Séance de VENDREDI 25/02/2022 à Servel

Du monde, quatre tables, quatre ambiances.

Table 1, dite « submersible » : une grande table de L’Insondable, le nouveau visage du BSG cher à certain(e)s. On y retrouve Neox, Axel, Xel, F-R, NicoH et Gilles. Partie étonnante avec 5 traîtres sur 6 joueurs. Cela finit mal, le navire coula en vue de Boston.

Table 2, dite « inaccessible »  : Vincent et Fred décident de faire un It’s a Wonderful Kingdom, un jeu à deux. Cela tombe bien, arrivés après la mise en place des tables, ils étaient deux. La connaissance du jeu par Vincent lui donna un avantage, il l’emporta par 44 PV à 24.

Table 3, dite « répétitible » : Mickaël, toujours heureux de faire découvrir Iki et d’y jouer encore et encore y attire 3 novices, Samuel, Cixi et Shiqi (toutes nos excuses si la transcription de ces prénoms est incorrecte). La connaissance du jeu par Mickaël lui donna un avantage, il l’emporta par 111 PV à moins.

Table 4, dite « irrésistible » : les Ruines Perdues de Narak attirent des curieux, et voilà OlivierB, Xof, Adélie et Dom attablés autour du plateau (dont on n’a toujours pas essayé la face « serpent »). Olivier explore et triomphe des gardiens, Dom mise tout sur la recherche du temple et les deux autres font dans l’hybride. Adélie semble avoir bien scoré sur tous les tableaux mais elle a finalement peu de points en main. Avec 66 PV, elle finit entre Xof (63) et Olivier (67). La connaissance du jeu par Dom lui donna un avantage, il l’emporta par 80 PV (dont 23+8+17 marqués au temple, et un deck bien aidé par l’assistant qui fait des remises sur les achats de cartes).

Séance de MARDI 25/01/2022 à Servel

Jopseh-Louis Lagrange naît à Turin le 25 janvier 1736 sous le nom de Giuseppe Luigi Lagrangia. Ses contributions à la mathématique et la physique ne tiendront pas sur cette page, mentionnons juste qu’il a démontré la conjecture de Bachet (« tout entier positif est somme de quatre carrés »), qu’il a codéveloppé avec Lavoisier le système métrique et qu’il a fini au Panthéon, un des sommets des savants des Lumières. En astronomie, les points de Lagrange voient la gravité de deux astres s’annuler et permettre à un satellite qui s’y trouve de rester immobile par rapport aux deux. Ainsi ce 25 janvier, le monumental télescope James Webb vient de prendre ses quartiers au point L2 entre terre et soleil. Avance rapide de 286 ans.

Table 1, dite « Au sommet » : Après quelques palabres on (c’est à dire Neox, Xel, Nicolas-2 et VHN) part sur du connu (ou presque, seul Nicolas bis découvre) : les ruines perdues de Narak. Neox est motivé car il aime bien le jeu mais finit toujours à quelques point du vainqueur. Ce soir cela doit changer ! Le novice s’excuse par avance en expliquant qu’il ne fera de que de la figuration tandis que Xel tient des propos nihilistes. La partie a tenu ses promesses mais a livré quelques surprises. Les chemins choisis d’abord : VHN, une fois n’est pas coutume, part buter du monstre (1 par tour) et restera coincé à mi-chemin de la piste de recherche. Neox, jugeant que c’est elle qui détient les clés de la victoire, se lance à son assaut. Mais il est grillé par son homonyme qui déroule un mémorable 2e tour où il grimpe, il grimpe, en enchainant les combos. Neox utilise cependant à bon escient le pouvoir de replacer un explorateur. Nicolas-2 parvient le premier au temple magique et y grapille encore 16 PV. Dom, il faut bien qu’il se plaigne, regrette un Perroquet inutile et un deuxième assistant faiblard. Au final, les scores sont serrés à beau niveau : 72 pour N2, 68 pour Dom, 67 pour Neox et 46 pour Xel (la démonstration que chacun de ces scores est la somme de 4 carrés sera laissée en exercice au lecteur). Le Président n’a pas conjuré sa malédiction mais il en faut plus pour lui faire perdre sa débonnarité .

Table 2, dite « Panthéonisé » : Felix est tenté de se refrotter à Lucas à It’s a Wonderful Kingdom, la version 2 joueurs de It’s a Wonderdul World, après avoir hésité à démarrer une campagne (ce jeu est une véritable corne d’abondance !). Que croyez-vous qu’il arriva ? Lucas le croqua.

Séance de MARDI 11/01/2022 à Servel

Le 11 janvier 1923, 60 000 soldats français et belges pénètrent dans le bassin de la Ruhr. Ces troupes, qui occupaient la Rhénanie allemande depuis la fin de la Grande Guerre, agissent sur ordre du président du Conseil français Raymond Poincaré, et inaugurent ce qui restera, pour les Allemands, l’année inhumaine.

La République allemande, en proie à de graves difficultés, avait réclamé l’année précédente un moratoire dans le paiement des réparations de guerre prévues au traité de Versailles, au total 269 milliards de marks-or, soit plus qu’une année du produit intérieur brut. De leur côté, Britanniques et Américains avaient demandé à la France de régler ses dettes de guerre à leur égard ! Poincaré subordonne alors le remboursement des dettes de guerre de la France au versement des réparations et, comme l’Allemagne renâcle, il décide d’occuper la Ruhr, sa principale région industrielle.

A Mysterious Lone Comic Strip in the Fliegende Blätter | Germans Make Comics, Too!Le chancelier allemand Wilhelm Cuno proteste et appelle ses concitoyens à la « résistance passive » face à l’occupation. Il s’ensuit un très brutal effondrement de la valeur du mark allemand, au point qu’il faut à l’automne 1923 plusieurs dizaines de milliards de marks pour s’offrir simplement une baguette de pain ! Cette hyperinflation ruine les rentiers et tous les bénéficiaires de revenus fixes.

Elle fait aussi le lit des mouvements révolutionnaires et antiparlementaires comme le parti communiste et le jeune parti nazi de Hitler. Le 20 novembre 1923, le nouveau commissaire à la Monnaie du gouvernement stabilise la monnaie en remplaçant le mark par le Rentenmark sur la base d’un pour 1000 milliards !

Le 9 novembre, à Munich, Hitler monte sur l’estrade d’une brasserie où des dignitaires tiennent réunion devant les bourgeois locaux. Revolver au poing, il entraîne les dirigeants bavarois dans une arrière-salle et leur intime l’ordre de lui céder le pouvoir. Ce «putsch de la Brasserie» débouche sur un fiasco complet. Le chef de la bande est arrêté. Au terme d’un procès orageux au cours duquel il va faire étalage de son talent de propagandiste, il est condamné le 1er avril 1924 à cinq ans de prison. Il ne va en effectuer que neuf mois, en sortant le 20 décembre avec un épais manuscrit qu’il a eu le loisir de dicter en prison à son fidèle Rudolf Hess. Il y annonce son projet politique pour l’Allemagne : Mein Kampf (Mon combat). On le voit, 1923 a été une année particulièrement inhumaine.

99 années plus tard, quelques troupes de Parties Civiles investissaient une maison de quartier à Lannion. Ils y tinrent une soirée particulièrement humaine.

Table 1, dite « Des hommes et des Dieux » : à cette table on s’encanaille à , ce jeu d’enchères aux rebondissements imprévisibles dictées par les caprices du Dieu soleil. Au terme d’une stratégie brillamment exécutée, François (46) éparpille la concurrence, momifiant Dom (28), Neox (26), et Xel (23). Et ce n’est pas l’inévitable erreur de règle (mineure et au dernier tour) qui y changera quelque chose…

Table 2, dite « Trésor de guerre » : Félix et Lucas se retrouvent et se disputent un royaume, à défaut du monde, entamant un It’s a wonderful kingdom – qui n’est autre que la version à 2 de son presque homonyme It’s a wonderful world. Au terme de paris particulièrement bien menés qui firent sa fortune, Lucas éparpille son adversaire façon puzzle, 92 à 33.