Séance de VENDREDI 31/01/2025

Le Brexit, le 31 janvier 2020, fait suite au référendum britannique du 23 juin 2016, par lequel 51,89 % des électeurs se sont prononcés pour un retrait de leur pays de l’Union européenne. Selon la procédure prévue par l’article 50 du traité sur l’Union européenne, il devait débuter le 29 mars 2017, lorsque le gouvernement britannique annonce formellement au Conseil européen son intention de quitter l’Union. La sortie effective était prévue pour le 29 mars 2019, mais elle sera repoussée trois fois jusqu’au 31 janvier 2020. A défaut d’être une bonne idée, Brexit est une invention lexicale, calquée sur le Grexit, qui désigna le même phénomène pour la Grèce – qui n’eut pas lieu. Le Collins English Dictionary le consacre comme le mot de l’année 2016 et estime qu’un tel phénomène de floraison autour d’un mot-valise n’avait plus été observé depuis celui forgé autour du Watergate. Boris Johnson réussira l’exploit d’être impliqué à la fois dans le Brexit et le Partygate.

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5 ans plus tard, tous les joueurs de Parties Civiles étaient unanimes pour rester ensemble.

Table 1, dite « Purification » : Partie découverte de Mystic vale, un jeu où des clans druidiques essayent de purifier la terre de sa malédiction. Dans un exercice aussi difficile que faire revenir le RU dans l’UE, on vit Tristan (47) rouler sur Nolwenn (14) Olivier L (16). Mais ils remirent le couvert, et ce dernier eut sa revanche.

Table 2, dite « Coulée à pic» : dans les eaux sombres d’Abyss, Xel s’impose avec 87, grâce à ses cartes alliance puissantes mises de côté en fin de partie, laissant François médusé à 85, Dom, 78, un peu court, et Virginie (59), plongée dans le noir. Dom s’impose ensuite sans coup férir à Odin.

Table 3, dite « Stronger together» : Le tableau imposant de S.E.T.I accueille Mickaël, Fred, Elie et Olive. Ambiance extraterrestre et terrestres extra, pour une issue toujours incertaine à l’heure où nous écrivons ces lignes, mais on sait au moins qu’ils ont fini ensemble.

Table 4, dite « Mort à l’arrivée » : Dans l’aquarium, on joue au Vampire. Un jeu de rôle qui, vu de l’extérieur, avec sa salle surchauffée et ses profusions de confiseries à portée de main, tenait de l’expérience alchimiste. On se sait pas s’ils ont poussé la fusion jusqu’au caramel.

Table 5, dite « Same player shoot again » : Azul clôt la soirée de la lose pour Nolwenn, battue de 5 points par Tristan. Mais elle reviendra et pas besoin de référendum pour ça !

Séance de MARDI 28/01/2025

En cette fin janvier l’ouest de la France est sous l’eau, en particulier dans le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine, le niveau de la grande crue de 1936 est presque atteint. Il y 115 ans c’était le pic de la Grrrande Crrrue de 1910 à Paris : la Seine atteint son niveau maximal le 28 janvier et l’eau mettra plus d’un mois à refluer. Peu de pertes humaines mais des dégats considérables à Paris et en banlieue, et une situation sanitaire dégradée, le contenu des fosses d’aisances en pied d’immeubles se retrouvant emporté et le préfet décidant, faute de transports possibles, de déverser les ordures dans le fleuve, les communes aval ont peu apprécié. La Seine a réoccupé d’anciens bras comblés et inondé des quartiers entiers, comme par exemple le Marais qui ne s’appelle pas ainsi par hasard. Aucun mystère dans les événements actuels : un climat plus chaud, été comme hiver, provoque plus d’évaporation ; une atmosphère plus chaude peut stocker et transporter plus d’humidité ; quand ça retombe ça donne des épisodes de précipitations intenses, et ce n’est que le début.

Table 1, dite « Submersion » : Initiation au Château Blanc de Xel et Benjamin en compagnie de Stéven et VHN qui expliquent les règles. Stéven mise avec succès sur les jardiniers qu’il place rapidement. Parvenant à avoir toujours assez de ressources et de sous, il profite de leur activation à la fin des 3 manches pour placer d’autres pièces (courtisans et guerriers). Il prend soin aussi de rester compétitif sur l’ordre du tour, jouant toujours en premier ou en second. Submergés par son talent, les autres ne peuvent que constater au décompte final, alors qu’il a déployé 11 meeples sur 15 possibles, qu’il domine avec 61 PV. Derrière Dom pointe à 51 PV, pénalisé par deux courtisans restés faire le pied de grue aux portes du palais. Xel 28 et Benjamin 22 se disent qu’il feront mieux maintenant qu’ils ont eu un bon aperçu du jeu. F-R remplace Benjamin à la mi-temps et ils font 4 Crack List, chacun en remportant un.

Table 2, dite « En eaux troubles » : Un nouveau jeu, A Battle Through History, que Younaël présente à Marie et Clément. On y trouve du deck-building et de l’affrontement ; il s’agit de voyager dans le temps, de participer à de grandes batailles et le tout porté par un thème heavy metal. Mmm… Les scores sont Younael 19 PV suivi par Marie 15 et Clément 11.

Table 3, dite « Bouillon de culture » : Marc accueille Marie-Anne, Marie-Christine et Julien avec une boîte des Charlatans de Belcastel, assez grande pour je soupçonne contenir quelques extensions. Il initie ce petit monde au bag building et ce sont les nouveaux qui mitonnent les meilleures potions dans leur chaudron. Tout au long de la partie on voit M-A et Julien lutter au score et c’est un unique point qui les sépare à la fin : 115 PV pour Marie-Anne, 114 pour Julien, 103 Marie-Christine et 93 Marc.

Table 4, dite « Grandes eaux » : Regroupement de joueurs prêts à veiller (Younael, Stéven, F-R) qui ont fait un Let’s Summon Demons, voici ce qu’on nous en rapporte :

F-R nous a roulé dessus grâce à toutes les filles qu’il a récupérées dans le voisinage (mmm…) et il a gagné en étant le premier à invoquer 3 démons et posséder 10 âmes Pour finir, avec les deux mêmes, on a fait une partie de Rock Festival. Jeu coopératif dans lequel on doit réussir à faire le meilleur festival possible tout en évitant de subir trop de galères pouvant causer l’annulation. On gagne en ayant assez de ressources et bénévoles à la fin de la partie pour pouvoir le reconduire l’année suivante.

Séance de VENDREDI 24/01/2025

Au coeur d’un hiver alternant le (relativement) froid et le (très) humide, il y a belle affluence à la maison de quartier pour se réchauffer les neurones et les zygomatiques en disputant civilement quelques parties ludiques.

Table 1, dite « Triomphante » : Les habituels des Chroniques de Drunragor (Jérôme, Armand, F-R et OlivierB) sont fidèles au poste. Un boss de moins et la campagne continue, ils sont trop forts.

Table 2, dite « Synergisante » : Frank, Elie, Morgane et Julien font une partie de Forêt Mixte pas si courte que ça. C’est Elie qui est le maître de la combo, il est du bois dont on fait les joueurs velus.

Table 3, dite « Influençante » : Un Hansa Teutonica bien tendu à cinq (Mickaël, Tristan, Thomas, JérômeC et Clément). Cela fait plusieurs fois qu’ils jouent ensemble et cette fois ils savent qu’il ne faut pas laisser impunément déployer une stratégie forte, à chaque échappée le peloton a rattrapé le petit malin. Ceci explique des scores très resserés. L’événement de la soirée est que Tristan a enfin gagné. Grâce à son talent, bien sûr, mais aussi un peu sa rouerie, tout au long de la partie les joueurs ont partagé des « conseils d’ami », soulignant des actions possibles mais sans jamais perdre de vue leur propre intérêt. C’est ainsi que le barbu a convaincu en fin de partie Thomas d’aller placer un comptoir qui a pris 2 PV à Clément. Assez pour donner la victoire au viking avec 59 PV devant Clément 58, Thomas 55, Jérôme 52, Mickaël 51. Ensuite il y eu quelques parties de Odin.

Table 4, dite « Cygnifiante » : Marie-Anne, Paul & Virginie sont accueillis par Marc dans Castles of Mad King Ludwig. N’oubliez pas le guide, et constuisez au meilleur prix et le plus efficacement possible votre château. C’est Marie-Anne qui, n’ayant pas perdu de vue les bonus de fin de partie s’impose assez largement devant Paul puis Marc et Virginie.

Table 5, dite « Pétillante » : Eh oui, Troyes est l’anagramme de oyster et n’y en a-t-il pas qui dégustent des huitres au champagne ? Aucune importance, nous avions ce soir en lice dans la froidure champenoise Olive, Xel, Fred et VHN. Entre les lancers de dés et l’ordre d’arrivée (ou pas) des cartes Activités, les parties sont très variées et ce soir on vit des choses rares. Comme un joueur qui sature sur la piste d’influence. Ou un autre qui finit avec un unique meeple dans les trois bâtiments. Ou le lancer de 5 dés noirs à la phase d’événements tandis que les cartes Evénement débordent du plateau (et ce alors que Fred s’ingéniait à les combattre, on se doutait bien de son Personnage). Ou encore un joueur dont les quatre dés affichent « 1 ». Ce joueur scorant 18 PV en une seule action (activation triple du Capitaine qui rapporte 1 PV par cube placé sur un Evénement : 3 x 6 = 18, le compte est bon). Dom (car c’était lui) plia le match, bien que toujours en manque de deniers, de dés et d’influence, en activant deux fois ce Capitaine avant que Fred n’y mette le hola. Il l’emporte avec 56 PV devant Fred 39, Olive 36 et Xel 30. Histoire de se détendre cela joue ensuite à Mot Malin, avec 6 mots en échec les règles nous indiquent que c’est « raté ».

Table 6, dite « Enchantante » : Nolwenn, Pierre-Yves, Caroline et Younaël continuent l’exploration de Harry Potter : bataille à Poudlard. Cette fois elles/ils s’imposent sans coup férir face au plus méchant et puissant des sorciers (mais qu’il est convenu de ne pas nommer sauf peut-être par son anagramme Tom Elvis Jedusor).

Table 7, dite « Japonisante » : Olive et Dom finissent la soirée en tête à tête au Château Blanc. Olive a été meilleur sur les couples guerriers/courtisans et a construit une Lanterne puissante mais a toujours manqué d’un sceau pour avancer sur la piste du temps. Dom quant à lui a réussi à placer un jardinier à 9 PV qui lui donne la victoire, 26 à 23. On s’est fait la remarque, sans vraiment comprendre pourquoi, qu’on a eu l’impression de beaucoup moins avancer qu’à la partie de mardi, ce que les scores confirment.

Séance de MARDI 21/01/2025

Ce soir les présent(e)s se heurtèrent à une armoire fermée et sombraient dans le désarroi quand Younaël puis Jack firent soudain leur apparition avec des boîtes dans le sac. Tout rentra donc dans l’ordre.

Table 1, dite « D’arbre en arbre » : Jack invité Caroline, Marco et Corentin à un Living Forest. Il se dit que Jack gagna. Voici d’ailleurs un CR rédigé par une IA générative, au moins nous on a l’honnêteté de le dire :

La partie de Living Forest a été particulièrement disputée, mais c’est Jack qui a brillamment décroché la victoire en adoptant une stratégie aussi subtile qu’efficace. Voici un résumé des moments clés. Dès les premiers tours, chaque joueur a montré une approche distincte :

  • Corentin s’est concentré sur la plantation des arbres sacrés, espérant atteindre les 12 arbres nécessaires pour la victoire.
  • Caroline, fidèle à son style, a misé sur l’acquisition rapide des énergies élémentaires pour avancer sur la roue des éléments.
  • Marco, quant à lui, a tenté une stratégie orientée sur les feux, cherchant à éteindre un maximum d’incendies et à ralentir les autres joueurs.

Jack, de son côté, a opté pour une stratégie hybride, mais avec un objectif clair dès le départ : les fleurs sacrées. En accumulant méthodiquement les cartes Faune qui augmentaient sa capacité à obtenir ces précieuses fleurs, il s’est rapidement démarqué. La partie s’est conclue sur une victoire nette de Jack avec 12 fleurs sacrées collectées, le tout en un tour final parfaitement exécuté. Corentin, frustré par le timing impeccable de Jack, a terminé avec 11 arbres, tandis que Caroline et Marco se retrouvaient encore à mi-parcours dans leurs objectifs respectifs.

Table 2, dite « De rue en rue » : Younaël entraîne Julien et Marie-Christine dans un Cyberpunk 2077: Gangs of Night City. C’est Younaël qui fut le baddest boy.

Table 3, dite « D’île en île » : Un classique des mardis, Vikings, regroupe Dom & Olive (qui connaissent) et Adélie & Stéven (qui apprennnent). Comme toujours la mécanique épurée mais maligne fait des parties appréciées, choisir son couple meeple/tuile en fonction de ses objectifs mais aussi avec un oeil sur ce que voudraient récupérer les autres est toujours un plaisir stressant. Ce sont les débutant(e)s qui donnent une leçon aux vétérans : Stéven réussit à construire le plus d’îles ET à avoir la plus longue, il s’impose avec 45 PV. Adélie a construit un archipel compact avec des colonnes de meeples de toutes les couleurs qui maximisent les points. C’est son impossibilité de loger son troisème pécheur qui lui coûte 5 PV, elle finit à 29. Olive se glisse sur la deuxième marche avec 35 et on a connu Dom 28 plus inspiré.

Seconde mi-temps avec le remplacement d’Adélie par François-René et la découverte du Château Blanc dans l’archipel nippon. Une explication de règles et une mise en place qui se prolongent dans le chahut mais on finit par y aller, après tout il n’y a que neuf actions par joueur dans la partie. F-R axe son jeu sur une lanterne particulièrement généreuse en bonus et parvient à la fois à déployer un guerrier sur le terrain le plus puissant et à placer un jardinier sur l’emplacement à 9 PV. Dom hésite pour son dernier coup, se lance en pestant contre une nacre manquante, se ravise en réalisant qu’il peut convertir 2 sceaux, fait marche arrière sous les moqueries des autres et finit enfin de jouer. Stéven, toujours habile à lire la situation de jeu, se bat pour l’ordre du tour et prépare une combo finale habile où son jardinier lui redonne une action « Palais ». Le décompte achevé c’est F-R qui est en tête avec 46 PV devant Dom 44, Stéven 39 et Olive 16. Cette partie a été un peu brouillone mais maintenant que les règles sont maîtrisées on y reviendra si possible à trois joueurs, configuration où on a un peu plus d’espace et où la situation change un peu moins entre chaque tour. Seul Olive est resté perplexe devant ce style de jeu où on n’a pas le temps de développer librement son moteur.

Séance de VENDREDI 17/01/2025

Il n’y a pas de jour pour les catastrophes naturelles qui peuvent survenir n’importe quand. Le 17 janvier est associé à plusieurs d’entre elles en une semaine où Los Angeles a été dévastée par des feux dont le côté naturel peut être débattu, depuis les règles d’urbanisme permettant un étalement de la ville vers les collines jusqu’à la contribution humaine aux changements du climat qui y multiplie les épisodes de sécheresse. Citons donc le tremblement de terre de Kobe en 1995 et celui de Los Angeles (déjà) en 1994.

Table 1, dite « Engloutissement » : Nolwenn, Armand et Sébastien jouent d’abord à Abyss (victoire d’Armand) puis à Shards of Infinity après le départ d’Armand.

Table 2, dite « Tremblement de terre » : Tristan, Olive, JérômeC et Mickaël ressortent Hansa Teutonica. Un excellent achat de Noël sur lequel deux parties sont disputées. Dans la première Mickaël construit un comptoir-clé qui lui rapport plein de points, il gagne avec 48 PV devant Tristan 37. Dans la seconde, Jérôme reprend et selon ses mots « sublime » cette stratégie gagnante et s’impose 53 PV devant Tristan 51. Ce dernier n’a toujours pas réussi à gagner une partie depuis l’arrivée officielle du jeu en décembre, il faut le noter. Il prend cependant sa revanche avec le souvent cruel Peloponnes avec les mêmes moins Olive.

Table 3, dite « Sauve qui peut » : Fred et Dom rejouent à Evacuation, cette fois avec un troisième joueur, Elie. Il s’agit d’abandonner la terre en emmenant la population et quelques infrastructures nécessaires à sa survie (du pain, de l’énergie et des jeux). Les règles sont maitrisées sur le bout des doigts et comme prévu c’est une course à l’efficacité. Elie a accumulé les vaisseaux spatiaux mais a eu du mal à développer sa production sur la nouvelle planète. Dans la quatrième et dernière manche Fred (qui a multiplié les cartes bonus Structures) et Dom tutoient les conditions de victoire, le tour va-t-il aller à son terme ou bien une fin anticipée se déclencher (auquel cas certaines actions de fin de tour sur lesquelles comptait Fred n’ont pas lieu) ? Dom appuie sur le bouton ; il prend -1 de pénalité en laissant un jeton sur la planète A, compensée par les +2 de sa majorité sur les smileys. Il finit avec 8 points tout comme Fred (c’est le plus bas des 3 marqueurs sur la piste de production qui détermine le score, il faut être bon partout) mais le départage aux smileys lui attribue une victoire serrée.

La table poursuit la soirée avec deux parties de Course vers El Dorado, un autre achat de Noël bien apprécié avec sa course toujours haletante et motorisée par un deckbuilding simple. Dans la première partie Fred utilise deux Boussoles pour progesser à toute allure. Dom lui cherche à piocher plus avec une Scientifique et un Cartographe. Les deux finissent dans le même tour et doivent être départagés par les barrières : 2 à 2 mais Fred à celle de plus forte valeur, la victoire est donc pour lui. Dans la seconde partie, à 4 avec Nolwenn, Dom prend un bon départ mais à mi-parcours s’essoufle, n’ayant pas assez acheté de cartes puissantes. Fred a fait tout l’inverse, riche de deux Pionniers et deux Capitaines et ayant épuré son deck des petites cartes, il avale les hexagones à un rythme de fou puis se retrouve bizarrement encalminé devant un plan d’eau sur la dernière tuile. Il voit fondre sur lui Elie qui a vu le raccourci habile qu’il pouvait prendre avec son Indigène (et que Dom avait raté) qui finit dans le même tour. Mais avec 3 barrières à 0 la victoire de Fred est sans appel.

Table 4, dite « Prédation » : un groupe de rôlistes (Julien & Marie-Christine, F-R, Younaël, Stéven) finit la soirée avec La Bête (incarnée par Younaël) dont l’issue reste à ce jour incertaine.

Séance de MARDI 14/01/2025

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Faye Dunaway. Lancée par son binôme avec Warren Beatty dans Bonnie & Clyde, elle a eu quelques rôles mémorables entre la fin des années 60 et les années 80 mais sa carrière au cinéma a été en demi-teinte, relativement délaissée par Hollywood.

Table 1, dite « Chinatown » : Marie-Christine est enchantée de rejouer à Sherlock Holmes Detective Conseil, cette fois avec Nolwenn, Faline et Corentin. Elle démarre le premier cycle d’enquêtes avec Le magnat des munitions. Grisées par la découverte du jeu et de Londres, elles multiplient les visites (il faut croire que personne à leur table ne rappelait que chacune défalque 5 points du score). Leur récompense  est un sans-faute sur les réponses aux questions (bravo !) et malgré les nombreuses rencontres le score finale est de l’ordre de 70-80.

Table 2, dite « La tour infernale » : Encore un nouveau jeu sorti de la besace d’abondance d’Olive, World Wonders, exploré avec Marc et Marco. C’est un jeu de placement de tuiles façon Tetris avec quelques conditions de pose qui donnent une petite saveur au jeu. C’est pas très complexe mais grâce au joli matériel cela attire l’oeil et on prend plaisir à construire sa cité. Compter une heure pour faire les 10 tours. Au scoring Marco avec 35 PV coiffe Olive 33 et Marc 28.

Table 3, dite « Les Trois Jours du Condor » : Julien et Younaël découvrent un jeu coopératif : Rock Festival – Crescendo et sont rejoints par F-R. Comme son nom l’indique il s’agit d’organiser un festival de musique de quelques jours : en Bretagne on sait y faire et ils gagnent leurs deux éditions sans qu’on sache dans quel style musical.

Table 4, dite « Little big man » : Le déjà classique Wyrmspan sort avec Xel, Stéven et VHN qui font deux parties. Les deux fois Stéven tel un sprinter à écailles prend une large avance sur la piste draconique et accumule les actions, jouant tant et plus. Dom quant à lui garde un oeil fixé sur les 4 objectifs variables de la partie ; dans la seconde il finira premier sur tous, comme Xel dans la première. Et tous les trois constatent que le début de partie est dépendant de sa main de dragons initiale, il faut bien faire avec mais cela peut faire chouiner. Premier round : les 12 points de capacités de fin de partie de Dom le glissent en haut du podium : 74 PV, Xel 70, Stéven 67. Deuxième round : Stéven a 22 (!) cartes sous ses Dragons mais Dom se glisse quand même premier : 92 PV contre Stéven 90 et Xel 85. Cependant une enquête nocturne mettra au jour une erreur de traduction de la version française, Stéven aurait dû avoir une dizaine de points de moins.

Séance de VENDREDI 10/01/2025

Un incident d’organisation nous privant de notre salle habituelle, la mairie nous a relogés au Rusquet où tout était parfait pour accueillir une meute de mangeu[r|se]s de galettes. Avec les multiples recrutements récents, l’affluence atteint des niveaux records le vendredi comme le mardi.

Table 1, dite « Cthuloïdes effrayants » : Thomas, JérômeC, Xof et Marie-Anne jouent à A Study in Emerald. Les deux premiers étaient restorationnistes et le second s’est débarassé du premier pour l’emporter. Ils jouent ensuite à Odin avec des transfuges de la table 2.

Table 2, dite « Mammifères volants » : Xel, Samuel, Fabrice, Stéven et OlivierL ont joué à Batman.

Table 3, dite « Félins ronronnants » : Tristan et Mickaël rugissent pour s’intimider puis s’affrontent à Ark Nova. Ils sont longtemps restés groupés sur la piste de score mais Tristan s’est imposé d’un puissant bond final.

Table 4, dite « Virus contaminants » : Claire, Marie, Virginie (tiens, encore une nouvelle !) et Morgane enchaînent deux parties de Pandémie. Les deux fois l’humanité a succombé à un ennemi petit mais redoutablement contagieux.

Table 5, dite « Décongelés survivants » : Table de deux pour Olive et Marc qui s’affrontent à Revive (avec extension semble-t-il). Olive repart avec la satisfaction du travail bien fait, 107 PV à 83.

Table 6, dite « Echaudés s’enfuyant » : Après la recolonisation d’une planète glacée, place à l’abandon d’une planète en voie d’ébullition pour aller coloniser un monde alternatif. Non il ne s’agit pas de Terraforming Mars mais de Evacuation, le dernier jeu de Vladimir Suchy. Fred et Dom le défrichent avec les inévitables petites erreurs de règles bientôt corrigées par le courriel tant redouté. C’est une course en 4 manches pour transférer le plus efficacement possible sa population et ses infrastructures de la planète A vers la planète B. L’interaction est faible, un peu de concurrence sur les achats de cartes et la possibilité de bloquer en plaçant ses pions. Par contre il y a un vrai enjeu sur l’ordre du tour. Pour cette découverte Dom a développé plus vite sa production à l’arrivée mais a souffert toute la partie d’une pénurie d’énergie et a dû déployer trois vaisseaux spatiaux à la dernière manche pour réussir à tout évacuer. Bien qu’ayant pris une pénalité sur les Stades, son développement plus régulier et sa domination sur les smileys (??) lui permettent de l’emporter.

Table 7, dite « Equipiers combattants » : Nos souvenirs se brouillent mais il semble bien que Nolwenn, Younaël et Adélie aient joué à Shards of Infinity en mode coopératif, qu’ils aient eu raison de leurs adversaires mais que pour le dernier il ait fallu s’y reprendre à trois fois.

Table 8, dite « Chroniqueurs voyageant » : Nouvel épisode pour les habitués des Chroniques de Drunagor (Jérôme, Armand, F-R et OlivierB). Toujours une espèce de retour dans le passé mais la victoire n’a été qu’une formalité.

Table 9, dite « Hellènes civilisant » : Stéven, Mickaël et Tristan finissent la soirée par deux parties de Peloponnes. Tristan gagne la première mais est dévasté par la famine à la seconde, la faute à deux événements tirés au mauvais moment, c’est Stéven qui prend la seconde couronne.

Table 10, dite « Espions tâtonnant » : Le Codenames final et du petit matin accueille progressivement des Bleus (F-R, Fred, Nolwenn) et des Rouges (Younaël, Dom, Jérôme). A la première partie les Bleus, égarés par un Vin un peu trop polysémique, révèlent des mots Rouges. Ils finissent par faire une belle remontada mais échouent sur leur « Tirer 3 » final (But, Poule et ???). A la deuxième partie un Jérôme particulièrement inspiré double la mise des Rouges avec Orage (Eclair, Grain, Temps), Faim (Loup, Talon) et Craie (Tableau, Main) tandis que les Bleus se brûlent avec Soleil 2 (Noyau, Feu… mais il y avait aussi Etoile).

Séance de MARDI 07/01/2025

10 ans après l’attentat du 7 janvier 2015, la liberté d’expression est plus que jamais à défendre. Nous en abuserons cette semaine pour ce compte-rendu façon Charlie, en hommage à ses unes célèbres.

Table 1, dite « Tout ça pour ça » : Alors que Jack finissait une patiente explication de Living forest, l’arrivée de Faline à cette table de 5 change la donne, et les désormais 6 joueurs se retrouvent contraints à se replier sur Faraway, que Younaël s’adjuge avec le score respectable de 103.

Table 2, dite « Increvable ! » : Jusqu’au bout de la nuit, cette table de Civilization tient en haleine JérômeC, Benjamin et le duo Marco – Corentin. Peut-être y sont-ils encore à cette heure ?

Table 3, dite « Tout est pardonné » :  à cette table planifiée de Robinson Crusoë on attendit longtemps Julien et Marie, et quand ils vinrent enfin, on attendit qu’ils dînent. Mais on leur pardonne, car ils avaient une bonne excuse pour leur retard. Marc se lance alors dans une explication de règles touffue, mais qu’on lui pardonne aisément, prof c’est encore un métier. A ce jeu coopératif où il s’agit, selon le scénario du soir, de s’évader d’une île déserte en signalant sa présence avec un grand feu, l’ennui domine, et l’on prend son mal en patience en s’attardant sur les magnifiques boîtes et l’impressionnante tour de dés, fabriquées maison sur imprimante 3D dans un grand renfort de plastique, qu’on pardonne sans regimber eu égard à la qualité de la réalisation. François, voyant la soirée s’étirer, rend les armes alors qu’il reste encore la moitié des tours à faire. Mais il travaille le lendemain le pauvre, on lui pardonne. Il entraîne finalement ses coéquipiers dans une débandade généralisée, ce qu’on leur pardonnera sans chichis, ce n’est de toutes façons pas un jeu pour un mardi.

Table 4, dite « Bal tragique à Columbia: 1 mort » : Un nouveau jeu apparaît sur la table regroupant Olive, Xel, Adélie et Dom : Airships City au thème transparent et improbable. Un jeu assez classique et joliment produit où on accumule 4 ressources pour se développer de différentes façon et gagner soit des réductions sur les actions futures, soit des sous, soit des PV. Un peu comme à Istanbul les actions sont des tuiles placées sur une grille de 4×4 et on ne peut déplacer ses ouvriers que vers une tuile voisine (avec une petite subtilité, on peut « rebondir » sur un autre ouvrier pour étendre son rayon d’action). La principale nouveauté est que, comme à Room 25, on peut faire coulisser une ligne ou une colonne et modifier ainsi les adjacences entre tuiles. Autant dire qu’il est hasardeux de planifier des coups sur plusieurs tours… Au fil des 20 tours on voit Dom se détacher peu à peu au score, poursuivi par Xel. Mais c’est Olive qui réalise un coup de maître au dernier tour. On avait tous un peu oublié les Constructions qui permettent de gagner uniquement des PV, mais il y a aussi 4 PV de bonus pour la joueuse qui en a réalisé le plus. D’un coup d’œil aux ressources d’Olive en fin de partie on voit ce qu’il a en tête. Dom qui joue avant lui éloigne d’une case la tuile nécessaire des ouvriers d’Olive , c’est tout ce que ses moyens lui permettent sachant qu’Olive n’a pas la ressource permettant de coulisser dans le sens inverse. Il contourne brillament le croc-en-jambe par un une-deux de déplacement et réussit à construire pour 5 PV (+4 PV de bonus à la fin de la partie). Au décompte final, Olive prend le meilleur sur Dom en étant le deuxième sur les contrats (en fait il était bien placé sur tous les décomptes) et l’emporte 34 PV à 33 puis Xel 25 et Adélie 21.

Table 5, dite « C’est dur d’être aimé par des cons » : Au cœur du conflit intergalactique, Faline et Younaël, compagnons Jedi, combattent aux côtés d’une escouade de clones entièrement dévoués à leurs personnes, mais, il faut bien le dire, un peu niais, les armées de droïdes du comte Dooku et de l’Alliance Séparatiste de Star Wars – The clone wars.

Séance de VENDREDI 03/01/2025

Description de cette image, également commentée ci-aprèsPréoccupé par les questions de la mort et du Salut qui caractérisent le christianisme du Moyen Âge tardif, Martin Luther puise des réponses dans la Bible, particulièrement dans l’épître de Paul aux Romains. Selon Luther, le salut de l’âme est un libre don de Dieu, reçu par la repentance sincère et la foi authentique en Jésus-Christ comme le Messie, sans intercession possible de l’Église. Il défie l’autorité papale en tenant la Bible pour seule source légitime d’autorité chrétienne.

Scandalisé par le commerce des indulgences instauré par les papes Jules II et Léon X pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome, le 31 octobre 1517, Luther écrit à l’archevêque et joint à sa lettre les 95 thèses, principalement inspirées par les abus du dominicain Johann Tetzel, qu’il aurait placardées sur les portes de l’église de la Toussaint de Wittemberg. Dès lors, cette controverse entre théologiens devient une affaire publique et politique. Luther est dénoncé à Rome par l’archevêque Albrecht. Sommé le 15 juin 1520 par Léon X de se rétracter, il brûle en public la lettre que le pontife lui a envoyée. Il sera excommunié, le 3 janvier 1521, par la bulle pontificale Decet romanum pontificem.

A Parties Civiles, nous avons de grandes indulgences pour les faiblesses de nos fidèles, et elles ne se monnaient jamais, n’essayez même pas.

SETI - Jeu de Société - Iello - Photo 1/3Table 1, dite « Le ciel ne peut attendre » : Découverte de SETI, acronyme anglais de Recherche d’Intelligence Extraterrestre, jeu où vous dirigez une institution scientifique chargée de sonder l’univers à la recherche de signes de vie. Lancer des sondes dans l’espace, explorer le ciel avec des télescopes et combiner de multiples technologies pour briller dans le monde de l’astronomie sont le lot de nos aventuriers, et, le salut n’attendant pas le nombre des années, c’est le jeune Elie qui excommunie ses adversaires, laissant Fred, Mickaël et Jeff mesurer comme la terre est basse.

Table 2, dite « Pain quotidien » : Poursuite de l’odyssée des Chroniques de Drunagor avec toujours F-R, JérômeLG, Armand et OlivierB. Ils récitent par cœur leur mission sans même ouvrir leur missel.

Table 3, dite « Zu Hause » :  Hommage à Luther, avec ses petites rivalités et ses coups tordus, une visite de la ligue hanséatique au moyen-âge attire des marchands calculateurs à Hansa Teutonica. Touché par la grâce, Mickaël s’impose au départage, devançant Steven crédité du même score, laissant très loin derrière Tristan, et surtout Thomas, proche de l’abandon et qui va rejoindre les bras de Morphée sitôt la partie terminée. Les trois autres remettent le couvert, et Steven s’impose cette fois sans discussion, comme à la maison.

Table 4, dite « Ivresse à deux » : Course aux profondeurs pour les explorateurs d’Abyss, avec un finish irrespirable qui voit Marc, 110, devancer Marie, 108, laissant Sébastien, 58, et Julien, 58 une bonne palanquée derrière.

KnarrTable 5, dite « Autres mondes » : Voyages dans d’autres univers pour Caroline, Jack et Younaël, qui découvrent Knarr. Younaël y fut le meilleur viking, puis ils prolongent la soirée dans l’univers féérique de l’inusable Faraway. Ils étirent enfin leurs agapes avec un Decrypto.

Table 6, dite « Terre Adélie » : à Res Arcana la lutte fait rage dans les derniers instants, comme souvent à ce jeu, où chacun a habilement construit sa stratégie. Adélie est la première à 10 avec une carte qui transforme la vie en mort. Nolwenn, 9, n’était pas loin, François, alchimiste transformant tout en or, se voyait vainqueur mais termine à 7, et Morgane, 4, a apprécié. Alors que François rejoint d’autres univers, Adélie inflige une nouvelle défaite à ses rivales à Harmonies, les explosant pour sa première partie (87, contre 70 et 53).

Table 7, dite « Premières communions » : Flavien, Xel et Dom se préparent à découvrir Kraftwagen : L’Ère de l’Ingénierie, réédition récente d’un jeu de 2015. On se glisse dans la peau d’un entrepreneur à l’âge bouillonnant du début de l’industrie automobile étasunienne, c’était les hots startups de l’époque (plus près de nous, c’est à ça que doit ressembler le marché de la voiture électrique en Chine avec ce mélange frénétique d’innovation technique et marketing et un darwinisme implacable entre les entreprises). Ils sont bientôt rejoints par Claire, déjà joueuse et venue chercher des horizons nouveaux (en voilà une bonne résolution de nouvel an !). Sur ces entrefaites arrive Marie, amie d’icelle, et les deux s’installent en mode bicéphale, le jeu étant limité à quatre participant(e)s. Le principe est du développement assez classique, on progresse en R&D sur les carrosseries et les moteurs, on les assemble sous forme de voitures qu’on met en vente en en choisissant le prix. Là où cela devient intéressant, c’est qu’il faut aussi choisir des acheteur.euses aux goûts divers (pouvant préférer qui un gros moulin qui des courbes séduisantes qui un prix serré). On n’est donc jamais sûr de vendre sa production, auquel cas on aura gâché plusieurs actions de jeu. L’autre aspect original est justement le choix des actions : comme à Glen More du même auteur on tourne sur un cercle de tuiles et c’est toujours le dernier qui choisit librement de se porter sur une tuile, la renvoyant en tête de file. Il n’y a donc pas d’ordre du tour et on est constamment à arbitrer entre choisir une tuile proche mais moins adaptée (qui fera rejouer plus vite) où aller chercher plus loin en avant la tuile idéale (quitte à en priver les autres).

Pour cette première partie (qui se joue en trois manches), Dom commence par favoriser la R&D tandis que les autres investissent plus dans la compétition et que Flavien parvient à vendre deux autos. Inversion des rôles à la deuxième manche où Dom enchaîne les tours de circuits tandis que Xel recrute à tour de bras et que Flavien accumule les tuiles à pouvoir spécial. La dernière manche prend tout le monde de vitesse, en particulier Flavien qui avait sous le coude un coup d’enfer à 30 points en réalisant une double vente au détriment de Dom. Mais Claire & Marie en ont décidé autrement, déclenchant la fin de partie avant qu’il ne puisse finir d’assembler son modèle. Dom s’adjuge ainsi la victoire avec 70 PV devant Xel 55, Flavien 43 et Claire+Marie 31. Ces dernières, enchantées, décident derechef d’adhérer et de revenir.

On poursuit avec du plus léger, un jeu de pli innovant nommé Fishing (et pas encore traduit). L’astuce est qu’on garde les cartes gagnées qui constitueront notre main de la manche suivante, sauf si on n’a pas assez de cartes auquel cas on en met en jeu de nouvelles depuis une pioche stratifiée par puissance croissante. Autrement dit si on score peu à une manche on récupère de quoi bien scorer à la suivante et on peut préférer soit de gagner soit de perdre les plis. C’est toutefois assez chaotique ce que reflètent finalement peu les scores : 79 PV pour Claire devant Xel 75, Flavien 71, Dom 70 et Marie 68. On finit à quatre sans Claire par un Deep Sea Adventure : malgré les mises en garde habituelles du sage de service, les deux premières manches finissent avec quatre noyades. Dans la dernière, Dom pousse trop loin le bouchon tandis que Xel sombre dans l’ivresse des profondeurs. Flavien et Marie, lestés de 3 trésors et progressant à un rythme de mollusque tout en pompant goulûment le précieux oxygène finissent par revenir à la surface. C’est la seconde qui a fait la meilleure pêche et qui l’emporte par 20 points à 13.

Table 8, dite « Messe de minuit » : Parce qu’après minuit, le rituel est aux mots, François initie les protagonistes de la table 4 à So clover pour quelques bonnes parties de rire qui mériteraient d’être remboursées par la sécurité sociale. Traditionnellement pas de décompte à ce jeu, où le voyage dans l’espace mental de son congénère importe plus que sa traduction chiffrée.

Séance de VENDREDI 27/12/2024

Formée sur Mars à partir de lave fondue, il y a 4 milliards d’années, puis, lors d’une collision avec une météorite il y a 15 millions d’années, éjectée de la surface de Mars pour finalement atteindre la Terre il y a 13 000 ans, ALH 84001 fut découverte le 27 décembre 1984 en Antarctique, dans les collines d’Allan, lors d’une expédition de recherche de météorites du programme ANSMET. Cette météorite de 1,93 kg est devenue célèbre lors d’une micrographie électronique très médiatisée, montrant des structures tubulaires d’apparence biologique qui évoquaient des bactéries fossilisées, dans un contexte minéral contenant des acides aminés généralement considérés comme des marqueurs biologiques. La NASA mit en ligne divers documents en ce sens – le rêve d’une possible vie noachienne sur Mars est un élément de lobbying assumé pour obtenir des crédits. La nature « endogène » des marqueurs biologiques observés dans cette météorite demeure très controversée, des analyses ultérieures soulignant la probabilité élevée qu’il ne s’agisse que d’une contamination terrestre. ALH84001 a bien pu être colonisée par des bactéries terrestres environnantes, à l’instar de la météorite de Tataouine sur laquelle une bactérie terrestre a été isolée dans des grains de sable collés aux fragments de cette météorite.

40 ans plus tard, à Lannion, certains s’étaient désistés par crainte de températures proches de l’Antarctique à la maison de quartier, non chauffée pendant les fêtes. Pour les courageux munis de doudounes et thermos, cette soirée fut au contraire une source de chaleur humaine: 75 Watt par organisme, voire plus pour certains qui avaient le cerveau en ébullition…..

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Table 1, dite « Chaleur humaine » : Une des dernières enquêtes de Sherlock Holmes: Détective conseil conduit l’équipe resserrée de fins enquêteurs (Dom, François, Vincent, Elouann, Marie) aux bords de la Tamise sur la piste de lingots d’or volatilisés. Ils dévoilèrent une partie de l’intrigue, le score de 35 couronnant leur prestation inaboutie, tuée dans l’œuf par faute d’un budget de visites voté dans les délais légaux, mais en sortirent les yeux illuminés comme un supporter de football en goguette à Londres pour le boxing day. Le thermomètre attestait un bon 18.5° à leur départ d’un aquarium survolté par la chaleur humaine.

Table 2, dite « Le théâtre des rêves » : Comme au théâtre des rêves de Manchester United, le plateau de Marvel United se déploie en majesté. Xel, Steven, Axel et Mickaël ont joué une partie à l’image de la carrière du super champion David Beckham, spectaculaire et flamboyante au départ. Puis, à mesure que la compétition s’intensifiait, ils moururent à petit peu dans la lueur du crépuscule.

Table 3, dite « Contaminations fécondes » : Julie, Adélie et Younaël sont unis comme les doigts de la main à The loop, dont ils sortent vainqueurs, puis, rejoints par Marie, incarnent les héros de Immortal 8, des entités supérieures du Royaume de Byun Hyung Ja qui désirent dominer ce monde. Pour accomplir leur destinée, ils avaient toute la nuit pour faire de leur contaminations croisées une civilisation féconde.

Table 4, dite « Fort fort lointaine » : Hors les murs, sur une planète fort fort lointaine et à la chaleur des énergies fossiles, l’odyssée des Chroniques de Drunagor se poursuivait. Même à la vitesse de la lumière, l’information sur leur avancée ne put nous parvenir à temps.

Table 5, dite « Fatales météores » : En fin de soirée, Axel défie Mickaêl à La bête et son début placide laisse augurer d’une issue fatale, ses victimes étant trop peu nombreuses. Mais il se trouve qu’on joue avec l’extension, et que celle-ci offre des possibilités insoupçonnées : en fin de parcours, les victimes s’enchaînent comme les météores dans une nuit d’hiver, et la bête triomphe.