Séance de VENDREDI 12/01/2024 à Servel

undefinedPierre de Fermat, mort le 12 janvier 1665, magistrat, et surtout mathématicien fut aussi poète, latiniste et helléniste, et s’est intéressé aux sciences, en particulier à la physique (on lui doit le principe de Fermat en optique). Son dernier théorème, dont la démonstration n’a été établie que trois siècles plus tard par le britannique Andrew Wiles, le rendit célèbre. Il l’énonce en marge d’une traduction (du grec au latin) des Arithmétiques de Diophante, en regard d’un problème ayant trait aux triplets pythagoriciens : « Au contraire, il est impossible de partager soit un cube en deux cubes, soit un bicarré en deux bicarrés, soit en général une puissance quelconque supérieure au carré en deux puissances de même degré : j’en ai découvert une démonstration véritablement merveilleuse que cette marge est trop étroite pour contenir ». Cette note est le seul témoignage dont on dispose de Fermat sur cet énoncé dans le cas général. A fortiori aucune démonstration ou tentative de démonstration n’a été retrouvée. En revanche, Fermat évoque à plusieurs reprises le cas des cubes et des puissances quatrièmes, et on possède des preuves de lui et de contemporains sur le cas des puissances quatrièmes. C’est même, dans toute l’œuvre mathématique laissée par Fermat, la seule démonstration.

Les historiens des mathématiques ne sont pas certains que Fermat lui-même ait été longtemps convaincu d’avoir une preuve dans le cas général. En effet, les annotations marginales de Fermat sont des notes de lectures à son usage personnel, et si Fermat mentionne bien dans ses correspondances les cas particuliers du théorème pour n = 3 et n = 4, il n’aborde jamais explicitement le cas général, seule exception parmi ses énoncés de théorie des nombres. La mention de ces deux cas particuliers laisse penser que Fermat s’était lui-même rapidement rendu compte qu’il n’avait pas de démonstration générale, ni même simplement dans le cas n = 5.

Un autre argument fait la comparaison avec la conjecture de Fermat sur la primalité des nombres dits depuis « nombres de Fermat ». En effet, après avoir écrit plusieurs fois à ses correspondants qu’il n’avait pas de démonstration de ce résultat, il assure en posséder une par descente infinie dans une lettre de 1659. Or, la conjecture de Fermat est en défaut pour n = 5 (225 + 1 = 4 294 967 297 n’est pas premier mais divisible par 641), ce qui conduit à supposer que Fermat n’aurait vérifié précisément cette conjecture que jusqu’à n = 4, par une méthode dont il se serait persuadé à tort qu’elle fonctionnait au-delà, et procédé de même pour son « dernier théorème ». On ignore à ce jour s’il est possible de prouver le théorème de Fermat par des raisonnements n’utilisant que les propriétés arithmétiques et algébriques des entiers connues de son temps, mais l’on sait que certaines pistes, telles la méthode de descente infinie, échouent sous la forme qui réussit pour les petites valeurs de n. La plupart des spécialistes estiment, pour cette raison, qu’une approche « élémentaire » est vouée à l’échec.

359 ans après, Servel bruissait des crissements du couteau sur la galette des rois et du clapotis du cidre dans les verres pour une soirée prolifique, riche en nouveautés avec pas moins de trois nouveaux jeux ajoutés à notre bibliothèque de tags (Ad astra, Age of innovation, Faraway), et qui reçut la visite d’une apprentie journaliste. On a hâte de comparer sa recension avec la nôtre.

Table 1, dite « Primus inter pares » : Bruno Faidutti a décidément la cote à Parties Civiles, JérômeC y forme une table de son Ad astra et en sort vainqueur, devançant Nastassia, dans un mouchoir de poche avec Thomas. Suivent Marco et Marie-Anne.

Table 2, dite « Démonstration réussie » : Voici Age of innovation, un jeu visiblement d’une grande complexité au vu de l’heure tardive où il prit fin. Tristan, son promoteur, s’y impose avec 150, devançant de 30 Arakis. Plus loin sur la table de marque, on apercevait Doc Nico et son collègue Patrice, en compagnons d’infortune de Fred.

FarawayTable 3, dite « Carré parfait » : pour la dernière table formée de la première partie de soirée, Gilles étrenne Faraway, une nouveauté aux mécanismes déroutants de prime abord, et qui appela donc à une redite après la première partie de découverte. Lucas 93, Baptiste 65, Aurore 63, François 60, Gilles 58, Camille 57 pour la première. Revanche pour Aurore, 87, Lucas 85, François 78, Gilles 71, Baptiste 59 et Camille toujours 57 pour la seconde. On jette ensuite son dévolu sur Mot malin. Une première partie, commencée par un Adultère (Détective, Lit), et terminée par un hommage à Johnny (Casque, Nuit) puis à Schumacher (Casque, Lit) se solde par le score collectif « Bon ». Une seconde, puisque c’était la table des redites, parvient au niveau « Excellent », grâce aux malins Dop (Savon, Oeil), et Jésus (Pied, Eau).

Table 4, dite « Bête de sommes » : Mickaël sort son spécial, on a nommé La bête bien sûr, et attire Jesus (condisciple de Marco), Élie, Frank et Paul. Ce dernier incarnait le monstre et la partie se solda par un match nul, à une victime de la victoire pour notre jeune ami, mal parti, mais qui, selon son propre aveu, eut plus de succès quand il arrêta de réfléchir ! On passe ensuite aux additions vertigineuses de QE, et Paul l’emporte cette fois avec 44, explosant la concurrence (ses suivants, Frank et Mickaël pointant à 28), dans une partie où l’américain réussit à intoxiquer le japonais.

Table 5, dite « Descente infinie » : sur le toboggan infini de la campagne Batman shadow of the bat, on voit la fine équipe habituelle (Xel, Samuel, Fabrice, Steven) engranger un nouveau succès. Un jour, c’est mathématique, cette série prendra fin, mais ce n’était donc pas ce soir.

Table 6, dite « Marges providentielles » : à la table de Civilization Baptiste posa, comme à son habitude, beaucoup de questions. Et là, pas de marge trop étroite pour contenir les réponses : il reçut tant et tant de conseils avisés que sa victoire pourrait presque se lire comme un succès collectif pour Benjamin, Marc, Olive et Adrianne !

Table 7, dite « Conjecture indémontrable » : on retrouve la fine équipe (François-René, Jérôme, Olivier, Armand) pour cette table de Gloomhaven jaws of the lion. Cette campagne prendra-t-elle fin, on ne saurait le dire ? On est tenté de penser que la conjoncture est indémontrable.

Table 8, dite « Double jeu » : Mot malin attise les envies, et voici que la table 1, rejointe par Xel et Jérôme s’y met aussi, après que Marco eut tiré sa révérence. Ils furent bons, sans plus.

Table 9, dite « Correspondances dévoyées » : si, à l’époque de Pierre de Fermat, les correspondances étaient le moyen de se jauger et de partager ses connaissances, à Fiesta de los muertos il leur arrive d’être dévoyées. De cette table finale, on retiendra comme exemple de glissement progressif des sens qu’il n’était pas évident de penser à Odin avec un indice canin (Viking, Danois, Carlin) ou à Jacques Brel sur l’indice financier issu de l’enchaînement (Flammandes, Frite, Patate, Pognon).

Séance de VENDREDI 05/01/2024 à Servel

Le 5 janvier 1477, Charles le Téméraire, « Grand Duc d’Occident », trouve à 43 ans une mort tragique et solitaire en faisant le siège de Nancy, blessé d’un coup de hallebarde par l’un des Lorrains ou Suisses qu’il combattait. Défait par les Confédérés suisses, Charles le Téméraire s’était retourné contre le jeune duc de Lorraine René II, qui lui a repris la ville. Par une matinée glaciale, aux côtés son demi-frère Antoine, dit le Grand Bâtard, qui lui a toujours été fidèle, mais n’ayant plus avec lui qu’une poignée de soldats, il livre bataille à son ennemi qui bénéficie d’un effectif beaucoup plus nombreux (15 000 contre 2 000), essentiellement de mercenaires suisses. Ses troupes sont taillées en pièces, lui-même disparaît dans la mêlée. Le lendemain, à Nancy où René célèbre son triomphe, un jeune page révèle au duc avoir vu Charles le Téméraire tomber de cheval. René se rend en escorte sur le lieu indiqué et, parmi plusieurs corps dévorés par les loups et que les pillards ont déjà dépouillés de leurs vêtements, on croit reconnaître celui du Téméraire. Son médecin se penche sur le cadavre et l’identifiera formellement d’après une cicatrice à la gorge et une bague restée au doigt.

Charles le Téméraire chute de cheval devant Nancy (miniature des Mémoires de Commynes, XVe siècle)

Quelques années plus tard, à Lannion, on guerroyait sur tous les continents et toutes les époques.

Table 1, dite « Voyage hasardeux » : Une partie d’Iki avec extension pour quatre expérimentés, Mickaël, Axel, Samuel et Dom. La preuve : tous finissent avec les cinq couleurs de personnages dans leur jeu. Le hasard du marché des personnages fait que très peu de bâtiments ont été construits (la maison de thé par Axel). Les incendies n’ont fait aucun dégât. Samuel a fait la course en tête sur la piste d’incendie et a accumulé les points de victoire en cours de partie. Par contre sans jetons tabac ou poissons il marque peu en fin de partie et finit second avec 98 PV. Mickaël fait un dernier achat de poissons à 12 PV qui lui donne la victoire avec 108 PV. Axel et Dom ferment ce tir groupé avec 94 et 93.

Table 2, dite « Fin prématurée » : lorsqu’Elsa von Frühlingfeld présenta son invention au roi Frédéric-Auguste II de Saxe, les gens pensèrent à une supercherie. Cette scientifique du dix-neuvième Box cover of English editionsiècle a utilisé l’uranium, élément récemment isolé, pour chauffer un seau d’eau, et la vapeur générée pour alimenter un moteur, qui lui-même maintenait l’uranium actif via un processus qu’elle appela « atomisation ». Son appareil, le Nucleum, a marqué le début d’une nouvelle ère d’énergie et de prospérité pour les décennies suivantes, et plus prosaïquement pour nous, le jeu dérivé de l’invention éponyme.
Simone Luciani (Tiletum, Tzolk’in, Grand Austria Hotel…) souvent plus développeur qu’auteur, est ici, comme à son habitude accompagné d’un auteur de renom: David Turczi, qui n’est pas non plus n’importe (Teotihuacan, Anachrony…) . Deux auteurs exceptionnels pour un jeu d’exception, jeu que Fred nous présente comme nécessitant un apprentissage au long cours, avouant n’en avoir pas encore maîtrisé les arcanes. Cet aveu d’un si fin connaisseur glace le sang d’Olivier et François, mais il est trop tard pour reculer, et les voilà pris dans l’engrenage. A la découverte, le jeu se révèle d’une grande richesse, avec de faux-semblants de Brass, autre aventure industrielle, moins librement inspirée de la réalité : on construit des rails pour relier des villes, et un réseau à partir duquel on peut agir. Les rails sont en fait des tuiles à double face, l’avers étant constitué d’un couple d’actions associés à une couleur, actions que l’on résout avant de poser son rail, en respectant bien sûr les couleurs. On établit des bâtiments, on fore des mines et on active des centrales, tout l’enjeu étant de réussir à électrifier ses bâtiments en amenant l’uranium par un réseau de rails, ou le charbon pour les nostalgiques. Olivier et Fred jettent leur dévolu sur le matériau rare au sud du plateau, alors que François s’exile au nord, jouxtant une mine de charbon en activité. Ce mouvement calculé à l’instinct l’éloigne du champ de bataille, lui permet de construire à tour de bras et de récolter de précieuses étoiles lors de l’électrification. Il prend rapidement la tête, lentement rejoint par Fred et Olivier qui montent en puissance, mais ce n’est qu’un leurre, car tout se règle à la fin de partie sur la piste des étoiles, qui offre des bonus plantureux à ceux qui s’y sont bien placés. Sentant son avance fondre, sur les coups de minuit, François décide de mettre fin à la partie, au grand dam de ses adversaires, en vidant le marché, coup hautement stratégique qui lui offre une victoire de prestige avec 152 PV, devant Fred, 128, et Olivier, 99.

Attention une précision très importante aux règles (source Luciani lui-même): « Pour pouvoir construire dans une ville, sauf la toute première, il faut un rail À SOI qui relie à la ville en question contrairement à ce qui est écrit sur les règles »

Table 3, dite « Rois sans divertissement » : convoqués à une séance de Gloomhaven : les mâchoires du Lion, François-René, Armand, Jérôme et Olivier B. s’en sortent brillamment.  Ils enchaînent sur Kites, mais leur final est perturbé par l’arrivée intempestive d’un journaliste amateur, puis finissent par s’encanailler au casino des banques centrales avec Q.E. François-René s’y distingue en la jouant super Mario (Draghi bien sûr, pour les intimes).

Table 4, dite « Chronique d’une mort annoncée » : Jérôme et F-R inaugurent Sky Team, un original jeu coopératif à deux où, respectivement pilote et copilote d’un avion de ligne, les joueurs doivent le faire atterrir en utilisant des dés dont la valeur est inconnue de l’autre. Pas mal d’options et de configurations laissent anticiper un jeu riche, mais avec une certaine courbe d’apprentissage : ce soir le 757 s’est crashé avant d’avoir atteint le seuil de piste de l’aéoport de Montréal.

Table 5, dite « Duc d’occident » : à cette table de Civilization (en version 2018), on retrouve Xel, Adrianne, Benjamin et Steven, ce dernier réglant son petit monde avec un panache que n’aurait pas renié le duc d’Occident.

Séance de MARDI 02/10/2018 à Servel

L’Opus Dei (« Œuvre de Dieu » en latin) a été fondée par saint Josemaría Escrivá de Balaguer, un prêtre espagnol, le . Cette institution, qui a d’abord été une pieuse union, puis un institut séculier, est une prélature personnelle depuis 1982, qui compte environ 90 000 membres, dont 2000 prêtres. Elle promeut notamment la sainteté au milieu du monde, aussi bien pour les laïcs que pour les prêtres séculiers. Le principal message de l’organisation est que chacun peut transformer son travail, ses loisirs, et sa vie de famille en des moments de rencontre avec Dieu.

Elle a fait l’objet de différentes controverses, notamment en ce qui concerne son aspect secret et son influence politique, ainsi que l’étendue réelle de ses moyens financiers. Le fameux Da Vinci Code met notamment en scène un Opus Dei mythique, dépeint comme une organisation impliquée dans une conspiration internationale opposant les instances dirigeantes de l’Église catholique au Prieuré de Sion (qui lui n’existe pas). Lors de la sortie de son adaptation au cinéma en 2006, l’Opus Dei a demandé sans succès à Sony d’insérer un avertissement avant le film inspiré du roman précisant qu’il s’agissait d’une œuvre de fiction.

Certaines instances de l’Église catholique ont réagi à la sortie de ce livre et ont reproché à Dan Brown d’avoir entrepris une démarche visant à discréditer l’Église catholique et à faire passer l’Opus Dei pour une secte. En réponse à l’œuvre, l’Opus Dei a spécifié dans diverses publications que de nombreux points du portrait que Dan Brown fait de l’Opus Dei sont faux et ne correspondent en rien à la réalité de l’Œuvre. Et notamment ceci: en tant qu’organisation catholique, l’Opus Dei se conforme à la doctrine catholique et condamne le crime et, en général, tout comportement qu’elle juge immoral. A bon entendeur, salut et vérité !

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90 ans après, à Lannion, quelques Dieux et des petits maîtes étaient à l’oeuvre. A Parties Civiles, nous avons aussi un message: chacun peut transformer son travail, ses loisirs, et sa vie de famille en des moments ludiques !

Table 1, dite « La génèse » : Thibault apporte Civilization, un jeu déjà connu, peut-être dans une nouvelle version ? Avec Nicolas II, Vincent-du-93 et Pierre, ils ont refait l’histoire du monde sans qu’on en connaisse ici l’issue.

Table 2, dite « La secte » : à Gloomhaven, Dom raconte :

Du mouvement dans la composition du groupe de quatre aventuriers abonné aux soirées Gloomhaven : le premier personnage de Jack (un Mindthief) et Dom (une Spellweaver) part en retraite, ayant achevé sa quête personnelle. C’est l’occasion de découvrir des pouvoirs et des styles de jeu nouveaux, en l’occurrence avec une Berserker (Jack) et un Cragheart (Dom), tous les deux démarrant au niveau 3. Autre originalité ce soir : nous décidons de rejouer un scénario déjà réussi, the well of the unfortunate, à la fois pour permettre aux petits nouveaux de prendre en main leur perso et parce que Julien souhaite pouvoir taper quelques Forest Imps pour atteindre son propre objectif personnel.

Le début du scénario, joué au niveau 3, est laborieux : les ennemis des deux premières pièces ont des pouvoirs d’action à distance puissants et pénibles (soins, poison, désarmement etc.). Le groupe a tendance à quitter des pièces pas totalement nettoyées qui mettent parfois son arrière-garde dans une situation délicate. Enfin la porte de la grande pièce finit par être ouverte. Neox suivi de Julien, suffisamment mobiles, dépassent les lents mais costauds Stone Golems tandis que Jack et Dom ont du mal à s’extirper. Le dernier est sur le point de succomber quand Julien, lui-même pas mal amoché, dégage un accès au puits magique et met fin au scénario.

Table 3, dite « Les limbes » : ici, Maïwen et Baptiste ont entamé un pas de deux. L’objet de leur affaire reste inconnu, et son issue plus encore.

Table 4, dite « La quête » : un nouvel adhérent, Kree’nox, pseudonyme emprunté à la porte des étoiles, plus évocateur et moins ampoulé que son nom de baptème, et qui est une forme de paradoxe (car les Nox sont les détenteurs du pouvoir d’invisibilité dans Stargate), déballe avec l’entousiasme d’un marchand ambulant son Mice & mystics. Ce jeu ne nous est pas inconnu: il a fait l’objet de longues parties et de campagnes au sein de PC. Je n’étais pas forcément convaincu, étant plutôt dans un état d’esprit « no new rules », mais son bagout a fait le reste. A cette table, nous avions donc deux beaux parleurs et deux experts du jeu, Kree’nox donc, mais aussi Vincent, et deux taiseux néophytes, à savoir votre serviteur et Maïwen. A vrai dire cette dernière arriva en cours de jeu et nous observa d’un oeil discret. Nous avons démarré sur le premier scénario, et l’avons gagné d’un bel élan collectif, bien aidés par Kree’nox qui, joueur bicéphale pour le coup, incarnait l’empire du mal (rats, blattes, araignées et toutes ces créatures malfaisantes), tout en conseillant les souris. Au final ce fut une victoire, mais, plus que le jeu et son issue, je garderai surtout en mémoire l’agréable commerce de mes compagnons d’un soir.

Table 5, dite « Les diables et les dieux » : à , Xel, Camille, François-René, Guillaume et Olive se sont fracassés dans Les montagnes hallucinées – puis, lancés dans Arena for the Gods, où Xel et François-René ont scellé une alliance divine, forcément divine….

Table 6, dite « Terre des hommes » : à Projet Gaïa, deux hommes (Olive et Benjamin) ont labouré la terre. On n’est pas resté jusqu’au bout, mais sans doute étaient-ils encore à l’ouvrage à l’heure des laudes.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 24/05

3 tables pour cette séance :

Table n°1 dite « serial games » …

… Racontée par Baptiste 1er dit « le scalp dévergondé » :

Jérôme, Rebbeca, François et moi avons commencé par une partie de Wiz-War. Je commençai la partie en faisant une incursion dans la zone de Rebbeca, et nous passâmes les trois quarts du jeu à nous taper dessus. Pendant ce temps, François déroba l’un des coffres de Jérôme, ce dernier me piquant l’un des miens. Après moult difficultés je parvins enfin à ramener un des coffres de Rebbeca chez moi, qui riposta en me volant le dernier de mes biens. François et Jérôme se lancèrent dans une course contre la montre pour savoir lequel des deux allait marquer son deuxième point le premier, et se fut Jérôme qui l’emporta sur le fil, gagnant ainsi la partie de ce jeu fort sympathique.

Nous avons ensuite enchainé avec un King of Tokyo, Rebecca nous quittant après la première partie. Emplis de velléités belliqueuses,  The King (Jérôme), Meka Dragon (François) et Cyber Bunny (moi-même) se mirent des baffes dans deux parties supplémentaires, histoire de voir qui était vraiment le patron. A ce jeu-là je fus le plus efficace, remportant toutes les parties (ce qui confortera certains Parties-Civiliens dans leur opinion concernant mon amour pour les jeux chaotiques).

Table n°2 dite « sus-dite » …

… Racontée par Xel  :

 Table : « qui a la plus grosse* ? »

Michal, Maud et VHN autour d’un Civilization : [première partie pour Maud *>:) Démon]
Michal a fait un point sur les règles et le jeu a débuté avec :
– des Grecs aka Michal
– des Russes aka Maud
– des Allemands aka VHN
La partie a commencé un peu « bisounours », chacun développant gentiment sa capitale puis sa deuxième ville… Michal profitant des atouts des Grecs (économies sur les nouvelles techno non découvertes par les autres joueurs par exemple), Maud a tenté de voler des techno à Michal en s’aventurant sur ses terres mais elle s’est attaquée à plus fort qu’elle, j’ai foiré mon début de partie (mauvais choix de techo, mauvais déplacements, …) et ai découvert qu’en fait ce n’était pas très grave…
Maud n’a peut-être pas optimisé le développement de sa civilisation (peu de constructions, combats perdus, ressources volées…), un peu comme d’habitude Master Michal s’est fait plaisir en développant sa capitale (personnalités, merveilles, etc…) et sa pyramide de techno sans que l’on puisse vraiment l’arrêter alors que l’air de rien j’ai musclé peu à peu mes armées (niveau II puis un niveau III) et j’ai avancé l’air de rien vers la capitale de Maud.
Le rouleau compresseur allemand – fort bien pourvu le bougre *:P Tirer la langue – s’est avancé sans subir de pertes lors d’un combat décisif (vive les cartes culurelles ! *=D> applaudissement).
Malgré l’agression désespérée de Michal et le combat jusqu’à la mort de la dernière armée de Maud, la capitale est battue 15 contre 14 !!
C’est bien la première fois que je gagne à ce jeu sans avoir développé mes villes ni mes techno : Birsmark c’est vraiment un tueur !
Partie tendue quand même, ça s’est joué à un point de culture pour le dernier combat *;) Clin d’œil
* armée bien sûr, à quoi pensiez-vous ? => spoiler
Table n°3 dite « Misère, misère »…
… où Votre Humble Serviteur a dû de nouveau se frotter à une bande de redoutables assassins incarnés par Julien (aka « nekro »), Laurent (aka « danseur d’eau ») et Françoise (aka “je tape”) dans Descent V2.
Comme à leur habitude cette bande de reîtres s’est invitée dans un coin où leur venue n’était pas attendue, ils ont pillé une ferme de la moitié de leur récolte de blé (heureusement que la 2nde moitié a été sauvée par des vaillants gobelins) puis ont forcé la porte d’un donjon où le maître des lieux accueillait des paysan lors d’une courtoise conversation afin de déterminer une stratégie gagnante contre les pillards. Malgré le courage des défenseurs les assaillants ont nettoyé le donjon, ceci en dépit de la présence d’un dragon d’ombre qui, il faut le souligner, leur a courageusement fait peur puis les a transformé en brochettes. Mais que peuvent les monstres devant tant de haine et surtout devant un necro qui relève ses copains comme les paysans des carottes ? L’embonpoint du maître des lieux (aka « Gobelin Obèse ») ne lui a pas servi dans l’évacuation du donjon et il fut vaincu par les infâmes meurtriers.
Ce terrifiant Dragon d Ombre possède 9PV. Le tank « je tape » en face : 18PV et – détail qui a son importance – est immortel. Devinez la fin…
Bon, ça suffit hein ! Le jeu est clairement calibré pour faire gagner les « héros » (et ce n’est même pas moi qui le dit : cf cet article)  En plus le manque de bol aux dès du « Seigneur du Mal » n’aide pas surtout face aux « héros » qui ont raté à tout cassé un jet de dès…
Il reviendra néanmoins encore plus malchan… heu… méchant dans le 3e et dernier épisode du 1er niveau de la campagne.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 05/04

3 tables ce vendredi :

Table n°1 dite « History of he World »…

… et un Civilization joué par Jeff, David, MKS et Françoise.

Table n°2 dite « ma qué »…

… avec Jérôme,  Baptiste 2nd dit « pilosité au garde à vous », Rebecca et Hélène  qui ont fait successivement 2 jeux mais je ne me souviens plus lesquels.

Table n°3 dite « on garde le secret du contenu » …

… avec JiBee, François, Maud, Kevin et Votre Humble Serviteur menés par Sly dit « cellule souche » dans un JdR endiablé. Tout ce qu’on peut dire c’est que le taux de survie chez les PJs était acceptable. On ne peut pas dire la même chose des PNJs…

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Séance de VENDREDI ailleurs qu’à St-Elivet 17/08

2 tables et 2 lieux pour une des dernières séances estivales hors locaux de St-Elivet.

Table n°1 dite « Partie Civilisée » …

… avec Xel, Eliza, François et Michal à Kerguntuil autour d’un Civilization. Le compte-rendu fut produit par François :

Gloire à Rome !!!

En cette année de célébration du centième anniversaire de la disparition d’Henri Poincaré, il n’est pas inutile de rappeler en préambule que cet illustre mathématicien français est également l’inventeur de l’attracteur l’étrange, qui donne des informations sur les solutions du problème des trois corps, alors même qu’il est impossible d’expliciter ces solutions. Poincaré trouva que trois corps obéissant à la gravitation universelle de Newton ont, sous certaines conditions, une trajectoire qui dépend fortement de la condition initiale. Ainsi, on ne pourra jamais déterminer avec exactitude le destin de ces corps, car la moindre perturbation dans ses mesures entraînerait irrémédiablement une forte différence de trajectoire.

En ce vendredi soir d’été à Kerguntuil, une expérience eut lieu pour infirmer cette conjecture, Michal étant à la manoeuvre. En effet, les civilisations furent tirées au sort: Eliza hérita des américains, Xel des indiens, VHS des chinois, et Michal des arabes. Trouvant ce peuple trop puissant, notre hôte condescendit à l’échanger pour la civilisation moins aboutie des romains. Cela ne l’empêcha pas de partir bille en tête, construisant rapidement une deuxième puis une troisième ville, s’équipant de bottes de sept lieues lui permettant d’effectuer des trajets au long cours, tout en nageant allègrement dans les rivières. La technologie romaine se développa à grandes enjambées et son commerce florissait. Constatant son commerce au zénith, les trois corps tentaient de former une alliance improbable à coups de cartes annulation – autant dire des piqûres de moustique dans une carapace de l’éléphant d’Hannibal. La Chine, protégée derrière sa grande muraille, faisait sa révolution culturelle et grimpait sur son échelle. Le romain feint d’y voir une menace et prit prétexte du maigre butin de ressources amassées par l’oriental lors de quelques conquêtes victorieuses pour attaquer son colon, alors même que celui-ci était voué à construire une troisième ville pour aggrandir l’empire du milieu sur ses bords. Cet assaut fut fatal au mandarin, dont les bataillons réduits à peau de chagrin ne suffisaient plus à entretenir l’empire, d’autant que ses merveilles péniblement amasées étaient détruites à coups de boutoir par un voisin indien belliqueux qui s’était fort éloigné des préceptes de son guide spirituel pacifiste (peut-être sous l’effet de bataillons perdus dans de vaines conquêtes de village). L’américain, comme seul au monde, pratiquait l’urbanisation galopante et s’occupait fort à scruter le désert des tartares pour se protéger d’une invasion de son voisin romain – qui ne vint bien sûr jamais. Le lettré chinois fut donc rapidement dépassé par le romain sur l’échelle culturelle, mais ce dernier ne s’en tint pas là. Lors de ses derniers coups, il projeta ses forces près de la grande muraille, qu’il consentit cependant à ne point faire l’affront d’attaquer. Sur le point de gagner sur les plans du commerce, du militaire, et de la culture, il s’offrit le luxe de choisir son arme, en l’occurence la culture. Mais les trois corps qui lui étaient opposés avaient depuis longtemps rendu les armes, subissant la dure loi de l’attracteur étrange. Il leur sembla bien que cette issue, finalement, aurait été bien faiblement perturbée par une autre condition initiale.

Table n°2 dite « Le coup de chance des 5 dernières minutes » …

Trop beau pour être vrai ?

… avec Marie-Anne, Jeff, JiBee, Laurent et Votre Humble Serviteur autour d’un plateau de Funkenschlag. La carte de la Chine fut écartée une fois de plus au profit du Japon, car la volonté générale clama le « nouveau deck » de cartes des centrales, et la Chine avec sa économie planifiée ne supporte pas ce genre de révolution capitaliste. Bref le Japon : carte plus petite que la moyenne : 5 régions (au lieu de 6) avec 5 villes chacune (au lieu de 6). Tous les 5 entrepreneurs en cubenbois ont exprimé leur sentiment d’inconfort sur ce point. Pour contrer cette impression de claustrophobie, les règles laissent les joueurs installer 2 points de départs indépendants de leurs réseaux. Le nouveau deck amena de l’exotisme supplémentaire avec notamment une centrale pouvant alimenter jusqu’à 8 villes et, à l’extrême, le prototype du poêle muni d’une bobine génératrice artisanale à savoir une centrale qui consomme 3 charbons pour alimenter un quartier. C’est elle qui a séduit d’emblée VHS, essentiellement à cause de son faible coût : 1 bourzouf. Par le hasard du tirage, ce sont des centrales écologiques qui sont apparues en grand nombre au début. Cela, plus le fait que les joueurs se sont départagés les monopoles ainsi que la relative lenteur des constructions, fit que le marché des ressources était ridiculement bas, ne sanctionnant que très peu les centrales peu économiques. A ce jeu Marie-Anne s’autoproclama le roi du déchet à brûler, Laurent préféra investir dans l’atome qui au Japon a une côte folle, Jeff utilisait souvent le vent, JiBee était bi-ressource : charbon & pétrole, enfin VHS, après s’être battu âprement pour une centrale éolienne de belle envergure rata d’autres occasions pour améliorer son parc… ce qui le laissa à la traîne mais permit de garder de coté quelques économies. Le dernier tour est pour VHS une succession d’évenements tous opportuns et autant des coups de pouce :  « Stuffe 3 » vient de commencer et avec lui le marché étendu, JiBee – comme à son habitude sur la rampe de lancement vers la victoire – achète une « petite centrale » qui le place à 15 villes alimentées, tout comme les autres : Jeff, Marie-Anne et même 16 pour Laurent. VHS qui plafonne à 10, est le dernier dans l’ordre du tour, et espère une centrale à 7 pour rejoindre le peloton. Que dis-je, il prie pour en avoir une… et il y en a deux qui apparaissent de façon miraculeuse sur le marché.  Le dieu de Funkenschlag est clément et VHS, qui ne s’en plaint pas, se porte acquéreur d’une d’elles pour rejoindre ainsi le club fermé de ceux qui peuvent alimenter au moins 15 villes.  Ayant dormi sur un matelas de poignon il peut se placer dans 5 villes supplémentaires et provoquer la fin du jeu. JiBee et Jeff arrivent à 15 villes aussi, Laurent et Marie-Anne terminent à 14. La victoire se départage à l’argent et le matelas – encore suffisamment épais – donne en dépit de toute attente la victoire à VHS. Cette succession de coups de chance prouve définitivement que Funkenschlag est un jeu de hasard.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 11/05

Notre Humble Serviteur (NHS) Jacques se livrant à des activités solitaires depuis quelques jours, c’est Votre Modeste Serviteur (VMS) Marvin qui fait le CR.

2 Tables :

Table n°1 dite « de civilité » …

… avec 4 joueurs dont les noms m’échappent, autour d’un Civilisation. De mémoire, je dirais qu’il y avait au moins Mks, Vincent (notre nouveau venu de mardi) et Xel, mais du coup je vais nécessairement vexer le 4ème joueur que j’ai oublié. Toutes mes excuses. J’ignore pour l’heure qui l’emporta, mais je suis certain que le plaisir ludique fut de la partie.

Table n°2 dite « d’incivilité » …

… avec 5 joueurs : Jeff, NHS, Notre Humble Président (NHP), Sly « the Elder One » et VMS, autour de Trône de Fer. Je jouais avec les Lannister et me fis immédiatement violer par Jeff, lequel non content d’abuser de la position de faiblesse de départ des Lannister (faiblesse corrigée dans les versions traduites du jeu, cf le forum) profita par la suite d’une incroyable erreur de règles pour se gaver d’armées et m’interdire tout retour dans la partie. Une erreur tellement énorme qu’on se demande comment on avait pu ne pas la voir la semaine précédente…

Cela dit l’erreur fut repérée un peu plus tard par VMS et la règle correctement appliquée par la suite. Pourtant d’autres erreurs s’y ajoutèrent, faisant de cette session une partie à oublier très vite.

Pour ma part, je fus donc allègrement violé et débutai le tour 2 en position de bon perdant. Ajoutant à cela ma tendance personnelle à mal tolérer l’échec et un sens de la stratégie tout à fait médiocre, je passai l’intégralité de la soirée à regarder mes compères jouer. Je fus autorisé à quitter la table à 1h30, quelques minutes avant mon élimination, et j’appris par la suite que Jeff l’emporta d’un cheveu au tour 10.

Une partie à oublier, donc, surtout pour moi, mais qui ne me découragera pas de rejouer… avec les vraies règles !

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 02/03

Le 2 mars, notre bien-aimé secrétaire fit la grève du jeu, et dans la foulée la grève du CR. Ce qui m’oblige de fait à me plier à l’exercice (bien qu’il ait reçu les informations utiles en temps et en heure, mais loin de moi l’idée de le blâmer). Mais comme je suis fainéant, vous n’aurez pas d’images.

Et sinon à Parties Civiles 3 tables et 10 participants. Un beau score, en dépit du forfait des deux tiers du bureau. Monsieur le Président nous a cependant fait l’honneur de sa présence et j’en fus ravi, sa dernière participation à un vendredi soir remontant à fort longtemps.

Table n°1, dite « de politesse »:
Où Michal, Xel et François ont refait le monde à grand coup de Civilisations.

Table n°2, dite « d’investigation » :
Où Sly dit « le Jeune », Frank et moi-même avons filé un coup de pouce à Mr Sherlock Holmes.

Je remercie mes camarades d’enquête sans lesquels je serais encore en train de peser le pour et le contre de chacune des théories que j’avais échafaudées. Mais le pragmatisme de Sly et Frank ont eu raison de moi et je dus reconnaître l’acuité de leur jugement.
Au final, nous réalisons un score honorable de 60 points, ce qui n’a rien d’exceptionnel, mais n’est pas mal tout de même.

Table n°3, dite « d’initiation en douceur » :
Où Jibee et Françoise ont inculqué à Yann et François (un autre président amené par Notre Président) les bases de Chaos dans le Vieux Monde.
De mémoire, Jibee jouait Tzeentch et frétillait d’excitation en pensant à toutes ces cartes qu’il avait en main.

Le destin des tables n°1 et 3 m’est inconnu car je quittai les lieux à une heure tout à fait raisonnable.

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Séance de MARDI dans la région lannionaise … 24/01

St Elivet fut désert ce soir là mais les membres de PC n’ont pas déserté le jeu et ont improvisé une « private session »

Table n°1 dite « où ça ? » …

… avec une réponse laissé en suspend. C’est François qui s’applique au CR :

Il y a 438 ans exactement, Henri de Valois montait sur le trône de Pologne.

Christel et François se sont contentés de prendre le large pour une joute franco-polonaise « hors les murs » autour de Civilization avec Michal et Eliza.
Faisant pour ma part ma première ascension de ce monument de PC, j’eus fort peu de succès à développer les sciences dont ma naissance grecque m’avait rendu familier. Je ne parvins qu’au troisième étage de la connaissance, et terminai la partie sur un faible butin d’or et de culture.
Christel la chinoise n’eut pas à construire de muraille de Chine pour se défendre des inexistants assauts de ses voisins, qu’elle passa la partie à scruter depuis son désert des Tartares.
Ce furent deux civilisations issues de l’extension qui menèrent la danse.
Les arabes, conduits par leur chef barbu, firent merveille de leur héritage historique, et grimpèrent tant et bien l’échelle de la culture qu’on crut la partie terminée. C’était sans compter sur la fougue des espagnols, grands bâtisseurs emmenés par Eliza, qui recouvrait peu à peu la carte de constructions innombrables, labourait les champs de bataille, et amassait son métal sans mot dire.
Alors que la culture arabe allait triompher, la relique barbare fit soudainement gagner la puissance ibérique.
Il était donc écrit qu’à des siècles de là, cet anniversaire ferait bégayer l’histoire, puisque, comme le roi Henri s’était échappé en catimini dans la nuit du palais royal Wawel, les français rentrèrent sans gloire en leur logis.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 09/12

Il y a 43 ans naissait Kurt Angle, un catcheur américain. Et sinon à Lannion 2 tables :

Table n°1 dite « so british »…

… où les joueurs, pour renforcer le ton international donné par la table n°2 ont parlé… heu… anglois. Voici ce qu’en dit Marvin :

Découverte d‘Hermagor pour ma pomme, dans une chaleureuse ambiance bilingue. En effet, afin de nous montrer à la hauteur de la table polonophone, et aussi parce que Jibee sortait tout juste d’une « training session » en anglais de 3 jours, nous avons joué en mode bilingue, passant allégrement du français à un anglais parfait, accent compris.
Cela n’a pas nuit à la qualité du jeu, qui reste sympathique dans la mesure où les interactions entre joueurs sont du types « politesse ». En d’autres termes on se rend service mutuellement. Le seul moment un peu tendu est la résolution du marché où le placement est pour le coup stratégique.

Sans avoir particulièrement déployé une tactique imparable, j’ai eu la bonne surprise de l’emporter avec 106 points devant Jibee 90, puis Xel 86 et François 80.

Table n°2 dite « so polish » …

… où les hard core gamers polonais : Michal, Eliza et Votre Humble Serviteur ont accueilli Maciek, un voyageur égaré à StElivet. Un Civilization fut sorti pour l’accueillir dignement. Pour mettre emphase Michal a sorti également son extension. La partie a été longue mais peu douloureuse car quasiment sans combats. Michal remporte par une victoire culturelle en tant que Al-Malik an-Nâsir Salâh ad-Dîn Yûsuf, à un tour devant votre Humble Serviteur (ARGH!!!). Grand jeu quand même, l’extension n’augmente pas vraiment le corpus de règles. Une reserve sur les cartes attribués aux personnages illustres : elles ajoutent à mon goût du chaos supplémentaire déjà suffisamment présent avec les cartes culturelles.

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