Séance de MARDI 16/01/2024 à Servel

Petite jauge et motivation moyenne pour cette soirée arrosée (à tous les sens du terme).

Table unique, dite « Wet January » : Monotable de cinq joueurs (Xel, Marco, Marie-Anne, Neox et VHN). Cela commence par un double Coloretto avec des scores échelonnés entre 28 et 15 PV. Cela continue avec un 6 qui prend. Au bout de deux manches Neox a cumulé 41+41 points, la partie prend fin au profit de celui qui en a 6+1. La salle se vide, Dom fait découvrir 7 Wonders Duel à Marco qui le bat pour le remercier.

Séance de MARDI 07/11/2023 à Servel

Le 7 novembre 1492, Christophe Colomb est sur l’île de Cuba où, entre autres activités, il apprend à fumer des feuilles de tabac. Il ne peut donc pas assister à la chute de la météorite d’Ensisheim (village situé aujourd’hui en Alsace mais à l’époque faisant partie des possessions des Habsbourg), la plus ancienne enregistrée en Europe. C’est une pierre d’environ 130 kg, une chondrite en termes techniques, pauvre en métaux. Selon sa composition elle provenait probablement d’un astéroïde qui s’est formé il y a 4,5 milliards d’année en même temps que le système solaire et qui n’a pas évolué depuis. Il n’a donc pas connu les dinosaures, le polyester et les jeux de deckbuilding.

Table 1, dite « Corps céleste » : Apparition d’un deckbuilder de Martin Wallace sur une table d’amateurs (Xel, Thomas, Marie-Anne et VHN) : Rocketmen. Assez classique dans sa forme, on achète des cartes qui soit vont faciliter le lancement de fusées vers l’orbite terrestre, la lune ou Mars, soit valent directement des points de victoire (mais encombrent le deck). Une tentative de lancement, une fois les prérequis remplis, relève d’un mécanisme de « stop ou encore » : on tire quelques cartes d’une pioche contenant les valeurs 0 à 4, sachant qu’il faut arriver à un total de 8 à 13 points selon la destination. Bien sûr c’est aléatoire mais pour les joueurs malchanceux il y a moyen de terminer la mission prématurément en encaissant une petite pénalité qui ralentit sa prochaine tentative. Pour cette première partie à PC, c’est Xel qui, à son deuxième succès vers Mars, active la condition de fin de partie « 18 PV atteints ». Malgré ses multiples cartes Menaces achetées, Thomas ne parvient pas à la rattraper. Elle l’emporte avec 27 PV devant Dom 25, Thomas 19 et Marie-Anne 12. Ensuite ils jouent à Voodoo Prince.

Table 2, dite « Minéralogie » : En l’absence d’une paire de joueurs qui s’étaient annoncés, Nastassia accueille Marco et lui fait découvrir Clank! -encore un deckbuilder– . Le jeune homme apprend vite et coiffe sa tutrice d’un point, 79 à 78. Ils finissent en enchaînant quelques parties de 6 qui prend.

Séance de VENDREDI 26/08/2022 à Servel

Le 26 août 1909, parti en randonnée avec sa classe, Richard Schirrmann, instituteur dans la petite ville d’Altena (Westphalie), se trouve bloqué par un orage en pleine forêt, et dans la nuit. Il songe alors à créer un réseau de gîtes à bon marché pour la jeunesse allemande et, 3 ans plus tard, ouvre une première « auberge des écoliers » dans sa salle de classe en installant des lits de fortune pour accueillir les jeunes randonneurs du week-end. Transférée ensuite dans le château, l’auberge va devenir l’amorce du réseau international des auberges de jeunesse.

113 ans plus tard, à Lannion, on accueillait qui voulait dans la bonne humeur d’un soir d’été.

Table 1, dite « La veillée » :  à la table d’Anachrony, Fred prend le meilleur sur Neox et Mickaël, au terme d’une longue veillée.

Table 2, dite « Silence les enfants ! » : c’est le retour de Baptiste (on  ne parle pas de celui aux poches pleines) qui découvre l’excellent Troyes, et ses mécanismes subtils de placement d’ouvriers (à l’évêché, l’hôtel de ville ou le palais) qui détermine les dés que l’on lance (blancs, jaunes, rouges), sans oublier les événements, toujours négatifs, parfois cataclysmiques, qui parsèment inévitablement ces temps moyenâgeux. Une partie « à la parlante », où Baptiste passa son temps à décrire les actions possibles, et Dom à surenchérir sur les effets possibles de ces actions, voire à en imaginer d’autres, et ceci pendant les cinq tours. Excédé par ce manège, François, le troisième larron, n’arriva pas à siffler la fin de la récré, se fit laminer par les événements non contrés et une famine de dés jaunes, et termina sur le score famélique de 16, à peine dépassé par Baptiste (19). Avec 32, score objectivement plutôt faible mais nettement meilleur, Dom n’eut pas à forcer son talent.

Table 3, dite « Une comptine et au lit » : découverte de  Twisted Fables, pour Samuel et Olivier L qui revisitent l’univers des contes. L’issue de cette partie s’est perdue dans un ancien grimoire que l’on découvrira peut-être un jour.

Table 4, dite « Laissez venir » : 6 à table pour The thing, cela suffit selon les règles, mais c’est peu pour provoquer des rencontres. Xel, qui était la chose, en fit une avec François-René qui ne donna lieu à aucune contamination, puis fur promptement dénoncée par Killian. Dès lors, tous l’évitèrent, et seule elle finit sans avoir pu faire venir à elle tous les grands enfants. Victoire sans appel pour les humains (Thomas, Nicolas II, Olivier L et le susmentionnés), qui n’eurent aucun mal à s’échapper.

Table 5, dite « Hospitalité à négocier » : à Memoir 44, entre Finlandais et Russes, l’hospitalité se négocie, et les bonbons ne font pas partie de la monnaie d’échange, sinon les caramels bien ajustés que Nicolas II (le cosaque) et Killian (le finnois) purent s’adresser. On vous laisse deviner l’issue au vu des forces en présence, et, pour le coup, l’OTAN n’y fit rien à l’affaire.Mémoire 44

Table 6, dite « Des vaches et des rires » : un  6 qui prend voit la revanche de Xel, qui domine largement ses rivaux et retrouve le sourire.

Table 7, dite « Extinction des feux » : un conclusif Just One donna d’abord lieu à un essai de feutres tout neufs, soi-disant effaçables mais en fait indélébiles, du plus bel effet comique. Mais ne blâmons pas Dom pour le geste, c’est l’intention qui compte. Cette partie donna lieu à quelques belles triangulations  à l’image de : groupe, cassette, érection, organisée, pansement  – qui resta incompris, et que l’on vous laissera deviner !

Séance de VENDREDI 13/05/2022 à Servel

Le 13 mai 1981, Jean-Paul II fut victime d’une tentative d’assassinat sur la place Saint-Pierre à Rome, le jour de l’apparition de la Vierge de Fátima, qui devait être mentionnée dans son discours de l’audience. Le pape attribue sa miraculeuse survie à son intervention, et il pense que cet attentat correspond à celui évoqué dans la troisième partie du message de Fátima. Bien des années plus tard, le 26 juin 2000, une note de la congrégation pour la doctrine de la foi interprètera cet acte comme le dernier des trois secrets de Fátima. Si les deux premiers, dévoilés depuis longtemps, ne posent pas de problème d’interprétation et « concernent avant tout la vision épouvantable de l’enfer, la dévotion au Cœur immaculé de Marie, la Deuxième Guerre mondiale, ainsi que la prédiction des très graves dommages que la Russie, abandonnant la foi chrétienne et adhérant au totalitarisme communiste, devait apporter à l’humanité », le troisième sera objet de controverse. Il se présente comme une vision allégorique, susceptible de diverses interprétations :

« Nous avons vu sur le côté gauche de Notre Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche ; elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde ; mais elles s’éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre Dame en direction de lui ; l’Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d’une voix forte : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! ». Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu : « Quelque chose de semblable à la manière dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant » un évêque vêtu de blanc, « nous avons eu le pressentiment que c’était le Saint-Père ». [Nous vîmes] divers autres évêques, prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande croix en troncs bruts, comme s’ils étaient en chêne-liège avec leur écorce ; avant d’y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d’un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu’il trouvait sur son chemin ; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches ; et de la même manière moururent les uns après les autres les évêques et les prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs, hommes et femmes de classes et de catégories sociales différentes.»

41 ans après, à Lannion, une soirée peuplée de violences, de mystères, de jeunes enfants et d’une triple apparition se conclut sur une très longue attente.

Table 1, dite « Patience et longueur de temps » : première constituée, cette table de Nemesis fut la dernière à partir, après une longue attente de la fin. Neox et François-René en sortirent vivants, au contraire de Xel et Xof.

Table 2, dite « Le péril jeune » : impatient de se livrer à de nouvelles enquêtes, Frank propose Bureau of Investigation, qui utilise le système de Sherlock Holmes Detective Conseil dans un univers inspiré de l’œuvre de Lovecraft. Passant du brouillard londonien à la Nouvelle Angleterre et aux quartiers de Boston, à Arkham & Autres Contrées, les enquêteurs voient également des règles modifiées. Dans cette table où adultes et enfants faisaient numériquement jeu égal à 3-3, on s’est pris au jeu de l’enquête en famille.

Table 3, dite « Stupeur et tremblements » : le trop méconnu Wildlands apporte un lot de baston plutôt inattendu dans l’univers de Martin Wallace. A ce jeu, il faut en effet aller à la recherche de ses diamants, au nombre de 5, mais on peut occire ses adversaires, qui comptent autant. A sa grande stupeur, François fut victime d’emblée de l’humeur belliciste de ses concurrents, laissant trois personnages morts au champ d’honneur faute d’avoir été défendus par son super héros (7 poins de vie), sorti trop tard. Il ne fut pas la seule victime d’une partie qui tourna plus à l’affrontement qu’à l’exploration, à grands coups d’interruptions, la grande originalité de ce jeu qui permet de prendre la main sur un tour d’un adversaire et de profiter sans vergogne des circonstances (typiquement, pour abattre un héros diminué et sans défense). Thomas l’emporte, avec 5 PV par conséquent puisque c’est la condition de victoire, mais Mickaël, JiBee et François terminent en ex-æquo à 3 PV. un petit Die Crew à 3 fait office de digestif sous-marin après ce festin de cadavres.

Table 4, dite « Terre promise » : à cette table de Terraforming Mars prennent place trois nouveaux adeptes : Maureen, Tom et Anaïs, cette dernière en spectatrice. Avec Samuel, ils ont admiré Olivier B qui s’est adjugé une belle victoire, toutefois disputée. Un petit 6 qui prend a servi ensuite d’exutoire aux nouveaux venus, mais on s’autorise à penser qu’on les reverra bientôt sur nos tables !

Séance de VENDREDI 04/02/2022 à Servel

Le 4 février 2004, sur le campus de Harvard (Massachusetts), les étudiants découvrent un système internet baptisé The Facebook (« Le Trombinoscope ») qui a vocation à permettre les échanges virtuels entre ses abonnés. 1200 étudiants s’inscrivent dans la journée sur le site.

Mark Zuckerberg designs, themes, templates and downloadable graphic elements on DribbbleCette initiative est le prolongement d’un projet de l’étudiant Mark Zuckerberg apparu en octobre 2003 sous le nom de Facemash : deux photos aléatoires d’étudiant(e)s étaient présentées aux internautes et ceux-ci étaient invités à les juger « hot » ou « not » ! Il s’ensuit un scandale et le site est fermé au bout de quelques jours. Mark Zuckerberg se rapproche alors d’un autre étudiant, Aaron Greenspan, à l’origine d’un outil virtuel baptisé The Face Book et déjà utilisé par 7 000 étudiants, puis lance son propre site et dépose en janvier 2004 le nom de domaine « thefacebook.com ».

18 ans ont passé depuis ces débuts qui nous semblent si lointains aujourd’hui. Par une heureuse coïncidence, le trombinoscope de Parties Civiles s’enrichissait ce soir de plusieurs nouvelles têtes. Nos nouveaux amis ont l’air gentils, et, ce qui ne gâte rien, très joueurs.

Table 1, dite « Vous avez un message » : retrouvailles à Pax viking, pour Dom et François, rejoints par Samuel et Fred. Nous passons du mode novice au mode standard, ce qui veut dire notamment qu’il y a quatre façons différentes de gagner la partie, qui sont autant d’occasions de surveiller ses voisins. La configuration du début est particulière: tout le monde se retrouve dans le quart Nord-Ouest, sauf Samuel qui a son port d’attache plein Est. Les trois premiers se tirent dans les pattes, Fred n’hésitant pas dès son premier mouvement à venir envahir le poste de départ de François, ce qui lui en cuira. A la façon d’un retraité allemand, Dom tente de se faire une place au soleil du Sud, et multiplie les voyages. Il s’y enrichit, dégrade son bilan carbone, mais surtout, s’éloigne du théâtre des opérations: l’Est, bien sûr. Au bout de quelques tours, avec une stratégie à faire pâlir les tsars de toutes le Russies, Samuel a mis sous sa coupe les pays frères. Hé, les gars vous avez un message : Samuel est en train de gagner cette partie, faites quelque chose, se disent tous ses voisins. Chacun tente alors une initiative solitaire : François, parti vers l’Orient compliqué avec des idées trop simples, s’établit en Sarkozye, et s’en trouve dépossédé le tour d’après, offrant un gain facile : n’est pas de Gaulle qui veut. Dom fait mine d’aider, convertissant un jeton ennemi dans sa couleur, mais il revient à son propriétaire en un battement d’ailes : il s’était surtout aidé lui-même. Fred a essayé lui aussi un truc, on ne sait plus bien quoi, mais c’était de toutes façons too little, too late. On vit batailles plus âprement disputées que celle-ci.

Table 2, dite « Pendaison de crémaillère » : beaucoup de nouveaux amis à la table d’Iki : trois pour être précis, qui se voient invités par Mickaël à parcourir les marchés japonais à la recherche de denrées pour leur crémaillère. Ils tinrent ma foi fort bien leur rang (Elsa: 97, Adélie: 102, Killian: 78), face à l’indétrônable et honorable maître, qui culmina à 108, à dix petites longueurs du record.

Table 3, dite « Petit rêve entre amis » : à Etherfields, Olivier B., Jack, Fabrice et Gilles continuent leur campagne, et, ce soir, ils ont résolu leur rêve.

Table 4, dite « La collectionneuse » : en recherche d’une table, Nicolas II, Xel et XoF s’accordent sur Mariposas. On y collectionne et balade des papillons, qui vont aller vers le nord au printemps, se déployer en été, et revenir vers le sud en automne. Combien seront-ils vos amis à la fin du voyage ? Ce soir, c’est Xel qui fit la plus jolie collection.

Table 5, dite « Groupe fermé » : à la table du Seigneur des anneaux on retrouve sans surprise le groupe fermé formé par Neox, Baptiste, Steven et François-René. Un scénario où il s’agissait de fuir Balrog a été gagné facilement.

Table 6, dite « Algorithme déjoué » : les tables 4 et 5 fusionnent dans un Room 25, où les innocents prisonniers ont déjoué l’algorithme malfaisant des gardiens. Les lanceurs d’alerte ont veillé. Puis les mêmes, ou presque, enchaînent sur un 6 qui prend dont François-René sort victorieux.

Table 7 , dite « Réseau social » :  avant Facebook, l’homme était déjà un animal social: un livre intitulé Comment se faire des amis ? fit la fortune de son auteur. Pour finir cette soirée, c’est enfin le retour de Codenames, un jeu où il faut bien connaître le réseau social de son côté de table pour réussir. La feuille de match révéla des compositions d’équipes inédites :
Les Bleus : Gilles, Dom, Mickaël, Nicolas II
Les Rouges: François-René, François, Adélie, Killian, Xel

Bleus 1-0 : sur une grille infernale, l’assassin est choisi d’entrée par les partenaires de François, qui se ruent sur Formule pour l’indice Voiture, négligeant Coffre ou Piston. Le maître espion avait pris soin pourtant de ne pas dire Automobile. Mais il faut bien que jeunesse se passe.

Bleus 2-0 : victoire sur fil des Bleus après une hésitation fatale des Rouges sur le double indice Oiseau / Forêt donné par Adélie: c’était Tir et pas Côte, et tant pis pour les préjugés de genre.

Bleus 2-1 : les Rouges profitent à bon compte de la confusion mentale des Bleus, qui tapent Tour pour Tamise (et non Rivière), Corde pour Flèche (au lieu de Signe), et Champignon pour Invasion (oubliant Entrée).

Bleus 3-1 : les Rouges ont eu la balle de match mais n’ont su profiter de l’instant décisif, échouant à regrouper les indices Souris et Avocat.

Séance de MARDI 13/02/2018 à St-Elivet

Il y a 38 ans, le 13 février 1980, s’ouvraient les 13 èmes JO d’hiver à Lake Placid. C’est la deuxième fois après 1932 que lesLogo Jeux se déroulent dans cette localité de l’État de New York, 3 000 habitants en 1980. Les Jeux de 1980 seront les derniers à se dérouler dans une ville de moins de 15 000 habitants. L’emblème officiel contient plusieurs symboles. La partie droite rappelle les montagnes qui entourent Lake Placid et la gauche est une colonne ionique stylisée qui renvoie aux Jeux olympiques antiques. La dentelure au sommet de la colonne représente deux vasques qui symbolisent les deux éditions des Jeux organisées à Lake Placid. Sur l’affiche des Jeux, des anneaux olympiques les surplombent.

Les Jeux de Lake Placid se déroulent pendant la Guerre froide, dans un contexte international tendu. En novembre 1979, 62 Américains sont pris en otage à l’ambassade des États-Unis à Téhéran par des militants iraniens. L’Union soviétique envahit l’Afghanistan le mois suivant. Le 20 janvier 1980, le président américain Jimmy Carter demande l’annulation des Jeux d’été prévus à Moscou. Le secrétaire d’État des États-Unis Cyrus Vance fait un appel au boycott lors de la 82e session du CIO, à la veille du début des Jeux d’hiver, mais le comité international confirme que les Jeux de Moscou auront lieu.

Le CIO doit également gérer le conflit opposant la République populaire de Chine à Taïwan. Taïwan a participé sous le nom de « République de Chine » et avec son drapeau national jusqu’aux Jeux d’hiver de 1976. En 1979, le CIO reconnaît le comité olympique de la République populaire de Chine, oblige Taïwan à prendre le nom de « Taipei chinois » et à adopter un nouveau drapeau pour les Jeux de 1980. La délégation taïwanaise refuse de se plier à la décision du CIO et se présente au village olympique avec le même drapeau et le même nom qu’avant. Se voyant refuser l’entrée, elle annulera sa participation aux Jeux. Le boycott de Taïwan restera le seul de l’histoire des Jeux d’hiver. La République populaire de Chine, qui menaçait de se retirer si Taïwan participait sous le nom de « République de Chine », participe quant à elle à ses premiers Jeux olympiques depuis 1952, et aux premiers Jeux d’hiver de son histoire.

Les Jeux de Lake Placid coûteront au total 168 millions de dollars, ce qui fait rêver quand on compare aux 50 milliards de dollars des Jeux de Sotchi de 2014 (les plus chers de l’histoire, éditions hivernales et estivales confondues).

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Lake Placid, c’est aussi un film sur la mort inexpliquée d’un agent de la protection des eaux et forêts, déchiqueté avec férocité, qui plonge Black Lake dans la perplexité et la peur. Une équipe d’enquêteurs arrive sur place et découvre une dent datant de l’ère préhistorique. Le garde forestier, la paléontologue, le shérif et le professeur vont devoir affronter un reptile de plus de dix mètres de long, véritable machine à broyer issue de l’espèce des crocodylus.

A Lannion, 38 ans après, une équipe de vieux crocodiles s’est entredéchiquetée, mais dans l’esprit d’émulation tout olympique qui la caractérise.

Table 1, dite « Plus fort, les Américains ! » : dans le Le parrain: l’empire de Corleone on cogne fort, on boit sec, et on s’adonne à nombre d’activités prohibées. Après une lutte farouche, tout le monde voyait Thibault l’emporter après avoir réussi nombre de coups d’éclat, en particulier la récolte de six doses de drogue en une seule action, mais, Deux ex machina,  la ligne d’arrivée dévoila un palmarès aussi resserré que surprenant: Guillaume 78, François-René 75, Thibault 74, Neox 72, et VHS 65.

Table 2, dite « Plus loin, les Russes ! » : à Russian railroads le rôle du chef de gare est tenu par Xel, qui s’impose avec 407, matant le jeune vétéran Baptiste, 346, et les débutants Jean-Yves, 256 et Julien-3, 220.

Table 3, dite « Plus haut, les Grecs ! » : heureux qui comme Vincent-2 a fait le beau voyage d’Olympos, avec dans son sillage Cécile, Ivan et Nicolas II.

Table 4, dite « Repas de crocodiles » : la table 3 résiste au départ d’Ivan et entame un 6 qui prend – un petit jeu très vache, et dont la durée se prolongea autant que la digestion d’un crocodylus pour une issue tout aussi incertaine.

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Séance de MARDI 20/09/2016 à St-Elivet

Il y a exactement 70 ans était inauguré le festival de Cannes, avec plus de 7 ans de retard…un petit retour historique s’impose. Irrité par la mainmise hitlérienne et mussolinienne sur la Mostra de Venise, née en 1932, le gouvernement français du Front Populaire décide de créer un festival concurrent et choisit Cannes. L’idée en revient au ministre de l’Éducation nationale et des Beaux-Arts Jean Zay. Mais son ouverture, le 1er septembre 1939, sera reportée en catastrophe du fait de l’invasion de la Pologne, le même jour. C’est donc après la Seconde Guerre mondiale, 7 ans plus tard, que la Croisette reçoit réalisateurs, stars et journalistes pour la plus grande joie des badauds. Il y aura donc deux affiches (que tout oppose, comme on peut le voir) pour ce festival inaugural…

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Un tapis rouge accueille les invités et les vedettes à l’entrée du Palais des festivals. Les photographes immortalisent la montée des « vingt-quatre marches de la gloire » avant la cérémonie d’ouverture, rituel qui va rapidement devenir incontournable. Le premier Grand Prix est remis à un film de René Clément qui exalte la Résistance française : La Bataille du Rail (en 1955, le Grand Prix sera remplacé par la Palme d’Or).

Mais on retiendra aussi de ces premières agapes l’irruption du phénomène des starlettes….70 ans après, si un petit parfum d’été régnait encore à Saint-Elivet, les températures étaient enregistrées en baisse, ne permettant pas une tenue aussi décontractée, quoique certains furent aperçus en bras de chemise.

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Table 1, dite « La parole donnée (Palme 1962) » : Xel, Tristan, VHS et Frank jouent à Kardinal und König que Xel et Frank découvrent.  Une partie serrée où votre modeste narrateur s’impose sur le fil, devançant Tristan et Xel d’une demi-hostie. Le tournant du match fut l’implantation par mes soins d’une abbaye à Angoulême, la dernière en France, qui scella le destin du royaume et me rapporta 8 points. Il y eut aussi un pacte avec Tristan, reposant sur la parole donnée, entre Angleterre et Aragon. Bon, j’avais quand même blindé l’Aragon au cas où… Quant à Frank, victime d’une énorme méprise sur la façon de compter les points, il se cantonna dans une attitude belliqueuse qui se révéla improductive, et quitta définitivement les lieux à l’issue de cette partie. Suivit, donc à trois, un 6 qui prend dont Xel sortit victorieuse, me semble-t-il.

Table 2, dite « Le vent se lève (Palme 2006)» : Nicolas-Neox, Baptiste, Jean-Yves, Bruno et Dom prennent le large pour Isle of Skye, une partie que Dom remporte grâce à une dernière vente fort lucrative, selon ses propres dires.

Table 3, dite « Le troisième homme (Palme 1949) » : C’est à Las Vegas que les protagonistes de la table 1 retrouvent Jean-Yves. Un petit jeu fort sympathique où il s’agit de miser sur six tapis de jeu en fonction des dès que l’on a lancés, avec trois règles redoutables: 1. Placer ses dès impose de jouer TOUS les dés identiques sur le tapis idoine, 2. Parmi leu jeu de dès, deux dés blancs ne vous appartiennent pas et pourrissent simplement le jeu, et enfin (et surtout) 3. Les joueurs ex-æquo sur un même tapis (y compris le blanc) s’éliminent. Alors que VHS ramasse des butins lucratifs et que Dom fait son beurre, Xel se lance dans un pari insensé où elle perd près de 100.000$ (heureusement qu’ils sont virtuels). « C’est c…u » lança Dom, ce que l’intéressée confirma… Et, à la fin du film, c’est donc le troisième homme qui remporte la mise sur un tableau de score serré comme un nœud papillon (J-Y 380.000$, Xel 370.000$, Dom 360.000$, et VHS 320.000$).

Table 4, dite « Le goût de la cerise (Palme 1997) » : la table 3 dispute ensuite une partie de Imagine, succédané d’un Linq qui ne démarra jamais et d’un Codenames orphelin de son DUC… A ce jeu où l’on devine des mots (personnages, objets, expressions…) à l’aide de multiples calques transparents, Xel fut la plus habile à reconnaître les mots des autres, mais aussi la moins habile à faire deviner les siens, et notamment l’expression « la cerise sur le gâteau » qu’elle ne put nous faire avaler… Quant à Dom, il se lança dans une description encyclopédique de l’Allemagne (Forêt Noire, Rhin, tout y passa…) sans pouvoir nous faire penser une seule seconde à Angela Merkel…

Table 5, dite « L’éternité et un jour (Palme 1998) » : une table qui dura une éternité et déborda sur la journée suivante, mais qui nous est cependant narrée de première main par Dom, envoyé spécial en mode « heures supp ». Voici donc son récit: « En seconde partie de soirée, Bruno convainc Nicolas et Tristan de jouer aux Voyages de Marco Polo, un jeu des auteurs de Tzolk’in qui a l’air bien intéressant avec des dés, des déplacements sur une carte (la route de la soie) et des personnages aux pouvoirs asymétriques. Neox-le-moulox, capable d’aligner des séries impressionnantes de 6, finit en tête sur la piste de score (d’où la valeur 48 est étrangement absente, une erreur du graphiste !). Selon certaines rumeurs, il y aurait eu quelques approximations de règles qui auraient nui à Tristan ; gageons que ce dernier demandera prochainement à ressortir le jeu. »

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Séance de MARDI 01/12/2015 à St-Elivet

Cette soirée vous est contée en 466 mots et force détails par notre envoyé spécial, Dominique. Un grand merci à lui !

Une douzaine de participants à cette soirée de jeux dont la moitié se présentèrent au débotté, ce qui leur valut un rappel à l’ordre du représentant du CA.

Table 1, dite « Peones »
Jean-Yves se laisse convaincre par deux anciens à la mine sympathique (David et Jeff) d’essayer un « petit jeu » aux relents tiers-mondistes (on exploite des ouvriers, oui, mais des ouvriers agricoles mayas nourris avec du bon maïs garanti sans OGM) opportunément extrait de l’armoire, Tzolk’in. La partie se conclut (inévitablement ?) par la victoire de Jeff.

Table 2, dite « Aventuriers »
Frank, Thomas, Xel et VHN décident d’explorer la richesse du DUC (l’encore prototypaire Deck Universel de Cartes, faut-il le rappeler ?) et le configurent pour jouer à Diamant. C’est un jeu de prise de risque calculée en explorant des temples d’Amérique Centrale. Les deux parties disputées voient la victoire de Xel appliquant une tactique de hmmm disons, prudence, mais ce doublé est contesté dès la fin de la soirée par un perdant aigri sur le tapis vert du TAJ (Tribunal Arbitral du Jeu), les règles de partage des diamants ayant été mal expliquées par l’approximatif DUCmaster. Pour le deuxième round, le DUC se métamorphose en bar branché et organise 2 parties du toujours plaisant Beasty Bar qui voit 2 victoires sans contestation de Xel. A real party animal, diraient les anglophones.

La soirée se poursuit avec De Stijl, petit jeu pour 2 à 4 joueurs très original et visuel : chaque carte rectangulaire est divisée en 6 cases carrées d’une couleur parmi cinq, et il s’agit pour chaque joueur de maximiser le nombre de « territoires » (zones de cases contiguës) à sa couleur. A son tour, on joue 1 carte de sa main et on doit recouvrir partiellement, mais pas totalement, l’assemblage de cartes déjà jouées. La partie d’essai est remportée par VHN (14/11/11/10 territoires). Après le départ de Frank, nous explorons Qwixx, un jeu de dés avec de faux airs de bingo (on coche une grille mais il y a une dimension course qui rend Qwixx nettement plus intéressant) qui voit la victoire de Thomas puis de VHN, Xel se distinguant par un score identique aux deux parties.

 De Stijl

Table 3, dite « Amis des Animaux »
Une joyeuse assemblée composée d’Hélène et de garçons (Jérôme, Baptiste-Goldfinger, Nicolas, Thierry et Julien-de-Saint-Brieuc) commence par une partie de Dixit (jeu où les marqueurs de score sont des lapins) remportée par Thierry qui sut faire preuve d’imagination et de psychologie. La densité d’animaux augmente quand c’est au tour de Noé d’être mis en place. Il semble que la partie ait été interrompue bien avant 950 ans mais nous n’avons à ce sujet pas encore reçu le communiqué de presse d’Hélène. Le troupeau des bovins de 6 Qui Prend remplace alors l’infortuné patriarche sur cette table 3, et les manches continuaient quand votre correspondant s’éclipsa du centre St-Elivet.

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Séance de MARDI à Ti Koad 28/07

Des tables, plein de tables, racontées par François.

Table 1, dite « comme il vous plaira »
Dans un petit duché de France, Franck, Jérôme, Audrey, Dominique, David enchaînent les amuse-bouche, sosu forme de petits jeux divers. Le menu détaillé ne nous est pas parvenu.

Table 2, dite constructive
Xel, VHS, Jeff jouent aux bâtisseurs. Jeff s’adjuge facilement Taluva en slalomant à travers les volcans, et Xel remporte Palazzo d’une belle brique.

Table 3, dite hugolienne
Il neigeait, il neigeait toujours ! la froide bise sifflait. Sur les verglas, dans des lieux inconnus, on n’avait pas de pain et l’on allait pieds nus, et François-René, Thomas, Hélène, entre autres, subirent la bérézina face à l’armée des zombies de Dead of Winter.

Table 4, dite vache
François-René, Thomas, Hélène, François-René, Thomas, VHS s’étripent à 6 qui prend.
VHS dame largement le pion à ses concurrents.

Tables 5 et 6, dites félines
Dominique présente une initiation à Linqo, jeu subtil et déroutant, où il faut être habile comme un Lynx. Dans la partie 6, avec VHS et Xel, chacun gagne sa manche.

Table 7, dite claustrophobe
Xel, François-René et Dominique cèdent face à la traîtrise d’Audrey.

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Séance de MARDI à Ti Koad 27/01

Racontée par Jeff :

Partie de Tzolkin entre Jeff, Audrey et Pierre dont c’était la première partie.

Jeff l’emporte de justesse avec 57 points suivi d’Audrey 54 puis de Pierre 40 points

Les 3 compères durent rejoint par Christel et François pour 2 parties de « 6 qui prend« .

Jeff emporte la première suivi par Christel et Audrey, François emporte la seconde suivi par Jeff et Audrey. Deux parties très courtes, Pierre ayant rushé les deux fois, malgré lui, vers la défaite.

En parallèle, il y eut une partie de Brass entre Dominique, Christel et François. Dom a gagné, je crois.
JiBi a initié Hélène et Aurélie à Agricola. Pour se faire pardonner de les avoir battues, il les a initié  Picomino où les deux pauvres jeunes femmes ont subi le rouleau compresseur présidentiel. Ma galanterie me défend de donner les scores.

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