Il n’y a pas de jour pour les catastrophes naturelles qui peuvent survenir n’importe quand. Le 17 janvier est associé à plusieurs d’entre elles en une semaine où Los Angeles a été dévastée par des feux dont le côté naturel peut être débattu, depuis les règles d’urbanisme permettant un étalement de la ville vers les collines jusqu’à la contribution humaine aux changements du climat qui y multiplie les épisodes de sécheresse. Citons donc le tremblement de terre de Kobe en 1995 et celui de Los Angeles (déjà) en 1994.
Table 1, dite « Engloutissement » : Nolwenn, Armand et Sébastien jouent d’abord à Abyss (victoire d’Armand) puis à Shards of Infinity après le départ d’Armand.
Table 2, dite « Tremblement de terre » : Tristan, Olive, JérômeC et Mickaël ressortent Hansa Teutonica. Un excellent achat de Noël sur lequel deux parties sont disputées. Dans la première Mickaël construit un comptoir-clé qui lui rapport plein de points, il gagne avec 48 PV devant Tristan 37. Dans la seconde, Jérôme reprend et selon ses mots « sublime » cette stratégie gagnante et s’impose 53 PV devant Tristan 51. Ce dernier n’a toujours pas réussi à gagner une partie depuis l’arrivée officielle du jeu en décembre, il faut le noter. Il prend cependant sa revanche avec le souvent cruel Peloponnes avec les mêmes moins Olive.
Table 3, dite « Sauve qui peut » : Fred et Dom rejouent à Evacuation, cette fois avec un troisième joueur, Elie. Il s’agit d’abandonner la terre en emmenant la population et quelques infrastructures nécessaires à sa survie (du pain, de l’énergie et des jeux). Les règles sont maitrisées sur le bout des doigts et comme prévu c’est une course à l’efficacité. Elie a accumulé les vaisseaux spatiaux mais a eu du mal à développer sa production sur la nouvelle planète. Dans la quatrième et dernière manche Fred (qui a multiplié les cartes bonus Structures) et Dom tutoient les conditions de victoire, le tour va-t-il aller à son terme ou bien une fin anticipée se déclencher (auquel cas certaines actions de fin de tour sur lesquelles comptait Fred n’ont pas lieu) ? Dom appuie sur le bouton ; il prend -1 de pénalité en laissant un jeton sur la planète A, compensée par les +2 de sa majorité sur les smileys. Il finit avec 8 points tout comme Fred (c’est le plus bas des 3 marqueurs sur la piste de production qui détermine le score, il faut être bon partout) mais le départage aux smileys lui attribue une victoire serrée.
La table poursuit la soirée avec deux parties de Course vers El Dorado, un autre achat de Noël bien apprécié avec sa course toujours haletante et motorisée par un deckbuilding simple. Dans la première partie Fred utilise deux Boussoles pour progesser à toute allure. Dom lui cherche à piocher plus avec une Scientifique et un Cartographe. Les deux finissent dans le même tour et doivent être départagés par les barrières : 2 à 2 mais Fred à celle de plus forte valeur, la victoire est donc pour lui. Dans la seconde partie, à 4 avec Nolwenn, Dom prend un bon départ mais à mi-parcours s’essoufle, n’ayant pas assez acheté de cartes puissantes. Fred a fait tout l’inverse, riche de deux Pionniers et deux Capitaines et ayant épuré son deck des petites cartes, il avale les hexagones à un rythme de fou puis se retrouve bizarrement encalminé devant un plan d’eau sur la dernière tuile. Il voit fondre sur lui Elie qui a vu le raccourci habile qu’il pouvait prendre avec son Indigène (et que Dom avait raté) qui finit dans le même tour. Mais avec 3 barrières à 0 la victoire de Fred est sans appel.
Table 4, dite « Prédation » : un groupe de rôlistes (Julien & Marie-Christine, F-R, Younaël, Stéven) finit la soirée avec La Bête (incarnée par Younaël) dont l’issue reste à ce jour incertaine.