Séance de VENDREDI 25/11/2022 à Servel

Le 25 novembre 1783 est connu comme le Jour de l’Évacuation, marquant le départ de Manhattan des troupes stationnées à New York, dernier vestige de l’autorité britannique aux États-Unis, fermant ainsi le dernier chapitre de la révolution américaine. Le dernier tir de la guerre d’indépendance des États-Unis est rapporté y avoir été d’un artilleur britannique, depuis un des navires sur le départ. Le boulet de son coup de canon sur la foule de railleurs rassemblés sur le rivage de l’île de Staten Island, à l’embouchure du port de New York, tomba bien avant d’atteindre la rive.

Description de cette image, également commentée ci-après

239 ans plus tard, l’évacuation des locaux de Servel fut tardive, mais néanmoins pacifique.

Blackout : Hong KongTable 1, dite « Libération tardive » : Olive apporte Blackout Hong Kong, jeu habile de gestion du maître Alexander Pfister qui, après Mombasa (2016) et Great Western Trail (2017), sans oublier Isle of Skye ou Boon Lake, confirme avec cette livraison de 2018 son génie en matière de jeux profonds. Comme son nom l’indique, nous sommes dans l’ancienne colonie britannique, menacée d’une panne générale, et qu’il faut aller sortir de ce mauvais pas, en expédiant des troupes pour en sécuriser les quartiers. Le jeu semble complexe au premier abord, mais il s’apprend vite, et se révèle d’une belle profondeur. On doit donc déployer des colonnes d’équipements et de professionnels, avec un système très bien pensé en trois couleurs jaune, rouge, bleu, qui donne une grande unité au jeu, en collectant les ressources : eau, riz, trousse médicale, outils, jerricans, et surtout les précieux GPS qui permettent d’envoyer les troupes dans les quartiers et donc de les boucler, ce qui rapporte de précieux PV. Baptiste réussit rapidement un premier contrat et, surtout, choisi de l’exposer, ce qui lui donne rapidement un gain presque assuré de 3 PV à chaque tour. Un avantage énorme qui le propulse en tête, avant que les autres ne perçoivent la pertinence de sa stratégie. Il est freiné sur la fin, ratant d’un cheveu un contrat au prix de 18 GPS, mais finit en tête avec 84. Evan le talonne une petite dizaine dernière, François une petite dizaine encore derrière, et Olive fermant la marche un peu plus loin. Un jeu bon mais très long, au point que nous avons pris le parti de raccourcir la fin pour ne pas être entraînés au bout de la nuit.

Table 2, dite « Petits conflits entre voisins » : Nous avons le plaisir de voir revenir Jérôme (pas RomJe, l’autre) avec sous le bras sa boîte d’Inis qu’il a bien envie d’essayer. Il a même glissé dedans le contenu de l’extension, on peut donc à jouer à 5. Voilà donc Marc, Frank et PaulJr écoutant l’explication des règles par Dom. Rappelons que le jeu repose sur un contrôle de chaque territoire par ses clans (=figurines), sur un tour de jeu au tempo habile (on joue une carte, la plupart issues d’un draft en début de tour ou en passe non définitivement avec toujours le risque que tout le monde passe, vous privant du reste de vos actions), et sur l’existence de 3 conditions de victoire différentes et cumulables qui permettent des stratégies diverses et retorses. Le jeu permet le combat lorsqu’on pénètre sur un territoire mais ce n’est pas la seule voie du succès et il faut bien anticiper les conséquences : un seul clan pouvant suffire à faire gagner ou perdre une condition de victoire, il faut éviter la situation pas rare où quand A affaiblit B il met C en position de gagner.

Marc s’impose d’emblée en Brenn (= premier joueur) en contrôlant la capitale avec 5 clans. A la fin du premier tour, Dom l’envahit avec un clan isolé, il n’a aucune chance mais sa carte Barde lui permet de convertir son action suicidaire en 1 Exploit (tuile qui abaisse de 1 le seuil d’une condition de victoire). Rebelote au second tour où une seconde escarmouche lui vaut un second Exploit. Pas mal (si le Barde a bien profité à Dom, Paul a rapidement su utiliser le Druide à son profit, seul le Geis qui permet d’annuler une action adverse aura été peu vu) mais le prix à payer est qu’il n’a que 2 clans quand les autres atteignent déjà la demi-douzaine. Au troisième tour pas mal de monde converge sur la capitale au point qu’on découvre que Marc, chef de ce territoire contenant 6 clans adverses, est en position de victoire. Une petite bataille y met bon ordre.

A la mi-partie, Paul a 1 Exploit et Dom 3, les cris excités fusent pour anéantir ses troupes. Une bataille impliquant 4 des 5 joueurs (seul Frank restera loin de ces tumultes) est déclenchée mais un Récit Épique (carte « coup fourré ») permet aux 3 troupes de Dom de revenir en jeu après leur destruction. Qu’à cela ne tienne, un second conflit réduit sa présence à un unique clan. Quand la poussière retombe, on constate que Paul, pas le dernier à désigner la cible à abattre, est chef de 2 territoires contenant 8 clans adverses et se déclare prétendant à la victoire avec un rire machiavélique. Son père réussit à y mettre bon ordre juste avant la fin du tour. Au tour suivant, Marc décide de donner une leçon au jeune manipulateur et la capitale voit une nouvelle bataille rangée. Les cibles sont cette fois Paul et Jérôme qui pourrait lui aussi se retrouver à dominer 6 clans. Il n’y parvient pas mais se retrouve quand même dominant et prend le marqueur de Brenn. Dès le début du tour suivant, une carte interdit les conflits dans la capitale tandis que Dom y construit un sanctuaire. La lutte pour l’influence va donc passer par la capacité de chacun à y faire apparaître ou y déplacer des clans. Alors que la plupart des cartes ont été jouées, on constate que Jérôme (avec 5 clans, il est chef d’un territoire avec 6 clans adverses) et Dom (présent dans des territoires avec 6 sanctuaires – en fait 2 sanctuaires et 4 Exploits) sont chacun en position de victoire. Dans ce cas elle échoira à Jérôme qui est Brenn. Dom n’a plus que deux cartes en main, un Récit Épique inutilisable et la carte permettant, en défaussant une autre carte, de piocher un Récit Épique. Ce dernier est littéralement la carte qui va le faire gagner : il échange un de ses clans de la capitale avec un clan de Paul dans la Plaine voisine. Voila Paul avec lui aussi 5 clans dans la capitale qui n’a plus de chef. Les dernières cartes restantes ne permettent pas de modifier cette situation et Dom, avec 2 clans en tout et pour tout, est désigné vainqueur au début du tour suivant.

Table 3, dite « Évictions prématurées » : expert reconnu de Flamme Rouge qui met en scène les cyclistes, François-R attire dans ses filets Neox, Xel, Samuel et Mickaël pour une course cette fois automobile : Heat. Il la remporte puis l’on convient de passer sous terre, et, à Sub Terra, Mickaël et Xel sortent indemnes des profondeurs de la terre. Un petit Die crew fait office de digestif en attendant l’interminable issue de la table 1.

Table 4, dite « Évacuée » : Tristan a été aperçu expérimentant l’inédit Clank! In! Space! avec Yvan, mais le résultat s’en est évacué dans l’espace.

Séance de VENDREDI 19/08/2022 à Servel

Disparu le 19 août 1662 des suites d’une maladie complexe et qui donnera lieu à beaucoup d’hypothèses posthumes (« insuffisance rénale chronique avec suspicion de maladie polykistique des reins et présence de lésions vasculaires cérébrales, complications de thrombose », diront des médecins des années 1970), Pascal ne put achever son travail théologique le plus important : un examen soutenu et logique de la défense de la foi chrétienne, au titre original Apologie de la religion chrétienne.

blaise pascal | Alternate TutelageAprès sa mort, de nombreuses feuilles de papier sont trouvées lors du tri de ses effets personnels, sur lesquelles sont notées des pensées isolées, feuilles regroupées en liasses dans un ordre provisoire mais parlant. La première version de ces notes éparses est imprimée en 1670 sous le titre Pensées de M. Pascal sur la religion et sur quelques autres sujets. Elles deviennent très vite un classique. Parce que ses amis et les disciples de Port-Royal sont conscients que ces « pensées » fragmentaires peuvent mener au scepticisme plutôt qu’à la piété, ils cachent les pensées sceptiques et modifient une partie du reste, de peur que le roi ou l’église n’en prenne offense alors que la persécution de Port-Royal a cessé, les rédacteurs ne souhaitant pas une reprise de la polémique. Il faut attendre le XIXe siècle pour que les Pensées soient publiées complètement et avec le texte d’origine, tirées de l’oubli et éditées par le philosophe Victor Cousin.

Elles sont considérées de nos jours comme l’une des pièces maîtresses de la littérature française. En présentant ses observations sur un chapitre, Sainte-Beuve considérait ces pages comme les plus fines de la langue française. Will Durant, dans son onzième volume de l’Histoire des civilisations, le juge comme « le livre le plus éloquent en français ». Dans les Pensées, Pascal présente plusieurs paradoxes philosophiques : infini et néant, foi et raison, âme et matière, mort et vie, sens et vanité — apparemment n’arrivant à aucune conclusion définitive sans l’appui de l’humilité et de la grâce. En les rassemblant, il développe le pari de Pascal, dont l’argument est qu’une personne rationnelle a tout intérêt à croire en Dieu, que Dieu existe ou non. En effet, s’il n’existe pas, croyant et non-croyant ne risquent rien. Par contre, si Dieu existe, le croyant gagne le paradis tandis que le non-croyant est enfermé en enfer pour l’éternité.

360 ans plus tard, à Lannion, on pensait, on pariait, et certains durent même prier in petto.

Table 1, dite « Infini et néant » :  à cette table de Northguard, on tenta jusqu’au bout de la nuit de rattraper Fred. Quête vaine, car l’affaire fut rondement pliée: touchant à l’infini, avec le score éclatant de 74, il s’offre une victoire nette et sans bavure sur Olivier B, 45, Samuel, 29, et Fabrice, 26, tous trois proches des limbes du néant.

Table 2, dite « Foi et raison » : le festival interceltique se prolonge sur cette table d’Inis, un jeu de conquête territoriale avec conditions de victoire multiples (être présent dans 6 territoires, dominer 6 clans, avoir un clan auprès de 6 sanctuaires) et qui donna lieu à des calculs savants à l’aube du dernier tour, où trois joueurs (Nicolas II, François, Axel) étaient à une coudée de la victoire avec 5 /6 sur l’une des conditions. Mais Dom, fin manœuvrier, était le seul à avoir ses clans dans des terres pourvues de 6 sanctuaires. Combiné à un draft de cartes où règne un aléatoire savamment dosé (on se passe les paquets de cartes à tour de rôle), ce mécanisme original de fin de partie crée une incertitude aussi forte qu’un pari de Pascal sur ce que peuvent faire les autres joueurs – pour ne pas dire un chaos imprévisible, que seule une connaissance raisonnée des cartes, ou bien un acte de foi, permet d’apprivoiser.

Table 3, dite « Mort et vie » : à Sub Terra, Xof, Killian, Mickaël et Olivier L ne réussissent à préserver que 2 survivants, quand il en fallait trois.

Table 4, dite « Âme et matière » : dans l’univers de Burgle Bros 2 – Opération casino, Xel, François-René et Vincent offrent un accueil personnalisé à Madeline, qui découvre nos tables : erreurs de règle, tuile coffre piochée en dernier ont fait tourner la quête collective au fiasco d’une matière mal révisée. Mais, dans le jeu comme dans le voyage, c’est au moins autant le trajet que le point d’arrivée qui fait le bonheur des âmes à la faveur du temps partagé.

Table 5, dite « Sens et vanité » : on ressort pour finir le classique Codenames, pour une partie qui restera dans les annales par les faits d’armes des espions (indice assassin « Opération » direct après un coup de dés fatal pour le départager avec «  »Guide », bien plus logique pour l’indice GPS, coup unique qui entérina la seule manche victorieuse des bleus), mais aussi des maîtres-espions, à l’image de la manche 2 où Vincent perdit totalement ses partenaires avec les indices Dalhia, BlitzKrieg et Thon. La victoire 3-1 des rouges fut scellée sur la dernière manche, où François-René lance le machiavélique « Multiplication 0 », qui oriente les bleus vers la conclusion que Signe est le mot assassin, alors qu’il s’agissait du dernier mot bleu. Dom aura beau lancer un indice plein de sens (Paraphe, pour Plume et Signe), le piège s’était refermé, les bleus regardant ailleurs, tout à leur vanité d’avoir cru identifier l’assassin, touchant donc Feuille plutôt que Signe.

Séance de VENDREDI 13/09/2019 à Servel

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Le 13 septembre 1592, on rapporte que Montaigne fit convoquer par écrit dans sa chambre sa femme et quelques gentilshommes du voisinage et que, pendant qu’on disait la messe en leur présence, il rendit l’âme au moment de l’élévation. Les idées de Montaigne sur la mort ont évolué depuis 1572 quand il pensait, en stoïcien, que la grande affaire de l’homme est de se préparer à bien mourir. Il pense maintenant en épicurien qu’il faut suivre la nature : « Nous troublons la vie par le souci de la mort. Je ne vis jamais un paysan de mes voisins réfléchir pour savoir dans quelle attitude et avec quelle assurance il passerait cette heure dernière. » « La mort est bien le bout, non pas le but de la vie. » Et les Essais s’achèvent sur une invitation au bonheur de vivre : « C’est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir de son être. Nous cherchons d’autres manières d’être parce que nous ne comprenons pas l’usage des nôtres, et nous sortons hors de nous parce que nous ne savons pas quel temps il y fait. De même est-il pour nous inutile de monter sur des échasses, car sur des échasses il faut encore marcher avec nos jambes. Et sur le trône le plus élevé du monde, nous ne sommes encore assis que sur notre cul.»

427 ans ont passé depuis que le moraliste a quitté ce monde, et à Parties Civiles, où jouir de son être n’est pas un vain mot, nous avons toujours beau jeu, soirée après soirée, de chercher d’autres manières d’être. En témoigne le récit de cette soirée où cohabitèrent différents arts de jouer et de vivre.

Table 1, dite « Occupation comique » : à Sherlock Holmes: Détective conseil la fine équipe des enquêteurs (Camille, Maïwenn, Vincent, Elouan, Franck, Paul, Thomas, Dom, François-René et votre humble serviteur) se retrouvent à Queen’s Park pour explorer le deuxième opus de ce spin off. Montaigne nous a incités à ne pas nous prendre au sérieux (« La plupart de nos occupations sont comiques. Il faut jouer notre rôle comme il faut, mais comme le rôle d’un personnage emprunté. »), et c’est heureux au vu d’une journée qui prête surtout à rire, et dont le fruit apparaît bien maigre, laissant notamment derrière nous un code resté énigmatique.

Table 2, dite « Occasion à saisir » : rien n’a filtré de cette partie de Black Angel où Olivier-3, Jérôme-2, Vivien et Frédéric se disputaient la part des anges. L’un d’entre eux a pourtant gagné, peut-être à son détriment tout comme Montaigne devint maire de Bordeaux: « Messieurs de Bordeaux m’élurent maire de leur ville alors que j’étais éloigné de la France et encore plus éloigné d’une telle pensée. Je refusai, mais on m’apprit que j’avais tort, l’ordre du roi intervenant aussi en l’affaire. »

Table 3, dite « Esprit libre » : découverte de Barrage – du neuf, du lourd, du calculateur, et avec des clients costauds pour une table dominée par Tristan, sous les yeux de Xel, Neox et Mickaël. « Mon opinion est qu’il faut se prêter à autrui et ne se donner qu’à soi-même », conclut en esprit libre le vainqueur, paraphrasant les Essais.

Table 4, dite « Règle immuable » : un duel entre le bien et le mal oppose Audrey à Olivier-L à Claustrophobia 1643. L’équilibre éternel des forces fut encore une fois vérifié, chacun s’octroyant une victoire. C’est injustice de détériorer les règles de la nature, nous avait enseigné le philosophe.

Table 5, dite « Affaire de famille » : Kristell, Gérard, Yannick et Olive s’essaient à Inis – une victoire de la fille précédent une autre du père. « Parce que c’était lui, parce que c’était moi  » aura-t-elle pu conclure, à l’instar de Montaigne parlant de La Boétie. Ou peut-être parce que le talent se cultive en famille, et que bon sang ne saurait mentir.

Tables 6 et 7, dite « Maison de tolérance » : « Je ne partage point cette erreur commune de juger d’un autre d’après ce que je suis » lit-on sous la plume de Montaigne. Reconnaissons donc que Julien, Baptiste, Benjamin et les autres protagonistes de ces tables imposantes, de ces livrets touffus, de ces règles pour initiés de Warhammer 40 000 ont, aussi, le droit à la tolérance. Et peut-être même, disons le mot, à l’admiration devant un monde que nous regardons sans le voir. Parties Civiles est aussi une grande maison de tolérance.

Table 8, dite « Bouts de vie » : interprétant à contresens le précepte du philosophe devenu épicurien, « La mort est bien le bout, non pas le but de la vie », les protagonistes de ce Codenames final ont réussi l’exploit inédit de convoquer trois fois l’assassin dans les trois premières manches ! Cette partie historique voyait donc les Rouges (Gérard, Dom, François-René, Maïwenn, Xel) affronter les Bleus (Kristell, Yannick, Olive et votre serviteur).

Rouges 1-0 : les Bleus foncent sur le mot assassin Entrée pour un Pancarte 2 qui visait Carré et Carton. C’était Pancarte et non Panneau, notez bien !

Rouges 2-0 : les Bleus sont encore une fois punis par le choix de l’assassin Coupure pour l’indice Electricité (au lieu de Tableau: il fallait dire plutôt électrique !

Rouges 2-1 : Dom fonce à bras raccourcis sur l’assassin Bulle pour l’indice Abraracourcix, y voyant le personnage de BD qu’il est pourtant en effet !

Rouges 3-1 : voyages en tous genre avec Maïwenn à la manœuvre, qui enchaîne Fe….tion, Marco Polo et Taj Mahal ! En face les Bleus doivent rendre les armes malgré le joli Poule 2 (Oeuf, Peau).

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Séance de VENDREDI 06/09/2019 à Servel

Cela sent la rentrée au vu de l’animation dans les salles et des joueurs enthousiastes qui se pressent avec quelques nouvelles boîtes en main. Et c’est avant que les colonnes recrutées au forum des associations ne viennent grossir nos rangs !

Table 1, dite « Deux Wallace sinon rien » : Brass serait-il addictif ? le voilà de nouveau de sortie (en version Birmingham) avec les inévitables Xel, Thomas et Tristan et accompagné d’une Chimay bleue. Partie de haute volée, on n’en attendait pas moins de ce casting velu et c’est Thomas qui finit 3 points devant Xel et 10 devant Tristan. Puis les mêmes accompagnés de Camille jouent à Wildlands puis encore à Chakra.

Table 2, dite « Survivants silencieux » : avec Outlive, Mickaël invite Frédéric, Olivier3 et Eric à du placement d’ouvrier post-apocalyptique. Cela a duré longtemps puis ils sont partis discrètement, on laissera donc le forum nous en dire plus.

Table 3, dite « Celtes de table » : belle partie d’Inis pour Olive, VHN, Yannick et Gérard (mode découverte pour les deux derniers mais ils apprennent vite !). Elle a offert son lot de coups habiles, de surprises et de grognements. Yannick part sur les ailes chercher la condition de victoire « être présent dans 6 territoires », sans être inquiété. Pendant ce temps au centre, Gérard et Dom se disputent le jeton de Brenn (premier joueur, avec quelques avantages) tout en se frottant aux troupes nombreuses d’Olive. Ces trois là arrivent quasiment simultanément à la condition de victoire « être présent dans des territoires avec 6 sanctuaires ». Yannick couine sur le thème « mais alors je ne pourrai jamais gagner » mais se reprend vite. Il s’étend en direction des sanctuaires et obtient sa deuxième condition de victoire. Olive le voyait venir et dans un mouvement tardif, envahit la capitale ce qui lui octroie la condition de victoire « être Chef de territoires avec 6 troupes ennemies » avec la perspective d’un départage à son profit. Oui mais il avait oublié que ce mouvement astucieux créait un conflit avec Dom et Gérard. Ces derniers ne se laissant pas faire ne purent que constater trop tard qu’ils l’avaient affaibli au point que la victoire ne pouvait plus échapper à Yannick. La partie a été longue mais bien appréciée, voilà un jeu à la fois beau et présentant des combinaisons et des rebondissements réjouissants.

Table 4, dite « Contes à jouer assis » : aucun retour de la table de Paper Tales qui regroupait Vincent, la jeune Yona, Nicolas2, Sébastien et Maxime. Ensuite il y eut une partie serrée de Honshu avec les trois premiers, remportée d’un petit point par Yona.

Table 5, dite « Bonne nuit les petits » : on trouve l’autre jeune de la soirée, Elouan, à une table de Histoires de Peluches avec OlivierL, François-René, Frank et PaulJr. Le marchand de sable est passé avant qu’un compte-rendu ne soit fourni.

Table 6, dite « Fous volants dans leurs drôles de machines » : au calme, Steven et Romain ont fait vrombir Aeronautica Imperialis, un jeu de la grande famille de W40K proposant, à grand renfort de figurines, de vivre le combat aérien au 41e siècle. Steven a gagné « grâce aux orcs ».

Table 7, dite « Du grand n’importe quoi » : partie bizarre et monomanche de Codenames qui voit le maître-espion bleu, PAR DEUX FOIS, donner des indices pour des mots rouges. Un agent double ? Quant à son homologue, son indice Opposés 2 pour faire trouver Souris et Baleine aurait dû être invalidé avec la plus grande sévérité. Seul un Antilles 4 (Plage, Pirate, Canne, Pointe (-à-Pître)) surnage dans ce naufrage-sabordage ludique.

Table 8, dite « Jeu de massacre » : fin de soirée en douceur pour F-R, Gérard et Olive qui disputent un Snow Time. On a suivi scrupuleusement le livret de règles : aucuns des présents n’avaient jusqu’alors joué ainsi ! F-R, que sa façon de penser comme Dom devrait alarmer, se détache irrésistiblement et gagne la partie.

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Séance de VENDREDI 25/01/2019 à Servel

Le 25 janvier 42, saint Paul était terrassé par une force surnaturelle sur le chemin de Damas. Si le christianisme n’est pas resté une secte juive parmi d’autres mais est devenu une grande religion universelle, c’est à Paul de Tarse qu’il le doit. Il naît citoyen romain d’origine juive et de langue grecque à Tarse, en Anatolie, vers l’an 9. Son nom est Saül.

Saint Paul sur le chemin de Damas, par Brueghel l'Ancien (Flandres, XVIe siècle), détail

La Conversion de saint Paul (détail),
Pieter Brueghel l’Ancien,1567.
Musée d’histoire de l’art de Vienne

Il fait de solides études hébraïques puis, devenu rabbin, enseigne les Écritures juives à Jérusalem. C’est l’époque où les disciples de Jésus commencent à prêcher la doctrine chrétienne. Saül prend violemment parti contre eux. Il obtient du Sanhédrin, le tribunal juif qui siège au Temple, la mission de pourchasser les chrétiens de Syrie.

Sur le chemin de Damas, une voix lui crie : «Saül, Saül, pourquoi me persécutes-tu ?» Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. » Paul sortit de cette rencontre profondément bouleversé et définitivement persuadé que celui qu’il persécutait était le seigneur donné par Dieu pour le salut de son peuple. Selon les Actes des Apôtres, suite à ce bouleversement, il perdit la vue pendant trois jours. À la suite de ces trois jours, il fut baptisé au nom du Christ. Immédiatement après, il recouvra la vue. Saül se convertit peu après. Il prend le nom de Paul, traduction latine de Saül, pour se faire mieux accepter dans le monde gréco-romain, puis effectue au total trois grands voyages d’évangélisation en Asie mineure, en Grèce et jusqu’à Rome, multipliant partout les conversions.

1977 ans après, à Lannion, où la religion particivilienne fait de nouveaux adeptes chaque jour que Dieu fait, il était question de conversions, d’illuminations et de voyages épiques.

Altiplano
Altiplano

Table 1, dite « Là-haut » : suivant Nicolas II sur les sentiers tortueux de l’Altiplano, nous récoltons le maïs, coupons le bois, manions la pierre, tondons les alpagas pour en faire des chandails, en nous déplaçant perpétuellement entre montagnes, forêts, maisons, lacs et plaines. Dans notre sac, ces ressources se mélangent, sont produites, consommées, vont dans un petit panier puis y reviennent: c’est un jeu de bag building.
Outre ce mécanisme original pour un jeu de gestion de ressources, et la question des déplacements, l’existence de l’entrepôt est une autre trouvaille: on peut y stocker ses biens – ce qui fait marquer des points et évite de pourrir son deck. Ce jeu qu’on annonçait court mais que nous bouclons en trois heures à quatre est une réussite indiscutable. Essouflé par l’altitude de la haute route, je parvins un peu tard au haut plateau, lesté de 101 PV, devancé par Thibault (123), et Nicolas II (124), mais surtout par Tristan (197), qui, seigneur du verre et du cacao, nous toisait de là-haut.

Table 2, dite « Là-bas » : Inis se déroule à l’époque des Celtes anciens, quand histoire et mythologie ne faisaient qu’un. Les joueurs sont des chefs conduisant leurs clans au-delà des mers, depuis l’Irlande jusqu’à une île récemment découverte. Ils s’y installent, l’explorent, rallient des clans, construisent citadelles et sanctuaires, cultivent la terre, exploitent les mines. Les bardes content les récits des dieux et des héros, le druide les conseille, le maître-artisan immortalise leur grandeur. A l’issue de cette partie serrée, Xof ne fut pas contesté comme Brenn (chef provisoire), ce qui lui donne la victoire car il était à égalité avec Dom. Olive et Mickaël ont apprécié le voyage.

Table 3, dite « Ailleurs » : à Burn Out, qui est la première extension d’Eden, le jeu d’escarmouche post-apocalyptique, Sébastien prend sa revanche après sa correction de la semaine dernière, et mate Olivier L. sur le score de 65 à 60. Cette semaine, la vérité était ailleurs.

Table 4, dite « Du chemin de Damas » : revisitant l’histoire tragique des guerres du monde, et plongé dans l’obscurité d’un Twilight struggle chaotique comme un champ de bataille syrien, Maxime ne retrouva pas la vue. Le Doc Nico, pourtant sur les lieux, n’y put rien faire, remportant ainsi une victoire par forfait.

Table 5, dite « Essentielle » : L’homme se définit de manière négative pour Sartre, en opposition à ce qui n’est pas lui. Un cendrier a été pensé pour une fonction précise, prédéterminée: l’essence du cendrier précède son existence. Il en va de même de l’homme si on pose Dieu comme créateur de l’Univers. Le concept d’homme étant dans l’esprit de Dieu, l’homme devient cendrier, c’est-à-dire objet, et non sujet. C’est la raison pour laquelle, chez Sartre, Dieu ne peut pas exister. Car l’existence signifierait que l’homme a une essence, donc n’est pas libre, ni responsable de ses actes. A cette table de Battlestar Galactica, nous trouvons un leader cylon, à tout seigneur tout honneur Neox, leader d’une résistance héroïque, mais surtout deux traîtres néophytes: Elisa et Kaelig. La première brûla comme une biscotte hérétique dans un grille-pain en révélant sa nature dès le premier tour, le second persista dans sa fourberie, mais fut vite démasqué. Et comme c’est sur une panne de carburant que les humains perdirent le combat, on en conclura que ceux-là (Vivien, François-René, Xel, Jérôme) n’étaient pas assez chrétiens: à se focaliser sur leur existence, ils en oublièrent l’essence.

Table 6, dite « Evangéliste » : muni de son bâton de pélerin, Dom fait deux nouveaux convertis à Innovation – à savoir Xof et Mickaël, deux futurs évangélistes à coup sûr. Le quatrième évangéliste en jeu, Olive est plutôt ce qu’on appelerait un catholique malgré lui: s’il en connaît les règles, il n’en partage pas les préceptes et on doute qu’il suive les chemins de Saint-Paul pour en propager la foi. D’ailleurs, formant équipe avec Mickaël, il l’entraîna dans sa chute (2-6 face à la paire victorieuse Dom et Xof).

Table 7, dite « Aux heures canoniales » : Dieu ne joue pas aux dès, mais les apôtres de Parties Civiles si: passé les mâtines et à l’approche des laudes, Tristan, Thibault, Doc Nico et Nicolas II se lancent dans un Dice forge frénétique dont il vous faudra lire l’issue dans les saintes écritures du forum.

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Séance de VENDREDI 08/06/2018 à St-Elivet

Mahomet s’est éteint à Médine le 8 juin 632 (le 13 du mois de Rabi’ premier, selon le calendrier arabe). Celui qui va apparaître plus tard comme le Prophète de l’islam décède suite à une fièvre douloureuse et une longue maladie, peut-être consécutive à un empoisonnement. Il a environ 63 ans. Sa tombe est creusée à l’endroit même de sa mort.

Mahomet offrit l’image d’un homme énergique mais aussi pénétré de sa mission divine. Il se défend d’être poète et se juge incapable d’inventer par lui-même quoi que ce soit de comparable au Coran. Il se reconnaît faillible et ne se veut en rien différent des autres hommes. C’est un guerrier qui ne rechigne pas à donner la mort. Il aime les femmes et ne s’en cache pas. Il consacre par ailleurs beaucoup de temps à la prière et dédaigne les richesses de ce monde.

À l’instant de mourir, bien qu’il ait eu neuf femmes légitimes, il ne laisse aucun fils survivant susceptible de lui succéder à la tête des croyants. Abou Bekr remplace le messager d’Allah au terme d’une brève lutte de succession et prend le nom de khalîfa (calife), d’un mot arabe qui veut dire lieutenant ou remplaçant. Ce premier calife a 59 ans, figure parmi les plus anciens compagnons de Mahomet, et est aussi le père d’Aïcha, l’épouse préférée du Prophète.

Mahomet a soumis par les armes la partie occidentale de la péninsule arabe à son autorité en une dizaine d’années. Après sa mort, ses successeurs entraîneront leurs troupes à la conquête du Moyen-Orient et de la rive sud de la mer Méditerranée.

A Lannion, quelques années après, on était en plein ramadan, mais on n’a ni bu, ni mangé, ni fait l’amour, on ne s’est pas non plus maquillé et on n’a pas fumé – par contre, et c’est permis, on a vérifié – on a joué !

Table 1, dite « Sacrilège » : la bande des quatre fantastiques se reconstitue pour Lisboa – les règles étant encore fraîches de la semaine dernière. Mais le résultat fut différent, et conduisit à un sacrilège: la défaite de Tristan (124), dominé à la régulière par Thibault (132). Neox (112) et Xel (103) ont apprécié cette partie qui aboutit à des scores impressionnants !

Table 2, dite « Soumission » : à Inis – aimablement prêté par Neox qui-a-le-jeu-et-qui-aime-bien-mais-qui-quand-même-n’y-a-pas-touché-en-476-jours, Dom, Mks et votre serviteur découvrent un univers plaisant et un jeu retors où il faut surveiller les différentes conditions de fin de partie et gérer avec doigté son usage des cartes et son droit de passage. Le plus roué des trois a soumis les deux autres, remportant successivement deux parties d’un jeu malin – et peut-être voué à une domification rapide (« domifio subito » dit-on dans les grimoires) ?

Table 3, dite « Aumônes » : ici, on joua Huns – Thomas et Mickaël se sont adjugé chacun une partie, laissant Guillaume et Vincent-2 à leurs aumônes et leur insondable désarroi.

Table 4, dite « Sourate » : Baptiste est un fidèle de l’univers Warhammer (ici en version Underworld Shadespire) – un jeu aussi long à nommer qu’une sourate – et en fut récompensé.

Table 5, dite « Guerre sainte » :  This war of mine était terre de djihad pour des combattants aussi braves qu’anonymes !

This War of Mine : le Jeu de Plateau

Table 6, dite « Blasphème » : ici une partie d’Innovation rassembla Dom,Thomas et votre serviteur, qui l’emporta au terme d’une joute épique et splendide où les augures ont longtemps hésité avec Dom, en position de conclure mais pas assez haut perché dans le grade des cartes actives. Votre serviteur avait pour sa part un plateau de cartes presque vide, mais en tira miraculeusement (et par des procédés qu’on ne saurait nommer ici) un profit aussi éhonté qu’un blashphème !

Table 7, dite « Retour de pélerinage » : revenu de Canossa après sa déconfiture de la table 1, Tristan règle Xel et Thibault à Schwarzer Freitag – et à ce jeu boursier, c’était question d’honneur mais pas d’argent, croyez-le bien !

Table 8, dite « Coran continu » : à Codenames les rouges (Maïwenn, FR, Nourdine, Guillaume-alias-Yohann) ont était défaits par les bleus (Jérôme, Nicolas II, Axel, VHS, Xel) sur le score de 2-1. Une partie marquée par la domination croissante des bleus, qui ont dicté leur récitation au débit d’un Coran continu, alors que les rouges étaient en plein doute sur la signification de mots aussi profanes que S…e 2 (Colon, Tige). Il y eut aussi quelques situations cocasses, à l’image de l’indice Exclu 2 répété 2 fois – d’abord (Mouton, Noir), puis (Cours, Bar) – ça sent le vécu ! La conclusion vit votre modeste narrateur à l’oeuvre avec pour commencer un Mao Zedong 5 (Rouge, Marche, Chef, Appareil, Dragon), et pour finir le subtil Gros 2 (Bras, Géant).

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Séance de VENDREDI 17/02/2017 à St-Elivet

Le 17 février 1933 était publié le premier numéro de Newsweek qui pendant près de 80 ans allait être l’un des principaux magazines d’actualité de la superpuissance américaine. Il cessa de paraitre en édition papier à la fin de 2012 – est-ce là un présage du déclin de la superpuissance ? 84 années plus tard, la séance de PC était un bel exemple de melting pot, mêlant les âges, les sexes, les nouveaux et les anciens dans des activités ludiques variées jusqu’à l’heure où le soleil se couche sur Washington, DC.

En plus des tables de jeu, il y eut une table de peinture de figurines avec Baptiste et Julien (de Paimpol, l’homonyme lannionnais étant retenu à la maternité) embellissant Zombicide tandis que Mickaël et son fils poursuivaient leur œuvre sur Conan.

Table 1, dite « China’s century » : Bruno, Camille, DocNicolas et Vincent entament une partie de ZhanGuo. Il s’agit, quelque part vers -225, d’unifier l’empire chinois pour le jeune et ambitieux roi Ying Zheng, sans que l’exercice du pouvoir ne provoque de troubles dans les provinces. De l’avis général, un très bon jeu qui prend bien la tête (dans un sens positif). Au terme de plusieurs heures, Bruno et Nicolas finissent à égalité à 204 points mais selon Nicolas la règle de départage est en sa faveur. Les deux méritent nos félicitations.

Table 2, dite « The energy crisis » : Une table de Gueules Noires regroupe Olive, Sophie, Marine et Florian. Ce jeu traitant de l’exploitation de mines de charbon semble avoir été  déterminé ce soir par la façon de transporter ledit charbon. Il n’y a pas à dire, le train est quand même le plus efficace. Contrairement à ce que l’on croit souvent, le charbon n’est pas une énergie du passé : il représente presque 30% de l’approvisionnement énergétique mondial, juste derrière le pétrole. Et c’est avec 39% la première source de production d’électricité mondiale, loin devant le gaz et l’hydroélectricité (dont la Suisse est un leader mais c’est une autre histoire). Et c’est un contributeur majeur aux émissions de gaz à effet de serre au point que si on veut ralentir le changement climatique, il faudra laisser sous terre une bonne partie des réserves de charbon. Hé, ho, rédacteur, tu vas arrêter ton prêchi-prêcha ? OK OK, c’est Olivier qui a gagné la partie.

Table 3, dite « Mission to Mars » : Michal, Armand, Nicolas-2 et VHN embarquent pour une Mission Planète Rouge. Michal donne une leçon d’expansionnisme à tout le monde (« c’est chez moi » indique-t-il pour quasiment chaque région de Mars) et finit avec 68 points bien devant N2, Armand et VHN.

 

 

Table 4, dite « Bleeding Ireland » : avec Inis, quatre chefs de clans (Neox, Nourdine, Guillaume et Anthony) abordent la verte Erin, animés d’intentions pas toutes pacifiques (« belliqueuses » selon le mot même d’un des protagonistes). Neox et Guillaume remplissent les conditions de victoire dans le même tour et se retrouvent donc à partager la plus haute marche du podium. Que résonne Amhrán na bhFiann !

 

Table 5, dite « Mysteries of evolution » : La table 4 inchangée poursuit par une partie d’Evolution. Le succès (mérité) du jeu à PC ne se dément pas, que ce soit dans la VF du jeu de base ou dans la VO de sa version Climate. Cette fois c’est Guillaume qui réussit le mieux à faire muter et prospérer ses animaux. Il finit avec 3 espèces dont un carnivore sur le tard et remporte la partie.

 

Table 6, dite « Into space » : le DUC ressort Gravwell: Escape from the 9th Dimension pour les anciens de la table 3. Les déplacements seront moins aléatoires que le mardi précédent et dès la fin de la 3e manche (sur un maximum de 6), N2 et Dom se retrouvent échappés proches de l’arrivée. La phase de draft est bienveillante et ce dernier se propulse immédiatement vers la victoire.

 

Table 7, dite « Life under water » : en attendant le bouquet final, Dom et N2 font une partie rapide de Cap’taine Carcasse. Nicolas l’emporte 34 à 23, un score inespéré pour Dom qui un tour avant la fin avait exactement 0 cartes devant lui.

 

 

Table 8, dite « The conquest of ignorance » : une joyeuse partie de Codenames met aux prises des Bleus (Guillaume, Nourdine, VHN puis DocNicolas) et des Rouges (Florian, Marine qui découvre, Olive, Nicolas-2 rejoints par Vincent). L’érudition l’a largement emporté sur l’ignorance comme l’a résumé un maître-espion (violant par là-même ses vœux d’impassibilité et de silence) : « cet indice s’adresse à des gens intelligents » !

La première manche est très serrée mais les Bleus (laissés perplexes par un Equarissage-2 initial pour Cheval et Colle) parviennent de justesse à remonter au score après la bourde de leur maître-espion (Menuisier-3 pour Volet, Colle et Cale, mais sans avoir vu la Planche). Parmi les discussions bizarres : « est-ce qu’on utilise une pelle ou une fourche pour ramasser les animaux morts ? ». La seconde manche prend fin dès le second indice Rouge, Instrument-4. Ils auraient pu toucher Marteau ou Fraise mais Florian choisit Queue (??? il existe bien de petite limes rondes appelées « queue de rat » mais je ne crois pas que c’est à ça qu’il pensait). Assassinés d’un coup de queue, donc. Gros problème de communication chez les Rouge encore en fin de troisième manche : Papier-2 les mène bien à Feuille mais aussi à l’assassin Crêpe. La dernière manche verra enfin une victoire Rouge après un affrontement serré entre les maîtres-espions Vincent et DocNicolas. Retenons du premier l’excellent Gueule-3 (Bouche, Casse et Ferme) tandis que la défaite se jouera sur le Martial-2 du second : les Bleus s’accordent rapidement sur Prise, privilégiant le sens « art martial » sur l’acception militaire du mot. Ils se divisent ensuite : « c’est Chute » dit Guillaume en pensant au judo, « c’est Soleil » affirme Dom à cause du soleil levant et de leur origine japonaise, « c’est Culture » corrige Nourdine car plus qu’un sport c’est un way of life. Ils choisirent Chute (Blanc) et c’était Culture… Favorisés par la présence d’un véto, il y eut aussi d’intéressants débats sur le thème « une puce et un cafard sont-ils des insectes ? » (oui pour les deux, respectivement des siphonaptères et des blattoptères). 3-1 pour les Bleus au score final et tout le monde partit se coucher fatigué mais ravi.

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