Séance de VENDREDI 21/12/2018 à Servel

Ce 21 décembre, un hasard – certainement bien organisé – réunit la Belgique et la France: il veut en effet que ce soient les anniversaires simultanés de Charles Michel (fraîchement ex-premier Ministre) et de son adversaire nationaliste Bart De Wever (bourgmestre N-VA d’Anvers) pour le côté belge, ainsi que d’Emmanuel Macron et de son opposant tout aussi nationaliste Nicolas Bay (député Européen RN) pour le côté français ! A ce jeu de ressemblances, il y a quand même une différence: si la France et bel est bien gouvernée, ce n’est plus le cas de son voisin, et ceci n’est pas une fake news !

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Aucune crise de gouvernance à Parties Civiles, bien au contraire: en cette soirée, Neox avait organisé un arbre de Noël garni de boîtes de jeu ! Un vin chaud, du chocolat et des gâteaux avaient été apportés par Marie-Anne et Hélène. On avait investi la grande salle, l’odeur de la cannelle y fleurait bon un hiver qui, lui aussi, fêtait son arrivée dans une douceur d’automne finissant. Eût-il été organisé illico, un RIP (référendum d’initiative particivilienne) de destitution de notre Président bien-aimé n’aurait pas vu l’ombre d’un bulletin accroché à sa corbeille !

Table 1, dite « Coup de théâtre » : une bonne soirée de jeux sans Wallace, c’est comme un Noël sans dinde. Une initiation à Brass, s’imposait pour Eric et Elouann. A ce dernier qui construit des manfactures de coton qu’il peine à vendre, son père lance « Balance ton port ! », ce que le rejeton fit, et la vente du coton s’ensuivit, malgré les vicissitudes du marché extérieur qui se refusa à lui en fin de partie. Avec 85, il n’eut pas à rougir de sa première expérience, toisant même le paternel, qui ne culmina qu’à 76. La bataille pour la première place tournait clairement à l’avantage de votre serviteur, quand, au dernier coup, Xel prit de court l’assemblée en dépensant 32 de ses 33 livres pour construire un chantier naval, s’adjugeant ainsi une victoire surprise par 125 à 120 !

Table 2, dite « Pays imaginaire » : Dans le pays imaginaire d’Auztralia, également sorti de l’imagination fertile de Martin Wallace, une bataille d’expertsfut réglée par Jack, evant Marie-Anne, Vincent puis KreeNox

Table 3, dite « Progressiste » : sous la plume de Dom, nous retiendrons ceci:

Quatre amateurs de gros jeux darwiniens (Gérard, Thomas, Tristan et Dom) s’installent pour la soirée autour de Bios:Megafauna, déjà vu au début du mois. Légère asymétrie pour Thomas qui (en vert) joue les plantes. Il bénéficiera à ce titre pendant un bon moment de 3 actions là ou les animaux des trois autres joueurs n’en ont que 2. Les plaques continentales ne tardent pas à se frotter, provoquant la rencontre entre des espèces qui n’ont pas eu le temps de se développer considérablement. Histoire de compliquer la prédation, Thomas se rend vénéneux tandis que Tristan apprend à chasser les poissons (cela tombe bien, Thomas a créé une espèce nageuse).

En milieu de partie, une succession rare d’événements « Mutagène » qui
affaiblit les espèces au patrimoine génétique trop complexe, parfois au
point de les éliminer, nettoie la totalité des créations d’un Dom qui a
pris un peu trop de risques et se retrouve avec rien. Il redémarre avec
une minuscule bébête mais rattraper le temps perdu est quasi-impossible.
Les événements extérieurs multiplient les zones hostiles (hautes
montagnes et déserts) qui isolent les différentes populations les unes
des autres, d’autant plus que le super-continent se fractionne et recrée
4 continents séparés.

Dans le dernier tiers, Dom oriente l’évolution de l’environnement
(couvert nuageux et taux d’oxygène) pour fragiliser les espèces en cas
d’événement Mutagène (dans le cas de Thomas, il ne peut se permettre
qu’un unique cube de mutation mais il arrive à adapter ses deux
familles). La manœuvre réussit et c’est au tour des belles créations de
Tristan de disparaître, suivies au dernier tour par une belle espèce de
Gérard qui était sorti grand gagnant de l’épisode précédent. C’est donc
sur une feuille de score reflétant à la fois les milieux hostiles et la
fin de partie cruelle pour les espèces que se termine la partie bien
après minuit : Thomas 14 PV, Gérard & Dom 10, Tristan 4.

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Enfin, c’est l’occasion de faire la pub de la chaîne YouTube du bien nommé « Jean-Michel Grosjeu » qui propose des vidéos remarquables, en particulier sur les jeux Sierra Madre Games et grâce à qui Thomas et Tristan sont entrés avec aisance dans les règles de Bios:Megafauna.

Table 4, dite « Nationaliste » : à Gugong, Benjamin administre une « grosse fessée » à ses adversaires, savoir Mickaël, Olive et Jeff

Table 5, dite « Guerre de positions » : voir se déployer Warhammer 40K sur tois tables, on se sent déjà à Noël, d’autant que le décor fourmille de jolis petits sapins enneigés. Vincent-la-tempête a tonné, et Baptiste-le-trésor a plié.

Table 6, dite « Plus grands morts que vivants » : à l’instar d’un gouvernement plus grand mort car tombé pour une cause, les aventuriers de ce Zombicide, François-René, Neox, Camille, Olivier, Sébastien Olive, Hélène et Maîwenn sont sortis de l’épreuve grandis, mais raccourcis – en même temps.

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Table 7, dite « Xmas is coming » : à défaut de climat en phase avec le thème, une partie inaugurale de Snow time se conclut dans le plus grand secret. La magnifique réalisation de notre cher adhérent Franck a été appréciée tant au niveau de sa réalisation que de son mécanisme ludique.

Table 8, dite « Trois couleurs: bleu » : histoire de finir dans la bonne humeur, un Codenames se met en place pour finir. Les Rouges (Xel, François-René et Doc Nico) ont cédé aux Bleus (Hélène, Vincent et votre serviteur) au terme d’une joute indécise, et qui s’ouvrit sur cette réflexion méthaphysique: « Je trouve qu’on ne boit pas assez de Daïquiri », dont on vous laisse imaginer l’auteur.

  • 1-0 pour les Rouges qui profitent du calage des Bleus à un Stop (Feu, Rouge et Fin) qui bifurque vers un Pouce inattendu. Sur une grille infernale, les Bleus gâchent, donnent des mots, et finissent par échouer sur l’assassin Pétrole avec l’indice Urgence, indice qui visait les trois derniers mots (Timbre, Rouge, Blé) dans une audacieuse triangulation.
  • 1-1 à la faveur d’un parcours Bleu impeccable entamé sur le joli Enigma 3 (Berlin, Code, Espion).
  • Les Bleus s’imposent 2-1 dans une manche contestée avec véhémence pour tricherie, sur la confusion entre Poison et Poisson faite par une maître-espionne ni impassible ni silencieuse, visant l’indice Sushi 2 (Poisson et Mort). Tandis que les Rouges dérapent sur la Peste à propos de Bactériologie, les Bleus concluent sans effort sur le final Abeille 1 (Miel). « Ca fait quel effet de gagner en trichant » ? s’entendent-ils vitupérer en rentrant aux vestiaires.

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Séance de MARDI 4/12/2018 à Servel

Des créatures inquiétantes à chaque table, des combats sans merci ce soir Messieurs Dames, âmes sensibles s’abstenir !

Table 1, dite « Amazones et tritons » : baston tous azimuts entre peuplades fantastiques dans une partie de Smallworld réunissant Hélène, Jérôme, KreeNox, Nicolas-2 et Lubin. Ils ont passé un bon moment et les scores ont été particulièrelement serrés : N2 89, Hélène 88, Jérome 84, Lubin 80, KreeNox 79

Table 2, dite « Secrets et créatures » : Neox accueille en hôte-modèle ThomasC, Sébastien, François-René et Olivier pour une partie des Demeures de l’épouvante. Il assure aussi le SAV sous la forme d’un court récit, merci ! :

« Nous avons été sommés de nous rendre de toute urgence à l’université Miskatonic. Des créatures sont apparues, et il va falloir stopper leur propagation.
Arrivés sur place, nous avons tout d’abord rencontré des squelettes et autres vampires stellaires avant de trouver dans le labo la scientifique qui nous a demandé de venir. Celle-ci nous a chargés de réunir quelques ingrédients afin de créer l’élixir permettant de stopper le mal.
On a donc collectivement œuvré à la tâche. En éliminant quelques créatures plus ou moins grosses sur le passage. Une dernière énigme était cachée dans le document que nous avions reçu pour nous rendre sur place. Le message était codé, mais nous avons compris le procédé de décryptage… Thomas avait l’application smartphone qui faisait le reste. C’est une investigation couronnée de succès pour les enquêteurs ! Seul Neox était fou en repartant… Mais un gentil fou! »

Table 3, dite « Cultistes et hydrosquelettes » : les cultistes des jeux Sierra Madre (Gérard et Dom) avaient soigneusement préparé leur cérémonie d’inauguration de Bios:Megafauna (2e édition). Un jeu qui prolonge l’épopée ludique qu’est Bios:Genesis en démarrant il y a 450 millions d’années avec le déploiement sur les terres émergées d’espèces pluricellulaires, et qui se termine il y a 66 millions d’année avec la météorite de Chicxulub qui siffla la fin de la récré pour les dinosaures.

On retrouve du petit frère les mécanismes de développement d’espèces par un ajout judicieux (et parfois surréaliste) de mutations et les événements de début de tour, très thématiques (dérive des continents, épidémie, endommagement de l’ADN) et amenant une couche d’imprévu. Ajoutez à cela la compétition sur le terrain qui en fait un mini-wargame, chaque niche écologique ne pouvant accueillir qu’un herbivore et éventuellement un carnivore. Une part important des stratégies est donc de faire évoluer ses espèces pour qu’elles puissent dominer les concurrentes. Enfin un mécanisme malin à base de disques, mais là encore plus subi que contrôlé, couple l’environnement planétaire (température, humidité, niveau d’oxygène) avec l’évolution des différents territoires (glaciation, variation du niveau des océans, zones côtières riches en nutriment etc.). Et notez-le bien, PAS DE LANCERS DE DES !

Sur une planète relativement hostile avec un mégacontinent antarctique, Dom choisit une approche « verticale » en développant à fond une espèce puissante mais casanière tandis que Gérard se répand « horizonta-lement » avec plusieurs espèces dont une volante qui réussit à passer sur les autres continents. L’inévitable rencontre tourne à l’avantage des plantes à fourrure douées de langage (!) de Dom qui semblait avoir partie gagnée. Pourtant, malgré ses précautions consistant à sacrifier quelques organes pour être plus robuste, sa deuxième espèce fut emportée par une mutation fatale à quelques tours de la fin. Son espèce de base déjà entièrement déployée se retrouva quasiment incapable d’évoluer encore et surtout de bifurquer pour donner naissance à une autre espèce. Chaque individu survivant présent en fin de partie rapportant 1 PV, Gérard se dépêcha de coloniser à tout va en créant des poissons et multipliant ses bêtes à carapace. Au final, VHN l’emporta 18 à 17 ce qui lança le quart d’heure de discussion « et si on avait plutôt fait ça, cela aurait fait la différence ». A réessayer très bientôt à 3 ou 4 joueurs !

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