Louis XVI (38 ans) est exécuté le 21 janvier 1793 sur la place de la Révolution (aujourd’hui place de la Concorde), en homme digne et courageux. Ce « roi par la grâce de Dieu » devenu après la première phase de la Révolution « roi des Français » paie de sa vie sa «trahison» de la monarchie constitutionnelle.
Le 3 décembre 1792, devant la Convention, Maximilien de Robespierre, au nom des Montagnards, réclame l’exécution de Louis XVI afin de légitimer la Révolution. Il invente pour l’occasion une expression appelée à faire florès : « criminel envers l’humanité ». Les députés girondins craignent au contraire des désordres si le roi est exécuté. Ils voudraient en finir avec la Révolution maintenant que la démocratie est installée et l’ennemi repoussé, mais ils ne peuvent éviter l’ouverture du procès de Louis XVI.
Le citoyen Louis Capet, anciennement Louis XVI, comparaît devant la Convention, constituée en tribunal pour l’occasion. Il est accusé de haute trahison pour avoir joué double jeu face aux assemblées nées de la Révolution, avoir tenté de s’enfuir à l’étranger en juin 1791 (fuite à Varennes) et avoir comploté avec l’étranger. 707 députés sur 718 présents jugent le roi coupable de conspiration contre la sûreté de l’État. Par un vote qui dure 36 heures, les députés se prononcent sur la peine à appliquer. Il s’en faut d’une voix que Louis XVI échappe à la guillotine.
L’exécution de Louis XVI en fera un martyr pour les partisans de la monarchie. Elle annonce aussi la radicalisation de la Révolution et la Terreur.

Quelques années plus tard, à Lannion, la Concorde régnait.
Table 1, dite « Ascenseur vers l’échafaud » : la date était cochée: ce soir, le Président allait passer à la casserole, il faut bien toujours une première fois. Car oui, à son âge vénérable, Neox n’avait jamais goûté les plaisirs enfiévrés d’Innovation. Dom, son initiateur d’un soir, lui fit face, et, pour corser l’affaire, se mit en ménage avec Steven, tandis que l’ingénu faisait équipe avec l’aguerrie Xel. Privilège suprême, il eut droit, sans bourse délier, à la présence d’un coach expert : François (une prestation d’une valeur de cent louis d’or). Ce double booster lui accorda une immunité qu’il croyait surpuissante et, en effet, à l’aube du dernier tour, une double domination finale de Xel semblait plier l’affaire. Mais avec Innovation, une partie n’est jamais gagnée avant la fin: Dom sortit alors la carte bio-ingénierie dont la condition de victoire fut réalisée (Neox avait moins de 3 pommiers, Steven en avait le plus), et la tête d’un roi de rouler dans le sable : l’indépassable ascenseur émotionnel de ce jeu l’avait mené vers l’échafaud.
Par un jeu de bonneteau, François remplace alors Dom et on enchaîne sur un Die Crew 2, où les fortunes sous-marines furent diverses. Avantage de ce jeu, on peut s’y adonner jusqu’au bout de la nuit, mais, aussi, s’arrêter quand on veut.
Table 2, dite « Dieu reconnaîtra les siens » : à Infinity Code One, nous retrouvons nos deux amis plongés cent quatre-vingts ans dans le futur, pour sauver l’existence de l’Humanité. Comme de juste, nos deux anges, Olivier L et Mickaël, ont fait une fine équipe sur la mission 3.
Table 3, dite « Encore un moment Monsieur le bourreau » : Frank, le petit Paul et Guillaume entament le voyage au long cours de Takenoko, qui vit le triomphe du benjamin, 10 points devant la concurrence. La jeunesse est cruelle de nos jours.
Table 4, dite « Nul ne saura leur fin » : à Lords of Hellas, on vit des monstres fabuleux affronter de preux chevaliers, François-René, Jack et Gilles. Le résultat de cette joute est gravé dans un grimoire, mais, hélas, mais il s’est perdu à jamais. L’ouragan de leur vie a pris toutes les pages, nul ne saura leur fin dans l’abîme plongée.

Une petite séance à 4, à peine tourmentée par les prémisses de la tempête. En bref, Audrey a amené ses jeux, nous y avons joué, et VHS a gagné les trois parties. En football, on appelle cela « le coup du chapeau », en anglais, « hat trick », l’expression vient d’ailleurs du cricket à l’origine.
Le 21 juin 1791, le roi Louis XVI, en fuite, était mis aux arrêts à Varennes. Parties de Paris la veille, les deux voitures de la famille royale sont immobilisées à 23h10 avant la voûte de l’église Saint-Gégoult qui enjambe la rue. Sous la pression des patriotes qui se trouvaient à l’estaminet du « Bras d’or », on oblige les voyageurs à descendre. Le tocsin sonne, la garde nationale est mise en alerte. Peu après minuit, le juge Destez, qui a vécu assez longtemps à Versailles, reconnaît formellement le roi. Les hussards de Lauzun, cantonnés au Couvent des Cordeliers, pactisent avec la foule. Le chirurgien Mangin monte à cheval pour porter la nouvelle à Paris.
Suivit ensuite, avec les mêmes (sauf Xel, qui occupa le rôle de banquière des bambous dans ce jeu à 4), une partie de Takenoko, jeu amené par Vincent, « qui y joue souvent avec ses enfants et ne gagne pas toujours ». Ce jeu consiste à nourrir le Panda de l’Empereur, qui possède un gros appétit. En tant que jardinier, vous devez aussi cultiver des parcelles et les irriguer pour y faire pousser de beaux bambous, tout en surveillant la météo. Et enfin, il faut concevoir le tout avec harmonie, pour que les parcelles prennent de belles figures géométriques. En bref, il y a donc trois sortes d’objectifs à réaliser, le jeu prenant fin lorsqu’un joueur rélaise 7 objectifs. De cette partie émaillée de fous-rires, on retiendra que Grégoire, qui accomplit le premier ses 7 objectifs, pensait avoir gagné, mais, comme à Fukenschlag, ce n’est pas forcément celui qui termine le jeu qui gagne. En effet, lorsque le septième objectif est accompli, les autres joueurs peuvent encore terminer leur tour. Ce qu’ils firent, et pour ma part, je réussis à en mener à bien deux nouveaux dans ce dernier tour, mon Panda croquant les deux bambous jaunes qui m’offrirent la victoire avec 28 points, devançant donc Grégoire, 26, François-René, 20, et Vincent avec 17. Un nouveau tour « Pandable » pour une soirée décidément chanceuse.