On chante parfois le 17 décembre, par exemple les airs de la Belle Hélène (en 1864) ou bien le slow générationnel de la Boum (en 1980). Chantons à tout venant mais prenons garde à la survenue de la bise et de la froidure dans quatre jours, il ne faudra pas compter sur notre voisine la fourmi.
Table 1, dite « Dreams are my reality » : Retour de Spirit Island après la partie du vendredi précédent qui a vu une défaite collective dans la fatigue et de probables erreurs qui ont rendu les envahisseurs trop puissants sur l’île cauchemardesque. Cela reste une partie d’apprentissage avec un quatrième larron (Marc, Olive, Julien et VHN, tous étaient adolescents à la sortie de la Boum…), la plupart reprenant l’Esprit qu’ils avaient déjà piloté histoire de parfaire leur maîtrise. Cette fois les règles et l’ordre des opérations sont bien en place et on a pu apprécier le style de jeu différent que crée chaque Esprit. Olive a assuré une défense solide dans sa portion d’île, Marc s’est répandu partout et a pris plaisir à regrouper les Dahan tout en les défendant ce qui fait que leurs contre-attaques ont bien nettoyé les terrains. Ju et Dom ont peut-être eu un peu plus de difficulté à tirer la quintessence de leur Esprit. A noter que dans l’ensemble, à part l’accélération régulièrement fournie par Dom, les capacités de coopération/synergie entre personnages ont été assez peu utilisées, c’est un axe à explorer la prochaine fois. Au total les envahisseurs ont été régulièrement nettoyés pour revenir ensuite comme vague après vague de plus en plus puissante. Heureusement que les actions de Peur, qui vont crescendo au cours de la partie, ont donné quelques coups de frein à leur envahissement alors que les jetons Désolation se multipliaient sur le terrain. Au fur et à mesure qu’on approche de la fin (et du risque de perdre) la condition de victoire s’abaisse et c’est avec 2 tours restant à jouer que la dernière ville a été éradiquée, signant la victoire immédiate des joueurs méritants.
Table 2, dite « J’en ai dit assez je pense / En disant mon nom » : Marco, Stéven et BenjaminF jouent à Terraforming Mars, mais pour changer dans sa version à base de dés. Stéven donne une bonne fessée aux deux autres et repart en riant sous cape.
Table 3, dite « Combattant un contre mille » : Younaël, Nastassia, Marie et Sébastien découvrent Precognition, un jeu compétitif situé dans un monde post-apocalyptique (mais étrangement familier NDLR) où il faut sauver des humains sur une planète pleine de virus, d’algues vertes et de PFAS. Younaël qui doit à son jeune âge un cynisme plus limité que ses ainé(e)s fait sa BA et est récompensé par la victoire. Ensuite rejoints par Stéven, ils jouent au Gant d’Infinité où on reconnaît un vieil ami, Love Letter, habilement réinventé dans l’univers Marvel en ajoutant une asymétrie « un contre tous ». Bien que nous fussions encore présent à l’heure de la conclusion, le vent mauvais a dispersé notre précieux post-it™ où le résultat avait été annoté. Il n’est pas exclu qu’ils aient continué à jouer, profitons-en tant que la salle de quartier est chauffée, cela pourrait ne pas durer.