L’histoire des sous-marins illustre de façon frappante l’ingéniosité de générations d’ingénieurs. L’idée d’un véhicule autonome se déplaçant discrètement sous l’eau fut très tôt explorée pour ses applications militaires. Les premières réalisations sérieuses datent de la fin du XVIIIe siècle, même si aujourd’hui on doute que le Turtle de 1776, en bois et à propulsion humaine, ait réussi à mener des missions d’attaque. Il faut attendre un siècle et l’invention de la torpille pour que les choses deviennent sérieuses avec toutes sortes de prototypes en métal, propulsés à vapeur (le Plongeur français, le Resurgam britannique, le Ictineo espagnol ou encore les Nordenfelt suédois) puis électriques (ceux du polonais Drzewiecki ou le Gymnote français). Le début du XXe siècle voit arriver des modèles à propulsion mixte batteries/moteur dotés de vraies capacités opérationnelles. Ainsi le Holland type VI de l’inventeur irlandais éponyme qui devint le 11 avril 1900 le premier sous-marin de l’US Navy sous le nom de USS Holland. Ils prirent leur rôle militaire pendant la première guerre mondiale où des centaines furent déployés, les sub-mersibles allemands coulant des milliers de navires alliés (principalement civils, ces sous-marins n’étaient pas encore taillés pour affronter des bâtiments de combat). 125 ans plus tard, en bord de mer, un équipage limité à 9 hommes surnagea et déploya son ingéniosité ludophile.
Table 1, dite « Métaux stratégiques » : Fred, Elie, Thomas et Dom se lancent dans Kutna Hora, une première pour les deux derniers. Sur le thème d’une ville minière de Bohême au moyen-âge, il s’agit assez classiquement de se développer dans deux zones (la ville et la mine). Les deux originalités sont d’une part le choix en début de partie de « Guildes » qui vont contraindre le type de bâtiments qu’on peut construire, d’autre part un système de cours variables pour les différences ressources du jeu (en gros chaque bâtiment en augmente la production donc baisse le prix tandis que d’autres événements augmentent la population et la demande générale). Cela créée une certaine dépendance aux actions des autres et nécessite de bien choisir le moment d’agir (« buy low, sell high » !). Ajoutons à cette description un système de cartes d’Actions finalement assez peu contraignant (deux actions possibles par carte, on n’en fait qu’une à son tour et on joue 5 cartes sur 6 par manche sachant qu’il y a une action-joker). Elie s’est attribué quelques belles actions-bonus de la cathédrale, Fred a multiplié les investissements dans la mine tandis qu’à l’inverse Dom néglige la mine mais produit des ressources lucratives (argent, nourriture et bière). Il prend de l’avance sur la piste de score en cours de partie mais la plupart des points sont attribués au décompte final, difficile de dire qui est le mieux placé. Au final Dom garde la tête avec 60 PV devant Elie 51, Fred 46 et Thomas 41.
Table 2, dite « Archipel disputé » : Partie de Cyclades à cinq pour Mickaël, Olive, Stéven, Tristan et François-René. Stéven se constitue une collection de Prêtres qui lui permet d’enchérir sans trop être contesté. Il finit par utiliser la méthode consistant à faire tourner le marché des cartes Créatures pour aller chercher Pégase qui le parachute sur l’île dont il a besoin pour gagner. Un peu trop de hasard au goût de certains qui vont chercher dans l’armoire un « bon » jeu allemand quasiment sans hasard (voir table 4). D’autres, au vu de la stratégie gagnante, ont suggéré de renommer le jeu « Cyclage » !
Table 3, dite « Panne de propulsion » : Pour finir la soirée, une Course vers El Dorado avec F-R, Dom et Olive qui n’y a pas encore joué. Ce dernier lit mal le parcours et se retrouve flottant sur une mini-mare dans l’attente d’une triple pagaie salvatrice. Dom franchit les premières tuiles en tête mais F-R a construit un deck très bien adapté au parcours et remonte peu à peu. La partie se joue sur la dernière tuile que F-R, doté de la « millionaire » valant 4 or, traverse en une seule action tandis que Dom finit son tour à une case du but, de toutes façons F-R l’aurait tout de même emporté au départage par les barrières.
Table 4, dite « Campagne allemande » : Les stratèges de service (Tristan, Stéven, Mickaël), pour finir sur une bonne note, jouent donc à Hansa Teutonica, sur le plateau pour 3 c’est un peu différent. Mickaël acquiert tôt sa troisième action et s’ingénie à en priver les autres. Tristan se rabat sur les clés qui multiplient en fin de partie la valeur des chaînes de comptoirs. Nous restons dans l’attente d’un câble de l’Amirauté qui nous en dira plus sur le dénouement.