Séance de VENDREDI 02/08/2019 à Servel

Afficher l’image source
1914

Le dimanche 2 août 1914, à Joncherey, sur le territoire de Belfort, le caporal français Jules Peugeot, du 44e RI, et le sous-lieutenant allemand Albert Mayer, du 5e régiment de chasseurs à cheval, basé à Mulhouse, échangent des coups de feu.

Ils tombent l’un et l’autre avant même la déclaration du lendemain. Ce seront les premiers morts de la grande guerre. Les deux jeunes hommes avaient presque le même âge, 21 et 22 ans.

Monument de Joncherey
(bas-relief)

En 1922, l’ancien président Raymond Poincaré inaugurera devant 5 000 personnes à Joncherey le monument érigé au caporal Peugeot. Dans son discours, il explique qu’il a été « assassiné », car tué un jour avant la déclaration de guerre avec l’Empire allemand, argument développé sur le monument lui-même dans un grand bas-relief allégorique intitulé Violation du droit et représentant Germania, qui poignarde dans le dos une personnification du droit.

En juillet 1940, le monument de Joncherey sera détruit par l’occupant. Mais en 1959, reconstruit sous la forme d’un mur souvenir.

A Parties Civiles, 105 ans après, c’était une soirée de grandes batailles, où beaucoup sont tombés au feu. Mais, avant les combats, nous avons eu le temps de sympathiser avec Lucas et Alice, deux estivants de passage qu’on qualifiera sans hésitation de ludopathes fort sympathiques, en attestent les brownies qu’ils avaient confectionnés pour l’occasion. Enfin, il y a des jours comme ça où la claviste a autant à faire qu’aux belles années de Libération (repérez les NDLC) pour remettre les choses à l’endroit (c’est son travail après tout).

Table 1, dite « Avant la bataille » : Le seigneur des anneaux déploie son univers, une table coopérative où chacun s’entraide dans une quête fraternelle d’avant la bataille. Ce fut donc gagné à l’aise par l’armée des ombres, Armand, Eric, Elouan, Olivier (NDLC: mais lequel ?) et Franck, ce dernier, sous le masque de Legolas, s’en tirant même sans une égratignure.

Table 2, dite « Avant l’heure c’est pas l’heure » : exilé loin de son paternel, le petit Paul s’est vu vainqueur à cette partie homérique de Mythic battle – un poil trop tôt pour exulter, car, à l’issue d’un suspens terrible, Axel, lui aussi en vacances, lui inflige une défaite aussi cuisante que le coup de soleil qu’il ramenait de la plage. Mickaël, olympien dans la victoire comme dans la déroute, a joué l’arbitre des élégances: on retient surtout de sa prestation son magnifique travail d’orfèvre de la peinture des figurines !

Table 3, dite « Violation du droit » : Les mythes sont encore à l’honneur dans cette table de Mythotopia, jeu apporté par Thomas sur la suggestion légèrement appuyée de votre serviteur. Avec deux débutants à la table, Camille et Gilles, la bataille a été beaucoup plus serrée qu’on n’eût pu le croire. Elle restera malheureusement pour l’histoire entachée d’une indiscutable violation du droit, Gilles faisant usage par deux fois d’une propriété du diplomate qui n’est pas dans les règles (un diplomate peut en effet mettre fin à une bataille en deuxième action, mais uniquement en position de défenseur, pas d’attaquant !). La chose vérifiée, il était trop tard et votre narrateur spolié de deux territoires qu’il détenait. Habilement concentré sur une zone de montagnes, et équipé des attributs du ranger, je fis mieux que me défendre pour pallier à ce coup du sort, terminant à 37. C’est Thomas qui l’emporte avec 42, devant Gilles, 39, mais surtout grâce à Camille, 35, qui lui donna l’opportunité de mettre fin au jeu. Un sacrilège de plus pour cette partie: à ce jeu, le final doit se mener comme une partie d’échecs, et donner à une adversaire l’occasion de conclure sans raison valable est définitivement contre l’étiquette (NDLC: narrateur ou procureur ? Il se prend pour Poincaré !).

Table 4, dite « Portrait de groupe avec drame » : L’espace de Warhammer 40 000 se déploie toujours avec majesté, et, entre Benjamin, Julien, Steven et Romain, nous avions affaire à un beau portrait de groupe qui mériterait qu’on lui érige un monument. Le drame viendrait plus tard, car c’est la guerre après tout. Mais son issue est restée enveloppée par la nuit (NDLC: ne faudrait-il pas que les participants à ces tables nocturnes envoient un câble pour donner le résultat avant le bouclage ?).

Afficher l’image source
Divines figurines

Table 5, dite « Brun, Blanc, Jaune » : une interminable partie de Cthulhu Wars (NDLC: attention les rédacteurs, j’ai vu des tags de ce jeu mal orthographiés ! ) opposa nos deux visiteurs, Alice et Lucas, à Xel, F.-R., Neox, Olivier-L, Olivier-3 (NDLC: il y a trop d’Olivier dans cette soirée, on s’y perd). Une partie gagnée par François-René avec les jaunes, et, selon lui, c’est la première fois que ça arrive à ce jeu, car les jaunes passent normalement le plus clair de leur temps à se faire taper dessus (NDLC: un peu comme les gilets jaunes), sauf que là, personne ne m’a attaqué, et comme cette race (NDLC: ce mot est-il approprié ?) regagne du pouvoir à la fin, et que la partie a duré comme une nuit blanche, j’ai pu gagner, mais ce n’est pas vraiment pas facile avec les jaunes, heureusement que j’ai pu carburer aux brownies pour durer (NDLC: faut-il voir un message politique dans cette alliance des jaunes et des bruns ?).

Table 6, dite « Bleue horizon » : la table 3 se reconstitue pour une plongée dans le grand bleu de Deep sea adventure. Une partie où Thomas resta cruellement à la porte d’entrée, faisant un improbable double 1 en fin de deuxième manche ! Mais il se rattrapa magnifiquement dans la troisième et l’emporte avec 45 ! Gilles, 27, et Camille, 25, montent sur le podium. Quant à votre narrateur il poussa le role play (NDLC: il existe un équivalent français !) à saigner du nez comme victime d’un accident de décompression, et échoue à 19 !

Table 7, dite « Déjà trop tard » : réunis de nouveau pour un Mythic battle, Axel et Mickaël ont livré un duel inégal, le second massacrant le premier, qui déclara après coup « quand j’ai compris, il était trop tard » (NDLC: un peu comme son coup de soleil ?).

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de VENDREDI 21/04/2017 à St-Elivet

Le 21 avril 2002, un second tour inattendu comme une coup de tonnerre sortait des urnes de l’élection présidentielle française. 15 ans après, l’orage gronde depuis longtemps et une configuration similaire ne surprendrait plus personne à l’occasion du scrutin à venir. C’est l’occasion de rappeler que la démocratie, comme la liberté de la presse, ne s’use que lorsqu’on ne s’en sert pas. Voilà le fil rouge idéal pour relier les tables de cette belle soirée ensoleillée, comme un avant-goût d’été.

Résultat de recherche d'images pour "21 avril 2002 cartoon"

Table 1, dite « Du sang et des larmes » : le monde a été détruit par les grands anciens, tel est le fait marquant de cette table de Cthulhu wars. Une partie survolée par Neox, devant FR, 27. Doc Nicolas, Franck et Anthony seront aussi crédités au générique de cette superproduction.

Table 2, dite « Peste brune » : Camille, Xel, Sophie, Baptiste et Jérôme défendent le monde à Pandémie: contagion. En l’absence de docteur diplômé, c’est Xel qui revêt le costume de super-infirmière.

Table 3, dite « Au berceau » : nous retrouvons le berceau de la démocratie pour un voyage dans le temps sur les terres d’Olympos, un jeu que Nicolas II tente de nous expliquer, malgré les multiples interrogations des autres joueurs, pinaillant sur tel ou tel point. Lorsqu’il y parvient enfin, l’heure est déjà bien avancée, et comme le mécanisme du jeu prévoit que la partie ne prend fin qu’avec l’arrivée du dernier joueur, nous pressentons que la nuit sera longue comme une renégociation de dette grecque. C’est finalement le jeune possesseur du jeu qui s’impose avec 42, coiffant Tristan (40), Dom (39), Thomas (36), et votre modeste narrateur (31), qui scella une paix des braves avec Tristan suite à un emmanchement de partie belliqueux.

Table 4, dite « Le pouvoir des idées » : à The big idea vous êtes un inventeur à la recherche de l’idée géniale qui va, bien évidemment, changer la face du monde. Votre but : le proposer à un public incrédule. Une bonne partie de rigolade (à ne pas confondre avec une élection) pour ces rescapés de la table 2.

Table 5, dite « Inside job » : les tables se recomposent, et, tandis que votre modeste narrateur part chercher une caisse d’aspirine, les survivants restent parcourir l’univers de Secret Hitler, autrement dit la destruction de la démocratie de l’intérieur. 4 manches en furent jouées.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum.

Séance de MARDI 23/08/2016 à Ti-Koad

Merci à Nicolas-Neox qui s’est jeté à l’eau et a tenu le crayon pour ce compte-rendu :

En ce jour de canicule bretonne (oui oui, elles ont pour spécificité de ne durer qu’une journée!), Ti-Koad a vu arriver quelques uns de ses membres avant l’horaire officiel du mardi soir.
Es-ce dû à la frustration de l’annulation du samedi? Nous ne le savons pas vraiment!
Mais dès 20h, 3 joyeux lurons ont pu être aperçus… équipés de glacières et d’un Mölkky!

Table 1, dite « Tapis vert » : Un Mölkky disputé entre Baptiste-aux-clés-d’or, Neox et Jérome. Victoire toute en élégance de notre trésorier, le tout sans lâcher son breuvage malté/houblonné une seule seconde.

Avec l’arrivé de nouveaux compagnons de jeu et à l’heure habituelle des festivités, les traditionnels jeux de plateau ont repris comme à l’accoutumée.

Table 2, dite « Ô nuit d’Arabie, mille et une folie, plus chaude à minuit, qu’au soleil en plein jour » : Serait-ce dû à la température qui commençait à baisser ? Un Five Tribes s’est rapidement organisé avec Baptiste, Olivier, Paul et Vincent qui ont été enchantés par le royaume des mille et une nuits version Cathala. Il a été dit qu’encore une fois, c’est Mr Baptiste qui s’impose face à ses 3 compagnons. Décidément!

Table 3, dite « Un petit jeu en attendant François-R qui n’arrivera qu’a 21h/21h15 » : C’est donc autour d’un Welcome to the dungeon que Jérome, Neox et Nicolas-II commencent à s’installer. Mais c’est avec étonnement qu’ils virent François-R arriver avant la fin de mise en place du jeu et qui vient donc compléter la table (Oui oui, François-R avec de l’avance c’est possible, un peu comme une journée à plus de 30 degrés en Bretagne). Nicolas-le-second met gentiment une fessée à ses compagnons de table.

Table 4, dite « Bisous bisous, gentil bisounours » : La table 3 au grand complet se décide à réveiller des choses peut-être un peu trop anciennes pour l’humanité. C’est donc parti pour un Cthulhu Wars! Le tirage au sort des factions en a fait pleurer un (VHN):

  • Neox sera donc du côté de Shub Niggurath
  • François-R adepte de Nyarlathotep
  • Jérome se rafraîchira dans les pôles avec Ithaqua
  • et Nicolas-2 sera le représentant local de Yog Sothoth

Une jolie partie avec des négociations de Shub Niggurath sur les bienfaits pour les autres de partager un lopin de terre avec 1 de ses unités avec des contrepartie de tranquillité. Malgré cela et le fait d’avoir débloqué 5 des 6 grimoires (le 6ème était juste une formalité) celui-ci n’arrivera pas a suivre la montée en puissance des autres dieux. Face à un Nyarlathotep qui tentait de trouver le répit en scandant à l’assemblée qu’il fallait barrer la route à la chèvre… pourtant bien dernier sur la piste de score!
La partie a donc été gagnée d’1 seul point par Nyarlathotep (François-R) face à Yog Sothoth (Nicolas-2). D’ailleurs ces deux derniers n’ont pas hésité à se faire la guerre plusieurs fois en Amérique du Nord… Heureusement Trump n’a pas encore la stature de chose très ancienne prête a affronter les autres dieux.

Table 5, dite « Dessine-moi un mouton » : La table 4 enchaine sur un Imagine (pour le fun, sans compter les points). Sans surprise, nous avons vraiment beaucoup ri autour de ce jeu.
Nicolas-2 s’est spécialisé dans les animaux, et dans les moments mémorables Jérôme a eu un très joli « Les Bronzés » en tentant de montrer un soleil et des (enfin une) nanas, alors que François-R a échoué à faire deviner « Où sont les femmes? »
Neox partira ravi d’avoir réussi a faire deviner « Le plus grand cabaret du monde ».
Il est a noter que la salle composée à 100% d’hommes, les sujets de discussion ont pris une tournure très virile! On a notamment parlé Dirty Dancing et autres comédies musicales.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum.

Séance de VENDREDI 13/05/2016 à St-Elivet

Beaucoup de variété et d’activité en ce vendredi post-AG dans une salle St-Elivet où l’on put entendre un silence concentré (beaucoup) et des cris (un peu, mais pas trop sinon les voisins se plaignent).

Table 1, dite « Abracadabra ! » : Jack, Jibee, Julien-Paimpol et Jhomas jouent à Trickerion: Legends of Illusion, un jeu récent de la catégorie poids lourd-placement d’ouvrier dans lequel des illusionnistes se mesurent entre eux en réalisant des tours de plus en plus forts (par exemple, jouer pendant plus de 4 heures ce qui fait que le résultat de la partie n’est pas encore tombé sur nos téléscripteurs. Je suis cependant sûr qu’il finira par apparaître magiquement dans ce compte-rendu).

Table 2, dite « Ouille ! » : F-R, Frank-3, Jeff et VHN découvrent Space Alert, un jeu coopératif frénétique à actions programmées. Les joueur sont l’équipage, sympathique mais un peu novice, d’un vaisseau spatial qui se voit attaqué par toutes sortes de menaces (ennemis, aliens, etc. pas besoin de vous faire un dessin). Pendant 7 courtes minutes, ils doivent décider de leurs actions en se coordonnant pour organiser le combat en utilisant les armes, protégeant le vaisseau et gérant l’énergie disponible. Autant dire qu’en cas de malentendu, l’issue est le plus souvent fatale (et parfois hilarante). Il m’en coûte de l’écrire mais nous avons échoué deux fois de suite au scénario d’initiation (sachant qu’avant de le rejouer, il y a eu un échange sur le thème « ce sera trop facile vu que maintenant on sait où, quand et avec quelle force apparaissent les menaces ». Hum). A noter pour ceux qui ont une heure à perdre, le manuel est rédigé de façon particulièrement drôle.

Table 3, dite « A l’assaut ! » : Baptiste-le-rupin-galactique, Axel, Mickaël et Nicolas-Neox jouent à Metal Adventures, un jeu plein de bruit et de fureur dans un futur spatial et steampunk. C’est Nicolas qui a été le pirate interstellaire le plus redoutable.

Table 4, dite « Sauve qui peut ! » : Tristan, Julien-Lannion et Frank-1 jouent à The Island, un jeu vachard où il faut s’échapper d’une île qui coule à cause de la montée des eaux provoquée par le changement climatique parce que sa bouée est crevée. Rares sont les jeux où les personnages peuvent se noyer ou se faire manger par des requins ! Tristan sera le survivor de ce vendredi soir.

Table 5, dite « Iä ! Shub-Niggurath ! » : Nicolas-Neox, Axel, F-R, Frank-3 et un Vincent tombé du ciel se frittent à Cthulhu Wars. Il semblerait qu’Axel ait appris à ses dépens qu’il ne faut pas aller chercher Vincent et que Nicolas ait fini par s’imposer.

Table 6, dite « En voiture ! » : Baptiste, Jeff, Mickaël enchaînent 2 parties des Aventuriers du Rail (en Grande-Bretagne puis, après une correspondance en Islande, en Pennsylvanie). La première partie est gagnée par Mickaël (95 points) devant Baptiste (82) et Jeff (9, non ce n’est pas une faute de frappe me demande-t-on de préciser). Ce dernier se refait dans la seconde partie qu’il emporte.

Table 7, dite « Michty me ! » : Tristan, Julien-Lannion (qui découvre) et VHN jouent à Glen More, un jeu de gestion poids-moyen avec quelques mécanismes originaux qui était sorti il y a quelques semaines. Chaque joueur a choisi des options de développement assez différentes et l’ordre d’arrivée est le précédent cité (56/50/44 points). Étonnamment, tout le monde a trouvé que le jeu était plus intéressant quand on utilise les vraies règles 😛

Table 8, dite « Chameau ! » : Tristan et Dom se retrouvent en tête à tête dans Jaipur que Tristan remporte 2 manches à 1.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de VENDREDI 22/04/2016 à St-Elivet

Le 22 avril 1637, exaspérée par la création de nouvelles taxes et la présence de troupes dans les campagnes, auxquelles une ordonnance contraint de fournir des rations de blé, une partie de la population du Périgord se soulève. C’est l’insurrection des Croquants, la plus célèbre des révoltes anti-fiscales qui ont marqué les dernières années du règne de Louis XIII.

Les insurgés s’attaquent aux collecteurs d’impôts et forment une armée de quelque 8000 hommes. La rébellion s’étend, atteint le Haut-Quercy, entre Lot et Dordogne. 3.000 hommes de l’armée royale sont obligés d’abandonner la surveillance de la frontière espagnole pour venir mater le soulèvement, au prix d’un millier de victimes. Les chefs des Croquants sont condamnés à mort, au bannissement ou aux galères mais la masse des paysans et villageois est traitée avec plus de mansuétude. Le Premier ministre, le cardinal de Richelieu, accorde une large amnistie, ayant besoin de forces pour combattre l’Espagne.

La révolte des Croquants constitue la plus grande insurrection populaire de la monarchie, même si elle a été moins meurtrière que la Grande Jacquerie de 1358. Les années 1636 et 1637 furent également marquées par des manifestations en Bretagne, où la rumeur courait que la gabelle allait y être introduite, et des soulèvements dans le Poitou.

gravure_rocal

379 ans après, à St-Elivet,  une certaine ambiance insurrectionnelle reignait, et les propriétaires des jeux y ont connu des fortunes très aléatoires.

Table 1, dite « Cardinale » : à Cthulhu Wars, Vincent, avec l’aplomb d’un Richelieu, mate une solide opposition formée de Xel, Nicolas-Neox, Thierry et Laurent !

Table 2,  dite « Insurrectionnelle » :  Thomas (10 PV)  finit à la traîne une partie de Battalia,  devançant votre humble serviteur (9 PV) . Tristan (13 PV) fit longtemps figure d’homme à abattre avant que la machinerie bien huilée de JiBee se mette en marche, à coup de répétitives cohortes bleues, façonnées par son ardoise magique. S’il l’emporte avec 15 PV, il aurait pu tout perdre sur un coup de poker que je tentai, en forme d’insurrection. JUché sur mon cheval ailé, je lançai une bataille éclair sur une cité à 4, que j’attaquai à 13. Mais le président avait planqué des biscuits dans sa tente et réussit miraculeusement à parer l’offensive. La messe était dite.

Table 3,  dite « Rationnée» : Michal triomphe à Forbidden stars, opposé à François-René, Mickaël et Dominique. Les fans des « gros » jeux de stratégie trouveront leur bonheur à cet opus qui, malgré une certaine simplification, garde tout le charme et l’attirance du genre FFG (Fantasy Flight Games) dont Twilight Imperium est la référence. Si vous êtes en plus un fan de l’univers Warhammer, alors Forgotten Stars devient un achat obligatoire.

fstars

Table 4, dite « Amnistiée » : à Spyfall, François-René, Thomas, JiBee, Xel, VHS et Dominique aiguisent leur couverture pour jouer selon le cas le rôle d’espion ou de contre-espion. Une partie où François-René, Dom et Xel furent presque systématiquement les passagers clandestins, souvent soupçonnés mais pas toujours dénoncés. Certains firent des effets de manche aussi spectaculaires que vains avec des questions comme « vous aimez les chiens ? », mais au vu de l’heure tardive, on n’hésitera pas à les amnistier.

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de VENDREDI 08/04/2016 à St-Elivet

Le 8 avril 1378, l’élection du pape Urbain VI par des cardinaux dissidents et son installation en Avignon déclenchaient le Grand Schisme d’Occident. Ce schisme tire ses racines d’un contexte de lutte entre pouvoirs spirituel et temporel depuis la fin du XIIIè siècle, qui connut son apogée avec l’affrontement entre Philippe le Bel, roi de France, et le pape Boniface VIII, et dont voici une brève histoire.

Le roi décida de lever, en 1295, un impôt exceptionnel sur le clergé: la décime. Le pape, qui tire revenus abondants de France, répond que le clergé ne peut être soumis à aucun impôt sans l’accord du Saint-Siège, et que les évêques seront tenus de le suivre sous peine d’excommunication. En rétorsion, Philippe Le Bel interdit toute exportation de valeurs hors du royaume de France, privant le pape d’une part importante de ses ressources. Les rapports avec Rome se tendent.

En 1302, par la bulle Unam Sanctam, Boniface VIII affirme la supériorité du pouvoir spirituel sur le temporel et donc, du pape sur les rois. C’en est trop pour Philippe le Bel, qui réunit un concile des évêques de France pour condamner le pape, qui alors menace de l’excommunier et de jeter l’interdit sur le royaume de France. Fort du soutien de la population et des ecclésiastiques, le roi l’envoie faire arrêter pour le faire juger par un concile, mais la mort du pontife interrompt le processus. Son successeur, Benoît XI, élu le 22 octobre 1303 dans une atmosphère détestable, annule les mesures vexant le puissant roi de France avant de mourir lui-même, le 7 juillet 1304.

Pendant 11 mois, de pénibles tractations se déroulent entre le parti français et celui du défunt Boniface VIII. On décide finalement de choisir le pape à l’extérieur du Sacré Collège des cardinaux, et l’unanimité se fait sur le nom de Bertrand de Got, prélat diplomate et juriste éminent, resté neutre dans la querelle. Le 5 juin 1305, les cardinaux, réunis en conclave à Pérouse, le portent à la tête de l’Église sous le nom de Clément V, premier pape français depuis Sylvestre II en 999. Il monte sur le trône de Pierre à quarante ans, alors que l’Église traverse une grave crise politique. Le nouveau pape renonce à se rendre à Rome, par crainte des intrigues locales et des risques liés à un conflit, et se fait couronner à Lyon, en terre d’Empire, le 1er novembre.

Clément V fait son possible pour se concilier les bonnes grâces du roi, mais repousse sa demande d’ouvrir un procès posthume contre Boniface VIII. Toujours pas en mesure de s’établir à Rome, et voulant suivre de près le procès des Templiers, il décide en 1309 de s’établir « provisoirement » dans un couvent de dominicains à Avignon, sur des terres d’Empire cédées par le roi de Sicile, comte de Provence. Même provisoire, cet établissement aux frontières du royaume de France traduit l’abaissement de la papauté, depuis l’époque où Innocent III, un siècle plus tôt, prétendait soumettre les rois à son autorité.

Cinq papes d’Avignon successifs, et 80 % des cardinaux qui nomment légats et gouverneurs des provinces ecclésiastiques d’Italie, sont français et généralement proches du roi de France, au détriment des Italiens habitués à recevoir les bénéfices liés à ces charges. Le mécontentement est amplifié par les soubresauts du conflit opposant les Guelfes – partisans de la papauté et suivant le roi de Naples de la maison d’Anjou- au parti gibelin – dont les représentants de la puissante famille des Visconti sont les dirigeants désignés.

L’événement déclencheur de la grande crise papale est la scission du Sacré Collège à la suite de l’élection d’Urbain VI (1378–1389). 70 ans après le départ du souverain pontife pour Avignon, Rome accueille une partie de ses cardinaux dans une ambiance fiévreuse La foule romaine, soucieuse de garder un pape «romain ou au moins italien», déclenche une émeute le 8 avril, jour de l’élection. De ce fait, celle-ci n’est ni tout à fait libre, ni tout à fait valide. L’archevêque de Bari, Barthélémy Prignano reçoit la tiare et prend le nom d’Urbain VI. Si l’élection s’est faite en grande partie sous la pression du peuple romain en armes, les cardinaux ont opté, dans la précipitation, pour un homme peu puissant connu pour sa modération.

À peine élu, Urbain VI se brouille avec une partie des cardinaux restés à Avignon. Il cherche à imposer au Collège une vie conforme à l’idéal évangélique, demandant aux cardinaux de renoncer à leurs pensions et d’investir dans la restauration de l’Église. C’est rapidement deux conceptions – avignonnaise et romaine – de l’Église, du fonctionnement de ses institutions, de sa fiscalité et du rôle de ses princes qui s’opposent. Les cardinaux, en majorité français, habitués aux fastes et intrigues de couloirs grâce auxquelles ils ont pu accéder à leurs charges si rémunératrices, voient d’un très mauvais œil ce pape moralisateur et intransigeant.

Les cardinaux en dissidence, rappelant la non-canonicité de l’élection, le somment d’abdiquer le 2 août. Le 18 septembre, à Rome, Urbain VI crée 29 nouveaux cardinaux dont vingt Italiens. Les cardinaux français font jouer leurs réseaux d’influence et convainquent les conseillers de Charles V, puis le roi lui-même, de la non validité de l’élection d’Urbain VI. Le 20 septembre 1378, lors d’un conclave à Fondi, le Sacré Collège élit l’un des siens, le cardinal Robert de Genève, qui prend le titre de Clément VII (1378–1394). Le schisme est consommé.

L’Occident chrétien se divise alors. Du fait de la guerre de Cent Ans, le partage en deux camps et la reconnaissance de tel ou tel pontife par les princes devient un élément comme un autre du jeu politique. Dans le camp clémentiste, le royaume de Naples et la France sont rejoints par les alliés de Charles V : la Castille, l’Écosse et les duchés de Lorraine, d’Autriche et du Luxembourg. Rejoignent l’obédience romaine, les ennemis du royaume de Naples (l’Italie du Nord, les royaumes angevins de Hongrie et de Pologne) et ceux du royaume de France (l’Angleterre, les Flandres). Papes, antipapes, et même antipapes imaginaires se succèderont jusqu’à l’extinction du schisme, canoniquement en 1415 (abdication du pape romain Grégoire XII), mais ses soubresauts se firent encore entendre un demi-siècle.

Richental_Papststurz

638 ans après cette élection controversée, à St-Elivet, il fut aussi beaucoup question de rois, de papes et de batailles dans les trois tables inaugurales.

Table 1, dite « Papale, forcément papale » : à Cthulhu Wars, installé en grand équipage dans la bibliothèque (car à ce jeu, il faut de l’espace), Jacques assomme la concurrence avec 33 PV. Les deux Julien, Mickaël et Franck n’en peuvent mais. La tiare lui va si bien !

Table 2,  dite « Tous les chemins y mènent » :  Thomas (15 PV)  s’adjuge une victoire implacable à Battalia, jeu de deck building évolué aux parfums d’aventure, devant Axel, combattif (11 PV), Nicolas II, ardent découvreur de routes et de cités (9 PV) et votre humble serviteur (7 PV) qui fut pénalisé par l’absence de ses héros sur le champ de bataille aux moments décisifs. Rome, Avignon, ou ailleurs, quand on parle de deck building, Thomas connaît tous les chemins qui mènent à la victoire.

Table 3,  dite « Schismique » : La super-paire Michal/Tristan finit par venir à bout de l’équipage Xel/Jeff à Fief, dans une partie où nombre de mariages furent non consommés et donnèrent lieu à des schismes, ce que Franck, le cinquième élément, observa à distance faute de fille à marier.

Alors que la table 3 palabrait, les tables 1 et 2 se décomposèrent. Votre humble serviteur, vaincu par la fatigue, déclina l’offre de rejoindre la table 4 et se replia dans la bibliothèque désertée où il se plonga dans le frisson d’un recueil de nouvelles d’épouvante. Pendant ce temps, se mit en place la Table 4, dite « Sacré Collège » : Le temps d’une partie, une bande de sacrès collégiens revisita  7 wonders. Le chroniqueur quitta les lieux, mû non par une excommunication, mais par l’effet réveillatoire d’une montre à gousset jaillie du recueil susnommé. Mais peut-être parlera-t-on plus en détail de cette table sur le forum….

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de MARDI 05/04/2016 à St-Elivet

Ce soir là, toutes les parties jouées l’ont été sous le signe de personnages d’exception. Nous allons circuler entre les tables pour les présenter.

Table 1 dite « Grands Anciens I » : A Cthulhu Wars, la créature cosmique Cthulhu déguisée en F-R (à moins que ce ne soit l’inverse) triomphe de Neox et Vincent, ce dernier profitant des vacances scolaires pour venir prendre un petit bain ludique.

Table 2 dite « Noblesse querelleuse » : Baptiste-il-est-l’or-Monsignor propose à Xel et VHN d’essayer Barony, la dernière création de l’auteur de Splendor. C’est un jeu à la dimension territoriale forte sur un plateau à base de tuiles, qui changera de physionomie à chaque partie. On y croise des chevaliers, des barons, des rois et autres puissants. Peu d’attaques mais plutôt une course pour se développer dans cette partie de découverte que Baptiste emporte d’un point sur VHN, Xel fermant la marche.

Table 3 dite « Retour gagnant chez les super-héros » : La super-paire Thierry/Thomas écrase par deux fois la paire Jérôme/Nicolas-2 à Marvel Dice Masters, un jeu plein de dés multicolores et de super-pouvoirs, le tout rangé dans une boîte super-bien aménagée.

Table 4 dite « Le bon Docteur » : Le temps d’un instant, le DUC (lui-même création mythique) fait un tour de piste en proposant à Xel, F-R et VHN de découvrir Loco, petit jeu de cartes du Docteur Rainer Knizia. Rappelons que l’homme est un monument ludique et un auteur de jeux prolifique. Il a produit aussi bien des chefs-d’œuvre intemporels (Tigre & Euphrate, Samurai) que des classiques du jeu d’enchères (Ra, Medici, Modern art), d’excellents jeux à 2 (Schotten-Totten, Le seigneur des anneaux / la confrontation) et un des premiers jeux coopératifs (Le seigneur des anneaux). La partie n’arrivera pas à son terme, les joueurs étant repris par le tourbillon ludique qu’est une soirée à Parties Civiles.

DUC1Table 5 dite « Grands Anciens II » : Nouvelle expédition dans le monde de H.P.Lovecraft avec Le Signe des Anciens pour Baptiste, Xel, Neox, F-R et VHN. Une fois leur personnage choisi, les visiteurs du musée sélectionnent bien leurs cibles et les font disparaître à coup de lancers de dés bien balancés. En moins de temps qu’il n’en faut pour épeler correctement « Cthulhu », la partie est pliée. Enfin un jeu où on gagne !

Table 6 dite « Un héros très discret » : A Codenames, les bleus (Thomas, Thierry et VHN) ne font qu’une bouchée (3-1) des rouges (Xel, F-R, Jérôme et Nicolas-2). François-René continue de construire sa légende de Maître-Espion en fournissant des indices aux associations d’idées les plus incroyables… et qui marchent ! On se souviendra ce soir de son « Koh-Lanta 3». Thierry, quant à lui, a été moins fertile en faisant jaillir son « E. . . . . . . . .n 3»

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum

Séance de VENDREDI 25/03/2016 à St-Elivet

En ce 25 mars, l’histoire de la Bretagne se rappelle à nos souvenirs avec l’anniversaire du combat des Trente. Mais un petit retour en arrière s’impose pour le mieux cerner.

Intégrée par Rome à la province de Gaule belgique, l’Armorique, excentrée, résista à la romanisation, conserva mieux que le reste de la Gaule ses racines celtiques et fut également épargnée par les invasions germaniques au Ve siècle. Mais au début du Ve siècle, les paysans de la région se soulevèrent contre les autorités. Leurs révoltes ou bagaudes furent cruellement réprimées par la cavalerie d’Aetius, le représentant de l’empire en Gaule, essentiellement composée de mercenaires huns. Il s’ensuivit un effondrement de la population locale.

De ce fait, de la fin du Ve siècle au VIIe siècle, les Celtes de Britannia (la Grande-Bretagne actuelle) trouvèrent naturel de se réfugier en Armorique lorsque leur île fut envahie par des hordes d’Angles, de Saxons et autres Germains ! C’est ainsi que l’Armorique, devenue le refuge des Bretons, renoua avec la langue celtique et prit le nom de Bretagne. Parmi les nouveaux arrivants figuraient beaucoup de moines qui eurent à coeur d’évangéliser la péninsule et y multiplièrent les fondations d’abbayes (Samson, Paterne, Guénolé, Brieux, Malo…).

Charlemagne aura le plus grand mal à soumettre les Bretons malgré la victoire du comte Wido sur les chefs locaux en 799. Son fils Louis le Pieux confère au chef breton Nominoë le titre de duc, mais Nominoë ne tarde pas à se soulever contre les Francs et, 22 novembre 845, bat à plate couture les troupes de Charles le Chauve, fils de Louis le Pieux, à Ballon, près de Redon. À sa mort, en 851, son fils Erispoé lui succède à la tête de la Bretagne et obtient de Charles le Chauve le titre de roi: la Bretagne devient indépendante pour près de sept siècles.

Le duché, attaché à son indépendance, passe de père en fils jusqu’à Jean III le Bon. Celui-ci décède le 30 avril 1341 sans enfant et sans héritier désigné. Le demi-frère du défunt duc, Jean de Montfort, conteste la succession par les femmes, qu’il dénonce comme contraire au droit capétien. Paradoxalement, il a le soutien de la petite noblesse bretonne et surtout du roi d’Angleterre Édouard III qui, lui-même, vient de revendiquer la couronne de France… en arguant de la succession par les femmes !

Jean de Montfort prend possession du duché mais il est rapidement défait par l’armée française et emprisonné au Louvre, à Paris. Sa femme Jeanne de Flandre poursuit le combat. Libéré en 1343 à la faveur d’une trêve, Jean de Montfort meurt peu après. La guerre de Succession de Bretagne, aussi appelée guerre des deux Jeanne, étroitement imbriquée à la guerre franco-anglaise, plus tard appelée guerre de Cent Ans, va perdurer de longues années.

C’est ici que commence l’histoire du combat des Trente, tournoi meurtrier qui a sa place dans les grands mythes de l’histoire de la Bretagne. C’est aussi l’épisode le plus mémorable de la guerre de Succession de Bretagne ouverte dix ans plus tôt par la mort du duc.

Le 25 mars 1351, Jean de Beaumanoir, capitaine du château de Josselin, provoque en combat singulier les Anglais de Richard de Bremborough, établi non loin, à Ploërmel. Mais à un combat singulier, le capitaine anglais préfère un combat par équipes : «Dieu soit Juge entre nous ! Que chacun de nous choisisse trente à quarante champions pour soutenir sa cause. On verra de quel côté est le droit».

Le combat commence deux jours plus tard sur la lande, au lieu-dit le chêne de Mi-Voie, dans le Morbihan actuel. C’est un carnage sans règle qui n’a rien à voir avec les joutes codifiées de l’époque. Les combattants, chevaliers, écuyers, mercenaires, sont à pied ou à cheval, avec des armes disparates. Pour le chroniqueur Jean Froissart, ce fut «un moult haut, un moult merveilleux fait d’armes». Au plus fort des combats, Beaumanoir, blessé, réclame à boire. L’un de ses compagnons, Geoffroy du Bois, lui lance selon la chronique : «Bois ton sang, Beaumanoir ! Et la soif te passera».

Le soir venu, Beaumanoir et son camp remportent une victoire relative avec «seulement» six morts, les Anglais ayant de leur côté perdu neuf hommes dont leur chef, Bremborough. Près de Josselin, un enclos et une stèle rappellent le souvenir de ce combat.

Trente2

665 ans plus tard, la soirée commence par une vaillante équipée d’hommes forts. Ils n’étaient pas trente, mais portaient des gants, et surtout une lourde armoire destinée à recueillir les grimoires, recettes de potions, sorts et autres choses magiques peuplant l’univers de Parties Civiles. Depuis, elle trône fièrement dans l’ex-bibliothèque, entièrement retapissée pour l’occasion. Puis, ce fait d’armes accompli, on posa les gants et on joua.

Table 1, dite « Ceci est mon sang » : Costaud, c’est le mot qui s’impose quand on découvre les figurines de Cthulhu Wars. Les joueurs ne l’étaient pas moins, et la bataille fut homérique à en juger du score: Nicolas: 34, François-René: 33, Baptiste aux mains d’or et Michał : 29.

Table 2, dite « Ceci est mon whisky» :  Tristan nous fait découvrir Glen More. Un jeu qui nous plonge dans les brumes écossaises, et où, en mangeant des tuiles, l’on produit du whisky, donc, mais aussi du bois, de la viande, et même des membres de clan, et avec un mécanisme original: joue celui qui est en dernière position (donc celui qui se contente le mieux des tuiles à sa portée). Pas moins de deux parties furent jouées, avec ces scores pittoresques: Tristan: 76, VHS: 40, Dom: 24, Xel: 22, puis Tristan: 58, VHS: 42, Dom: 41, Xel: 85

Mais, post mortem, la patrouille des jeux invalida ces scores car 3 grosses erreurs furent commises:
*lors du décompte final, tous les joueurs qui ont PLUS  de tuiles que celui qui en a LE MOINS perdent 3 PV par tuile d’écart et non l’inverse !
*lors des 3 décomptes, il ne faut pas compter les meeples noirs sur les tuiles (= »membres de clan ») mais les meeples noirs « chefs de clans ».  Pour produire ces derniers, il faut utiliser 1 action déplacement pour
sortir 1 meeple pour toujours de son village et le poser à coté.
*pour toutes les tuiles qui consistent à payer des ressources, on peut  toujours acheter les ressources manquantes au marché et non les seules disponibles dans son village

Comme dirait Dom « pourquoi y a-t-il toujours des erreurs de règles aux tables où je joue » ? :-[

glen-more-73-1281610312

Table 3, dite « un moult merveilleux fait d’arme » : A Nightfall, on combine deck building et zombies, cela plut beaucoup aux joueurs présents qui le manifestèrent bruyamment, un peu comme s’ils n’avaient pas de voisisns (mais on était contents qu’ils le soient). Thierry, 8, devance Julien.F1 et Thomas, 10, puis Axel, 11 et enfin Jonathan, 14. Car on me souffle dans l’oreillette que moins on a de points, plus on gagne…

Table 4, dite «  succession par la femme » : A Tzolk’in, Jeff, Mickaël s’attaquent à Joane dans le huis clos de la salle informatique Le résultat est encore incertain à cette heure.

Table 5, dite « lost in translation » : A Codenames, les bleus (François-René, Thierry, Axel, Julien.F2, VHS) héroïques, triomphent 3 à 2 des rouges (Xel, Joane, Thomas, Dom). Après avoir mené 2 à 0 rapidement, ils furent rejoints avant de l’emporter dans le set décisif. On retiendra de cette partie les propositions aventureuses des rouges (peupleraie, amoureuse, Marie-Antoinette), qui se heurtèrent au pragmatisme des bleus, à l’image de François-René, grand adepte du Canard WC (c). La victoire se joua sur un aileron de requin, qui était plus marteau que baleine…

Table 6, dite « joute armoricaine » : Un Smash Up de fin de soirée oppose Tristan à Mickaël. En ont-ils eux-mêmes retenu l’issue ?

Table 7, dite « sang parallèle »: Nicolas me souffle dans l’oreillette qu’en fait, y’avait 2 tables de Cthulhu Wars en parallèle… L’autre était composée de Julien (de Paimpol), Jibee et Franck. Les scores seront dévoilés sur le forum !

Table 8, dite « joute ancienne », que Nicolas raconte ainsi:  F-R, Baptiste et moi avons également fait un Signe des Anciens. Nous avons d’ailleurs brillamment gagné!

Pour discuter de cet événement, RDV sur le forum