La nouvelle saison est lancée et les habitudes sont reprises avec un mardi à deux tables.
Table 1, dite « Du chaud et du froid » : Nous accueillons un joueur à la recherche d’autres joueurs, Pierre-Yves. Il se joint à une grande table avec F-R, Mickaël, Younaël, Marco et Corentin. Ils jouent à Heat où Younaël se bat comme un beau diable avec F-R sur le circuit des USA. Il coiffe le Président sur la ligne d’arrivée, méritoire quand on sait le savoir-faire dudit Président aux jeux de course. Cela continue à quatre avec Maximum Apocalypse, un coop sombre où ils avaient bien du mal à survivre (en gros le tireur n’avait plus de munitons, le médecin plus de pansements et le cuisinier plus de patates) quand le correspondant de presse prit congé.
Table 2, dite « Du Bo et du Ra » : Chez les seniors on est dans le culte de l’ancien. Après avoir récemment exhumé Trajan, ils poursuivent l’exploration de la ludographie de Stefan Feld, auteur spécialisé dans les jeux poids-moyen avec des dés, des contraintes dans le choix de ses actions et mille façons de scorer (d’où le qualificatif dévalorisant parfois employé de « salade de points »). L’attention de Marc, Olive, Xel et VHN se porte ainsi sur Bora-Bora, un jeu de 2013 épuisé et importé à grand frais d’un pays voisin. Il est moins moche que la production allemande moyenne de l’époque, avec des couleurs vives, mais cela reste un peu chargé, il faut bien rappeler sur les plateaux individuels la vingtaine d’actions possibles.
Le jeu n’est pas compliqué mais il y a une courbe d’apprentissage pour juger quelles sont les actions les plus bénéfiques à chaque moment. Mais surtout il présente un niveau d’interaction qui permet de bien faire suer les copains. Ainsi pour la mécanique principale d’activation d’une des 7 tuiles Action : on pose dessus un de ses dés sachant que la valeur du dé détermine la force de l’action mais que les joueurs suivants doivent impérativement y jouer un dé de valeur plus faible. Autant dire qu’en posant un 1 on neutralise l’action pour toute la manche (certes il existe des Dieux qui permettent d’y déroger mais ils sont rares et précieux). Il y a aussi des tuiles qu’on achète dans l’ordre du tour et où là encore on oscille entre optimiser ses points et casser les genoux des adversaires (il se reconnaîtra) parce qu’à la fin de chaque manche on a intérêt à réaliser une de ses tuiles Contrat.
Cette partie de découverte à un train de sénateur a permis de bien s’imprégner des règles et de tâtonner dans ses choix (difficile de parler de stratégie, on est plutôt dans un mode où on vise des buts et où on adapte constamment son chemin). Marc mène souvent au score tandis que Olive et Dom s’attardent en queue. Ce dernier finit par recoller à la faveur de la construction de deux bâtiments et en étant présent au Temple. Le décompte final voit Marc et Dom scorer plus de 20 points avec leurs bijoux, et c’est en étant le seul à avoir atteint un objectif global à 6 PV que Dom l’emporte d’un quart d’encolure avec 150 PV devant Marc 144, Xel 116 et Olive 98.