Séance de VENDREDI 20/09/2024 à Servel

Fernand de Magellan, issu d’une famille noble portugaise, embarque à 25 ans pour participer au développement des possessions en Inde. Il y passe 8 ans, participe à diverses batailles et s’intéresse au commerce des épices, allant jusqu’à Malacca. De retour en Europe il se retrouve sur la touche et finit par partir proposer ses services au roi d’Espagne. Le plan qu’il élabore vise à atteindre les Moluques, seul endroit produisant le clou de girofle, en partant vers l’ouest, ce qui respecterait les termes du fameux traité de Tordesillas qui partageait le globe entre les deux royaumes ibériques. Le futur Charles Quint lui confie 5 bateaux qui partent le 20 septembre 1519. Ils longent les côtes du Brésil et de Patagonie et s’arrêtent pour hiverner 5 mois. Il affronte une mutinerie, perd un navire qui rejoint les profondeurs océaniques  puis un autre qui déserte pour rentrer a casa. En octobre-novembre 1520 les 3 équipages restants découvrent le détroit de Magellan et atteignent le Pacifique.

Pensant qu’il n’y a que quelques jours de navigation avant d’atteindre leur but, leur traversée du Pacifique dure en fait plus de trois mois et demi et c’est assoifés, affamés et au bout du rouleau qu’ils atteignent Guam. Mi-mars 1521 ils explorent différentes îles des Philippines où ils nouent des contacts, se retrouvent impliqués dans la politique locale et n’oublient pas d’ériger des croix et d’essayer de convertir les dirigeants locaux, le prosélytisme n’y allait pas avec le dos de la cuiller. Parti avec une cinquantaine d’hommes remonter les bretelles du roi Lapu-Lapu il tombe sur plus fort que lui : les espagnols sont repoussés et Magellan, touché par une flèche empoisonnée, est ensuite massacré. C’est Juan Sebastian Elcano qui, aux commandes du dernier vaisseau survivant, achève la première circumnavigation en atteignant l’Espagne le 6 septembre 1522 avec 18 hommes sur les 270 qui étaient partis trois ans plus tôt. Les expéditions suivantes, lancées en 1525, 1527 et 1542, finiront plutôt mal en particulier à cause de la difficulté à retraverser le Pacifique vers l’Est.

Table 1, dite « Circumnavigation » :  JérômeC a affonté des routes inondées, des animaux en divagation et des cyclistes inconscients pour venir depuis le sud du territoire jusqu’à Servel. Il est récompensé par une partie de Dune Imperium proposée par Fred, Elie faisant le troisième. Il repartira pourtant avec des regrets : à la lutte avec Fred au dernier tour, il aurait pu acquérir un pouvoir de remporter les égalités. Il ne le fit pas et il se retrouve à la fin du tour à égalité avec Fred, à la fois en PV et en épice qui départage les égalités. C’est le second critère de départage, l’argent, qui donne la victoire à l’expérimenté Fred. Le ciel se déchaîna alors sous la forme d’un orage inattendu.

Table 2,  dite « Plus fort que soi » : Poursuite de la campagne des Chroniques de Drunagor – L’Âge des Ténèbres pour OlivierB, François-René, Armand et Jérôme. C’était le chapitre 4 mais à minuit ils étaient encore en train de se casser les dents sur le Commandant, le boss du soir.

Table 3, dite « Profondeurs » : Nolwenn attire Xel, Thomas et Dom à une table sous-marine de Abyss accompagné de ses extensions Léviathan et Kraken qui ajoutent une nouvelle façon de mener les combats, des Lieux qui offrent des PV sous forme de trésors « stop ou encore » et des perles noires dont il vaut mieux se débarasser. Il ne faut pas traîner car la partie prend fin quand une joueuse achète son septième Seigneur. C’est Dom qui y arrive le premier mais c’est Xel qui, lestée de clés gagnées lors de combats menés opportunément, est la seule avec deux Lieux. De plus, elle a les 5 PV du Fléau d’Abyss car, à égalité sur le nombre de Léviathan vaincus, c’est la dernière à y être parvenue, la fine mouche. Nolwenn, elle, mène sur la valeur de ses Seigneurs mais cela ne suffit pas au global. Avec respectivement 80 et 66 PV, elles encadrent Dom avec 74 et Thomas avec 69. Ils poursuivent la soirée avec plusieurs parties de Skull King, la première remportée par Thomas avec 28 PV.

Table 4, dite « Prosélytisme » : Difficile pour Axel et Mickaël de résister à l’appel d’une bande de dieux prêts à en découdre à Mythic Battles – Pantheon. Ils s’adjoignent respectivement Marie-Anne et Younaël, composent avec soin leurs forces et se lancent pour assurer la domination de leurs dieux. La paire MA-Axel, malgré sa perte d’Athéna victime d’une flèche fatale, manoeuvre avec Scylla pour attirer les forces adverses et les tailler finalement en pièces. A elle la victoire, donc.

Table 5, dite « Commerce des épices » : Tristan sort de son sac à malices Glen More où il convie Stéven et Pierre-Yves. C’est Stéven qui l’emporte en partie grâce à un monopole implacable sur la ressource Bois. Tristan propose ensuite innocemment une initiation à Food Chain Magnate, un jeu éducatif avec des pièces en bois sur le management d’employés Gen-Z, les dangers de la malbouffe et la manipulation des foules par la propagande publicitaire. Il fait une démonstration de son talent et l’emporte dans une partie où l’excès de réclame a provoqué un déséquilibre entre l’offre et la demande. Y a-t-il un microéconomiste dans la salle ? Retour à des affrontements plus frontaux avec une partie finale de 7 Wonders Duel contre Stéven, dont nous attendons encore le résultat.

Séance de MARDI 30/10/2018 à Servel

Le 30 octobre 1974, Mohammed Ali l’emporte contre toute attente sur George Foreman par un KO debout à la 8e reprise et regagne son titre de champion du monde des poids-lourds perdu 7 ans auparavant. Foreman, plus jeune, plus costaud et champion en titre était pourtant le favori mais l’intelligence de Ali qui laissa Foreman s’épuiser dans la chaleur fit la différence et contribua à sa légende.

Difficile d’imaginer 44 ans plus tard l’ampleur de cet événement sportif hors normes, the Rumble in the Jungle, organisé à Kinshasa avec l’argent du dictateur Mobutu. Le combat de boxe fut précédé par un festival de musique de 3 jours avec entre autres vedettes James Brown, Celia Cruz, B.B. King et Miriam Makeba, et fut regardé en direct par 1 milliard d’humains, un quart de la population mondiale alors !

Avant de passer au CR de la soirée, une phrase d’Ali avec son mélange unique d’arrogance et de poésie « only last week I murdered a rock, injured a stone, hospitalised a brick ». Quant à Foreman, il s’est reconverti avec succès dans la promotion de barbecues électriques à son nom avec le slogan fameux « it’s so good I put my name on it! »

Table 1, dite « Contre toute attente » : un joyeux jeu chaotique pour démarrer la soirée de Xel, Camille, Axel, Nicolas-2, Tristan et VHN : Bang le jeu de dés / the Walking Dead, un rethème de l’univers western du jeu initial, avec des zombies. Un peu comme à Shadow Hunters, on part avec 6 joueurs en 3 groupes (2 Survivants, 3 Sauveteurs, 1 tout seul) et on tape un peu à tâtons. Seul le rôle d’Axel est connu au début et on voit assez vite que Tristan n’est pas dans son camp. VHN ayant pour objectif de trucider Axel, assis à l’opposé et au delà de la portée de son flingue, se fait oublier en prenant l’air bête. Mais une fois ses comparses (Tristan et Xel) refroidis, il fait parler la poudre et règle son compte au jeune lyonnais.

Table 2, dite « Rumble in the jungle » : une première partie de Lords of Hellas pour DocNico, Mickaël, Olive et Benjamin. Nous espérons qu’un protagoniste viendra témoigner sur le forum.

Table 3, dite « Float like a butterfly, sting like a bee » : quoi d’autre pour une soirée pré-Halloween qu’un Dead of Winter, un jeu où la nuit est sombre et pleine de terreur. Maïwen, Neox et Guillaume sont rejoints par un Vincent vespéral et une horde de zombies voulant s’inviter dans leur refuge. Vincent s’accoupla à tout ce qui passait et prospéra mais on oublia de verrouiller les portes et le groupe succomba à une vague de morts-vivants. Alors Vincent se révéla comme traître, mais n’ayant pu atteindre son objectif il perdit comme les autres.

Table 4, dite « Match du siècle » :  la table 2 se coupe en deux et sa première moitié (Axel, Camille et N2) se lance dans Space Hulk:Death Angel. Il y a des cartes, c’est coopératif, mais qu’ont-ils à raconter ?

Table 5, dite « KO debout » : un classique un peu oublié, Glen More, regroupe l’autre moitié (Tristan, Xel et VHN). A trois, un joueur fantôme avance à coups de dé et chipe sous votre nez les tuiles que vous convoitiez. La machine Xel fait main basse sur la seule source de cubes verts et s’enclenche inexorablement, empilant les pièces de monnaie qui finissent par la dissimuler. Tristan a du mal à suivre tandis que VHN s’emmêle à son détriment dans les règles (en plus il s’aperçoit trop tard, c.a.d une fois son portefeuille vidé, qu’il n’y a pas de moyen certain de gagner de l’argent : les 6 pièces de départ sont précieuses !). A noter pour la prochaine fois : sans une carrière de pierres dès le début de la partie, il est difficile d’être compétitif. Xel finit avec 60 PV contre moins de 40 pour les deux lascars.

Table 6, dite « Poids lourd » : selon certains indices photographiques, il y a ensuite eu un Nosferatu. Mais avec qui ?

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Séance de VENDREDI 13/05/2016 à St-Elivet

Beaucoup de variété et d’activité en ce vendredi post-AG dans une salle St-Elivet où l’on put entendre un silence concentré (beaucoup) et des cris (un peu, mais pas trop sinon les voisins se plaignent).

Table 1, dite « Abracadabra ! » : Jack, Jibee, Julien-Paimpol et Jhomas jouent à Trickerion: Legends of Illusion, un jeu récent de la catégorie poids lourd-placement d’ouvrier dans lequel des illusionnistes se mesurent entre eux en réalisant des tours de plus en plus forts (par exemple, jouer pendant plus de 4 heures ce qui fait que le résultat de la partie n’est pas encore tombé sur nos téléscripteurs. Je suis cependant sûr qu’il finira par apparaître magiquement dans ce compte-rendu).

Table 2, dite « Ouille ! » : F-R, Frank-3, Jeff et VHN découvrent Space Alert, un jeu coopératif frénétique à actions programmées. Les joueur sont l’équipage, sympathique mais un peu novice, d’un vaisseau spatial qui se voit attaqué par toutes sortes de menaces (ennemis, aliens, etc. pas besoin de vous faire un dessin). Pendant 7 courtes minutes, ils doivent décider de leurs actions en se coordonnant pour organiser le combat en utilisant les armes, protégeant le vaisseau et gérant l’énergie disponible. Autant dire qu’en cas de malentendu, l’issue est le plus souvent fatale (et parfois hilarante). Il m’en coûte de l’écrire mais nous avons échoué deux fois de suite au scénario d’initiation (sachant qu’avant de le rejouer, il y a eu un échange sur le thème « ce sera trop facile vu que maintenant on sait où, quand et avec quelle force apparaissent les menaces ». Hum). A noter pour ceux qui ont une heure à perdre, le manuel est rédigé de façon particulièrement drôle.

Table 3, dite « A l’assaut ! » : Baptiste-le-rupin-galactique, Axel, Mickaël et Nicolas-Neox jouent à Metal Adventures, un jeu plein de bruit et de fureur dans un futur spatial et steampunk. C’est Nicolas qui a été le pirate interstellaire le plus redoutable.

Table 4, dite « Sauve qui peut ! » : Tristan, Julien-Lannion et Frank-1 jouent à The Island, un jeu vachard où il faut s’échapper d’une île qui coule à cause de la montée des eaux provoquée par le changement climatique parce que sa bouée est crevée. Rares sont les jeux où les personnages peuvent se noyer ou se faire manger par des requins ! Tristan sera le survivor de ce vendredi soir.

Table 5, dite « Iä ! Shub-Niggurath ! » : Nicolas-Neox, Axel, F-R, Frank-3 et un Vincent tombé du ciel se frittent à Cthulhu Wars. Il semblerait qu’Axel ait appris à ses dépens qu’il ne faut pas aller chercher Vincent et que Nicolas ait fini par s’imposer.

Table 6, dite « En voiture ! » : Baptiste, Jeff, Mickaël enchaînent 2 parties des Aventuriers du Rail (en Grande-Bretagne puis, après une correspondance en Islande, en Pennsylvanie). La première partie est gagnée par Mickaël (95 points) devant Baptiste (82) et Jeff (9, non ce n’est pas une faute de frappe me demande-t-on de préciser). Ce dernier se refait dans la seconde partie qu’il emporte.

Table 7, dite « Michty me ! » : Tristan, Julien-Lannion (qui découvre) et VHN jouent à Glen More, un jeu de gestion poids-moyen avec quelques mécanismes originaux qui était sorti il y a quelques semaines. Chaque joueur a choisi des options de développement assez différentes et l’ordre d’arrivée est le précédent cité (56/50/44 points). Étonnamment, tout le monde a trouvé que le jeu était plus intéressant quand on utilise les vraies règles 😛

Table 8, dite « Chameau ! » : Tristan et Dom se retrouvent en tête à tête dans Jaipur que Tristan remporte 2 manches à 1.

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Séance de VENDREDI 25/03/2016 à St-Elivet

En ce 25 mars, l’histoire de la Bretagne se rappelle à nos souvenirs avec l’anniversaire du combat des Trente. Mais un petit retour en arrière s’impose pour le mieux cerner.

Intégrée par Rome à la province de Gaule belgique, l’Armorique, excentrée, résista à la romanisation, conserva mieux que le reste de la Gaule ses racines celtiques et fut également épargnée par les invasions germaniques au Ve siècle. Mais au début du Ve siècle, les paysans de la région se soulevèrent contre les autorités. Leurs révoltes ou bagaudes furent cruellement réprimées par la cavalerie d’Aetius, le représentant de l’empire en Gaule, essentiellement composée de mercenaires huns. Il s’ensuivit un effondrement de la population locale.

De ce fait, de la fin du Ve siècle au VIIe siècle, les Celtes de Britannia (la Grande-Bretagne actuelle) trouvèrent naturel de se réfugier en Armorique lorsque leur île fut envahie par des hordes d’Angles, de Saxons et autres Germains ! C’est ainsi que l’Armorique, devenue le refuge des Bretons, renoua avec la langue celtique et prit le nom de Bretagne. Parmi les nouveaux arrivants figuraient beaucoup de moines qui eurent à coeur d’évangéliser la péninsule et y multiplièrent les fondations d’abbayes (Samson, Paterne, Guénolé, Brieux, Malo…).

Charlemagne aura le plus grand mal à soumettre les Bretons malgré la victoire du comte Wido sur les chefs locaux en 799. Son fils Louis le Pieux confère au chef breton Nominoë le titre de duc, mais Nominoë ne tarde pas à se soulever contre les Francs et, 22 novembre 845, bat à plate couture les troupes de Charles le Chauve, fils de Louis le Pieux, à Ballon, près de Redon. À sa mort, en 851, son fils Erispoé lui succède à la tête de la Bretagne et obtient de Charles le Chauve le titre de roi: la Bretagne devient indépendante pour près de sept siècles.

Le duché, attaché à son indépendance, passe de père en fils jusqu’à Jean III le Bon. Celui-ci décède le 30 avril 1341 sans enfant et sans héritier désigné. Le demi-frère du défunt duc, Jean de Montfort, conteste la succession par les femmes, qu’il dénonce comme contraire au droit capétien. Paradoxalement, il a le soutien de la petite noblesse bretonne et surtout du roi d’Angleterre Édouard III qui, lui-même, vient de revendiquer la couronne de France… en arguant de la succession par les femmes !

Jean de Montfort prend possession du duché mais il est rapidement défait par l’armée française et emprisonné au Louvre, à Paris. Sa femme Jeanne de Flandre poursuit le combat. Libéré en 1343 à la faveur d’une trêve, Jean de Montfort meurt peu après. La guerre de Succession de Bretagne, aussi appelée guerre des deux Jeanne, étroitement imbriquée à la guerre franco-anglaise, plus tard appelée guerre de Cent Ans, va perdurer de longues années.

C’est ici que commence l’histoire du combat des Trente, tournoi meurtrier qui a sa place dans les grands mythes de l’histoire de la Bretagne. C’est aussi l’épisode le plus mémorable de la guerre de Succession de Bretagne ouverte dix ans plus tôt par la mort du duc.

Le 25 mars 1351, Jean de Beaumanoir, capitaine du château de Josselin, provoque en combat singulier les Anglais de Richard de Bremborough, établi non loin, à Ploërmel. Mais à un combat singulier, le capitaine anglais préfère un combat par équipes : «Dieu soit Juge entre nous ! Que chacun de nous choisisse trente à quarante champions pour soutenir sa cause. On verra de quel côté est le droit».

Le combat commence deux jours plus tard sur la lande, au lieu-dit le chêne de Mi-Voie, dans le Morbihan actuel. C’est un carnage sans règle qui n’a rien à voir avec les joutes codifiées de l’époque. Les combattants, chevaliers, écuyers, mercenaires, sont à pied ou à cheval, avec des armes disparates. Pour le chroniqueur Jean Froissart, ce fut «un moult haut, un moult merveilleux fait d’armes». Au plus fort des combats, Beaumanoir, blessé, réclame à boire. L’un de ses compagnons, Geoffroy du Bois, lui lance selon la chronique : «Bois ton sang, Beaumanoir ! Et la soif te passera».

Le soir venu, Beaumanoir et son camp remportent une victoire relative avec «seulement» six morts, les Anglais ayant de leur côté perdu neuf hommes dont leur chef, Bremborough. Près de Josselin, un enclos et une stèle rappellent le souvenir de ce combat.

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665 ans plus tard, la soirée commence par une vaillante équipée d’hommes forts. Ils n’étaient pas trente, mais portaient des gants, et surtout une lourde armoire destinée à recueillir les grimoires, recettes de potions, sorts et autres choses magiques peuplant l’univers de Parties Civiles. Depuis, elle trône fièrement dans l’ex-bibliothèque, entièrement retapissée pour l’occasion. Puis, ce fait d’armes accompli, on posa les gants et on joua.

Table 1, dite « Ceci est mon sang » : Costaud, c’est le mot qui s’impose quand on découvre les figurines de Cthulhu Wars. Les joueurs ne l’étaient pas moins, et la bataille fut homérique à en juger du score: Nicolas: 34, François-René: 33, Baptiste aux mains d’or et Michał : 29.

Table 2, dite « Ceci est mon whisky» :  Tristan nous fait découvrir Glen More. Un jeu qui nous plonge dans les brumes écossaises, et où, en mangeant des tuiles, l’on produit du whisky, donc, mais aussi du bois, de la viande, et même des membres de clan, et avec un mécanisme original: joue celui qui est en dernière position (donc celui qui se contente le mieux des tuiles à sa portée). Pas moins de deux parties furent jouées, avec ces scores pittoresques: Tristan: 76, VHS: 40, Dom: 24, Xel: 22, puis Tristan: 58, VHS: 42, Dom: 41, Xel: 85

Mais, post mortem, la patrouille des jeux invalida ces scores car 3 grosses erreurs furent commises:
*lors du décompte final, tous les joueurs qui ont PLUS  de tuiles que celui qui en a LE MOINS perdent 3 PV par tuile d’écart et non l’inverse !
*lors des 3 décomptes, il ne faut pas compter les meeples noirs sur les tuiles (= »membres de clan ») mais les meeples noirs « chefs de clans ».  Pour produire ces derniers, il faut utiliser 1 action déplacement pour
sortir 1 meeple pour toujours de son village et le poser à coté.
*pour toutes les tuiles qui consistent à payer des ressources, on peut  toujours acheter les ressources manquantes au marché et non les seules disponibles dans son village

Comme dirait Dom « pourquoi y a-t-il toujours des erreurs de règles aux tables où je joue » ? :-[

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Table 3, dite « un moult merveilleux fait d’arme » : A Nightfall, on combine deck building et zombies, cela plut beaucoup aux joueurs présents qui le manifestèrent bruyamment, un peu comme s’ils n’avaient pas de voisisns (mais on était contents qu’ils le soient). Thierry, 8, devance Julien.F1 et Thomas, 10, puis Axel, 11 et enfin Jonathan, 14. Car on me souffle dans l’oreillette que moins on a de points, plus on gagne…

Table 4, dite «  succession par la femme » : A Tzolk’in, Jeff, Mickaël s’attaquent à Joane dans le huis clos de la salle informatique Le résultat est encore incertain à cette heure.

Table 5, dite « lost in translation » : A Codenames, les bleus (François-René, Thierry, Axel, Julien.F2, VHS) héroïques, triomphent 3 à 2 des rouges (Xel, Joane, Thomas, Dom). Après avoir mené 2 à 0 rapidement, ils furent rejoints avant de l’emporter dans le set décisif. On retiendra de cette partie les propositions aventureuses des rouges (peupleraie, amoureuse, Marie-Antoinette), qui se heurtèrent au pragmatisme des bleus, à l’image de François-René, grand adepte du Canard WC (c). La victoire se joua sur un aileron de requin, qui était plus marteau que baleine…

Table 6, dite « joute armoricaine » : Un Smash Up de fin de soirée oppose Tristan à Mickaël. En ont-ils eux-mêmes retenu l’issue ?

Table 7, dite « sang parallèle »: Nicolas me souffle dans l’oreillette qu’en fait, y’avait 2 tables de Cthulhu Wars en parallèle… L’autre était composée de Julien (de Paimpol), Jibee et Franck. Les scores seront dévoilés sur le forum !

Table 8, dite « joute ancienne », que Nicolas raconte ainsi:  F-R, Baptiste et moi avons également fait un Signe des Anciens. Nous avons d’ailleurs brillamment gagné!

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 04/02

3 tables lors de cette soirée :

Table n°1 dite « caylusienne » …

… avec Ania qui expliqua Glenn More à Gérard et Françoise. Voici son point de vue sur la séance :

Une première pour Glen More (nouveauté de Essen 2010 que je hâte de découvrir depuis décembre) et qu’on a tous bien appréciée. Le jeu est assez rapide (on a réussi jouer 2 parties) mais en même temps assez complexe, offrant plusieurs stratégies de gagner qui dépendent fortement des choix des adversaires. Pour nos 2 parties il n’était pas forcement évident de prévoir qui serait vraiment gagnant. Si la double victoire de Françoise n’était pas surprenante (elle accumulait des points dès le début), dans la première partie Gérard a quasiment gagné tous ces points juste avant la fin et a failli avoir la deuxième place, aussi mon égalisation de score avec Françoise lors de deuxième partie n’était pas apparente jusque la fin.

Mot de Françoise :

JiBee ce jeu devrait te plaire il ressemble à Caylus.

Hmmm….

Les 2 premières tables

Table n°2 dite « paysans dans l’espace » …

… avec Marie-Anne, Michal et Jeff autour d’un Agricola et Eliza en spectatrice. C’est Michal qui gagne la partie suivi de Jeff puis de Marie-Anne. Le vainqueur étant parti, les 2 acolytes restants ont fait 2 parties de Race for the Galaxy : première soldée par un nul et seconde gagnée par Jeff. Mot de ce dernier :

Michal fait une très belle partie (grâce notament à la nourrice) et finit à 44 points, puis Jeff n’ayant joué qu’un seul savoir faire et aménagement mineur fint à 36 et Marie-Anne finit à 25. Pour le « Race » : première partie nulle à 29 points;  la 2ème : monstrueuse. J’ai eu les bonnes cartes qui combotaient au bon moment. Bilan : je gagne 54 (oui oui 54) à 27

Un rejeton du "Fléau des objets destinés à se faire avaler" s'est immicé dans la partie...

Table n°3 dite « un Khorne ça pique énormement …

… où Emile a gouté aux plaisirs coupables de la baston divine dans C.I.T.O.W. Il incarnait Khorne et était accompagné par Marvin dans le rôle de papa Nurgle, JiBee dans le rôle du très hédoniste Slaanesh et Votre Humble Serviteur dans le rôle du Maître des Changements Tzeench. Partie ponctuée par des mesquineries habituelles, un râlage de Marvin de ses beaux jours et surtout une force de frappe de Khorne très bien mise en application par Emile. Il gagne au cadran alors qu’une 5e région finissait d’être dévastée dans le même tour.

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