Séance de MARDI 06/03/2018 à St-Elivet

Le 6 mars 1946 naissait à Cambridge un petit baby-boomer nommé David Gilmour. Guitariste, chanteur et songwriter, il a fait un long bout de chemin avec les Pink Floyd dont il fut l’un des génies créatifs avec Roger Waters et Syd Barrett. 72 ans plus tard, pas de sonorités progressives mais le calme d’un autre groupe indémodable, les partieciviliens.

Table 1, dite « Astronomy domine » : Vincent-2, JulienLC, Neox et Cédric ayant réclamé un jeu de plateau, ils se retrouvent autour d’un jeu de cartes, Dominion. Malgré le style délibérément confrontationnel de Vincent, c’est Nicolas qui rappelle c’est qui le patron de la planète deckbuilding avec toute l’efficacité et la bonhommie dont il est capable.

Table 2, dite « Any colour you like » : Guillaume, Oriane (venue découvrir), Olive et VHN disputent deux parties de Splendor , un jeu de cartes dans une magnifique version Halloween avec des sorcières, des squelettes et des fantômes, où on peut faire son marché parmi les jetons de couleur (le vert fut fort recherché).

Deux victoires nettes. Dans la première, Guillaume parvient tôt à acheter une carte de niveau trois à 5 PV et finit avec 17 points sans contestation et malgré certaines tentatives, vite recadrées, d’ « innover » dans les règles (bien tenté Olive, mais non). Dans la seconde c’est Oriane qui discrètement mais efficacement construit son avance et finit la première (et la seule) à 15 points. Bien sûr les trois autres expliquent que à un tour près, on aurait vu ce qu’on aurait vu.

Table 3, dite « See Emily play » : après départ des partants et mise en retrait des regardants (qui n’ont vu aucune Emily jouer), Vincent2, Cédric, Guillaume, Oriane et Olive choisissent histoire de changer un jeu de cartes, Citadelles (dans son édition « boite carrée » de 2016). La partie commence par une vive controverse sur les règles avec l’argument imparable « j’ai toujours joué comme ça » échangé par les protagonistes. Il a fallu déployer la diplomatie et l’autorité morale du Président pour ramener le calme. Comme quoi les classiques, c’est comme le Monopoly : on a tous appris à y jouer par bouche à oreille et on est surpris quand on ouvre le livret de règles ! Une fois les esprits refroidis, Vincent fait parler la poudre (et la couronne, et la dague, et la mitre etc.) et remporte la partie.

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Séance de VENDREDI 02/03/2018 à St-Elivet

La neige a fondu, la pluie est revenue, le printemps reste attendu et la semaine finie les adhérents sont détendus.

Table 1, dite « Délinquante » : quatre malfaiteurs (Neox, Michal, Armand et Florian, les Burgle Bros) profitent de la fin de semaine pour s’introduire dans les locaux d’une banque. Le coup réussit et on a pu croiser Armand arborant le sourire satisfait d’un Spaggiari. Apparemment c’est lui qui avait le plus gros magot.

Table 2, dite « Cultivante » : Citrus fait sa première apparition avec autour de la table Olive, Justine, Frank, Paul-Jr et Vincent-2. Sur le thème de la culture d’agrumes, il combine placement d’ouvriers, tuiles à la Carcassonne, un peu de majorité et un peu de commerce. Cette description sommaire ne lui rend pas entièrement justice mais peu d’informations ont été relayées depuis la table, au point qu’on ignore qui s’est gavé de vitamine C.

Table 3, dite « Survivante » : ça pique aussi à Outlive, mais pas de la même façon. Il reste 30 000 humains sur terre suite à une apocalypse provoquée par une guerre mâtinée de changement climatique et peut-être même de quelques zombies. Toujours est-il que vous devez survivre sur les ruines de notre civilisation industrielle. Et qui dit gros jeu dit joueurs sérieux (Jack, Guillaume, Mickaël et Sophie). Comme l’a grommelé l’un d’eux : « nous on ne joue pas, on s’entraîne ! ». Ayant su diversifier ses activités, Mickaël l’emporte.

Table 4, dite « Déconnllante » : à Galaxy Trucker, DocNico, VHN et Tristan se glissent dans leur combinaison d’ingénieur/capitaine loin très loin dans le futur. Leur noble mission est d’assurer des liaisons commerciales intergalactiques. A ce jeu, l’expérience aide pour savoir comment configurer son vaisseau spatial en fonction des menaces (non il n’y a pas de Tesla rouge) qu’il va rencontrer après le décollage. Ensuite, c’est un grand chaos parfois hilarant parfois frustrant où les vaisseaux tombent progressivement en morceaux pour de temps en temps finir éliminés. Les écarts de score se creusent alors et on peut rapporter que Tristan a fini avec beaucoup, Nicolas avec assez et Dom avec peu.

Table 5, dite « Moyenâgeante » : les joutes mixtes de Camelot voient s’affronter Vincent, Justine et Olivier. Le vétéran remporte le tournoi.

Table 6, dite « Taquinante » : à Carcassonne on oscille entre le mode bisounours « je construis, j’optimise » et le mode taquin « je bloque, je pique les points ». Cela n’a pas gêné Justine (conseillée par un coach d’exception), Olive et Vincent qui ont disputé 2 parties remportées par Justine puis Olivier.

Table 7, dite « Navigante » :  une dernière table de Meuterer à bord de laquelle embarquent Tristan, VHN, DocNicolas et Sophie (les deux derniers découvrant le jeu). Moins de mutineries que quand Xel est là mais Nico et Tristan montrent que même en faisant du commerce on peut faire des coups bas. Après les huit manches, VHN coiffe Tristan au mat de misaine.

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Séance de MARDI 27/02/2018 à St-Elivet

Le 27 février 1940, deux scientifiques américains, MM. Kamen et Ruben, produisent pour la première fois avec succès du carbone 14 (dont l’existence avait été suggérée en 1934) en bombardant dans un cyclotron du graphite avec des noyaux de deutérium. La demi-vie de 5730 ans de cet isotope en fait un excellent outil de datation de la matière organique « pas trop ancienne » (typiquement au plus 50 000 ans) qui a révolutionné notre connaissance du passé. Rappelons que la datation isotopique mesure l’intensité des désintégrations d’atomes radioactifs naturels présents en très faible quantité dans la matière qui nous entoure.

Histoire de s’instruire en s’amusant : la datation au carbone 14 de végétaux poussant au bord de routes très fréquentées donne des résultats faussés (plusieurs milliers d’années d’âge pour une plante vivante). En effet, le CO2 qu’ils absorbent en poussant provient pour partie des fumées d’échappement elles-mêmes issues des carburants. Et si on les nomme « combustibles fossiles », ce n’est pas pour rien : le pétrole dont ils sont tirés a passé tellement de temps sous terre qu’il a perdu tout son C14, donnant l’apparence d’une matière organique très ancienne.

78 ans plus tard, le « jour le plus glacial de l’année » n’a pas empêché trois tables de se retrouver autour de styles de jeu très différents.

Table 1, dite « Demi-vie » : Olivier convainc le Président de se mesurer à lui à Shadespire, un jeu d’affrontement à figurines dans l’univers de Warhammer. Sa demi-vie a été d’environ une heure, le temps qu’il a fallu à Neox pour lui rappeler qui c’est le patron. Prend ensuite sa place Guillaume, tournant entre les tables tel un noyau atomique dans un cyclotron. A l’heure où VHN s’est désintégré de St-Elivet, les deux adversaires disputaient la belle après une partie partout.

Table 2, dite « Connaissance du passé » : à Mysterium, il s’agit pour des mediums (Camille, Guillaume, Nourdine, Frank et Florian) de faire la lumière sur un crime ancien afin de défantômiser un manoir écossais. Avec Camille bombardant son équipe de cartes Visions, l’affaire a été rondement menée avec succès. Et qu’importe si la partie prévue d’Evolution n’a finalement jamais eu lieu.

Table 3, dite « Résultat faussé » : quoi de mieux qu’un peu de surchauffe des neurones par grand froid ? C’est ainsi que Vincent-2 attire Julien-3 (consentant), VHN (réticent) et Cédric (venu découvrir l’association, il y a mieux comme initiation !) dans une partie de Hansa Teutonica. Le premier prend un bon départ en débloquant rapidement des pouvoirs supplémentaires, puis creuse l’avance quand ses adversaires l’empêchent peu de scorer les routes Standal-Arnheim et Coellen-Warburg (2 fois). Il finit en tête, les autres suivant par ordre d’apparition. Il aurait proba-blement quand même gagné si les erreurs de règles notables (jetons bonus et décompte de la route finale) n’avaient pas faussé le cours du jeu.

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Séance de VENDREDI 23/02/2018 à St-Elivet

Ni le froid ni les vacances n’ont raison des membres de Parties Civiles qui ont été récompensés par des muffins aux myrtilles (guess who?)

Table 1, dite « Dieux querelleurs » : Christophe, Elouan, Guillaume et Mickaël ne se lassent pas de Mythic Battles : Pantheon. Ce soir, plutôt que jouer en équipe, c’est chacun pour soi. Le dernier nommé triomphe des autres dieux et de leurs supplétifs.

Table 2, dite « Célibat forcé » : Baptiste-Zen-grâce-aux-Yen, Neox, Hélène, Olive et Nicolas-2 ressortent le récent Rising Sun. Un nombre impair de joueurs, donc, ce qui ne sera pas sans conséquences sur le déroulement de la partie. En effet la phase d’alliances est essentielle dans le jeu et il y aura un laissé pour compte. Alors que N2 a fait la course en tête, c’est Neox (à la tête du clan Bonsai) qui finit par l’emporter.

Table 3, dite « Longue agonie » : la promesse était alléchante : un jeu dont il n’est pas nécessaire d’apprendre la règle au préalable, il suffit d’ouvrir la boite et de se laisser guider. Chiche dit DocNico qui s’entoure de Sophie, Maël, Michal et F-R pour découvrir This War of Mine, un jeu coopératif au thème sombre tiré d’un jeu vidéo. Oui mais ce n’est pas parce qu’on lit les règles au fur et à mesure qu’elle sont moins longues ou moins compliquées ! ainsi à minuit bien passé, ce qui reste du groupe finit par arrêter alors que le premier scénario n’est pas encore fini.

Table 4, dite « Petit boîte » : trois misfits ne cèdent pas au chrome des jeux déployés sur les autres tables et, trouvant leur compte dans des jeux de cartes qui ne paient pas de mine (vous-ai je déjà parlé du DUC ?), entament une partie de Innovation. Deux vieux renards (Tristan et Dom) initient un perdreau de l’année (Eric) qui s’avère vite avoir la viande coriace. Première partie serrée où Tristan voit son avance de mi-partie (il pioche à un moment des cartes en avance de 3 âges sur les autres) fondre devant le retour de VHN qui l’emporte aux Dominations (5-4-2). Eric qui y a pris goût propose de remettre le couvert. Avec un tableau de jeu en apparence médiocre (3 couleurs dont une seule décalée), il gagne proprement la seconde partie avec 5 Dominations contre 1 et 0.

Table 5, dite « Boîte minuscule » : la table 4 s’hybride avec la table 2 et Tristan, Olive, N2 et VHN se retrouvent à essayer Meuterer. Encore moins de cartes que Innovation mais un jeu à sélection de rôles (il a inspiré Citadelles) offrant des choix intéressants. C’est Nicolas qui, commençant par un commerce maritime juteux pour ensuite se mutiner au bon moment, accumule les points. Il l’emporte devant Olive qui est resté longtemps Capitaine et les deux renards au pied décidément peu marin. Mmm, il a une tête de jeu qui se rethème…

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Séance de VENDREDI 09/02/2018 à St-Elivet

Le 9 février est une date notable dans l’histoire de l’aviation civile avec les premiers vols des Boeing 727 (1963, un moyen-courrier robuste et polyvalent qui fit beaucoup pour développer les aéroports régionaux) et 747 (1969, le jumbo-jet qui a créé le tourisme intercontinental de masse).

Prenons un instant pour rappeler (comme quoi les stratégies industrielles ont un effet à long terme) que dans les années 50, la part de marché de Boeing dans les avions civils était de moins de 1%. C’est son pari réussi sur les avions de ligne à réaction (tirant parti de son expérience dans les bombardiers) qui lui a permis de prendre le pas sur Lockheed (sorti du segment) et McDonnell-Douglas (racheté en 1997) et d’être l’acteur dominant pendant des décennies, avec plus de 80% du marché. En parallèle Airbus, créé dans les années 70 par l’association de plusieurs entreprises européennes (et pariant de son côté sur l’informatisation et la suppression d’un poste en cabine) est maintenant quasiment à parité avec le titan américain.

Le 9 février est aussi le jour de la mort de Freddie Laker, homme d’affaires anglais pionnier du low-cost aérien. Bien avant R. Branson (Virgin) et M. O’Leary (Ryanair), ce patron légendaire divisa par 3 le billet Londres-New York mais finit en faillite, victime d’une lutte à mort avec les compagnies en place qui cassèrent les prix, influencèrent les régulateurs et avec qui il multiplia les procès pour distorsion de concurrence.

Lors de cette séance de jeu, on vit des paris gagnés ou perdus et des rivalités sans merci.

Table 1, dite « Choc des titans » : ils ne se lassent pas de Mythic Battles Pantheon : Mickaël, Paul-Junior, Guillaume et Elouan s’affrontent en paires avec ce jeu magnifique, sans que la tour de contrôle n’ait été informée du résultat.

Table 2, dite « Quasi parité » : Frank ressort son prototype déjà bien mûr de My Little Secret Dungeon : associé à Hugo, il prend le pas sur l’association entre Olivier et Maël au terme d’une partie longue, équilibrée et tendue qui leur a bien plu.

Table 3, dite « Procès en première instance » : pour essayer Cursed Court, le choix avait été fait de bricoler un prototype quick and dirty (à déconseiller si vous fabriquez un avion, NDLR) à base de jetons de poker, d’élastiques et de cartes d’un autre jeu. Xel, Tristan, Thomas, Eric et VHN acceptent de faire les pilotes d’essai et découvrent ce jeu récent de bluff et de paris. Impossible d’arrêter Eric qui, avec 24 points contre 8 au dernier (un père de famille blond) l’emporte malgré (ou grâce à ?) sa maîtrise limitée des règles.

Table 4, dite « Distorsion de concurrence » : la table 3 poursuit sa soirée avec A Study in Emerald. Une fois la partie arrivée à son altitude de croisière, il apparaît clairement que Eric est un Réformateur et que seuls deux Loyalistes (Xel et Dom) œuvrent à l’avènement des Grands Anciens. Xel précipite la fin de partie mais son boulet la fait reculer de 5 PV, juste au niveau de Eric. Nous exhumons alors une règle qui en tel cas attribue la victoire aux Réformateurs, une manifeste distorsion.

Table 5, dite « Patron légendaire » : la même équipe choisit ensuite The Boss, un jeu avec (tiens tiens) du bluff et des paris. Thomas s’amuse d’égarer de nouveau Tristan et l’emporte d’une courte tête.

Table 6, dite « Procès en appel » : deuxième audience pour Cursed Court avec dans le prétoire Xel, Thomas, Maël, F-R et VHN. Une gamme de scores similaire (23 à 7) avec ici Maël dans le rôle de l’acteur dominant.

Table 7, dite « Témoins à la barre » : vol inaugural à P-C pour le jeu d’enquête Witness avec Michal, Neox, François-René, Hélène, Christophe et Nicolas-2 (bizarre, il est sensé se jouer exclusivement à 4 ?). 3 affaires ont été examinées avec des résultats variés (une réussite, une quasi-réussite et un échec).

Table 8, dite « Lutte à mort » : la table 7 poursuit avec le classique Room 25 : F-R se révèle comme gardien en éliminant un autre joueur mais dans la foulée Hélène, l’autre gardien, lui règle son compte. Encore une victime de la concurrence sauvage.

Table 9, dite « Tigre celtique » : on vit fort tard Tristan et N2 autour de Samhain.

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Séance de VENDREDI 12/01/2018 à St-Elivet

C’était la séance à ne pas rater, celle où on déguste les fameuses galettes (des rois, pas saucisse !) faites maison par Hélène. L’affluence était là et on a eu le plaisir de (re)voir des anciens et des occasionnels. Et bientôt, ce sera l’AG annuelle de l’association.

Table 1, dite « Mijotez à couvert » : les amateurs de plats de résistance (en occurrence Neox, Tristan, DocNico et Marie-Anne, la seule y ayant déjà joué, il y a bien longtemps) inaugurent la nouvelle édition d’Antiquity de Splotter Spellen. On pouvait s’y attendre, la partie dura fort tard. Selon des témoins, Marie-Anne a su à quelques tours de la fin se tourner vers la théologie stratégiquement et se convertir à une nouvelle croyance (Santa Barbara) qui lui a octroyé la victoire grâce aux bâtiments. Elle a suggéré que ses adversaires avaient joué plus « bisounours » que son Jack de mari.

Table 2, dite « Aplatissez au rouleau » : une brochette de joueurs moustachus (JiBee, Jack, Jeff et Jourdine) se confrontent à Scythe. La maîtrise dudit Jack (aux commandes de la faction Polonia) s’est comme souvent imposée.

Table 3, dite « Incorporez délicatement » : Baptiste rameute l’essentiel des femmes présentes (Xel, Sophie et Hélène) auxquelles s’adjoint Vincent pour jouer au classique Lords of Waterdeep. Le Gentleman-aux-poches-pleines finit en tête, devançant Hélène de 2 PV.

Table 4, dite « Hachez menu » : pour jouer à Mythic Battles Pantheon, il faut presque une salle entière mais il faut dire que le travail de peinture des figurines réalisé par Mickaël et consorts est remarquable. A ce jeu en équipe il  y a eu deux batailles qui ont vu d’abord Mickaël et Paul-le-jeune battre Guillaume et Axel, puis F-R et Axel battre Thierry et Mickaël.

Table 5, dite « Battez énergiquement » : Nicolas-2 rassemble Frank et Thibault autour de Olympos. Cela aura été une quasi-constante ce soir, le propriétaire du jeu remporte la partie.

Table 6, dite « Faites couler » : à l’écart pour ne pas déranger par son raffut, une configuration idéale à 8 joueurs (jaunes : Paul, Michal, Maël et François-René / bleus : Christophe, Hugo, Thierry et VHN) pour découvrir Captain Sonar. Mine de rien, il faut être ultra-concentré dans ce faux party-game. Les joueurs ont pu tourner entre les postes de combat, les parties ont été riches et les victoires réparties entre les équipages.

A éviter : se prendre un dégât par sa propre torpille ce qui non seulement endommage votre sous-marin mais dévoile dangereusement votre position. Et n’hésitez pas à consulter Thierry au sujet de sa méthode brevetée de localisation de l’ennemi, très maline mais qui ne pardonne pas les erreurs.

Table 7, dite « Piquez à l’ail » : en seconde partie de soirée, nous retrouvons autour de Citadelles (dans une édition ancienne sans extension et avec bien peu de cartes violettes) N2, Maël, Guillaume, Thibault, Paul et VHN. Après quelques précisions de règles issues de joueurs chevronnés qui n’étaient pas là pour rigoler, le ballet habituel des coups bas commence. Guillaume est le seul à avoir 8 quartiers et finit détaché avec 34 PV.

A noter : en début de partie, il construit la Taverne, ridicule petite carte à 1 PV. Il la défend vaillamment en prenant le condottiere (qui peut la détruire gratuitement), en tuant le condottiere, en prenant l’évêque (qui protège du condottiere) pour finir par la voir disparaître. Mais en fin de partie, alors qu’il avait 7 quartiers, 1 carte en main et peu d’argent et que les autres joueurs spéculaient sur sa capacité à construire à ce tour son dernier quartier, il a eu la joie de nous poser devant le nez une Taverne qui lui a donné la victoire.

Table 8, dite « Flambez et servez chaud » : nous ne tenterons pas de compter les multiples parties de Codenames (boîte du commerce) qui ont eu lieu en clôture, étant donné que la composition des équipes a pas mal varié (allez je tente : Baptiste, Hélène, Xel, Nourdine, Jack, Thierry, Jeff, VHN, Maël, Thibault), ni de résumer chacune. Mentionnons juste le désastre du Baby-Foot 2 dès le premier indice (But puis Partie ou Bar ? vous avez compris ce qui a été choisi) et l’apprécié Chasse 3 (Cartouche, Canard et Neige).

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Séance de MARDI 02/01/2018 à St-Elivet

Le 2 janvier 1960 disparaissait Fausto Coppi, l’un des plus grands coureurs cyclistes, d’une crise aiguë de paludisme.

Table 1, dite « Peloton » : rien de tel qu’un petit tour à vélo pour s’échauffer et se remettre en condition après les fêtes. Ainsi on retrouve autour de Flamme Rouge : François-René, Jonathan (dont on salue le retour, mais qui ne pourra assouvir sa fringale de cubes), Guillaume, Julien-de-Lannion et Ulrich. Il a été difficile d’obtenir des précisions sur le profil du tracé de l’étape mais personne n’a contesté que Jonathan l’a emporté au sprint.

Table 2, dite « La bomba » : Coppi a reconnu s’être dopé aux amphétamines et, si on remonte aux premières décennies du XXe siècle, la consommation de divers cocktails alcoolisés était commune dans le peloton. Ce soir, certains (Xel, Neox, Cécile et VHN) avaient de la place pour un dernier verre et se sont lancés dans Viticulture, jeu poids-moyen de placement d’ouvrier avec une couche d’imprévus et de combos amenée par des cartes. Dom finit juste devant Xel et Neox, Cécile suivant. Mais reconnaissons que, pour des causes internes (décisions longues) et externes (interruptions intempestives), la partie (2h45 règles incluses) a plus duré que nécessaire. Vu que c’est l’époque des bonnes résolutions, notons qu’on pourra sûrement faire mieux en 2018.

Table 3, dite « The dark side » : depuis les années 1980, la professionnalisation et l’argent investi dans le cyclisme ont amené une succession apparemment sans fin de scandales. Après une recomposition de la table 1 (Ulrich en moins et DocNico en plus), ils mettent la main dans l’armoire sur Corruption. Le jeu n’a pas totalement convaincu et l’on retiendra que Jonathan l’a emporté avec un sérieux coup de pouce de Guillaume.

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Séance de MARDI 19/12/2017 à St-Elivet

Il s’est passé des choses. Voici la dépêche reçue de Neox :

Table 1 (Neox, F-R, Sophie, Thibault): Burgle Bros. Casse réussi avec des lingots, un gobelet maudit et je ne sais plus quoi. On a pratiqué le mode facile breveté par Thomas (6 pts de furtivité au lieu de 3), et Thibaut a quand même failli nous claquer entre les pattes pendant que F-R et Sophie étaient caché dans les WC.

Table 2 (Nicolas2, Guillaume, Cecile, Julien-the-third, une autre personne): Citadelles. On ne sait pas ce qu’il se passait autour de cette table.

Table 12 (oui oui, 1+2 ca fait 12): Shadow Hunters. C’était beau, les alliés s’entre-tuaient… Il n’y avait rien a comprendre.

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Séance de VENDREDI 15/12/2017 à St-Elivet

La tradition recommande de ne consommer les huitres que les mois en R, comme par exemple décembre. Certains affirment qu’il s’agit de recom- mandations sanitaires remontant à une époque où la chaîne du froid n’existait pas (l’invention de la réfrigération utilisant non pas de la glace mais un fluide comprimé et détendu en circuit fermé est un bon exemple du temps nécessaire pour passer d’une idée de principe à un produit commercialement viable, en l’occurrence un siècle, mais ce sera pour une autre fois). D’autres invoquent la laitance qui se développe pendant la saison de reproduction des beaux jours (pourtant ce n’est pas sale).

En français, nous avons 7 mois en 1R, 1 mois en 2R (février) et 4 mois sans R. Et c’est pareil en anglais et en allemand. C’est vraiment fascinant.

Table 1, dite « Rivalité » : 2 paires de joueurs soit 92 paires de chromosomes se retrouvent autour de Mythic Battles avec extensions : Justine et Mickaël vs. Guillaume et Nicolas-2. Le XXXY domine le XYXY.

Table 2, dite « Rongeurs » : autour de Lemming Mafia, Xel, Eric, Elouan, Tristan et Maël. Eric finit en haut du podium au terme de cette course de rongeurs honteusement truquée.

Table 3, dite « Régularité » : les réguliers de Gloomhaven, DNJ2, s’attablent devant le scénario 3 Inox Encampment où il est question, envoyés par une rombière un peu manipulatrice, d’aller nettoyer le repaire d’un groupe de pillards. Objectif : éliminer 20 ennemis sachant qu’avec une régularité de métronome, un nouveau Garde Bandit entre dans la pièce à chaque tour. L’équipe, nantie de quelques babioles fraichement acquises au marché de la magie, commence à maîtriser ses classes de personnages. Malgré un Shaman aux pouvoirs magiques inquiétants, la quête est achevée sans toutefois avoir pu (ou osé) visiter la salle au trésor du fond et alors que le Spellweaver de Dom, toujours de santé un peu fragile, s’éclipse avant la fin. Au début du prochain scénario, tout le groupe va pouvoir monter au niveau 2.

Table 4, dite « Règlement de comptes » : Tristan et Serge s’affrontent à 7 Wonders Duel sans qu’un nom de vainqueur n’émerge. Se sont-ils mutuellement annihilés ?

Table 5, dite « Récifs » : Reef Encounter est actuellement un visiteur fréquent de nos soirées. Est-ce la perspective de mers chaudes, bienvenues vue la météo actuelle, ou bien simplement l’instinct de prédation de certains adhérent(e)s ? Ce soir la bataille entre poissons-perroquet et coraux arbitrée par les crevettes a tourné en faveur de Xel (40 PV) devant Maël, Elouan et Eric dans un ordre à préciser.

Table 6, dite « Révélation » : Xel, Tristan et Maël, ce dernier suivant une rapide courbe d’apprentissage de la cubitude, disputent une partie de Kardinal und König. Maël dépite Tristan en finissant 2 PV devant.

Table 7, dite « Renversement » : tôt le samedi matin, Xel, Guillaume et VHN jouent à Innovation (avec les 9 cartes rééquilibrées de l’édition 2017). Comme à chaque fois, la partie est riche en surprises. Xel prend le meilleur départ, puis en milieu de partie Guillaume déploie des cartes puissantes qui en quelques tours le propulsent à 49 points d’influence ! Avec 4 Dominations contre 3 à Xel et 1 à Dom, il ne lui en manque qu’une pour gagner. Délaissant leur propre moteur à points, Dom puis Xel réussissent à lui faire de solides crocs-en-jambe et à retarder l’inéluctable. Alors que de nouveau Guillaume est à un tour de la victoire, ayant à la fois l’influence et les cartes pour réussir sa cinquième Domination, VHN joue en désespoir de cause une carte qui met en jeu 3 cartes de niveau 8, mais sans contrôle sur leur effet ni leur couleur. S’ensuit alors un incroyable enchaînement de pouvoirs qui le voit vider dans le même tour toute la pile des cartes 10. La partie était bouleversée et il l’emporta au tour suivant en activant « Biotechnologies ».

Table 8, dite « Recueillement » : Tristan, Maël et N2 jouent dans le calme (mais pas dans le silence) à Hanabi et semblent y avoir passé un bon moment.

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Séance de VENDREDI 01/12/2017 à St-Elivet

Le 1er décembre 1913, la Ford Motor Company mettait en service la première ligne d’assemblage mobile de son modèle T, innovation qui divisait par 5 le temps de production d’une auto. Comme souvent dans l’histoire des techniques, l’idée de déplacer l’ensemble du châssis n’était pas entièrement nouvelle : certains modèles d’Oldsmobile étaient déjà assemblés sur des lignes fixes tandis que des systèmes de palans sur rail ou de convoyeurs à bande étaient utilisés dans l’industrie agroalimentaire.

Mais l’obsession de Henry Ford pour l’optimisation et l’analyse scientifique des procédés (il fit aussi intervenir le fameux M. Taylor), sa volonté de décomposer les tâches et de spécialiser les ouvriers, et peut être aussi son sens du marketing font que son nom reste attaché autant à une société symbole du capitalisme triomphant qu’à l’assemblage à la chaîne. Souvenons-nous aussi que cette innovation changea pour toujours la condition ouvrière et que, du « juste à temps » à la robotisation en attendant l’impression 3D, les organisations industrielles continuent à évoluer jusqu’à ce jour. 104 ans plus tard, on s’activait à St-Elivet.

Tables 1 & 2, dites « Travail à la chaîne » : à Grand Austria Hotel on vit huit joueurs concentrés sur leur tâche, faisant circuler les petites plaquettes d’ordre du tour et exécutant leurs actions au rythme implacable des dés. Il faut dire que c’était la soirée du tournoi organisé avec Funforge, l’éditeur partenaire pour cet événement sympathique (mais compétitif !). Les deux tables démarrèrent avec la même configuration de plateaux et après une heure de jeu, force fut de constater que rien ne semblait pouvoir arrêter Guillaume. Utilisant avec efficacité son personnel réduit (pour l’essentiel celui qui prépare gratuitement les chambres rouges), préparant et remplissant ses chambres au mépris des cadences, il réussit à atteindre le premier chacun des 3 objectifs collectifs (à 15 PV chacun). A la lecture des scores, on ne peut que constater la victoire propre et nette de ce magnat de l’hôtellerie-restauration :

  • Table 1 : Guillaume 164 / Dom 137 / François 118 / Elouan 71
  • Table 2 : Mickaël 131 / Eric 104 / Olive 85 / Paul 69

Guillaume repart donc avec une boîte du jeu et tous les participants se joignent à lui pour remercier Neox, manager dévoué et bienveillant de cette soirée réussie.

Table 3, dite « Manger ou être mangé » : il n’y a pas de requins dans les récifs coralliens de Reef Encounter mais la compétition y est aussi intense que dans un panier de crabes capitaliste. On doit même y manipuler la cote du polype ! Autour de la table, quelques grands prédateurs et des joueurs se jetant à l’eau pour découvrir ce jeu à la fois original et interactif. C’est Tristan, une crevette encore coincée dans la barbe, qui surnage devant Thomas, Xel et Thibault.

Table 4, dite « Robotisée » : les robots de Mechs vs. Minions sont pilotés par François-René, Nicolas-2, Vincent et Serge, une nouvelle tête. Scénario n°5 au programme et victoire à la clé pour le groupe qui a su correctement programmer la chorégraphie de ses automates.

Table 5, dite « Mouvement perpétuel » : au calme, une partie-fleuve de Warhammer 40K pour Baptiste, Julien et un inconnu que nous appellerons Henry. Elle dura bien plus longtemps qu’il n’en fallait pour assembler une Ford T.

Table 6, dite « What ? » : la table 3 a été vue jouant à Samhain, jeu tiré d’une petite boîte mais dont nous ignorons le sens du titre, les règles et le nom du vainqueur. Sorry.

Table 7, dite « Erreurs stratégiques » : des défaillances au plus haut niveau dans l’équipe Rouge (F-R, Guillaume, VHN, Xel, Tristan) de Codenames ont conduit à sa mise en liquidation. Tout avait pourtant bien commencé, sous la direction générale de F-R et malgré une certaine dissipation des esprits : les Bleus (François, Paul, N-2, Nourdine) avaient choisi Tableau (pour Consigne 2) et Xel était arrivée juste à temps pour nous informer des soucis médicaux de Marion Bartoli (Service et Docteur). En un rien de temps, les 8 mots Rouges étaient révélés.

Au deuxième set, les Bleus transpirèrent dès leur premier indice Morsure 2 : après un Requin évident, ils dissertèrent longtemps de la dentition des Taupes (merci à Nourdine pour ses conseils pratiques forts valables) pour finalement passer. Guillaume proposa alors à son équipe Rural 4 mais il apparut rapidement que son expérience de la ruralité était assez accidentelle (Ardoise = rural ??). Après Herbe, les espions portèrent leur dévolu sur la fameuse Taupe qui enterra leurs espoirs de succès.

Les Rouges se reconcentrèrent à l’écoute de Xel. Première alerte avec Bêche 2 : la Pelle rapidement cochée, VHN argua sans succès que le Talon sert à appuyer sur le fer de la bêche. Mais répondirent ses collègues il y a aussi Main et Bras, pour ensuite se gondoler sur la Canne à Bêche. Ils passèrent donc. Leur tour revint avec Vitesse 3. Après Train, Dom suggéra Tour (= de France), Canon (= la vitesse de l’obus) pour finalement proposer à ses coéquipiers réticents Echelle (= de Beaufort). Vous l’aurez compris, c’est cette dernière idée qui fit consensus et ce deuxième assassin octroya donc aux Bleus moins une victoire qu’une auto-défaite des Rouges.

A ce sujet, on nous demande de passer une petite annonce : « Maître-espion expérimenté cherche associés fiables ». S’adresser à la rédaction qui transmettra à F-R (qui sera heureux d’apprendre qu’il a existé dans la gamme Ford un modèle Cougar).

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