Séance de VENDREDI 11/04/2025 à Servel

L’histoire des sous-marins illustre de façon frappante l’ingéniosité de générations d’ingénieurs. L’idée d’un véhicule autonome se déplaçant discrètement sous l’eau fut très tôt explorée pour ses applications militaires. Les premières réalisations sérieuses datent de la fin du  XVIIIe siècle, même si aujourd’hui on doute que le Turtle de 1776, en bois et à propulsion humaine, ait réussi à mener des missions d’attaque. Il faut attendre un siècle et l’invention de la torpille pour que les choses deviennent sérieuses avec toutes sortes de prototypes en métal, propulsés à vapeur (le Plongeur français, le Resurgam britannique, le Ictineo espagnol ou encore les Nordenfelt suédois) puis électriques (ceux du polonais Drzewiecki ou le Gymnote français). Le début du XXe siècle voit arriver des modèles à propulsion mixte batteries/moteur dotés de vraies capacités opérationnelles. Ainsi le Holland type VI de l’inventeur irlandais éponyme qui devint le 11 avril 1900 le premier sous-marin de l’US Navy sous le nom de USS Holland. Ils prirent leur rôle militaire pendant la première guerre mondiale où des centaines furent déployés, les sub-mersibles allemands coulant des milliers de navires alliés (principalement civils, ces sous-marins n’étaient pas encore taillés pour affronter des bâtiments de combat). 125 ans plus tard, en bord de mer, un équipage limité à 9 hommes surnagea et déploya son ingéniosité ludophile.

Table 1, dite « Métaux stratégiques » : Fred, Elie, Thomas et Dom se lancent dans Kutna Hora, une première pour les deux derniers. Sur le thème d’une ville minière de Bohême au moyen-âge, il s’agit assez classiquement de se développer dans deux zones (la ville et la mine). Les deux originalités sont d’une part le choix en début de partie de « Guildes » qui vont contraindre le type de bâtiments qu’on peut construire, d’autre part un système de cours variables pour les différences ressources du jeu (en gros chaque bâtiment en augmente la production donc baisse le prix tandis que d’autres événements augmentent la population et la demande générale). Cela créée une certaine dépendance aux actions des autres et nécessite de bien choisir le moment d’agir (« buy low, sell high » !). Ajoutons à cette description un système de cartes d’Actions finalement assez peu contraignant (deux actions possibles par carte, on n’en fait qu’une à son tour et on joue 5 cartes sur 6 par manche sachant qu’il y a une action-joker). Elie s’est attribué quelques belles actions-bonus de la cathédrale, Fred a multiplié les investissements dans la mine tandis qu’à l’inverse Dom néglige la mine mais produit des ressources lucratives (argent, nourriture et bière). Il prend de l’avance sur la piste de score en cours de partie mais la plupart des points sont attribués au décompte final, difficile de dire qui est le mieux placé. Au final Dom garde la tête avec 60 PV devant Elie 51, Fred 46 et Thomas 41.

Table 2, dite « Archipel disputé » : Partie de Cyclades à cinq pour Mickaël, Olive, Stéven, Tristan et François-René. Stéven se constitue une collection de Prêtres qui lui permet d’enchérir sans trop être contesté. Il finit par utiliser la méthode consistant à faire tourner le marché des cartes Créatures pour aller chercher Pégase qui le parachute sur l’île dont il a besoin pour gagner. Un peu trop de hasard au goût de certains qui vont chercher dans l’armoire un « bon » jeu allemand quasiment sans hasard (voir table 4). D’autres, au vu de la stratégie gagnante, ont suggéré de renommer le jeu « Cyclage » !

Table 3, dite « Panne de propulsion » : Pour finir la soirée, une Course vers El Dorado avec F-R, Dom et Olive qui n’y a pas encore joué. Ce dernier lit mal le parcours et se retrouve flottant sur une mini-mare dans l’attente d’une triple pagaie salvatrice. Dom franchit les premières tuiles en tête mais F-R a construit un deck très bien adapté au parcours et remonte peu à peu. La partie se joue sur la dernière tuile que F-R, doté de la « millionaire » valant 4 or, traverse en une seule action tandis que Dom finit son tour à une case du but, de toutes façons F-R l’aurait tout de même emporté au départage par les barrières.

Table 4, dite « Campagne allemande » : Les stratèges de service (Tristan, Stéven, Mickaël), pour finir sur une bonne note, jouent donc à Hansa Teutonica, sur le plateau pour 3 c’est un peu différent. Mickaël acquiert tôt sa troisième action et s’ingénie à en priver les autres. Tristan se rabat sur les clés qui multiplient en fin de partie la valeur des chaînes de comptoirs. Nous restons dans l’attente d’un câble de l’Amirauté qui nous en dira plus sur le dénouement.

Séance de MARDI 08/04/2025 à Servel

Le 8 avril 1990 est diffusé le premier épisode de Twin Peaks, une série télévisée réalisée par David Lynch récemment disparu, avec Mark Frost. Elle ne durera que deux saisons mais marquera durablement par son ton décalé mêlant intrigue policière, soap opera, personnages étranges sous les apparences tranquilles d’une petite ville du nord-ouest (cela rappelle quelque chose…) et séquences oniriques, le tout accompagné par une BO planante signée Angelo Badalamenti. C’était déjà il y a 35 ans.

Table 1, dite « There was a fish in the percolator » : Stéven, Olive et Marc inaugurent Archipelago, un jeu pas récent mais qui garde certaines originalités : on est chacun pour soi mais on a un intérêt commun à éviter la survenance d’événements qui feraient perdre tout le monde. On explore peu à peu un archipel style Caraïbes mais on peut avoir plus ou moins de veine avec les tuiles qu’on pioche. Chaque joueur a un objectif personnel qui va déterminer à la fois du scoring (1 à 3 points) et le déclenchement de la fin de partie (il va y a avoir des surprises), sachant qu’à la fin chacun score en fonction de tous les objectifs individuels (comme à Troyes). Le tout avec un matériel plutôt beau. Pour cette découverte collective, c’est Marc qui active le décompte final et c’est Olive qui finit en tête d’un point (7 PV contre 6 et 6).

Table 2, dite « Every day, once a day, give yourself a present » : Mickaël, BenjaminG, F-R et Xof font dans l’éclectisme. Ils s’échauffent par une Course vers El Dorado que Xof remporte de façon serrée (départage au nombre de barrières). Ils partent ensuite pour un Hansa Teutonica qui au final finira avant le jeu théoriquement poids-moyen de la table 3. Benjamin sprinte pour disposer de 5 actions par tour, au passage nourrissant en PV Mickaël qui a placé un comptoire au bon endroit. Les deux larrons mènent une lutte acharnée que Mickaël pense avoir emportée, las un dernier point donne la victoire à Benjamin 51 PV contre 50 Mickaël, 33 F-R et 30 Xof.

Table 3, dite « Log Lady » : Encore un jeu de plus d’une douzaine d’année qui réapparaît ayant été joué (en public du moins) une unique fois en 2010, à l’époque ou nous vivions à Saint-Elivet : Aux portes de Loyang. Un jeu de l’auteur d’Agricola toujours centré sur les productions agricoles mais cette fois exclusivement végétariennes (François-René ne regrette pas d’avoir choisi la table 2). Assez classiquement il s’agit de planifier ses productions en multipliant les champs et en récupérant des clients dont il faut satisfaire les demandes, dans un contexte où au moins en début de partie l’argent est rare. A chaque tour on joue deux cartes dont une vient de sa main et l’autre vient d’un « lot central » (comme à la Gloire de Rome) que l’on garnit depuis sa main : il faut arbitrer entre les cartes qu’on est prêt à donner aux autres et le choix qu’on veut avoir, c’est plutôt malin. A la fin de chaque tour, on convertit une partie de son pécule en PV à un tarif croissant. On ne retrouve pas la frustration et le blocage du place-ment d’ouvriers d’Agricola, par contre des « assistants » à usage unique offrent des actions spéciales y compris qui nuisent aux autres. On peut donc voir son plan de production soigneusement étudié mis à terre parce qu’on vous a pris une ressource ou un client. Marie-Anne a joué la carte d’une agriculture industrielle décomplexée, faisant grandir son domaine jusqu’à 11 champs. Tel un moteur diesel elle a démarré doucement mais ensuite son quasi-monopole sur le poireau lui a permis de belles récoltes. Elle s’impose avec 17 PV contre Dom 16 et Thomas 15, les trois ayant contracté un emprunt (non remboursable) au cours de la partie.

Table 4, dite « I am the FBI » : Table tardive regroupant les derniers motivés : Stéven, Olive, F-R et un Younaël arrivé en cours de soirée. Ils dépunchent et expérimentent Almost Innocent, un jeu d’enquête coopératif. Pour ce premier run ils n’ont pas réussi, ils réessaieront. Après tout il a fallu du temps pour savoir qui a tué Laura Palmer.

Séance de VENDREDI 21/02/2025

Jeanne Calment était née le 21 février 1875 à Arles. Elle aurait donc fêté avec nous ses 150 ans si elle n’avait été rappelée à son créateur en août 1997 à Arles, à l’âge respectable de 122 ans. C’est l’être humain ayant eu la vie la plus longue (de façon documentée en tous cas, il y a quelques challengers non homologués du style Mathusalem). On connaît l’histoire fameuse du notaire ayant acheté son appartement en viager en 1965 et mort en 1995 sans avoir pu en profiter, après avoir versé en rente le double de sa valeur. Jeanne épousa son cousin (le sien propre, pas celui du notaire), un riche marchand, dont elle eut une fille qui mourut juste après lui avoir donné un petit-fils qui lui fut victime d’un accident de voiture. Ceci alors que Jeanne était fan de vélo (elle en faisait encore à 100 ans, ben oui comme on dit cela ne s’oublie pas) et de patins à roulettes, on voit ici démontrés les bienfaits des moyens de transport non motorisés. Attribuant sa longevité à sa consommation hebdomadaire d’un kilogramme de chocolat, elle attendit ses 110 ans pour entrer en maison de retraite. Cela ne l’empêcha pas d’en ressortir à 114 ans pour tenir son propre rôle dans le film Vincent et moi. Retour en 2025 où se cotoyèrent loin de Arles des moins de 20 ans et des plus de 60 ans, tous apparem-ment en forme, après tout la pratique du jeu (comme celle des mots croisés) est bien connue pour repousser les maladies neurodégénératives.

Table 1, dite « L’éternité c’est long, surtout vers la fin » : Un peu comme dans Un jour sans fin, on voit presque chaque semaine F-R, Armand, OlivierB et Jérôme déployer leurs Chroniques de Drunragor et repartir souriants en ayant réussi leur mission. Il manque juste Andie MacDowell.

Table 2, dite « Y va marcher beaucoup moins bien » : Une table de Cryptid regroupa Frank, Elie et Pierre. Le principal événement de la partie fut le soudain effondrement de la moitié du piètement de la table qui éparpilla façon puzzle toutes sortes de pièces de bois et de carton.

Table 3, dite « Un petit vélo dans la tête » : Une autre table réunit Pierre-Yves , Fred et Younaël qui jouèrent à The Loop. Pas de doute cela tourna rond mais on ne reçut pas plus d’éléments narratifs avant le bouclage. Les survivants des tables 2 et 3 se marièrent et se penchèrent sur le prototype de Pianetti, un jeu qui pourrait bien supplanter les Chrominos dans les maisons de retraite.

Table 4, dite « La came de Jeanne » : Deux presque centenaires, Olive et Marc, ressortent Voidfall, un monstre auxquels ils sont les seuls à se confronter, ces gars là ont le cuir tanné. Marc tint la distance grâce à une consommation intensive de chocolat et marqua deux points de plus que l’âge atteint par la vénérable Jeanne. Quant à Olive il scora environ autant de points que l’âge auquel le notaire de la dame signa le désastreux contrat d’achat en viager. Les compères convinrent qu’entre le temps de mise en place, la complexité de l’iconographie et la nécessité de se référer aux règles parce que cela fait longtemps qu’on n’y a joué, le plaisir a été mitigé. Bah, Parties Civiles c’est un peu comme une boîte de chocolats.

Table 5, dite « Je parle Calment » : Partie à cinq de Hansa Teutonica avec Mickaël dans le rôle de celui qui a déjà joué et Dom dans celui de celui qui a lu les règles, rejoints par Xel, DocNico et un collègue dudit nommé Nicolas. Un jeu d’une autre époque, matériel minimal et interaction vacharde, il s’agit de bien choisir comment se développer sans perdre des yeux ce que font les autres. Mickaël bénéficie encore et encore d’un comptoir bien situé à Göttingen, à Göttingen et place deux disques à Coellen. Ceux-là valent 18 PV, ils contribuent à le metttre en tête une fois la fin de la partie provoquée par l’épuisement des jetons : Mickaël 48 PV, DocNico 43, Dom 34, Nicolas-invité 31 et Xel 29.

Séance de VENDREDI 07/02/2025

La date du 7 février évoque pour certains le dure vie des pionniers qui mirent en culture les grandes plaines étasuniennes au XIXe siècle après le Louisiana purchase. Ainsi John Deere, enfant de ce siècle né le 7 février 1804 et mort en 1886 qui mit au point la première charrue au soc en acier, plus solide et mieux adaptée aux difficiles sols argileux que celles en fonte. Ses enfants développèrent la forge semi-industrielle en une entreprise de matériel agricole dont les tracteurs jaunes et verts sont toujours fort réputés.

Ayons aussi une pensée pour Laura Ingalls Wilder, née le 7 février 1867 dans une famille de pionniers qui passa son temps à bouger dans les régions frontières à la faveur des opportunités d’emploi. Douée pour l’étude elle devient institutrice à 16 ans mais doit arrêter quand elle épouse un cultivateur deux ans plus tard. C’est dans les années 30 qu’elle publie en une dizaine de volumes le récit de ses jeunes années qui est bien plus intéressant que la série télé un peu cucu qui en a été tirée. Le tome Un hiver sans fin en particulier est frappant par sa description de la difficulté de la survie dans des conditions climatiques extrêmes et de l’ingratitude du travail de la terre.

Table 1, dite « Job well done » : La petite escouade des Chroniques de Drunragor (Jérôme, Armand, F-R et OlivierB) reprend son paquetage et repart en mission. Ils reviennent en fin de soirée fourbus mais victorieux.

Table 2, dite « XIXe siècle » : Le revival de Sherlock Holmes Detective Conseil se poursuit avec un nouveau groupe motivé qui se lance dans le premier coffret. Ce soir Nolwenn, Caroline, Marie-Christine, Frank et Younaël se penchent sur la triste affaire de l’orpheline emprisonnée. Ils ne parviennent pas à démêler l’ensemble des fils de cette énigme mais finissent avec un score très honorable de 55 points. Après le départ de Frank ils se lancent dans une partie des Aventuriers du Rail Europe que quelques giboulées de grêle n’ont pas interrompue.

Table 3, dite « Climats ingrats » : Le noyau dur de Hansa Teutonica refait une partie de son jeu fétiche du moment, ce soir avec Tristan, Mickaël, JérômeC et Clément. La dernière fois ils expliquaient doctement qu’ils avaient enfin appris à détecter un joueur devenant trop puissant et à lui casser les rotules. Pourtant ils durent admettre une fois la poussière germanique retombée que Clément les avait nettement distancés. Pas rancuniers ils se laissent entraîner dans un Peloponnes cher à Tristan, avec pour corser les choses des extensions toutes neuves ajoutées au jeu (c’est modulaire, ce soir il y avait la Mer et les Sacrifices). C’est Mickaël qui s’impose avec 26 PV.

Table 4, dite « Pionniers » : Bien au chaud la petite escouade de ISS Vanguard (Xel, Fabrice, Stéven et OlivierL) poursuit sa campagne. Ils s’en sont tirés mais apparemment il y a un alien moqueur infiltré quelque part dans le vaisseau, cela doit être à la fois pénible et peu rassurant. Perception des tapettes à aliens !

Table 5, dite « En acier » : Thomas, Sébastien, Marie-Anne et Julien se frottent au Brass classique (Lancashire) que certains découvrent. Les expérimenté(e)s finissent sans surprise en tête, Marie-Anne devançant Thomas de 5 PV dans un plan « sidérurgie » (charbon et fer).

Table 6, dite « En jaune et vert » : Soirée à trois pour Olive, Xof et Dom, petite jauge pour Keyflower mais nombre idéal pour le Château Blanc. A Keyflower difficile de savoir qui mène jusqu’à la dernière saison, l’hiver. Déjà seules trois tuiles de scoring (sur un maximum possible de neuf, ce sont les joueurs qui décident) sont mises aux enchères, il faut croire qu’on pensait que les autres favoriseraient plus les adversaires. En tous cas ce maigre butin concentre les convoitises. Olive ouvre en misant 4 meeples rouges sur la Cathédrale à 12 PV tandis que la puissance de la machine à meeples verts de Xof se révèle peu à peu (il finira avec 7 dans son village !). Dom de son côté retourne ses tuiles et entasse du bois (« quand homme blanc couper du bois, hiver très rigoureux » comme dit l’histoire), chaque cube brun lui rapportant 3 PV. Proche de la fin de la manche il sort du bois en prenant le contrôle de la Cathédrale avec 6 meeples. Il l’emporte avec 61 PV devant Xof 48 (qui a accumulé une douzaine de cubes jaunes représentant l’or) et Olive 37. Ils initient ensuite Xof au Château Blanc : sa grue fait la course en tête sur la piste du temps, il développe fort sa lanterne et il est le seul à placer un courtisan dans la salle de l’empereur (10 PV). Dom, lui, expérimente avec les combos à base de jardiniers tout en étant relégué en dernière place du tour. Il prend le meilleur sur Xof 41 PV à 35, Olive finissant avec 22.

Séance de VENDREDI 24/01/2025

Au coeur d’un hiver alternant le (relativement) froid et le (très) humide, il y a belle affluence à la maison de quartier pour se réchauffer les neurones et les zygomatiques en disputant civilement quelques parties ludiques.

Table 1, dite « Triomphante » : Les habituels des Chroniques de Drunragor (Jérôme, Armand, F-R et OlivierB) sont fidèles au poste. Un boss de moins et la campagne continue, ils sont trop forts.

Table 2, dite « Synergisante » : Frank, Elie, Morgane et Julien font une partie de Forêt Mixte pas si courte que ça. C’est Elie qui est le maître de la combo, il est du bois dont on fait les joueurs velus.

Table 3, dite « Influençante » : Un Hansa Teutonica bien tendu à cinq (Mickaël, Tristan, Thomas, JérômeC et Clément). Cela fait plusieurs fois qu’ils jouent ensemble et cette fois ils savent qu’il ne faut pas laisser impunément déployer une stratégie forte, à chaque échappée le peloton a rattrapé le petit malin. Ceci explique des scores très resserés. L’événement de la soirée est que Tristan a enfin gagné. Grâce à son talent, bien sûr, mais aussi un peu sa rouerie, tout au long de la partie les joueurs ont partagé des « conseils d’ami », soulignant des actions possibles mais sans jamais perdre de vue leur propre intérêt. C’est ainsi que le barbu a convaincu en fin de partie Thomas d’aller placer un comptoir qui a pris 2 PV à Clément. Assez pour donner la victoire au viking avec 59 PV devant Clément 58, Thomas 55, Jérôme 52, Mickaël 51. Ensuite il y eu quelques parties de Odin.

Table 4, dite « Cygnifiante » : Marie-Anne, Paul & Virginie sont accueillis par Marc dans Castles of Mad King Ludwig. N’oubliez pas le guide, et constuisez au meilleur prix et le plus efficacement possible votre château. C’est Marie-Anne qui, n’ayant pas perdu de vue les bonus de fin de partie s’impose assez largement devant Paul puis Marc et Virginie.

Table 5, dite « Pétillante » : Eh oui, Troyes est l’anagramme de oyster et n’y en a-t-il pas qui dégustent des huitres au champagne ? Aucune importance, nous avions ce soir en lice dans la froidure champenoise Olive, Xel, Fred et VHN. Entre les lancers de dés et l’ordre d’arrivée (ou pas) des cartes Activités, les parties sont très variées et ce soir on vit des choses rares. Comme un joueur qui sature sur la piste d’influence. Ou un autre qui finit avec un unique meeple dans les trois bâtiments. Ou le lancer de 5 dés noirs à la phase d’événements tandis que les cartes Evénement débordent du plateau (et ce alors que Fred s’ingéniait à les combattre, on se doutait bien de son Personnage). Ou encore un joueur dont les quatre dés affichent « 1 ». Ce joueur scorant 18 PV en une seule action (activation triple du Capitaine qui rapporte 1 PV par cube placé sur un Evénement : 3 x 6 = 18, le compte est bon). Dom (car c’était lui) plia le match, bien que toujours en manque de deniers, de dés et d’influence, en activant deux fois ce Capitaine avant que Fred n’y mette le hola. Il l’emporte avec 56 PV devant Fred 39, Olive 36 et Xel 30. Histoire de se détendre cela joue ensuite à Mot Malin, avec 6 mots en échec les règles nous indiquent que c’est « raté ».

Table 6, dite « Enchantante » : Nolwenn, Pierre-Yves, Caroline et Younaël continuent l’exploration de Harry Potter : bataille à Poudlard. Cette fois elles/ils s’imposent sans coup férir face au plus méchant et puissant des sorciers (mais qu’il est convenu de ne pas nommer sauf peut-être par son anagramme Tom Elvis Jedusor).

Table 7, dite « Japonisante » : Olive et Dom finissent la soirée en tête à tête au Château Blanc. Olive a été meilleur sur les couples guerriers/courtisans et a construit une Lanterne puissante mais a toujours manqué d’un sceau pour avancer sur la piste du temps. Dom quant à lui a réussi à placer un jardinier à 9 PV qui lui donne la victoire, 26 à 23. On s’est fait la remarque, sans vraiment comprendre pourquoi, qu’on a eu l’impression de beaucoup moins avancer qu’à la partie de mardi, ce que les scores confirment.

Séance de VENDREDI 17/01/2025

Il n’y a pas de jour pour les catastrophes naturelles qui peuvent survenir n’importe quand. Le 17 janvier est associé à plusieurs d’entre elles en une semaine où Los Angeles a été dévastée par des feux dont le côté naturel peut être débattu, depuis les règles d’urbanisme permettant un étalement de la ville vers les collines jusqu’à la contribution humaine aux changements du climat qui y multiplie les épisodes de sécheresse. Citons donc le tremblement de terre de Kobe en 1995 et celui de Los Angeles (déjà) en 1994.

Table 1, dite « Engloutissement » : Nolwenn, Armand et Sébastien jouent d’abord à Abyss (victoire d’Armand) puis à Shards of Infinity après le départ d’Armand.

Table 2, dite « Tremblement de terre » : Tristan, Olive, JérômeC et Mickaël ressortent Hansa Teutonica. Un excellent achat de Noël sur lequel deux parties sont disputées. Dans la première Mickaël construit un comptoir-clé qui lui rapport plein de points, il gagne avec 48 PV devant Tristan 37. Dans la seconde, Jérôme reprend et selon ses mots « sublime » cette stratégie gagnante et s’impose 53 PV devant Tristan 51. Ce dernier n’a toujours pas réussi à gagner une partie depuis l’arrivée officielle du jeu en décembre, il faut le noter. Il prend cependant sa revanche avec le souvent cruel Peloponnes avec les mêmes moins Olive.

Table 3, dite « Sauve qui peut » : Fred et Dom rejouent à Evacuation, cette fois avec un troisième joueur, Elie. Il s’agit d’abandonner la terre en emmenant la population et quelques infrastructures nécessaires à sa survie (du pain, de l’énergie et des jeux). Les règles sont maitrisées sur le bout des doigts et comme prévu c’est une course à l’efficacité. Elie a accumulé les vaisseaux spatiaux mais a eu du mal à développer sa production sur la nouvelle planète. Dans la quatrième et dernière manche Fred (qui a multiplié les cartes bonus Structures) et Dom tutoient les conditions de victoire, le tour va-t-il aller à son terme ou bien une fin anticipée se déclencher (auquel cas certaines actions de fin de tour sur lesquelles comptait Fred n’ont pas lieu) ? Dom appuie sur le bouton ; il prend -1 de pénalité en laissant un jeton sur la planète A, compensée par les +2 de sa majorité sur les smileys. Il finit avec 8 points tout comme Fred (c’est le plus bas des 3 marqueurs sur la piste de production qui détermine le score, il faut être bon partout) mais le départage aux smileys lui attribue une victoire serrée.

La table poursuit la soirée avec deux parties de Course vers El Dorado, un autre achat de Noël bien apprécié avec sa course toujours haletante et motorisée par un deckbuilding simple. Dans la première partie Fred utilise deux Boussoles pour progesser à toute allure. Dom lui cherche à piocher plus avec une Scientifique et un Cartographe. Les deux finissent dans le même tour et doivent être départagés par les barrières : 2 à 2 mais Fred à celle de plus forte valeur, la victoire est donc pour lui. Dans la seconde partie, à 4 avec Nolwenn, Dom prend un bon départ mais à mi-parcours s’essoufle, n’ayant pas assez acheté de cartes puissantes. Fred a fait tout l’inverse, riche de deux Pionniers et deux Capitaines et ayant épuré son deck des petites cartes, il avale les hexagones à un rythme de fou puis se retrouve bizarrement encalminé devant un plan d’eau sur la dernière tuile. Il voit fondre sur lui Elie qui a vu le raccourci habile qu’il pouvait prendre avec son Indigène (et que Dom avait raté) qui finit dans le même tour. Mais avec 3 barrières à 0 la victoire de Fred est sans appel.

Table 4, dite « Prédation » : un groupe de rôlistes (Julien & Marie-Christine, F-R, Younaël, Stéven) finit la soirée avec La Bête (incarnée par Younaël) dont l’issue reste à ce jour incertaine.

Séance de VENDREDI 03/01/2025

Description de cette image, également commentée ci-aprèsPréoccupé par les questions de la mort et du Salut qui caractérisent le christianisme du Moyen Âge tardif, Martin Luther puise des réponses dans la Bible, particulièrement dans l’épître de Paul aux Romains. Selon Luther, le salut de l’âme est un libre don de Dieu, reçu par la repentance sincère et la foi authentique en Jésus-Christ comme le Messie, sans intercession possible de l’Église. Il défie l’autorité papale en tenant la Bible pour seule source légitime d’autorité chrétienne.

Scandalisé par le commerce des indulgences instauré par les papes Jules II et Léon X pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome, le 31 octobre 1517, Luther écrit à l’archevêque et joint à sa lettre les 95 thèses, principalement inspirées par les abus du dominicain Johann Tetzel, qu’il aurait placardées sur les portes de l’église de la Toussaint de Wittemberg. Dès lors, cette controverse entre théologiens devient une affaire publique et politique. Luther est dénoncé à Rome par l’archevêque Albrecht. Sommé le 15 juin 1520 par Léon X de se rétracter, il brûle en public la lettre que le pontife lui a envoyée. Il sera excommunié, le 3 janvier 1521, par la bulle pontificale Decet romanum pontificem.

A Parties Civiles, nous avons de grandes indulgences pour les faiblesses de nos fidèles, et elles ne se monnaient jamais, n’essayez même pas.

SETI - Jeu de Société - Iello - Photo 1/3Table 1, dite « Le ciel ne peut attendre » : Découverte de SETI, acronyme anglais de Recherche d’Intelligence Extraterrestre, jeu où vous dirigez une institution scientifique chargée de sonder l’univers à la recherche de signes de vie. Lancer des sondes dans l’espace, explorer le ciel avec des télescopes et combiner de multiples technologies pour briller dans le monde de l’astronomie sont le lot de nos aventuriers, et, le salut n’attendant pas le nombre des années, c’est le jeune Elie qui excommunie ses adversaires, laissant Fred, Mickaël et Jeff mesurer comme la terre est basse.

Table 2, dite « Pain quotidien » : Poursuite de l’odyssée des Chroniques de Drunagor avec toujours F-R, JérômeLG, Armand et OlivierB. Ils récitent par cœur leur mission sans même ouvrir leur missel.

Table 3, dite « Zu Hause » :  Hommage à Luther, avec ses petites rivalités et ses coups tordus, une visite de la ligue hanséatique au moyen-âge attire des marchands calculateurs à Hansa Teutonica. Touché par la grâce, Mickaël s’impose au départage, devançant Steven crédité du même score, laissant très loin derrière Tristan, et surtout Thomas, proche de l’abandon et qui va rejoindre les bras de Morphée sitôt la partie terminée. Les trois autres remettent le couvert, et Steven s’impose cette fois sans discussion, comme à la maison.

Table 4, dite « Ivresse à deux » : Course aux profondeurs pour les explorateurs d’Abyss, avec un finish irrespirable qui voit Marc, 110, devancer Marie, 108, laissant Sébastien, 58, et Julien, 58 une bonne palanquée derrière.

KnarrTable 5, dite « Autres mondes » : Voyages dans d’autres univers pour Caroline, Jack et Younaël, qui découvrent Knarr. Younaël y fut le meilleur viking, puis ils prolongent la soirée dans l’univers féérique de l’inusable Faraway. Ils étirent enfin leurs agapes avec un Decrypto.

Table 6, dite « Terre Adélie » : à Res Arcana la lutte fait rage dans les derniers instants, comme souvent à ce jeu, où chacun a habilement construit sa stratégie. Adélie est la première à 10 avec une carte qui transforme la vie en mort. Nolwenn, 9, n’était pas loin, François, alchimiste transformant tout en or, se voyait vainqueur mais termine à 7, et Morgane, 4, a apprécié. Alors que François rejoint d’autres univers, Adélie inflige une nouvelle défaite à ses rivales à Harmonies, les explosant pour sa première partie (87, contre 70 et 53).

Table 7, dite « Premières communions » : Flavien, Xel et Dom se préparent à découvrir Kraftwagen : L’Ère de l’Ingénierie, réédition récente d’un jeu de 2015. On se glisse dans la peau d’un entrepreneur à l’âge bouillonnant du début de l’industrie automobile étasunienne, c’était les hots startups de l’époque (plus près de nous, c’est à ça que doit ressembler le marché de la voiture électrique en Chine avec ce mélange frénétique d’innovation technique et marketing et un darwinisme implacable entre les entreprises). Ils sont bientôt rejoints par Claire, déjà joueuse et venue chercher des horizons nouveaux (en voilà une bonne résolution de nouvel an !). Sur ces entrefaites arrive Marie, amie d’icelle, et les deux s’installent en mode bicéphale, le jeu étant limité à quatre participant(e)s. Le principe est du développement assez classique, on progresse en R&D sur les carrosseries et les moteurs, on les assemble sous forme de voitures qu’on met en vente en en choisissant le prix. Là où cela devient intéressant, c’est qu’il faut aussi choisir des acheteur.euses aux goûts divers (pouvant préférer qui un gros moulin qui des courbes séduisantes qui un prix serré). On n’est donc jamais sûr de vendre sa production, auquel cas on aura gâché plusieurs actions de jeu. L’autre aspect original est justement le choix des actions : comme à Glen More du même auteur on tourne sur un cercle de tuiles et c’est toujours le dernier qui choisit librement de se porter sur une tuile, la renvoyant en tête de file. Il n’y a donc pas d’ordre du tour et on est constamment à arbitrer entre choisir une tuile proche mais moins adaptée (qui fera rejouer plus vite) où aller chercher plus loin en avant la tuile idéale (quitte à en priver les autres).

Pour cette première partie (qui se joue en trois manches), Dom commence par favoriser la R&D tandis que les autres investissent plus dans la compétition et que Flavien parvient à vendre deux autos. Inversion des rôles à la deuxième manche où Dom enchaîne les tours de circuits tandis que Xel recrute à tour de bras et que Flavien accumule les tuiles à pouvoir spécial. La dernière manche prend tout le monde de vitesse, en particulier Flavien qui avait sous le coude un coup d’enfer à 30 points en réalisant une double vente au détriment de Dom. Mais Claire & Marie en ont décidé autrement, déclenchant la fin de partie avant qu’il ne puisse finir d’assembler son modèle. Dom s’adjuge ainsi la victoire avec 70 PV devant Xel 55, Flavien 43 et Claire+Marie 31. Ces dernières, enchantées, décident derechef d’adhérer et de revenir.

On poursuit avec du plus léger, un jeu de pli innovant nommé Fishing (et pas encore traduit). L’astuce est qu’on garde les cartes gagnées qui constitueront notre main de la manche suivante, sauf si on n’a pas assez de cartes auquel cas on en met en jeu de nouvelles depuis une pioche stratifiée par puissance croissante. Autrement dit si on score peu à une manche on récupère de quoi bien scorer à la suivante et on peut préférer soit de gagner soit de perdre les plis. C’est toutefois assez chaotique ce que reflètent finalement peu les scores : 79 PV pour Claire devant Xel 75, Flavien 71, Dom 70 et Marie 68. On finit à quatre sans Claire par un Deep Sea Adventure : malgré les mises en garde habituelles du sage de service, les deux premières manches finissent avec quatre noyades. Dans la dernière, Dom pousse trop loin le bouchon tandis que Xel sombre dans l’ivresse des profondeurs. Flavien et Marie, lestés de 3 trésors et progressant à un rythme de mollusque tout en pompant goulûment le précieux oxygène finissent par revenir à la surface. C’est la seconde qui a fait la meilleure pêche et qui l’emporte par 20 points à 13.

Table 8, dite « Messe de minuit » : Parce qu’après minuit, le rituel est aux mots, François initie les protagonistes de la table 4 à So clover pour quelques bonnes parties de rire qui mériteraient d’être remboursées par la sécurité sociale. Traditionnellement pas de décompte à ce jeu, où le voyage dans l’espace mental de son congénère importe plus que sa traduction chiffrée.

Séance de VENDREDI 13/12/2024

Une belle affluence en cette soirée de festivités de fin d’année, où chacun était venu fêter l’avènement d’Henri IV, un 13 décembre, comme plus personne ne l’ignore. Né à Pau, assassiné par un catholique fanatique à Paris, il fut une victime des guerres de religion. Mais à une soirée où vin chaud, gâteaux, biscuits et tartes répandaient leurs odeurs, l’heure n’était pas aux querelles de clochers. Elle était à l’émerveillement de la découverte des nouveaux jeux, choisis avec amour par une commission qui avait fait bien plus qu’expédier les affaires courantes.

Table 1, dite : « Verres galants » : verres en main, à Architectes du royaume de l’Ouest deux jeunes gens aussi bien nés que bien élevés se donnent la réplique, et Steven l’emporte 34 à 26 sur Picsou.

Table 2, dite « Martyr éternel » : alors que les premières Lueurs se lèvent, Aube se dévoile. C’est bien le jeu déjà connu sous le nom de Lueurs qu’on joue ici, apporté par Gilles, son possesseur, même si Aube figure en gros sur la boîte. A l’issue d’une partie haletante où certains on fait les bons choix stratégiques (orienter les prises de dé qui favoriseront les cartes), d’autres s’en détournent et le résultat s’est vu, avec un grupetto qui peinait à suivre (Marie,61, Dom, 79). En haut de la course, François s’est vu vainqueur, mais avec 128 contre 114, Marie-Anne le poignarde au coin de la dernière rue, le laissant martyr éternel. Gilles, 101, complète le podium d’une soirée étirée jusqu’à l’extrême.

Table 3, dite « Pas très catholique » : à Hansa Teutonnica nous retrouvons un quarteron de jouteurs aguerris, Tristan, JérômeC, Mickaël et Thomas. C’est ce dernier qui s’impose, de trois petits points et de manière pas très catholique de son propre aveu. Protestant, les trois autres ont forcé le bon roi à remettre le couvert, mais on ne saurait vous en dire plus.

Table 4, dite « Accident de l’histoire  » : Pierre-Yves, Caroline, Faline et Nolwenn se lancent dans un Res Arcana, mais Caroline met malencontreusement fin à la partie.

Table 5, dite « Popularité posthume » : On prête à Henri IV cette réflexion sur le tard : « Vous ne me connaissez pas maintenant, vous autres, mais je mourrai un de ces jours, et quand vous m’aurez perdu, vous connaîtrez lors ce que je valais ». La méditant, à Cthulhu: Death May Die Jérôme, Xof, François-René et Younaël ont scellé une victoire mais compté deux morts.

Table 6, dite « Sainte trinité » : retour de Spirit Island où Marc, Olive et Julien, autant dire la sainte trinité du jeu à rallonge, étaient encore en joute à la nuit déclinante dans une partie dont la gestation fut presque aussi longue que celle de l’édit de Nantes.

Séance de VENDREDI 14/10/2022 à Servel

Le 14 octobre 1947, le pilote d’essai américain Chuck Yeager est le premier humain à passer le mur du son (en vol horizontal) aux commandes de l’avion expérimental Bell X-1, un suppositoire géant équipé de petites ailes et d’un moteur fusée qui ne décolle pas du sol mais est largué en vol par un B-29. Avant et après cet exploit, le gaillard a eu une vie bien remplie. Pilote de chasseur P-51 pendant la seconde guerre mondiale, il participe à des combats héroïques. Ainsi abat-il cinq avions allemands en une journée et est l’un des premiers à détruire un Me-262 à réaction. Abattu en Gironde en mars 1944, il regagne l’Angleterre après avoir été évacué par l’Espagne et reprend les missions. Pour les moins jeunes, Yeager figure dans l’une des scènes du film l’Etoffe des héros qui évoque sa perte de contrôle d’un X-1A à Mach 2.44 en 1953 : après avoir chuté de 16000 m en tourbillonnant pendant une minute, il arrive à récupérer son appareil et se pose sain et sauf. Il finira sa carrière dans l’US Air Force au grade de général et meurt en 2020.

Table 1, dite « Combats héroïques » : Table coopérative et tentaculoïde avec F-R, Baptiste-Picsou, Evan et OlivierB autour de Cthulhu : Death may die. Selon le récit de l’unique survivant F-R, cela a été laborieux mais la victoire était au bout. Evan a fait un coup d’éclat en tuant 10 cultistes d’un coup tandis que Baptiste n’a pas survécu à sa rencontre avec Cthulhu.

Table 2, dite « Perte de contrôle : Toujours des grands Anciens pour une partie de A Study in Emerald (Ed.2) avec Thomas, Xel, Tristan et Fred. Les deux derniers nommés sont loyalistes et vont mener leur cabale pro-Cthulhu à la victoire. En face, on s’est plaint de sa partenaire. Ensuite ils jouent à Red 7.

Table 3, dite « L’étoffe des héros » : Yvan et son ami Paul jouent à Hansa Teutonica. Que donne le jeu à deux et que se passa-t-il ? leur départ discret ne permet pas à cette heure d’y répondre.

Table 4, dite : « Supersonique » : De retour à PC, DocNico et Baptiste2 se joignent à Dom et NicoH pour ressortir du placard Lewis & Clark, jeu de course qui fait bien couiner quand on goupille mal son enchaînement d’actions et qu’on se retrouve à faire du surplace. Les explorateurs sont restés bien groupés et Baptiste, dans un dernier effort, parvient à établir son campement à deux cases de l’embouchure de la Columbia River. Mais le Doc a patiemment construit une main de carte puissante (avec dès le premier tour celle qui donne une réduction de 2 sur les achats futurs) et il détient celle qui permet d’avancer de 6 cases à la fois sur la rivière et dans les montagnes : ses tours sont lents mais à chaque triple activation il progresse beaucoup. Il déclenche une dernière fois son avancée irrésistible et parvient le premier aux plages du Pacifique.

Table 5, dite « Suppositoire géant » : Ils avaient tous envie de jouer à Bitoku, Neox, Samuel, Olive et Mickaël. Pourtant les 36 pages de règles auraient pu calmer leur excitation mais non, ils y ont passé la soirée, il faut croire que c’était agréable. Il y avait du matos sur la table au point qu’ils se sont sentis à l’étroit, il a été suggéré qu’avec un peu plus de largeur (1,10 m ?) ça aurait été mieux. Quand, le carnet en main, le reporter visita la table, aucun joueur ne dominait les autres et on ne sait comment cela finit si ce n’est qu’ils repartirent fort tard. Vu qu’il crachinait dehors, on espère qu’il sont sortis couverts. (EDIT Neox : C’est Mickaël qui a gagné avec 119 PV !)

Séance de VENDREDI 12/07/2019 à Servel

Ce soir avant de jouer l’association accueillit un jeune journaliste de Ouest-France venu en reportage. Le rédacteur de ce compte-rendu, pour sa part, avait oublié carnet, crayon et flash. Ce sera donc sommaire, on voit là la différence entre amateurs et professionnels.

Table 1, dite « Grain de folie » : longue partie de Horreur à Arkham avec Neox, Xel et François-René. Nous n’en savons pas plus.

Table 2, dite « Plein la tronche » : Village Attacks pour OlivierB, Frank et PaulJr. C’est un jeu coopératif où les joueurs sont des monstres retranchés dans leur château et dont les villageois voisins, excédés par le tapage nocturne et les canettes vides, viennent régler le compte. Les monstres ont eu le dessus.

Table 3, dite « Foin de vainqueur » : OlivierL et Sébastien ressortent les figurines d’Eden. Ils se séparent sans avoir pu se départager.

Table 4, dite « Gain de commerce » : un classique du jeu de stratégie, Hansa Teutonica, regroupe Tristan, Benjamin et Gilles. Pour sa première partie, Benjamin finit à 2 PV de Tristan. Gut, sehr gut.

Table 5, dite « Brin de vermisseau » : une partie d’anthologie entomologie pour Mickaël, Axel, VHN et Thomas qui disputent un Myrmes. Dans le dernier tour, Axel exécute une jolie combinaison qui lui fait décrocher le bonus à 12 PV, oui mais il manque de nourriture pour ses fourmis et reperd 12 points, le laissant avec 56 PV juste 3 points derrière Dom.

Table 6, dite « Fin de partie » : les mêmes rejoints par Maïwen et Tristan se lancent dans Deckscape, scénario Braquage à Venise, un « escape game in a box », juste des cartes et pas d’app. En un mot, on n’a pas été bons ! Non seulement la fine équipe a mis plus d’une heure et demie mais elle a accumulé une demi-douzaine d’énigmes mal résolues, chacune lui valant 5 minutes de pénalité.

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