Séance de VENDREDI 03/05/2024 à Servel

Le 3 mai 1791, la Pologne se dote d’une constitution, deuxième acte juridique de ce type en Europe (après la Constitution corse du 18 novembre 1755) et troisième au monde (après la Constitution américaine de 1789). Inspirée de la pensée politique et sociale des Lumières européennes ainsi que de la Constitution américaine de 1787, elle dispose en ses onze articles que le gouvernement doit donner la priorité à la nation plutôt que de défendre les intérêts de privilégiés. Son premier article accorde un statut dominant à la religion catholique mais, en même temps, garantit la liberté de croyance et de pratique des autres religions, confirmant la tradition de tolérance du pays. Acte législatif majeur dans l’histoire de la république des Deux Nations (Pologne et Lituanie), elle est la première constitution adoptée par la voie démocratique en Europe, et le symbole de la mutation pacifique d’un système politique.

Dans les faits, sa principale innovation est d’abolir le liberum veto. Cet usage, fondé sur l’idée de l’égalité des nobles polonais entre eux, d’où ils tiraient le principe de l’unanimité du vote, autorisait un seul député à la Diète à imposer un arrêt immédiat de la session en cours en criant « Je n’autorise pas ! », reportant toutes les mesures prises à la tenue d’une nouvelle diète. Le principe du liberum veto, élément essentiel du système politique de la république des Deux Nations, instaurait un pouvoir de contrôle illimité du pouvoir central par la noblesse, à l’opposé des systèmes de monarchie absolue en France, Espagne, Autriche, Prusse ou Russie, et du système britannique, où le contrôle du pouvoir exécutif par le Parlement était fondé sur le vote à la majorité.

Les historiens voient dans le liberum veto la cause principale de la déliquescence de l’appareil politique de la république des Deux Nations et de son démembrement lors des trois partages de la Pologne (1772, 1793 et 1795). En effet, la turbulente noblesse polono-lituanienne, de moins en moins capable de s’entendre pour former un gouvernement, va en faire un usage croissant, au point de paralyser toute action gouvernementale. Durant la période 1573–1763, sur les 150 diètes qui ont été tenues, près d’un tiers ont échoué à passer une quelconque législation, principalement à cause du liberum veto. À partir de 1736, plus aucune diète n’arriva à son terme normal ! De plus, les puissances voisines, principalement l’Empire russe et la Prusse, ont profité du chaos pour s’immiscer dans les affaires internes de l’Union. Le liberum veto était un moyen idéal car il suffisait de soudoyer un seul député pour faire échouer toute mesure contraire à leurs intérêts. Selon l’historien Michel Mourre, « le plus extraordinaire est que, avec une disposition constitutionnelle aussi absurde, l’État polonais ait encore réussi à survivre pendant plus d’un siècle »

Moins révolutionnaire que celle dont se dotera la France cinq mois plus tard, la Constitution du 3 mai 1791 est un texte novateur, perçu comme dangereux par les monarchies absolues. Supprimée avec la Pologne elle-même en 1793 à la suite du partage du pays par ses voisins, elle devint un symbole de l’indépendance du pays. Aujourd’hui, le 3 mai est célébré comme fête nationale en Pologne.

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233 ans plus tard, Parties civiles réunissait une assemblée de membres égaux entre eux, qui avaient fait de leur présence consentement unanime.

Table 1, dite « Consensus unanime » : à la suite d’une missive reçue, notre noble assemblée reçoit en grand équipage un druide, pardon, l’auteur d’un jeu, venu trouver des cobayes pour tester son prototype. Son nom était Younael et son œuvre prenait le fier nom An Drouiz Meur – c’est-à-dire le grand druide en bon français. Nico777, Camille, Franck et Paul étaient les bêta-testeurs, les deux derniers nommés trustant les deux premières places. Le consensus fut unanime sur la qualité du jeu parmi la noble assemblée, personne n’ayant usé du liberum veto

Table 2, dite « Deux nations, un maître » : Nico77 et Younael se retrouvent seuls pour ferrailler à Star Wars Unlimited. Notre visiteur du soir a l’air doux et gentil comme le druide de son jeu, mais ne vous y fiez pas : dans le costume de Dark Vador, il fut impitoyable, et, dans cette lutte entre deux Nations, le seigneur Sith a par deux fois mis l’empire à sa botte.

Table 3, dite « Habitude séculaire » : par delà les siècles des siècles, la fine équipe de Gloomhaven (Jérôme, François-René, OlivierB, Armand) engrange un gain par la force de l’habitude.

Table 4, dite « Une si longue attente » : de nouveaux adeptes rejoignent la confrérie de Vital Lacerda pour un nouvel opus de On Mars, Mickaël et Steven initiant Xof et Tristan. Une fois encore, l’attente de la feuille de score a dépassé largement le budget d’heures supplémentaires alloué à nos pigistes.

Table 5, dite « Nouvelle ère » : le grand grimoire de Parties Civiles fait foi : voilà presque 8 ans que Bruxelles 1893 n’était pas venu sur nos tables. S’il fait son retour, c’est dans une réédition récemment acquise par Fred, qui échoue cependant à honorer cette rédemption d’une victoire. Avec 115, il sort dauphin d’un duel avec Gilles, 130 et meilleur architecte, dans un podium que complète Olive, 103.

Table 6, dite « Le grand siècle » : soirée grand siècle à cette table de larrons en foire, qui enchaîne pas moins de 4 jeux dans une joyeuse effervescence. Grâce à de judicieux achats de cartes, le loyaliste Thomas s’adjuge le gain à A study in Emerald avec 15 PV, suivi de François, 9 PV et loyaliste également, qui doit sa médaille à une attaque venue de nulle part sur Marie-Anne, prélude à une sourde lutte à deux qui laissera son adversaire restauratrice à un score nul et vierge. Xel, l’autre restauratrice, a tenté de combattre les monstres avec vaillance et, engrangeant 6 PV, complète le podium. S’ensuit un Ticket gagnant, un jeu nouvellement acquis et étrenné mardi, qui enchaîne les courses hippiques aux déroulements imprévisibles. François tient le haut du pavé avec 24, grâce à une merveilleuse troisième manche où il prédit le premier et le troisième. Avec 24, il explose la concurrence, Marie-Anne, 11, Xel, 8, et Thomas, 7 se contentant des accessits. A Scout, Thomas prend sa revanche de peu, 41 contre 36 à François, Marie-Anne 29 et Xel 25. Et c’est Marie-Anne qui, grâce aux desserts (ce qui n’étonnera personne), s’impose à Sushi Go : 41 contre 39 à François, 31 à Thomas, 26 à Xel.

Table 7, dite « Univers mentaux » : à Mot malin, il s’agit de faire coïncider divers univers mentaux, et ce n’est pas toujours mince affaire, à l’image de cette partie entre François-René, Fred, Nico77 et Jérôme. Ainsi, quand l’indice Mont-Blanc, pour les aristocrates de cette table, évoquait un « Joli crayon », pour la noblesse, elle faisait plutôt penser à un « Joli dessert » !

Séance de VENDREDI 03/05/2019 à Servel

Ce trois mai, Parties Civiles est en mode « trois salles, trois ambiances » !

Table 1, dite « Animalière » : première salle dite « aux cubistes » où les amateurs de jeux de gestion phosphorent en silence, ce qui n’exclut pas les coups vicieux. Une partie d’Altiplano voit s’opposer Nicolas-2 et Olive. Le second l’emporte 94 à 88 puis, passant du lama au renard, ils disputent une partie de Renard des Bois, petit jeu de cartes.

Table 2, dite « Brassicole » : on retrouve autour d’un Brass (dans sa version Birmingham qui introduit la bière parmi les ressources produites) des habitués (Thomas et Xel) et des moins familiers (Jeff et Vincent). On sentait que la partie se jouerait entre les deux premiers nommés, les bookmakers des Midlands avaient pris les paris et c’est Xel qui s’impose finalement avec 134 PV.

Table 3, dite « Coriace » : deuxième salle dite « aux cultistes » où un groupe de quatre personnages mus par l’esprit d’aventure et l’appât du gain, fort différents mais soudés par les épreuves traversées (ce qui ne veut pas dire que l’harmonie y règne !) explore des lieux mal famés dans des odeurs fortes et le bruit des combats. Nous voilà de retour à Gloomhaven avec ces aventuriers maintenant bien velus (expérience de niveau 5 ou 6). Mais voilà, la coriacité des créatures rencontrées progresse en proportion ! Ce soir dans la Ruinous crypt on a bien dégusté, entre celles qui imposent un désavantage (on tire 2 cartes de son deck de modificateurs d’attaque et on garde le moins bonne), celles qui ont un bouclier de force 4 (on soustrait 4 du nombre de dommages infligés) et celles qui ont retaliate 3 (elles vous font 3 dommages chaque fois que vous la touchez, parfois même en cas d’attaque à distance !).

Pour tout dire, dès la première pièce la partie a semblé perdue face à un mélange de cultistes, de Night Demons et de squelettes à leur suite. Jack en particulier encaisse une série d’attaques dévastatrices. Quant au dernier démon, il faut une éternité pour en venir à bout, la faute à des attaques malchanceuses. Mais on se reprend, Julien dispense ses soins et Dom fait le ménage dans la deuxième pièce. On se dirige vers la dernière dont Neox prend soin d’ouvrir la porte avant de se replier, ce qui attire le Frost Demon élite à travers un piège. On finit de nettoyer avant de goûter un repos bien mérité. Autour d’une boisson fermentée locale, Neox évoque ses projets de retraite prochaine. Dans quel personnage se réincarnera notre Quartermaster ?

Table 4, dite « Dystopienne » : dans la dernière salle dite « aux puristes », nous trouvons des joueurs allergiques au carton et n’acceptant de manipuler que des figurines en plastique, évoluant dans des décors tridimensionnels pour les plus radicaux d’entre eux. Reconnaissons tout de même le talent de peintre de certains. Ainsi OlivierL et Sébastien qui jouent à Eden Burn Out, jeu d’affrontement post-apocalyptique.

Table 5, dite « Envahissante » : on y revoit Batman avec DocNico, François-René et Mickaël. Beaucoup de matériel et plusieurs tables nécessaires pour un scénario différent de celui de la semaine précédente.

Table 6, dite « Féroce » : Steven et Romain, de la tribu des fans de Warhammer, s’affrontent sans faire de quartier à Necromunda.

Table 7, dite « Gélatineuse » : il y aussi eu un Descent avec Frank, PaulJr, Olivier3 et ???. On ne nous a pas confirmé que les monstres rencontrés étaient gélatineux.

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Séance de VENDREDI 01/03/2019 à Servel

Ce vendredi premier mars était le 60e jour de l’année et vit une soirée à quatre tables, chacune dans sa pièce on prend ses aises. A ces 4 tables participèrent au total 15 joueurs. 4 x 15 = 60, le compte est bon.

On peut noter que la prochaine séance du mardi aura lieu le 64e jour de l’année, soit 4 au cube (4^3 = 64). Mais 60 n’est pas un cube, aussi n’y eut-il aucun jeu de cubes ce vendredi-là, fait assez rare pour être mentionné.

Table 1, dite « 4 fois 2 » : un Zombicide à huit, cela promettait d’être long pour Eric, Elouan, Yann, Vivien, Frédéric, Christophe, Nicolas-2 et Arnaud (et Gabriel ?). Tellement long que VHN s’envola avant que l’aube ne chasse les zombies.

Table 2, dite « 4 et demi » : on inaugure UBOOT, un jeu coopératif en temps réel motorisé par une app, avec un magnifique modèle tridimensionnel (un Colt Express pour les grands !). Aux postes de combat, on reconnait Nourdine, Jérôme, Vincent et un François-René hybridé de DocNico. Ils commencent par un faux départ, ayant déclenché la plongée alors qu’une partie de l’équipage entretenait le canon sur le pont. Après s’être faits sermonner par l’amiral, ils repartent en chasse.

Table 3, dite « 2 plus 1 » : les combattants de Warhammer 40K étalent leur matos, avec un Baptiste contre Vincent-2 arbitré par Steven.

Table 4, dite « 4 contre 1 » : le groupe habituel de Gloomhaven confronte un boss-Wyvern (une sorte de dragon) dans le scénario Scorched Summit. Il dispose de 65 PV et d’une suite de monstres de soutien dont les déplaisants Zephyrs qui apparaissent peu à peu et qu’on ne peut pas toucher. En fait cela ce passe plutôt bien même si plusieurs aventuriers sont très affaiblis. Ils font place nette relativement vite mais, tout à leur tâche, négligent de ramasser pièces d’or et coffre au trésor.

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Séance de VENDREDI 18/01/2019 à Servel

Le 18 janvier 1778, un groupe de marins anglais menés par James Cook découvre Hawaii, archipel aussitôt nommé Iles Sandwich. A 50 ans, le capitaine du HMS Resolution a déjà fait deux tours du monde et exploré le Pacifique Sud, en particulier en Australie et Nouvelle Zélande. Il a aussi reçu la prestigieuse distinction scientifique Copley Gold Medal pour un mémoire sur la prévention du scorbut à l’aide d’un régime adapté (il ne perdit aucun homme durant son voyage de 1772-1775). Cette fois il part au nord et cartographie avec son équipage la côte nord-ouest américaine jusqu’au détroit de Bering, espérant découvrir le passage du nord-ouest.

Son retour à Hawaii coïncide avec une célébration en l’honneur du dieu Lomo auquel il aurait été assimilé. La taille des navires européens et leur maîtrise de la métallurgie a pu contribuer à ce statut de dieu vivant. Mais les relations avec les indigènes se dégradent après le vol d’une barque. On tente de négocier mais au cours des palabres les anglais font feu et les hawaiiens massacrent une bonne partie du détachement dont Cook lui-même. Après la mort de son second lors d’un autre été dans les confins glacés d’Alsaka, les survivants du voyage reviennent à Londres en 1780.

241 ans plus tard, les relations entre joueurs sont restées civiles à Servel.

Table 1, dite « Explorateur légendaire » : à tout seigneur, tout honneur. On voit se déployer Twilight Imperium dans sa 4e édition en français. Les courageux prêts à passer leur nuit autour du gigantesque plateau en néoprène sont DocNico, François-René, Jeff, Thibault et Michal. Dans l’attente d’un récit épique, nous croyons savoir que Thibault a été déclaré vainqueur dans la confusion de la fin de nuit.

Table 2, dite « Survivants déglingués » : c’était impossible mais ils l’ont fait. Les survivants houellebecquiens de This War of Mine (Jérôme, Gabriel, ThomasC, Etienne ?) errant dépressifs et mal rasés dans des ruines piégées à la recherche de boîtes de conserve déformées par le botulisme, sont venus à bout de leur première partie entamée l’an dernier. Sous le choc de ce succès les prenant par surprise, ils ont passé le reste de la soirée à parler, et non pas à jouer. La cellule d’aide psychologique n’était pas loin.

Table 3, dite « Confins glacés » : un Gloomhaven tendu comme on l’aime chez Jack, Julien, Neox et Dom. A l’assaut d’une interminable paroi de glace, on sait qu’on veut dénicher des dragons et qu’on doit tous les quatre aller au bout, mort ou vif. Mais il faut d’abord se débarrasser d’une meute de loups qui viennent boulotter d’entrée de jeu le Cragheart. Deuxième séquence, c’est le Quartermaster qui se fait sérieusement malmener par des petits et grands dragons. Il faut toutes les ressources du Sawbones, ce soir un peu en retrait mais qui découvre toutes ses possibilités de soutien pour le maintenir en vie jusqu’au bout où il finit par expirer. Lui même arrive au sommet dans son dernier tour, finalement rejoint par Cragheart et Berserker. On se doute bien qu’on n’en n’a pas fini avec les dragons.

Table 4, dite « Régime adapté » : où l’on revoit les grands classiques, en l’occurrence Agricola (« j’peux pas j’ai Gloomhaven » décline Jack, laissant libre champ à Benjamin, Romain et Tristan). Le dernier nommé se goinfre de légumes, de moutons et de cubes et finit avec 59 PV, loin devant Benjamin (30) et Romain (26 avec une stratégie végétarienne mal récompensée).

Table 5, dite « Détachement massacré » : à Dead of Winter on retrouve des clients sérieux, Xel, Mickaël, Sophie, Christophe et Armand. Pourtant ce sont les zombies qui ont eu le dernier mot.

Table 6, dite « Cocktail hawaiien » : un joli cocktail de jeux pour François entraînant avec lui Laurent, Camille-2 et Olive. Ils s’échauffent le cerveau avec P.I. où selon quelqu’un de bien placé, une partie à suspense s’est débouclée au dernier coup où Laurent (17 PV) cafouille tandis que François (19) pose ses pions avec assurance. Suivent Camille 11 et Olive 9 (les cordonniers etc.). Puis ils se lancent dans un Level Up remporté par Camille.

Table 7, dite « Dieux vivants » : OlivierL et Sébastien déploient Eden, jeu d’escarmouches aux figurines magnifiquement peintes. Il semble que cela ait piqué pour Sébastien (le score sera tu) tandis que Olivier commente sobrement « faut pas me chercher ».

Table 8, dite « Equipage » : Maxime, Frédéric, Baptiste et Vincent font les carreleurs à Azul. C’est le second qui finit devant Baptiste à 75 PV. La même équipe a enchaîné avec Unlock / scénario Tombstone et ressort radieuse avec une « belle victoire dans les temps ».

Table 9, dite « Adversaires » : Julien et Neox, remis de leurs émotions se font face à Keyforge. Nous pensons que Neox a gagné l’affrontement.

Table 10, dite « Négociations rompues » : pendant ce temps, Romain et Tristan jouent au chat et à la souris autour de Mr. Jack sans que nous sachions lequel coinça l’autre.

Table 11, dite « Palabres » : un rapide Codenames en 3 manches avec Maxime, Jack, VHN, Vincent, Maiwen et j’ai-la-mémoire-qui-flanche. Les Bleus l’ont emporté bien qu’ayant été droit sur l’assassin dès le début de la seconde manche. Les mêmes poursuivent avec un autre jeu associant des mots, simple et en mode coopératif. Just One, tel est son nom. Cela s’est plutôt bien passé et le groupe finit avec un score de 8, « dans la moyenne, peut mieux faire ».

Table 12, dite « Sardines à l’huile Capitaine Cook » : il y en a qui ont encore faim et Tristan leur propose de se bourrer de graisses saturées avec Infarkt. Au fait y a t il un défibrillateur dans la salle polyvalente de Servel ?


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Séance de VENDREDI 04/01/2019 à Servel

le 4 janvier 1900, à Philadelphie, naissait James Bond. Il passe son enfance dans la propriété de son père, y apprend l’amour de la nature et collectionne des papillons. Il étudie l’histoire et l’économie politique à Cambridge, et obtient son baccalauréat ès arts en juin 1922, puis revient à Philadelphie où il travaille trois ans dans une vieille compagnie de la ville.

En 1925, il emprunte avec un ami pour monter une expédition de six mois dans l’embouchure de l’Amazonie afin d’y récolter des animaux vivants ou naturalisés destinés à être revendus à l’Academy of Natural Sciences of Philadelphia. C’est le début de sa collaboration avec cette institution, qui durera jusqu’en 1974: il y devient conservateur de la section ornithologique, et un expert de l’avifaune des Caraïbes. Il mène une vie aventureuse, auteur de l’ouvrage A Field Guide to the Birds of the West Indies publié pour la première fois en 1936 et sans cesse réédité depuis (onze fois jusqu’en 1993), et reçoit de nombreux honneurs.

En 1953, Ian Fleming, qui était un ornithologiste passionné et qui utilisait le livre de Bond, décide d’utiliser son nom, car il lui semblait parfaitement convenir pour baptiser son héros (sans son autorisation cependant – en échange, Fleming offrit à Bond d’utiliser son nom comme bon lui semble). Celui-ci lit d’ailleurs l’ouvrage de référence A Field Guide to the Birds of the West Indies dans une scène du film Octopussy (1983), ainsi que, plus récemment, dans Meurs un autre jour (2002). La femme de Bond, Mary, organisa une rencontre en 1964 entre les deux hommes dans la propriété de Ian Fleming, GoldenEye. Il mourra à Philadelphie, à l’âge de 89 ans.

James Bond (le vrai)

119 ans après, à Lannion, de drôles d’oiseaux avaient décidé de mourir un autre jour : ce soir, ils joueraient.

Table 1, dite « Tuer n’est pas jouer » : à cette table de Zombicide, Frank, petit Paul, Thomas-le-barbu, Vivien et Armand ont joué sans être tués, et, malgré deux blessures, ont signé une victoire de prestige.

Table 2, dite « Dangereusement vôtre » : Dom nous fait de cette table un récit aussi haletant qu’une aventure de James Bond, merci à lui !
Armés de bonnes résolutions et de diverses armes, les vétérans de Gloomhaven vont faire une excursion loin la grande ville dans le défilé de Mountain Pass. Ils sont accueillis par un éboulement provoqué par les occupants du lieu (on nous avait parlé de dragons mais on trouva surtout des archers et deux sortes de Démons). Julien, ayant peut-être oublié qu’il n’est plus un tank, part bille en tête et essuie les flèches d’un groupe d’archers qui réduisent ses PV à pas grand chose. Mais on ne le laisse pas tomber et, requinqué, il brille dans un rôle de soutien, en particulier en donnant des cartes de soin aux autres personnages. Neox, poursuivant son objectif personnel, court devant et ne fait rien qu’à ouvrir les portes des salles sans nous laisser le temps de souffler parmi les cadavres encore chauds. Ceci dit cela marche plutôt bien dans la dernière salle où plutôt qu’aller les chercher, ce sont les ennemis qui viennent à notre rencontre, étalant leurs attaques et économisant nos propres déplacements. Dans ces boyaux confinés, Dom a un peu de mal à gesticuler avec ses cailloux tandis que Julien inflige une mort subite à un Démon élite à 20 PV. Neox, fidèle à ses habitudes, prend le temps d’un détour par un coffre. Toute l’affaire est ainsi rondement menée. Les tunnels se poursuivent plus profond dans la montagne, encore de l’exploration en perspective.

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Table 3, dite « Goldfinger » : sous la houlette de Doc Nico, nous dévoilons le splendide théâtre de Shakespeare – le jeu star de l’année 2015 qui arrive enfin sur nos tables. Sous un mécanisme très classique de sélection d’actions sur différents plateaux permettant de ramener des PV, voila une belle réussite, au thème parfaitement rendu (on costume les acteurs, on décore, on met l’ambiance, et on répète les trois actes). Nous avons même inauguré ce jeu avec son extension, les coulisses, qui lui donne un indéniable piment supplémentaire. Les PV sont chèrement gagnés à ce jeu, et pour avoir oublié que les éléments dorés en rapportent, votre serviteur, lesté d’une seule pépite, échoue à 18, dépassé au décompte final par Doc Nico avec 20 PV dont ceux d’une main dorée aux cinq doigts, et par Xel, 21, qui fit aussi briller son orfèvre, mais surtout son décorateur, en construisant un décor complet. Mickaël termine à 13, mais chacun gardera un souvenir brillant de cette représentation.

Table 4, dite « Vivre et laisser mourir » : à Dead of winter, François-René est à la manœuvre d’une table de 8 dont la moitié des joueurs termineront morts. La moitié des survivants gagna.

Table 5, dite « Spectre » : à ce Dungeon raiders nocturne, François-René chassa les spectres de la nuit.

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Séance de MARDI 18/12/2018 à Servel

Le 18 décembre 1978, Deng Xiaoping (1904-1997) prononça un discours qui aller changer la face de la Chine. Lorsque Deng a pris le pouvoir, en 1978, il a trouvé un pays désespérément pauvre, en faillite et en chaos: écoles, hôpitaux, transports, services publics et système judiciaire étaient en plein désarroi. Les réformes économiques ont commencé une fois que Deng, ses alliés réformistes et l’Armée de Libération du Peuple (ALP) ont évincé la faction maoïste — la « bande des quatre ». En effet, la seule organisation fonctionnelle était l’ALP, soutenue par un système d’administration squelettique.

Deng a mobilisé un large soutien parmi les élites pour les réformes économiques urgentes, a rejeté les politiques maoïstes de l’autarcie – avec une réouverture audacieuse envers le commerce mondial, les investissements étrangers et la création de zones économiques spéciales.
Ce sera le début d’une politique de « porte ouverte » qui permettra de multiplier le PIB chinois par habitant par 8 en 30 ans, et de transformer la Chine en une super-puissance. Sa philosophie pragmatique de réforme se découvre dans ses phrases célèbres :

 » Devenir riche est glorieux ! »
« Traverser la rivière en tâtonnant pour les pierres. »

« Peu importe que le chat soit noir ou blanc, pourvu qu’il attrape la souris ».

Le génie de Deng a été de savoir transformer une économie en faillite en  « jouant avec deux mains dures »: stabilité politique (plutôt que démocratie) et ouverture économique extérieure (plutôt que libéralisation intérieure). Cette stratégie a permis un équilibre pragmatique, tout en encourageant une économie de marché compétitive et en conservant un état autoritaire — avec un parti unique qui favorise la croissance et la modernisation.

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40 ans plus tard, à Lannion, Parties Civiles était sorti de l’autarcie, sous la houlette de dirigeants visionnaires qui ne cessent de conquérir les foules de ludopathes prêts à se sacrifier pour leur personne.

Table 1, dite « Parti unique » : Achtung ! Cthulhu, le JDR, revient en deuxième semaine, toujours avec Sylvain en guide suprême. Sous sa baguette, Nourdine, Guillaume, Maxime et Florian ont filé doux.

Table 2, dite « La bande des quatre » : de retour de la table de Gloomhaven, Dom raconte:

Pour cette dernière aventure de l’année, le groupe de Gloomhaven
accueille un barbu avec la tête d’un Jamie Lannister des mauvais jours,
plein de tours dans sa sacoche . Non ce n’est pas Santa Claus mais le
retour de Julien dans la peau d’un Sawbones, une sorte de médecin
médiéval avec une scie à la main et qui sait cogner. Le bizutage aura
lieu dans le Lair of the Unseeing Eye. Scénario court où la première
pièce est nettoyée sans coup férir ; tout le monde souffle un peu puis
Dom repart bille en tête, défonce la porte, balance 3 rochers au milieu
de l’assemblée d’ennemis … puis passe de 16 à 3 PV en encaissant
toutes les attaques. Au milieu, un boss à 44 PV entouré de petits êtres
à tentacules. Heureusement les autres la jouent collective en passant
devant pour prendre les coups et soigner. Les héros du jour sont Jack
qui ôte 16 PV avec sa méthode bien à lui puis Julien qui tire
opportunément un x2 sur une attaque de force 7. Juste le temps de faire
un détour par un coffre plein d’or avant que le scénario ne s’arrête à
la mort du boss.

Table 3, dite « Richesse et gloire » : à Formule Dé, le circuit italien de Monza s’offre à cinq pilotes intrépides. Deux grands timides commencent par caler au départ, et votre serviteur opère rapidement un tête-à-queue qui lui sera fatal. Une partie tout en toucher pour François-René, qui coupe la ligne le premier, devant Xel. Olive complète le podium, tandis que je coiffe Jérôme pour l’accessit.

Table 4, dite « Relativisme culturel » : à Black stories, on résout des énigmes macabres, issues d’histoires vraies et loin de chez nous, ce qui nous aène à réfléchir aux us et coutumes des peuples de par le monde. Parce qu’il n’y a pas que des Bretons sur la Terre.

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Séance de VENDREDI 07/12/2018 à Servel

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Le 7 décembre 1970, le chancelier allemand Willy Brandt se rend en Pologne et signe le traité de Varsovie: la RFA y reconnaît la frontière germano-polonaise de l’Oder-Neisse, imposée par les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale.

Après la signature, le chancelier se rend au Mémorial du résistant juif du ghetto, pour un dépôt de gerbe. Il se recueille et s’incline, puis, à la surprise générale, contre toutes les règles protocolaires, ploie les jambes et se met à genoux. Pendant de longues minutes, il demeure dans cette attitude d’humilité inhabituelle aux hommes d’État, faisant acte de contrition au nom du peuple allemand, lui qui, dans la nuit du 31 mars 1933, avait fui l’Allemagne nazie pour le Danemark grâce à un pêcheur. Ce geste et plus généralement sa politique d’ouverture à l’Est lui vaudront de recevoir le Prix Nobel de la Paix 1971.

Cette politique était largement controversée: certains Allemands considéraient l’Ostpolitik illégale, voire comme haute trahison. En mai 1972, une tentative de censure constructive de la CDU échouera, à la surprise générale, de quelques voix. Il sera plus tard révélé qu’au moins un membre de la CDU avait été payé par le ministère pour la Sécurité d’État de la RDA, la Stasi, pour voter pour le maintien de Brandt. Et c’est dans une atmosphère de scandale politique sans précédent en Allemagne que Willy Brandt démissionnera le 7 mai 1974, après l’arrestation de l’un de ses conseillers personnels, Günter Guillaume, qui avoua être un espion de la RDA.

48 ans plus tard, à Lannion, pas de paix: tous les fronts étaient ouverts: à l’Ouest, à l’Est, et jusque dans l’espace !

Table 1, dite « Est – Ouest mode d’emploi » : à Dominion, le front de l’Ouest, représenté par Mickaël puis Jérôme, a défait Xel, qui n’a su trouver le mode d’emploi de la victoire. Le tout sous les yeux interrogatifs de Lubin, un nouveau trouffion dans nos joutes.

Table 2, dite « Lent retour » : En décembre 1956, Fidel Castro retourne à Cuba pour lancer sa révolution sans base politique après un premier affrontement désastreux contre les forces gouvernementales. Deux ans plus tard, Castro, son frère Raül et l’icône révolutionnaire Che Guevara ont uni les guérillas et exploité l’opposition des cubains au dictateur Batista. A Cuba libre, Tristan, Thomas, François-René et Nicolas II revisitent cette histoire dans une partie au long cours (près de quatre heures), que François-René, castriste du 26 juillet à contre-emploi, finit par dominer à travers une perception aiguë de l’espace que n’aurait pas reniée Peter Handke.

Table 3, dite « Terre promise » : à Projet Gaïa, nous avons un petit maître, comme on le dit aux échecs: Benjamin. Celui-ci explique brièvement les règles nombreuses du jeu à KreeNox et votre serviteur, en mode « si vous avez des questions, n’hésitez pas ». Bon, on aurait dû, car on a découvert en cours de partie quelques points saillants qu’on n’avait pas forcément assimilés, moi le premier. Soyons honnêtes: cela n’aurait rien changé à la victoire promise au maître sur le score pharaonique de 160 (à 16 longueurs seulement de son record personnel), grâce à un dernier tour phénoménal où il utilisa à plein le pouvoir de sa race, les Ambas. Avec 75, les Itar de votre modeste chroniqueur ont accompagné les Lantida de KreeNox (73) dans leur commune déroute.

Table 4, dite « Territoire occupé » : dans les territoires occupés des Colons de Catane, Fred n’a eu aucune pitié pour ses deux bambins ni Camille, qu’il a tous battus à plate couture.

Table 5, dite « Dans le ghetto » : reclus dans le ghetto de leur aquarium, les aventuriers de Gloomhaven n’en ont laissé filtrer ni son ni image sur le coup, mais nous venons de recevoir un câble de Dom par pigeon voyageur, merci à lui !

« Retour au Alchemy Lab pour les 4 persos de Gloomhaven, cette fois tous au niveau 4 minimum. Une fois repartis dans le bâtiment en feu pour récupérer nos plantes magiques, on finit par comprendre que nous ne sommes pas les seuls à perdre 2 PV au début de notre tour : les monstres que nous combattons aussi. Cela change pas mal la donne et cela explique notre échec cuisant (!) la première fois. On s’organise mieux, aussi, et on encaisse moins de dommages : même pas peur des loups, des Ooze, des serpents et des dragons. Selon ses propres propos, Dom est altruiste en soignant à droite à gauche tout en négligeant les richesses matérielles. Son Cragheart commence à avoir des combinaisons de cartes puissantes mais qu’il est lent en déplacement et en initiative ! Jack de son côté a toujours du mal avec les pulsions masochistes de son Berserker.  Quant à Neox, il se languit de revoir quelque Démon. Victoire collective, pour finir, en mode « on peut car c’est un coop ». Et c’est les yeux mouillés de larmes qu’on voit la Brute de Julien partir en retraite pour être remplacée par une nouvelle classe, un soigneur Sawbones qui sait cogner à coups de sacoche. Mais qui va passer devant encaisser les coups maintenant ? »

Table 6, dite « Alliance Est-Ouest » : à De Stijl, Xel et Dom se partagent la victoire avec 10 domaines. Neox et Jérôme ont juste manqué d’inspiration, mais ont perdu avec style.

Table 7, dite « Retour d’exil » : pour finir sur un thème léger et coloré, une partie de Coloretto se prépare. Tandis que votre serviteur se soulage, un émissaire (mandé par Dom, impatient, et par Xel, inquiète), vient à sa rencontre pour l’y convier. Il fit bien, car si Jérôme s’adjuge une première partie avec 29, j’enlevai la seconde avec 25: la réalité avait fini par dépasser la miction.

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Séance de VENDREDI 23/11/2018 à Servel

De la variété, du monde et de la bonne humeur, que demander d’autre pour une soirée de jeux ?

Table 1, dite « Ilienne » : soirée d’aventures coopératives chez Robinson Crusoé pour Xel, Sophie, DocNico, François-René et Camille-Elle. Ils et elles se confrontent au scénario « les naufragés » qui leur donne du fil à retordre puisque les événements contraires ont raison du petit groupe de survivants.

Table 2, dite « Inachevée » : Jérôme, Gabriel, Etienne et ThomasC se lancent eux aussi dans des aventures coopératives, ici dans l’univers très sombre de This war of mine où ils doivent survivre dans les ruines d’une ville en guerre. En résumé, on peut dire que jamais n’a-t-on vu (sauf peut-être à l’opéra) une si longue agonie : persuadés très vite de n’avoir aucune chance, nos damnés de la terre voient leur groupe de départ s’amenuiser, mais recrutent aussi quelques autres victimes. Ils tiennent bon et après plus de 4 heures de jeu, ils « sauvegardent » la partie pour reprendre une autre fois !

Table 3, dite « Incendiaire » : quelle surprise, une partie d’aventures coopératives pour les moustachus de Gloomhaven. On aurait dû avoir un pressentiment : revenus au département d’alchimie pour avoir une explication virile avec une enf***ée de fourbe de Quatryl, nous la trouvons en larmes devant son labo en feu. « Vous voulez vos plantes magiques ? elles sont là-dedans » nous dit-elle en désignant le brasier. Oui mais dans le labo il y avait toutes sortes de créatures sur lesquelles on expérimentait et que l’incendie a libérées. Sous la contrainte du temps, nous nous sommes divisés et cela s’est mal passé, le chacun-pour-soi reprenant le dessus. Dom-Cragheart, ayant nettoyé la pièces des vipères, se retrouve dans le couloir la cible de blobs s’écoulant de la pièce abandonnée par Julien et Neox. Déjà mal en point, il succombe sous une force supérieure en nombre. Neox-Quartermaster s’en tire bien dans la pièce aux dragons mais il se replie clopin-clopant avec Jack-Berserker, laissant Julien-Brute bien seul pour « traiter » la pièce aux loups. Notre tank est fort mais pas invincible et il dut à son tour déclarer forfait, scellant l’échec de la mission.

Table 4, dite « Inconnue » : ce qu’on sait : Mickaël fit jouer à Gugong Jeff, Nicolas-2 et Maxime. Ce qu’on ignore : ce qui se passa, qui gagna et ce qu’ils en pensèrent.

Table 5, dite « Imprévue » : partie de Dark Moon pour Michal, Sébastien-2, OlivierL et deux visiteurs motivés issue du forum des associations, Laurent et Camille-Il.  Un jeu à traître comme certains affectionnent. Mais cela ne s’est pas forcément passé comme certains espéraient et les Infectés ont gagné.

Table 6, dite « Impitoyable » : Nicolas-2 et Olivier poursuivent par un face à face à Warhammer Underworld:Shadespire. L’occasion pour Nicolas de se souvenir que les dés ne l’aiment pas. Il semblerait que ce soit terminé sur un score de 11-1.

Table 7, dite « Initiatique » : Laurent ayant indiqué un intérêt pour les jeux de cartes, Dom sort de sa besace son Innovation et initie illico Camille et Laurent. Il y a toujours une petite courbe d’apprentissage pour maîtriser le vocabulaire, le comptage des icônes et les différentes façons de gagner. Ils ne déméritèrent pas mais c’est le tuteur qui avec un tableau riquiqui l’emporta aux Dominations 5-1-0.

Table 8, dite « Impeccable » : histoire de finir dans la bonne humeur, un Codenames final avec le jeu contenant de vrais morceaux de meeples de Jérôme. Les Rouges (Xel, Laurent et VHN) se sont battus avec talent mais cela n’a pas voulu face à l’efficacité un peu terne des Bleus (F-R, DocNico, Camille-2 et quelques bouffées de Neox). Un peu comme un Brésil-Italie ?

  • 1-0 pour les Bleus bien aidés par le maître-espion Rouge qui, violant ses vœux de silence, leur explique ce qu’est le Tro Breiz 2 (indice litigieux par ailleurs, mais soyons beaux perdants). Ce qui n’empêche pas les Rouges de choisir Route juste après ! L’indice était Changeur (pas échangeur !!), sensé les aiguiller vers la thématique de l’argent (Bureau, Coupure, Montant).
  • 2-0 pour les Bleus qui pourtant ont bien tâtonné et laissé aux Rouges l’occasion de gagner. Mais si les hésitations initiales sur Magicien (Chapeau, Cirque, Pigeon mais pas Lame pour couper en deux l’assistante en fourreau lamé) ont été surmontées, les opaques Canon 3 (OK pour Poudre et Mèche. Pas Batterie mais Pointe ?) puis Procès 2 (qui a fait révéler une Balance blanche) ont scellé le sort des Rouges. En face, l’habile Tchaïkovski 2 (Note, Casse) a lui aussi dérouté.
  • Cette fois, les Rouges sont bien décidés à montrer de quoi ils sont capables, les deux novices occupant la place du maître-espion. Le premier indice de Laurent est Cuisiner 3 et son équipe raisonne correctement que, vu qu’il n’a pas dit Cuisine, c’est pour détourner des aliments comme Canard, Pain ou Coque. Après Vapeur, ils choisissent l’assassin Table (c’était Feu et Poche qui avait pourtant été évoquée) ! Victoire impeccable pour les Bleus, rien à redire.

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Séance de VENDREDI 26/10/2018 à Servel

Les vacances arrivées, on prend ses aises à Servel avec 3 tables de jeu dans 3 salles.

Table 1, dite « Corruption » : c’est l’époque du salon d’Essen et les livraisons de nouveautés sont encore plus intenses que le reste de l’année. Mickaël déballe un magnifique exemplaire deluxe de Gùgōng, le dernier jeu de Andreas Steding (auteur de Hansa Teutonica et Kogge). Et comme avec Mickaël le service est compris, il connaît les règles. Jeu de gestion donc, dont le rédacteur sait tout juste qu’il s’agit de s’attirer les faveurs de dignitaires pékinois par un mécanisme de don/contre-don utilisant des cartes. Il sait aussi qu’il vit le pion rouge de Xel en tête sur la piste de score, position qu’il occupait toujours avec 49 PV à la fin du décompte, juste devant Tristan.

Table 2, dite « Trahison » : le groupe d’aventuriers de Gloomhaven (faut-il le rappeler ? Jack, Julien, Neox et Dom) part s’oxygéner en forêt dans la Forgotten Grove, à la recherche de plantes médicinales. Il ne manque plus que Bambi pour que le tableau enchanteur soit complet. Et bien non, c’est sur une quantité d’ours et de chiens-loup qu’il tombe, avec pour faire bonne mesure des Forest Imp qui volètent alentour et qui dispensent blessures et empoisonnements (pour nous) et soins (pour eux). En plus, le parcours est semé d’obstacles et d’embûches qui gênent le positionnement. Dom se fait attaquer par une meute au plus mauvais moment et perd 3 cartes sur 11 pour garder la vie sauve. Heureusement que l’expérimenté et fiable Julien vient s’interposer devant l’ours qui venait donner le coup de grâce (mais que ferons-nous sans notre tank après sa retraite imminente ?). On est toujours surpris par le comportement masochiste du Berserker de Jacques qui accumule les XP en se blessant. Soirée abstinence pour Neox qui ne ramasse pas le moindre sou (mais son personnage est déjà tellement équipé qu’on pourrait le surnommer la Samaritaine !). L’équipe progresse dans les bosquets et finit face au coffre au trésor. Dom jette ses dernières forces dans la bataille avec une double attaque au contact contre 3 ennemis simultanés et Julien finit le dernier ours. Oui mais on a l’impression de s’être un peu faits rouler en se faisant envoyer dans ce traquenard, il y a une alchimiste qui ne perd rien pour attendre.

Table 3, dite « Interruption » : une partie de Captain Sonar regroupe deux fines équipes : Vincent, ThomasC, KreeNox d’une part, Camille, Maïwen, Nourdine de l’autre.  Le premier équipage a remporté les deux parties, légèrement perturbées par l’abandon de poste d’une matelote ayant reçu un câble urgent.

Puis tandis que la table 2 range ses figurines et la table 1 n’est pas encore prête à ranger ses cubes, ils jouent à Time Bomb en se mentant effrontément. Puis pour se réconcilier ils finissent par Codenames.

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Séance de MARDI 02/10/2018 à Servel

L’Opus Dei (« Œuvre de Dieu » en latin) a été fondée par saint Josemaría Escrivá de Balaguer, un prêtre espagnol, le . Cette institution, qui a d’abord été une pieuse union, puis un institut séculier, est une prélature personnelle depuis 1982, qui compte environ 90 000 membres, dont 2000 prêtres. Elle promeut notamment la sainteté au milieu du monde, aussi bien pour les laïcs que pour les prêtres séculiers. Le principal message de l’organisation est que chacun peut transformer son travail, ses loisirs, et sa vie de famille en des moments de rencontre avec Dieu.

Elle a fait l’objet de différentes controverses, notamment en ce qui concerne son aspect secret et son influence politique, ainsi que l’étendue réelle de ses moyens financiers. Le fameux Da Vinci Code met notamment en scène un Opus Dei mythique, dépeint comme une organisation impliquée dans une conspiration internationale opposant les instances dirigeantes de l’Église catholique au Prieuré de Sion (qui lui n’existe pas). Lors de la sortie de son adaptation au cinéma en 2006, l’Opus Dei a demandé sans succès à Sony d’insérer un avertissement avant le film inspiré du roman précisant qu’il s’agissait d’une œuvre de fiction.

Certaines instances de l’Église catholique ont réagi à la sortie de ce livre et ont reproché à Dan Brown d’avoir entrepris une démarche visant à discréditer l’Église catholique et à faire passer l’Opus Dei pour une secte. En réponse à l’œuvre, l’Opus Dei a spécifié dans diverses publications que de nombreux points du portrait que Dan Brown fait de l’Opus Dei sont faux et ne correspondent en rien à la réalité de l’Œuvre. Et notamment ceci: en tant qu’organisation catholique, l’Opus Dei se conforme à la doctrine catholique et condamne le crime et, en général, tout comportement qu’elle juge immoral. A bon entendeur, salut et vérité !

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90 ans après, à Lannion, quelques Dieux et des petits maîtes étaient à l’oeuvre. A Parties Civiles, nous avons aussi un message: chacun peut transformer son travail, ses loisirs, et sa vie de famille en des moments ludiques !

Table 1, dite « La génèse » : Thibault apporte Civilization, un jeu déjà connu, peut-être dans une nouvelle version ? Avec Nicolas II, Vincent-du-93 et Pierre, ils ont refait l’histoire du monde sans qu’on en connaisse ici l’issue.

Table 2, dite « La secte » : à Gloomhaven, Dom raconte :

Du mouvement dans la composition du groupe de quatre aventuriers abonné aux soirées Gloomhaven : le premier personnage de Jack (un Mindthief) et Dom (une Spellweaver) part en retraite, ayant achevé sa quête personnelle. C’est l’occasion de découvrir des pouvoirs et des styles de jeu nouveaux, en l’occurrence avec une Berserker (Jack) et un Cragheart (Dom), tous les deux démarrant au niveau 3. Autre originalité ce soir : nous décidons de rejouer un scénario déjà réussi, the well of the unfortunate, à la fois pour permettre aux petits nouveaux de prendre en main leur perso et parce que Julien souhaite pouvoir taper quelques Forest Imps pour atteindre son propre objectif personnel.

Le début du scénario, joué au niveau 3, est laborieux : les ennemis des deux premières pièces ont des pouvoirs d’action à distance puissants et pénibles (soins, poison, désarmement etc.). Le groupe a tendance à quitter des pièces pas totalement nettoyées qui mettent parfois son arrière-garde dans une situation délicate. Enfin la porte de la grande pièce finit par être ouverte. Neox suivi de Julien, suffisamment mobiles, dépassent les lents mais costauds Stone Golems tandis que Jack et Dom ont du mal à s’extirper. Le dernier est sur le point de succomber quand Julien, lui-même pas mal amoché, dégage un accès au puits magique et met fin au scénario.

Table 3, dite « Les limbes » : ici, Maïwen et Baptiste ont entamé un pas de deux. L’objet de leur affaire reste inconnu, et son issue plus encore.

Table 4, dite « La quête » : un nouvel adhérent, Kree’nox, pseudonyme emprunté à la porte des étoiles, plus évocateur et moins ampoulé que son nom de baptème, et qui est une forme de paradoxe (car les Nox sont les détenteurs du pouvoir d’invisibilité dans Stargate), déballe avec l’entousiasme d’un marchand ambulant son Mice & mystics. Ce jeu ne nous est pas inconnu: il a fait l’objet de longues parties et de campagnes au sein de PC. Je n’étais pas forcément convaincu, étant plutôt dans un état d’esprit « no new rules », mais son bagout a fait le reste. A cette table, nous avions donc deux beaux parleurs et deux experts du jeu, Kree’nox donc, mais aussi Vincent, et deux taiseux néophytes, à savoir votre serviteur et Maïwen. A vrai dire cette dernière arriva en cours de jeu et nous observa d’un oeil discret. Nous avons démarré sur le premier scénario, et l’avons gagné d’un bel élan collectif, bien aidés par Kree’nox qui, joueur bicéphale pour le coup, incarnait l’empire du mal (rats, blattes, araignées et toutes ces créatures malfaisantes), tout en conseillant les souris. Au final ce fut une victoire, mais, plus que le jeu et son issue, je garderai surtout en mémoire l’agréable commerce de mes compagnons d’un soir.

Table 5, dite « Les diables et les dieux » : à , Xel, Camille, François-René, Guillaume et Olive se sont fracassés dans Les montagnes hallucinées – puis, lancés dans Arena for the Gods, où Xel et François-René ont scellé une alliance divine, forcément divine….

Table 6, dite « Terre des hommes » : à Projet Gaïa, deux hommes (Olive et Benjamin) ont labouré la terre. On n’est pas resté jusqu’au bout, mais sans doute étaient-ils encore à l’ouvrage à l’heure des laudes.

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