Séance de VENDREDI 26/11/2021 à Servel

Dans le langage courant, une Bérézina évoque une déroute mais si on suit les historiens, Napoléon s’y est tiré d’un bien mauvais pas. Remontons au 26 novembre 1812. La grande armée (ou ce qu’il en reste) se replie éprouvée, sous-équipée et poursuivie par les troupes russes. Elle se retrouve coincée par la rivière Berezina (à l’est de Minsk) qui, bien que la température soit sous les -30°C, n’est pas entièrement gelée. Une armée russe contrôle le pont de Borissov, le seul dans les parages. Napoléon décide de construire en urgence deux ponts provisoires 15 km au nord, là ou la rivière n’a que 2m de fond, en utilisant le bois d’une église proche. En quelques heures, quelques centaines de pontonniers hollandais construisent les ponts et la traversée des troupes débute tandis que l’infanterie et la cavalerie repousse les attaques russes, parfois en se sacrifiant. Malgré des appels à bouger répétés, il reste quantité de soldats et de personnels d’appui sur la rive est quand les ponts sont incendiés le 29 en début de journée pour protéger la retraite d’une armée diminuée de dizaines de milliers de tués et prisonniers. Seule une poignée de pontonniers qui ont travaillé dans l’eau glacée survivra. 309 années plus tard, c’était plus le vent et la pluie que le gel qui régnait à Servel.

Table 1, dite « Aux confins de l’Europe » : Mickaël endosse les habits tachés de sang de Dracula dans La Fureur dudit. tandis que Frank, Paul Jr. et François-René se lancent à sa poursuite à travers l’Europe. Au cours de leur chasse, l’assistance de soeur Agata se révélera déterminante. Le vampire des Carpathes a longtemps cru pouvoir leur échapper mais il a fini par être retrouvé dans un dock du Havre. Il aurait pu embarquer et disparaître mais le Comte, avec panache, préféra un affrontement qui lui fut fatal.

Table 2, dite « Leçon cuisante » : une table de cinq joue à It’s a Wonderful World. En l’absence de Lucas (que l’on salue derrière son comptoir) c’est Samuel qui se charge de donner une leçon aux autres. Avec 73 PV, il l’emporte détaché devant Fred (53), Guillaume (50), Jean (43) et Vincent (26). Ils continuent à quatre avec The Mind : ils arrivent à penser comme un et réussissent collectivement leur objectif. Avec un comtois à la table, normal que cela ait tourné comme une horloge !

Table 3, dite « Choc des empires » : grosse boite, grande table et longue durée : OlivierL attire DocNico, Xel et OlivierB dans une partie de Monumental. Un jeu avec du matériel à profusion : figurines, cartes et grandes tuiles qui vont constituer le territoire où se développent les civilisations à la lutte. Leurs pouvoirs et actions possibles proviennent de cartes avec à la fois du familier (petite asymétrie initiale, achat de cartes depuis une rivière pour enrichir son deck) et du nouveau (on met en jeu 3×3 cartes de sa main et on peut activer 1 ligne et 1 colonne du tableau ainsi constitué, soit 5 cartes). Beaucoup de planification et de combos, donc, et les ressorts habituels des jeux de développement et de conquête (exploration, gestion de ressources, combats etc.). Inévitablement le rythme ralentit au fur et à mesure que la partie avance (reproche que l’on peut faire aussi aux Ruines perdues de Narak joué cet automne). C’est donc tardivement que le nom du vainqueur, qui commence par Doc et finit par Nicolas, est tombé sur notre téléscripteur.

Table 4, dite « De justesse » : Thomas propose un Brass Birmingham (what else?) et dispose autour de la table Olive, Adriane et Vince (collègue d’icelle, c’est bien quand les nouveaux adhérent(e)s recrutent). Au terme de cette partie de découverte pour la moitié de l’effectif, on ne sera pas surpris d’apprendre que Thomas a gagné avec 157 PV, mais on appréciera la performance de Vince qui pour sa première partie l’accroche en finissant avec 155. La relève est là, les anciens de PC peuvent trembler !

Table 5, dite « Audace stratégique » : Cela se fait beaucoup de nos jours (qui a mentionné Pax Renaissance ?) : un jeu tout à fait réussi et au matériel sobre est republié dans une grande boîte au prix doublé, avec un matériel (inutilement, diraient certains pisse-froid) amélioré, des ajustements de règles limités et des extensions pas indispensables. C’est ce qui est arrivé à Glen More que Tristan nous a fait découvrir et qu’on retrouve ce soir sous la forme de Glen More II Chronicles (pour une première partie, pas de chroniques mais juste les règles de base). Autour de la table, Neox, François, Félix et VHN. Rappelons trois éléments de règles qui font l’intérêt et l’originalité du jeu : pas d’ordre du tour fixe, c’est le joueur en dernière position sur la piste qui avance d’autant qu’il veut / un scoring « différentiel » où dans 4 catégories on marque des points en fonction de la différence  entre le nombre qu’on possède et le nombre du joueur qui en a le moins / un mécanisme de marché où on peut vendre et acheter ses ressources à un prix variable. Neox collectionne les personnages et démarre par une manoeuvre audacieuse en allant très vite s’attribuer le pouvoir « convertir les points de mouvement non utilisés en PV ». Félix fait main basse sur la production de whisky, Dom accumule les Lieux et François fait un peu de tout. Pas facile au fil des trois décomptes intermédiaires de savoir qui est en position de gagner. En fin de partie, une tuile « 3 whiskies » miraculeuse entre en jeu et permet à Neox, jusque là privé du breuvage ambré, de soustraire 6 points aux trois autres. Suffisant pour lui donner la victoire puisqu’il finit avec 80 PV contre 76 à Félix, 61 à Dom et 29 à François.

Table 6, dite « Repli » : Pour partie en attente d’un covoiturage, Vincent, F-R, Dom et François jouent deux manches rapides de Similo Monstres, imaginez un Mystérium dépouillé au point de ne garder que le coeur de son mécanisme. Deux parties, une victoire, comme dirait Napoléon on ne peut pas toujours gagner. On range tout et on se replie jusqu’à mardi.

Séance de VENDREDI 09/09/2016 à Ti-Koad

Malgré l’efficace opération de relations publiques menée à l’occasion du forum des associations, aucun curieux(se) ne pointe son nez ce soir à Ti-Koad où une dizaine de réguliers déballe ses boîtes.

Table 1, dite « Des cubes avec une âme » : Baptiste, Nicolas-Neox, Olivier, Xel et Jeff disputent une partie de Lords of Waterdeep. Un jeu avec des cubes mais aussi un vrai thème dans l’univers de Donjons & Dragons, qui réussit donc à réunir des joueurs aux goûts différents. Après une lutte serrée, c’est Baptiste qui l’emporte.

Table 2, dite « Un coup de pieu au cœur » : Mickaël, Axel, Thomas, François-René et VHN s’attablent autour du grand plateau de La fureur de Dracula. Il s’agit d’un jeu coopératif où une équipe doit localiser et mettre fin aux sombres agissements du dénommé Dracula avant que le transylvanien n’ait fait trop de dégâts. Une chasse à l’homme, donc, où au début on tâtonne en essayant de trouver une ville par laquelle il est passé, puis où on le poursuit pour finir par le combattre. Les pouvoirs des personnages et les nombreuses  cartes que les deux camps peuvent accumuler offrent rejouabilité et rebondissements intéressants. La mécanique alternant jours et nuits, elle, rappelle bien le thème.

Ce soir, c’est Mickaël qui quitta le confort de son cercueil capitonné pour parcourir l’Europe en vue d’y faire régner son influence. Après quelques tours de mouvement brownien des chasseurs, ils localisèrent le Seigneur des Ténébres en Angleterre. Ce dernier s’empressa de prendre le bateau pour brouiller sa piste mais le déploiement des chasseurs depuis la Frise jusqu’à la péninsule ibérique le força à débarquer avant qu’un fameux mal de mer ne l’affaiblît trop. Il tomba dans les bras (s’il on peut dire) de F-R, bientôt rejoint par Thomas et VHN. Lors du combat final, si le Comte parvint à mettre hors de combat le premier, il ne put résister à l’assaut du second et expira à Berlin.

Table 3, dit « Un petit tour et puis s’en va » : la table 2 se laisse convaincre par le DUC de découvrir David et Goliath, un jeu de plis aux règles simples et au scoring astucieux. Même si ce n’est pas un sommet ludique, on n’eut pas le temps d’en peser la part de hasard et de tactique : après 2 manches sur les 5 au programme, les joueurs choisirent de s’arrêter laissant F-R en vainqueur de cette partie incomplète.

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Table 4, dite « A minuit au marché des ombres » : l’arrivée tardive mais enthousiaste de Julien & Joan conduit au lancement d’une partie de The World of Smog : Au service de sa majesté avec de vrais morceaux de participants à la table 1. Sauf erreur de ma part, elle est remportée par Julien Neox.

Table 5, dite « Friday, bloody Friday » : malgré l’acquisition de Codenames par certains adhérents, c’est la version minimaliste du DUC (du bristol, des dés et un pot de haricots-riz-saumon) qui  continue à avoir les faveurs du groupe. La voila donc de sortie pour 4 manches avec en lice des Rouges (F-R, Thomas, Jeff et Xel) et des Bleus (Axel, Mickaël, Joan et VHN). Autant le dire, la partie a offert une physionomie inhabituelle (mais plus d’émotions qu’un PSG-St Etienne – message personnel) :

  • En première manche, on déduit dès le premier indice que le mot Chef n’est pas rouge. A la fin du premier tour bleu, VHN estime donc qu’au pire il révélera un blanc. Il touche Chef …. qui était l’assassin (Thierry si tu lis ces lignes, il y a avait 1 (mal)chance sur 22 !). Autant dire que l’ambiance chez les Bleus passa au glacial.
  • Dans les manches 2 et 3, les Rouges s’obstinèrent à révéler des mots autant blancs et bleus que rouges, au grand émoi de Jeff, tandis que le maître-espion Bleu distillait ses indices en 1. Malgré ce train de sénateur, les Bleus l’emportèrent à chaque fois.
  • La manche 4 fut plus équilibrée et Thomas osa un dernier indice en 5 qui pouvait permettre aux Rouges de gagner (ils avaient là encore pas mal erré et avaient une bonne idée des mots qui leur restaient. Les Bleus, quant à eux, n’avaient plus que 2 mots à trouver, donc il était un peu forcé de plier la manche). Malheureusement, c’est encore l’assassin qui finit par attirer leurs doigts. Signalons le joli « OCB 2 » pour faire trouver Langue et Feuille.

Les Rouges, emmenés par un F-R digne mais abattu, allèrent se coucher en maugréant que quand ça veut pas, ça veut pas.

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Séance de MARDI 09/08/2016 à Ti-Koad

François Ier aura beaucoup œuvré pour la promotion de sa langue. Le 10 août 1539, le roi signe l’ordonnance de Villers-Cotterêts, rédigée par le chancelier Guillaume Poyet. Riche de 192 articles, celle-ci prévoit que le « langage maternel françois » remplace le latin pour la rédaction de tous les actes légaux et notariés, ainsi que pour l’enregistrement des baptêmes et des enterrements: ainsi naît l’état civil. Cette ordonnance est le plus ancien texte législatif pour partie encore en vigueur en France, ses articles 110 et 111 (concernant la langue française) n’ayant jamais été abrogés.

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477 ans plus tard, à Ti Koad, un officier d’état-parties-civiles enregistra en bon françois les faits suivants au grand livre du registre.

Table 1, dite « notariée »
…où Nicolas II remporte avec 25 points une partie de Via Nebula avec une facilité telle que Dom, Mickaël et Bruno n’ont pas daigné révéler leurs scores.

Table 2, dite « post mortem »
…où la table 1, amputée de Dom, enchaîne sur La fureur de Dracula. Une partie tardive qui ne nous permettra pas d’en conter l’issue, fatale, forcément fatale…

Table 3, dite « ressuscitée »
…où quatre habitués ressuscitent Brass. Quand un nouveau-né paraît, ses petits frères et soeurs peuvent en prendre ombrage. Ainsi, face à l’irruption fulgurante de Mythotopia, sans oublier Hit Z Road ou encore Via Nebula et In Flanders Field (tous deux également joués ce soir), Xel, Jeff,Thomas et Votre Humble Serviteur se sont penchés sur le berceau d’un illustre ancêtre Wallacien, pour lui faire l’honneur d’une partie riche en points. Chacun reprit ses marottes: Xel fit du rail à fond et termine à  111, VHS des manufactures lucratives (115), et Thomas des chantiers navals décisifs (131). Quant à Jeff (96), auteur d’un contrepet involontaire (« j’en ai rien à foutre du fer ») qui ne lui rappporta aucun bonus, il nourrit son monde de fer et de charbon, mais, comme chacun sait, les matières premières, ça eut payé mais ça paye plus….

Table 4, dite « archiviste »
…où Nicolas-Neox s’adjuge avec brio une partie de Favor of the pharaoh. Baptiste fut sa victime et Vincent, arrivé tardivement, observa le forfait en spectateur…

Table 5, dite « baptisée »
…où la table 4, rejointe par Dom, enchaîne deux parties de Deep sea adventure. Si la première vit tout le monde toucher le fond sans reprendre son souffle, la seconde vit Baptiste émerger la tête la première.

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Table 6, dite « testamentaire  »
…où l’enfant rebelle Pandémie : Contagion voit s’affronter 5 joueurs chevronnés dans une partie de tous les dangers (la fin de partie étant, à ce jeu, d’autant plus rapide que les joueurs sont nombreux). Nicolas-Neox l’emporte sur le fil avec une main puissante (43), talonné par Jeff (42), VHS (34), pris par des crampes  l’instant décisif, Baptiste (32), et enfin Dom (29).

Table 7, dite « classée »
…où Thomas l’emporte sur Xel à un nouvel opus Wallacien, In Flanders field. Une affaire vite classée.

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Séance de VENDREDI 15/07/2016 à Ti-Koad

La loi du 15 juillet 1975, relative à l’élimination des déchets et à la récupération de matériaux donne une définition du déchet: « tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon ». Cette définition, toujours en vigueur, s’accompagne du principe dit du pollueur-payeur, qui a parfois du mal à entrer dans les moeurs… Un petit pas vers la bonne poubelle, c’est un grand pas pour la planète, et ceux qui n’en sont pas convaincus sont invités à une croisière sur le septième continent. Voilà, c’est dit !

Sinon, à Ti Koad, 41 ans après, il y eut un bon petit paquet de tables, dont je vous laisserai faire le tri.

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Table 1, dite « enterrée »
…où Dom invite Nicola II, Paul et votre humble serviteur à Quartermaster. A ce remake de WW2, six pays sont en jeu, et donc, à quatre, deux joueurs contrôlent deux pays, en l’occurence Royaume Uni et USA pour Dom, Allemagne et Italie pour Paul. Je complète l’Axe avec le Japon tandis que Nicolas II, le bien désigné, prend les rênes de la Russie pour les Alliés. Voici une partie où le Japon, bénéficiant d’un tirage initial favorable avec beaucoup de cartes déploiement (car c’est la faiblesse du Japon, il a peu d’armées et peu de cartes qui les déploient), et la fameuse carte « Prospérité de l’Asie », qui rapporte 1 PV par territoire éloigné conquis (Asie du sud-Est, Philippines, Indonésie). A ce petit jeu, le Japon marque bientôt régulièrement 6 à 7 points et l’Axe se retrouve rapidement à 25, tout près de la barre de 30 qui scelle la victoire. L’anglais, bénéficiant de la puissance du Commonweath, s’installe alors en Inde, freinant la progression du Japon qui désormais hésite à conquérir l’Asie du Sud-Est, pour préserver ses cartes Déploiement. Mais le tournnant de la partie sera l’entrée en scène des USA sur le théâtre Pacifique avec la carte Pearl Harbour, puis, surtout, la conquête du Japon, qui sera immédiatement chassé de sa base, puis, dans le même mouvement, occupé par le biais d’une des nombreuses cartes Statut des américains (j’avais vu que le Japon était menacé dans son fief, mais pas anticipé qu’il pût être concomitamment conquis). Le coup de grâce fut une guerre économique, privant le Japon du reste de son deck et l’emmenant tout droit vers un enterrement de première classe, malgré un ultime baroud d’honneur kamikaze en Asie du Sud-Est grâce aux efficaces cartes Riposte. Pendant ce temps-là, Allemagne et Russie se faisaient des politesses entre Moscou et Donetsk, l’anglais défendait mollement sa base, et l’Italie était en perdition. Le hara kiri du Japon, désormais contraint à scorer 0, fut le chant du cygne de l’Axe, dont la chute fut foudroyante. Au 19 ème tour, la messe était dite et les Alliés triomphèrent.

Table 2, dite « recyclée »
…où Ivan, nouveau venu (mais le talent n’attend pas le nombre des années), l’emporte sans discussion à Metal Adventures face à une opposition formée d’Hélène, Olivier, et Baptiste aux mains d’argent.

Table 3, dite « biodégradable »
…où Xel se défait de Jérôme et Nicolas-Neox à Hit Z Road, encore un Wallace qui sort des placards, mais à contretemps dans un téléscopage malheureux avec une tragique actualité. Un jeu où qui vous propose d’incarner des survivants dans un monde post-apo’ (infesté de zombies), qui accomplissent un périple le long de la route 66.  Le but du jeu est de survivre pendant 8 tours et de marquer des points en faisant des actions héroïques en poutrant du zombie ou en affrontant des évènements funestes. Hit Z road est un jeu de gestion de ressources (essence, balles, adrénaline) avec une phase d’enchère et une phase de combats contre les zombies avec des dés, et il semble qu’aux enchères, certains y ont laissé plus que des plumes…
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Table 4, dite « verte de rage »
…où, un La fureur de Dracula vit, sur le fil, la mise à mort du vampire (Mickaël) face à une troupe de chasseurs sans merci (Michal, François-René et Thierry).

Table 5, dite « en vert et contre tous »
…où Baptiste, grand style, se rèvèle seigneur de Lords of Scotland face à Olivier et Ivan. Un trésorier maître de l’Ecosse c’est dans l’ordre des choses, mais, reconnaissons-le, il en a le physique de l’emploi.

Table 6, dite « incinérée »
…..où la table 3 se reconstitue pour un opus d’Ashes – un jeu de deck building pas si court que ça où Nicolas-Neox l’emporte devant Xel et Jérôme et, du même pas, prend la porte, pendant que ses opposants restent et rejoignent la table 7.

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Table 7, dite « compostée »
…..où, à Codenames, les bleus, formant une équipe soudée et homogène (François-René, Thierry, VHS, puis Jérôme) font du compost des rouges (Dom, Paul, Nicolas II, puis Xel), sur le score sans appel de 4 à 1. On retiendra de cette partie le méconnu (mais très réel) réseau hydraulique de la Suisse, évoqué par Dom, ce puits de science auquel son équipe ne sut s’abreuver, les errements des rouges sur le thème de l’oenologie et de Gérard Depardieu (tombé dans fût quand il était petit), alors que les bleus faisaient des étincelles avec un Ensemencement 2 (enceinte & jardinière) de haut vol, et une manche conclue sur un Echecs 2 fort bien amené (pion & tour). A noter, quand même, la jolie Pluie 3 des rouges (eau, liquide, pépin).

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Séance de VENDREDI 08/07/2016 à Ti-Koad

De mémoire de rédacteur, rarement a-t-on vu autant de parties jouées en une soirée ce qui rendra leur compte-rendu nécessairement sommaire. Autre info réjouissante, 3 nouvelles têtes sont apparues, dont l’une semble avoir enfin trouvé le groupe de joueurs qui lui fait défaut sur Guingamp. La séance a commencé par une petite bourse aux jeux (merci à Jeff pour l’organisation) dont la principale fonction est de libérer de la place dans les armoires pour permettre l’acquisition de nouveaux jeux !

Table 1, dite « Une fois Trois » : Thomas, Jack et Bruno essaient Mythotopia, opus  de Martin Wallace qui combine deckbuilding et contrôle territorial sur une carte d’Europe. Thomas a gagné et je ne pourrai en dire plus.

Plus tard on les a vus jouer à Black Fleet.

Table 2, dite « Deux fois Trois » : Nicolas-2, VHN et Tristan se laissent convaincre par ce dernier de tester Kardinal und König. C’est un jeu de placement/majorité typique de la production de qualité de l’industrie allemande il y a 10-15 ans, quand il n’était pas nécessaire d’avoir des figurines, Cthulhu ou des zombies pour qu’un jeu se vende : règles et matériel simples, temps de jeu raisonnable (moins d’1 h), tension forte et abstraction/thème absent (pour la culture, il a été ensuite réédité sous le nom de China). Pour cette première partie, Tristan colle un boulevard à ses deux adversaires mais c’est typiquement le genre de jeu avec une courbe d’apprentissage (lecture de la carte, rythme de placement des conseillers, optimisations de sa main de cartes) qu’il faudra réessayer. En tous cas un très bon jeu pour ceux et celles qu’une certaine aridité ne gêne pas.

Plus tard, on les a vus jouer au toujours sympathique (pour quiconque accepte le hasard des dés) Las Vegas, à un La fièvre de l’or tendu et à 2 manches de Tides of Time, intéressant petit jeu de draft pour 2 (dans une version Dom-made, re-thèmée en « Société Secrète »).

Table 3, dite « Une fois Cinq » : Xel, Mickaël, François-René, Nicolas-Neox et Axel découvrent La fureur de Dracula. La partie a été longue (pas mal de règles à expliquer) et l’infortuné narrateur a égaré le résultat.

Table 4, dite « Deux fois Cinq » : Jeff, Jérôme, Julien-Trégor, ainsi que 2 nouvelles têtes, Adrien et sa sœur Bérénice, jouent à The Island. Adrien l’emporte, marquant ainsi une absence notable de respect pour ses aînés.

Plus tard, on les a vus jouer à Welcome to the Dungeon, à Tony et Tino et enfin à Star Realms, excellent deckbuilder pour 2 joueurs.

Table 5, dite « Trois plus Un » : Baptiste, Julien-Goëlo et Hélène étrennent la superbe réédition de Mare Nostrum – Empires récemment livrée par notre ami Kickstarter. Alors qu’il sont en train de mettre en place le jeu, un nouveau joueur/futur adhérent, Olivier, se présente et rejoint la table. Julien s’impose dans cette première partie d’environ 2 heures et les mines réjouies des joueurs présagent un retour prochain du jeu.

Plus tard, on les a vus jouer à Croc et à Rumble in the Dungeon.

Table tardive, dite « Un dernier avant la route » : Une séance PC sans Codenames, c’est comme un repas de noce sans pièce montée. Les Bleus (F-R, Tristan et Dom), d’un collectif et d’une solidarité à réchauffer le cœur d’un entraîneur de football, ne font qu’une bouchée (3 – 0) de Rouges (Xel, Thomas et Jérôme) noyés dans un océan d’incompréhension mutuelle. Un présage pour dimanche soir ?

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