 1, dite « Du chaud et du froid » : Nous accueillons un joueur à la recherche d’autres joueurs, Pierre-Yves. Il se joint à une grande table avec F-R, Mickaël, Younaël, Marco et Corentin. Ils jouent à Heat où Younaël se bat comme un beau diable avec F-R sur le circuit des USA. Il coiffe le Président sur la ligne d’arrivée, méritoire quand on sait le savoir-faire dudit Président aux jeux de course. Cela continue à quatre avec Maximum Apocalypse, un coop sombre où ils avaient bien du mal à survivre (en gros le tireur n’avait plus de munitons, le médecin plus de pansements et le cuisinier plus de patates) quand le correspondant de presse prit congé.

Table 2, dite « Du Bo et du Ra » : Chez les seniors on est dans le culte de l’ancien. Après avoir récemment exhumé Trajan, ils poursuivent l’exploration de la ludographie de Stefan Feld, auteur spécialisé dans les jeux poids-moyen avec des dés, des contraintes dans le choix de ses actions et mille façons de scorer (d’où le qualificatif dévalorisant parfois employé de « salade de points »). L’attention de Marc, Olive, Xel et VHN se porte ainsi sur Bora-Bora, un jeu de 2013 épuisé et importé à grand frais d’un pays voisin. Il est moins moche que la production allemande moyenne de l’époque, avec des couleurs vives, mais cela reste un peu chargé, il faut bien rappeler sur les plateaux individuels la vingtaine d’actions possibles.

Le jeu n’est pas compliqué mais il y a une courbe d’apprentissage pour juger quelles sont les actions les plus bénéfiques à chaque moment. Mais surtout il présente un niveau d’interaction qui permet de bien faire suer les copains. Ainsi pour la mécanique principale d’activation d’une des 7 tuiles Action : on pose dessus un de ses dés sachant que la valeur du dé détermine la force de l’action mais que les joueurs suivants doivent impérativement y jouer un dé de valeur plus faible. Autant dire qu’en posant un 1 on neutralise l’action pour toute la manche (certes il existe des Dieux qui permettent d’y déroger mais ils sont rares et précieux). Il y a aussi des tuiles qu’on achète dans l’ordre du tour et où là encore on oscille entre optimiser ses points et casser les genoux des adversaires (il se reconnaîtra) parce qu’à la fin de chaque manche on a intérêt à réaliser une de ses tuiles Contrat.

Cette partie de découverte à un train de sénateur a permis de bien s’imprégner des règles et de tâtonner dans ses choix (difficile de parler de stratégie, on est plutôt dans un mode où on vise des buts et où on adapte constamment son chemin). Marc mène souvent au score tandis que Olive et Dom s’attardent en queue. Ce dernier finit par recoller à la faveur de la construction de deux bâtiments et en étant présent au Temple. Le décompte final voit Marc et Dom scorer plus de 20 points avec leurs bijoux, et c’est en étant le seul à avoir atteint un objectif global à 6 PV que Dom l’emporte d’un quart d’encolure avec 150 PV devant Marc 144, Xel 116 et Olive 98.

Séance de VENDREDI 13/09/2024 à Servel

Lors de la Cène, le dernier repas de Jésus, il y avait 13 apôtres, dont Judas, qui l’a dénoncé – il a été crucifié un vendredi. C’est ainsi que le vendredi 13 est devenu un jour à part, surtout en Occident. En France, la superstition tiendrait aussi ses origines de l’arrestation du Grand Maître des Templiers, Jacques de Morlay, et de tous ses disciples, sur décision du roi de France Philippe IV Le Bel, le vendredi 13 octobre 1307, un événement qui marquera la chute de l’ordre. Ce jour-là, après avoir été torturés, 54 templiers furent brûlés vifs. Dans la mythologie nordique, le 13 est aussi symbole de malheur. associé au Dieu de la malice, de la discorde et des illusions : Loki, qui s’est invité à un banquet organisé par le roi des Dieux nordiques, Odin. Banquet qui s’avèrera funeste puisqu’il tuera le fils d’Odin, Balder, d’une flèche empoisonnée en plein cœur. Loki était le 13e convive de ce diner. Dans l’histoire récente, enfin, plusieurs événements tragiques se sont déroulés un vendredi 13, tels en janvier 2012, le naufrage du Costa Concordia, ou encore en novembre 2015, les attentats de Paris.

Mais à Lannion, en 2024, un quarteron de joueurs défia le sort.

Table 1, dite « Harmonie brisée » : chez les Grecs et les Romains, le nombre 12 était considéré comme la perfection, associé au cycle des heures dans une journée, au nombre de mois dans l’année, au nombre de travaux d’Hercule et de divinités dans l’Olympe. Saluons l’esprit olympien à cette table de Dune Imperium – Insurrection qui, en plus de réunir d’authentiques champions, fit résonner le nombre 12 (Fred) = 7 (Thomas) + 5 (Elie). Harmonie hélas vite brisée à Forêt mixte, Thomas l’emportant avec 93, 13 points devant Elie et Fred jouant les trublions avec le score maléfiquement dual de 69 (en base 13).

Table 2, dite « Dérèglement temporel » : à la table de Ultimate Railways on vit Axel s’imposer devant Xel, Xof et Steven. Les règles y ont été maltraitées, peut-être à cause d’un infime dérèglement de l’ordre temporel.

Table 3, dite « Chance provoquée » : quoi de mieux pour une fin d’Olympiade que le retour sur nos tables de Cyclades ? Bien trop peu convoqué (trois fois en huit ans !), ce jeu est toujours excellent et la partie ne dérogea pas à la règle, avec, comme dans la précédente du 26 juillet 2019, l’intervention maléfique de Pégase. François, qui avait fait un départ bille en tête, en fut victime, exproprié d’une île pourvue de deux cornes d’abondance. Il réussit quand même à construire une métropole, et Dom aussi, Mickaël et Doc Nico n’y étant pas encore. A ce moment de la partie, tout devient possible, puisque pour gagner il faut contrôler 2 métropoles à la fin d’un tour et donc la construire (avec 4 bâtiments ou 4 cartes Philosophe)….ou la conquérir. C’est ce qui se passa : après deux échecs précédents, Dom lança un ultime assaut sur la métropole de François, qui n’avait pas vu le coup venir en s’en croyait protégé par le maigre portefeuille de son assaillant, mais celui-ci parvint à ses fins grâce à une brillante combinaison de cartes, brûlant avec une première ses vaisseaux pour les vendre et ainsi acquérir la deuxième. Il restait à faire parler les dès, et ils donnèrent la victoire à l’attaquant. La chance, dit-on, sourit aux audacieux. Quant à François, il ne se rendra plus jamais à l’espace Pégase d’un air insouciant.

Table 4, dite « Sans Freddy ni Jason » : Sans Freddy ni Jason, on peut aussi passer un bon Vendredi 13 : Steven Xel, Thomas, Xof, Axel puis François remplaçant Xel se lancent dans des parties de Mot malin, avec un beau succès et quelques trouvailles comme Tigre (chat, soldat) qui évoquait Clémenceau, Marseille (ville, savon), mais pour Rose, la jolie triangulation (ville, soldat) était un leurre, plus tard corrigé avec Garnison !

Table 5, dite « Chat noir » : Olivier B, François-René, Armand et Jérôme poursuivent les Chroniques de Drunagor – L’Âge des Ténèbres, mais y ont mélangé les règles. Une malchance à laquelle la date ne peut être tout à fait étrangère.

Table 6, dite « Not today » : était-ce vraiment le bon jour pour se lancer dans Turbulences, on peut en douter. Cette prise de risque ne fait pas peur à nos trois héros, Dom, Doc Nico (fier possesseur de ce jeu, jamais joué encore sur nos tables) et Mickaël, pendant que François est rentré ruminer ses mésaventures avec un cheval ailé. En tous cas, le jeu attire autant l’œil qu’il stimule l’esprit et, flattant les principes écologistes dans sa conception, il a toute sa place sur nos tables !

Séance de MARDI 10/09/2024 à Servel

undefinedLe 10 septembre 1898, Sissi est assassinée à Genève par un anarchiste Italien. Elisabeth de Wittelsbach était l’épouse de François-Joseph 1er de Habsbourg, impératrice d’Autriche et reine de Hongrie. Son assassinat fait la manchette en Europe, car elle jouit d’une bonne réputation sur le continent en raison de sa beauté et des tragédies qui ont marqué sa vie. À son procès, l’assassin dira avoir voulu tout d’abord tuer le duc d’Orléans, puis s’être décidé ensuite pour l’impératrice et avoir voulu frapper à travers elle « les persécuteurs des ouvriers ». Il sera condamné à la réclusion à perpétuité

126 ans après, à Lannion, même salle, deux ambiances: bas peuple et haute société étaient conviés.

Table 1, dite « Populaire » : une table très populaire accueille six joueurs, dont le revenant Yannick, invités à survivre dans l’univers glauque de Sub Terra. C’est hélas un échec final, de peu sur une dernière manœuvre de François-René, dans une quête où seul Nico77 réussira à survivre. Après les marécages, ils filent ensuite aux bains-douches, avec la découverte de Lâche pas la savonnette, « le jeu qui glisse tout seul », dont ils enchaînent les parties. On retiendra de cette baignade inaugurale et collective que François-René sera le premier vainqueur, mais, c’est dans la règle, pas celui qui avait les plus belles fesses de l’assistance.

Table 2, dite « Aristocrate » : à Wyrmspan, deux duchesses et un petit duc s’escriment entre dragons et cavernes. Xel se pare du titre d’archiduchesse avec le score excellent de 95, sans aucune faiblesse dans ses lignes de marque, à l’inverse de Marie-Anne, deux zéros pointés, et François, bon partout mais transcendant nulle part, qui échouent à 70.