Séance de VENDREDI 21/01/2022 à Servel

Louis XVI (38 ans) est exécuté le 21 janvier 1793 sur la place de la Révolution (aujourd’hui place de la Concorde), en homme digne et courageux. Ce « roi par la grâce de Dieu » devenu après la première phase de la Révolution « roi des Français » paie de sa vie sa «trahison» de la monarchie constitutionnelle.

Le 3 décembre 1792, devant la Convention, Maximilien de Robespierre, au nom des Montagnards, réclame l’exécution de Louis XVI afin de légitimer la Révolution. Il invente pour l’occasion une expression appelée à faire florès : « criminel envers l’humanité ». Les députés girondins craignent au contraire des désordres si le roi est exécuté. Ils voudraient en finir avec la Révolution maintenant que la démocratie est installée et l’ennemi repoussé, mais ils ne peuvent éviter l’ouverture du procès de Louis XVI.

Le citoyen Louis Capet, anciennement Louis XVI, comparaît devant la Convention, constituée en tribunal pour l’occasion. Il est accusé de haute trahison pour avoir joué double jeu face aux assemblées nées de la Révolution, avoir tenté de s’enfuir à l’étranger en juin 1791 (fuite à Varennes) et avoir comploté avec l’étranger. 707 députés sur 718 présents jugent le roi coupable de conspiration contre la sûreté de l’État. Par un vote qui dure 36 heures, les députés se prononcent sur la peine à appliquer. Il s’en faut d’une voix que Louis XVI échappe à la guillotine.

L’exécution de Louis XVI en fera un martyr pour les partisans de la monarchie. Elle annonce aussi la radicalisation de la Révolution et la Terreur.

A Slight Freshness on the Neck": Prints Depicting the Execution of Louis XVI (ca. 1793) – The Public Domain Review

Quelques années plus tard, à Lannion, la Concorde régnait.

Table 1, dite « Ascenseur vers l’échafaud » : la date était cochée: ce soir, le Président allait passer à la casserole, il faut bien toujours une première fois. Car oui, à son âge vénérable, Neox n’avait jamais goûté les plaisirs enfiévrés d’Innovation. Dom, son initiateur d’un soir, lui fit face, et, pour corser l’affaire, se mit en ménage avec Steven, tandis que l’ingénu faisait équipe avec l’aguerrie Xel. Privilège suprême, il eut droit, sans bourse délier, à la présence d’un coach expert : François (une prestation d’une valeur de cent louis d’or). Ce double booster lui accorda une immunité qu’il croyait surpuissante et, en effet, à l’aube du dernier tour, une double domination finale de Xel semblait plier l’affaire. Mais avec Innovation, une partie n’est jamais gagnée avant la fin: Dom sortit alors la carte bio-ingénierie dont la condition de victoire fut réalisée (Neox avait moins de 3 pommiers, Steven en avait le plus), et la tête d’un roi de rouler dans le sable : l’indépassable ascenseur émotionnel de ce jeu l’avait mené vers l’échafaud.Innovation - Jedisjeux - et les autres jours aussi
Par un jeu de bonneteau, François remplace alors Dom et on enchaîne sur un Die Crew 2, où les fortunes sous-marines furent diverses. Avantage de ce jeu, on peut s’y adonner jusqu’au bout de la nuit, mais, aussi, s’arrêter quand on veut.

Table 2, dite « Dieu reconnaîtra les siens » : à Infinity Code One, nous retrouvons nos deux amis plongés cent quatre-vingts ans dans le futur, pour sauver l’existence de l’Humanité. Comme de juste, nos deux anges, Olivier L et Mickaël, ont fait une fine équipe sur la mission 3.

Table 3, dite « Encore un moment Monsieur le bourreau » : Frank, le petit Paul et Guillaume entament le voyage au long cours de Takenoko, qui vit le triomphe du benjamin, 10 points devant la concurrence. La jeunesse est cruelle de nos jours.

Lords of HellasTable 4, dite « Nul ne saura leur fin » : à Lords of Hellas, on vit des monstres fabuleux affronter de preux chevaliers, François-René, Jack et Gilles. Le résultat de cette joute est gravé dans un grimoire, mais, hélas, mais il s’est perdu à jamais. L’ouragan de leur vie a pris toutes les pages, nul ne saura leur fin dans l’abîme plongée.

Séance de MARDI 05/11/2019 à Servel

Une séance du mardi à une douzaine, chaleureuse, automnale et doublement arrosée (à l’extérieur et dans nos gosiers, anniversaire aidant).

Table 1, dite « Frères d’armes » : Baptiste et Neox déballent Paladins du Royaume de l’Ouest en VO et en se léchant les babines. Le jeu, toujours illustré par le talentueux TheMico, se déroule en partie sur un plateau individuel et s’avère plus touffu que son petit frère Architectes. En toute confraternité, Nicolas l’emporte 69 à 49 PV.

Table 2, dite « Space Oddity » : Dom recrute deux autres astronautes, Thomas et Nicolas-2, pour embarquer dans Die Crew: Reist gemeinsam zum 9. Planeten. Un jeu à la mécanique originale puisque c’est un jeu de plis coopératif, à la communication limitée (à la Hanabi), où les joueurs doivent réaliser des « contrats » de plus en plus difficiles. Quatre couleurs plus un atout, il était aisé d’en bricoler un exemplaire avec des morceaux de DUC et de UNO. Bon, le thème de la mission spatiale est totalement artificiel et, si Thomas est visiblement un vétéran de la belote ou du tarot, Nicolas manquait un peu d’automatismes.

Nous sommes arrivés au terme de la mission n°16 (sur 50), seules les missions 5, 7, 10 et 16 ayant nécessité deux tentatives. Pas si mal mais l’équipage avait un peu le mal de l’espace et a commencé à réclamer son rapatriement sur terre en tambourinant sur les parois de son frêle vaisseau. Pourtant, souvenez-vous que c’est ici que vous avez entendu parler de ce jeu quand il sera nominé pour le Spiel des Jahres 2020 !

Ensuite, plongée dans Deep Sea Adventure. L’ivresse des profondeurs fait des victimes et le seul un peu raisonnable, Nicolas, l’emporte.

Table 3, dite « Jeunes pousses » : deux paires de nouvelles recrues, Lucas-Alice et Thibault-Justine, jouent d’abord à arroser et grignoter des bambous en téléguidant un panda vorace, limite obèse (Takenoko), avec (encore) une victoire de Lucas. Puis ils lancent de gros dés multicolores en faisant des combos de cartes (Seasons). Il y avait de l’expérience autour de la table, qui a sorti cette fois son épingle du jeu ?

Table 4, dite « Bling bling » : non ce n’était pas la tenue des participants (DocNico, François-René et Benjamin) mais l’objet de leurs attentions : Tapestry. La dernière production de Stegmaier Games aux méthodes marketing bien rodées. Le pitch ? un jeu de développement de civilisation en 2 heures et 4 pages de règles, avec 20 bâtiments uniques en plastique peints à la main par des petits nenfants asiatiques. Bon, apparemment ce n’était pas si simple que cela, cela dura et F-R l’emporta.

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Séance de MARDI 17/04/2018 à St-Elivet

Une soirée du mardi aux couleurs de l’arche de Noé. Pourtant il faisait sec.

Table 1, dite « Escargot » : le gros jeu (pas de cubes en bois mais des dés et des disques en bois, c’est tout comme) est Signorie autour duquel on trouve Xel, Cédric, Gérard et Thibault. La partie se joue en sept tours mais quand le narrateur prit congé, ils en étaient au quatrième. Le forum recueillera (ou pas) les témoignages des protagonistes.

Table 2, dite « Chien »  un Room 25 XXL rassemble Nicolas-2, Guillaume, Florian, Pierre (venu voir), Julien-2, OlivierL, Victor et Cécile. Tel Diabolo dans les Fous du volant (oui cela ne nous rajeunit pas), Nicolas rit dans sa barbe pour le coup de chien qu’il a joué aux malheureux prisonniers qui cherchaient la sortie.

Table 3, dite « Chat » : Neox, Hélène, Baptiste, François-René et VHN étrennent Cottage garden, jeu léger et relativement abstrait de Uwe Rosenberg. Chacun doit optimiser le placement de polyminos sur son plateau individuel en essayant d’anticiper lesquels seront disponibles aux tours suivants. Neox utilise habilement ses jetons Chat (des jokers bouche-trou) tandis que Dom et Hélène, associés en un attelage inattendu, préparent leurs coups à mi-voix. Leurs conciliabules auront peu servi, la paire finit avec 53 PV contre… 54 pour Baptiste et F-R et 62 pour Nicolas-roi-des-animaux.

Table 4, dite « Panda » : découverte de Takenoko pour Maïwenn et Quentin. Ils ont bien aimé et c’est lui qui l’emporte de justesse.

Table 5, dite « Gigasaure » : la table 3 poursuit avec un King of Tokyo à 6 joueurs, Hélène et Dom reprenant leur indépendance et un Vincent-2 tardif s’y adjoignant. Rappelons que c’est le premier joueur à atteindre 20 PV qui gagne. Neox dégoûte les autres en faisant cinq « 3 » aux dés dès le premier tour, scorant 5 PV. Dix minutes plus tard, les baffes ont affaibli les monstres. Neox et VHN succombent mais reviennent aussitôt avec un perso régénéré. Le deuxième fait une belle remontée à 17 PV tandis qu’on s’aperçoit que Vincent a mal interprété (à son profit !) le pouvoir d’une carte. Alors qu’il est clair que la femme à abattre est Hélène, Baptiste préfère renvoyer VHN dans la tombe et la laisse donc triompher.

Table 6, dite « Cheval » : N2 attire Guillaume et Olivier aux joutes de Camelot qui peuvent se dérouler à pied ou à cheval (parfois même elles commencent à cheval et finissent à pied). Les novices ayant été dûment prévenus que le propriétaire du jeu est redoutable, nous ne savons pas comment cela a fini.

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Séance de MARDI à Ti Koad 24/02

Table n°1 dite « féodale », racontée par Jeff :

François-René Stark, Pierre Baratheon, Jeff Martell, Nicolas Tyrell, Justine Lannister et Leo Greyjoy se sont affrontés pour le contrôle de Westeros et du Trône de Fer.

Des le début, la cavalerie Martell anéantie la cavalerie Baratheon qui venait de prendre Accalmie.
Les Martell s’y installeront et y resteront en défense jusqu’à la fin de la guerre.
La perte de sa cavalerie dès le début va mettre un coup d’arrêt à l’expansion des Baratheon qui stagneront avant de disparaître à la fin de la guerre.

Les Tyrell et Martell passent un pacte de non agression qui sera étonnamment tenu jusqu’au bout.

Le premier tournant du jeu est l’attaque des Jumeaux tenu par les Greyjoy par les Lannisters depuis Vivesaigues. Le soutien de la flotte des fers-nés est décisive et les Lannisters sont repoussés. Les Greyjoy en profite pour envoyer des troupes à Vivesaigues et ainsi anéantir les troupes qui venaient de s’y replier.
Les Tyrell en profitent peu après et grâce à Loras Tyrell, ils prennent Port-Lannis. Les Lannisters se réfugient à Harrenhal qu’ils fortifient.

Le second tournant du jeu commence par une descente de navires Stark au large des îles de fer. Les Martell dénoncent l’expansionnisme des hommes du Nord et attaquent. Soutenus par les navires Greyjoy et Lannister, la flotte Martell met en fuite ses adversaires. Grâce à Doran Martell, les Stark sont désavoués et se retrouvent à la dernière place à la Cour du Roi. Place qu’il garderont jusqu’au bout. Ce second tournant intervient quand, les navires martell brisent le soutien des navires Greyjoy grâce à un raid. Ils en profitent pour prendre Pouce Flint aux greyjoy.

Pendant ce temps Greyjoy et Stark se font la guerre. Moat Calin et les Jumeaux changent plusieurs fois de propriétaires. Les Martell, eux,prennent Port-Réal tranquillement.

La guerre finit à la 8° année (au lieu de 10). L’alliance entre Jeff Martell et Nicolas Tyrell contrôle Westeros, chacune des deux chefs de famille ayant 6 châteaux.
FR Stark et Leo Greyjoy n’en ont que 4, Justine Lannister n’a plus que Harrenhal.
Pierre Baratheon ne possède plus que quelques troupes disséminées. Plus de châteaux, plus de navires mais il est toujours sur le trône.

Table n°2 dite  « shintoïste » autour de Takenoko avec Audrey, Dom & Co.

Le plus humble a gagné.

Table n°3 dite « impériale » racontée par François :

Table d’Imperial réunit  David, Xel, Christophe et VHS. Dans cette version vintage, je contrôle rapidement l’Autriche-Hongrie et m’étends au centre sans réelle concurrence. David m’arrache la Russie, qui se déploie, mais a fort à faire avec l’Allemagne, son voisin, cerné par l’Angleterre, pilotée par Christophe. Xel contrôle la France et l’Italie, enfin surtout l’Italie, dont les enchères s’affolent au-delà du raisonnable. La bataille de la Russie fait rage entre David et moi, et je l’arrache au dernier tour de jeu moyennant une dépense de 30 Millions, aussi osée qu’opportune, puisqu’au tour suivant je mettrai fin au jeu. Entretemps, la France, longtemps alliée à son voisin transalpin, est remontée en flèche et son trésor a gonflé hors de tout contrôle. Au centre, la Germanie s’est effondrée, et j’ai sabordé l’empire du milieu après une dernière taxation, au profit de la Russie. L’Angleterre a prospéré sur les décombres de l’empire Germanique, et a fait profiter l’Italie d’une alliance contre nature en fin de partie. Derrière la Russie (valeur 5), la France, l’Italie et l’Angleterre font un tir groupé (4), les deux autres fermant la marche à 3.
Les positions finales sont resserrées: David l’emporte avec 202 grâce à un tableau équilibré, un score canon en Russie (80), des achats opportuns (contrôle d’un pays juste avant sa taxation, razzia de titres anglais sur la fin). Malgré un score survodkaminé à l’Est (100 en Russie, 39 en Autriche-Hongrie), je termine seulement deuxième (194), plombé par mon impasse anglaise. Suivent Xel à 178, bien partout mais mirifique nulle part, devançant d’une paille Christophe, bon sur la France et l’Italie mais totalement absent sur le front de l’Est. Le plus opportuniste a gagné, comme souvent à ce jeu.

 

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Séance de MARDI à Ti Koad 13/01

Le soirée vous est racontée par Xel

Présents : Baptiste-aux-grands-pieds, Jérôme, Grand Pierre, Néox, F-R, Jeff, Audrey, Xel
Deux tables puis une…

Table 1 : Dead of winter (F-R, Baptiste, Nicolas et Xel)
Charmant jeu où dès le départ tout s’annonce très mal :
– je tire un objectif de type « tuez-les tous » => avec 7 manches et 7 points de moral
– dès le premier tour mes deux personnages sont tués (au même endroit + morsure et coup de dé fatal *>:) Démon)
– et donc nous sommes tous morts bien que tous « gentils » (normal Marvin n’était pas là *:P Tirer la langue)

Puis sans Baptiste : un Takenoko de ouf où F-R l’emporte avec brio

Table 2 : Jérôme, Pierre, Jeff et Audrey ont fait une ou deux parties d’Ascension: Chronicle of the Godslayer, en manipulant des diamants et des rubis et quelques jolies cartes plastifiées,

Table des noctambules : Pierre, Audrey, Jérôme, F-R et Xel : trois parties de Dungeoons raiders

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Séance de MARDI à Ti Koad 30/12

Séance racontée par François :

Deux tables, dites « Tiger & Woods ».
Ce soir un néo-parti-civilien fêtait son anniversaire, à l’instar de Tiger Woods. Six autres avaient reçu le carton d’invitation à réchauffer l’atmosphère glaciale de décembre. On but (un peu) et rit (beaucoup).
Nous commençons par une table à sept en découvrant « Liens de sang« , un jeu où s’affrontent les bleus et les rouges sous le regard narquois d’un inquisiteur. Le but du jeu est d’occire le grand chef de l’équipe adverse, et son intérêt est le ballet diplomatique nécessaire pour le démasquer. Les points furent partagés entre les équipes et même l’inquisiteur, qui remporta une fois la donne (ce qu’il fait en identifiant le futur gagnant), sous la houlette d’Audrey.
Deux tables se créent ensuite: une table « Woods » réunit des croqueurs de bambou de Takenoko que furent Dominique, Audrey, Nicolas et Frank, alors qu’une table « Tiger » oppose Xel, François-René et VHS à Kingsburg. Les premiers nommés furent les vainqueurs de ces parties avant qu’un Level Up ne prolonge la soirée, voyant la victoire sur le fil de Xel devant François-René. Dehors, on ne voyait rien que la lune qui poudroie et le givre qui gerçoie.

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Séance de MARDI à St-Elivet 04/02

Séance racontée par François :

Une table unique pour cette séance, table dite « coup du chapeau »

Une petite séance à 4, à peine tourmentée par les prémisses de la tempête. En bref, Audrey a amené ses jeux, nous y avons joué, et VHS a gagné les trois parties. En football, on appelle cela « le coup du chapeau », en anglais, « hat trick », l’expression vient d’ailleurs du cricket à l’origine.

Nous commençâmes par un Takenoko. Bénéficiant de bons tirages et de dés favorables, je l’emporte sur le fil avec 30 points, devançant Xel (30), Audrey (23) et Gwen (16). Ma victoire est incontestable car, à égalité de points, les cartes Panda font foi. Mais elle fut contestée, car cette règle n’avait point été énoncée en temps et en heure.

Suivent deux parties de Level Up disputées, que je gagne sur le fil. La première en version « ouverte », la seconde en version « aléatoire ».

En football, un coup du chapeau est dit parfait lorsque les trois buts consécutifs ont été inscrits de façon différente, à savoir du pied gauche, du pied droit et de la tête. A parties civiles il s’agirait de trois jeux différents. Le coup fut donc presque parfait …

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 31/01

Des tables comme d’habitude :

Table n°1 dite « New Rules »…

… racontée par Marvin et …

… qui a réuni Audrey, Maud, Virginie et moi-même autour de Takenoko puis Level Up. J’ai donc enfreint à deux reprises mon leitmotiv personnel (« No New Rules ! »). Néanmoins, les jeux étant légers et agréables, l’apprentissage se passa bien.

Au final, Maud remporte la partie de Takenoko et Audrey celle de Level Up (que nous avons jouée avec la variante permettant de réaliser les objectifs dans un ordre quelconque). Les deux jeux sont sympathiques, mais le second a ma préférence.

Table n°2 dite « Cuvette en métal » …

… où JiBee, Jeff,  François-R et j’en oublie se sont penchés au dessus du plateau du Trône de Fer.

Table n°3 dite « Zombie paradise » …

… où Michal a initié Gwen, Clarisse et un nouvel sympathisant à Earth Reborn.

Table n°4 dite « Retour vers le Wallace land » …

… où VHS s’est jeté dans une partie de Brass, gagnée brillamment par Thomas avec participation de Xel et Françoise. Il est bien ce jeu !

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 21/06

Pour cause d’une fête de musique la séance du jeu fut quantitativement minimaliste, qualitativement excellente comme à chaque séance. Celle-ci est racontée par François :

Table unique, dite « échappée ».

Le 21 juin 1791, le roi Louis XVI, en fuite, était mis aux arrêts à Varennes. Parties de Paris la veille, les deux voitures de la famille royale sont immobilisées à 23h10 avant la voûte de l’église Saint-Gégoult qui enjambe la rue. Sous la pression des patriotes qui se trouvaient à l’estaminet du « Bras d’or », on oblige les voyageurs à descendre. Le tocsin sonne, la garde nationale est mise en alerte. Peu après minuit, le juge Destez, qui a vécu assez longtemps à Versailles, reconnaît formellement le roi. Les hussards de Lauzun, cantonnés au Couvent des Cordeliers, pactisent avec la foule. Le chirurgien Mangin monte à cheval pour porter la nouvelle à Paris.

Exactement 222 ans plus tard, Xel, Vincent, Grégoire, François-René et VHS se sont échappés de la fête de la musique et se retrouvent à St-Elivet. Sous la houlette de Grégoire qui explique les règles à FR et Vincent avec pédagogie, ils entament une partie d’Endeavor. Les verts (Greg) et les rouges (Xel) colonisent à tout va, occupent deux régions, pendant que les blancs (Vincent) et les violets (FR) se concentent sur deux autres. Les verts et les blancs multiplient les postes de gouverneur, pendant que VHS avec les noirs occupe tactiquement le terrain. Alors que les positions sont tranchées, rouges et violets, freinés par leurs faibles moyens culturels ou politiques, se lancent dans une stratégie belliqueuse de « green bashing » et font sonner le tocsin pour attaquer le roi vert. Ce dernier riposte tant bien que mal, mais son avance fond au soleil pendant que les noirs, au plus haut niveau politique, ratissent méthodiquement les cartes et affrêtent de nombreuses positions. Les blancs font une remontée spectaculaire et s’adjugent pour finir le plus haut score sur la carte (43), mais culminent finalement à 55. Les verts et les noirs, aux positions plus équilibrées, terminent à 57. Les violets à 39 et les rouges à 31 sont restés bloqués par leurs progressions insuffisantes en ressources. Au final, Vincent sut résister aux amicales pressions et conseils de Grégoire, et s’adjuge une brillante troisième place pour sa première incursion à ce jeu. Pour ma deuxième tentative, conseillé en toute fin de partie par Jeff (venu voir s’il y avait de la lumière, et qui inventa une manoeuvre brillante sur la carte de gouverneur), je réussis à partager les honneurs de la victoire avec l’expérimenté Grégoire: un petit exploit qui, en cette fête de la musique, aurait mérité qu’on sonnât le tocsin.

Suivit ensuite, avec les mêmes (sauf Xel, qui occupa le rôle de banquière des bambous dans ce jeu à 4), une partie de Takenoko, jeu amené par Vincent, « qui y joue souvent avec ses enfants et ne gagne pas toujours ». Ce jeu consiste à nourrir le Panda de l’Empereur, qui possède un gros appétit. En tant que jardinier, vous devez aussi cultiver des parcelles et les irriguer pour y faire pousser de beaux bambous, tout en surveillant la météo. Et enfin, il faut concevoir le tout avec harmonie, pour que les parcelles prennent de belles figures géométriques. En bref, il y a donc trois sortes d’objectifs à réaliser, le jeu prenant fin lorsqu’un joueur rélaise 7 objectifs. De cette partie émaillée de fous-rires, on retiendra que Grégoire, qui accomplit le premier ses 7 objectifs, pensait avoir gagné, mais, comme à Fukenschlag, ce n’est pas forcément celui qui termine le jeu qui gagne. En effet, lorsque le septième objectif est accompli, les autres joueurs peuvent encore terminer leur tour. Ce qu’ils firent, et pour ma part, je réussis à en mener à bien deux nouveaux dans ce dernier tour, mon Panda croquant les deux bambous jaunes qui m’offrirent la victoire avec 28 points, devançant donc Grégoire, 26, François-René, 20, et Vincent avec 17. Un nouveau tour « Pandable » pour une soirée décidément chanceuse.

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