Le 3 novembre 1957 s’envole Spoutnik-2, un objet de plus de 500 kg perché au sommet d’une fusée soviétique (un missile intercontinental modifié). Ce second satellite artificiel était bien plus lourd, ambitieux et sophistiqué que son prédécesseur. Au lieu de contenir juste un émetteur radio, il embarquait la chienne Laîka, victime animale de la recherche spatiale, et plusieurs expéricences scientfiques dont l’une visant à mesurer les rayons cosmiques et l’autre à analyser le spectre UV et X du rayonnement solaire non filtré par l’atmosphère terrestre. Ce second exploit après Spoutnik-1 fit mesurer aux Etats-Unis leur retard pris sur l’URSS dans les technologies spatiales (et donc les missiles) et accrut la rivalité des deux superpuissances. Quant aux mesures effectuées, les détecteurs spectraux étaient mal calibrés et furent saturés par le flux solaire tandis que les données sur les rayons cosmiques se révèlèrent insuffisantes pour confirmer l’existence de la ceinture de Van Allen.
Table 1, dite « Exploit collectif » : retour de Batman avec autour de la table Xel, OlivierL, Stéven et Fabrice. Après avoir pas mal encaissé, la fine équipe se sort victorieuse d’un scénario où ils ont croisé un épouvantail, mais nous dit-on « sans gloire ».
Table 2, dite « Deux orbites et au lit » : A l’écart au calme, soirée courte pour F-R, Frank et Tristan qui commencent par un Unlock et finissent par un Cartaventura au Moyen-Orient.
Table 3, dite « Décollage réussi » : Vincent, Gilles, François, et VHN se lancent dans Grand Austria Hotel. Les deux premiers découvrent ce jeu où l’on vide peu à peu à chaque manche un pool de dés commun pour faire des actions, chaque valeur de dé correspondant à une action spécifique. Gilles apprend vite et prend un départ en flèche, il est le premier à revendiquer un objectif à 15 PV. Mais en milieu de partie il retrouve son restaurant engorgé de clients au grand appétit. Tout comme Dom qui est englué dans la Schlagsahne. Il faut dire que les tirages de dés incroyables se succèdent, comme celui où sur 14 dés, cinq valent 5 (ou un autre où deux valeurs sur six sont absentes, 0,3% de probabilité !). Plus généralement, il y a famine des valeurs 1 et 2 qui permettent de nourrir les clients du restaurant. Alors que Dom est au fond du trou, sans argent et avec sa salle congestionnée, c’est au 5e tour (sur 7) que la piste de l’empereur lui parachute miraculeusement 4 cubes blancs qui le relancent d’un coup. Pendant ce temps, François a constuit une machine à points épurée et efficace, s’appuyant sur 3 personnels bien choisis, un accent mis sur la piste de l’empereur et une rotation rapide de convives venus dîner sur le pouce. Les traits d’humour lancés par les autres ne le ralentissent en rien et il donne le coup de grâce en convertissant ses 19 sous en autant de points et en mettant en jeu un dernier personnage qui, recopiant n’importe quel autre scoreur de fin de partie, le gratifie de 12 points supplémentaires. Avec 148 PV, il triomphe au terme d’une partie menée au petit poil malgré les dés défavorables. Suivent Dom avec 120, Gilles 98 et Vincent 67.
Table 4, dite « Industrie de pointe » : Le Brass périodique animé par Thomas regroupe Marie-Anne, BenjaminG et Baptiste. Une partie qui a duré et qui a vu un finish ultra-serré, Marie-Anne prenant le meilleur sur Thomas, 132 PV à 129.
Table 5, dite « Superpuissances » : Première apparition de The Witcher, tiré du livre/jeu vidéo/série. C’est compétitif dans un univers de fantasy. Nous ne savons pas encore qui de Jérôme, OlivierB et Nico77 s’en est le mieux tiré, toute information à ce sujet est bienvenue.
Table 6, dite « Victime de la science » : Une autre première, dans la catégorie du gros jeu de placement d’ouvrier aux actions combotastiques multiples : Darwin’s Journey pour Fred, Elie, Olive et Mickaël. Un jeu où « tout coûte cher » dès qu’on n’est pas le premier à se placer dans une zone, où il faut se replacer dans l’ordre du tour au bon moment et bien anticiper quelles compténces on développe pour chaque ouvrier, cela conditionnera les actions qu’il peut activer. Elie fait le plein de points au musée mais au total c’est Fred qui remporte cette partie de découverte.
À l’âge de vingt-six ans, Robert Baden-Powell, sous-lieutenant britannique dans l’armée des Indes, est promu capitaine, déplacé en Afrique du Sud, où il a l’occasion d’entrer en contact avec des éclaireurs indigènes pour lesquels il a beaucoup d’admiration. Il se perfectionne à leur contact dans l’art de l’approche et de l’exploration. C’est en Afrique qu’il a pour la première fois la possibilité de former des éclaireurs militaires selon ses méthodes : en petites unités ou patrouilles, chacune sous les ordres d’un chef. Il attribue aux plus méritants un insigne dont le dessin s’inspire du point Nord de la boussole, très similaire à ce qui deviendra le badge du scoutisme mondial.
Table 1, dite « Éclaireurs dans la nuit » : à l’invitation de Thomas, François se lance à la découverte de Mr Jack – on parle ici de l’éventreur bien connu, mais qu’il s’agit dans ce jeu de découvrir sous les traits d’un des huit personnages. L’un des joueurs, Jack, a pour mission de s’échapper à la faveur de la nuit, pour autant qu’il soit invisible. L’autre, Sherlock, de l’identifier et lui mettre le grappin dessus. Un savant algorithme, permettant de déterminer si Jack est visible ou pas, aiguille l’enquêteur au fil des tours. Un jeu où l’anticipation est de mise, une action brillante au tour N pouvant être désastreuse au tour N+1, et où la partie se joue souvent à un rien – mais pour Thomas, trois petits riens furent autant de victoires. Le haut niveau, c’est bien connu, se joue sur des détails.

Table 1, dite « Débutant accepté, expérience exigée » : Iki, qui est en passe de devenir un classique sur nos tables, et les parties n’y sont jamais les mêmes en fonction des stratégies suivies par chacun. C’est le type de jeu où, le score final étant un total de points issu de plusieurs catégories, il importe de bien choisir des batailles. Il faut aussi veiller à nourrir ses artisans et éviter les incendies. Ces derniers sont particulièrement redoutables, mais on peut s’en protéger en se cachant derrière un joueur qui a déjà une bonne protection – mais c’est sans compter quelques twists imprévus, comme cette action qui permet d’intervertir au choix de cartes sur le plateau ! Le petit Paul suggéra cette action à François, avant d’être victime du choix des cartes interverties. Le silence peut être d’or dans l’univers feutré d’Edo. Cette partie très enlevée se conclut par un score serré, comme le montre la feuille de score. Paul s’est focalisé sur les poissons, mais ils ne lui ont apporté que 18 de ses 89 points. Mickaël a brillé sur la piste d’expérience avec 58 points, mais pas ailleurs, et culmine à 93. François réussit un coup de maître avec un bâtiment à 32 et termine premier dauphin. Quant à Olivier L., il réalise pour sa première l’exploit d’égaler le record absolu détenu par Axel, avec 118, grâce à une expérience très élevée, mais aussi un beau duo à 26 de pipes et de blagues à tabac.