Séance de MARDI 07/01/2025

10 ans après l’attentat du 7 janvier 2015, la liberté d’expression est plus que jamais à défendre. Nous en abuserons cette semaine pour ce compte-rendu façon Charlie, en hommage à ses unes célèbres.

Table 1, dite « Tout ça pour ça » : Alors que Jack finissait une patiente explication de Living forest, l’arrivée de Faline à cette table de 5 change la donne, et les désormais 6 joueurs se retrouvent contraints à se replier sur Faraway, que Younaël s’adjuge avec le score respectable de 103.

Table 2, dite « Increvable ! » : Jusqu’au bout de la nuit, cette table de Civilization tient en haleine JérômeC, Benjamin et le duo Marco – Corentin. Peut-être y sont-ils encore à cette heure ?

Table 3, dite « Tout est pardonné » :  à cette table planifiée de Robinson Crusoë on attendit longtemps Julien et Marie, et quand ils vinrent enfin, on attendit qu’ils dînent. Mais on leur pardonne, car ils avaient une bonne excuse pour leur retard. Marc se lance alors dans une explication de règles touffue, mais qu’on lui pardonne aisément, prof c’est encore un métier. A ce jeu coopératif où il s’agit, selon le scénario du soir, de s’évader d’une île déserte en signalant sa présence avec un grand feu, l’ennui domine, et l’on prend son mal en patience en s’attardant sur les magnifiques boîtes et l’impressionnante tour de dés, fabriquées maison sur imprimante 3D dans un grand renfort de plastique, qu’on pardonne sans regimber eu égard à la qualité de la réalisation. François, voyant la soirée s’étirer, rend les armes alors qu’il reste encore la moitié des tours à faire. Mais il travaille le lendemain le pauvre, on lui pardonne. Il entraîne finalement ses coéquipiers dans une débandade généralisée, ce qu’on leur pardonnera sans chichis, ce n’est de toutes façons pas un jeu pour un mardi.

Table 4, dite « Bal tragique à Columbia: 1 mort » : Un nouveau jeu apparaît sur la table regroupant Olive, Xel, Adélie et Dom : Airships City au thème transparent et improbable. Un jeu assez classique et joliment produit où on accumule 4 ressources pour se développer de différentes façon et gagner soit des réductions sur les actions futures, soit des sous, soit des PV. Un peu comme à Istanbul les actions sont des tuiles placées sur une grille de 4×4 et on ne peut déplacer ses ouvriers que vers une tuile voisine (avec une petite subtilité, on peut « rebondir » sur un autre ouvrier pour étendre son rayon d’action). La principale nouveauté est que, comme à Room 25, on peut faire coulisser une ligne ou une colonne et modifier ainsi les adjacences entre tuiles. Autant dire qu’il est hasardeux de planifier des coups sur plusieurs tours… Au fil des 20 tours on voit Dom se détacher peu à peu au score, poursuivi par Xel. Mais c’est Olive qui réalise un coup de maître au dernier tour. On avait tous un peu oublié les Constructions qui permettent de gagner uniquement des PV, mais il y a aussi 4 PV de bonus pour la joueuse qui en a réalisé le plus. D’un coup d’œil aux ressources d’Olive en fin de partie on voit ce qu’il a en tête. Dom qui joue avant lui éloigne d’une case la tuile nécessaire des ouvriers d’Olive , c’est tout ce que ses moyens lui permettent sachant qu’Olive n’a pas la ressource permettant de coulisser dans le sens inverse. Il contourne brillament le croc-en-jambe par un une-deux de déplacement et réussit à construire pour 5 PV (+4 PV de bonus à la fin de la partie). Au décompte final, Olive prend le meilleur sur Dom en étant le deuxième sur les contrats (en fait il était bien placé sur tous les décomptes) et l’emporte 34 PV à 33 puis Xel 25 et Adélie 21.

Table 5, dite « C’est dur d’être aimé par des cons » : Au cœur du conflit intergalactique, Faline et Younaël, compagnons Jedi, combattent aux côtés d’une escouade de clones entièrement dévoués à leurs personnes, mais, il faut bien le dire, un peu niais, les armées de droïdes du comte Dooku et de l’Alliance Séparatiste de Star Wars – The clone wars.