Séance de VENDREDI 21/03/2025

Le 21 mars 2017, le mathématicien français Yves Meyer est honoré du prix Abel (et des 6 millions de couronnes qui vont avec), devenant le quatrième Français à le recevoir depuis sa première attribution en 2003. Il l’est pour son rôle central dans le développement de la théorie mathématique des ondelettes, qui a des applications dans de nombreux domaines tels l’analyse harmonique appliquée et numérique, la compression de données, la réduction de bruit, l’imagerie médicale, l’archivage, le cinéma numérique, la déconvolution des images du télescope spatial Hubble, ou encore la détection des ondes gravitationnelles créées par la collision de deux trous noirs.

Une ondelette est une fonction à la base de la décomposition d’un signal, similaire à la transformée de Fourier, et qui  correspond à l’idée intuitive d’une fonction correspondant à une petite oscillation. Plus précisément, c’est une fonction de carré sommable de l’espace de Hilbert L2(R), le plus souvent oscillante et de moyenne nulle, choisie comme outil d’analyse et de reconstruction multi-échelle. La décomposition en ondelettes est notamment utilisée dans la compression de données, où elle permet de réduire la taille de l’information mais aussi d’accélérer son affichage, et se révèle indispensable pour des documents cartographiques où la qualité et la taille de l’information utile sont considérables.

Historiquement, l’analyse de Fourier était la seule technique permettant la décomposition d’un signal et sa reconstruction sans perte d’information. Problème, elle fournit une analyse en fréquence mais ne permet pas la localisation temporelle de changements abrupts, comme l’apparition d’une deuxième note de musique après qu’une première a été jouée. En 1909, le hongrois Alfréd Haar définit une fonction composée d’une courte impulsion négative suivie d’une courte impulsion positive, connue pour être la première ondelette. Le terme fut introduit dans le langage mathématique par Jean Morlet et Alex Grossmann, qui ont développé la théorie qui sera publiée en 1984 (ondelettes de Morlet).

8 ans après, pas de vagues sur les tables de Parties Civiles, mais des calculs mathématiques à en perdre la tête.

Table 1, dite « Millionaire, sinon rien » : Lancés à travers l’univers luxuriant de El Dorado, Dom, François, Xel et Fred entaent une course haletante à base de cartes de différents types permettant de progresser dans la jungle, les mines d’or ou la mer, et d’acheter de nouvelles cartes disponibles sur un marché. Un jeu où il faut en permanence jauger l’intérêt de progresser et/ou d’acheter des cartes, avec un oeil sur ses concurrents, mais aussi le profil du terrain à court et moyen terme. François fait la course en tête à mi-parcours, est le premier à franchir une frontière, puis bloque au passage ses camarades dans un coin étroit que seule une carte avec 4 or (la « millionnaire ») permet de franchir. Mais il se voit rattrapé en fin de parcours par Xel, qui tire au bon moment des cartes « boussole » qui lui permettent de piocher presque indéfiniment. François bloque encore le passage sur la fin, ôtant à Fred la possibilité de gagner, tandis que Dom, seul à ne pas détenir la fameuse  carte, chouine et se lamente. Il ouvre ainsi la voie à une victoire sans discussion de Xel, qui finit à la rame dans une mer calme.

Table 2, dite « Courte impulsion positive » : Dom, François, Xel et Fred enchaînent sur Living forest, son plateau individuel accueillant les arbres, la roue centrale des déplacements menacée par le feu, et la cohorte d’animaux capturés au marché, altérant l’équilibre écologique de la forêt vivante et faisant apparaître le feu. Chacun se focalise sur des objectifs correspondant aux trois conditions de victoire différentes : le feu pour François et Xel, les arbre pour Fred, et les fleurs de Lotus pour Dom. François fait feu de tout bois pour éteindre les flammes et se retrouve bientôt détenteur de 12 tuiles, synonyme de victoire. Mais celle-ci se décrête en fin de tour, or Dom a constitué son herbier à bas bruit, et atteint aussi in extremis ses 12 fleurs. Il a demandé à relire les règles sans justifier cette requête, ce qui a mis la puce à l’oreille. Même s’il ommit par discrétion de s’en saisir, il se souvenait donc qu’en cas d’atteinte de l’objectif par plusieurs joueurs, le départage se fait sur la somme des trois conditions de victoire, et le voilà qui fait main basse sur la partie, devançant François 20 à 18 à la faveur d’une courte impulsion positive répondant à celle négative de la partie précédente.

Table 3, dite « Petite cause, grands effets » : la vient tient à peu dans l’univers poisseux de The hunger : on  y déplore le décès de Thomas, et la manoeuvre retorse de Mickaël, qui, pour une rose, entraîna un décalage de six cases. Marie-Anne s’en sort haut la main, sous les yeux ébaudis de Nolwenn et OlivierL

Table 4, dite « Information réduite » : à Blood bowl on nous souffle que Clément infligea un 2-0 à Olive. Cette information réduite nous fut livrée sous une forme compressée que nous ne pûmes décoder en détail.

Table 5, dite « Faux départ » : Pas encore en mode campagne vampire, Armand, F.-R., Younaël et Jérôme se rabattent sur L’ordre de Veil. Le compte-rendu de cette table sera pour nous indéchiffrable.

Table 6, dite « Oscillation finale » : bien décidés à ne pas en rester là, Dom, Fred et François jettent leur dévolu sur Château blanc, explication de règles comprise. C’est courageux vu l’heure tardive, quand on connaît ce jeu qui demande une haute maîtrise des mathématiques combinatoires ! Fred construit une lanterne magique dont il use et abuse, tandis que Dom se déploie sur tous les fronts, mais couine d’être régulièrement dernier dans l’ordre du tour. Aucun des deux n’a remarqué la patiente et lucrative stratégie de François, qui les devance au final d’un point (41 contre 40 chacun pour ses dauphins), grâce à la légère oscillation produite par un petit bout de nacre glané à sa dernière action.

Table 7, dite « Bruit blanc » : un peu de bruit, mais joyeux, à cette table finale d’Odin qui réunit les protagonistes de la table 3. Il en ressort une information non fiable sleon laquelle presque chaque joueur se serait adjugé une manche.

Table 8, dite « Mathématiques spéciales » : lancés dans Concept puis Bomb busters, les rescapés de la table 5 ont éprouvé l’ivresse de la connaissance du chercheur livré à lui-même dans la nuit noire.

Séance de MARDI 18/03/2025 à Servel

Le 18 février 1930, un jeune homme nommé Clyde Tombaugh, récemment embauché par l’observatoire Lowell (Arizona) plus pour sa passion de l’astronomie que pour ses diplômes (fils d’un fermier peu argenté, il s’est arrêté au bac), examine des clichés pris à travers un télescope. Il remarque un objet qui semble, nuit après nuit, se déplacer dans le paysage fixe des étoiles lointaines. Il conclut qu’il s’agit là de la « planète X », dont l’existence au delà de Neptune avait été prédite par Percival Lowell, fondateur dudit observatoire. Cette neuvième planète est nommée Pluto (Pluton) en référence à un dieu romain insaisissable mais aussi aux initiales de Lowell, mort en 1916 sans avoir vu sa théorie confirmée. En fait il avait tout faux : la masse de Pluton est bien insuffisante pour expliquer les anomalies des orbites d’Uranus et Neptune, et une fois la masse de Neptune mieux estimée suite à la visite de Voyager 2 en 1989 (ben oui, contrairement à ce que pensent certains, la NASA fait des choses utiles) ces anomalies disparurent. En 2006, Pluton qui n’est que le plus grand d’une série de corps glacés qui orbitent du côté de la ceinture de Kuiper, fut rétrogradé comme planète naine.

Table 1, dite « Pas des Mickeys » : Dans la quiétude nocturne d’un bocal qui peut rappeler celle d’un observatoire, Olive et Dom ont déballé les Paladins du Royaume de l’Ouest. Un jeu best with two dans une boite bien remplie où il faut patiemment développer un moteur équilibré en ne perdant pas de vue les 3 objectifs variables de la partie et en planifiant soigneusement comment utiliser ses meeples d’une demi-douzaine de couleurs. L’interaction est limitée à la concurrence sur les emplacements du plateau central et aux cartes Personnage qu’on peut souffler à l’adversaire. Mais plusieurs mécanismes sont bien conçus, depuis les cartes ajoutant aux tours 3 à 7 des possibilités d’actions, en général puissantes, jusqu’au choix à chaque tour d’un Paladin parmi 3, en fonction de son pouvoir, des meeples apportés et du boost temporaire sur une ou deux caractéristiques (Force-Influence-Foi, on retrouve la trilogie militaire-politique-religion au coeur par exemple de Troyes). Pour sa première partie, Dom a cherché à bien coupler ses Villageois avec les objectifs de scoring. Ainsi il met l’accent sur les attaques qui lui rapportent une nourriture et fait carton plein sur les 3 objectifs, soit 18 PV. Olive, lui, est arrivé à placer toutes ses Garnisons avec 9 PV à la clé. Au final c’est le novice qui l’emporte 61 à 43.

Table 2, dite « Insaisissable » : BenjaminG et Adélie ont bien apprécié leur découverte la semaine précédente du Château Blanc, quand ils avaient fini dans un mouchoir de poche dans une partie à 4. Ils s’y remettent dans une partie à 2 et cette fois ils finissent dans une taie d’oreiller, Benjamin s’imposant 47 à 36.

Séance de MARDI 11/03/2025

Le 5 novembre 1914, l’Angleterre déclare la guerre à l’empire ottoman, qu’elle mettra plus de deux ans à achever. L’empire russe avait déclaré la guerre à son vieil ennemi, rallié aux puissances centrales, l’Autriche-Hongrie et l’Allemagne. Dans l’esprit des Alliés (Angleterre, France, Russie) s’installait alors l’image d’un empire turc « ventre mou » en décomposition, qu’il suffirait de cueillir. Le 11 mars 1917, un corps expéditionnaire anglo-indien entre enfin à Bagdad, capitale de la Mésopotamie, et en chasse les Turcs qui dominaient le pays depuis huit siècles. C’est une revanche, au prix de lourdes pertes et de terribles souffrances, sur le cuisant échec subi par les Britanniques dix-huit mois plus tôt, le 22 novembre 1915, à Kout al-Amara, sur le Tigre.

108 ans après, les adhérents de Parties Civiles honoraient l’Angleterre, et le football , son berceau.

Table 1, dite « I will survive » : Clément et Olive guerroient à Blood bowl. Nouvelle victoire de Clément, haut les mains, 3-0. Après un tel score, il entonna à tue-tête I will survive, come aux plus beaux jours de 1998.

Table 2, dite « God save the queen » : Une table débridée du Château Blanc regroupe Stéven et Dom (qui connaissent) et Adélie et BenjaminG (qui découvrent, c’est le grand retour du dernier). Les nouveaux apprennent vite : Benjamin a écouté le conseil de Stéven sur l’ordre du tour et est resté premier joueur de bout en bout, profitant de la double action noire et des ses beaux lancers de dés. Quant à Adélie elle n’a pas mis longtemps à devenir Queen of the combo (sur un air de Mano Negra) et a multiplié les placements de meeples. A l’heure du décompte les vétérans n’ont pu que s’avouer battus : les 20 PV des courtisans de Benjamin le glissent juste devant Adélie 49 PV à 47, plus loin on trouve Stéven 41 et Dom 36.

Table 3, dite « The clash » : Should I stay or should I go ?  A cette question Marc choisit la première option, et se fait rouler dessus par Younaël à Cyberpunk.

Table 4, dite « Mersey beaucoup » : Table anniversaire sous forme de bataille d’Angleterre à Brass: Birmingham entre 4 compères aguerris. François, privé de bonnes cartes, prend un mauvais départ, Xel et Marie-Anne se placent avec habileté, construisent mines et aciéries, en faisant profiter outrageusement Thomas, qui se développe à tour de bras. Stratégie payante, puisqu’il termine sur un high score à 4 : 192, avec notamment une kyrielle de bâtiments très côtés. Les scores de  Marie-Anne, 167, et Xel, 157, soulignent l’intensité d’une lutte à laquelle François (112) s’est joint sur le tard. Fêtant son triomphe, Thomas n’ommit pas de remercier ses adversaires du soir pour leurs largesses, mais la vraie question est plutôt: en avait-il besoin ?

Table 5, dite « To be or not to be » : Marc et Corentin s’observent à Forêt mixte, méditant, à l’instar d’Hamlet, sur les vicissitudes.

Table 6, dite « Fan club » : Younaël fait découvrir à son fan club, composé pour ce soir de Steven et Olive, un de ses prototypes, sans nom pour le moment.

Séance de VENDREDI 28/02/2025

En ce dernier jour de février, des signes qui ne trompent pas laissent entrevoir une arrivée prochaine du printemps. L’occasion d’un grand nettoyage dans les placards à jeux ?

Table 1, dite « Ils l’ont fait » : F-R, OlivierB, Armand et Jérôme enfilent une dernière fois leur équipement d’aventuriers des Chroniques de Drunragor. Pour cet ultime boss « on lui a roulé dessus, c’était presque trop facile » a témoigné l’un des participants au massacre. Pas rassasiés ils réactivent une campagne de Cthulhu death may die où ils se confrontent à Ithaqua, avec les Grands Anciens ce n’est jamais trop facile.

Table 2, dite « Pas là pour rigoler » : Du dense avec Age of Innovation pour Tristan, Mickaël, JérômeC et Xof. Sûrement un gagnant mais qui, comment et pourquoi ?

Table 3, dite « Au fond de la grotte » : Bien au chaud au fond du bocal, les Dupont & Dupond François & Dom suivent Nolwenn qui souhaite étrenner son Wyrmspan trouvé sous le sapin. En plus elle a lu soigneusement les règles, il n’y a rien à lui apprendre. Un seul regret, ne pas avoir mieux battu les cartes fraîchement déballées (ainsi les Dragonnets, objectif de la seconde manche, se sont longtemps fait attendre puis ont atterri en volée). Chacun développe son plateau en fonction des objectifs et de la guilde draconique mais il est difficile de savoir qui mène. Et effectivement les trois finissent regroupés : Dom 99 PV, bien aidé par ses dragons scorant en fin de partie, François 89 et Nolwenn 82. Cette dernière a regretté quelques actions pas optimales et elle ne pourra que faire mieux à l’avenir, voici une nouvelle mother of dragons.

Table 4, dite « Les 4 samourais » : Nul ne sait pourquoi Younaël, Xel, Pierre-Yves et Stéven choisirent de jouer au Château Blanc. Sûrement un(e) gagnant(e) mais qui et comment ? La joyeuse troupe poursuivit avec d’autres jeux, peut-être même rejointe par des noctambules des tables 1 et 2, mais cela restera des conjectures pour ce rédacteur décidément bien mal informé.

Séance de VENDREDI 07/02/2025

La date du 7 février évoque pour certains le dure vie des pionniers qui mirent en culture les grandes plaines étasuniennes au XIXe siècle après le Louisiana purchase. Ainsi John Deere, enfant de ce siècle né le 7 février 1804 et mort en 1886 qui mit au point la première charrue au soc en acier, plus solide et mieux adaptée aux difficiles sols argileux que celles en fonte. Ses enfants développèrent la forge semi-industrielle en une entreprise de matériel agricole dont les tracteurs jaunes et verts sont toujours fort réputés.

Ayons aussi une pensée pour Laura Ingalls Wilder, née le 7 février 1867 dans une famille de pionniers qui passa son temps à bouger dans les régions frontières à la faveur des opportunités d’emploi. Douée pour l’étude elle devient institutrice à 16 ans mais doit arrêter quand elle épouse un cultivateur deux ans plus tard. C’est dans les années 30 qu’elle publie en une dizaine de volumes le récit de ses jeunes années qui est bien plus intéressant que la série télé un peu cucu qui en a été tirée. Le tome Un hiver sans fin en particulier est frappant par sa description de la difficulté de la survie dans des conditions climatiques extrêmes et de l’ingratitude du travail de la terre.

Table 1, dite « Job well done » : La petite escouade des Chroniques de Drunragor (Jérôme, Armand, F-R et OlivierB) reprend son paquetage et repart en mission. Ils reviennent en fin de soirée fourbus mais victorieux.

Table 2, dite « XIXe siècle » : Le revival de Sherlock Holmes Detective Conseil se poursuit avec un nouveau groupe motivé qui se lance dans le premier coffret. Ce soir Nolwenn, Caroline, Marie-Christine, Frank et Younaël se penchent sur la triste affaire de l’orpheline emprisonnée. Ils ne parviennent pas à démêler l’ensemble des fils de cette énigme mais finissent avec un score très honorable de 55 points. Après le départ de Frank ils se lancent dans une partie des Aventuriers du Rail Europe que quelques giboulées de grêle n’ont pas interrompue.

Table 3, dite « Climats ingrats » : Le noyau dur de Hansa Teutonica refait une partie de son jeu fétiche du moment, ce soir avec Tristan, Mickaël, JérômeC et Clément. La dernière fois ils expliquaient doctement qu’ils avaient enfin appris à détecter un joueur devenant trop puissant et à lui casser les rotules. Pourtant ils durent admettre une fois la poussière germanique retombée que Clément les avait nettement distancés. Pas rancuniers ils se laissent entraîner dans un Peloponnes cher à Tristan, avec pour corser les choses des extensions toutes neuves ajoutées au jeu (c’est modulaire, ce soir il y avait la Mer et les Sacrifices). C’est Mickaël qui s’impose avec 26 PV.

Table 4, dite « Pionniers » : Bien au chaud la petite escouade de ISS Vanguard (Xel, Fabrice, Stéven et OlivierL) poursuit sa campagne. Ils s’en sont tirés mais apparemment il y a un alien moqueur infiltré quelque part dans le vaisseau, cela doit être à la fois pénible et peu rassurant. Perception des tapettes à aliens !

Table 5, dite « En acier » : Thomas, Sébastien, Marie-Anne et Julien se frottent au Brass classique (Lancashire) que certains découvrent. Les expérimenté(e)s finissent sans surprise en tête, Marie-Anne devançant Thomas de 5 PV dans un plan « sidérurgie » (charbon et fer).

Table 6, dite « En jaune et vert » : Soirée à trois pour Olive, Xof et Dom, petite jauge pour Keyflower mais nombre idéal pour le Château Blanc. A Keyflower difficile de savoir qui mène jusqu’à la dernière saison, l’hiver. Déjà seules trois tuiles de scoring (sur un maximum possible de neuf, ce sont les joueurs qui décident) sont mises aux enchères, il faut croire qu’on pensait que les autres favoriseraient plus les adversaires. En tous cas ce maigre butin concentre les convoitises. Olive ouvre en misant 4 meeples rouges sur la Cathédrale à 12 PV tandis que la puissance de la machine à meeples verts de Xof se révèle peu à peu (il finira avec 7 dans son village !). Dom de son côté retourne ses tuiles et entasse du bois (« quand homme blanc couper du bois, hiver très rigoureux » comme dit l’histoire), chaque cube brun lui rapportant 3 PV. Proche de la fin de la manche il sort du bois en prenant le contrôle de la Cathédrale avec 6 meeples. Il l’emporte avec 61 PV devant Xof 48 (qui a accumulé une douzaine de cubes jaunes représentant l’or) et Olive 37. Ils initient ensuite Xof au Château Blanc : sa grue fait la course en tête sur la piste du temps, il développe fort sa lanterne et il est le seul à placer un courtisan dans la salle de l’empereur (10 PV). Dom, lui, expérimente avec les combos à base de jardiniers tout en étant relégué en dernière place du tour. Il prend le meilleur sur Xof 41 PV à 35, Olive finissant avec 22.

Séance de MARDI 28/01/2025

En cette fin janvier l’ouest de la France est sous l’eau, en particulier dans le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine, le niveau de la grande crue de 1936 est presque atteint. Il y 115 ans c’était le pic de la Grrrande Crrrue de 1910 à Paris : la Seine atteint son niveau maximal le 28 janvier et l’eau mettra plus d’un mois à refluer. Peu de pertes humaines mais des dégats considérables à Paris et en banlieue, et une situation sanitaire dégradée, le contenu des fosses d’aisances en pied d’immeubles se retrouvant emporté et le préfet décidant, faute de transports possibles, de déverser les ordures dans le fleuve, les communes aval ont peu apprécié. La Seine a réoccupé d’anciens bras comblés et inondé des quartiers entiers, comme par exemple le Marais qui ne s’appelle pas ainsi par hasard. Aucun mystère dans les événements actuels : un climat plus chaud, été comme hiver, provoque plus d’évaporation ; une atmosphère plus chaude peut stocker et transporter plus d’humidité ; quand ça retombe ça donne des épisodes de précipitations intenses, et ce n’est que le début.

Table 1, dite « Submersion » : Initiation au Château Blanc de Xel et Benjamin en compagnie de Stéven et VHN qui expliquent les règles. Stéven mise avec succès sur les jardiniers qu’il place rapidement. Parvenant à avoir toujours assez de ressources et de sous, il profite de leur activation à la fin des 3 manches pour placer d’autres pièces (courtisans et guerriers). Il prend soin aussi de rester compétitif sur l’ordre du tour, jouant toujours en premier ou en second. Submergés par son talent, les autres ne peuvent que constater au décompte final, alors qu’il a déployé 11 meeples sur 15 possibles, qu’il domine avec 61 PV. Derrière Dom pointe à 51 PV, pénalisé par deux courtisans restés faire le pied de grue aux portes du palais. Xel 28 et Benjamin 22 se disent qu’il feront mieux maintenant qu’ils ont eu un bon aperçu du jeu. F-R remplace Benjamin à la mi-temps et ils font 4 Crack List, chacun en remportant un.

Table 2, dite « En eaux troubles » : Un nouveau jeu, A Battle Through History, que Younaël présente à Marie et Clément. On y trouve du deck-building et de l’affrontement ; il s’agit de voyager dans le temps, de participer à de grandes batailles et le tout porté par un thème heavy metal. Mmm… Les scores sont Younael 19 PV suivi par Marie 15 et Clément 11.

Table 3, dite « Bouillon de culture » : Marc accueille Marie-Anne, Marie-Christine et Julien avec une boîte des Charlatans de Belcastel, assez grande pour je soupçonne contenir quelques extensions. Il initie ce petit monde au bag building et ce sont les nouveaux qui mitonnent les meilleures potions dans leur chaudron. Tout au long de la partie on voit M-A et Julien lutter au score et c’est un unique point qui les sépare à la fin : 115 PV pour Marie-Anne, 114 pour Julien, 103 Marie-Christine et 93 Marc.

Table 4, dite « Grandes eaux » : Regroupement de joueurs prêts à veiller (Younael, Stéven, F-R) qui ont fait un Let’s Summon Demons, voici ce qu’on nous en rapporte :

F-R nous a roulé dessus grâce à toutes les filles qu’il a récupérées dans le voisinage (mmm…) et il a gagné en étant le premier à invoquer 3 démons et posséder 10 âmes Pour finir, avec les deux mêmes, on a fait une partie de Rock Festival. Jeu coopératif dans lequel on doit réussir à faire le meilleur festival possible tout en évitant de subir trop de galères pouvant causer l’annulation. On gagne en ayant assez de ressources et bénévoles à la fin de la partie pour pouvoir le reconduire l’année suivante.

Séance de VENDREDI 24/01/2025

Au coeur d’un hiver alternant le (relativement) froid et le (très) humide, il y a belle affluence à la maison de quartier pour se réchauffer les neurones et les zygomatiques en disputant civilement quelques parties ludiques.

Table 1, dite « Triomphante » : Les habituels des Chroniques de Drunragor (Jérôme, Armand, F-R et OlivierB) sont fidèles au poste. Un boss de moins et la campagne continue, ils sont trop forts.

Table 2, dite « Synergisante » : Frank, Elie, Morgane et Julien font une partie de Forêt Mixte pas si courte que ça. C’est Elie qui est le maître de la combo, il est du bois dont on fait les joueurs velus.

Table 3, dite « Influençante » : Un Hansa Teutonica bien tendu à cinq (Mickaël, Tristan, Thomas, JérômeC et Clément). Cela fait plusieurs fois qu’ils jouent ensemble et cette fois ils savent qu’il ne faut pas laisser impunément déployer une stratégie forte, à chaque échappée le peloton a rattrapé le petit malin. Ceci explique des scores très resserés. L’événement de la soirée est que Tristan a enfin gagné. Grâce à son talent, bien sûr, mais aussi un peu sa rouerie, tout au long de la partie les joueurs ont partagé des « conseils d’ami », soulignant des actions possibles mais sans jamais perdre de vue leur propre intérêt. C’est ainsi que le barbu a convaincu en fin de partie Thomas d’aller placer un comptoir qui a pris 2 PV à Clément. Assez pour donner la victoire au viking avec 59 PV devant Clément 58, Thomas 55, Jérôme 52, Mickaël 51. Ensuite il y eu quelques parties de Odin.

Table 4, dite « Cygnifiante » : Marie-Anne, Paul & Virginie sont accueillis par Marc dans Castles of Mad King Ludwig. N’oubliez pas le guide, et constuisez au meilleur prix et le plus efficacement possible votre château. C’est Marie-Anne qui, n’ayant pas perdu de vue les bonus de fin de partie s’impose assez largement devant Paul puis Marc et Virginie.

Table 5, dite « Pétillante » : Eh oui, Troyes est l’anagramme de oyster et n’y en a-t-il pas qui dégustent des huitres au champagne ? Aucune importance, nous avions ce soir en lice dans la froidure champenoise Olive, Xel, Fred et VHN. Entre les lancers de dés et l’ordre d’arrivée (ou pas) des cartes Activités, les parties sont très variées et ce soir on vit des choses rares. Comme un joueur qui sature sur la piste d’influence. Ou un autre qui finit avec un unique meeple dans les trois bâtiments. Ou le lancer de 5 dés noirs à la phase d’événements tandis que les cartes Evénement débordent du plateau (et ce alors que Fred s’ingéniait à les combattre, on se doutait bien de son Personnage). Ou encore un joueur dont les quatre dés affichent « 1 ». Ce joueur scorant 18 PV en une seule action (activation triple du Capitaine qui rapporte 1 PV par cube placé sur un Evénement : 3 x 6 = 18, le compte est bon). Dom (car c’était lui) plia le match, bien que toujours en manque de deniers, de dés et d’influence, en activant deux fois ce Capitaine avant que Fred n’y mette le hola. Il l’emporte avec 56 PV devant Fred 39, Olive 36 et Xel 30. Histoire de se détendre cela joue ensuite à Mot Malin, avec 6 mots en échec les règles nous indiquent que c’est « raté ».

Table 6, dite « Enchantante » : Nolwenn, Pierre-Yves, Caroline et Younaël continuent l’exploration de Harry Potter : bataille à Poudlard. Cette fois elles/ils s’imposent sans coup férir face au plus méchant et puissant des sorciers (mais qu’il est convenu de ne pas nommer sauf peut-être par son anagramme Tom Elvis Jedusor).

Table 7, dite « Japonisante » : Olive et Dom finissent la soirée en tête à tête au Château Blanc. Olive a été meilleur sur les couples guerriers/courtisans et a construit une Lanterne puissante mais a toujours manqué d’un sceau pour avancer sur la piste du temps. Dom quant à lui a réussi à placer un jardinier à 9 PV qui lui donne la victoire, 26 à 23. On s’est fait la remarque, sans vraiment comprendre pourquoi, qu’on a eu l’impression de beaucoup moins avancer qu’à la partie de mardi, ce que les scores confirment.

Séance de MARDI 21/01/2025

Ce soir les présent(e)s se heurtèrent à une armoire fermée et sombraient dans le désarroi quand Younaël puis Jack firent soudain leur apparition avec des boîtes dans le sac. Tout rentra donc dans l’ordre.

Table 1, dite « D’arbre en arbre » : Jack invité Caroline, Marco et Corentin à un Living Forest. Il se dit que Jack gagna. Voici d’ailleurs un CR rédigé par une IA générative, au moins nous on a l’honnêteté de le dire :

La partie de Living Forest a été particulièrement disputée, mais c’est Jack qui a brillamment décroché la victoire en adoptant une stratégie aussi subtile qu’efficace. Voici un résumé des moments clés. Dès les premiers tours, chaque joueur a montré une approche distincte :

  • Corentin s’est concentré sur la plantation des arbres sacrés, espérant atteindre les 12 arbres nécessaires pour la victoire.
  • Caroline, fidèle à son style, a misé sur l’acquisition rapide des énergies élémentaires pour avancer sur la roue des éléments.
  • Marco, quant à lui, a tenté une stratégie orientée sur les feux, cherchant à éteindre un maximum d’incendies et à ralentir les autres joueurs.

Jack, de son côté, a opté pour une stratégie hybride, mais avec un objectif clair dès le départ : les fleurs sacrées. En accumulant méthodiquement les cartes Faune qui augmentaient sa capacité à obtenir ces précieuses fleurs, il s’est rapidement démarqué. La partie s’est conclue sur une victoire nette de Jack avec 12 fleurs sacrées collectées, le tout en un tour final parfaitement exécuté. Corentin, frustré par le timing impeccable de Jack, a terminé avec 11 arbres, tandis que Caroline et Marco se retrouvaient encore à mi-parcours dans leurs objectifs respectifs.

Table 2, dite « De rue en rue » : Younaël entraîne Julien et Marie-Christine dans un Cyberpunk 2077: Gangs of Night City. C’est Younaël qui fut le baddest boy.

Table 3, dite « D’île en île » : Un classique des mardis, Vikings, regroupe Dom & Olive (qui connaissent) et Adélie & Stéven (qui apprennnent). Comme toujours la mécanique épurée mais maligne fait des parties appréciées, choisir son couple meeple/tuile en fonction de ses objectifs mais aussi avec un oeil sur ce que voudraient récupérer les autres est toujours un plaisir stressant. Ce sont les débutant(e)s qui donnent une leçon aux vétérans : Stéven réussit à construire le plus d’îles ET à avoir la plus longue, il s’impose avec 45 PV. Adélie a construit un archipel compact avec des colonnes de meeples de toutes les couleurs qui maximisent les points. C’est son impossibilité de loger son troisème pécheur qui lui coûte 5 PV, elle finit à 29. Olive se glisse sur la deuxième marche avec 35 et on a connu Dom 28 plus inspiré.

Seconde mi-temps avec le remplacement d’Adélie par François-René et la découverte du Château Blanc dans l’archipel nippon. Une explication de règles et une mise en place qui se prolongent dans le chahut mais on finit par y aller, après tout il n’y a que neuf actions par joueur dans la partie. F-R axe son jeu sur une lanterne particulièrement généreuse en bonus et parvient à la fois à déployer un guerrier sur le terrain le plus puissant et à placer un jardinier sur l’emplacement à 9 PV. Dom hésite pour son dernier coup, se lance en pestant contre une nacre manquante, se ravise en réalisant qu’il peut convertir 2 sceaux, fait marche arrière sous les moqueries des autres et finit enfin de jouer. Stéven, toujours habile à lire la situation de jeu, se bat pour l’ordre du tour et prépare une combo finale habile où son jardinier lui redonne une action « Palais ». Le décompte achevé c’est F-R qui est en tête avec 46 PV devant Dom 44, Stéven 39 et Olive 16. Cette partie a été un peu brouillone mais maintenant que les règles sont maîtrisées on y reviendra si possible à trois joueurs, configuration où on a un peu plus d’espace et où la situation change un peu moins entre chaque tour. Seul Olive est resté perplexe devant ce style de jeu où on n’a pas le temps de développer librement son moteur.

Séance de VENDREDI 29/11/2024 à Servel

Deux cent cinquante mille télégrammes diplomatiques venus du département d’Etat et de 270 ambassades et consulats américains dans le monde, cinq journaux mobilisés depuis des semaines pour les analyser… Les « fuites » de WikiLeaks, qui ont commencé à être diffusées le 29 novembre 2010, provoquent un petit séisme sur la scène diplomatique et dans le monde de l’information. Les télégrammes n’apportent pourtant pas de révélations fracassantes sur les grandes questions internationales. Elles portent en revanche un coup terrible à la crédibilité des Etats-Unis et remettent en cause la culture du secret, fondement de la diplomatie, en livrant au grand public les jugements parfois assez crus que certains diplomates portent sur les dirigeants de la planète. Sarkozy apparaît ainsi « susceptible et autoritaire », David Cameron manquerait de profondeur tandis qu’Angela Merkel ne brillerait pas par son imagination….

14 ans après, alors que quelques fuites providentielles nous  autorisent à publier ce compte-rendu, les rédacteurs de cette page confessent leur penchant pour la transparence des récits, mais ils n’ont jamais forcé personne à se livrer.

Table 1, dite « Insondable »: François-René attire Thomas, Marie-Anne et Jérôme à L’insondable. Ce jeu n’est autre qu’un Battelstar Galactica rethémé dans l’univers Cthulhu, avec quelques modifications au passage. Insondable aussi, l’issue de la partie qui s’est perdue dans les ondes.

Table 2, dite « Dans la place » : Marc dévoile Obsession dans une magnifique livrée, avec boîtes faites maison, et son extension, s’il vous plaît. Les invités se pressent à la table de ce jeu, où, comme dans la bonne aristocratie anglaise, on organise des activités pour toute sorte d’invités avec une kyrielle de serviteurs. Le jeu semble velu au premier abord, mais il se joue en fait de manière fluide, et le maître des lieux, dans la place, livre une prestation digne de son rang, avec le score explosif de 158 ! François, aidé par une connaissance avérée de Downtown Abbey, s’adjuge la place du dauphin avec 111, ayant par un coup d’éclat réussi à trouver dans le sac de tuiles le terrain de croquet qu’il lui manquait pour un bonus lucratif (+13 PV). Olive devance Mickaël pour le podium, 102 à 101.

Table 3, dite « Fuite de cerveaux » : Tristan reste le maître incontesté de Everdell avec une victoire à 72 devant Fred 55, Pierre-Yves, 36, Morgane, 27. Mais cette dernière prend sa revanche en trompant son monde à Peolopones, médusant Tristan et la concurrence.

Table 4, dite « Délit d’initiée » : à Last Heroes, jeu (compétitif) où on combat des affreux avec des armes, mais où on peut voler des munitions à ses collègues, ce qu’on pourrait appeler une coopération forcée, les avis restaient mitigés entre les 4 joueurs après cette première partie. Younaël alors se retire, puis, à la table de Neoville on vit Nolwenn, 76, prendre le dessus sur Olivier L., 69, et Caroline, 60. Sa connaissance du jeu y a certainement aidé.

Table 5, dite « Usual suspects » : Steven vainqueur à Ark nova ? Tout sauf un scoop pour Xel, Xof et Samuel, autres usual suspects de ce jeu où l’on affiche son amour des bêtes.

Table 6, dite « Rencontres bilatérales »: Dom rejoint un Vincent arrivé tardivement pour une partie de Splendor Duel : Vincent s’impose en atteignant simultanément les 10 couronnes et les 20 points. Dom qui visait les 10 points en Noir est resté encalminé. Toujours en duo, Younaël initie Dom au Château Blanc, un jeu de placement d’ouvriers-dés presque minimaliste : on fait en tout et pour tout neuf actions au cours de la partie. Peu de temps pour construire un moteur, il faut être très focalisé tout en imaginant une stratégie au vu des cartes d’actions, différentes d’une partie à l’autre. On peut en plus s’en réserver les effets en la retirant du plateau central, de quoi ruiner ses plans. Enfin il est probable que pour bien jouer il faut aussi suivre ce que font les autres et bloquer les emplacements qui leur seraient utiles. Pour cette partie de découverte Dom a fait un peu de tout tandis que Younaël a efficacement couplé ses samouraïs à ses courtisans. Culminant par une magnifique dernière action triple il l’emporte par 38 à 35.


Séance de VENDREDI 09/08/2024 à Servel

En mai 1535, Jacques Cartier embarque vers l’ouest avec trois navires pour poursuivre l’exploration des côtes qu’il a atteintes l’année d’avant : à la recherche d’une route vers l’Asie il a découvert le golfe du Saint-Laurent. Cette fois il remonte le fleuve qu’il a nommé Saint-Laurent à partir du 9 août, en s’apercevant que son eau devient douce. Début septembre, il atteint Stadaconé, un village iroquoien à l’emplacement de la future Québec. Ayant troqué son bateau au trop fort tirant d’eau pour des barques, il atteint début octobre un autre village iroquoien, cette-fois sur la colline qui deviendra Montréal. Fort de plusieurs milliers d’âmes, il est entouré de cultures et Cartier est accueilli pour une visite des lieux. Il retourne à Stadaconé où il passe l’hiver dans des conditions difficiles, ses hommes souffrant de la faim, du froid et du scorbut. Après plusieurs dizaines de morts, le reste est sauvé par les indiens qui leur donnent la recette d’une infusion à base d’aiguilles d’un arbre appelé anneda sur la nature duquel on hésite encore aujourd’hui. Au printemps 1536 les survivants repartent en embarquant de force sept indiens et rentrent à Saint-Malo. Une troisième expédition plus importante, visant à exploiter des richesses minières et à établir une colonie, part en 1541 mais échouera, les survivants étant rapatriés en 1543. C’est la fin de la première époque de l’exploration française du Canada.

Table 1, dite « Troupe équipée » : Une grosse boîte de plus, les Chroniques de Drunragor font leur apparition. Il s’agit d’un dungeon crawler coopératif où les aventuriers se battent contre des figurines en plastique. Le tout motorisé par des cubes qui représentent des points d’action dans diverses compétences. Pour cette découverte par Armand, OlivierB, F-R et Nico77 cela a semblé presque facile, à voir comment seront les scénarios ultérieurs.

Table 2, dite « Barques sur le fleuve » : On ressort les classiques d’il y a dix ans avec une table de Lewis & Clark version seniors avec Olive, Marc et VHN. Un jeu de course pas vraiment compliqué mais nécessitant de bien planifier ses tours, on peut vraiment se faire du mal en établissant son campement au mauvais moment (ou en jouant comme renfort une carte dont on découvre ensuite qu’on a cruellement besoin de son pouvoir, un joueur se reconnaîtra !) . Et c’est original, c’est un jeu de ressources où on peut à la fois récupérer des quantités énormes de ressources (parfois au point de devoir en jeter par dessus le bord de ses canoës) et choisir de prendre moins de ressources que celles auxquelles on a droit. A trois joueurs la partie est raisonnablement longue, les explorateurs se gênent peu sur le chemin et Marc qui découvre le jeu a un peu de mal à trouver une stratégie. Dom, après avoir patiemment accumulé trois pirogues, est le premier à faire un bond de 12 cases sur la rivière, il sera ensuite imité par ses deux compères. Équipé de la carte qui permet, en défaussant des équipements (cubes gris), d’avancer à travers les montagnes, il franchit sans coup férir les Rocheuses en entendant à peine les grincements de dents autour de la table. Très frugal, il n’achètera aucun canoë supplémentaire et gérera efficacement son petit stock de ressources. Tandis que les deux autres calent dans les contreforts des Rocheuses Dom continue à avancer, sacrifie un meeple surnuméraire dans une action inutile pour finir par un déplacement de 6 qui le mène à l’embouchure de la rivière Columbia. Avec juste un indien de trop il recule d’une case et établit son campement final et victorieux à Fort Clatsop.

Table 3, dite « Américains » : Encore un nouveau jeu, The Umbrella Academy. Un jeu coopératif tiré d’une série tirée d’un comics américain. Si j’ai bien compris il faut combattre des superhéros gentils mais un peu excessifs. En lice, Xel, Stéven & Frank qui pour leur premier essai se cassent le nez sur une dénommée Vania.

Table 4, dite « Château Frontenac » : Tiens, un nouveau jeu, le Château Blanc, un jeu de placement de dés et de combos par la même équipe qui a fait la Cathédrale Rouge. Les cobayes sont Mickaël, Younaël, Axel et Pel. Petite boîte et partie relativement courte (9 actions en tout) mais ce n’est pas si simple de bien jouer. Cette première apparition a couronné Axel mais avec un souci de règles qui nécessitera d’y revenir.

Table 5, dite « Croc-blanc, ou rouge » : Pour finir la soirée, les derniers (Xel, Mickaël, Younaël, Axel et Stéven) sortent la Bête avec Mickaël dans le rôle des crocs. La conclusion de la battue reste incertaine à cette heure.