Séance de MARDI 23/10/2018 à Servel

Pierre Larousse aurait eu 201 ans ce mardi. Brillant élève déjà désireux de devenir encyclopédiste, comme Diderot, il obtient à 16 ans une bourse de l’université pour compléter sa formation à Versailles. Il devient, à 20 ans à peine, instituteur à l’école primaire supérieure de Toucy, son village de Bourgogne. Pendant trois ans, il cherche à renouveler la pédagogie en faisant appel à la curiosité des enfants avant de rejoindre Paris en 1840.

Pendant huit années, il suit les cours gratuits de la Sorbonne, étudie au Conservatoire national des arts et métiers, au Muséum national d’histoire naturelle et au Collège de France et fréquente de grandes bibliothèques. Il étudie le latin, le grec, la linguistique, le sanskrit, le chinois, les littératures française et étrangère, l’histoire, la philosophie, la mécanique et l’astronomie. Il constitue des milliers de fiches sur tous les sujets, dans la frénésie d’une formidable boulimie intellectuelle, ce qui lui vaut d’être surnommé le « bibliothécaire » par ses compagnons.

Alors qu’il songe se consacrer au commerce des vins de Bourgogne en s’associant avec sa sœur et son beau-frère, il acquiert une propriété à Toucy où son désir secret de Bourguignon attaché à la terre est de cultiver la vigne. La Lexicologie des écoles primaires publiée à compte d’auteur, paraît en 1849. Une nouvelle édition de cet ouvrage est publiée en 1852 sous le titre Grammaire élémentaire lexicologique. C’est la première pierre d’un édifice monumental en gestation.

En 1851, il rencontre un homme de sa région natale, qui apporte les fonds nécessaires pour que les deux hommes puissent s’associer et fonder une maison d’édition, la librairie Larousse. En 1856, est publié le Nouveau Dictionnaire de la langue française, l’ancêtre du Petit Larousse. Il est condamné par l’Église et mis à l’Index des Livres Interdits par le Saint-Office de l’Inquisition romaine. Son œuvre majeure est le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle. Il mit onze ans (jusqu’à sa mort) pour écrire ce dictionnaire de 22 700 pages.

Résultat de recherche d'images pour "pierre larousse cartoon"A Parties Civiles, l’affluence des derniers temps rend le récit de ces soirées comparable à l’étude d’un petit dictionnaire, qui, ce soir, avait pas moins de 8 entrées. Elle entraîne d’ailleurs des phénomènes de dopage des rédacteurs: l’on vit à cette occasion des pochettes de gloutonneries glucosées pulluler sur les tables.

Table 1, dite « BBB- » : Neox a apporté Crisis, un jeu déjà connu de certains, et notamment de Baptiste, qui en a fait une partie en duo avec son possesseur, mais avec des règles permissives que la morale réprouve. Rappelons qu’à ce jeu, il s’agit de sauver un pays « Aria » en grandes difficultés financières, Il y a donc un objectif collectif en plus: sauver le pays avant de se sauver soi-même. En l’occurence, nous n’avons pas été loin de la banqueroute, finissant à un niveau de confiance de -20, autrement dit catégorie junk bond largement enfoncée (catégorie < BBB- selon S&P). Il y eut pourtant un vainqueur, et c’est Neox qui prospéra le mieux (104). A la faveur de brillantes combinaisons, de cartes Avantage lucratives, et d’un monopole sur le fer, je caressai l’espoir de la détrôner avant qu’un dernier tour meurtirer m’en ôte toute illusion. Avec 89, je devance cependant Baptiste, 84. Olivier L. et Xel ont sombré dans les profondeurs, avec 58 et 50 respectivement, victimes de tirages de cartes impossibles à faire fructifier.

Crisis, c’est la crise sur nos tables de jeu !

Table 2, dite « CC » : à Clans of Caledonia, Doc Nico, Olive et Benjamin ont Compté leurs Coups. On ne sait pas qui a donné le dernier.

Table 3, dite « DAX » : ici, Scharzer Freitag se présente avec un tenant: Vincent-Artemus, jusqu’alors invaincu à ce jeu, et un challenger: Tristan, dans un rôle à conre-emploi. Alexis-le-barbu et Vincent-du-93 ont été les témoins de ce duel homérique, où l’alors invaincu a finalement été vaincu à ce jeu boursier allemand, au cours bien plus irrégulier que le DAX, son indice de référence.

Table 4, dite « KC » : à Azul, Guillaume se prend une tôle avec -11 au dernier tour, mais, cassé, gagne quand même. Kree’Nox a perdu mais bien aimé, et Nicolas II avait l’air content quand même.

Table 5, dite « KO » : à Via Nebula– Nicolas II retrouve le feu sacré et met KO ses adversaires. Guillaume s’est cette fois incliné, Kree’Nox a perdu mais bien aimé aussi.

Table 6, dite « W.H.I.T.E.C.H.A.P.E.L » : à Lettres de Whitechapel, Vincent-canal historique a emmené sur ses traces des enquêteurs au long cours: Marie-Anne, François-René, et Maïwen, pour une partie qui s’est prolongée après la permission de minuit. Le forum en dévoilera peut-être l’issue…

Table 7, dite «U0VDUkVUUw» : à Secrets Vincent-du-93, Nicolas II, Tristan et Alexis-le-barbu ont enchaîné les parties. Le résultat est codé en base4 dans un coffre-fort gardé nuit et jour. Quand ils furent repus, ils sont passés à Munchkin. Tristan avait alors lâché l’affaire.

Table 8, dite « 20Q » : à Warhammer Underworld Night vault, Olivier L et Neox ont guerroyé. On me souffle dans l’oreillette que ce jeu est la suite de Warhammer Underworld Shadespire – qui est déjà sorti quelques fois durant les soirées. Neox prend sa plume et raconte: « A la tête d’une armée de Nighthaunt (de sinistres spectres incorporels qui méprisent les vivants), j’ai vaincu Olivier et son armée Stormcast Eternals (de puissants guerriers immortels qui manient le pouvoir sacré de la tempête) 9 à 7. »

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Séance de VENDREDI 14/09/2018 à Servel

La bataille de Marignan, ville à 16 km au sud-est de Milan, prit fin le 14 septembre 1515 entre le roi de France François Ier et ses alliés vénitiens aux mercenaires suisses qui défendaient le duché de Milan. C’est l’un des épisodes des guerres d’Italie commencées par Charles VIII en 1494 afin de contrôler le duché de Milan.

Première victoire du jeune roi François Ier, acquise dès la première année de son règne, elle fit environ 16 000 morts en seize heures de combat sur deux jours, fait inhabituel pour cette époque, et est devenue un symbole de la gloire du roi. Dès la victoire, le récit de la bataille est publié et raconté sur la place publique ou lors des prêches à l’église. Elle sert aussi à justifier une croisade imaginée par Léon X et que devait conduire François Ier. Dans le cadre de la préparation de cette croisade, est réécrit la geste de François Ier unique vainqueur à Marignan le jour symbolique de la Sainte-Croix, les alliés vénitiens disparaissant complètement du récit.

Plusieurs auteurs évoquent l’adoubement du roi par Bayard sur le champ de bataille de Marignan le D’autres ont considéré cette histoire comme un mythe, qui aurait été monté par demande royale, afin notamment de faire oublier que celui qui adouba François Ier lors de son sacre (le connétable de Bourbon, artisan de la victoire de Marignan) se rangea en 1523 du côté de Charles Quint. Pire, le connétable aurait été l’organisateur de la future défaite de Pavie, et donc de l’emprisonnement de François Ier.

En 1518, Léonard de Vinci organise au château d’Amboise les fêtes en l’honneur du baptême du dauphin et du mariage de Laurent II de Médicis avec une cousine du roi François Ier. À cette occasion, il reconstitue la bataille de Marignan par l’assaut et la prise d’un faux château construit avec des toiles clouées sur une structure de bois, François Ier paradant à cheval au milieu de 10 000 figurants. Cette image du roi chevalier se renouvelle en 1519 lorsque François Ier prétend à l’élection impériale. Après la défaite française de Pavie en 1525, des textes de propagande soulignent que la bataille de Pavie est insignifiante par rapport à celle de Marignan (« Tout est perdu, fors l’honneur »).

À la fin de son règne, le roi malade ne participe plus aux combats mais la propagande rappelle que sur les théâtres de bataille, François Ier est présent symboliquement tel le chef de guerre qu’il a été à Marignan. La défaite des Suisses fut un événement, car ceux-ci ont acquis, par leur discipline, une réputation d’invincibilité. Autre illustration de la propagande royale, des médailles ont été frappées sur lesquelles François Ier est associé à un grand chef de l’Antiquité, Jules César.

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Quelques années plus tard à Lannion, batailles, gloires et adoubements hantaient les rêvs d’un peuple de joueurs.

Table 1, dite « Stratégie militaire » : Dom nous invite à la table de L’année du dragon, un jeu où, annonce-t-il, nous allons souffrir mois après mois de divers maux qui vont frapper les châteaux que nous tentons péniblement de construire. Une stratégie quasi militaire est ici requise pour planifier ses actions en préviison de ces événements fatals, d’autant que vous n’êtes pas le seul à y penser ! C’est ici que le rôle d’une piste d’influence, qui ne sert qu’à déterminer l’ordre du tour, prend tout son sens: si l’action convoitée est déjà prise et que vous ne pouvez pas payer votre colocation sur l’emplacement, votre stratégie si bien pensée peut dérailler subitement ! A l’issue de cetet année éprouvante, c’est Françoise qui crut tenir le haut du pavé (89), mais son adoubement fut contrarié par Dom (95), sous l’oeil admiratif de Pierre (78) et VHS (71).

Table 2, dite « Stratégie électorale » : à Quadropolis on brigue des mandats municipaux en essayant de faire fructifier sa ville. Maël et Nicolas II gagnent, mais comme il n’en faut qu’un dans le fauteuil, c’est Maël qui l’occupe grâce aux règles départageant les égalités. Petit Paul et Vincent-du-93 ont été quant à meux mis en minorité.

Quadropolis VF

Table 3, dite « Amour et gloire » : ici, François-René régale avec sa nouvelle acquisition, Saint Seiya Deckbuilding, et, à l’inverse de Jean-Claude Dusse, il ne laissa à personne d’autre le soin de conclure. Olivier, Xel, Mickaël et Xof étaient pourtant sur le coup, c’est dire l’exploit.

Table 4, dite « Sainte-Croix » : à l’épreuve du carrefour de Dead of winter: a crossroads game on doute que nos croisés, Armand, Franck, Eric, Pierre et Thomas l’aient passé, l’hiver. Mais soyons bienveillants, le doute leur profitera sauf si le forum baisse le pouce.

Table 5, dite « Sophomore » : enhardie par son expérience de Freshman, la table 2 passe au stade Sophomore et rejoue à Quadropolis – mais en mode expert !

Table 6, dite « Fors l’honneur » : à chaque grande bataille, Francois Ier écrit à sa mère, régente et toujours fière de son « César triomphant ». Mais à Pavie (1525), c’est une défaite, et même le pire désastre militaire du règne. Le roi, assiégeur devenu assiégé, donc piégé, est passé à l’assaut, courageux, mais brouillon, contre l’avis des vétérans qui l’entouraient. Piètre stratège, il a placé son artillerie, l’une des meilleures d’Europe, derrière sa cavalerie, lui ôtant toute efficacité. La sixième guerre d’Italie tourne à la catastrophe : le Milanais est reperdu, le duc de Bourbon, passé du côté de Charles Quint, a attaqué la Provence, bombardé Marseille, pris Aix. Et le roi est fait prisonnier à Pavie, où de grands capitaines sont tués. Dans sa lettre du 25 février 1525, le roi écrit « Madame, pour vous avertir comment se porte le ressort de mon infortune, de toutes choses ne m’est demeuré que l’honneur et la vie qui est sauve. » L’histoire en a retenu cette citation « incontournable » mais tronquée: « Tout est perdu fors l’honneur ». Et, à Nebula c’est ce qui arriva à Doc Nico (18), coiffé par Marie-Anne après une valeureuse joute, qu’observait, impuissant, le grand Vincent (15).

Table 7, dite « Chanson de geste » : Doc Nico, Jack, Marie-Anne, Thierry et Matisse entonnent de concert une chanson de geste victorieuse à Time bomb.

Table 8, dite « Connétable » : à Warhammer 40 000, nos retrouvons Baptiste, auquel le rang de connetable va si bien, et quelque manant de passage. En dire l’issue serait lui faire injure.

Table 9, dite « Alliances vénitiennes » : à Codenames nous retrouvons les Rouges (Dom, Xof, Pierre, Xel, Nicolas II) et les Bleus (Vincent-du-93, VHS, Maïwen, Francois-René, Doc Nico). Une partie qui ressembla à un jeu de cache-cache dans le bal d’un palais vénitien, entre indices androgynes et assassins masqués:

  • Rouges 1-0: fait inédit, le même indice Neige est lancé par les Rouges, puis les Bleus, sur une intuition géniale de votre serviteur qui rebondit sur Eau et Classe, mais la Mort a scellé la victoire des Rouges dans une jolie triangulation (Point, Chute, Boîte)
  • Bleus 1-1: les Rouges glissent sur un Haricot-Râme, puis se font hara-kiri avec l’assassin Bois dévoilé sur un Trirème fort dangereux
  • Bleus 2-1: victoire sur le fil des Bleus qui s’y prennent à deux fois pour trouver Paysage (Banc, Etoile, Ile)
  • Bleus 3-1: dans une histoire de racines, les Rouges sont pénalisés sur une énorme faute (indice Bisounours pour trouver Bise !) alors que les Bleus ont rusé en arguant des racines grecque et latine différentes entre Coeur et Cardiologue. Quant à Doc Nico, pour Bise, il aurait misé sur Lalou Bize-Leroy, alias LBL, la co-gérante au nom de libellule et à la taille de guêpe de la Romanée Conti (le jour de ses obsèques, elle recommande un Chambertin 1955, avis aux amateurs). Quant à Dom, à l’indice Savoureux, il a foncé sur Carotte, parce que pour un lapin, c’est savoureux. Dom est-il un lapin ?
  • Bleus 3-2: Maïwen dévoile son jeu: quand elle dit Préliminaires, elle pense (Main, Bouche, et Boxer), mais éloignez-là des Bourses, c’est l’assassin !

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Séance de MARDI 16/05/2017 à St-Elivet

A la veille de l’ouverture du 70e Festival de Cannes, une sélection de jeux était ce soir à l’affiche pour les ludophiles.

Table 1, dite « La Bête Humaine » : Baptiste, Neox et Nicolas-2 jouent à un jeu de trains sans trains, Via Nebula. N2, qui n’était pas dans les nuages, s’impose.

Table 2, dite « The Shining » : ce n’est pas dans un hôtel fermé des Rocheuses mais dans un manoir battu par les tempêtes venues des Hébrides que VHN découvre le rôle du fantôme à Mysterium. Il tente donc de faire partager ses visions silencieuses à Xel, Cécile -une nouvelle visiteuse- et François-René. Suivant les conseils du dernier, la difficulté de la partie est un hybride entre moyen (les 3 corbeaux) et difficile (le nombre de cartes). Très beau succès collectif au final : les 3 mediums gagnent le droit de voir les 3 cartes, aucun corbeau ne sera sacrifié et le vote final désigne le bon coupable à 2 contre 1. Redrum !

Table 3a, dite « Le Parrain » : les restants (Xel, Cécile, N2, F-R, Neox et VHN) se regroupent et cherchent des jeux à six. Avec Lemming Mafia, ils lancent une course de rongeurs truquée par les capi agissant en coulisses. Après que plus de la moitié des infortunés participants sont allés « dormir avec les poissons », c’est F-R qui s’impose d’un petit point.

Table 3b, dite « Le Monde du Silence » : les mêmes continuent avec une plongée dans le monde impitoyable de Deep Sea Adventure. Comme toujours, le taux de mortalité par asphixie fut élevé et les trésors s’accumulèrent rapidement au fond des eaux. La tentation de plonger loin était irrésistible dans la 3e manche et c’est elle qui permit à Xel et F-R de prendre le large au score, la première l’emportant 48 à 47.

La séance n’était pas finie et la dernière vision du rédacteur en sortant de la salle fut celle de F-R, N2 et Xel se préparant à jouer à …

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Séance de VENDREDI 17/03/2017 à St-Elivet

Le 17 mars 1808, Napoléon 1er créait les palmes académiques, et faisait du baccalauréat un grade d’État qui sanctionne la fin des études secondaires et donne accès aux études supérieures. D’origine médiévale, le baccalauréat (de baccalarius« apprenti chevalier », et laureatus, « couronné de lauriers ») était jusque-là le premier grade de l’Université de Paris, avant la maîtrise et le doctorat. Le nouveau baccalauréat comporte cinq disciplines : lettres, sciences, droit, théologie et médecine. La première session, avec seulement des épreuves orales, se déroule en 1809 avec 31 candidats, tous des garçons de seize ans (la première bachelière sera une institutrice de 36 ans, en 1861). En 1881, la composition latine sera remplacée par une « composition française sur un sujet de littérature ou d’histoire », marquant la fin de la primauté du latin.

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209 ans après, à St-Elivet, beaucoup de copies furent livrées, de valeurs très inégales, et tous n’avaient pas suivi les mêmes filières. Il faut dire aussi, St-Patrick oblige, que plusieurs des impétrants semblaient influencés par le houblon et ses dérivées multiples (et je ne parle pas ici de mathématiques). Passons maintenant à la correction !

Table 1, dite « Section magiciens » : à cette table de Trickerion: Legends of illusion, un professeur diplômé (Julien, détenteur du jeu), et trois débutants, Tristan, Mickaël, Christophe, sapés comme jamais pour éblouir les foules avec leurs merveilleux tours. La valeur n’attendant pas le nombre des années, c’est Tristan qui conquiert le précieux sésame avec un score voisin de 100, ponctué par un dernier tour extraordinaire dont on parlera encore longtemps dans les chaumières et qui justifie amplement sa mention Très bien.

Table 2, dite « Récréative » : Une table courte comme une copie blanche rassemble Jérôme et Axel dans l’univers de Smash Up, autant dire une bonne baston dans la cour de récré. Pourtant, le plus gringalet des deux l’a emporté…

Table 3, dite « Composition d’histoire » : Une table de Signe des anciens rassemble Neox, François-René, Marion, Xandra et Baptiste. Ce dernier en ressort lauréat, la tête du bon élève en prime.

Table 4, dite « Section latinistes » : Au cœur du  quartier latin de St-Elivet (vous l’avez reconnu, il se caractérise par sa bibliothèque quasiment universitaire), Jeff et Jack déclinent leur Via Nebula. Tempora si fuerint nubila, solus eris, méditaient-ils en silence. C’est Jeff qui sortit la première tête des nuages, par la courte de marge de 22 à 20.

Table 5, dite « Fatal oral » : Après de multiples tergiversations sur le choix du sujet, Xel, Votre Humble Narrateur, Michal et Armand se retrouvent autour de la table moyennageuse de Fief. Un jeu où l’on peut gagner soit en solo, soit en couple, après une alliance scellée en bonne et due forme par un échange d’alliances. J’avais bien senti que Michal, installé dès le départ dans le fief attenant au mien, me convoitait. Quand, minaudant, il fit sa proposition, j’étais déjà un beau parti, portant couronne et mître dans le même temps, et l’affaire fut conclue sans hésitation. Nous cavalions vers la victoire, avec 4 titres qui nous la donneraient à coup sûr au décompte de fin de tour. En face, on s’épiait, on s’observait, on tergiversait, mais Armand, lancé vers le grand espace laissé libre au sud-est de la carte, semblait regarder avec dédain le trousseau de sa voisinne. Pourtant, le temps pressait et il fallait bien faire quelque chose. Ils tentèrent donc une approche combinée, mais sans y croire. Quand Xel attaqua mes positions, je mis un point d’honneur à n’être point capturé, utilisant un passage secret. Au tour d’Armand de jouer, le dernier coup de la partie pensait-on, et lui aussi. Mais il avait en mains une carte assassin, carte qui ne nécessitait pas d’être dans le même fief pour frapper, comme il l’avait cru. Bientôt, il en usa. Bientôt, ce fut ma perte: un roi occis, un diocèse en miettes, une forteresse assiégée, une épouse envolée. Pourtant le passage secret m’aurait protégé, mais je ne l’avais plus, persuadé que j’étais, comme nous l’étions tous, qu’il n’y avait aucune botte secrète dans la main d’Armand ! Michal ne respecta aucune des couleurs du deuil, convola illico avec Armand, et en deux coups de cuiller à pot l’affaire était faite.

KharnageTable 6, dite « Section décibels » : Jeu d’affrontement d’armées médiévales-fantastiques, ponctué de « Kharnage !!! » et de « YEAH!!! », Kharnage a pour but d’accumuler le plus de points de domination en détruisant le plus d’unités ennemies. Autant le dire, un jeu totalement inadapté au recueillement qui sied à une bibliothèque. Jacques fut l’élève le plus bruyant (15 dB), mais Jeff (15 dB aussi, mais un octave en dessous), et Axel ne furent pas en reste. Seul Jérôme (3) resta dans le ton de la bienséance. Merci à lui, nous étions leurs voisins.

Table 7, dite « Thème libre » :  François-René, Neox et Baptiste enchaînent sur une partie de Libertalia.  Le plus sportif des trois s’adjuge cette partie.

Table 8, dite « Composition française » : à la table de Codenames nous retrouvons chez les Rouges Jérôme, votre modeste narrateur, Xel, et chez les Bleus Tristan, François-René, Axel, puis Nourdine, pour une partie disputée en trois manches  gagnantes:

  • 1-0 pour les Rouges alors que les Bleus se prennent les pieds dans une Echelle assassine (l’indice étant Hauteur).
  • 1-1 : égalisation des Bleus dans une manche où les Rouges ont fait assaut d’associations multiples avec Chambre 3 (Noir, Table, Porte) et Panama 2 (Coffre, Plage), tandis que les Bleus allaient à l’essentiel avec un Branlette 3 (Huile, Pouce, Bout) dont on vous laissera deviner l’auteur.
  • 2-1: les Rouges font un sans-faute absolu, dans un parcours ponctué notamment par un habile cognassier (Arbre, Pire).
  • 3-1: L’heure est passée depuis longtemps pour Axel, mais les Bleus font durer infiniment le plaisir à leur détriment, butant notamment sur le pourtant subtil Information 3 (Tuyau, Disque, Signe), tandis que les Rouges, déroulant leur partition sans mollir à coups de mots en 2, finissent par s’imposer par défaut.

Table 9, dite « Cours privé » : dans l’espace privé de la cuisine, Sylvain donnait un cours tout aussi privé de JdR que ses élèves ont semblé grandement apprécier. Peut-être en saura-t-on plus sur le forum…

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Séance de VENDREDI 02/12/2016 à St-Elivet

Cela fait partie des coïncidences de l’Histoire. Le 2 décembre 1805, un an précisément après son sacre à Notre-Dame de Paris, Napoléon Ier affronte les troupes d’Alexandre Ier, tsar de Russie, et de François II de Habsbourg-Lorraine, à Austerlitz, en Moravie. Sa victoire éclatante à la « bataille des trois empereurs » a contribué à forger la légende de « l’Aigle ». C’est en mémoire de ces deux dates, et pour rappeler sa filiation familiale et historique à une période faste pour la France, que Louis-Napoléon Bonaparte déclenchera son coup d’Etat le 2 décembre 1851. Président de la Seconde République depuis 1848, il profite d’un biais institutionnel dans la Constitution pour créer une crise politique. Malgré les oppositions violentes et les pressions, le coup d’Etat réussit et les Français décident de soutenir le nouveau régime autoritaire. Le 2 décembre 1852, le Second Empire est proclamé.

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Quelques temps plus tard, à St-Elivet, de farouches batailles éclataient, qui vous seront narrées ci-après, penché sur les épaules du poète à la barbe fleurie…

Table 1, dite « Burger imperator » : Tristan a apporté Food Chain Magnate, et, épaulé de Thomas, il compte bien faire rendre leur graisse à Paul et à Jeff. Mais ces derniers ont tellement bien digéré les règles qu’ils le laissèrent mariner, bon dernier, et, au bout d’une guerre commerciale de plus de trois heures, c’est Paul qui coiffera la toque de l’empereur des burgers.

Table 2, dite « Campagne d’Arctique» :  L’âpre hiver fondait en avalanche. Au seuil des bivouacs désolés, on voyait des clairons à leur poste gelés. Et sur eux, Dom, Axel, Xel, Julien, et votre serviteur voyaient se ruer, effrayants, ténébreux, avec des cris pareils aux voix des vautours chauves, d’horribles escadrons, tourbillons d’hommes fauves. Dom, qui restait, croyant à son étoile, accusait le destin de lèse-majesté. Tous furent miraculés d’Arktic Skavengers, et leur bouche, d’un seul cri, dit : vive l’empereur !1 En l’occurence, l’empereur fut une impératrice, car cette lutte pour la survie se terminera dans un mouchoir de poche saisi par le gel par la victoire de Xel 33, devant Julien, 30, Axel & VHS 28, et Dom 26.

Table 3, dite « Mise à sac » : A la table de Seafall nous retrouvons François-René, Laurent, Nourdine et Julien (de Paimpol), qui s’impose comme l’empereur du pillage à travers les mers. La main qui de ces noirs rivages disposa les sites sauvages et d’effroi les voulut couvrir, les fit si terribles, peut-être, pour que Bonaparte y pût naître, et Napoléon y mourir!2

Table 4, dite « Indécidable» : Des recherches portant sur l’ADN de Napoléon III montrent que celui-ci n’est pas, génétiquement, le neveu en lignée paternelle de Napoléon Ier, puisqu’il appartient à un haplogroupe du chromosome Y différent de celui de Napoléon, et font naître l’hypothèse soit qu’il serait  un enfant adultérin, soit que son père l’était. Une seule chose reste sûre, à cette table de Via Nebula, deux couples de jumeaux furent formés: Jacques « le mineur » et Michal (à 25), contre Jacques « le majeur » et Guillaume, tous deux 19. Ils furent départagés par leurs chromosomes.

Table 5, dite « Tempête du désert » : Gael, Elaine, Marion et une autre demoiselle (nouvelle en ces lieux ?) se lancent dans Splendor, et Le désert interdit. A l’instar de Napoleon après la campagne d’Egypte, ils ne repartirent pas les mains vides.

Table 6, dite « Bouchère » :  Olivier, Mickaël et Nicolas II se lancent dans un Blood rage, rendant un hommage de saison au sanguinaire.

Table 7, dite « Jeunesse éternelle » : La table 2  se reconstitue pour entamer un Colossus arena, sous l’égide d’Axel. Un jeu original, opposant des gladiateurs exceptionnels, et où les joueurs parient sur des créatures fantastiques qu’ils espèrent voir triompher. Il s’agit donc ici de faire des paris, d’autant moins lucratifs qu’ils sont tardifs, ce qui rappelle l’univers délétère de Lemming mafia, même si le thème n’a rien à voir, car nous sommes ici plutôt dans le décor de la Rome antique. A travers Axel, c’est la jeunesse qui triompha avec 18 PV, devançant Xel, 14, Dom, 12, VHS, 10 et Julien de Lannion, 6. A l’instar de l’aiglon vu par Hugo, éperdu, l’œil fixé sur quiconque était roi, comme un aigle arrivé sur une haute cime, il cria tout joyeux avec un air sublime : L’avenir ! l’avenir ! l’avenir est à moi ! 3

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Table 8, dite « Coltus interruptus » : Alors que se constitue une table de Colt express, François-René et Nourdine s’en échappent pour rejoindre la Table 9. Guillaume, Jacques le mineur, Marion et Nicolas II affinent leur partie pour en faire un plan à quatre.

Table 9, dite « Gros membre, gros doigt, grosse claque » :  En épilogue de cette soirée, une table de Codenames, oppose les Rouges (Axel, Nourdine, Xel et François-René) aux Bleus (Dom, Julien de Lannion, Gael et VHS). Une partie où qui vous devinez donne le ton en exhibant une Erection, indiscutablement associée à Membre et Bande, et celui que vous ne soupçonnez pas enchaîne, parlant d’un membre (de PC) absent de la soirée et dont on se demandait où il était: « Je ne sais pas, je ne suis pas dans son slip », à quoi il s’entendit répondre « Et pourtant, il y a de la place ».

La première manche se traduisit par un rare sans-faute, les équipes n’étant départagées que par l’unique mot à 3 proposé par les rouges, qui était en l’occurence Cidre, et donc la Goutte fit donc déborder la manche en leur faveur.

La seconde manche fut marquée par l’incident du « gros doigt ». Au moment décisif, qui devait faire gagner son équipe, votre modeste narrateur mit son doigt par erreur sur la mauvaise tuile (qui, circonstance aggravante, était l’assassin). Cet incident exceptionnel se rencontre parfois en finance: il est par exemple évoqué pour expliquer le crash éclair sur le Dow Jones du 6 mai 2010, imputé à une erreur de saisie de la part d’un trader qui aurait saisi un ordre de vente de titres Procter & Gamble avec un « B » pour billions au lieu de « M » pour millions, information jugée crédible, le titre ayant vu son cours chuter de plus de 37 %.

Notez que dans les cas avérés de « gros doigt », les autorités de marché annulent en général les transactions imputables à l’erreur. Hélas, un tel fair play ne caractérisa pas la réaction des rouges, qui s’empressèrent de valider le choix, dévoilant l’assassin, et scellant le sort d’une manche qui était de toute façon maudite  après des tentatives répétées des Bleus de tourner en vain autour du même thème (Aérien, Volant et Volante) !

La troisième manche ne connut pas d’issue différente, les bleus étant ici piégés par un Emprisonnement trop subtil, dont ils ne réussirent jamais à dévoiler le troisième terme, après les évidents Cellule et Coffre (était-ce Londres pour la prison, les Fers qu’on met au pied, le Boulet des chaînes, ou le Casse qui mène à la prison ? Rien de tout cela, il fallait penser à Salade, et surtout à son panier !)

Et les Bleus, défaits 3-0, de déclamer aux Rouges ces vers des Châtiments :

Faquin ! – Tu t’es soudé, chargé d’un vil butin,
Toi, l’homme du hasard, à l’homme du destin !
Tu fourres, impudent, ton front dans ses couronnes !
Nous entendons claquer dans tes mains fanfaronnes
Ce fouet prodigieux qui conduisait les rois 4

Notes :
1. L’expiation
2. Les deux îles
3. Eternels éclairs
4. Napoléon III

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Séance de MARDI 09/08/2016 à Ti-Koad

François Ier aura beaucoup œuvré pour la promotion de sa langue. Le 10 août 1539, le roi signe l’ordonnance de Villers-Cotterêts, rédigée par le chancelier Guillaume Poyet. Riche de 192 articles, celle-ci prévoit que le « langage maternel françois » remplace le latin pour la rédaction de tous les actes légaux et notariés, ainsi que pour l’enregistrement des baptêmes et des enterrements: ainsi naît l’état civil. Cette ordonnance est le plus ancien texte législatif pour partie encore en vigueur en France, ses articles 110 et 111 (concernant la langue française) n’ayant jamais été abrogés.

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477 ans plus tard, à Ti Koad, un officier d’état-parties-civiles enregistra en bon françois les faits suivants au grand livre du registre.

Table 1, dite « notariée »
…où Nicolas II remporte avec 25 points une partie de Via Nebula avec une facilité telle que Dom, Mickaël et Bruno n’ont pas daigné révéler leurs scores.

Table 2, dite « post mortem »
…où la table 1, amputée de Dom, enchaîne sur La fureur de Dracula. Une partie tardive qui ne nous permettra pas d’en conter l’issue, fatale, forcément fatale…

Table 3, dite « ressuscitée »
…où quatre habitués ressuscitent Brass. Quand un nouveau-né paraît, ses petits frères et soeurs peuvent en prendre ombrage. Ainsi, face à l’irruption fulgurante de Mythotopia, sans oublier Hit Z Road ou encore Via Nebula et In Flanders Field (tous deux également joués ce soir), Xel, Jeff,Thomas et Votre Humble Serviteur se sont penchés sur le berceau d’un illustre ancêtre Wallacien, pour lui faire l’honneur d’une partie riche en points. Chacun reprit ses marottes: Xel fit du rail à fond et termine à  111, VHS des manufactures lucratives (115), et Thomas des chantiers navals décisifs (131). Quant à Jeff (96), auteur d’un contrepet involontaire (« j’en ai rien à foutre du fer ») qui ne lui rappporta aucun bonus, il nourrit son monde de fer et de charbon, mais, comme chacun sait, les matières premières, ça eut payé mais ça paye plus….

Table 4, dite « archiviste »
…où Nicolas-Neox s’adjuge avec brio une partie de Favor of the pharaoh. Baptiste fut sa victime et Vincent, arrivé tardivement, observa le forfait en spectateur…

Table 5, dite « baptisée »
…où la table 4, rejointe par Dom, enchaîne deux parties de Deep sea adventure. Si la première vit tout le monde toucher le fond sans reprendre son souffle, la seconde vit Baptiste émerger la tête la première.

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Table 6, dite « testamentaire  »
…où l’enfant rebelle Pandémie : Contagion voit s’affronter 5 joueurs chevronnés dans une partie de tous les dangers (la fin de partie étant, à ce jeu, d’autant plus rapide que les joueurs sont nombreux). Nicolas-Neox l’emporte sur le fil avec une main puissante (43), talonné par Jeff (42), VHS (34), pris par des crampes  l’instant décisif, Baptiste (32), et enfin Dom (29).

Table 7, dite « classée »
…où Thomas l’emporte sur Xel à un nouvel opus Wallacien, In Flanders field. Une affaire vite classée.

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Séance de MARDI 28/06/2016 à Ti Koad

Nous sommes le 28 juin, date de batailles bien connue dans l’histoire, et quelles batailles….
Au cœur des Balkans, sur la lande sinistre de Kossovo Polié, deux armées s’affrontent le 28 juin 1389: les Serbes de Lazare, prince de Raska, et les Turcs du sultan ottoman Mourad 1er. Le sultan est assassiné au cours de la bataille. Son fils Bajazet lui succède aussitôt et à la fin de la journée, victorieux, fait décapiter le prince Lazare tombé entre ses mains. C’en est fini de l’indépendance du royaume serbe. Aucun royaume chrétien n’est désormais en mesure d’arrêter la poussée turque dans les Balkans et l’Europe centrale. La péninsule des Balkans ne retrouvera son autonomie puis son indépendance qu’au XIXe siècle.
Le 28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, est assassiné à Sarajevo par un nationaliste serbe. Cet attentat est le prétexte que vont utiliser quelques semaines plus tard les grandes puissances européennes pour s’entredévorer…
Et cinq ans plus tard jour pour jour, dans la Galerie des Glaces du château de Versailles, là même où fut proclamé le IIe Reich allemand en 1871, un traité entre l’Allemagne et les Alliés règle le conflit qui germa à Sarajevo.

Les représentants de 27 pays alliés font face aux Allemands, mais le traité a été concocté en cercle fermé par quatre personnes seulement : Georges Clemenceau, David Lloyd George, Thomas Woodrow Wilson et Vittorio Orlando. L’Allemagne est amputée du huitième de son territoire et du dixième de sa population, soumise à des limitations de souveraineté humiliantes, et tenue pour seule responsable de la guerre. À la signature du « Diktat », le comte de Brockdorff-Rantzau lit une longue protestation au nom de l’Allemagne, début d’un grand malentendu qui rencontrera un écho sinistre quelques années plus tard…

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Table 1, dite « effondrée »
…où, dans un Pyramide d’animaux en guise d’apéritif amené par Dom, Thomas se révèle le plus habile face à Bruno et votre humble serviteur dans un final à suspense. Le principe du jeu tient dans son titre et l’image ci-dessous le résume bien: empiler les animaux sans en faire tomber, le tout agrémenté d’un dé qui introduit un chaos relatif (à l’échelle des 4 ans et plus à qui ce jeu est destiné…)

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Table 2, dite « étirée»
…où  Nicolas II sort victorieux d’un Summoner wars qui l’opposa à Jean-Yves, Jérôme et Frank. Quatre joueurs calmes, c’est appréciable dans un petit espace pour une table qui subsista jusqu’au bout de la nuit…

Table 3, dite « disputée »
…où Baptiste, la bourse pleine de jeux récupérés à St-Elivet, s’impose de haute lutte avec 26 PV devant Hélène (21) et Nicolas-Neox (23) dans un opus de Via Nebula serré comme une boîte de sardines.

Table 4, dite « rendue à César »
…où Dom fait découvrir à Bruno La gloire de Rome. Un jeu agréable, bien pensé avec ses cartes aux usages multiples, et facile à jouer, mais où il faut surveiller ses voisins comme le lait sur le feu compte tenu des conditions de fin de partie associées à certaines cartes. Car un des inconvénients majeurs du jeu, c’est que lorsqu’un joueur a pris un ascendant, il est quasiment impossible de le rattraper: une bonne main de départ, un brin de stratégie, et la partie est jouée. Un Thomas taille patron, fort d’un banc de touche musclé et d’une main longue comme le bras, s’y voyait déjà.  Cependant, il existe des combos de cartes assez puissantes qui permettent, avec un brin de chance, de revenir dans la partie, et, aussi, des cartes qui y mettent fin abruptement, comme la carte Catacombes, que Dom réussit à construire. Ainsi, il acheva le jeu dans l’instant, et le remporta illico avec 10 points, devant Thomas, 9, Xel, 7, VHS, 4 et Bruno, maçon resté au pied du mur, 2. Un coup de vache, mais, reconnaissons le au vu du résultat, un coup de maître.

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Table 5, dite « anesthésiée »
…..où la table 3 enchaîne sur un Pandémie, dont le monde terminera guéri.

Table 6, dite « ciel mon Mardi ! »
…où la table 4, cherchant un petit jeu d’ambiance de fin de soirée (un jeu qui « pulse » dixit Dom, et donc exit P.I. que je proposai en vain), tombe dans le traquenard posé par Bruno qui réussit à placer son Alhambra: un jeu de développement de cité avec ses chambres, jardins, palais (à l’image du vrai Alhambra)…. Des constructions ouvertes, car il faut faire attention aux murs, des règles assez simples mais plutôt nombreuses, un comptage des points subtil, avec 3 décomptes intermédiaires et un final, et le tout avec des extensions, bien sûr des règles nouvelles et certains joueurs qui ralentissent la progression du jeu: tout était réuni pour défier la promesse initiale… Dom réussit une fois de plus à assimiler les règles de placement et de « scorage » mais, avec 109, finit cette fois coiffé au poteau par Thomas, 116. Xel, 108, complète avec honneur un podium que Bruno, 93, manque de peu, et que VHS, englué dans un dédale de murs inextricable, regarde aux jumelles (45). Ceux qui voulaient se coucher tôt pour un mardi en furent pour leurs frais, mais soyons reconnaissants à Bruno de nous avoir fait découvrir ce joli jeu.

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Table 7, dite « digestive »
…..où Nicolas II et Jérôme, pas lassés de leur interminable campagne, se lancent à l’assaut d’un donjon peuplé de monstres. Welcome to the dungeon fut joué en deux manches, dont le résultat sera partagé en frères.

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Séance de VENDREDI 03/06/2016 à St-Elivet

Le 3 juin, c’est l’anniversaire de Julie Gayet. Une actrice qui revient régulièrement dans l’actualité pour diverses raisons, et plus encore le soir de ses 44 printemps, belle occasion de revisiter sa filmographie sucrée comme un loukoum à la rose…

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Table n°1 dite « Sans laisser de traces »…

.. où Thomas, Tristan, Laurent, Nicolas II et Baptiste-au-cuir-luisant  se sont affrontés à Naissance et apogée des empires dans un fond de salle délaissé. Seule trace de cette partie, la victoire sans bavure de Nicolas II.

Table n°2 dite « Les Cent et Une Nuits » …

… où Xel, Bruno, Paul et VHS ont exploré l’univers de Kemet. Votre humble serviteur a mis un temps certain à assimiler le mécanisme jour / nuit. Mes nuits ont été plus belles que mes jours, mais comme le jour est beaucoup plus long que la nuit, je finis par m’éclipser d’une feuille de marque que Bruno domine d’un point (9 à 8) face à Paul, à qui la victoire semblait promise. Il faut dire que nous avons consciencieusement pilonné ses positions lors du dernier jour, dans l’espoir de faire renaître une dernière nuit, manoeuvre dont Bruno, tapis dans l’ombre du dernier jour, profita avec un opportunisme qu’il serait coupable de nier.

Table n°3 dite « La Confusion des genres » …

… où à Shadow Hunters avec Baptiste, Hélène, Axel, Dom, F-R et Nicolas-1, les personnages sont tombés comme des mouches. Les Hunters (Nicolas & Hélène) triomphent quand Neox remporte son combat singulier contre Dom, et F-R en profite pour gagner aussi à cause de sa condition de victoire de Neutre.

Table n°4 dite « Un monde presque paisible » …

… où Julien-Paimpol, Jacques et Marie-Anne ont livré 3 aventures de Arcadia quest dans l’univers paisible de la bibliothèque.

Table n°5 dite « A la belle étoile » …

… où, à Big book of Madness (un deck builder coopératif dans un monde de magiciens), Elaine, Frank et Dom gagnent facilement la partie de niveau facile mais en oubliant une règle qui ajoutait des cartes nuisibles à leur deck à chaque fois que leur pioche était vide…

Table n°6 dite « La Petite Apocalypse » …

… où Mickaël, Joan et Julien-Lannionse ont voyagé sur Chosŏn, dynastie fondée par le Général Yi et qui a succédé à la dynastie Koryŏ, éteinte. Malheureusement, peu après sa création, des intriguants font leur apparition dans le royaume de Chosŏn. On les surnomme les Observateurs et depuis leur arrivée, le royaume est de nouveau déchiré par une lutte intestine féroce: la guerre a pris le pas sur la politique et ses manipulations. L’influence des Observateurs sur certaines familles est très grande, et d’aucuns affirment même qu’ils ont doté celles-ci de pouvoirs incroyables comme celui de voyager dans le temps… Un voyage dont Mickaël sortira en vainqueur.

Table n°7 dite « After » …

… où Hélène, Axel, FR et Neox se sont penchés sur Zombicide Black Plague : ils se sont fait collectivement exploser. A noter que Black Fleet a préalablement fait un aller retour rapide entre sa boîte et cette table.

Table n°8 dite « Carré blanc » …

… où Mickaël, Joan et Julien-Lannion se sont penchés sur Via Nebula. Un Wallace où il faut dissiper les brumes, exploiter et convoyer des ressources vers des chantiers afin d’être récompensé par les villageois locaux. Coopérer ponctuellement avec les autres joueurs permet d’ouvrir des chemins et partager les denrées…mais il ne faut pas perdre son objectif en route. Mickaël, très en verve, enchaîne.

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Table n°9 dite « Ça ne se refuse pas » …

… où 11 joueurs ont pris place autour de la table d’un Codenames commercial. Dans cette version non-DUCifiée, les mots changent, et si le matériel de jeu est plaisant, il se révèle moins facile de faire jouer des doubles sens. Certains ont lourdement déroulé leur répertoire de connaissances sportives (ainsi, Tarzan, Florent Manaudou et Dominique Rocheteau ont été convoqués dans la même manche) pour finir par dérouter leur public (non, Tarzan n’est pas vert), d’autres se sont perdus dans des allusions trop équivoques dans l’univers idéal des nectars, des biches et des boréales. On disserta sur les noeuds lunaires, le moment où, lors de sa rotation autour de la terre, la lune coupe le plan de rotation de la terre autour du soleil (plan de l’écliptique). Enfin, Paul nous gratifia d’un joli Ibis 3 qui visait à la fois hôtel, pyramide et Egypte, malheureusement resté incompris. Au final, les rouges (Paul, VHS, Xel, Bruno, Axel) l’emportent 2 à 1 face aux Bleus (Hélène, F-R, Dom, Nicolas II, Joane, Baptiste).

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Séance de VENDREDI 20/05/2016 à St-Elivet

En ce vendredi soir, la salle de quartier s’est emplie pour une soirée de jeux sous le signe de voyages lointains. La dispersion des troupes a empêché le rédacteur de collecter les résultats, mais nul doute que le forum y remédiera.

Table 1, dite « En Mésopotamie » : JiBee, Paul et Tristan jouent à Amyitis. NIP s’impose et repart chez lui en sifflotant un air oriental.

Table 2, dite « Sur le Missouri » : Lewis & Clark avec Mickaël, Julien-Lannion, Jeff et Françoise.

Table 3, dite « Week-end écossais » : partie de niveau difficile de Mysterium avec Thomas dans le rôle du fantôme, Elaine & Gaël qui découvraient, Joan, VHN, Jérôme et Maël, un jeune visiteur aux tendances rôlistes ayant découvert l’association sur internet.

La première phase se termine de justesse avec un bel exemple d’esprit d’équipe pour sauver le soldat Gaël au cours des deux dernières heures. Dans la seconde phase (le vote), seul Dom a accès à l’ensemble des indices (dont il fera un bien mauvais usage) et pas un seul des 6 medium choisira le véritable coupable. Oh well…

Table 4, dite « Voyage dans le temps et l’espace » : Space Crusade est un vénérable jeu avec des figurines des années 1990 (édité par MB, un nom qu’on n’est pas habitués à voir sortir à PC). Pour sa première apparition il réunit François-René, Baptiste-Ploutocrate-Interstellaire, Jack et Nicolas-II.

Table 5, dite « Paris-Berlin-Colorado » : Axel et son correspondant allemand, arrivés tardivement, se sont affrontés à Carcassonne dans sa version La ruée vers l’or.

Table 6, dite « Dans les nuages » : Jeff, Mickaël, Julien et Tristan essaient Via Nebula, un nouveau jeu de Martin Wallace avec des cubes et un look bisounours. Selon Jeff, c’est bien.

Table 7, dite « Au fond des oubliettes » : Axel et son visiteur, Jérôme et Nicolas jouent à Dungeon Raiders.

Table 8, dite « Nulle part ailleurs » : Plus de 3 heures pour achever 5 manches d’un party game léger, cela peut paraître beaucoup. Pourtant, on ne s’est pas ennuyés un instant pendant cette partie mémorable de Codenames et il y a avait un moment qu’on n’avait pas autant ri. Le casting : les Bleus alignaient Baptiste (jusqu’à son départ), Joan et Dom puis ont reçu le renfort de Paul et Nicolas; côté Rouge, Thomas et Gaël (que nous avions convaincu de rester essayer ; je crois qu’il n’a pas regretté !), ensuite rejoints par F-R et Jérôme.

Assez vite, les Bleus se sont retrouvés menés à 0 à 2 (on m’a demandé de passer sous silence l’épisode dit « des mains baladeuses »). La troisième partie a vu les Bleus de nouveau distancés entamer une remontée remarquable et coiffer leurs adversaires sur le fil. Dans la manche de l’égalisation, F-R en maître-espion a été victime de sa « Dominatrice 4 » en laissant l’inconscient de ses équipiers les entraîner dans un Lit assassin. L’affrontement ultime a tenu ses promesses : le « Tir 3 » des Bleus ayant raté sa cible, ils ont tenté avec un « Ephémère 3 » de découvrir en un tour leurs 4 dernières tuiles. Las, leur ultime choix a offert aux Rouges une belle victoire.

Encore une fois, on s’instruit en s’amusant à ce jeu tout en apprenant de belles sur les autres. Ainsi, certaines préfèrent leur plateau de fruits de mer garni de pinces de coques, les opérations ne font pas partie pour tous des bases des mathématiques, les cyclistes reçoivent peu de compassion et on sait maintenant pourquoi il n’y a plus de pigeons à Paris. Quant aux intéressantes discussions médicalo-anatomiques, elle n’ont je crains pas leur place ici. Mais où d’autre peut-on voir à minuit passé une adhérente à jeun, à moitié debout sur les tables et s’écriant « je suis un grand chat !!! » ?

Au fait, Codenames en version francisée vient de sortir dans les bonnes boutiques de jeu. Méfiez-vous des imitations !

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