Le 25 mars 1896 s’ouvrent les premiers jeux olympiques modernes à Athènes. 285 athlètes (tous des hommes) s’affrontent sportivement dans 9 disciplines (dont le cyclisme alors nommé vélocipédie, qui remonte comme chacun sait à la plus haute antiquité). A contrario pas d’équitation ce qui démontre bien la suprématie de la machine sur la bête.
Table 1, dite « Affrontement » : cela faisait un moment que Fred voulait partager son Pax Pamir (2e edition en français). Un jeu à part qui a lancé la carrière de Cole Wehrle, magnifiquement produit sans tomber dans la vulgarité injectée de plastique, au thème improbable mais richement documenté (la lutte entre puissances étrangères et locales dans l’Afghanistan du XIXe siècle) et qui se retrouve étonnamment en 45e position du classement BGG alors que c’est clairement un jeu de niche. Les autres partants sont Tristan, Dom (dont l’oeil s’allume quand il entend « Pax ») et Neox (toujours curieux et éclectique bien que pas encore converti à Pax Renaissance, personne n’est parfait). Les alignements initiaux sont équilibrés (Neox+Dom russes, Fred+Tristan afghans) et le plateau en tissu se recouvre de pièces colorées sans qu’une faction ne prenne l’avantage au fil des escarmouches et des dépositions. Côté individuel, Tristan parvient comme à son habitude à composer une sélection judicieuse et puissante de cartes (dont l’achat gratuit à Herat dont il usera et abusera), imité à ce petit jeu par Neox. Les deux autres en sont réduits à de petits tableaux et un marché constamment asséché d’argent par les précédents.
Le scoring à ce jeu est très particulier : il survient 4 fois dans la partie à l’achat d’une carte spéciale et le décompte suit deux logiques très différentes selon si une faction domine ou non. Les deux premières fois, Dom oriente les choses pour partager les points avec Neox, officiellement son allié. Les voilà tous deux à 6 PV. Après une dominance russe 12 à 7, La carte est nettoyée de toutes ses pièces alors que Fred, faute d’options viables, a choisi de rallier le camp anglais. Le troisième décompte se résout au nombre de pièces déployées, Neox prend 1 PV et Tristan 3. La fin est haletante : Dom dans le rôle de l’idiot utile met en jeu 3 soldats anglais au Penjab, le fief imprenable de Tristan, lui graissant généreusement la patte au passage et rejoignant la faction anglaise. L’espoir renaît chez Fred. Avec seulement 5 anglais déployés, Neox et Tristan, sans alliés, estiment qu’il est préférable de rejoindre le camp des nouveaux maîtres. Ils parviennent rapidement qui à acheter des patriotes, qui à capturer des mis à prix (parfois en dynamitant ses propres cartes, un joli coup encore jamais vu et permis par leurs nombreuses actions Trahir). Dom toujours à court de monnaie n’arrive pas à acheter un deuxième trophée et le dernier décompte (où les points sont doublés) voit donc Fred (3 d’influence anglaise) s’octroyer 10 PV tandis que les 3 autres, à égalité à 2 d’influence, récupèrent chacun 2 PV. Fred passe de 0 à 10 points et l’emporte sous le nez de Neox 9, Dom 8 et Tristan 6. Superbe partie où chacun a été en position de gagner et où toute la richesse et les retournements de situation du jeu ont été mis en lumière. Comme les autres jeux de la série Pax, il a aussi une immense rejouabilité grâce au mécanisme de rivière de cartes où seule une fraction du deck est utilisée à chaque partie.
Table 2, dite « Affrontement » : choc entre Dionysos (F-R) et Helios (Mickaël) à Mythic Battles. Le premier a envoyé de jeunes satyres, le second n’a pas pu résister.
Table 3, dite « Affrontements » : double confrontation entre Gilles et OlivierL à Super Fantasy Brawl. Manche aller pour Olivier 5-4 mais cela a été très tendu. Manche retour pour Gilles 5-4 mais cela a été très très tendu.
Table 4, dite « Affrontements » : OlivierB, Fabrice et Samuel jouent à Gloomhaven Jaws of the Lion. En thèorie c’est plus court que le papa (parmi les bonnes idées, noter le livret de scénarios-plateau, on joue directement sur la page ouverte). En pratique à minuit et demi ils étaient encore là à ouvrir des portes, combattre des monstres et empocher des trésors. Oui mais c’est parce qu’ils ont enchainé trois scénarios, une autre bonne idée pour rendre le jeu plus accessible est que les règles sont introduites progressivement sur les 5 premiers.
Table 5, dite « Affrontement » : Xel, Adélie, Thomas et Matthieu (une nouvelle recrue déjà bien immergée dans le jeu de plateau) disputent d’abord un Amyitis, les deux derniers finissent à égalité. Ils poursuivent par In Flanders Fields et c’est Xel (qualifiée à tort d’artillerie lourde de l’association) qui ressort gagnante de la boue des tranchées.