Séance de MARDI 28/06/2022 à Servel

Que dire d’Elon Musk, né un 28 juin ? qu’il a révolutionné l’industrie automobile (on vit une voiture électrique sur le parking) ? qu’il soutint bruyamment une cryptomonnaie à tête de chien ? qu’il prétend coloniser Mars à coup de fusées faites maison si cela finit vraiment trop mal ici-bas ? qu’il est le grand-prêtre d’un culte technophile et mégalomane ?

Table 1, dite « Avoir du chien » : Neox, F-R, François, Axel et VHN se font les crocs sur un jeu de course de chiens de traîneaux : Snow Tails. Le jeu est fait maison à partir de fournitures diverses incluant des feuilles A3 et le Race Deck, un des projets conceptuels et polymorphes de qui-on-sait (non, il ne s’agit pas d’Elon Musk). Grâce à un coup de fil de F-R on évite de partir sur des règles erronnées ; la mécanique est classique : avancer en jouant des cartes numérotées (comme e.g. à Flamme Rouge ou Ave Caesar) mais le twist est qu’on peut déraper latéralement en plus de se déplacer en avant. Ajoutez quelques règles qui pimentent la course comme les collisions entre compétiteurs ou les sorties de piste dans la neige molle et on a quelque chose qui rappelle autant le stock-car qu’une saine activité de plein air en compagnie du meilleur ami de l’homme. Axel, de retour des Alpes, démontre sa maîtrise du pilotage sur glace et, volant tel un hyperloop, franchit la ligne le premier pendant que François a bien du mal à rester maître de son équipage. F-R, malgré une lourde pénalité pour un excès de vitesse au départ fait bonne figure tandis que Dom prend la seconde place.

Changement de lieu et d’ambiance, les cinq mêmes s’attaquent à des forces indicibles dans le Signe des Anciens. Les jetons de cultistes s’accumulent et il apparaît vite qu’il sera impossible de réunir les 11 Signes requis avant le réveil de Nyarlatothep. F-R, jamais en manque d’un exploit, réussit l’improbable (1 chance sur 36) en obtenant deux faces « poulpe » dans un dernier lancer de dés. La fine équipe arrive à retarder le réveil de la créature en accumulant diverses ressources qui vont être bien utiles dans le combat final. Il se déroule plutôt bien, pas de pertes à déplorer avant d’être parvenu à régler son compte à la chose.

Table 2, dite « Les hommes sont de Mars » : Comme si l’actualité ne suffisait pas, Olive, Xel et Thomas disputent un Crisis. Thomas n’y met pas du sien pour maintenir hors de l’eau le pays fictif Axia mais les deux autres parviennent à compenser. Ayant échappé à l’effondrement collectif, c’est chacun pour soi et Xel tire le mieux son épingle du jeu. Comme quoi il vaut mieux parfois être de Venus.

Séance de MARDI 21/12/2021 à Servel

Le 21 décembre 1991, à Alma-Ata, au Kazakhstan, les représentants de onze républiques soviétiques constatent le décès de l’URSS.

Née à peine 69 ans plus tôt, le 30 décembre 1922, l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques cède la place à une éphémère Communauté des États Indépendants (CEI). Seules les trois républiques baltes et la Géorgie s’en tiennent à l’écart. Mais dans les années suivantes, les autres républiques vont s’en détourner à leur tour et tenter de vivre en pleine indépendance. Après la chute du mur de Berlin en 1989, les Lituaniens proclament unilatéralement leur indépendance le 11 mars 1990. Tandis que le monde entier suspend son souffle, Mikhaïl Gorbatchev poursuit les réformes en contenant les troubles. Il est élu à la nouvelle fonction de Président de l’URSS par le Congrès, le 14 mars 1990, et reçoit le prix Nobel de la paix le 6 juin 1990 à Oslo.

Le 12 juin 1990, le 1er Congrès du peuple de la RSFSR (République Socialiste Fédérative Soviétique de Russie), autrement dit la Russie actuelle, adopte une Déclaration sur la souveraineté étatique de la république de Russie. C’est une deuxième atteinte à l’intégrité de l’URSS après l’indépendance unilatérale de la Lituanie. Ce vote reste sans conséquence pratique, mais il sera plus tard considéré comme l’acte d’émancipation de la Russie nouvelle et son anniversaire deviendra, dès 1994, fête nationale chômée en Russie !

En janvier 1991, des troupes soviétiques entrent en Lituanie. À Vilnius, le 13 janvier, elles tentent de s’emparer de la tour de télévision. Les Lituaniens résistent. On compte 14 morts, les seules victimes civiles qu’ait à se reprocher Mikhaïl Gorbatchev. Au Kremlin, le 19 août, les conservateurs tentent de le renverser par la force. Ils sont eux-mêmes battus grâce à l’esprit d’initiative d’un leader encore inconnu, Boris Eltsine, élu deux mois plus tôt président de la Fédération de Russie, principale entité de l’URSS.

Mikhaïl Gorbatchev ne maîtrise plus les événements et la réalité du pouvoir tombe entre les mains de Boris Eltsine. Le 25 décembre, quatre jours après avoir signé l’acte de décès de l’URSS à Alma-Ata, il quitte définitivement le Kremlin. Il ne reste plus qu’à liquider l’héritage de Lénine. C’est chose faite en quelques mois: Leningrad retrouve son nom d’origine allemande : Sankt-Petersburg !

St Petersbourg : 5 lieux sur les traces de la révolution russe - Vanupied

30 ans plus tard, le monde a bien changé, mais une poignée d’irréductibles, étanches à la rumeur des peuples, continuent de jouer à Lannion.

Table 1, dite « Le casse du siècle » : à Burgle Bros Olivier B, François-René, et Camille font équipe avec Axel, de retour parmi nous pour les fêtes. Ils ont réussi à cambrioler 3 coffres !

Table 2, dite « L’empire éclaté » : si Emmanuel Todd, dont le livre « La chute finale » (1976) constitue un rare exemple de prospective totalement validée par les faits, fut l’essayiste visionnaire de la dislocation du bloc soviétique, c’est Hélène Carrère d’Encausse qui tirera la plus grande notoriété de cette prédiction avec un autre ouvrage sur le même thème (« L’empire éclaté », 1978), sur un raisonnement différent, expliquant l’implosion imminente de l’URSS par la séparation des populations musulmanes d’Asie centrale, qui ne se produisit jamais. Si l’histoire est difficile à prédire, il en va de même pour cette table de Brazil Impérial, où quatre explorateurs joutent pour développer la civilisation. Ce combat de titans déboucha sur une feuille de score éclatée, donnant vainqueur Mickaël d’un grain de café devant devant Neox, tandis que Xel et Baptiste suivaient l’affaire aux jumelles.

Table 3, dite « Ils rêvaient d’un autre monde » : on redécouvre, 3 ans après sa dernière sortie sur nos tables, l’excellent Alien frontiers, jeu où l’on colonise l’espace et à l’issue souvent imprévisible, comme la démonstration en fut ici faite une nouvelle fois. Après un départ canon, JiBee prend la tête, et voit se liguer contre lui Dom et François, ce dernier malmené par un départ terriblement malchanceux, privé deux tours de suite d’un quatrième dé, puis victime d’un raid où il perdit 3 métaux. Poussé à la faute, JiBee fait gravier à l’occasion d’un jet de dès catastrophique, le tournant de la partie, et finit dernier (6). Dom s’impose à l’usure avec 9 au terme d’une stratégie imparable, François (8) faisant de sa deuxième place une quasi-victoire après une remontée héroïque.

Table 4, dite « Prolétaires unis » : pendant que chacun s’affaire, une table de Pillards de la mer du Nord se monte, sur l’arrivée tardive de Félix, puis Vincent, et le dépaysement express de Lucie de la table 3, au privilège des anglophones. Ces prolétaires en manque de strapontin au banquet de la petite histoire de Parties Civiles jouèrent unis comme les doigts de la main, Lucie (49) faisant gagner Vincent (61), faute de l’avoir attaqué, sous le regard compatissant de Félix (47).

Table 5, dite « Une illusion du passé » : Le signe des anciens, clôt cette soirée, avec Camille, François-René et Axel. Malgré un bouclage tardif, nous ne sommes pas en mesure de révéler l’issue de cette table, qui restera à jamais pour nos lecteurs comme une illusion du passé.

Séance de MARDI 05/12/2017 à St-Elivet

Mozart meurt le 5 décembre 1791, cinq minutes avant une heure du matin, à l’âge de trente-cinq ans, sans avoir pu achever son Requiem. Les raisons de sa mort restent inconnues. Il était alors obèse et alité. Elles onImage associéet fait l’objet de nombreuses publications et près de cent quarante causes possibles ont ainsi été citées par un chercheur et psychiatre germanique: grippe, hémorragie cérébrale, trichinose, obésité, syndrome maniaco-dépressif, fièvre rhumatismale aiguë par streptocoque, empoisonnement au mercure par Salieri jaloux (hypothèse peu vraisemblable), par les francs-maçons furieux de voir leurs rites révélés dans La Flûte enchantée ou par prise de la « liqueur de Van Swieten », piste également peu vraisemblable et très peu évoquée, qui met en cause le médecin et ami de l’empereur François Ier d’Autriche. Mais les deux hypothèses vraisemblables sont que Mozart est mort d’une fièvre rhumatismale ou, selon un autre diagnostic, d’une insuffisance rénale. Le service funèbre se déroula, sans messe ni musique, dans la chapelle du Crucifix, une chapelle latérale de la Cathédrale Saint-Étienne de Vienne. Le corbillard conduit la dépouille à la tombée de la nuit au cimetière Saint Marx. Il fut en fait enterré, de l’avis général des ouvrages de référence, dans une fosse commune ordinaire.

A quelques années d’écart, le 5 décembre 2017, Jean d’Ormesson, grand amateurRésultat de recherche d'images pour "mozart d'ormesson montage" de Mozart disparaissait. La cause de sa mort n’est pas mystérieuse (crise cardiaque), lui a eu le temps de mettre un point final à sa dernière oeuvre, et son service funéraire tournera à l’hommage national. Ainsi donc, au-delà du regard que la postérité posera, s’arrête le parallèle ? Non, car cette cérémonie se conclura par un concerto de Mozart, ultime clin d’oeil du destin.

À la question « Pensez-vous à la mort ? », l’écrivain répondait : « Très peu. Spinoza dit que la philosophie est méditation de la vie, non de la mort. Mais la mort est la fin et le couronnement de toute vie. Elle fait partie de la vie. Elle est peut-être la vie même. Elle en est en tout cas l’essentiel. »

Le soir même, ce n’est point dans le recueillement que l’on s’affairait à St-Elivet. On commença par fêter en avance la St-Nicolas, prénom dont l’association est généreusement pourvue. Chocolat chaud, quatre-quart et brioches, c’était comme si toute l’Alsace avait envoûté la cuisine, merci Nicolas ! Puis, quand il n’y eut plus de gâteaux et de breuvages, on joua. Et, au souvenir de cette soirée, Mozart, Aragon et d’Ormesson on convoquera.

Table 1, dite « C’est une chose étrange à la fin que le monde » : à Root votre modeste serviteur affronte trois joueurs expérimentés. Un atout incomparable à ce jeu totalement assymétrique par ses règles, où les quatre joueurs jouent chacun selon la règle de son peuple, qui ne ressemble à aucune des autres.
Mais revenons au commencement. L’infâme Marquise de Cat s’est emparée de la grande forêt, avec l’intention de récolter ses richesses. Sous son règne, les nombreuses créatures de la forêt se sont rassemblées. Cette Alliance cherche à renforcer ses ressources et à subvertir la domination des chats. Dans cet objectif, l’Alliance peut demander l’aide des vagabonds errants, capables de se déplacer à travers les sentiers forestiers plus dangereux. Bien que certains puissent sympathiser avec les espoirs et les rêves de l’Alliance, ces vagabonds sont assez vieux pour se souvenir des grands oiseaux de proie qui contrôlaient jadis les bois. Un univers féérique, que d’aucuns seraient tentés de rethémer dans l’univers de Notre Dame des Landes, nom lui-même empreint de magie, où des chats cupides, capitalistes, se draperaient dans le rôle infâme de saccageurs de l’environnement, courageusement défendu par le peuple de la forêt, incarné par des ZADistes prêts à tout. Dans le rôle du vagabond, j’ai ma petite idée, mais je la garde pour moi car je m’égare sur les sentiers de la pensée. Voici donc un jeu où, si l’on ne connaît pas les ressorts de chaque peuple, tout peut arriver et rien n’est prévisible. A la tête du peuple des chats, pourvu d’une belle portée, je m’évertuai à construire des bâtiments, mais, soucieux de mes congénères, restai en retrait du royaume des oiseaux. Le reste des opérations se passa pour moi dans l’épais brouillard des landes en automne. Quoi qu’il en soit, les peuples de la forêt menés par Dom combottaient à merveille, le vagabond de Sophie glanait, mais les chats faisaient la course en tête. Au bout du conte, ce furent pourtant les oiseaux de Xel qui triomphèrent (40), laissant les chats (34), les peuples de la forêt (30) et le vagabond (27) dans leur sillage.

C’est une chose étrange à la fin que le monde
Des oiseaux pépillants juste sortis de leur nid,
Snobe ces animaux, alliance inaboutie,
Nargue les chats sournois, et l’homme qui vagabonde.

Table 2, dite « Je dirai malgré tout que cette vie fut belle » : à cette table du Signe des anciens on enregistra une victoire. Yvan, Baptiste, Cécile, François-René, Julien-de-Lannion-Junior n’auraient-ils cependant pas un remords d’avoir laissé pour mort sur le bas côté Nicolas II dans leur quête ? Interrogé, ce dernier confirma s’être sacrifié pour la cause, et déclara, plagiant Aragon:

N’ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci
Je dirai malgré tout que cette vie fut belle

Table 3, dite « L’enlèvement au sérail » : à Celestia vous embarquez dans un aéronef avec une équipe d’aventuriers pour effectuer de nombreux voyages dans les cités de Celestia et récupérer leurs merveilleux trésors. Mozart, lui, avait raconté dans son opéra les tentatives du noble Belmonte d’enlever sa fiancée Konstanze, retenue prisonnière dans le palais du pacha turc Selim. Vincent, pour sa part, revint du voyage lesté de 62 points et du prestige de sa victoire, au point qu’il en refusa la revanche à Nourdine, Doc Nico, Neox, Guillaume et Thibault.

Table 4, dite « Une fête en larmes » : contrits par leur déception de la table 3, et larmoyants de n’avoir pu se racheter, Doc Nico, Guillaume et Thibault se pelotonnent sous la Flamme rouge. Le tiercé gagnant rejoint l’ordre de citation des joueurs.

Table 5, dite « La flûte enchantée » : ici, Doc Nico, Thibault, François-René, Nicolas II ou son fantôme, et Guillaume jouent de concert un scénario de Unlock ! Ils ont gagné avec le score de 5*, et ce n’est pas du pipeau.

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Séance de VENDREDI 17/03/2017 à St-Elivet

Le 17 mars 1808, Napoléon 1er créait les palmes académiques, et faisait du baccalauréat un grade d’État qui sanctionne la fin des études secondaires et donne accès aux études supérieures. D’origine médiévale, le baccalauréat (de baccalarius« apprenti chevalier », et laureatus, « couronné de lauriers ») était jusque-là le premier grade de l’Université de Paris, avant la maîtrise et le doctorat. Le nouveau baccalauréat comporte cinq disciplines : lettres, sciences, droit, théologie et médecine. La première session, avec seulement des épreuves orales, se déroule en 1809 avec 31 candidats, tous des garçons de seize ans (la première bachelière sera une institutrice de 36 ans, en 1861). En 1881, la composition latine sera remplacée par une « composition française sur un sujet de littérature ou d’histoire », marquant la fin de la primauté du latin.

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209 ans après, à St-Elivet, beaucoup de copies furent livrées, de valeurs très inégales, et tous n’avaient pas suivi les mêmes filières. Il faut dire aussi, St-Patrick oblige, que plusieurs des impétrants semblaient influencés par le houblon et ses dérivées multiples (et je ne parle pas ici de mathématiques). Passons maintenant à la correction !

Table 1, dite « Section magiciens » : à cette table de Trickerion: Legends of illusion, un professeur diplômé (Julien, détenteur du jeu), et trois débutants, Tristan, Mickaël, Christophe, sapés comme jamais pour éblouir les foules avec leurs merveilleux tours. La valeur n’attendant pas le nombre des années, c’est Tristan qui conquiert le précieux sésame avec un score voisin de 100, ponctué par un dernier tour extraordinaire dont on parlera encore longtemps dans les chaumières et qui justifie amplement sa mention Très bien.

Table 2, dite « Récréative » : Une table courte comme une copie blanche rassemble Jérôme et Axel dans l’univers de Smash Up, autant dire une bonne baston dans la cour de récré. Pourtant, le plus gringalet des deux l’a emporté…

Table 3, dite « Composition d’histoire » : Une table de Signe des anciens rassemble Neox, François-René, Marion, Xandra et Baptiste. Ce dernier en ressort lauréat, la tête du bon élève en prime.

Table 4, dite « Section latinistes » : Au cœur du  quartier latin de St-Elivet (vous l’avez reconnu, il se caractérise par sa bibliothèque quasiment universitaire), Jeff et Jack déclinent leur Via Nebula. Tempora si fuerint nubila, solus eris, méditaient-ils en silence. C’est Jeff qui sortit la première tête des nuages, par la courte de marge de 22 à 20.

Table 5, dite « Fatal oral » : Après de multiples tergiversations sur le choix du sujet, Xel, Votre Humble Narrateur, Michal et Armand se retrouvent autour de la table moyennageuse de Fief. Un jeu où l’on peut gagner soit en solo, soit en couple, après une alliance scellée en bonne et due forme par un échange d’alliances. J’avais bien senti que Michal, installé dès le départ dans le fief attenant au mien, me convoitait. Quand, minaudant, il fit sa proposition, j’étais déjà un beau parti, portant couronne et mître dans le même temps, et l’affaire fut conclue sans hésitation. Nous cavalions vers la victoire, avec 4 titres qui nous la donneraient à coup sûr au décompte de fin de tour. En face, on s’épiait, on s’observait, on tergiversait, mais Armand, lancé vers le grand espace laissé libre au sud-est de la carte, semblait regarder avec dédain le trousseau de sa voisinne. Pourtant, le temps pressait et il fallait bien faire quelque chose. Ils tentèrent donc une approche combinée, mais sans y croire. Quand Xel attaqua mes positions, je mis un point d’honneur à n’être point capturé, utilisant un passage secret. Au tour d’Armand de jouer, le dernier coup de la partie pensait-on, et lui aussi. Mais il avait en mains une carte assassin, carte qui ne nécessitait pas d’être dans le même fief pour frapper, comme il l’avait cru. Bientôt, il en usa. Bientôt, ce fut ma perte: un roi occis, un diocèse en miettes, une forteresse assiégée, une épouse envolée. Pourtant le passage secret m’aurait protégé, mais je ne l’avais plus, persuadé que j’étais, comme nous l’étions tous, qu’il n’y avait aucune botte secrète dans la main d’Armand ! Michal ne respecta aucune des couleurs du deuil, convola illico avec Armand, et en deux coups de cuiller à pot l’affaire était faite.

KharnageTable 6, dite « Section décibels » : Jeu d’affrontement d’armées médiévales-fantastiques, ponctué de « Kharnage !!! » et de « YEAH!!! », Kharnage a pour but d’accumuler le plus de points de domination en détruisant le plus d’unités ennemies. Autant le dire, un jeu totalement inadapté au recueillement qui sied à une bibliothèque. Jacques fut l’élève le plus bruyant (15 dB), mais Jeff (15 dB aussi, mais un octave en dessous), et Axel ne furent pas en reste. Seul Jérôme (3) resta dans le ton de la bienséance. Merci à lui, nous étions leurs voisins.

Table 7, dite « Thème libre » :  François-René, Neox et Baptiste enchaînent sur une partie de Libertalia.  Le plus sportif des trois s’adjuge cette partie.

Table 8, dite « Composition française » : à la table de Codenames nous retrouvons chez les Rouges Jérôme, votre modeste narrateur, Xel, et chez les Bleus Tristan, François-René, Axel, puis Nourdine, pour une partie disputée en trois manches  gagnantes:

  • 1-0 pour les Rouges alors que les Bleus se prennent les pieds dans une Echelle assassine (l’indice étant Hauteur).
  • 1-1 : égalisation des Bleus dans une manche où les Rouges ont fait assaut d’associations multiples avec Chambre 3 (Noir, Table, Porte) et Panama 2 (Coffre, Plage), tandis que les Bleus allaient à l’essentiel avec un Branlette 3 (Huile, Pouce, Bout) dont on vous laissera deviner l’auteur.
  • 2-1: les Rouges font un sans-faute absolu, dans un parcours ponctué notamment par un habile cognassier (Arbre, Pire).
  • 3-1: L’heure est passée depuis longtemps pour Axel, mais les Bleus font durer infiniment le plaisir à leur détriment, butant notamment sur le pourtant subtil Information 3 (Tuyau, Disque, Signe), tandis que les Rouges, déroulant leur partition sans mollir à coups de mots en 2, finissent par s’imposer par défaut.

Table 9, dite « Cours privé » : dans l’espace privé de la cuisine, Sylvain donnait un cours tout aussi privé de JdR que ses élèves ont semblé grandement apprécier. Peut-être en saura-t-on plus sur le forum…

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Séance de MARDI 29/11/2016 à St-Elivet

Le 29 novembre 1945, l’assemblée constituante à majorité communiste proclamait la république fédérale populaire de Yougoslavie. Pierre II s’exile, Josip Broz, héros de la résistance contre les nazis et futur maréchal Tito, devient premier ministre. La Yougoslavie est le seul régime communiste d’Europe qui ne passe aucun accord avec l’URSS et garde son entière indépendance, si bien que Tito sera considéré comme un véritable traître par les Soviétiques. Après sa mort, la Yougoslavie se disloquera au début des années 1990 dans des guerres fratricides, soldant dans le sang le rêve brisé d’une fédération harmonieuse de peuples hétérogènes unis par une communauté de destin, et Tito grossira la cohorte des héros nationaux devenus tyrans, à l’exemple de Fidel Castro.

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71 ans plus tard, à St-Elivet, il n’était plus question de slaves du Sud, mais de celtes du Nord, que rejoignirent quelques sylphides pour une assemblée inhabituellement féminisée (et on ne s’en plaindra pas).

Table 1, dite « Ça, c’est vraiment toi » : Une explication populaire – non avérée – dit que le nom Tito vient de la concaténation de deux mots ti (c’est-à-dire toi) et to (c’est-à-dire ça). Il aurait utilisé ces mots pour donner des ordres en pointant une personne puis une tâche à accomplir. C’est aussi ce que l’on peut faire à Bios:Genesis, jeu qui revisite l’histoire de la genèse de la vie sur terre. Une partie découverte ayant eu lieu précédemment en mode coopératif, Dom, Xel et VHS invitent Julien à jouer en mode compétitif et en terre inconnue !  Julien n’avait en effet jamais joué à ce jeu, mais il entra de plain pied dans l’histoire, et finalement en terrain connu, car, outre ses connaissances étendues des organismes vivants, il avait déniché et bûché avec assiduité une vidéo explicative très bien faite ! Au final, il réussit même à l’emporter avec 22 PV, confirmant que ça, c’est vraiment un jeu pour lui ! Je finis second, m’étant incrusté dans un macro-organisme que nous avons développé à deux, une longueur devant Dom, Xel fermant la marche avec 7 PV faute d’avoir créé la vie, toutes les productions viables ayant été effectuées entre hommes… Un jeu très réaliste (y compris avec sa part de hasard, les fameux « jets darwiniens » jouant un rôle majeur) pour qui connaît la biologie et la genèse de la vie sur terre, peut-être un peu long (il faut dire que chaque tour est censé durer 200 millions d’années), et où on peut entendre des phrases étonnantes sorties de leur contexte, comme:

  • « Stop, stop, j’ai du sexe ! » (le sexe a des propriétés miraculeuses contre les jets darwiniens, mais, bon, je vous laisserai les découvrir…)
  • « Les cerveaux vieillissent mieux que que les anus, j’ai l’impression »
  • « Quand on est parasite d’un maquereau, il se passe quoi ? » (en phonétique, car il faut en fait entendre macro pour macro-organisme)

biosgenesisRésultat de recherche d'images pour "bios genesis jeu"

Table 2, dite « Contaminée » : À l’instar de Staline en URSS, Tito remplira les fonctions de Premier ministre fédéral et de chef du Parti communiste, puis de président de la République à partir de 1953. Rejouant cette contagion des fonctions, David et Baptiste, probablement en bonne compagnie (mais nous n’avons pas la feuille de présence), s’attaquèrent à une table de Pandémie:Contagion. Par suite d’une erreur de contamination, nous ne sommes pas en mesure d’en présenter le résultat.

Table 3, dite « Mélangée » : En proclamant un état fédéral en 1946, Tito crée de nouvelles entités territoriales et en 1963, il va plus loin en promulguant une nouvelle constitution qui crée de toute pièce une nouvelle « nation musulmane » (auparavant, les Yougoslaves musulmans étaient considérés selon leur ethnie) dont la caractéristique est qu’elle n’a d’assise ni ethnique ni linguistique et qu’elle est géographiquement mélangée aux autres. Nicolas-Neox, Frank, François-René, Marion, Camille et Nicolas II formèrent à cette table un groupe aux morphotypes mélangés, mais qui aborda uni, en mode facile et coopératif, Le signe des Anciens. Et bien sûr, ils ont gagné.

Table 4, dite « Irremplaçable » : En 1978, Tito déclare que sa succession se fera sous la forme d’une présidence collective au sein du Parti, ce qui le fait apparaître comme irremplaçable. Nicolas-Neox, lui, montre qu’il est difficile à remplacer à 7 wonders: Duel, obtenant une victoire militaire fort martiale devant Vincent.

Table 5, dite « Mouvement  perpétuel » : Tito fit coïncider le jour de son anniversaire avec celui de la fête nationale et en 1974, la nouvelle constitution déclara dans son article 333 que c’est « en raison de son rôle historique dans la libération nationale » que Tito est nommé président à vie. Un rôle qui irait comme un gant à Bruno, qui entraîna Audrey et Jean-Yves dans deux voyages au long cours, aussi exotiques que maritimes: Marco Polo, et Isle of Skye.

Table 6, dite « Prise à rebours » : Toute la philosophie de Tito est résumée par sa phrase : « La Yougoslavie a six républiques, cinq nations, quatre langues, trois religions, deux alphabets et un seul parti », un compte à rebours qui se passe de commentaires, et bien dans l’esprit belliqueux de V.Commandos, nouvelle acquisition de François-René à laquelle Marion et Camille succombèrent.

vcommandos

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Séance de MARDI 05/04/2016 à St-Elivet

Ce soir là, toutes les parties jouées l’ont été sous le signe de personnages d’exception. Nous allons circuler entre les tables pour les présenter.

Table 1 dite « Grands Anciens I » : A Cthulhu Wars, la créature cosmique Cthulhu déguisée en F-R (à moins que ce ne soit l’inverse) triomphe de Neox et Vincent, ce dernier profitant des vacances scolaires pour venir prendre un petit bain ludique.

Table 2 dite « Noblesse querelleuse » : Baptiste-il-est-l’or-Monsignor propose à Xel et VHN d’essayer Barony, la dernière création de l’auteur de Splendor. C’est un jeu à la dimension territoriale forte sur un plateau à base de tuiles, qui changera de physionomie à chaque partie. On y croise des chevaliers, des barons, des rois et autres puissants. Peu d’attaques mais plutôt une course pour se développer dans cette partie de découverte que Baptiste emporte d’un point sur VHN, Xel fermant la marche.

Table 3 dite « Retour gagnant chez les super-héros » : La super-paire Thierry/Thomas écrase par deux fois la paire Jérôme/Nicolas-2 à Marvel Dice Masters, un jeu plein de dés multicolores et de super-pouvoirs, le tout rangé dans une boîte super-bien aménagée.

Table 4 dite « Le bon Docteur » : Le temps d’un instant, le DUC (lui-même création mythique) fait un tour de piste en proposant à Xel, F-R et VHN de découvrir Loco, petit jeu de cartes du Docteur Rainer Knizia. Rappelons que l’homme est un monument ludique et un auteur de jeux prolifique. Il a produit aussi bien des chefs-d’œuvre intemporels (Tigre & Euphrate, Samurai) que des classiques du jeu d’enchères (Ra, Medici, Modern art), d’excellents jeux à 2 (Schotten-Totten, Le seigneur des anneaux / la confrontation) et un des premiers jeux coopératifs (Le seigneur des anneaux). La partie n’arrivera pas à son terme, les joueurs étant repris par le tourbillon ludique qu’est une soirée à Parties Civiles.

DUC1Table 5 dite « Grands Anciens II » : Nouvelle expédition dans le monde de H.P.Lovecraft avec Le Signe des Anciens pour Baptiste, Xel, Neox, F-R et VHN. Une fois leur personnage choisi, les visiteurs du musée sélectionnent bien leurs cibles et les font disparaître à coup de lancers de dés bien balancés. En moins de temps qu’il n’en faut pour épeler correctement « Cthulhu », la partie est pliée. Enfin un jeu où on gagne !

Table 6 dite « Un héros très discret » : A Codenames, les bleus (Thomas, Thierry et VHN) ne font qu’une bouchée (3-1) des rouges (Xel, F-R, Jérôme et Nicolas-2). François-René continue de construire sa légende de Maître-Espion en fournissant des indices aux associations d’idées les plus incroyables… et qui marchent ! On se souviendra ce soir de son « Koh-Lanta 3». Thierry, quant à lui, a été moins fertile en faisant jaillir son « E. . . . . . . . .n 3»

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Séance de VENDREDI 25/03/2016 à St-Elivet

En ce 25 mars, l’histoire de la Bretagne se rappelle à nos souvenirs avec l’anniversaire du combat des Trente. Mais un petit retour en arrière s’impose pour le mieux cerner.

Intégrée par Rome à la province de Gaule belgique, l’Armorique, excentrée, résista à la romanisation, conserva mieux que le reste de la Gaule ses racines celtiques et fut également épargnée par les invasions germaniques au Ve siècle. Mais au début du Ve siècle, les paysans de la région se soulevèrent contre les autorités. Leurs révoltes ou bagaudes furent cruellement réprimées par la cavalerie d’Aetius, le représentant de l’empire en Gaule, essentiellement composée de mercenaires huns. Il s’ensuivit un effondrement de la population locale.

De ce fait, de la fin du Ve siècle au VIIe siècle, les Celtes de Britannia (la Grande-Bretagne actuelle) trouvèrent naturel de se réfugier en Armorique lorsque leur île fut envahie par des hordes d’Angles, de Saxons et autres Germains ! C’est ainsi que l’Armorique, devenue le refuge des Bretons, renoua avec la langue celtique et prit le nom de Bretagne. Parmi les nouveaux arrivants figuraient beaucoup de moines qui eurent à coeur d’évangéliser la péninsule et y multiplièrent les fondations d’abbayes (Samson, Paterne, Guénolé, Brieux, Malo…).

Charlemagne aura le plus grand mal à soumettre les Bretons malgré la victoire du comte Wido sur les chefs locaux en 799. Son fils Louis le Pieux confère au chef breton Nominoë le titre de duc, mais Nominoë ne tarde pas à se soulever contre les Francs et, 22 novembre 845, bat à plate couture les troupes de Charles le Chauve, fils de Louis le Pieux, à Ballon, près de Redon. À sa mort, en 851, son fils Erispoé lui succède à la tête de la Bretagne et obtient de Charles le Chauve le titre de roi: la Bretagne devient indépendante pour près de sept siècles.

Le duché, attaché à son indépendance, passe de père en fils jusqu’à Jean III le Bon. Celui-ci décède le 30 avril 1341 sans enfant et sans héritier désigné. Le demi-frère du défunt duc, Jean de Montfort, conteste la succession par les femmes, qu’il dénonce comme contraire au droit capétien. Paradoxalement, il a le soutien de la petite noblesse bretonne et surtout du roi d’Angleterre Édouard III qui, lui-même, vient de revendiquer la couronne de France… en arguant de la succession par les femmes !

Jean de Montfort prend possession du duché mais il est rapidement défait par l’armée française et emprisonné au Louvre, à Paris. Sa femme Jeanne de Flandre poursuit le combat. Libéré en 1343 à la faveur d’une trêve, Jean de Montfort meurt peu après. La guerre de Succession de Bretagne, aussi appelée guerre des deux Jeanne, étroitement imbriquée à la guerre franco-anglaise, plus tard appelée guerre de Cent Ans, va perdurer de longues années.

C’est ici que commence l’histoire du combat des Trente, tournoi meurtrier qui a sa place dans les grands mythes de l’histoire de la Bretagne. C’est aussi l’épisode le plus mémorable de la guerre de Succession de Bretagne ouverte dix ans plus tôt par la mort du duc.

Le 25 mars 1351, Jean de Beaumanoir, capitaine du château de Josselin, provoque en combat singulier les Anglais de Richard de Bremborough, établi non loin, à Ploërmel. Mais à un combat singulier, le capitaine anglais préfère un combat par équipes : «Dieu soit Juge entre nous ! Que chacun de nous choisisse trente à quarante champions pour soutenir sa cause. On verra de quel côté est le droit».

Le combat commence deux jours plus tard sur la lande, au lieu-dit le chêne de Mi-Voie, dans le Morbihan actuel. C’est un carnage sans règle qui n’a rien à voir avec les joutes codifiées de l’époque. Les combattants, chevaliers, écuyers, mercenaires, sont à pied ou à cheval, avec des armes disparates. Pour le chroniqueur Jean Froissart, ce fut «un moult haut, un moult merveilleux fait d’armes». Au plus fort des combats, Beaumanoir, blessé, réclame à boire. L’un de ses compagnons, Geoffroy du Bois, lui lance selon la chronique : «Bois ton sang, Beaumanoir ! Et la soif te passera».

Le soir venu, Beaumanoir et son camp remportent une victoire relative avec «seulement» six morts, les Anglais ayant de leur côté perdu neuf hommes dont leur chef, Bremborough. Près de Josselin, un enclos et une stèle rappellent le souvenir de ce combat.

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665 ans plus tard, la soirée commence par une vaillante équipée d’hommes forts. Ils n’étaient pas trente, mais portaient des gants, et surtout une lourde armoire destinée à recueillir les grimoires, recettes de potions, sorts et autres choses magiques peuplant l’univers de Parties Civiles. Depuis, elle trône fièrement dans l’ex-bibliothèque, entièrement retapissée pour l’occasion. Puis, ce fait d’armes accompli, on posa les gants et on joua.

Table 1, dite « Ceci est mon sang » : Costaud, c’est le mot qui s’impose quand on découvre les figurines de Cthulhu Wars. Les joueurs ne l’étaient pas moins, et la bataille fut homérique à en juger du score: Nicolas: 34, François-René: 33, Baptiste aux mains d’or et Michał : 29.

Table 2, dite « Ceci est mon whisky» :  Tristan nous fait découvrir Glen More. Un jeu qui nous plonge dans les brumes écossaises, et où, en mangeant des tuiles, l’on produit du whisky, donc, mais aussi du bois, de la viande, et même des membres de clan, et avec un mécanisme original: joue celui qui est en dernière position (donc celui qui se contente le mieux des tuiles à sa portée). Pas moins de deux parties furent jouées, avec ces scores pittoresques: Tristan: 76, VHS: 40, Dom: 24, Xel: 22, puis Tristan: 58, VHS: 42, Dom: 41, Xel: 85

Mais, post mortem, la patrouille des jeux invalida ces scores car 3 grosses erreurs furent commises:
*lors du décompte final, tous les joueurs qui ont PLUS  de tuiles que celui qui en a LE MOINS perdent 3 PV par tuile d’écart et non l’inverse !
*lors des 3 décomptes, il ne faut pas compter les meeples noirs sur les tuiles (= »membres de clan ») mais les meeples noirs « chefs de clans ».  Pour produire ces derniers, il faut utiliser 1 action déplacement pour
sortir 1 meeple pour toujours de son village et le poser à coté.
*pour toutes les tuiles qui consistent à payer des ressources, on peut  toujours acheter les ressources manquantes au marché et non les seules disponibles dans son village

Comme dirait Dom « pourquoi y a-t-il toujours des erreurs de règles aux tables où je joue » ? :-[

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Table 3, dite « un moult merveilleux fait d’arme » : A Nightfall, on combine deck building et zombies, cela plut beaucoup aux joueurs présents qui le manifestèrent bruyamment, un peu comme s’ils n’avaient pas de voisisns (mais on était contents qu’ils le soient). Thierry, 8, devance Julien.F1 et Thomas, 10, puis Axel, 11 et enfin Jonathan, 14. Car on me souffle dans l’oreillette que moins on a de points, plus on gagne…

Table 4, dite «  succession par la femme » : A Tzolk’in, Jeff, Mickaël s’attaquent à Joane dans le huis clos de la salle informatique Le résultat est encore incertain à cette heure.

Table 5, dite « lost in translation » : A Codenames, les bleus (François-René, Thierry, Axel, Julien.F2, VHS) héroïques, triomphent 3 à 2 des rouges (Xel, Joane, Thomas, Dom). Après avoir mené 2 à 0 rapidement, ils furent rejoints avant de l’emporter dans le set décisif. On retiendra de cette partie les propositions aventureuses des rouges (peupleraie, amoureuse, Marie-Antoinette), qui se heurtèrent au pragmatisme des bleus, à l’image de François-René, grand adepte du Canard WC (c). La victoire se joua sur un aileron de requin, qui était plus marteau que baleine…

Table 6, dite « joute armoricaine » : Un Smash Up de fin de soirée oppose Tristan à Mickaël. En ont-ils eux-mêmes retenu l’issue ?

Table 7, dite « sang parallèle »: Nicolas me souffle dans l’oreillette qu’en fait, y’avait 2 tables de Cthulhu Wars en parallèle… L’autre était composée de Julien (de Paimpol), Jibee et Franck. Les scores seront dévoilés sur le forum !

Table 8, dite « joute ancienne », que Nicolas raconte ainsi:  F-R, Baptiste et moi avons également fait un Signe des Anciens. Nous avons d’ailleurs brillamment gagné!

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Séance de MARDI 16/02/2016 à St-Elivet

Le 16 février 1943, une loi de l’État français instituait le Service Obligatoire du Travail, rebaptisé très vite Service du Travail Obligatoire (STO) en raison des moqueries suscitées par ses initiales. Dès le début de l’Occupation allemande, des Français se sont portés volontaires pour aller travailler en Allemagne dans les fermes ou les usines d’armement, en échange d’une bonne rémunération. On en compte au total 240.000, dont 70.000 femmes.

Ces travailleurs volontaires ne suffisant pas à colmater les manques de main d’œuvre occasionnés par la mobilisation, Fritz Sauckel, responsable de l’emploi dans le IIIe Reich, presse Vichy de lui fournir 350.000 travailleurs qualifiés supplémentaires. Le 22 juin 1942, Pierre Laval met donc en place la « Relève », promettant qu’au départ de trois travailleurs répondrait la libération d’un prisonnier français. L’opération se solde par un fiasco. Il se résout alors à organiser le STO.

C’est le seul exemple d’un gouvernement européen qui ait livré ses travailleurs à l’Allemagne. On comptera jusqu’en juin 1944 un total de 650.000 départs au titre du STO, mais aussi 200.000 réfractaires, dont beaucoup prendront le maquis.

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73 ans après, avec le « retour » simultané de Maud, Vincent, et JiBee, la « relève » était assurée à St-Elivet, qui vit des affiches hautes en couleurs….

Table 1, dite « Travailleurs de l’ombre » : Votre modeste narrateur invite à la table de P.I. Vincent, qui apprécia le mécanisme et l’ambiance de cette production Wallacienne, Xel, dont la maîtrise de ce jeu n’est plus à démontrer et qui termina avec le score « parfait » de 21, et Franck, qui, ayant un certain mal à se représenter les différents quartiers de Manhattan, termina à 5 suite à plusieurs « râteaux ». A quatre longueurs de Xel, Vincent et VMN ont fait bonne figure.

Table 2, dite « Terre promise » : En 1289, pour consolider les frontières du royaume de France, le roi Philippe Le Bel décide de faire construire un nouveau château. Pour l’instant, Caylus n’est qu’un modeste bourg mais, bientôt, les ouvriers et les artisans affluent par dizaines… Attirée par la fortune, Maud y défie JiBee avec le soutien moral de Jeff. Elle ne démérita point pour une première partie (58 PV), tandis que Jeff (73 PV) tutoya gentiment le maître, qui, avec 90 PV, avait de quoi voir venir…

Table 3, dite « Ouvriers réquisitionnés » : A Roborally Nicolas s’impose facilement devant Thierry et Baptiste, notre trésorier.

Table 4, dite « Retraités prématurés » : Le Signe des Anciens regroupe les protagonistes de la table 3. Ils sont partis sans laisser la feuille de match, qui sera peut-être dévoilée sur le forum…

Table 5, dite « Occupation lucrative » : A Level Up, Xel engrange sa deuxième victoire de la soirée devant votre humble serviteur, suivi d’un niveau par Maud, alors que Jeff prend le maquis et y végète en attendant son heure.

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Séance de VENDREDI à Ti Koad 19/09

Nous avons testé ce vendredi les limites de capacité de la salle de Ti Koad, avec un succès relatif, je pense, tandis que Sly-le-Vieux se faisait un peu plus vieux.

Table n°1, dite « rapide »…
… où Julien, Sly-le-plus-vieux, Laurent et David ont torché une partie de Pathfinder, Le Jeu de Cartes. La partie fut donc rapide, puisqu’à 22h l’objectif commun était rempli et la victoire collective assurée. (Cela dit, au moins l’un des joueurs trouva la partie plus longue qu’elle ne fut, puisqu’il quitta la salle persuadé qu’il était déjà 23h…)

Table n°1bis, dite « oubliée »…
… où Julien, David et Jérôme ont joué à The Manhattan Project qui semble avoir généré un certain, puisque David nous dit :

c’est le placement des ouvriers à la Tzolk’in, le maïs en moins. C’est du bisounours équipé de son bazooka : il s’en sert ou pas. C’est aussi un jeu plein de possibilités et très modulaire, dont Julien nous a montré seulement à la fin de la partie les moult extensions existantes (et comprises dans la boîte de base). Il faudra y rejouer.

Table n°2, dite « exilée »…
… où Xel, François et Thomas ont testé le confort du couloir pour une partie de Brass. Encore du fun et du rire à gogo avec le trublion Martin Wallace.
Xel nous donne le résultat final :

Wallacerie : Thomas l’a emporté avec 165 PV, j’étais 4 PV derrière et François bien plus loin.

Table n°2bis, dite « exilée et oubliée »…
… où Xel, François et Thomas ont remis le couvert avec non pas une, mais deux parties de Splendor. Xel nous livre les résultats :

Deux parties de Splendor avec des scores identiques : François 17 PV, Thomas 14 PV et moi 11 PV.

Table n°3, dite « Présidentielle »…
… où Jibee, Jack, Jeff et Maud ont célébré les foires aux vins qui fleurissent en cette saison en jouant aux Châteaux de Bourgogne.

Table n°4, dite « à deux, c’est mieux »…
… où Baptiste a initié Jérôme aux joies du Signe des Anciens, un jeu coopératif à base de dés. Un jeu coopératif basé sur l’œuvre de Lovecraft et signé Fantasy Flight Games, y a pas à dire, c’est une chose rare… ou pas.

Table n°5, dite « braiiiins »…
… où Mks, Audrey, Dominique, Virginie et moi-même avons affronté les hordes de zombies de Dead of Winter: A Crossroads Game. Après un départ assez catastrophique, voyant le moral chuter très rapidement à 1, les valeureux survivants ont finalement sauvé la colonie. En prime, Mks, Virginie et Votre Gentil Narrateur remplissent leurs objectifs personnels et se partagent donc la victoire.

Après ces parties riches en émotions, d’autres plus rapides se sont déroulées :

Table n°6, dite « et si on tenait les cartes à l’envers, hahaha, mort de rire. Lol. »…
… où Jack, Jibee, Maud, Jeff et peut-être d’autres, ont fait péter les feux d’Hanabi.

Table n°7, dite « c’est rapide si on connait les règles »…
… où j’ai expliqué (laborieusement) les règles de The Resistance à Maud, Dominique, Audrey, Virginie et une amie de celle-ci. Une seule partie fut jouée, et remportée par les résistants, c’est à dire « nous », tandis que les méchantes ont perdu.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 7/06

2 + 1 tables pour cette séance racontée par Baptiste 1er dit « un poil rebelle » :

Une petite semaine pour PC puisqu’après le trio de mardi, nous n’étions que sept en ce vendredi soir : Jérôme, David, F-R, Vincent, Julian, Yann et moi.

Remarquant l’absence totale du bureau, une AG fut organisée et un nouveau bureau a été élu, les postes étant distribués en fonction de la longueur de cheveux du candidat.

Après avoir longuement débattu (ou trollé) sur la possibilité de faire un BSG, deux tables furent lancées.

Vincent, Julian, Yann et F-R affrontèrent des monstres dans Le Signe des Anciens en leur jetant des dés à la figure et en poussant de nombreux cris, dans une belle démonstration de coopération. A ce jeu les Grands Anciens ne purent lutter et s’effondrèrent à plusieurs reprises.

Ils enchainèrent ensuite avec un jeu dans lequel si tu construis une maison à côté d’une montagne, tu gagnes.

L’Humaine Vasha La Rouge (Jérôme), le Nain Örn Poindacier (David) et l’Elfe Edaiyn Epinedesang (Baptiste) affrontèrent des monstres dans Sang Rancune en leur jetant des cartes à la figure et en poussant de nombreux cris, dans une belle démonstration de traitrise. A ce jeu le Nain semblait le plus fort, achevant les premiers monstres du donjon. Afin de rééquilibrer la balance, l’Elfe s’empressa de le truffer de flèche, prétextant que l’embonpoint du Nain le gênait pour atteindre les monstres. Nos trois aventuriers finirent par sortir vivants du donjon, mais le Nain et l’Elfe étant à égalité de points, un dixième monstre fut popé pour les départager, et donner une chance au Nain de perdre ses derniers points de vie. La guerrière acheva la bête, et lors du nouveau décompte des points, l’Elfe découvrit qu’il n’y avait en fait jamais eu d’égalité car il avait oublié de compter les points offerts par une potion. Bilan du donjon : je termine avec 20pts, David avec 17 et Jérôme avec 15pts.

La revanche fut prise dans une partie de Wiz-War. J’ouvrai les hostilités en m’aventurant chez David pour lui prendre son trésor. Il riposta en m’enlevant 13 de mes 15 points de vie, accélérant ainsi mon retour dans mon coin du plateau, où je croisai Jérôme occupé à me voler. Déposant le trésor de David chez moi pour marquer le point, j’entourai Jérôme de pièges et de murs, échangeai de place avec David pour me retrouver chez Jérôme afin de lui rendre la monnaie de sa pièce. Après avoir fait connaissance, mes deux adversaires décidèrent d’un commun accord de me faire la peau. Marquant un point avec ma mort, Jérôme empocha son second point en enjambant mon cadavre pour déposer chez lui le trésor qu’il m’avait volé, remportant ainsi la partie.

Le point de vue rationnel de Julien sur cette affaire :

 Il y avait 2 tables, une avec Baptiste, Jérome et David. Ils ont joué à Sang Rancune, puis à Wiz-war (aucune idée de qui a gagné quoi, hormis que baptiste fut éliminé assez rapidement à Wiz-war).De notre côté, avec Vincent, François-René et Yann (dit Rodrigue, car il a du coeur !), on a tout d’abord joué au Signe des Anciens, jeu dans l’univers de Cthulhu, coopératif avec des dés. On a fait 2 parties, l’un contre Hastur, qui fut gagné très difficilement, l’Ancien fut scellé alors que la piste du Destin était quasiment remplie. La deuxième, contre M. Cthulu himself, fut plus aisée, sans doute parce nous lui avons envoyé en pâture le vieux professeur.

On a ensuite enchaîné avec une partie éclair de Kingdom Builder, le temps que tout le monde comprenne les règles. Alors que Yann-Rodrigue semblait faire la course en tête en usant et abusant des pouvoirs spéciaux, c’est à la surprise générale François-Ren

é qui a gagné et Rodrigue fut bon dernier

.

Il y avait également une table de JdR (externalisée à Saint Quai les Perros) qui a vu Sly The Young affronter 5 furies : Gwenn, Roxane, Marie-Anne, Ania et Maud dans un scénario de Patient 13 dont on ne sait pas si tout le monde est sorti indemne.

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