Inculpée de soixante-dix chefs d’accusation, le principal étant revelationum et apparitionum divinorum mendosa confictrix (imaginant mensongèrement des révélations et apparitions divines), Jeanne d’Arc, reconnue coupable d’être schismatique, apostate, menteuse, devineresse, suspecte d’hérésie, errante en la foi, et blasphématrice de Dieu et des saints, est emmenée au bûcher le 30 mai 1431. Après s’être confessée et avoir communié, Jeanne en tunique de toile soufrée est conduite sous escorte anglaise place du Vieux-Marché à Rouen. Après le prêche et la lecture de sa sentence, les soldats la conduisent au bûcher dressé en hauteur sur une estrade maçonnée pour qu’elle soit bien vue. Le cardinal de Winchester a insisté pour qu’il ne restât rien de son corps, désirant éviter tout culte posthume de la pucelle. Il a donc ordonné trois crémations successives. La première voit mourir Jeanne d’Arc d’intoxication par les gaz issus de la combustion, notamment le monoxyde de carbone. La seconde dure plusieurs heures, fait exploser la boîte crânienne et la cavité abdominale dont des morceaux sont projetés sur le public en contrebas, laissant au centre du bûcher les organes calcinés à l’exception des entrailles et du cœur (organes plus humides brûlant moins vite), restés intacts. Pour la troisième, le bourreau ajoute de l’huile et de la poix et il ne reste que cendres et débris osseux, dispersés du pont Mathilde, afin qu’on ne puisse pas en faire des reliques ou actes de sorcellerie.
Quelques années plus tard, à Lannion, eut lieu une longue, très longue procession. Heureusement, elle ne fit pas de victimes.
Table 1, dite « Format Normandie » : Voyage au long cours vers Wellington et le Great Western trial Nouvelle-Zélande dans un format quadripartite pour ce jeu (« best with 3 » en durée, mais quand on aime, c’est bien connu, on ne compte pas les heures), Vincent s’est invité en « trouple-fête » aux côtés de Xel, François et Dom, complétant ainsi un joyeux équipage d’humbles éléveurs sous la houlette de Dom, à la fois possesseur du jeu, maître des règles et gardien sans concession du temps et des erreurs de ses compagnons de voyage. A ce jeu où l’on marque de différentes façons, des stratégies s’opposent, très maritime pour Vincent et Dom, axée bétail pour Xel, tandis que François grimpe sur la piste d’exploration. Cinq longues heures après, c’est Vincent qui émerge en tête avec le score brillant de 97, devant Dom, 86, Xel complétant le podium. François, 44, a pour sa part payé cash quelques choix hasardeux.
Table 2, dite « D’entre les morts » : Nouvelle campagne, Vampire heritage pour François-René et sa petite troupe, ici Marie, Julien et Jérôme. Avec le rôle du toreador, François-René agite sa muleta et l’emporte au départage. On les a vus ensuite à Dungeon raiders.
Des autres tâbles, ce compte-rendu ne retiendra que cendres et poussières, au mieux le lointain écho d’une partie d’Odin.