A défaut de météo estivale les gentils membres de PC non-footophiles se retrouvent pour taper le carton et le cube.
Table 1, dite « Sous la terre comme dans le ciel » : F-R, Armand, OlivierB et Jérôme jouent en mode coopératif à Alien. Le groupe est parvenu à s’échapper non sans occire quelques monstres, signant le succès de la mission. Ils jouent ensuite en mode coopératif à Sub Terra 2 avec extension et là ils signent l’échec de la mission.
Table 2, dite « Tel père tel fils ? » : Les paires Frank & Paul et Fred & Elie jouent à Dune Imperium. Selon le compte-rendu du troisième nommé, « Frank est parti sur une stratégie de deckbuilding avec une forte capacité d’achat lui permettant d’acheter plusieurs cartes ‘l’épice doit couler’ qui rapporte 1 point de victoire à chaque achat. Il s’est donc retrouvé lors de l’avant dernier tour avec 3 points d’avance sur tout le monde et avec 10 points, pouvant donc mettre fin à la partie à la fin du tour. Il jetait alors ses forces dans le combat étant donné que la carte conflit du tour pouvait offrir potentiellement 1 point de victoire fixe plus 2 autres à l’achat. Il obtenait même une nouvelle alliance l’emmenant à 11 points avant ce dernier combat. Mais, car il y a un mais, Fred misait aussi sur le combat et grâce à de fourbes cartes intrigues gagna le combat et 2 point de victoire et récupéra une alliance aux dépens de Frank, lui enlevant 1 point de victoire et en scorant 1. Il y avait donc égalité à 10 points de victoire pour Fred et Frank à la fin de cette manche, qui furent départagés par l’épice que Fred possédait en plus grand nombre. Moralité : rien ne sert de courir, mieux vaut de bonnes cartes intrigues de la dernière minute et une conjonction de conflit / ressources savamment opportuniste… et ce ne sera pas la première partie de Dune qui révèle cet adage ».
Table 3, dite « Rejetons » : Partie de Wyrmspan à cinq pour Xel, Marie-Anne, Mickaël, Thomas et VHN. Même si la partie est plus longue le jeu tourne toujours bien et les éléments de variabilité (objectifs de fin de manche et plateau central, sans parler du hasard de la pioche dans l’épais paquet de cartes Dragons) renouvellent l’intérêt des parties. Compte tenue de la grande variété des façons de marquer des points il est très difficile de juger qui mène en cours de partie. Ainsi Mickaël a souvent triomphé sur les objectifs de fin de manche en déployant plus de dragons joueurs et de dragonnets, Thomas et Dom ont fait des tours à prolongations en gagnant des pièces supplémentaires (en général chaque action coûte un sou), Dom a fait la course en tête sur la piste draconique tout en souffrant d’un déficit en œufs, Mickaël a comboté longuement etc. Arrivé au décompte, chacun(e) a son point fort : Xel marque 50 points de valeur de ses dragons (dont un valant 8 qu’elle a habilement joué gratuitement en fin de partie), Dom 39 sur ses dragons avec pouvoir de fin de partie, Mickaël 13 pour toutes ses cartes glissées sous des dragons, etc. Au final Dom l’emporte par 110 devant M-A 98, Mickaël 95, Xel 82 et Thomas 69.
Table 4, dite « Bons pères de famille » : De même qu’il faut du lait pour attirer les dragonnets, proposer un Shem Philipps peut attirer Baptiste. Le voici attablé avec Olive et Stéven dans une trinité ludomane déployant les Voyageurs du Tigre du Sud, jeu lui même membre d’une trinité ludique. La partie dura fort tard et il y eut quelques erreurs de règles mais elles furent pardonnées et ils allèrent en paix autour de minuit, Stéven portant l’auréole du vainqueur avec 100 PV, un score tout rond qui le fit monter au ciel, distançant les disciples Olive 75 et Baptiste 74.
Table 5, dite « Fils maudit » : Pendant que les Voyageurs plient leurs gaules, les derniers partent pour un Codenames (Rouges : Xel/M-A/Dom et Bleus : F-R/Jérome/Mickaël). Dans la première manche, les Bleus donnent un mot aux Rouges et les dames suivent les indices en 2 de Dom (« Grignoter » pour Rat et Mars puis « Fermentation » pour Fût et Double) jusqu’à la victoire. Dans la deuxième les Rouges donnent un mot aux Bleus et Mickaël déroule son avantage jusqu’au « Root 2 » (Pion et Souris) de la victoire. Dans la manche décisive Xel ouvre par « Nervure 2 ». Feuille bien sûr mais ensuite Dom arrive à convaincre sa partenaire que, à l’image d’une voûte gothique, le second mot est Arc. Las c’était l’assassin et les Bleus l’emportent sans que F-R ait ouvert la bouche. Un peu frustré, il embarque ses deux compères dans un ultime Mot Malin.