Séance de MARDI 14/11/2023 à Servel

Découverte de la personnalité du père Antoine Gaubil (1688-1759) » | Musée Georges-LabitQuand, mandaté par Louis XV, il arrive à Pékin le 14 novembre 722, le jésuite Gaubil, fondateur de la sinologie, y voit « un monde infini, mais, à la réserve des mandarins, une ville remplie de gueux ». La beauté du palais où se passent les examens l’émerveille. Auteur d’un épais traité sur la Chine, le père Daniello Bartoli admire que des soldats armés surveillent les candidats, garantissant ainsi le sérieux des concours et ajoute que, sitôt reçus, les docteurs s’aident mutuellement, se défendent et se promeuvent l’un l’autre, incarnant ainsi la seule noblesse digne d’estime : celle de l’âme et de l’esprit « qui est la partie de nous la plus divine ». Antoine Gaubil se fera reconnaître en tant qu’homme de sciences, notamment par son travail sur l’astronomie et la géographie. Il est réputé pour avoir traduit plusieurs livres canoniques chinois tels que le Liji (Classique des rites), le Yijing (Classique des changements) ou encore le Shujing (Classique des documents).

1301 ans après, une saine émulation régnait à Parties Civiles.

Table 1, dite « Copie classique » : Mickaël entraîne Lise, Martin et Dom dans une table de Amalfi, un jeu d’optimisation serrée selon les mots de l’animateur. On peut ajouter qu’il fait bien chauffer le cerveau. Son propriétaire prend un excellent départ en scorant le mieux les bonus des deux première manches (sur quatre). Mais, mal doté en personnages et n’ayant construit qu’un bateau supplémentaire, il peine à se développer tout en préparant une moisson de points de fin de partie avec ses 7 territoires explorés, il prend la deuxième place avec 135 PV. Martin pour sa part met en jeu rapidement des personnages et est le premier à atteindre l’objectif commun d’en avoir six. Il combote efficacement autour de la construction de bateaux -il les met tous en jeu- et finit avec 119 PV après avoir marqué 38 points avec ses personnages scoreurs. Lise collectionne les œuvres d’art rouge et score 103 PV. Quant à Dom, il se contente lui aussi d’un bateau supplémentaire mais c’est le seul à atteindre avant la fin de partie les trois objectifs communs, en particulier celui à 24 points (4 persos à pouvoir permanent/4 œuvres d’art/4 tuiles territoire). Il a utilisé efficacement ses deux persos à activation chaque tour malgré une main de départ qui l’a laissé sur sa faim et il l’emporte avec 173 PV. Pour la prochaine partie, la recommandation est d’abandonner les decks de personnages préconstruits pour faire un vrai draft qui permettra de s’adapter aux objectifs et bonus tirés.

Planet UnknownTable 2, dite « Missionnaires de l’inconnu » : Première sortie sur nos tables pour Planet unknown. Notre planète ayant épuisé ses ressources, nous sommes obligés de nous déplacer. Nous avons découvert une série de planètes et envoyé nos rovers pour tester leur environnement dans l’espoir de les coloniser. Les rovers ont confirmé 1 à 6 options de colonisation viables. Qui développera la plus viable ? Voici pour le pitch de départ de ce jeu, qui comporte plusieurs niveaux de difficulté. Au niveau simple, Marc, 51, coiffe Marco, 46, et toise Olive, 39. Ils passent en suite en mode plus expert, pour un résultat perdu dans les transmissions intergalactiques.

Table 3, dite « Sagesse du mandarin » : à Brass, version originale, François prend une excellente option après la période des canaux (la meilleure de ma vie, dit-il même, avec une tactique « à la Thomas »), et poursuit sur sa lancée, quand Xel fait du rail, et Thomas, décontenancé, observe de loin. Mais c’est ce dernier qui rafle la mise au final, avec 205, devant François, 176, et Xel, 163. Son secret ? La construction de chantiers navals, où il était seul sur l’affaire, quand, en face, on se battait pour les emplacements libres de ports ou manufactures. Une stratégie radicale, mais payante. On n’apprend pas au vieux mandarin le proverbe chinois : “Une méthode fixe n’est pas une méthode”.
Ils passent ensuite à Scout, pour un résultat serré comme des grains de riz dans un autocuiseur (Thomas 31, Xel 29, François 28).

Séance de VENDREDI 20/10/2023 à Servel

Le charleston, née dans la ville éponyme de Caroline du Sud,  est à l’origine de la plupart des danses modernes, construites sur les rythmes négro-américains et dans lesquelles les figures improvisées tiennent une place importante, avec parfois des mouvements acrobatiques inspirés des danses africaines ou antillaises. Sous sa forme théâtrale, le charleston fut dansé pour la première fois au New Amsterdam Theatre de New York le 20 octobre 1923, par Ned Wayburn.

Un siècle plus tard, à la veille du festival Scorfel, la profusion des tables de Parites Civiles faisait tourner les têtes à Servel.

Table 1, dite « La valseuse » : à Amalfi Xel (182) fait valser deux comparses, Olivier L (100) et Mickaël (111). Ils enchainent ensuite à Dig out, dont ils sortent sans problèmes.

Expéditions - Autour du MondeTable 2, dite « Tango lointain » : Une nouveauté à cette table avec Expéditions, qui se joue bien, dans l’esprit des aventuriers du rail, et avec des tours très rapides selon les protagonistes. Arakis, qui le propose, en sera à jamais le premier vainqueur (98), Martin (76), Louise (47), Benjamin (43) et Olive 33 jouant les utilités.

Table 3, dite « Le bal des dupes » : les habitués de Pax Pamir (Fred, Gérard, Dom, François) accueillent avec plaisir Tristan, dont les souvenirs sont plus anciens. Les afghans y tiennent le haut du pavé, dans une rivalité avec les britanniques, faiblement contestés par une brève incursion des russes, tenus par François, encalminé par des choix malheureux, et qui décide en fin de partie un renversement d’alliance stratégique. Il faillit réussir, car la fin de partie se solde par une domination territoriale, à la surprise de certains qui misaient sur un scénario inverse. Il y engrang trois points d’influence, ex-æquo e trio avec Tristan (ils terminent à 6 chacun), et Fred, qui l’emporte au final avec 8, ayant bénéficié d’un accessit au premier contrôle de domination. Gérard est pris au piège par cette fin imprévue et culmine à 5, quand Dom, alignant les disques à qui mieux-mieux, paie d’un score vierge le prix fort d’un pari perdant sur le scénario.

Table 4, dite « Danse avec les lions » : les habituels de Gloomhaven les mâchoires du lion (F-R, Armand, OlivierB et Jérôme) engrangent une victoire sur le fil du rasoir. Finiront-ils par oublier les règles de tous les autres jeux ?

Table 5, dite « Pas de deux » : après l’Orient compliqué, retour aux idées simples du vieux continent avec cette table où l’on retrouve les protagonistes de la table 3, hors Gérard, à Kardinal und König. Dom y prend une revanche éclatante et l’emporte 50 à 49 devant Tristan !

Table 6, dite « Paso doble » : c’est une table de Codenames qui clôt la soirée. Les bleus (F.-R., Dom, Jérôme) l’emportent deux fois de suite 9 à 8 devant les rouges (Benjamin, François).

Séance de VENDREDI 13/10/2023 à Servel

Dans les monts du Cantal et l’Aubrac, aux confins du Massif central, le jour de la saint-Géraud était la date de la transhumance d’automne avec la descente des troupeaux quittant les estives. En ce 13 octobre, on vit à Lannion des troupeaux de ludopathes rejoindre le haut plateau de Servel, prélude à la transhumance de plus grande ampleur d’un petit dragon ailé vers le festival Scorfel, qui réjouira petits et grands le week-end prochain !

Table 1, dite « Côtes fabuleuses » : à Amalfi on s’emploie à restaurer la splendeur passée des côtes fabuleuses de la ville portuaire, comme aux temps de la Renaissance. Une nouveauté, auréolée du trophée « pick up Essen 2023 » et donc fraîchement sortie sur les étals, trouve déjà sa place sur nos tables et ravit Mickaël, Olivier L, Xel et Fred. Ce dernier sera donc à jamais le premier vainqueur à ce jeu que tous ont trouvé très accessible, et au matériel très plaisant.

Table 2, dite « Châteaux légendaires » : Encore une nouveauté avec Castle of mad king Ludwig, où l’on campe un architecte au temps de Louis II de Bavière en construisant un de ses châteaux extravagants. C’est Armand qui l’emporte (86), un jet de pierre devant Baptiste et Marc (83 chacun), grâce à sa diversité supérieure.

Castles of Mad King Ludwig

Table 3, dite « Héros fantastiques » : les habitués de Marvel champions (F-R, Arakis, Nico77 et Olivier B) engrangent une nouvelle victoire.

Table 4, dite « Cité mythique » : Le trop souvent oublié Bruges fait son retour, et chacun suit sa stratégie: les canaux pour Xof, qui y enquille pas moins de 23 de ses 46 points, les personnages et bonus de fin pour François (54), un peu de tout pour Olive (32), et un peu de tout aussi mais en beaucoup mieux pour Dom, 62, qui l’emporte haut la main.

Table 5, dite « Voyage intersidéral » : une table de Terraforming Mars: expédition Arès réunit quatre explorateurs, qui terminent dans un mouchoir de poche. La victoire revient à Samuel (40) devant Thomas (36), Élie (36), et Jeff (31).

Table 6, dite « Canaux romantiques » : les tables tournent et l’escapade romantique à Bruges fait de nouveaux adeptes. Xof s’adjuge le gain de la partie avec 53, devant Olive, 49, et Élie, 47.

Table 7, dite « Rêve royal » : Thomas accueille Dom et François, qui poursuivent leur tour d’Europe, à une table de Londres (2e ed.) Édition qui se distingue surtout de la première par son visuel, les mécanismes changeant peu. La hiérarchie et respectée et Thomas l’emporte avec 56, sur un dernier coup de métro. François y a longtemps cru, engrangeant les gains avec la combo métro + hôpital, mais il a vu trop gros et se voit finir avec trop de pauvres et criblé d’emprunts, avec à la clé un malus de 29 ! Sans cela, avec 40, il aurait tenu le haut du pavé. Entre les deux, Dom a mené son bus à impériale avec sagesse et finit à un honorable 46.

Table 8, dite « Digestif inoubliable » : c’est une table de Codenames qui clôt la soirée, pour une manche unique. Les bleus (F.-R., Mickaël; Thomas) l’emportent 1-0 sans effort, les rouges (Dom, Xel, François) ayant touché l’assassin alors qu’ils touchaient au but après un départ maîtrisé (Pique-nique 3 : Pouce, Pomme, Oeuf), mais tapant sur Carré pour l’indice Tasseau, qui visait plutôt Colle et Pieux.