Séance de VENDREDI 13/09/2024 à Servel

Lors de la Cène, le dernier repas de Jésus, il y avait 13 apôtres, dont Judas, qui l’a dénoncé – il a été crucifié un vendredi. C’est ainsi que le vendredi 13 est devenu un jour à part, surtout en Occident. En France, la superstition tiendrait aussi ses origines de l’arrestation du Grand Maître des Templiers, Jacques de Morlay, et de tous ses disciples, sur décision du roi de France Philippe IV Le Bel, le vendredi 13 octobre 1307, un événement qui marquera la chute de l’ordre. Ce jour-là, après avoir été torturés, 54 templiers furent brûlés vifs. Dans la mythologie nordique, le 13 est aussi symbole de malheur. associé au Dieu de la malice, de la discorde et des illusions : Loki, qui s’est invité à un banquet organisé par le roi des Dieux nordiques, Odin. Banquet qui s’avèrera funeste puisqu’il tuera le fils d’Odin, Balder, d’une flèche empoisonnée en plein cœur. Loki était le 13e convive de ce diner. Dans l’histoire récente, enfin, plusieurs événements tragiques se sont déroulés un vendredi 13, tels en janvier 2012, le naufrage du Costa Concordia, ou encore en novembre 2015, les attentats de Paris.

Mais à Lannion, en 2024, un quarteron de joueurs défia le sort.

Table 1, dite « Harmonie brisée » : chez les Grecs et les Romains, le nombre 12 était considéré comme la perfection, associé au cycle des heures dans une journée, au nombre de mois dans l’année, au nombre de travaux d’Hercule et de divinités dans l’Olympe. Saluons l’esprit olympien à cette table de Dune Imperium – Insurrection qui, en plus de réunir d’authentiques champions, fit résonner le nombre 12 (Fred) = 7 (Thomas) + 5 (Elie). Harmonie hélas vite brisée à Forêt mixte, Thomas l’emportant avec 93, 13 points devant Elie et Fred jouant les trublions avec le score maléfiquement dual de 69 (en base 13).

Table 2, dite « Dérèglement temporel » : à la table de Ultimate Railways on vit Axel s’imposer devant Xel, Xof et Steven. Les règles y ont été maltraitées, peut-être à cause d’un infime dérèglement de l’ordre temporel.

Table 3, dite « Chance provoquée » : quoi de mieux pour une fin d’Olympiade que le retour sur nos tables de Cyclades ? Bien trop peu convoqué (trois fois en huit ans !), ce jeu est toujours excellent et la partie ne dérogea pas à la règle, avec, comme dans la précédente du 26 juillet 2019, l’intervention maléfique de Pégase. François, qui avait fait un départ bille en tête, en fut victime, exproprié d’une île pourvue de deux cornes d’abondance. Il réussit quand même à construire une métropole, et Dom aussi, Mickaël et Doc Nico n’y étant pas encore. A ce moment de la partie, tout devient possible, puisque pour gagner il faut contrôler 2 métropoles à la fin d’un tour et donc la construire (avec 4 bâtiments ou 4 cartes Philosophe)….ou la conquérir. C’est ce qui se passa : après deux échecs précédents, Dom lança un ultime assaut sur la métropole de François, qui n’avait pas vu le coup venir en s’en croyait protégé par le maigre portefeuille de son assaillant, mais celui-ci parvint à ses fins grâce à une brillante combinaison de cartes, brûlant avec une première ses vaisseaux pour les vendre et ainsi acquérir la deuxième. Il restait à faire parler les dès, et ils donnèrent la victoire à l’attaquant. La chance, dit-on, sourit aux audacieux. Quant à François, il ne se rendra plus jamais à l’espace Pégase d’un air insouciant.

Table 4, dite « Sans Freddy ni Jason » : Sans Freddy ni Jason, on peut aussi passer un bon Vendredi 13 : Steven Xel, Thomas, Xof, Axel puis François remplaçant Xel se lancent dans des parties de Mot malin, avec un beau succès et quelques trouvailles comme Tigre (chat, soldat) qui évoquait Clémenceau, Marseille (ville, savon), mais pour Rose, la jolie triangulation (ville, soldat) était un leurre, plus tard corrigé avec Garnison !

Table 5, dite « Chat noir » : Olivier B, François-René, Armand et Jérôme poursuivent les Chroniques de Drunagor – L’Âge des Ténèbres, mais y ont mélangé les règles. Une malchance à laquelle la date ne peut être tout à fait étrangère.

Table 6, dite « Not today » : était-ce vraiment le bon jour pour se lancer dans Turbulences, on peut en douter. Cette prise de risque ne fait pas peur à nos trois héros, Dom, Doc Nico (fier possesseur de ce jeu, jamais joué encore sur nos tables) et Mickaël, pendant que François est rentré ruminer ses mésaventures avec un cheval ailé. En tous cas, le jeu attire autant l’œil qu’il stimule l’esprit et, flattant les principes écologistes dans sa conception, il a toute sa place sur nos tables !

Séance de VENDREDI 26/07/2019 à Servel

Il y a sept ans, trois mots devenus mythiques de Mario Draghi ont suffit pour sauver la zone euro : «whatever it takes ». Le contexte est tendu en ce mois de juillet 2012 où l’Union monétaire est près d’exploser. La crise grecque fait entrevoir une possible sortie du pays de la monnaie unique. Par contagion, l’hypothèse plombe la dette des pays du Sud de l’Europe, à l’économie plus fragile. Le Portugal se finance à 10%. La veille de l’intervention de Mario Draghi, le taux à 10 ans espagnol a bondi à son plus haut en un an, à 7,62%. Le 10 ans italien, pour sa part, est à 6,60%. Trois ans après le début de la crise financière, le doute sur la solidité des banques européennes fait son retour chez les investisseurs.

La BCE doit réagir. le docteur Draghi prononce le discours qui lui fera rejoindre le club des grands banquiers centraux et lui vaudra le titre d’homme de l’année pour le Financial Times. « Dans le cadre de notre mandat, la BCE est prête à faire tout ce qu’il faudra pour préserver l’euro ». Une pause. « Et, croyez-moi, ce sera suffisant. »

L’effet est immédiat. Le taux à 10 ans espagnol retombe sous la barre des 7%. Les bourses européennes repartent à la hausse. Les investisseurs ont entendu le message: la BCE ne permettra pas que la hausse des taux souverains entrave la transmission de sa politique monétaire. Continuer à spéculer sur l’explosion de la zone euro, c’est parier contre la banque centrale. Un jeu dangereux, auquel personne ne s’est risqué depuis.

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Super Mario

A Parties Civiles aussi, on paie de sa personne. Notre débonnaire président n’a pas hésité à faire appel à la presse cette semaine pour gonfler nos effectifs. L’effet de cet article très remarqué a été immédiat: un nouveau joueur a rejoint nos rangs à l’occasion de cette soirée, et nous sommes prêts à tout pour le garder. Whatever it takes.

Table 1, dite « Ce sera suffisant » : votre modeste narrateur embarque Franck et Nicolas II à New York, pour une gentille partie de P.I. Un jeu où il faut faire preuve de déduction mais aussi donner les justes indications à l’enquêteur dont on connaît l’affaire. Pour n’avoir pas suivi ce précepte lors de la deuxième manche, Franck écopa de la douloureuse pénalité réservée au fautif: 0 point pour la manche et 7 points d’office (le maximum) à l’enquêteur lésé, en l’occurrence Nicolas II. Dépité, il quitta la partie, seul en scène à l’issue de la dernière manche, avec un total de 5 points. Votre narrateur dut s’employer et rendre une copie parfaite (21 points sur 21), un score mathématiquement suffisant pour l’emporter, Nicolas II étant crédité de 19.

Table 2, dite « Ivan le terrible » : toujours dans l’univers de Sir Wallace, notre nouvel ami, Ivan, ne fait pas dans la dentelle pour sa première apparition, s’attaquant à Auztralia – un jeu pervers où l’on collabore jusqu’à un certain point avant de s’attaquer à ses objectifs personnels. On le créditerait volontiers de financier de l’année pour cette première partie remportée haut la main avec 39, devant Xel, 37, Gilles, 27, et Olivier-3 (20), mais, devant ce coup d’éclat inaugural, on ne résiste pas à qualifier notre nouvelle recrue de terrible.

Table 3, dite « Youth, Courage, Greatness » : La table de A song of ice and fire met en scène, dans un décor de rêve, quatre fantastiques créatures qui, à l’instar de Paul Pogba, elles aussi font rêver (les jeunes filles en mal d’aventure) par leur jeunesse, leur courage et leur grandeur: Julien Jeff, Jack, et Maxime. L’issue de leur joute dans l’univers de G.O.T est incertaine: elle se poursuivait encore dans la torpeur de la nuit alors que, non loin de Manchester, se vidait le théâtre de leurs rêves.

Table 4, dite « Mythique » : Table de Cyclades (pas joué depuis 2016, à quoi pense-t-on ?) pour Mickaël, Thomas, Axel, Dom et Nicolas-BrasEnEcharpe. Une partie particulièrement réussie où les cinq joueurs sont passés chacun à leur tour à un cheveu de gagner ! Rappelons qu’il faut contrôler 2 métropoles à la fin d’un tour (et en cas d’égalité être le plus riche). Les règles rappellent que pour avoir une métropole il faut soit la construire (avec 4 bâtiments ou 4 cartes Philosophe) ou la conquérir. Mais ce qu’on a découvert ce soir c’est qu’on peut conquérir en étant parachuté de l’autre bout du plateau par Pégase !

Le début de partie est calme et chacun se développe tranquillement, avec quand même des revenus par tour qui s’échelonnent de 3 à 7 pièces. Le premier à attirer l’attention est Axel qui construit une métropole et a 3 cartes philosophe en main. Thomas se charge de l’envahir ce qui lui interdit de construire sa 2e métropole (1 par île et Axel n’a plus qu’une île). Puis Thomas perd le combat contre Axel qui lui aurait donné la victoire. Dom profite du mouvement de troupes de Thomas pour prendre le contrôle de sa métropole. Au tour suivant, tout ce qui lui reste à faire est de prendre son 4e philosophe. Tout se passe comme prévu, il fait tapis et remporte l’enchère pour Athena puis construit sa seconde métropole. Tout ? sauf que Mickaël joue après avec Zeus (qu’il a eu pour 1 pièce seulement, il lui reste donc du budget). Il utilise encore et encore son pouvoir de faire tourner la sélection de 3 cartes créatures mythologiques, allant jusqu’à revendre ses Prêtres quand l’argent vient à lui manquer, jusqu’à mettre la main sur Pégase qui permet d’envahir une île sans y avoir de connexion maritime. Il met ainsi la main sur la seconde métropole de Dom, restée sans défense. Peu après, un double-kingmaking (Mickaël qui prive Dom de chance de victoire en prenant Ares et Dom qui prive Nicolas de chance de victoire en prenant 2 créatures sur 3) permet à Axel de prendre son 4e philosophe et de remporter cette partie mémorable. Après enquête, il apparaît que le coup Zeus + Pégase est bien documenté sur les forums ludiques, on ne nous y reprendra plus !

La phase d’enchère est vraiment la pépite de ce jeu, qui détermine l’ordre du tour, le budget qui restera pour effectuer ses actions, le pouvoir spécial de Dieu pour ce tour et enfin l’accès aux 3 cartes « créatures mythologiques ».

Table 5, dite « Mathématiques supérieures » : votre serviteur convie Nicolas II à découvrir ce classique qu’est devenu Innovation. Croyant en faire une proie facile, il oublie un peu vite que son adversaire n’est pas un perdreau de l’année, et qu’une partie d’Innovation ne se programme pas à l’avance. Il essuie de ce fait un cinglant 6 à 2 – mal servi par des cartes impossibles à combiner. A l’inverse, le vainqueur aura fait un usage maîtrisé de la paire Mathématiques + Perspectives, qui, combinée avec une série d’ampoules bien allumées, lui ouvra la voie vers un brillant avenir peuplé de taux négatifs et de fantômes japonais.

Table 6, dite « United we stand, divided we fall » : François-René, Neox, Julien et Olivier se lancent sans craintes dans les Demeures de l’épouvante. Certes ils ont identifié ensemble le coupable, enfoui dans la salle des moteurs, mais ont perdu la partie du fait du décès prématuré d’Olivier.

Table 7, dite « Super Nico » : un Codenames pour finir la soirée, entre les Rouges (François-René, Mickaël, Axel, Dom et Nicolas-BrasEnEcharpe) et les Bleus (Julien, Thomas, Nicolas-II et votre serviteur). A l’instar de super Mario, Nicolas, très en forme ce soir, a scellé le sort de cette partie en quelques mots, suggérant en fin de première manche que l’indice Soustraction 2 faisait référence à un seul mot (Retenue), le 2 n’étant là que pour permettre de repêcher deux mots perdus en route. Intuition géniale et digne de Super Mario pour celui qu’on voit habituellement s’exprimer à la façon d’Allan Greenspan (« si vous m’avez compris, c’est que je me suis mal exprimé »).

Après cette première manche enlevée à coups de duos: Plougastel (Fraise, Bretagne), Sphérique (Chou, Oeil), et le déjà mythique Echangiste (Club, Lit), les Rouges ne se sont jamais relevés. Après ce coup de massue, Julien sentit sa barbe pousser (sic), et François-René lança un indice en 1: le début de la fin, donc. En face, les Bleus continuaient avec ardeur, à l’image du Phallique 3 (Buche, Fusée, Carotte) pour un match plié 2-0 sans discussion.

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Séance de MARDI 30/08/2016 à Ti-Koad

Une dizaine de participants se retrouve pour cette soirée de fin d’été. Le rédacteur, plongé dans sa partie, n’a eu qu’une vision limitée du déroulement des opérations qui avaient toutes un parfum de série Z.

Table 1, dite « Règlements de comptes en Méditerranée » : Bruno et Dom (qui connaissaient déjà) font découvrir Cyclades à Olivier et Paul. Le jeu sera en version « toutes options », avec les extensions Titans et Hades et dans un mode par équipes à 2 (les premiers nommés) contre 2 (les seconds). Une importante différence est la configuration du plateau où une grande île remplace les archipels du jeu de base, réduisant le rôle des flottes et le pouvoir des créatures mythologiques. Côté plus, il faut maintenant prendre en compte des artefacts, des héros, des dieux mineurs, des zombies antiques, des titans, etc. Avec une telle profusion de nouveautés, il a été difficile de ne pas commettre quelques approximations de règles mais la tension habituelle du jeu dont les mécaniques s’imbriquent très bien (argent, ordre du tour, chaînage d’actions) et qui offre toujours de vifs retournements de situation a été bien là. Au final ce sont les noobs qui triomphent des moustachus.

Table 2, dite « La route de l’angoisse » : à bord de Hit z road, Jérôme, F-R et Thomas prennent la route dans la chaleur de la fin de l’après-midi, route de surcroît parsemée de zombies. Combien sont parvenus au bout ? nul ne le sait mais deux fois de suite F-R s’est imposé.

Table 3, dite « Intrigue à l’ombre des pyramides » : Baptiste-Hâpy-dieu-de-la-prospérité lutte avec Nicolas-Neox dans une version antique de l’ascension sociale, Favor of the pharaoh. A défaut de nommer le vainqueur, on pourra noter le très beau matériel du jeu.

Table 4, dite « Intrigue à l’ombre des murailles » : la table 2 se lance dans une partie de Sbires, un jeu euh… dont je ne peux rien dire de pertinent. Si, il a des cartes. Thomas, avec semble-t-il un coup de pouce de F-R, l’emporte.

Table 5, dite « Une pieuvre chez les rongeurs » : les tables 2 et 3 se rejoignent pour une partie de Lemming mafia, jeu où de sombres machinations viennent perturber la migration de ces affables arvicolinés arctiques. Le parrain Nico tire le mieux son épingle du jeu.

Table 6, dite « Des sanglots dans l’espace » : Jérôme ayant perdu toutes ses parties propose à F-R de se refaire avec un dernier petit Star realms. Il se fait piler.

La dernière heure de la journée s’achevant, les derniers participants se séparèrent en maudissant la rentrée.

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Séance de VENDREDI 02/10/2015 à St-Elivet

123 ans après la disparition de Joseph Ernest Renan, les « affrontements de Tréguier » qui accompagnèrent l’inauguration de sa statue nous reviennent. Si honorer ainsi la mémoire d’un « grand homme » dans sa ville natale était, au tournant du siècle, un événement ordinaire, celle de Renan, le 17 septembre 1903 a revêtu pourtant un autre caractère. Que le ministre de l’Instruction publique, Chaumié, soit venu de Paris pour inaugurer cet hommage à un grand universitaire était conforme aux usages, mais la présence, en outre, d’Émile Combes, président du Conseil, et d’Anatole France, leader reconnu de la gauche intellectuelle depuis la mort de Zola, donnait à l’affaire un caractère politique.

L’hommage à Renan, transfuge du catholicisme, auteur antidogmatique de la Vie de Jésus et sanctionné pour cela par le Second Empire, était l’accompagnement symbolique de la politique de laïcisation intransigeante qui allait aboutir à la séparation de l’Église et de l’État et à la rupture avec le Vatican. Il fut vécu comme une véritable provocation par les cléricaux, qui protestèrent vigoureusement et répliquèront par l’édification d’un « calvaire de réparation », encore visible sur l’un des quais du port de Tréguier. On était, en outre, en Bretagne, province typique de ces zones massivement pieuses que la République avait encore à conquérir moralement. Il y avait donc aussi dans l’affaire irruption de Paris dans la périphérie occidentale.

Il y eut des manifestations hostiles, des échauffourées, et c’est «miracle»  que personne n’en soit mort. Sur le socle, Renan, suivant les normes du temps, est montré bien réel, ressemblant, écroulé dans le fauteuil, attribut usuel des héros de la pensée et de l’écriture. Pour l’accompagner (autre convention) d’une femme allégorique, le sculpteur, Jean Boucher, n’avait pas érigé une Marianne banale mais une «Déesse» de rang, si l’on peut dire, supérieur, Athéna, la Pensée, la Pensée libre, symbolique évidente, en outre confirmée par l’allusion précise au texte de la Prière sur l’Acropole.

Les rapports entre la République et le catholicisme ont cessé d’être ceux de violente hostilité qu’ils étaient il y a cent ans. La Bretagne toute entière a reconnu la part qu’il y avait chez Renan de poésie et de sensibilité «celtiques », et que, au-delà de sa philosophie, son « génie » faisait honneur à sa terre natale. Les célébrités finissent toujours par être récupérées chez elles comme porteuses « d’identité », ce que nous ferons ici en revisitant sa bibliographie.

800px-21_Dessin_de_Le_Petit_journal_sur_les_incidents_de_Tréguier_en_1903_liés_à_l'inauguration_de_la_statue_d'Ernest_Renan

Table 1, dite « Mélanges d’histoire et de voyages  »
JiBee, Jack, Sly, Laurent, Julien et Julien se lancent un Imperial Assault de salon, dans le confort douillet de l’ex-bibliothèque. On me souffle dans l’oreillette que le secrétaire en fut vainqueur.

Table2 , dite « l’Antéchrist »
Michał, Françoise, Franck, Frank et Gaël s’affrontèrent dans un Dead of Winter, dont le forum nous dévoilera peut-être l’issue.

Table 3, dite « Qu’est-ce qu’une nation ? »
Marie-Anne, Xel, Axel et VHS tentent d’investir l’Europe Centrale (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Autriche) à Fukenschlag. Axel l’emporte grâce à un dernier coup fumant où il crée quatre maisons d’un coup, et en alimente 13. Bloqué dès le départ par Marie-Anne qui coupa mes vaisseaux à Bratislava, plombé par une centrale à 37 qui me donna trop d’initiative, par un tirage de centrales adverse en fin de partie, et enfin par un coup tordu d’Axel qui assécha le marché du pétrole, je finis en spectateur résigné.

Table 4, dite « Prière sur l’Acropole »
Mickaël, Elaine, Dominique et Julien s’essaient à Cyclades. Elaine aurait dû gagner mais, omettant le lui dire bonjour au passsage, dut céder le pas à Dominique.

Table 5, dite « L’âme bretonne »
Dominique, Axel, Xel et VHS enchaînent deux opus du fameux Beasty Bar bricolé. A pique, Dominique remporte la première haut la main (7 points), puis la seconde sur le fil (5 points).

Table 6, dite « l’Eau de jouvence »
Dominique, Julien, Xel et VHS essaient Illusio (« petit jeu » et acquisition récente à un déstockage de Scorfel). A ce jeu, on doit faire des tours de magie en rassemblant des composants, puis les mettre à l’affiche et gagner les points de prestige. Julien, détenteur d’un magicien aux facultés surmultipliées (il peut transformer deux composants quelconques en un de son choix), n’a aucune peine à l’emporter avec 13 PV, ce qui nous laisse un souvenir mitigé sur l’équilibre des pouvoirs.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 5/08

Vendredi et ses 2 tables :

Table n°1 dite « invisible » …

… car Votre Humble Serviteur happé par la Table n°2 n’a même pas vu la couleur du plateau qui a pourtant réuni des joueurs. Ah ? L’oreillette du forum me souffle : Cyclades.

Table n°2 dite « ténébreuse » …

Il faudra nous passer sur nos os....

… Car VHS l’a vue : il s’agissait de la 2e session de Descent avec la Dream Team dégoulinante de gentillesse : Michal, Eliza, Marvin et Marie-Anne contre le « pourquoi est il si peu méchant » VHS. Seuls 4 malheureux décès à se réjouir chez les aventuriers qui terminent haut la main le niveau 2 du 1er donjon. Bouhouuuu.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 08/04

3 tables de poids lourd pour la séance de cette soirée :

Table n°1 dite « A fond le Khorne ? »…

… où Sly the Man Who Lived in The Ancient Times et ses 3 comparses d’une école d’ingénieurs bien connue du coin labélisés Emile&Co – se sont penchés sur un CITOW. Sly qui jouait le Khorne avait évoqué vaguement le sable,el gravier et le verre pilé. Demarrerait-il un chantier ?

Table n°2 dite « le sandwich grec » …

… ou Laurent et ses 3 comparses : Jeff, Franck et Sly the Man Who Still Drinks the Mama’s Milk, ont abordé Cyclades. Voici ce qu’en dit Jeff :

Dès le début de partie, Jeff et Sylvain avaient pris un bon départ. Mais Jeff s’est fait rouler dessus par Franck et Sylvain condamnant le pauvre trésorier à être à la traîne tout le rester de la partie.
Franck, Sylvain et Laurent purent eux construire une métropole. Donc tous les 3 en position de gagner.
Non car rien ne pouvait freiner Sylvain ni le kraken contre sa flotte, ni la destruction d’un de ses bâtiments.
Il construisit logiquement sa 2° métropole le premier et remporta ainsi la victoire.
A noter qu’il aurait pu prendre militairement une 3° métropole dans ce tour mais s’en est abstenu.

Table n°3 dite « Dominez-moi ! » …

… où Florent et Julie ont rejoint les vieux routards des Parties Civiles que sont Gérard, Marie-Anne et Votre Humble Serviteur pour une partie de Dominant Species. Partie de découverte pour les 2 premiers et pour Marie-Anne, partie de bien beau gabarit (terminée à 1h15) avec son lot de coup de reptiles, araignées, insectes et autres singes… Florent (reptiles) s’est maintenu le long de la partie en tête et finit en 1ère place en investissant en plus la toundra en fin de partie. C’est dans le peloton que les chamboulement ont été nombreux : VHS (oiseaux) longtemps 2e a dégringolé en avant-dernière place à cause des mauvais choix du milieu de la partie, Julie (mammifères) et Marie-Anne (insectes) ont fait une belle remontée en fin de partie pour occuper la 2e et 3e place. Enfin Gérard (araignées) a été malmené au début dans une lutte acharnée contre les oiseaux, a fait un beau sursaut d’orgueil au millieu de la partie pour stagner à la fin. Peu guerrière la partie – les événement sont suffisamment violents – le déroulement de la partie a été guidée surtout par configuration du terrain et l’avancée de la glace (plutôt vers les terrains des araignées, oiseaux et insectes). Nous avons opté pour une option qui a raccourci un peu le jeu (!) : la carte Age de Glace a été placée à 7 cartes de la fin de la pioche. Jolie partie qui confirme l’impression du début : le jeu se livre petit à petit, on gagne à jouer avant de jouer et gagner.

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Séance de MARDI à St-Elivet 08/02

1 Table dite « hellenistique » …

… où Françoise a expliqué à Michal (sous l’œil vigilant d’Eliza), JiBee, Jeff et Votre Humble Serviteur les arcanes des Cyclades. Un jeu de baston qui, à l’instar d’un CITOW, incite à dire des expressions comme « pourquoi moi ? », « c’est lui qui est le plus fort », « @#!&^ de ~#{}@ », etc… Le jeu est néanmoins moins complexe que CITOW et aussi bien plus symétrique, tout en gardant un bon potentiel stratégique. Un brin chaotique également, car les retournements de situations semblent fréquentes : JiBee a démarré en trombe tout en piétinant les ambitions initiales de Jeff, il s’est constitué un bon potentiel de gain des pièces d’or, qui sont le nerf de ce jeu. Par la suite il s’est fait marcher dessus par Françoise et Michal ainsi qu’un sympathique Kraken qui a englouti 5 ou 6 bateaux… Françoise avait par ailleurs conçu un moteur à sous jamais contesté et semblait bien partie pour le gain du jeu. Jeff revenait dans la partie grâce à des philosophes, avec Michal et Françoise il formait un club de « ceux qui possèdent une métropole » – pour le gain du jeu il faut en avoir 2. VHS a fait de bourdes d’inattention le long de toute la partie ce qui lui a valu certainement un statut d' »inoffensif ». C’est pourtant sur une action d’opportunité qu’il conquiert la métropole de Michal puis obtient un 4e philosophe qui lui procure une autre mégalopole et par ce le gain du jeu.

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