Séance de VENDREDI 30/08/2024 à Servel

undefinedLe 30 août 1918, pendant la guerre civile russe, les socialistes révolutionnaires organisent une tentative d’assassinat de Lénine, qui visite ce jour-là l’usine Michelson de Moscou. Lorsqu’il quitte le bâtiment pour regagner son véhicule, Fanny Kaplan l’interpelle et tire trois coups de feu. L’une des balles passe à travers le manteau, les deux autres le touchent à l’épaule gauche et au poumon. Lénine retourne dans ses appartements au Kremlin, refusant de le quitter la sécurité pour se faire soigner. Les médecins se déclarent incapables de retirer les balles en dehors d’un hôpital. Cependant, il survit.

Kaplan, qui a déjà été exilée pour avoir participé à la tentative d’assassinat du tsar à Kiev, est arrêtée et interrogée, et se déclare résolue à tuer Lénine depuis longtemps. Elle est exécutée sans jugement le 3 septembre, battue à mort, son corps aspergé d’essence et brûlé dans la cour de la Tchéka. Elle déclare avant de mourir : « J’ai tiré sur Lénine parce que je le considère comme un traître au socialisme et parce que son existence discrédite le socialisme. Je suis sans réserves pour le gouvernement de Samara (gouvernement anti-bolchevik fondé le 8 juin à Samara, formé de socialistes révolutionnaires opposés au pouvoir bolchevique qui instaura un régime démocratique et réformateur dans la région) et pour la lutte contre l’Allemagne aux côtés des Alliés. »

Le 5 septembre, le Conseil des commissaires du peuple publie le décret officialisant la terreur rouge, politique répressive d’arrestations et d’exécutions de masse par la Tchéka et l’Armée rouge pour le compte du gouvernement bolchevik en parallèle à la « terreur blanche » appliquée par les Armées blanches contre-révolutionnaires. Selon l’historien britannique George Leggett, 140 000 personnes y ont péri.

106 ans après, à Lannion, les guerres civiles faisaient rage sur les plateaux de jeu.

Table 1, dite « De toutes les couleurs » : Découverte de Trajan dans sa livrée entièrement maison réalisée par Olive (plateau cartonné créé au dos de calendriers, pièces en bois usinées main…de le belle ouvrage !). Un jeu où l’on revisite l’univers de la Rome antique et ses guerres de conquête. Il existe de multiples façons d’acquérir des points de victoire (VP) – et comme il s’agit d’un jeu de Feld, il faut essayer aussi d’éviter d’être puni, en répondant chaque année à la demande du peuple (du pain et des jeux, mais aussi de la religion). C’est un jeu d’égrainage : au début, chaque joueur a deux cubes de couleur différente dans chacune des six sections de son tableau. Lors d’un tour, le joueur ramasse tous les cubes d’une section et les distribue une par une dans des bols suivants, puis effectue l’action associée au bol final. En outre, si les cubes dans ce bol correspondent aux couleurs affichées sur une tuile Trajan attenante, il a droit à l’action supplémentaire représentée par cette tuile. Dans une partie rythmée par les remontrances de Dom, de plus en plus agacé par le laxisme des techniques d’égrainage de ses concurrents (c’est pourtant simple dit-il : on prend les cubes dans sa main et on les égraine un à un !), la fin, dictée par les égrainages, arrive toujours trop vite. Elle surprend François, qui avait encore plein de choses à faire, mais qui s’en tire avec un honorable 86 grâce à une mirobolante collection de tuiles de fin de partie. Devant, Olive, 99, Marc, 103, et surtout Dom, 125, ont pris le large.

Table 2, dite « Famine organisée » : à la table d’Everdell, la famine menace, mais selon les les mots de Corrin Queuesansfin laissés dans la pierre commémorant la découverte de la vallée Val Eternel, il n’y a pas de chagrin trop sombre pour l’espoir. Encore faut-il disposer des ressources pour le faire vivre. Xel, qui courut toute la partie après une ferme, échoua dans cette quête et en reste à 45. Sur le haut du pavé, Fred, 65, Younaël, 62, et Elie, 61, ont contribué à faire vivre l’espoir pour les générations à venir du peuple de la forêt.

Table 3, dite « Guerre civile mondiale » : Mickaël et Axel se retrouvent à Twilight Struggle. Ils s’adjugent une partie chacun.

Table 4, dite « Sortir des ténèbres » : Olivier B, François-René, Armand et Jérôme sont les preux aventuriers une nouvelle campagne. Les Chroniques de Drunagor – L’Âge des Ténèbres, issu d’un kickstarter, est beaucoup plus qu’un jeu de combat. Les joueurs doivent coopérer pour explorer des donjons révélés par des cartes Portes, découvrir de mystérieuses statues, des amas de trésors oubliés, et même d’autres personnages avec lesquels ils interagiront. Chaque interaction influence la trame du récit, rendant unique chaque aventure. Au final, il s’agit de combattre les Ténèbres du territoire de Drunagor et de ramener la lumière sur la terre des hommes.

Chroniques de Drunagor - L\'âge Des Ténèbres

Table 5, dite « En roux et contre tous » : la nuit se prolonge au-delà du raisonnable avec Mickaël, François, Xel, François-René, Younaël, Axel et Jérôme autour de Crack List. Certains y ont découvert à leurs dépends que la liste des personnages roux dans Harry Potter tendait vers l’infini, quand d’autres, pas les mêmes, peinaient à trouver des noms de footballeurs, ou à identifier en quoi Glasgow pouvait rappeler les années 1970.

Séance de VENDREDI 16/09/2022 à Servel

L’association fait le plein pour cette soirée amicale, n’oubliez pas que dans deux semaines c’est l’assemblée générale.

Table 1, dite « Animale »  : Xof et Fred accueillent Tom et une nana qui sont déjà venus, et tous ensemble ils jouent à Everdell, un jeu avec des animaux de la forêt choupinous. Les deux renards luttent pour la victoire qui revient à Fred sur un coup bas final.

Table 2, dite « Occidentale » : Oui un jeu à deux cela peut être long, ainsi Baptiste et Steven qui assortissent Paladins du Royaume de l’Ouest de son extension. Si on a bien compris la stratégie du gagnant Steven, il est monté sur la piste de la cathédrale en trucidant des gens ce qui lui a permis de développer le commerce. Son adversaire a plus classiquement poursuivi la voie de la diplomatie.

Table 3, dite « Inaugurale » : Découverte de Cloudspire pour Arakis, Olivier B, Olive tout court et Samuel. Il y a du matos en anglais et une belle boite faite à la découpeuse laser. A ce jeu par équipes, la paire Olive/Samuel a joué de malchance en explorant et c’est Olivier/Arakis qui l’emporte.

Table 4, dite « Sale » : Table polymorphe qui débute par une partie de Dig Your Way Out pour F-R, Thomas, Killian, OlivierL et Yann. C’est le retors F-R qui s’en sort le mieux. Après le départ de Yann, petit Shadow Hunters qui voit la victoire des Shadows F-R et Killian. Après le départ de Kilian et l’arrivée de Xof et Fred en provenance de la table 1, ils finissent sur un Sub Terra. Cela a été « sale » me dit-on, avec deux personnages qui défaillent tôt dans la partie et Frédéric qui est le seul à revoir le jour.

Table 5, dite « Spatiale » : Malgré le dynamisme de la création et de l’édition de jeu en France, le pays a peu contribué depuis Caylus à la famille des gros jeux de gestion. Jusqu’à Fédération de Dimitri Perrier et Matthieu Verdier. Une jeu aux choix multiples qui propose une variation sur la pose d’ouvriers, avec une iconographie claire, un plateau géant et un thème anecdotique. Les ouvriers sont des jetons et s’ils exécutent toujours l’action de la case choisie, les effets secondaires sont différentes selon la face du jeton jouée. Ajoutez un système de majorité à la fin de chacune des cinq manches et chaque décision de placement sur une grille de 3×6 commence à bien faire chauffer les neurones, d’autant plus qu’on peut se placer aussi pour nuire aux petits copains. Autrement dit, cela ajoute une sauce piquante à cette « salade de points ». Au terme de cette séance de découverte c’est très serré au point que Neox et Dom finissent à égalité à 133 PV, juste devant Tristan avec 130, Mickaël totalisant 104. A posteriori, un élément déterminant a été le scoring ou pas des 5 planètes sur lesquelles chaque joueur avait plus ou moins d’influence : avec 16/8/4 PV pour les trois premiers, la contribution au score est importante et ce soir seules 3 sur 5 ont été décomptées, probablement qu’à une prochaine partie ce point sera mieux pris en compte.

Séance de MARDI 30/08/2022 à Servel

Le 30 août 1794, un message en provenance de Lille parvient en quelques minutes à Paris grâce au télégraphe optique, développé par les frères Chappe, pour annoncer à la Convention une victoire des troupes de la République sur les Autrichiens. La nouveauté de ce moyen de communication, dont la première ligne opérationnelle (Paris-Lille) est ouverte depuis juillet 1794, est de combiner  un code formé de mots, de chiffres ou de phrases, un réseau de relais et le recrutement et la formation de personnes chargées de surveiller en permanence le relais précédent et de transmettre les messages reçus. Ce dispositif n’est rendu possible que par le développement d’une optique de qualité, qui permet d’observer à plusieurs kilomètres de distance, et par le financement public. Le système de Chappe se développera rapidement en France et sera copié en Europe.  À son apogée, à la fin des années 1840, le télégraphe optique couvre, en France, plus de 5 000 kilomètres. Mais le développement du télégraphe électrique et l’essor du chemin de fer mettront rapidement un terme à ce premier véritable réseau de communication, réservé toutefois à l’administration.

Quelques années plus tard, à Lannion, dans une soirée qui faisait la part belle à l’univers des contes, de joyaux lurons s’envoyaient des messages à la vitesse de la lumière.

Table 1, dite « Bruit blanc » : dans l’ambiance feutrée des tête-à-tête de Twisted fables Gilles, campant Blanche neige, se défait d’Olivier, sous les traits du petit chaperon rouge. On n’y a entendu que du bruit blanc, même quand les deux compères s’encanaillèrent ensuite à Mind bug.

Table 2, dite « Zone blanche » : peuplè de bêtes des bois, l’univers d’Everdell a tout de la zone blanche où le pied humain n’a pas déposé son empreinte. Et c’est en père Castor que Xof s’impose devant Thomas et Xel.

Acheter Almanac : La Route du Dragon - Kolossal Games - Jeux de société - Le Passe Temps

Table 3, dite « Réseau à découvrir » : fraîchement acquis par François-René, Almanac : la route du Dragon est sans conteste la sensation de la soirée. Voici un jeu qui se présente comme un livre d’aventures, où l’on navigue de page en page, qui ne sont jamais toujours les mêmes ! Nous avons là le premier opus de la série Almanac du célèbre auteur Scott Almes. Les Pics de Cristal en sera le 2ème volet. La particularité de la série consiste à ne pas posséder un unique plateau de jeu, mais dix-sept en tout ! Ces derniers sont regroupés dans un livre à spirale aux pages plastifiées très épaisses. Un jeu que l’on peut aborder sous un angle très narratif qui nous fera parcours les contrées imaginaires du royaume de Baeloria, aec comme objectif de rejoindre Dragonville et participer au marché final pour devenir le marchand le plus riche du continent. Au cours d’une partie complète, vous ne parcourrez que 6 tableaux sur 17, ce qui rendra unique chacun des voyages. Chaque tour de jeu se jouant sur une page différente du livre, chaque étape possède un twist de pose d’ouvrier – une nouvelle mini-règle – et du matériel additionnel. Vous visiterez des lieux étranges. Vous achèterez et vendrez des marchandises, et ferez face à un ensemble de rencontres imprévisibles au cours de votre voyage, certaines vous offrant des opportunités de commerce, d’autres représentant des périls dont seuls vos gardiens sauront vous protéger. Last but not Least, le Guide qui vous amène de page en page est un titre qui se monnaye aux enchères, avec la suprême originalité que le vainqueur de l’enchère paie seulement le prix offert par le moins-disant ! Ce rôle permet de choisir la prochaine destination mais il est surtout déterminant pour l’ordre du tour. Au terme du voyage, on recensa à la table de marque une victoire sur le fil de Fred (253), devançant François-René (249), François (248) – qui peut se mordre les doigts d’avoir souvent trop peu enchéri, sans quoi il l’aurait emporté – et Adélie (212). Mais le score étant très imprévisible, c’est surtout le voyage et la découverte du réseau et ses méandres qui font le plaisir de ce jeu.

Table 4, dite « Communications brouillées » : la soirée se finit autour d’un Die Crew marqué par un excellent départ, réussi au premier coup sur une mission difficile, suivi de constants échecs, la communication entre les membres de l’équipage s’étant soudain brouillée.

Séance de VENDREDI 11/03/2022 à Servel

1991 Drawing - Gorbachev, 1991 by Edmund ValtmanLe 11 mars 1985, cinq heures seulement après l’annonce de la mort de Constantin Tchernenko (73 ans), Mikhaïl Gorbatchev (54 ans) lui succède à la tête de l’Union soviétique. L’arrivée de ce réformateur jeune au Secrétariat général, après une succession de vieillards valétudinaires (Brejnev, Andropov, Tchernenko), cause la surprise. Elle s’accompagne d’une vaste tentative de modernisation de l’économie et des institutions. Les mots « perestroika » (restructuration) et « glasnost » (transparence) résonnent dans le monde entier. L’opinion publique occidentale, séduite, est prise de « gorbymania ».

Mais il est tard pour une réforme en douceur du communisme. La catastrophe nucléaire de Tchernobyl (26 avril 1986), le défi d’un Cessna sur la Place Rouge et l’embourbement de l’Armée rouge en Afghanistan révèlent les failles du régime. Quand surviennent les premières révoltes, Gorbatchev s’abstient, sauf exception (Vilnius), de faire tirer la troupe. Tout s’accélère en 1989. Début mai, les dirigeants hongrois annoncent leur intention d’ouvrir leur frontière avec l’Autriche. Des milliers d’Allemands de l’Est se précipitent pour profiter de l’aubaine et passer à l’Ouest. Le 9 novembre, des premiers coups de pioche sont donnés au Mur qui coupe Berlin en deux. Les gardes demeurent l’arme au pied. La liesse est générale en Europe. Des deux côtés de l’ex-rideau de fer hérité de la guerre froide, on se prend à rêver d’une Maison commune européenne, de l’Atlantique à l’Oural.

Confronté aux rébellions des vassaux de l’Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev assure les dirigeants occidentaux qu’il n’utilisera pas la force pour les réprimer. En contrepartie, ils lui promettent de ne jamais étendre l’alliance de l’OTAN vers l’Europe centrale, ce qui pourrait être perçu comme une provocation en URSS. À vrai dire, ils ne feront aucun cas de cette promesse, jusqu’à proposer à la lointaine Géorgie d’entrer dans l’alliance militaire en 2008. Gorbatchev éprouve une ultime désillusion quand, déstabilisé par la crise économique, il se rend auprès des dirigeants occidentaux réunis à Londres en juillet 1991 et sollicite le soutien financier qui pourrait encore lui sauver la mise. Mais le G7, trop heureux d’abaisser définitivement l’URSS, lui oppose une fin de non-recevoir. Le 19 août, pendant que Gorbatchev prend du repos en Crimée, un quarteron de hiérarques commet un coup d’État au Kremlin. Il échoue au bout de trois jours grâce à l’audace d’un nouveau-venu, Boris Eltsine (60 ans), président du Parlement de Russie. C’est la fin d’une histoire, qui débouchera, 8 ans plus tard, sur l’avènement de Vladimir Poutine, un homme du FSB aux liaisons dangereuses, comme la suite le montrera.

37 ans plus tard, à Lannion, de l’Égypte à l’espace, utopies et dystopies avaient la part belle.

Table 1, dite « Négociations vaines » : Olivier L apporte un Super Fantasy Bowl avec 4 des figurines peintes de sa main, une vraie prouesse pour cet artiste dans l’âme, d’autant qu’il a pris soin d’en laisser 2 vierges de tout ornement, le contraste n’en est que plus saisissant. Nous sommes dans un jeu d’arène, pas de négociations ici : on se déplace, on tir, et on inflige des dégats. Simple, basique ? Pas tant que ça, car il existe aussi des cartes-objectif, qui permettent aussi de gagner de précieux points, et qui changent sensiblement la stratégie. Olivier L fait équipe avec Mickaël, et joue en premier. En face, François enchaîne, équipier avec Olivier B, qui ne tarde pas à protester contre cet ordonnancement qui le met, selon lui, en position défensive. En vrai, il ne s’interdit pas de riposter, et la partie d’équilibre, jusqu’à 6-6 dans les derniers instants (victoire à 7). C’est le duo Olivier – Mickaël qui finit par l’emporter, d’un cheveu, leurs adversaires ayant manqué d’avoir la bonne carte au bon moment.

Table 2, dite « Triomphe de la justice »  : Fred déballe d’un air gourmand sa boîte d’Everdell en s’entourant d’Adélie, NicolasH et Dom, seul ce dernier ayant disputé une partie (contre un Paul passé maître des combos et du tempo de ce jeu). Après un faux départ dû à une erreur de règles, c’est parti pour 4 saisons de conversion de ressources en constructions & créatures de la forêt. Fred et Nicolas suivent une stratégie proche, commençant par des bâtiments de production puis bifurquant vers des bâtiments de prestige riches en points. Dom vise les événements et en collecte 4 sur toute la partie, et voit une épouse inespérée lui tomber du ciel au tout dernier instant. On retiendra que Fred a utilisé magistralement la combo Palais de Justice/Juge pour construire toujours plus. Il a aussi habilement utilisé le Fou que Dom lui a mis entre les pattes (probablement trop tôt, -2 PV et le blocage d’un des 15 emplacements de son tableau de cartes) pour grappiller encore des points. Avec 52 PV, il finit à égalité de points avec NicolasH, mais l’emporte car il a 1 événement de plus. Dom est juste derrière avec 50 PV, Adélie fermant la table de score.

Table 3, dite « Reconstruction » : à Terraforming Mars, Yannick, Nicolas II, Adriane et Gilles ont creusé jusqu’au bout de la nuit.

Table 4, dite « Comité central » : avec la régularité de la réunion d’un comité central, la campagne de Seigneur des anneaux se poursuit entre Steven, F.-R., Neox et Baptiste. Le résultat de ce soir fut globalement positif.

Table 5, dite « Souterraine  » : Petite partie de entre amis pour Samuel, Thomas et Xel, qui l’emporte. On enchaîne ensuite sur Die Crew II.

Table 6, dite « Liaisons dangereuses » : Une partie de Codenames termine cette soirée : le rituel est de retour. Reste à se bien comprendre, ce qui n’est pas toujours facile avec les nouveaux venus. Un joli Cône 3 (Pic, Glace, Iris) a été entrevu, mais l’iris a été délaissé, à raison car il n’était pas du trio. Un Scie 3 a produit son effet (Coupure, Arbre, Fer), mais le Ski 2 (Pied, Neige) est resté incompris devant le tentant Club, tout comme le Laurent Cantet 2 final lancé par François (Film, Pion). Au final les bleus gagnent 2-1, et Dom 3-0, ayant été transféré en fin de match.

Séance de VENDREDI 24/09/2021 à Servel

Le 24 septembre 911, les principaux seigneurs allemands offraient la couronne de Germanie à l’un des leurs, Conrad de Franconie. Un acte fondateur qui marque la naissance de l’Allemagne. Car ce faisant, ils rompent définitivement avec la dynastie carolingienne issue de Charlemagne, qui régnait des deux côtés du Rhin, sur la France, la Belgique et l’Allemagne actuelles.  L’élection de Conrad Ier met un terme à dix ans de conflits successoraux inaugurés par la mort d’Arnoul de Carinthie. Il descendait de Charlemagne, mais son rang de naissance ne lui conférait aucun droit légitime à une couronne et lui valait de fortes oppositions à l’intérieur même de ses terres. Il y remédie à la veille de sa mort, en 901, en transmettant la couronne de Germanie à Louis IV L’Enfant, le représentant légitime des Carolingiens.

Mais quand meurt à son tour Louis IV L’Enfant, dix ans plus tard, les seigneurs allemands ne veulent plus avoir affaire aux piètres descendants du grand empereur et refusent de reconnaître pour roi son héritier légitime, Charles III Le Simple. C’est ainsi qu’ils s’unissent autour de Conrad de Franconie. En 918, sur son lit de mort, Conrad Ier désignera pour successeur le duc Henri de Saxe, dit l’Oiseleur. Le fils de ce dernier, Otton, réunit l’Allemagne et l’Italie en son pouvoir et fonde le Saint empire romain. Deux générations plus tard, à Paris, les seigneurs de Francie occidentale portent Hugues Capet à la royauté. Ses descendants vont régner sans discontinuer sur le pays jusqu’en 1792.

Avec Hugues Capet, c’est la fin du Regnum francorum, le royaume des Francs fondé par Clovis quatre siècles plus tôt et relancé par Charlemagne, et son immense prestige. Le pape Grégoire Ier écrivit ainsi à Childebert II, roi des Francs d’Austrasie: « Autant la dignité royale élève au-dessus des autres hommes, autant votre dignité royale franque vous élève au-dessus des royautés des autres nations ». À sa place émergent deux ensembles nationaux promis à un grand avenir, la France et l’Allemagne, l’un enclin à incarner la marche en avant du monde, et l’autre qui, meurtri par l’histoire, œuvre à son propre effacement du concert des nations.

Mille cent et dix années ont passé, et, en cette fin de semaine, le destin de Parties Civiles n’avait point basculé. Son président débonnaire continuait un règne paisible sous le regard attendri de ses administrés. L’Assemblée générale n’avait pas bronché, le reconduisant sans barguigner pour un nouveau mandat, tandis que l’Allemagne peinait à se choisir un nouveau guide. Les statuts, comme la constitution allemande, n’imposent pas de limite. Seule l’usure du temps ronge les âmes des gardiens du temple.

DefaultTable 1, dite « A l’allemande » : La couronne d’Emara est un jeu qui tourne très bien, très Allemand (Pegasus Spiel). Pas de surprise à l’horizon mais une mécanique bien huilée, froide et avec peu d’interaction. A chaque tour, des événements aléatoires ont lieu. Ces événements ainsi que le jeu de la carte apportent une part d’aléatoire qui peut déranger mais qui s’intègre bien dans le jeu et qui lui apporte une certaine saveur. Ses protagonistes incarnent des prétendants au trône du roi Theodorius, qui se fait vieux et cherche un successeur. Il s’agit de démontrer que vous êtes le meilleur à développer le royaume en augmentant la population tout en offrant un toit à chaque citoyen. Un jeu pas si facile à appréhender et à planifier, et c’est Tristan, venu pour l’occasion, qui le dit et finit dernier ex-aequo ! Adriane a déjoué ses plans, dominant également, façon rouleau compresseur, Olive pour son grand retour, et Samuel !

Table 2, dite « Blitz Frieden » : à cette table, Frank propose deux jeux pas trop longs et coopératifs, visant une paix éclair. François le jeune, un jeune adhérent qui rejoint nos tables, en est, tout comme Guillaume et Anthony, qui lui aussi fait son grand retour. Ils furent victorieux à Top ten mais échouèrent à Deckscape.

Table 3, dite « Trois couleurs mais lesquelles » : Des élections allemandes, il est attendu une coalition à trois couleurs, reste à savoir lesquelles. A Everdell, ce n’est pas les couleurs qui manquent à la forêt et ses petits peuples. Les candidats de la soirée sont Paul, Yona, Christophe et Dom. Le premier, connaissant bien le jeu et ses combos, part favori et fait couiner Dom dès le début en achetant avant lui la paire de cartes qu’il convoitait. Le jeu est intéressant par le rythme autonome de chaque joueur qui franchit les saisons. Dom, à contretemps, finit bien avant les autres sans avoir trop profité des bonus de fin de saison. Les 3 autres prennent le temps d’optimiser leurs constructions, Paul et Christophe finissant avec un tas de ressources impressionnant et étant les seuls à atteindre la limite de 15 cartes dans leur village. Mais c’est le novice, profitant en particulier des couples Husband/Wife des autres joueurs, qui finit en tête avec 68 PV contre 63 à Paul. Dom (45) et Yona (35) ne peuvent que promettre qu’ils feront mieux la prochaine fois. Leçon pour ce soir : démarrer par des bâtiments de production permet à la fois de les utiliser plusieurs fois et de récupérer gratuitement la bestiole associée.

Table 4, dite « Mission sacrée » : à la table de Fuji Koro, on vit une aventure a l’intérieur du mont Fuji, sur le point de rentrer en éruption. Le Shogun vous charge, braves Samourais, de sauver les parchemins sacrés et plans pour armes magiques qui se cachent à l’intérieur du volcan. Olivier B. termine premier après avoir fait exploser le volcan, devançant, dans cet ordre, le petit Paul, Olivier L. et Mickaël.

Table 5, dite « Wir schaffen das » : F.-R. termina « épuisé », c’est le terme officiel, cette partie de Aeon’s end, qui fut quand même gagnée car ses partenaires, Elouann, Camille et Maïwenn, en ressortirent intacts. Eux aussi, ils y sont arrivés.

Table 6, dite « Oder-Neisse über alles » : dans l’aquarium, Jack, lui aussi de retour, avait déployé les grands oripeaux de The edge: Downfall. De cet exercice de style pour figuriniste (ou se mêlent tous les styles), Michal Oracz a fait un jeu d’escarmouche musclé et violent, où la taille des figurines n’est pas seulement de la décoration mais ancrée au cœur des mécaniques. On sent bien la patte du créateur de Neuroshima Hex, auquel The Edge doit beaucoup, avec des unités qui ne vont pas s’éterniser en jeu et des pouvoirs qui font la différence quand on les utilise. S’y ajoute une gestion des ressources tendue (une mana renouvelable à chaque tour et une à usage unique, mais avec possibilité d’en regagner via des points objectifs) pour obliger à bien réfléchir à ses actions. Mais sa grande force, réside dans la facilité de mise en place. Non seulement les factions sont des « prêts à jouer », mais les scénarios sont en plus conçus pour éliminer tout le superflu. Finis les départs de parties avec chaque joueur sur un bord du plateau : dans The Edge, la partie commence directement dans le feu de l’action ! Mais sa grande force, elle réside dans la facilité de mise en place. Non seulement les factions sont des « prêts à jouer », mais les scénarios sont en plus conçus pour éliminer tout le superflu. Fini les départs de parties avec chaque joueur sur un bord du plateau : dans The Edge, la partie commence directement dans le feu de l’action. Figurines époustouflantes, luttes sans pitié, cohérence des règles, simplification pour aller à l’essentiel de la joute: il fallait un polonais ayant en tête l’histoire tourmentée de son pays pour imaginer un tel déploiement de forces couplé à un tel raffinement. Pourtant, en incarnant les nains, Jack en ressortit défait par Fabrice-alias-Fabrice, qui menait les birades.

KS The Edge Dawnfall - Faction Darkness

Table 7, dite « Format Normandie » : A l’issue de l’assemblée générale, Audrey et Jérôme (encore des revenants) papotaient avec Xel et François. Ils s’apprêtaient à partir, quand Xel et François, qui cherchaient une table à occuper, entamèrent une négociation diplomatique forte et significative pour trouver une solution pacifique au conflit latent qui pointait. Profitant que l’oncle Picsou avait soigneusement rangé toutes les boîtes de jeu dans l’armoire, en ordre alphabétique (il faut cependant parler le coréen pour s’en rendre compte), ils jetèrent leur dévolu sur Paper Tales. Cette initiative fut couronnée de succès, à un jeu qui demande une certaine courbe d’apprentissage pour bâtir la stratégie gagnante. La feuille de score donna Xel 37, Jérôme 35, Audrey 30, François l’ancien 29, mais le plus important dans l’affaire fut bien qu’on joua, tout comme, en 2014, le rôle joué par le couple franco-allemand fit que dans le conflit du Donbass, on discuta.

Table 8, dite « Dévaluation compétitive » : Tristan cherche à se refaire, et croit parvenir à ses fins avec Azul. Avec 83, il en fut proche, mais Olive l’emporte avec 91. Xel, 68, François l’ancien, 57, ont eu l’impression qu’il y avait dans l’air une forme de dévaluation compétitive dans cette affaire de maçons portugais.

Séance de MARDI 31/08/2021 à SERVEL

Dans la nuit du 31 août 1997, à Paris, une voiture s’encastre dans un pilier du tunnel de l’Alma au terme d’une course poursuite avec des paparazzi. Le chauffeur et l’un des passagers sont tués. La passagère décédera quelques heures plus tard à l’hôpital de la Salpêtrière. On découvrira bientôt qu’il s’agit de la princesse de Galles, tragique fait divers qui ne manquera pas d’attiser d’innombrables théories du complot.38 Lady Diana Stock Photos, Pictures & Royalty-Free Images - iStock

24 ans après, nul besoin de presser le pas pour rejoindre Parties Civiles et une entrevue ludique à deux tables, qui vit accueillir trois nouveaux adeptes. « Deux salles, deux ambiances » : on ne saurait, sans doute, mieux résumer cette soirée.

Table 1, dite « La mort aux trousses » : trois nouveaux à cette table de Detective Club. Nos nouveaux amis, Jean, Klervi et Jérôme (troisième du nom) sont conviés à ce jeu léger, mais avec des partenaires un peu lourds (F.-R., Lucas), dans le volume de voix s’entend. Ils furent donc délocalisés dans une salle à l’immense espace et où personne ne les entendait rire ni mentir, surtout Lucas, qui, jouant à merveille le menteur effronté, l’emporta. Ils tentent ensuite Cerbère, jeu où un molosse infernal est à vos trousses et compte bien vous garder à jamais. Seuls trois survivants s’échappèrent des Enfers.

Table 2, dite « En habits de chasse » : changement d’ambiance – c’est dans une atmosphère studieuse, au fin fond du royaume d’Everdell, qu’on trouve une petite ville habitée par des animaux forestiers, qui se développe et prospère à travers les âges. Malgré un cadre idyllique (et propice à la chasse, aurait songé la déesse Diane), la vie n’y est pas facile. Les hivers y sont rudes et les habitants luttent pour tenir jusqu’au retour du printemps. A ce jeu de placement, d’une profondeur stratégique étonnante, au bout de trois heures d’un suspense haletant et de chasse aux récompenses, Paul s’impose à l’usure (64), d’un poil de renard devant Neox (63) et Xel (58). François (55) reste au pied du podium, malgré sa carte Théâtre à 11 et un bonus final de 9 gagné de haute lutte en fouaillant le cimetierre.

Séance de VENDREDI 27/12/2019 à Servel

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En ce 27 décembre, Gérard Depardieu avait 71 ans. Sa filmographie abondante témoigne sans doute d’une« hyperémotivité pathologique », mal dont il souffrirait depuis l’enfance et qui lui valut d’être dispensé du service militaire par un psychiatre. Versatile dans ses choix de films, il le fut aussi en politique, en religion et en domiciliations, recevant en 2013 des mains du président de la Mordovie, Vladimir Volkov, la propiska qui établit officiellement sa domiciliation, rue de la Démocratie (ce qui ne s’invente pas), et lui permet de travailler, d’avoir accès aux services sociaux de la république, et d’en être contribuable. Victime de 7 accidents connus, en moto ou a scooter, lui qui était quasiment analphabète à 13 ans s’en est ouvert dans une lettre à Jean-Marc Ayrault, qui avait trouvé son exil fiscal en Belgique « assez minable », lettre où il annonçait renoncer au bénéfice de son passeport français et de sa sécurité sociale en France, tout en ajoutant: ‘Je ne jette pas la pierre à tous ceux qui ont du cholestérol, de l’hypertension, du diabète ou trop d’alcool ou ceux qui s’endorment sur leur scooter, je suis un des leurs, comme vos chers médias aiment tant à le répéter’.

A Parties Civiles, c’était la dernière soirée de la décennie. Et il y en aura d’autres, car, de par le Dieu des Jeux, nous sommes unis pour les siècles des siècles dans de grandes familles. Eh oui, nous allons le voir, comme l’acteur, nous avons plusieurs familles.

Table 1, dite « Famille aventuriers » : à l’instar d’un gamin de Châteauroux qui voyait dans les yeux des G.I. l’étincelle de l’aventure, nous avons à Parties Civiles quelques amateurs du genre, toujours prêts à se lancer dans des mondes d’épouvante ou de maisons hantées (parfois les deux). Mickaël, Neox, Franck et deux gamins qui n’en ont pas l’air se retrouvent à Betrayal at the house on the hill et, puisqu’il faut un traitre, ce fut Franck, dans un rôle à contre-emploi qui ne lui réussit pas, puisqu’ici les gentils ont gagné.

Table 2, dite « Famille acteurs » : avec Elouann, Yoana, Vincent, François-René et Camille, nous avons une belle brochette d’acteurs à cette table de Root. Et cela tombe bien pour ce jeu où chacun doit jouer sa partition dans un rôle particulier. La rivière et les chats, menés par François-René et Camille, étaient bien parties pour mener la danse à cette partie tandis que, pour un certain joueur qui refusera d’être identifié, il y avait comme un lézard.

Table 3, dite « Famille baston » : à cette table de Warhammer 40K Julien a bastonné Benjamin comme un vieux caïd de Châteauroux, sous les yeux de deux comparses venus mater en spectateurs.

Table 4, dite « Famille alcooltest » : à It’s a wonderful world on joue sans soif. Dans une première partie, Lucas, au sommet de son art, toise de haut ses adversaires (deux Olivier), avec 66. Doc Nico se joint alors à la fête et on remet ça. Lucas accuse une petite baisse de vigilance avec 63, mais laisse son second 13 points derrière, quand même. Et comme on n’allait pas se quitter comme ça, une dernière pour la route: le maestro voit son score chuter à 41 et doit alors partager la victoire avec un autre Olivier ! Une partie ça va, trois bonjour les dégâts !

Table 5, dite « Famille apatride » : imitant l’apatride Depardieu, Xel, Paul et Votre Humble Serviteur trouvent refuge familial dans le monde merveilleux des lutins et petits animaux de Everdell. Une partie survolée par Paul, qui réalise des combinaisons éblouissantes pour culminer à 71, laissant derrière Xel (50) et VHS (37), qui récolta un joli nombre d’événements mais n’eut pas la chance de rencontrer le Roi qui les eut fait fructifier.

Table 6, dite « Famille évasion » : toujours à l’invitation de Paul, les protagonistes de la Table 5 se retrouvent à découvrir Call to adventure, pour la première fois sur nos tables. Un jeu de cartes et de défis, on s’y évade comme dans une salle de cinéma, et là encore, chacun joue son rôle. Paul (46), fidèle à son patronyme, fut un preux chevalier, conquérant et protecteur des familles. VHS (41) fut un envoyé des Dieux, béni par la grâce et répandant le bien, mais c’est Xel (48) qui triompha, entraînée vers les forces du mal et galvanisée par leur puissance maléfique.

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Séance de VENDREDI 27/09/2019 à Servel

Il y a 31 ans, l’athlète canadien Ben Johnson était déchu, pour dopage, de son titre de champion olympique acquis à Séoul sur le 100 mètres. Il tente ensuite un retour, mais est à nouveau reconnu positif à Montréal en 1993. L’IAAF le bannit alors à vie, et le ministre des sports canadien lui recommande de rentrer sur son île.

Son record du monde (9s79), invalidé, sera battu en 2002 par Tim Montgomery en 9s78 au stade Charléty de Paris. Cependant, on apprit plus tard que celui-ci était également dopé et ce record fut lui aussi invalidé. C’est finalement Asafa Powell qui battra le record du monde le 14 juin 2005.

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En 1993, Ben Johnson affirme avoir été victime d’un coup monté aux Jeux de Séoul. L’année suivante, il sera brièvement chargé de l’entraînement de Diego Maradona. Puis, en 1999, engagé par le dirigeant libyen Mouammar Khadafi comme préparateur physique de son fils, qui a rejoint un club italien. Mais celui-ci disputera un seul match, évoluant 15 minutes contre la Juventus, étant le reste du temps au mieux sur le banc des remplaçants, avant d’être, à son tour, contrôlé positif !

A Parties Civiles, pas de contrôles anti-dopage. Les produits qui circulent sont plus souvent chargés en glucose ou houblon qu’en stanozolol.

Table 1, dite « L’histoire sans fin » : cette table de Un monde sans fin rassembla Nicolas II, Olivier-3, Mickaël et Christophe. Le résultat nous en reste mystérieux.

Table 2, dite « Lent retour » : C’est le grand retour de Smallworld après près d’un an de pénitence sur nos tables. Audrey, Eric et son fils, Yann et Jérôme le neuf, pour un résultat toujours énigmatique.

Table 3, dite « Médaille d’or » : encore un retour à cette table de Russian Railroads, autre tsar déchu, mais que Baptiste ramène à la vie. Olive et Benoît ont assisté à une « victoire en or » de notre spécialiste, dont le score fabuleux de 363 autorise toutes les spéculations pharmacologiques.

Table 4, dite « Photo finish » : il fallut la photo finish pour départager Doc Nico et Tristan à Barrage. Le Doc s’impose 90 à 89 avant de filer au contrôle. Dans le bas du classement, même situation, et c’est Neox qui souffle l’accessit à Xel, 46 à 45.

Table 5, dite « L’impossible retour » : à la conclusion de ce tryptique à Queen’s Park, les détectives de Sherlock Holmes: Détective conseil ont pu enfin répondre aux questions. La note de 6/20 sanctionne tout à la fois les deux premières séances, où le retard d’informations probantes s’était déjà accumulé, le manque d’attention d’une classe fort dissipée avec des bonbons, des chopes de houblon, des insectes, des plaisanteries parfois drôles, et un manque d’inspiration certain, à l’exception d’une visite fructueuse qui fit que le navire ne sombra pas totalement. Bon, il est temps de passer à autre chose et de se ressaisir.

Table 6, dite « Attrape-moi si tu peux » : à Everdell, une nouveauté, Doc Nico, décidément très inspiré, prend un départ canon et finit en trombe. Son score de 54 lui suffit pour disposer de Xel, 52, Tristan, 50, et Paul, 49.

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