Séance de VENDREDI 19/04/2024 à Servel

Grace Kelly A4 Print , princesse star de cinéma hollywoodienne, actrice vintage des années 1950 art mural numérique dotwork - Etsy FranceLe 19 avril 1956, Grace Kelly disait oui au prince Rainier III de Monaco. Sa robe de mariée, constituée d’une jupe de faille de soie ivoire soutenue par trois jupons, d’un corsage au col rond ras de cou en dentelle rose de Bruxelles entièrement rebrodé et agrémenté de perles de culture, les perles et dentelle couvrant également le missel, les chaussures et le voile, est reste célèbre.

78 ans plus tard, Parties Civiles lui rendait un vibrant hommage.

Table 1, dite « De haut en bas » : si la robe de la future princesse scintillait telle une Forêt mixte de broderies et joyaux, au jeu éponyme, Marco fut étincelant à habiller son domaine de haut en bas (61 points !), et de gauche à droite (29). Avec un grand total de 136, il s’impose à la surprise de François, étincelant sur les arbres (62 points !) avec une forêt complète de toutes les essences, et un habillage haut et bas très seyant (56 points). Mais, laissant les bras nus, il en reste à 118 et perd le match ! Olive, 92, a mieux que résisté, et Franck a été bien partout, mais partout un peu court (75), et s’éclipse. Un Die Crew réconforte les compères restés, avec son lot de fortunes et de mésententes.

Table 2, dite « Grand prix » : F-R, Camille, OlivierB, JérômeLG et Dom s’alignent sur la grille de départ d’une partie de Formule Dé sur le circuit de Buenos Aires, un circuit long mais intéressant surtout sur trois tours de course. Comme d’habitude F-R le vétéran dispense ses conseils de réglages de l’auto. Le premier tour est mouvementé : les voitures restent relativement proches, beaucoup de contacts ont lieu, dégradant les carrosseries et semant des débris sur la piste. Les places changent et rechangent et la ligne droite des stands est abordée groupée. Côté météo, après un temps variable le soleil s’impose, validant le choix de gommes dures effectué par les 5 pilotes. F-R qui a épargné sa monture est le seul à faire un arrêt court et repart en bonne position. Mais dans la seconde moitié du tour c’est Olivier qui est touché par la grâce : réalisant des lancers idéaux il enchaîne les virages toujours dans la bonne vitesse et se détache nettement. De plus il est le seul avec Dom (très fier de sa double aspiration qui lui fait gagner 6 cases) à ne pas faire de second arrêt au stand, on reconnaît là les hommes économes de leurs pneus. En queue de peloton Jérôme dont la voiture se dégrade suite à quelques virages un peu chauds lutte avec Camille mais c’est elle qui prend le meilleur. L’expérience de F-R parle : il fait quelques passages audacieux en sixième vitesse et dans l’avant-dernier virage il double un Dom peu inspiré en fin de course. Devant Olivier était irrattrapable et l’ordre d’arrivée est donc : Olivier / F-R / Dom / Camille / Jérôme.(tout de même content d’avoir fini, à la précédence course il avait cassé).

Table 3, dite « Famille nouvelle » : à La Famiglia deux nouveaux couples se sont formés : Marie-Anne et Thomas d’un côté, Mickaël et JérômeC de l’autre. Il faudra patienter pour la publication des bans, qui ne nous sont jamais parvenus.

Séance de VENDREDI 22/12/2023 à Servel

Le 22 décembre 1938, l’ornithologue sud-africaine Marjorie Courtenay-Latimer (1907 – 2004) annonça la découverte d’un cœlacanthe vivant, alors que cet ordre était réputé éteint depuis la fin du Crétacé. Elle avait reçu un appel téléphonique lui indiquant qu’un pêcheur actif dans l’estuaire de la Chalumna River venait de remonter dans ses filets un poisson d’un type inconnu. Elle emporta la prise au musée d’East London afin de l’étudier et de l’identifier mais, ne le trouvant dans aucun de ses ouvrages, elle fit naturaliser l’animal et contacta un ichtyologue qui y vit un cœlacanthe, représentant d’un groupe connu alors uniquement à l’état de fossile. L’espèce est depuis baptisée Latimeria chalumnae en l’honneur de l’ornithologue et des eaux où elle a été retrouvée. Il faudra attendre quatorze ans pour qu’un nouveau spécimen soit découvert.

Les cœlacanthes sont peut-être l’exemple le plus fameux de « taxon Lazare » (appellation donnée en référence au personnage ressuscité par Jésus dans le Nouveau Testament). On lit souvent qu’ils ont subsisté des millions d’années sans modification biologique, mais les espèces modernes ne sont en fait pas représentées dans les strates fossiles du Mésozoïque. Cela dit, certaines espèces disparues, particulièrement celles des fossiles de cœlacanthes les plus tardifs, ressemblent beaucoup extérieurement aux modernes. Les fossiles des grands fonds marins sont rarement formés dans les strates où les paléontologues peuvent les mettre au jour, ce qui donne l’illusion que ces espèces des grandes profondeurs n’existaient pas autrefois – hypothèse d’Edward Forbes, toujours à l’étude, et nommée théorie abyssale azoïque.

Le séquençage du génome du cœlacanthe africain en 2013 a mis en évidence qu’il contient environ 25 % d’éléments transposables, qui ont eu un impact faible sur son évolution morphologique, mais fort sur son évolution anatomique afin de s’adapter à ses différents milieux aquatiques, à l’instar de ses cousins tétrapodes qui ont colonisé le milieu terrestre (évolution anatomique par des gènes impliqués dans l’immunité, excrétion d’azote, développement de nageoires et de membres).

Bien des années plus tard, à Lannion, nous accueillions avec plaisir certains de nos plus anciens membres. Le temps n’a pas de prise sur eux, à l’instar des cœlacanthes.

Table 1, dite « Voyage au long cours » : Agités comme des brebis prêtes pour la transhumance, on se bouscule pour s’asseoir à la table de Great Western Trail Nouvelle-Zélande, tout chaud tombé de la hotte. Les élus sont Fred, Mickaël, Olive et Dom. En changeant de continent on a remplacé les vaches par des moutons, ajouté une façon de gagner de l’argent (en tondant les animaux pour vendre leur laine) et remplacé la ligne de chemin de fer par le cabotage dans un archipel. Cette version du jeu semble offrir des voies de développement plus variées et être moins punitif que l’original (ainsi au bout d’un moment on peut ne plus payer de « taxe » sur les tuiles Danger et certains bâtiments adverses). Mickaël met la main sur l’unique bergère, les autres partent sur de la tonte (Fred & Olive) ou de la navigation (Dom). Mais au fil de la partie les priorités changent et au final c’est Dom qui aura le plus de tondeurs. Fred met l’accent sur la construction et la navigation, Dom fait un peu de tout et, riche de cartes faisant tourner son deck, conclut par une belle livraison à Wellington à 13 PV. Ayant aussi grappillé quelques tuiles Bonus et Danger, il l’emporte avec 118 PV devant Fred 86, Mickaël 74 et Olive 51. Maintenant que les règles sont en tête, il faudra refaire un tour aux antipodes.

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Table 2, dite « Fossiles de l’histoire » : bien des années après sa fin, Jeff et Jack en sont à parcourir, pour la première fois sur nos tables, Hitler’s reich, le premier en allemand, le second en soviétique. Malgré une belle victoire de Patton dans le Caucase, les nazis ont triomphé des communistes, et, sur les décombres des fossiles de l’histoire, leurs idées ressuscitent telles Lazare.

Table 3, dite « Taxon inconnu » : sept joueurs en mal de table sont convoqués à une séance de survivalisme avec The thing, qui tourna au carnage. La bête, incarnée au départ par François-René, fit un malheur parmi les humains, contaminant Camille, Élie, Olivier, et abattant froidement François. Xel et Xof, restés seuls représentants de l’espèce, n’ont rien pu faire.

Table 4, dite « Sous la terre comme au ciel » : on retrouve à cette table François-René, Xel, François et Élie, pour la découverte de Kites – une réussite mais avec de mauvaises règles, la faute a un traducteur bénévole, croit-on savoir. Ce n’est pas plus brillant, et même un plongeon historique, à Die Crew avec un triple échec sur la même mission dès le premier pli !

Séance de MARDI 21/03/2023 à Servel

Le 21 mars 1884, le ministre Pierre Waldeck-Rousseau abolit la loi Le Chapelier de 1791 et autorise les syndicats ouvriers. En 1791, dans un souci de cohérence avec le décret d’Allarde qui proclame la liberté d’entreprendre et interdit les corporations, l’Assemblée constituante avait interdit la reconstitution de toute association professionnelle, tant de patrons que de salariés. L’article second énonce : « Les citoyens d’un même état ou profession, les entrepreneurs, ceux qui ont boutique ouverte ne pourront, lorsqu’ils se trouveront ensemble, se nommer ni présidents, ni secrétaires, ni syndics, tenir des registres, prendre des arrêtés ou délibération, former des règlements sur leurs prétendus intérêts communs ». Cette loi révolutionnaire est bienvenue à l’origine car elle met fin aux dérives corporatistes de l’Ancien Régime : protection des nantis, entraves à l’épanouissement professionnel des ouvriers et compagnons. Mais au XIXe siècle, par un effet pervers, elle entravera la création de syndicats, et sera pour cette raison abolie sous la IIIe République.

139 ans plus tard, une corporation de joueurs se réunissait à Parties Civiles.

Table 1, dite « Épanouissement personnel » : à cette table, Jack apporte son Cascadia et le Akropolis de Marie-Anne. Deux jeux pour favoriser l’épanouissement personnel des animaux et des bipèdes que nous sommes. Neox l’emporte au premier, et Gilles l’urbaniste le second, sous les regards admiratifs de Nastassia.

Santa Maria - Vin d'jeuTable 2, dite « Corporations en fête » : Olive apporte Santa Maria et nous livre ce compte-rendu. Voici un jeu de placement et d’optimisation. Plusieurs stratégies possibles, de l’interaction sur la prise de dé, de tuiles, prioriser ses placements sur le plateau principal. Plein de choses à faire. C’est assez tactique. L’utilisation des dés aurait pu être parfaitement imaginée par M.FELD. Au final, un jeu qui tourne bien, ça fait quand même cogiter. Un chouette jeu intermédiaire. Pour cette partie de découverte le tiercé est donc Olive, Baptiste et Evan.

Table 3, dite « Intérêts communs » : Après une longue méditation devant l’armoire, cette table décide que c’est le jour de Carcassonne – en version anniversaire s’il vous plaît ! Un jeu où, à la faveur des placements de tuiles, l’intérêt de chacun peut rejoindre l’intérêt commun. Thomas s’adjuge cette partie avec 108, grâce aux champs que ses adversaires, Xel (86) et François (96), ont occultés à tort. Puis ils s’engagent dans le coopératif Die Crew, passant du premier coup l’étape 17 mais essuyant 3 échecs sur la 20.

Séance de VENDREDI 25/11/2022 à Servel

Le 25 novembre 1783 est connu comme le Jour de l’Évacuation, marquant le départ de Manhattan des troupes stationnées à New York, dernier vestige de l’autorité britannique aux États-Unis, fermant ainsi le dernier chapitre de la révolution américaine. Le dernier tir de la guerre d’indépendance des États-Unis est rapporté y avoir été d’un artilleur britannique, depuis un des navires sur le départ. Le boulet de son coup de canon sur la foule de railleurs rassemblés sur le rivage de l’île de Staten Island, à l’embouchure du port de New York, tomba bien avant d’atteindre la rive.

Description de cette image, également commentée ci-après

239 ans plus tard, l’évacuation des locaux de Servel fut tardive, mais néanmoins pacifique.

Blackout : Hong KongTable 1, dite « Libération tardive » : Olive apporte Blackout Hong Kong, jeu habile de gestion du maître Alexander Pfister qui, après Mombasa (2016) et Great Western Trail (2017), sans oublier Isle of Skye ou Boon Lake, confirme avec cette livraison de 2018 son génie en matière de jeux profonds. Comme son nom l’indique, nous sommes dans l’ancienne colonie britannique, menacée d’une panne générale, et qu’il faut aller sortir de ce mauvais pas, en expédiant des troupes pour en sécuriser les quartiers. Le jeu semble complexe au premier abord, mais il s’apprend vite, et se révèle d’une belle profondeur. On doit donc déployer des colonnes d’équipements et de professionnels, avec un système très bien pensé en trois couleurs jaune, rouge, bleu, qui donne une grande unité au jeu, en collectant les ressources : eau, riz, trousse médicale, outils, jerricans, et surtout les précieux GPS qui permettent d’envoyer les troupes dans les quartiers et donc de les boucler, ce qui rapporte de précieux PV. Baptiste réussit rapidement un premier contrat et, surtout, choisi de l’exposer, ce qui lui donne rapidement un gain presque assuré de 3 PV à chaque tour. Un avantage énorme qui le propulse en tête, avant que les autres ne perçoivent la pertinence de sa stratégie. Il est freiné sur la fin, ratant d’un cheveu un contrat au prix de 18 GPS, mais finit en tête avec 84. Evan le talonne une petite dizaine dernière, François une petite dizaine encore derrière, et Olive fermant la marche un peu plus loin. Un jeu bon mais très long, au point que nous avons pris le parti de raccourcir la fin pour ne pas être entraînés au bout de la nuit.

Table 2, dite « Petits conflits entre voisins » : Nous avons le plaisir de voir revenir Jérôme (pas RomJe, l’autre) avec sous le bras sa boîte d’Inis qu’il a bien envie d’essayer. Il a même glissé dedans le contenu de l’extension, on peut donc à jouer à 5. Voilà donc Marc, Frank et PaulJr écoutant l’explication des règles par Dom. Rappelons que le jeu repose sur un contrôle de chaque territoire par ses clans (=figurines), sur un tour de jeu au tempo habile (on joue une carte, la plupart issues d’un draft en début de tour ou en passe non définitivement avec toujours le risque que tout le monde passe, vous privant du reste de vos actions), et sur l’existence de 3 conditions de victoire différentes et cumulables qui permettent des stratégies diverses et retorses. Le jeu permet le combat lorsqu’on pénètre sur un territoire mais ce n’est pas la seule voie du succès et il faut bien anticiper les conséquences : un seul clan pouvant suffire à faire gagner ou perdre une condition de victoire, il faut éviter la situation pas rare où quand A affaiblit B il met C en position de gagner.

Marc s’impose d’emblée en Brenn (= premier joueur) en contrôlant la capitale avec 5 clans. A la fin du premier tour, Dom l’envahit avec un clan isolé, il n’a aucune chance mais sa carte Barde lui permet de convertir son action suicidaire en 1 Exploit (tuile qui abaisse de 1 le seuil d’une condition de victoire). Rebelote au second tour où une seconde escarmouche lui vaut un second Exploit. Pas mal (si le Barde a bien profité à Dom, Paul a rapidement su utiliser le Druide à son profit, seul le Geis qui permet d’annuler une action adverse aura été peu vu) mais le prix à payer est qu’il n’a que 2 clans quand les autres atteignent déjà la demi-douzaine. Au troisième tour pas mal de monde converge sur la capitale au point qu’on découvre que Marc, chef de ce territoire contenant 6 clans adverses, est en position de victoire. Une petite bataille y met bon ordre.

A la mi-partie, Paul a 1 Exploit et Dom 3, les cris excités fusent pour anéantir ses troupes. Une bataille impliquant 4 des 5 joueurs (seul Frank restera loin de ces tumultes) est déclenchée mais un Récit Épique (carte « coup fourré ») permet aux 3 troupes de Dom de revenir en jeu après leur destruction. Qu’à cela ne tienne, un second conflit réduit sa présence à un unique clan. Quand la poussière retombe, on constate que Paul, pas le dernier à désigner la cible à abattre, est chef de 2 territoires contenant 8 clans adverses et se déclare prétendant à la victoire avec un rire machiavélique. Son père réussit à y mettre bon ordre juste avant la fin du tour. Au tour suivant, Marc décide de donner une leçon au jeune manipulateur et la capitale voit une nouvelle bataille rangée. Les cibles sont cette fois Paul et Jérôme qui pourrait lui aussi se retrouver à dominer 6 clans. Il n’y parvient pas mais se retrouve quand même dominant et prend le marqueur de Brenn. Dès le début du tour suivant, une carte interdit les conflits dans la capitale tandis que Dom y construit un sanctuaire. La lutte pour l’influence va donc passer par la capacité de chacun à y faire apparaître ou y déplacer des clans. Alors que la plupart des cartes ont été jouées, on constate que Jérôme (avec 5 clans, il est chef d’un territoire avec 6 clans adverses) et Dom (présent dans des territoires avec 6 sanctuaires – en fait 2 sanctuaires et 4 Exploits) sont chacun en position de victoire. Dans ce cas elle échoira à Jérôme qui est Brenn. Dom n’a plus que deux cartes en main, un Récit Épique inutilisable et la carte permettant, en défaussant une autre carte, de piocher un Récit Épique. Ce dernier est littéralement la carte qui va le faire gagner : il échange un de ses clans de la capitale avec un clan de Paul dans la Plaine voisine. Voila Paul avec lui aussi 5 clans dans la capitale qui n’a plus de chef. Les dernières cartes restantes ne permettent pas de modifier cette situation et Dom, avec 2 clans en tout et pour tout, est désigné vainqueur au début du tour suivant.

Table 3, dite « Évictions prématurées » : expert reconnu de Flamme Rouge qui met en scène les cyclistes, François-R attire dans ses filets Neox, Xel, Samuel et Mickaël pour une course cette fois automobile : Heat. Il la remporte puis l’on convient de passer sous terre, et, à Sub Terra, Mickaël et Xel sortent indemnes des profondeurs de la terre. Un petit Die crew fait office de digestif en attendant l’interminable issue de la table 1.

Table 4, dite « Évacuée » : Tristan a été aperçu expérimentant l’inédit Clank! In! Space! avec Yvan, mais le résultat s’en est évacué dans l’espace.

Séance de MARDI 30/08/2022 à Servel

Le 30 août 1794, un message en provenance de Lille parvient en quelques minutes à Paris grâce au télégraphe optique, développé par les frères Chappe, pour annoncer à la Convention une victoire des troupes de la République sur les Autrichiens. La nouveauté de ce moyen de communication, dont la première ligne opérationnelle (Paris-Lille) est ouverte depuis juillet 1794, est de combiner  un code formé de mots, de chiffres ou de phrases, un réseau de relais et le recrutement et la formation de personnes chargées de surveiller en permanence le relais précédent et de transmettre les messages reçus. Ce dispositif n’est rendu possible que par le développement d’une optique de qualité, qui permet d’observer à plusieurs kilomètres de distance, et par le financement public. Le système de Chappe se développera rapidement en France et sera copié en Europe.  À son apogée, à la fin des années 1840, le télégraphe optique couvre, en France, plus de 5 000 kilomètres. Mais le développement du télégraphe électrique et l’essor du chemin de fer mettront rapidement un terme à ce premier véritable réseau de communication, réservé toutefois à l’administration.

Quelques années plus tard, à Lannion, dans une soirée qui faisait la part belle à l’univers des contes, de joyaux