Séance de VENDREDI 21/03/2025

Le 21 mars 2017, le mathématicien français Yves Meyer est honoré du prix Abel (et des 6 millions de couronnes qui vont avec), devenant le quatrième Français à le recevoir depuis sa première attribution en 2003. Il l’est pour son rôle central dans le développement de la théorie mathématique des ondelettes, qui a des applications dans de nombreux domaines tels l’analyse harmonique appliquée et numérique, la compression de données, la réduction de bruit, l’imagerie médicale, l’archivage, le cinéma numérique, la déconvolution des images du télescope spatial Hubble, ou encore la détection des ondes gravitationnelles créées par la collision de deux trous noirs.

Une ondelette est une fonction à la base de la décomposition d’un signal, similaire à la transformée de Fourier, et qui  correspond à l’idée intuitive d’une fonction correspondant à une petite oscillation. Plus précisément, c’est une fonction de carré sommable de l’espace de Hilbert L2(R), le plus souvent oscillante et de moyenne nulle, choisie comme outil d’analyse et de reconstruction multi-échelle. La décomposition en ondelettes est notamment utilisée dans la compression de données, où elle permet de réduire la taille de l’information mais aussi d’accélérer son affichage, et se révèle indispensable pour des documents cartographiques où la qualité et la taille de l’information utile sont considérables.

Historiquement, l’analyse de Fourier était la seule technique permettant la décomposition d’un signal et sa reconstruction sans perte d’information. Problème, elle fournit une analyse en fréquence mais ne permet pas la localisation temporelle de changements abrupts, comme l’apparition d’une deuxième note de musique après qu’une première a été jouée. En 1909, le hongrois Alfréd Haar définit une fonction composée d’une courte impulsion négative suivie d’une courte impulsion positive, connue pour être la première ondelette. Le terme fut introduit dans le langage mathématique par Jean Morlet et Alex Grossmann, qui ont développé la théorie qui sera publiée en 1984 (ondelettes de Morlet).

8 ans après, pas de vagues sur les tables de Parties Civiles, mais des calculs mathématiques à en perdre la tête.

Table 1, dite « Millionaire, sinon rien » : Lancés à travers l’univers luxuriant de El Dorado, Dom, François, Xel et Fred entaent une course haletante à base de cartes de différents types permettant de progresser dans la jungle, les mines d’or ou la mer, et d’acheter de nouvelles cartes disponibles sur un marché. Un jeu où il faut en permanence jauger l’intérêt de progresser et/ou d’acheter des cartes, avec un oeil sur ses concurrents, mais aussi le profil du terrain à court et moyen terme. François fait la course en tête à mi-parcours, est le premier à franchir une frontière, puis bloque au passage ses camarades dans un coin étroit que seule une carte avec 4 or (la « millionnaire ») permet de franchir. Mais il se voit rattrapé en fin de parcours par Xel, qui tire au bon moment des cartes « boussole » qui lui permettent de piocher presque indéfiniment. François bloque encore le passage sur la fin, ôtant à Fred la possibilité de gagner, tandis que Dom, seul à ne pas détenir la fameuse  carte, chouine et se lamente. Il ouvre ainsi la voie à une victoire sans discussion de Xel, qui finit à la rame dans une mer calme.

Table 2, dite « Courte impulsion positive » : Dom, François, Xel et Fred enchaînent sur Living forest, son plateau individuel accueillant les arbres, la roue centrale des déplacements menacée par le feu, et la cohorte d’animaux capturés au marché, altérant l’équilibre écologique de la forêt vivante et faisant apparaître le feu. Chacun se focalise sur des objectifs correspondant aux trois conditions de victoire différentes : le feu pour François et Xel, les arbre pour Fred, et les fleurs de Lotus pour Dom. François fait feu de tout bois pour éteindre les flammes et se retrouve bientôt détenteur de 12 tuiles, synonyme de victoire. Mais celle-ci se décrête en fin de tour, or Dom a constitué son herbier à bas bruit, et atteint aussi in extremis ses 12 fleurs. Il a demandé à relire les règles sans justifier cette requête, ce qui a mis la puce à l’oreille. Même s’il ommit par discrétion de s’en saisir, il se souvenait donc qu’en cas d’atteinte de l’objectif par plusieurs joueurs, le départage se fait sur la somme des trois conditions de victoire, et le voilà qui fait main basse sur la partie, devançant François 20 à 18 à la faveur d’une courte impulsion positive répondant à celle négative de la partie précédente.

Table 3, dite « Petite cause, grands effets » : la vient tient à peu dans l’univers poisseux de The hunger : on  y déplore le décès de Thomas, et la manoeuvre retorse de Mickaël, qui, pour une rose, entraîna un décalage de six cases. Marie-Anne s’en sort haut la main, sous les yeux ébaudis de Nolwenn et OlivierL

Table 4, dite « Information réduite » : à Blood bowl on nous souffle que Clément infligea un 2-0 à Olive. Cette information réduite nous fut livrée sous une forme compressée que nous ne pûmes décoder en détail.

Table 5, dite « Faux départ » : Pas encore en mode campagne vampire, Armand, F.-R., Younaël et Jérôme se rabattent sur L’ordre de Veil. Le compte-rendu de cette table sera pour nous indéchiffrable.

Table 6, dite « Oscillation finale » : bien décidés à ne pas en rester là, Dom, Fred et François jettent leur dévolu sur Château blanc, explication de règles comprise. C’est courageux vu l’heure tardive, quand on connaît ce jeu qui demande une haute maîtrise des mathématiques combinatoires ! Fred construit une lanterne magique dont il use et abuse, tandis que Dom se déploie sur tous les fronts, mais couine d’être régulièrement dernier dans l’ordre du tour. Aucun des deux n’a remarqué la patiente et lucrative stratégie de François, qui les devance au final d’un point (41 contre 40 chacun pour ses dauphins), grâce à la légère oscillation produite par un petit bout de nacre glané à sa dernière action.

Table 7, dite « Bruit blanc » : un peu de bruit, mais joyeux, à cette table finale d’Odin qui réunit les protagonistes de la table 3. Il en ressort une information non fiable sleon laquelle presque chaque joueur se serait adjugé une manche.

Table 8, dite « Mathématiques spéciales » : lancés dans Concept puis Bomb busters, les rescapés de la table 5 ont éprouvé l’ivresse de la connaissance du chercheur livré à lui-même dans la nuit noire.

Séance de MARDI 11/03/2025

Le 5 novembre 1914, l’Angleterre déclare la guerre à l’empire ottoman, qu’elle mettra plus de deux ans à achever. L’empire russe avait déclaré la guerre à son vieil ennemi, rallié aux puissances centrales, l’Autriche-Hongrie et l’Allemagne. Dans l’esprit des Alliés (Angleterre, France, Russie) s’installait alors l’image d’un empire turc « ventre mou » en décomposition, qu’il suffirait de cueillir. Le 11 mars 1917, un corps expéditionnaire anglo-indien entre enfin à Bagdad, capitale de la Mésopotamie, et en chasse les Turcs qui dominaient le pays depuis huit siècles. C’est une revanche, au prix de lourdes pertes et de terribles souffrances, sur le cuisant échec subi par les Britanniques dix-huit mois plus tôt, le 22 novembre 1915, à Kout al-Amara, sur le Tigre.

108 ans après, les adhérents de Parties Civiles honoraient l’Angleterre, et le football , son berceau.

Table 1, dite « I will survive » : Clément et Olive guerroient à Blood bowl. Nouvelle victoire de Clément, haut les mains, 3-0. Après un tel score, il entonna à tue-tête I will survive, come aux plus beaux jours de 1998.

Table 2, dite « God save the queen » : Une table débridée du Château Blanc regroupe Stéven et Dom (qui connaissent) et Adélie et BenjaminG (qui découvrent, c’est le grand retour du dernier). Les nouveaux apprennent vite : Benjamin a écouté le conseil de Stéven sur l’ordre du tour et est resté premier joueur de bout en bout, profitant de la double action noire et des ses beaux lancers de dés. Quant à Adélie elle n’a pas mis longtemps à devenir Queen of the combo (sur un air de Mano Negra) et a multiplié les placements de meeples. A l’heure du décompte les vétérans n’ont pu que s’avouer battus : les 20 PV des courtisans de Benjamin le glissent juste devant Adélie 49 PV à 47, plus loin on trouve Stéven 41 et Dom 36.

Table 3, dite « The clash » : Should I stay or should I go ?  A cette question Marc choisit la première option, et se fait rouler dessus par Younaël à Cyberpunk.

Table 4, dite « Mersey beaucoup » : Table anniversaire sous forme de bataille d’Angleterre à Brass: Birmingham entre 4 compères aguerris. François, privé de bonnes cartes, prend un mauvais départ, Xel et Marie-Anne se placent avec habileté, construisent mines et aciéries, en faisant profiter outrageusement Thomas, qui se développe à tour de bras. Stratégie payante, puisqu’il termine sur un high score à 4 : 192, avec notamment une kyrielle de bâtiments très côtés. Les scores de  Marie-Anne, 167, et Xel, 157, soulignent l’intensité d’une lutte à laquelle François (112) s’est joint sur le tard. Fêtant son triomphe, Thomas n’ommit pas de remercier ses adversaires du soir pour leurs largesses, mais la vraie question est plutôt: en avait-il besoin ?

Table 5, dite « To be or not to be » : Marc et Corentin s’observent à Forêt mixte, méditant, à l’instar d’Hamlet, sur les vicissitudes.

Table 6, dite « Fan club » : Younaël fait découvrir à son fan club, composé pour ce soir de Steven et Olive, un de ses prototypes, sans nom pour le moment.

Séance de DIMANCHE 09/03/2025 à Servel

Je n’étais rien ce jour-là qu’une silhouette claire dans une rue, peuplée de salles obscures. Des boîtes trainaient sur un bureau, des pâtisseries, manifestement faites maison, peuplaient une morne table blanche en guise d’étal, non loin un café s’égouttait. Je fis quelques pas et des plateaux chamarrés m’apparurent. Dans mon souvenir, il y avait de grandes avenues, des tracés rectilignes, et surtout des touches de couleur. Une ombre me confia que c’était Barcelona, qu’on y revisitait la cité catalane sur les traces de Gaùdi et Cerda, et, dans un souffle, je perçus: « c’est un petit bijou ».  Ai-je cru voir des joueurs de football américain en découdre ? Un mirage plutôt, par contre j’eus la vision distincte d’une bande redoutable, qui avait pris le nom de The gang. Je m’approchai, captant les rires déformant des visages boutonneux: ils donnaient bien le change, dans le vestiaire de l’enfance. Je pris congé. Dehors, tout était léger et inconscient, comme le ciel d’un dimanche d’août quand il est clair. Au coeur de la nuit, le téléphone me fit sursauter. J’entendis une voix métallique comme venue du fond des âges. Je vous parle du vaisseau Battlestar Galactica, disait-elle. Un cylon a été révélé, il est en prison. Il vous attend, contre caution. Je m’emparai du bottin pour y lire que le dernier bus pour Sèvres avait cessé de circuler. De toutes façons, je n’avais pas une telle somme. Je sombrai dans le sommeil, rêvant de Salvador Dali et de chocolat Lanvin.

Séance de VENDREDI 07/03/2025

Le 7 mars 1966, le président de la République, informe le président américain Lyndon Johnson de sa décision de se retirer du commandement intégré de l’OTAN. Il  demande en conséquence le départ des troupes américaines et canadiennes stationnées sur le territoire français, notamment à Châteauroux. La France veut de la sorte ne plus être tenue par des décisions de l’OTAN imposées par Washington. Mais Charles de Gaullel n’entend pas pour autant se désolidariser de ses alliés occidentaux. Aussi maintient-il la France parmi les signataires du traité du 4 avril 1949.  Le retrait de la France est officiellement annoncé à la conférence de l’OTAN à Bruxelles le 8 juin 1966. Le siège de l’OTAN, initialement installé à Paris, est dès lors déporté à Mons (Belgique). Les troupes nord-américaines quittent leurs bases françaises. Mais le général de Gaulle maintient les troupes françaises stationnées en Allemagne depuis la chute du nazisme. Quarante ans plus tard, le président Sarkozy mettra un terme à cette volonté d’émancipation. Le 7 novembre 2007, devant le Congrès américain, à Washington, il annoncera le retour de la France dans le commandement intégré de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord.

59 ans après, l’histoire des alliances transatlantiques a pris un nouveau tour, et les adhérents de Parties Civiles peuplaient les champs de bataille.

Table 1, dite « Morts et expulsions » : Clément et Pierre se retrouvent à la table de Blood bowl. Cette simulation de football américain se jouer avec des figurines, rappelant aux quinquas les paries enfiévéres et pacifiques de Subbuteo de leur jeunesse, mais, comme nous sommes en Amérique, elle n’a rien à envier aux descriptions de batailles antiques, et se solde la victoire de Clément, au prix de plusieurs joueurs morts ou expulsés. Une gloire cher payée aux dires mêmes du vainqueur.

Table 2, dite « Chaises vides » : Jérôme, François-René et Armand se penchent sur Vampire chapters mais, comme leur tablée n’est pas complète, ils se déportent sans jouer vers la table 3, laissant leurs chaises vides. La chronique retiendra cependant que leur future campagne prit naissance en ce jour.

Table 3, dite « Comme les 7 doigts de la main » : Virgine, Younaël, Nolwenn, Pierre et les âmes égarées de la table 2 se lancent dans la quête de Forest of Radgost, réussissant leur mission de ramener les enfants au village. Ils célèbrent ensuite leur victoire dans une partie enflammée de Decrypto.

Table 4, dite « Commandement intégral » : Tristan défie Mickaël à Ark Nova mais ce dernier a pris le commandement intégral de la partie et l’emporte large.

Table 5, dite « Histoires à reconstruire » : Xel, François et Vincent se voient confier la difficile tâche de reconstruire Rome après l’incendie, selon le scénario de La gloire de Rome. Vincent découvre, et apprécie cette partie au déroulement atypique avec un lot commun constamment famélique, et que François abrège abruptement en prenant la dernier chantier urbain, se rappelant alors que c’est une condition de fin de partie. Comme il le pressentait, Xel avait pris l’ascendant avec des bâtiments puissants, et eut de surcroît la chance de se voir récompensée deux fois aux majorités dans le coffre-fort, finissant en tête avec 24, devant François, 18, et Vincent, 13. La soirée se poursuit en poésie dans l’univers oulipien de So clover, où l’on découvrit entre autres un Planton (Escargot, Bleu), un Rouge (Verre, Juge), ou encore une Souris (Tapis, Poil).

Séance de MARDI 28/08/2018 à Servel

Le le pasteur et militant américain Martin Luther King prononce, durant la Marche sur Washington pour l’emploi et la liberté, un discours qui marquera le XXRésultat de recherche d'images pour "martin luther king i have a dream cartoon"è siècle.
Devant 250 000 manifestants, il en appelle solennellement à la fin du racisme aux États-Unis et revendique l’égalité des droits civiques et économiques entre Blancs et Afro-Américains. Point d’orgue du Mouvement des droits civiques, le discours débute par une référence à la Proclamation d’émancipation qui libéra plusieurs millions d’esclaves en 1863. King déclare ensuite « qu’un siècle plus tard, le Nègre n’est toujours pas libre ». Il s’écarte peu à peu de ses notes et improvise une anaphore, martelant l’expression « I have a dream » après que Mahalia Jackson lui a crié : « Parle-leur de ton rêve, Martin ! ».
Par cette seule phrase, Martin Luther King rejoindra Jefferson et Lincoln parmi les hommes qui ont façonné l’Amérique moderne.

Il décrit ensuite son rêve de liberté et d’égalité émergeant d’un monde marqué par l’esclavage et la haine, constellant son discours de références et de citations bibliques ou historiques. La dernière  de ces références, empruntée aux mots du vieux negro spiritual Free at Last, sera gravée sur son cercueil: « Free at last! Free at last! Thank God Almighty, we are free at last!»

A Lannion, 55 ans après, de doux rêveurs ont envahi Servel, et cru à de belles histoires.

Table 1, dite « London grammar » : à la version de London estampillée Neox (37), pas de carte de Londres ! Xel (17) en perd sa grammaire, et c’est Elouann (26) qui résiste le mieux au taulier. Eric pour sa part repart avec un score négatif, n’ayant pas mieux éradiqué la pauvreté que le pays de l’oncle Sam 55 ans après le discours mythique du King.

Table 2, dite « Chemins tortueux » : dans son discours, le pasteur faisait le rêve qu’un jour chaque vallée s’élèvera et chaque colline et montagne sera aplanie, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux redressés, et la gloire du Seigneur sera révélée et tous les êtres faits de chair la verront ensemble. C’est un peu ce qui se passe à Innovation où l’on refait en une heure l’histoire du monde, et qui s’impose comme la nouvelle religion particivilienne, rejointe chaque jour par de nouveaux disciples, en l’occurence ici Julien-2 et Armand. Mais il y a bien sûr une courbe d’apprentissage, et, si pour ce baptême, ils n’ont pas démérité (Armand engrangeant notamment la rare domination octroyée après six comptabilisations dans un même tour), votre serviteur a conclu son office sur le score de 5-3-1.

Table 3, dite « Rouge sang » : à Blood bowl, Julien et Baptiste baignent dans le sang rouge jusqu’aux coups, esclaves de leur jeu aux poings qu’on n’en vit pas l’epectase.

Table 4, dite « Minorités invisibles » : à Raids on vit François-René gagner à une courte majorité devant Nicolas II (50 à 49). Le 1% restant se répartit entre Maïwenn et Xof, deux minorités invisibles.

Table 5, dite « Enfants de choeur » : à Olympos, les protagonistes de la table 4 reçoivent le prix d’une victoire collective. Tous les enfants de Dieu ont pu y chanter sa gloire (this will be the day when all of God’s children will be able to sing with new meaning) et le sacrifice de Maïwenn, qui tomba la première au chant donneur.

Table 6, dite « Témoins gênés » : en fin de soirée, nous découvrons Witness – un petit jeu de détectives dans l’univers de Blake et Mortimer. Ayant terminé l’enquête N° 22 sur le score pitoyable de 0, les témoins de cette affaire, un peu gênés, resteront avantageusement anonymes.

Table 7, dite « Code d’honneur  » : pas de Codenames pour finir cette soirée: le code a changé et met le lemming à l’honneur avec les vainqueurs de la table 4, rejoints par celui de la table 1. Dans cette partie de Lemming mafia, entre conquérants et néanmoins mafieux, on ne badinait donc pas avec l’honneur – au risque de se trouver sous l’eau lesté de quelques parpaings. Comme quelqu’un l’a dit de manière piquante à propos d’un académicien qui s’est récemment révélé mortel, si celui qui a gagné a dit n’aimer le mot honneur qu’au singulier, il ne détesta pas les recevoir au pluriel.

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Séance de VENDREDI 29/06/2018 à Ti Koad

Roi des poubelles, un business où il fit fortune (311 ème fortune de France), franc-maçon, patron de discothèque, propriétaire d’un élevage taurin, l’emblématique président de La Paillade de Montpellier (club qu’il mena de la division d’honneur au titre national), Louis Nicollin, eut de multiples vies. La curiosité de son cas est que le 29 juin est à la fois le jour de sa naissance (1943) et de sa mort (2017), ce qui donne à ce grand collectionneur (sa collection de maillots est légendaire) un point commun avec Léon Zitrone, avec qui il partageait aussi un caractère bien trempé et le virus de la politique, au point d’avoir été condamné plusieurs fois pour fraudes électorales.

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A l’image de son éclectisme, voici le récit d’une nouvelle séance de Parties Civiles où les découvertes furent nombreuses !

Résultat de recherche d'images pour "clank! jeu"Table 1, dite « Malversations » : Clank! vous amène aux souterrains sous la Tour du Dragon, réputés pour être l’endroit le plus dangereux du Royaume. Seuls les roublards les plus intrépides peuvent s’y faufiler pour voler le Dragon et en revenir vivants pour raconter leur histoire, sans se trahir par le bruit éponyme.

A ce nouveau deck builder, la lutte fut très serrée et c’est Paul Junior (118) qui en remontra à ses aînés: Armand (117), Mks (102), et Franck (46).

Table 2, dite « Sang et or »  : sur le terrain de Blood bowl on joue au football, dans sa version américaine, plus brutale et engagée que celui que nous connaissons dans le monde Ancien (d’où le nom du jeu). A ce sport de costauds, le fluet Baptiste n’a pas pesé lourd face à la solide charpente de Neox: c’est le président qui, au bout d’une lutte sanglante, s’est paré d’or.Résultat de recherche d'images pour "blood bowl jeu"

Table 3, dite « Straégie alternative » : un Navegador à cinq joueurs, et l’océan est vite occupé. Parti tard dans la course par les effets de l’ordre du tour initial, Tristan fait le constat que les conquêtes et les colonies lui seront inaccessibles, et décide de ne rien faire comme les autres. Il se lance à corps perdu dans une stratégie alternative consistant à noyauter les églises et les chantiers navals. Ce choix de stratège le mène à la victoire (106), devant Mickael (91), Xel (74), votre narrateur (73), et Jack (49), qui n’a même pas compté sa tuile bonus et quitte la table sur un constat froid comme la mort (« jeu d’optimisation, pas ma came »).

Table 4, dite « Division d’honneur » : à FeudumFeudum, injustement bannis et dépouillés de tout à l’exception d’une poignée de shillings et de quelques miettes, vous voyagez à travers d’étranges contrées médiévales pour récupérer votre dû et votre honneur perdu. Un jeu au design alléchant et au long cours, car à l’heure où nous quittions les lieux, François-René, Vincent-2 et Olivier y étaient encore.

Table 5, dite « Vocanique » : dans l’atmosphère aussi volcanique que le tempérament du regretté Loulou de Taluva, Dom et Jack-2 s’adjugent chacun une partie, Olive et Thomas rentrant bredouilles.

Table 6, dite « Chef de clan » : à Huns on vit Tristan confirmer son grade de chef de clan, l’emportant avec 27 devant Dom (18), Mickaël (18) et Olive (16).

Table 7, dite « Patience et longueur de temps » : à Le lièvre et la tortue, on parie sur des animaux engagés dans une course aussi incertaine que le championnat de France de football en version pré-quatarie. Xel s’adjuge une première partie, Jack-2 la seconde, dans une partie où votre modeste chroniqueur et Thomas n’ont pas misé sur les bons chevaux.

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Séance de MARDI 01/05/2018 à St-Elivet

Il y a 101 ans naissait Danielle Darrieux. Nous dédions ce compte-rendu à ses beaux yeux et à son oeuvre.

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Table 1, dite « Grande dame » : s’il est un jeu où les dames ont toute leur place, c’est bien Signorie – que Gérard nous fait découvrir. Un jeu qui semble complexe mais où tout s’emboîte parfaitement et qui révèle un grand classicisme. C’est le type de jeu où il faut faire les bons choix au début, car à trop s’éparpiller, on finit par sous-performer. Gérard, comme de juste, mena la danse avec 157, mais Xel (133), Dom (122) et votre modeste narrateur (107) n’en ont pas moins apprécié l’exercice.

Table 2, dite « Le bon Dieu sans confession » : cette table de 878 – Les Vikings vit une étonnante défaite de Jack, Pierre et Mickaël, trois garçons auxquels on donnerait pourtant le bon Dieu sans confession.

Table 3, dite « Le rouge et le noir » : à In Flanders field, c’est un baron rouge qui affrontait un prince noir. Thomas a évidemment triomphé de François-René.

Table 4, dite « Le jour des rois » : à Cartagena on enregistra une victoire de Pierre le grand, devant tHomas, François-René, Maïwenn & Co.

Table 5, dite « Jeux dangereux » : Pierre se retire en majesté, mais la table 4 enchaîne sur Burgle bros pour un résultat incertain.

Table 6, dite « Coup de soleil  » : c’est à Munckin qu’Olivier bronze et brille, tandis que Vincent-2 et les autres marchent à l’ombre.

Table 7, dite « Ambassador » : Nathan reçoit ses lettres de crédit de King of Tokyo.

Table 8, dite « Ambassador » : ici, Neox jouait les orques, et comme de juste il dévora le trop humain Baptiste à l’impitoyable Blood bowl.

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