Séance de VENDREDI 06/12/2024

Une belle affluence en cette veille de week-end. La semaine prochaine, les festivités de fin d’année attireront sûrement encore plus de monde.

Table 1, dite : « Ruralité » : Poursuite des Chroniques de Drunagor avec F-R, Jérôme, Armand et OlivierB. Ils ont encore gagné dans un scénario où il fallait sauver des villageois.

Table 2, dite « Qualité » : Mickaël n’a laissé aucune chance à Morgane et Fred à Dune Imperium : Insurrection. Construisant un deck de cartes ramassé mais de qualité, il s’est imposé en progressant efficacement sur les pistes des guildes.

Table 3, dite « Survivalité » : Nouveau scnéario de ISS Vanguard pour Samuel, Xel, Stéven et Fabrice. Ils étaient encore tous vivants à minuit mais n’ont pas communiqué sur leurs aventures.

Table 4, dite « Sociabilité » : Jack, Caroline et Dju ont beaucoup papoté et un peu joué, Parties-Civiles c’est aussi échanger et passer un bon moment autour d’un jeu. Jack a gagné à Cascadia mais aurait usé de méthodes désapprouvées.

Table 5, dite « Profitabilité » : Des cubes mésopotamiens pour Thomas, Marie, JérômeC  et Tristan qui jouent à Amyitis. C’est le dernier nommé qui s’impose après une belle partie, avec environ 62 PV et grâce à la banque, qui en sera surpris ?

Table 6, dite « Amortalité » : Pierre-Yves, Nolwenn, Younaël et Dom étrennent Harry Potter, Bataille à Poudlard. Un jeu de deck-building coopératif où il faut venir à bout de différents nuisibles & méchants plus vite que lesdits n & m ne prennent le contrôle d’un petit nombre de lieux en jeu. Les quatre personnages (Harry, Ron, Hermione et Neville) ne meurent pas vraiment quand ils perdent tous leurs points de vie, ils tournent de l’œil puis repartent gonflés à bloc, c’est magique ! Sept niveaux de difficulté sont proposés (oui c’est bien le nombre de tomes des aventures du sorcier au front incrusté d’un éclair). Ce soir les trois premiers ont été surmontés sans coup férir. Le jeu est thématique avec la possibilité d’ajouter à son deck des sorts, des objets et des alliés (autres personnages). Par contre on a tous regretté l’impossibilité de l’épurer de ses cartes les plus faibles, il vaut parfois mieux renoncer à acquérir une carte. On peut aussi redouter sa durée arrivés au niveau 7.

En fin de soirée on a vu sortir Odin et d’autres jeux mais le rédacteur s’était envolé.

Séance de MARDI 10/10/2023 à Servel

Le 10 octobre -43, sur le site gaulois de Lugdunum une colonie de droit romain est fondée par le gouverneur de la Gaule, à l’occasion des troubles qui suivent l’assassinat de Jules César. La ville connaît une prospérité importante liée au sort de l’empire durant toute l’Antiquité. Il comprend les sites hors de la colonie mais dépendants du noyau central (en bas de la colline), la presqu’île dite « les canabae », la Croix-Rousse dite « condate (« Confluent » en langue celte) », Vaise – ces deux derniers précédemment d’occupation celte – et les campagnes environnantes. La cité construit en un siècle environ un ensemble monumental parmi les plus complets des provinces romaines avec un théâtre, un odéon, un amphithéâtre, un cirque, une enceinte et quatre aqueducs.

Dossier : L'amphithéâtre des Trois Gaules, trésor oublié de l'histoire lyonnaise | Tribune de Lyon

Quelques années plus tard, Parties Civiles revisitait l’histoire du monde.

Table 1, dite « Grands canaux » : Retour du trop méconnu Amyitis où l’on plonge avec gourmandise dans les plaines fertiles de la Haute Egypte, pour planter, irriguer, chevaucher des chameaux et prier les dieux. Une partie où Dom trusta systématiquement et sans vergogne les meilleurs emplacements, donne le tournis à la caravane, décrocha les places en vue aux temples, et récolta les plus belles plantes, au grand dam de son voisin de gauche, François, démuni de voir tant d’herbes coupées sous ses pieds, et dernier malgré un départ prometteur qui ne fut qu’un feu de paille. Entre eux, un grand écart entre 69 à 34, diagonale d’un vide que Xel (46) et Thomas (35) peinèrent à combler.

Table 2, dite « Riches estampes » : Un nouveau venu, nous l’appellerons Nico76, s’essaie aux estampes de Kanagawa et y fait bonne figure pour une première avec 26, à un jet d’encre de Marie-Anne (28) et Marc (29), mais devant Nastassia (24). Nos peintres d’ateliers finissent ensuite cette soirée récréative à Splito.

Séance de MARDI 04/10/2022 à Servel

Le 4 octobre 1957, l’URSS mettait en orbite le premier satellite artificiel de l’histoire, Spoutnik 1 (du russe «compagnon de voyage»). L’engin, d’un diamètre de 60 cm et d’un poids de 83,6 kilos, est mis en orbite par une fusée à une altitude de 900 km. Il accomplit une révolution de la Terre en 96 minutes. Son «bip-bip» va devenir vite familier à tous les hommes. Le 3 novembre suivant, les Soviétiques récidivent avec Spoutnik 2. Cette fois, l’engin amène dans l’espace une chienne nommée Laïka (elle meurt au cours du voyage, un fait qui ne sera révélé que 40 ans plus tard !).

Cette performance trouve son origine dans la rafle de savants allemands qui travaillaient sur les fusées V2 de Hitler et sont entrés, bon gré mal gré, au service des vainqueurs. Les plans des missiles allemands sont retraités par Sergueï Korolev, un ingénieur russe de génie, rescapé du Goulag grâce à une intervention de l’aéronauticien Andreï Tupolev, en 1940. Il conçoit le lanceur qui va mettre en orbite Spoutnik ainsi que les fusées Vostok des programmes habités.

Le petit satellite prouve que l’Amérique n’est plus une forteresse géographique et les citoyens des États-Unis prennent conscience qu’ils ne sont plus à l’abri d’une attaque par des missiles nucléaires. C’est ainsi que Spoutnik 1 déclenche la course à l’espace. Elle va se poursuivre avec Iouri Gagarine qui, le 12 avril 1961, accomplit le tour de la Terre en 108 minutes. Il est le premier homme à naviguer dans l’espace

65 ans plus tard, Parties Civiles continuait l’exploration de civilisations lointaines.

Table 1, dite « Des ingénieurs »  : Arakis nous dévoile Pharaon, un jeu de gestion qui vous plonge dans l’antiquité égyptienne. Sous des dehors classiques (pose de ressources sur différents postes générateurs de PV par des mécanismes variés), il recèle quelques astuces, comme une roue qui fait varier les ressources à utiliser pour rentrer sur les postes, et des piliers qui permettent de combiner les résultats de différents ateliers pour des points supplémentaires, soit autant d’occasion de mettre à profit ses capacités calculatoires. Les interactions se limitent à une petite compétition pour les postes, et à un mécanisme de fin de tour qui permet à ceux qui passent de s’octroyer des bonus. On relève les copies à la fin de cette composition de mathématiques, pour y lire le triomphe d’Arakis, 137, qui devance Gilles, 128, et François, 103.

Table 2, dite « Des bâtisseurs » : Le Président n’avait jamais joué à l’excellent Gloire de Rome. C’est chose faite ce soir sous la houlette de Dom qui récupère aussi Evan et Jules pour une partie à quatre. Partie étonnante où le lot commun (réserve de cartes au cœur des différentes actions de jeu) restera désespérément chiche, oscillant entre 0 et 2. Nicolas construit très vite le Sénat qui lui permet de récupérer les Sénateurs (cartes joker) utilisées par les autres joueurs. Ce pouvoir lui garnira sa main et lui permettra de participer à la plupart des actions de jeu. Evan a du mal à construire son premier bâtiment et finit par se retrouver limité dans sa clientèle. Dom démarre par un Egout, carte qui lui permet de mettre dans ses stocks les cartes qu’il a jouées comme actions, s’assurant une réserve inépuisable de matériaux de construction. Usant et abusant de l’action Architecte, il construit au total 8 bâtiments.et finit par clore la partie par épuisement des chantiers urbains. Il score 30 PV (18 bâtiments/12 stocks) contre 22 à Neox (11 bâtiments/11 stocks), 12 pour Evan et 11 pour Jules. Quant à ceux qui ont persiflé en surnommant le jeu « la gloire de Dom » nous les traiterons de vappae (vauriens).

Table 3, dite « Des paysagistes » : à Amytis on s’essaie à l’agriculture dans l’ancienne Égypte, pour une table qui s’effilocha dans la langueur de la nuit. Adélie, un temps  en tête puis rejointe, ressort victorieuse grâce à une stratégie irrigation (72), surprenant Thomas (70), mystifiant Xel (61), et martyrisant Olive (53).

Séance de VENDREDI 25/03/2022 à Servel

Le 25 mars 1896 s’ouvrent les premiers jeux olympiques modernes à Athènes. 285 athlètes (tous des hommes) s’affrontent sportivement dans 9 disciplines (dont le cyclisme alors nommé vélocipédie, qui remonte comme chacun sait à la plus haute antiquité). A contrario pas d’équitation ce qui démontre bien la suprématie de la machine sur la bête.

Table 1, dite « Affrontement » : cela faisait un moment que Fred voulait partager son Pax Pamir (2e edition en français). Un jeu à part qui a lancé la carrière de Cole Wehrle, magnifiquement produit sans tomber dans la vulgarité injectée de plastique, au thème improbable mais richement documenté (la lutte entre puissances étrangères et locales dans l’Afghanistan du XIXe siècle) et qui se retrouve étonnamment en 45e position du classement BGG alors que c’est clairement un jeu de niche. Les autres partants sont Tristan, Dom (dont l’oeil s’allume quand il entend « Pax ») et Neox (toujours curieux et éclectique bien que pas encore converti à Pax Renaissance, personne n’est parfait). Les alignements initiaux sont équilibrés (Neox+Dom russes, Fred+Tristan afghans) et le plateau en tissu se recouvre de pièces colorées sans qu’une faction ne prenne l’avantage au fil des escarmouches et des dépositions. Côté individuel, Tristan parvient comme à son habitude à composer une sélection judicieuse et puissante de cartes (dont l’achat gratuit à Herat dont il usera et abusera), imité à ce petit jeu par Neox. Les deux autres en sont réduits à de petits tableaux et un marché constamment asséché d’argent par les précédents.

Le scoring à ce jeu est très particulier : il survient 4 fois dans la partie à l’achat d’une carte spéciale et le décompte suit deux logiques très différentes selon si une faction domine ou non. Les deux premières fois, Dom oriente les choses pour partager les points avec Neox, officiellement son allié. Les voilà tous deux à 6 PV. Après une dominance russe 12 à 7, La carte est nettoyée de toutes ses pièces alors que Fred, faute d’options viables, a choisi de rallier le camp anglais. Le troisième décompte se résout au nombre de pièces déployées, Neox prend 1 PV et Tristan 3. La fin est haletante : Dom dans le rôle de l’idiot utile met en jeu 3 soldats anglais au Penjab, le fief imprenable de Tristan, lui graissant généreusement la patte au passage et rejoignant la faction anglaise. L’espoir renaît chez Fred. Avec seulement 5 anglais déployés, Neox et Tristan, sans alliés, estiment qu’il est préférable de rejoindre le camp des nouveaux maîtres. Ils parviennent rapidement qui à acheter des patriotes, qui à capturer des mis à prix (parfois en dynamitant ses propres cartes, un joli coup encore jamais vu et permis par leurs nombreuses actions Trahir).  Dom toujours à court de monnaie n’arrive pas à acheter un deuxième trophée et le dernier décompte (où les points sont doublés) voit donc Fred (3 d’influence anglaise) s’octroyer 10 PV tandis que les 3 autres, à égalité à 2 d’influence, récupèrent chacun 2 PV. Fred passe de 0 à 10 points et l’emporte sous le nez de Neox 9, Dom 8 et Tristan 6. Superbe partie où chacun a été en position de gagner et où toute la richesse et les retournements de situation du jeu ont été mis en lumière. Comme les autres jeux de la série Pax, il a aussi une immense rejouabilité grâce au mécanisme de rivière de cartes où seule une fraction du deck est utilisée à chaque partie.

Table 2, dite « Affrontement » : choc entre Dionysos (F-R) et Helios (Mickaël) à Mythic Battles. Le premier a envoyé de jeunes satyres, le second n’a pas pu résister.

Table 3, dite « Affrontements » : double confrontation entre Gilles et OlivierL à Super Fantasy Brawl. Manche aller pour Olivier 5-4 mais cela a été très tendu. Manche retour pour Gilles 5-4 mais cela a été très très tendu.

Table 4, dite « Affrontements » : OlivierB, Fabrice et Samuel jouent à Gloomhaven Jaws of the Lion. En thèorie c’est plus court que le papa (parmi les bonnes idées, noter le livret de scénarios-plateau, on joue directement sur la page ouverte). En pratique à minuit et demi ils étaient encore là à ouvrir des portes, combattre des monstres et empocher des trésors. Oui mais c’est parce qu’ils ont enchainé trois scénarios, une autre bonne idée pour rendre le jeu plus accessible est que les règles sont introduites progressivement sur les 5 premiers.

Table 5, dite « Affrontement » : Xel, Adélie, Thomas et Matthieu (une nouvelle recrue déjà bien immergée dans le jeu de plateau) disputent d’abord un Amyitis, les deux derniers finissent à égalité. Ils poursuivent par In Flanders Fields et c’est Xel (qualifiée à tort d’artillerie lourde de l’association) qui ressort gagnante de la boue des tranchées.

Séance de MARDI 13/08/2019 à Servel

En ce 13 août, le cinéaste Alfred Hitchcock aurait eu 120 ans. Plus grand cinéaste selon un classement dressé en 2007 par la critique au Royaume-Uni, The Daily Telegraph résuma ainsi son apport au cinéma : « Hitchcock a fait davantage qu’aucun autre réalisateur pour façonner le cinéma moderne, lequel sans lui serait tout à fait différent. Il possédait un flair pour la narration, en dissimulant avec cruauté (à ses personnages et au spectateur) des informations cruciales et en provoquant comme nul autre les émotions du public. »

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A Parties Civiles aussi, dissimuler des informations cruciales fait partie de notre art de vivre. Cet anniversaire, occasion unique de revisiter la filmographie du maître, l’illustre à merveille.

Table 1, dite « Le jardin du plaisir » : bis repetita pour Le seigneur des anneaux qui accueille de nouveau Armand, Eric, et Elouan, pour une victoire qui fut comme une partie de plaisir dans un jardin enchanté.

Table 2, dite « Les oiseaux » : nouvelle partie de Root avec cinq joueurs déjà initiés continuant à découvrir les factions (Tristan-Alliance, Neox-Lézards, N2-Chats, F-R-Oiseaux, et Dom-Loutres). A 5 sur le plateau et sans Vagabond (qui ne prend pas de place), cela a bien plus frictionné que la dernière fois. Grosse différence avec les précédentes parties où le Chat dominait et exploitait une moitié du terrain, le déploiement initial des Lézards l’a pris à rebrousse-poil et il a eu bien du mal à trouver de l’espace (sans parler de son bureau de recrutement opportunistiquement détruit par une Loutre). Les Lézards, capables de se parachuter où ils veulent mais faibles en combat, ont construit leurs jardins mais tardé à décoller au score.

L’Alliance, dont les autres ont maintenant bien compris comment elle se développe, a vu nombre de ses jetons Sympathie détruits. Ayant 2 bases et fini par déployer ses guerriers, on a cru un moment qu’elle serait inarrêtable mais elle est restée entravée. Les Loutres ont été jouées complètement à contre-emploi : alors que c’est une faction commerçante qui a intérêt à rendre mutuellement des services aux autres (tu m’achètes des cartes avec tes guerriers, je te les rends en construisant des comptoirs), elle a réussi par son agressivité dans la première moitié du jeu à se mettre tous les autres à dos. F-R s’est chargé, aidé par un 3-0 aux dés, d’éliminer leur grosse base et elles se sont retrouvées boycottées. Pourtant en fin de partie elles ont joué le tout pour le tout et, sans un peu de malchance aux dés et une carte Embuscade que N2 dissimulait dans sa barbe fourrure, auraient pu arriver aux 30 points de la victoire. Elles se sont arrêtées à 26 PV et c’est F-R, avec 4 pouvoirs d’objets devant lui et bien qu’ayant subi 2 crises parmi son leadership aviaire, qui a construit un dernier perchoir lui donnant la victoire.

Table 3, dite « Les 39 marches » : à Amyitis, les stratégies s’opposent. Xel en Benjamin, qui suivent des filons semblables sur les pistes des PV et des chameaux, terminent tous les deux sur les 39 marches. Thomas a tout misé sur les thunes et culmine à 45, sans avoir eu de chameau rapide, ce qui l’a certainement perdu (en même temps, on ne peut pas tout faire). Votre humble narrateur l’emporte avec 51 et une stratégie focalisée sur les récoltes avec juste un petit chameau, et quelques cartes d’augmentation de niveau bien utilisées, notamment sur un fameux tour à 11 points, que tout un chacun avait vu venir sans pouvoir le contrer.

Table 4, dite « Bon voyage » : à Terraforming Mars un très long voyage oppose Olivier-3 et Xof. Sans en savoir plus sur son issue, on espère qu’il a été bon.

Table 5, dite « L’ombre d’un doute » : à Azul le doute est permanent sur la stratégie des adversaires, et il peut durer jusqu’au dernier coup: Thomas allait-il prendre les rouges ou les noirs ? Il prit les rouges, choix gagnant pour votre narrateur qui empoche les noirs, marque 23 points et engrange 21 points de bonus final, dont 10 pour avoir complété les noirs. Avec 69, la victoire était à ce prix, car Xel finit à 60 et Thomas à 57.

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Séance de VENDREDI 27/04/2018 à Ti Koad

Le 27 avril 1848, le gouvernement de la République française publie un décret par lequel il abolit l’esclavage dans les colonies françaises. L’abolition concerne avant tout les colonies héritées de l’Ancien Régime, dont l’économie repose encore sur les grandes plantations sucrières.

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Sous la Révolution, les députés de la Convention avaient aboli l’esclavage une première fois pour calmer les révoltes dans les colonies des Antilles. Mais Napoléon Bonaparte est revenu sur cette mesure le 20 mai 1802.

Le décret prévoit de libérer dans un délai de deux mois 250.000 esclaves noirs ou métis à la Martinique et à la Guadeloupe, ainsi qu’à la Réunion, en Guyane et à Saint-Louis du Sénégal. À leur manière, les esclaves ont accéléré le mouvement. À Saint-Pierre, en Martinique, une insurrection éclate le 22 mai 1848, avant qu’ait été connue l’existence du décret. Même chose en Guadeloupe où le gouverneur abolit l’esclavage dès le 27 mai 1848 pour éteindre l’insurrection.

En compensation de la perte de leurs esclaves, les planteurs reçoivent du gouvernement français une indemnité forfaitaire. Ils contournent aussi l’interdiction de l’esclavage en faisant venir des «travailleurs sous contrat» de la Chine ou d’Inde du Sud, nouvel esclavage qui ne dit pas son nom. L’abolition démentira les sombres prophéties des planteurs, qui craignaient la ruine de leurs exploitations et de leurs îles. Au contraire, elle se traduira par un regain de l’activité économique dans les colonies.

A Lannion, 170 ans après, nombre de particiviliens, esclaves de leur passion, ont enchaîné les parties.

Visitons tout d’abord la salle attenante sur la gauche. Nous y trouvons deux tables qui communiquèrent fort abondament me dit-on, et faillirent même en venir aux mains. Des jets de boules de papier y auraient même été recensés – gageons que la commission de discipline ne manquera pas d’être saisie de ces faits.

Table 1, dite « Rue case sombre » : à Gloomhaven, nous retrouvons la plume de Dom:

Les 4 larrons habituels décident d’aller chercher quelque relique qu’un boulet provincial aux vagues pouvoirs magiques a laissé traîner dans Frozen Hollow. L’endroit est facile à trouver, il suffit de suivre les traces de loups pour pénétrer dans une grotte étroite et sombre. Pas humide non, plutôt glaciale et pleine d’éboulis. L’affaire est menée rondement et sans grands soucis, au point que Dom n’a pas eu le temps d’utiliser son pouvoir de reprendre en main ses cartes à usage unique. Jack force le respect en foudroyant un Démon de Glace avec une carte de mort subite. Quant à Neox, qui sous sa nouvelle identité n’a pas perdu ses anciennes habitudes, il aspire les pièces d’or pour finir par se goinfrer avec le contenu du coffre au trésor.

Table 2, dite « Code rouge » : à cette table de Amyitis étaient présents trois joueurs aguerris et un petit nouveau, Mael, qui, pour sa première partie, fut tant et si bien pris sous l’aile des trois autres qu’il emmena l’affaire dans un train de tortue jusqu’à une très inattendue victoire au poteau (65). Les trois lièvres, Tristan (59), Thomas (56) et Xel (50) n’ont pas fait attention au code rouge qui  clignota négligemment tout du long de cette partie, et reliront la Fontaine.

Fermons la porte et tournons-nous dans la salle principale, où régnait une ambiance bon enfant. Des petits jeux égayaient cette première partie de soirée que certains avaient tardé à rejoindre au vu de son lieu inusuel.

Table 3, dite « Invictus » : François-René est de bonne composition : il se laisse convaincre d’entamer un Tricoda, survendu par votre serviteur (qui pourtant n’y a jamais gagné), qui recrute également Mickaël et Jacques-2. Son stoïcisme victorien et son invincibilité à ce jeu (où il n’a jamais été défait, engrangeant ce soir une nouvelle victoire) sont parfaitement rendus par les vers du célèbre poème Invictus de William Ernest Henley :
Aussi étroit soit le chemin, Bien qu’on m’accuse et qu’on me blâme,
Je suis le maître de mon destin, Le capitaine de mon âme.

Table 4, dite « Mourir d’amour enchaîné » : non loin de là, c’est Nicolas II qui réussit à fourguer un jeu cher à son coeur: 7 Wonders et à y enchaîner Olivier, Cédric et Vncent-2, disposant certainement de ces derniers, mais on ne peut en être sûr…

Table 5, dite « Cent minutes de solitude » : Baptiste et Hélène entament un long tête à tête à Tannhäuser à l’issue duquel notre trésorier engrangea trois adhésions nouvelles, avant de tourner les talons.

Table 6, dite « Côte d’or» : après une entame en douceur, la table 1 accueille Maïwenn et Quentin pour un nouveau petit jeu: King’s gold – que Quentin s’adjuge sur un lancé de dés implacable qui lui fit piller le trésor du roi.

Table 7, dite « Matières premières » : mis en appétit par ces préliminaires, je propose de passer aux choses sérieuses et invite Mickaël à compléter son CV avec Brass. Vincent-2 étant déjà convaincu, c’est par un plan à 3 que nous finîmes la soirée. Une table où mon expérience eut raison de deux adversiares plus coriaces que prévu, mais avec 190 PV, ma victoire – combinaison gagnante de ventes de coton réussies, de mines de charbon judicieuses et de rails lucratifs – ne souffre pas discussion même si Vincent-2 (163) n’a pas démérité et si Mickaël, plombé par les erreurs classiques du débutant (développements insuffisants, réseau limité) termine sur un score honorable (131).

Table 8, dite « Des robots et des hommes » : à Roborally on observa le chaos habituel – le vainqueur se déclarera sur le forum s’il y passe.

Table 9, dite « Rue case claire » : à Bandido, Xel, Thomas et consorts réussirent à trouver la sortie d’un cachot pas si sombre que ça.

Table 10, dite « Bons aryens » : ceux qui restaient se retrouvèrent à un Secret Hitler où l’on nota que Cédric perturba les raisonnements des uns et des autres par un jeu à contre-emploi, et où Neox, également à contre-emploi, réussit (enfin) à être fasciste.

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Séance de VENDREDI 20/05/2016 à St-Elivet

En ce vendredi soir, la salle de quartier s’est emplie pour une soirée de jeux sous le signe de voyages lointains. La dispersion des troupes a empêché le rédacteur de collecter les résultats, mais nul doute que le forum y remédiera.

Table 1, dite « En Mésopotamie » : JiBee, Paul et Tristan jouent à Amyitis. NIP s’impose et repart chez lui en sifflotant un air oriental.

Table 2, dite « Sur le Missouri » : Lewis & Clark avec Mickaël, Julien-Lannion, Jeff et Françoise.

Table 3, dite « Week-end écossais » : partie de niveau difficile de Mysterium avec Thomas dans le rôle du fantôme, Elaine & Gaël qui découvraient, Joan, VHN, Jérôme et Maël, un jeune visiteur aux tendances rôlistes ayant découvert l’association sur internet.

La première phase se termine de justesse avec un bel exemple d’esprit d’équipe pour sauver le soldat Gaël au cours des deux dernières heures. Dans la seconde phase (le vote), seul Dom a accès à l’ensemble des indices (dont il fera un bien mauvais usage) et pas un seul des 6 medium choisira le véritable coupable. Oh well…

Table 4, dite « Voyage dans le temps et l’espace » : Space Crusade est un vénérable jeu avec des figurines des années 1990 (édité par MB, un nom qu’on n’est pas habitués à voir sortir à PC). Pour sa première apparition il réunit François-René, Baptiste-Ploutocrate-Interstellaire, Jack et Nicolas-II.

Table 5, dite « Paris-Berlin-Colorado » : Axel et son correspondant allemand, arrivés tardivement, se sont affrontés à Carcassonne dans sa version La ruée vers l’or.

Table 6, dite « Dans les nuages » : Jeff, Mickaël, Julien et Tristan essaient Via Nebula, un nouveau jeu de Martin Wallace avec des cubes et un look bisounours. Selon Jeff, c’est bien.

Table 7, dite « Au fond des oubliettes » : Axel et son visiteur, Jérôme et Nicolas jouent à Dungeon Raiders.

Table 8, dite « Nulle part ailleurs » : Plus de 3 heures pour achever 5 manches d’un party game léger, cela peut paraître beaucoup. Pourtant, on ne s’est pas ennuyés un instant pendant cette partie mémorable de Codenames et il y a avait un moment qu’on n’avait pas autant ri. Le casting : les Bleus alignaient Baptiste (jusqu’à son départ), Joan et Dom puis ont reçu le renfort de Paul et Nicolas; côté Rouge, Thomas et Gaël (que nous avions convaincu de rester essayer ; je crois qu’il n’a pas regretté !), ensuite rejoints par F-R et Jérôme.

Assez vite, les Bleus se sont retrouvés menés à 0 à 2 (on m’a demandé de passer sous silence l’épisode dit « des mains baladeuses »). La troisième partie a vu les Bleus de nouveau distancés entamer une remontée remarquable et coiffer leurs adversaires sur le fil. Dans la manche de l’égalisation, F-R en maître-espion a été victime de sa « Dominatrice 4 » en laissant l’inconscient de ses équipiers les entraîner dans un Lit assassin. L’affrontement ultime a tenu ses promesses : le « Tir 3 » des Bleus ayant raté sa cible, ils ont tenté avec un « Ephémère 3 » de découvrir en un tour leurs 4 dernières tuiles. Las, leur ultime choix a offert aux Rouges une belle victoire.

Encore une fois, on s’instruit en s’amusant à ce jeu tout en apprenant de belles sur les autres. Ainsi, certaines préfèrent leur plateau de fruits de mer garni de pinces de coques, les opérations ne font pas partie pour tous des bases des mathématiques, les cyclistes reçoivent peu de compassion et on sait maintenant pourquoi il n’y a plus de pigeons à Paris. Quant aux intéressantes discussions médicalo-anatomiques, elle n’ont je crains pas leur place ici. Mais où d’autre peut-on voir à minuit passé une adhérente à jeun, à moitié debout sur les tables et s’écriant « je suis un grand chat !!! » ?

Au fait, Codenames en version francisée vient de sortir dans les bonnes boutiques de jeu. Méfiez-vous des imitations !

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Séance de MARDI à Ti Koad 16/09

Rappelez-vous : mardi 26 août , je vous parlais de la célèbre 7ème Loi de Wallace.

David nous livre ici un brillant contre-exemple (car, comme chacun sait, toute règle à ses exceptions).

La journée fut belle et chaude, la soirée propice à un dernier barbecue. Aussi est-ce sans surprise que nous constatâmes que les portes de Ti Koad ne s’ouvrirent plus pour laisser passer qui que ce soit après nous. Vers 20h50 nous établirent donc tous d’un commun accord que plus personne ne les franchirait, et la grouillante assemblée d’adeptes du cube, constituée de Thomas et moi-même, engagea une série de shifumi pour déterminer quel jeu pratiquer.

Lorsque nous en eûmes assez, nous sortîmes Amyitis pour le plus grand plaisir de Thomas qui l’emporta haut la main avec le plus grand score permis par le jeu. Nullement rebuté, je demandai ma revanche et nous nous lançâmes dans une nouvelle partie au terme de laquelle je parvins à arracher un point au vainqueur.

Par esprit d’équité, Thomas proposa ensuite que je l’humilie à mon tour grâce à Tzolk’in, que notre admirable Président avait sorti de l’armoire mystérieuse pour me le confier, et qu’ainsi armé je puisse propager la bonne parole. Il se montra à la hauteur du défi en parvenant à marquer encore moins de points que lors de sa dernière participation à ce jeu, confirmant ainsi qu’il progressait continuellement, mais peut-être pas dans la bonne direction.

Comme minuit sonnait, et pour sacrifier à la tradition, nous déballâmes enfin un jeu plus léger, mais nous convinrent d’un regard entendu que jamais vous ne croiriez au compte-rendu d’une partie de Citadelles à deux.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 11/04

Après la présentation de l’association dédiée à l’organisation de l’événement festif ‘Scorfel’ il eut une séance à plusieurs tables dont :

Table n°1

… avec un BSG je crois mais je ne suis pas sûr…

Table n°2

… avec un Amytis.

Table n°3 dite « des fripouilles » …

… où Sly the Jeune, David et Votre Humble serviteur se sont fait expliquer par Baptiste dit « cheveux à longueur respectable » le jeu Arcana : un sympathique Dominion-like dans l’univers de Cadwallon. Le jeu est néanmoins bien plus interactif que Dominion avec un mécanisme simple d’enchères induisant le bluff. Les gentils adversaires ont laissé gentiment gagner gentil VHS, suivi de Baptiste, David puis Sly. Une bonne pioche.

Tables autres ?

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Séance de MARDI à St-Elivet 18/03

Séance racontée par Xel :

« Quand à la Saint-Narcisse il y a trop de moucherons, pour le laboureur, ce n’est pas bon. »
Point trop de moucherons : neuf joueurs répartis sur deux tables.
Table 1 : Baptiste 2.0, Hélène 2.0, David, Gwen et Ulysse
Zombicide  : beaucoup de morts et de moins morts… Les humains ont-ils survécu ?
Table 2 : Jonathan, Thomas, Grégoire – de passage juste pour la soirée mais qui pourrait revenir plus régulièrement – et VHN
Brass : où Jonathan découvre le jeu et se débrouille très bien ; score serré entre Grégoire, Jonathan et Thomas, VHN loin derrière…
Amyitis : où Jonathan découvre le jeu et se débrouille très bien ; Grégoire fayotte avec Amyitis et l’emporte d’un cheveu, juste derrière, Jonathan le pro de l’iirigation, VHN et enfin Thomas.
6 qui prend : où Jonathan connait bien le jeu et ne se débrouille pas si bien que ça ; victoire en deux « parties » gagnées par VHN (Thomas a lui aussi remporté une partie *;) Clin d’œil).
Mise à jour de qualité : une plongée dans l’enfer de la Table 1, narrée par Baptiste dit « le Trésorier » :

Ce mardi il y eut notamment une table de Zombicide avec Hélène, David, Gwen, Ulysse et moi-même. Après explication des règles pour Ulysse et une présentation des extensions chiens zombies et chiens compagnons pour les vétérans David et Gwen, nous nous lançâmes vaillamment à l’assaut du scénario.
Notre but était de ramasser 7 marqueurs objectifs puis de nous enfuir à l’autre bout du plateau. Malheureusement pour nous, le premier objectif retourné fit apparaître l’abomination. Longtemps nous restâmes coincés dans les premiers bâtiments, fouillant désespérément pour nous équiper contre le monstre, tandis que les rues se remplissaient de créatures gémissantes.
Par chance nous pûmes confectionner un cocktail molotov. Il était temps car Hélène et moi étions déjà en zombivants et il nous restait encore les trois quarts du plateau à traverser.
Une sortie groupée dans les rues nous permit de progresser vers les objectifs restant. Grâce à deux persos possédant le lien zombie, nous résistâmes héroïquement jusqu’à la sortie et volèrent la victoire au nez et aux pustules des zombies.
Une victoire entachée par la perte, en début de partie, du chien Mauviette, qu’Hélène pleure toujours.

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