Séance de VENDREDI 08/11/2024 à Servel

Le 8 novembre 2016, Donald Trump remportait l’élection présidentielle américaine, renversant la tendance annoncée en particulier en Floride et en Caroline du Nord, anticipés favorables à Hillary Clinton, ainsi qu’au Michigan, au Wisconsin et en Pennsylvanie, traditionnellement démocrates, ces cinq États lui apportant 74 grands électeurs. Son discours protectionniste et hostile à l’immigration clandestine lui permet ainsi de s’imposer dans la Rust Belt, région anciennement industrielle et victime des délocalisations et politiques de libre-échange. Il engrange 306 grands électeurs contre 232 à sa rivale, qui obtient cependant 2,87 millions de voix de plus au vote populaire.

8 ans après, alors que l’histoire se répète, les joueurs de Parties Civiles avaient choisi des jeux aux noms évocateurs, jugez en dans ce récit.

Table 1, dite « Chaos du nouveau monde » : Olivier L, Steven, Mickaël et Alexandre optent pour Blood rage mais nos guerriers tombent, dans la gloire. Ils finissent par un Crazy time, à l’issue incertaine.

Table 2, dite « Dégâts collatéraux » : partie découverte pour Xel, F.-R. et Jérôme à Bomb busters. Face à une bombe pleine de fils, nos démineurs en herbes défient le compte à rebours. Il y a 48 fils normaux numérotés de 1 à 12… et des fils jaunes et rouges, à éviter ! Le jeu comporte 66 missions, chacune est différente, mais l’objectif est toujours le même : couper tous les fils sans exploser. Après deux explosions, le groupe finit à contrôler la machine infernale à son troisième essai. Puis ils s’attaquent à L’ordre de Veiel, une partie gagnée mais qui laisse Jérôme sur le carreau.

Time CapsulesTable 3, dite « Le présent du passé » : Un nouveau jeu à cette table, idéalement thématique du Trump revivalTime capsules, jeu de plateau de stratégie sur la course à l’utilisation de technologie aliens. On y envoie des capsules extraterrestres dans le passé afin d’y retrouver divers artefacts aliens : reliques, ordinateurs ou bio-objets. Chaque objet a sa propre valeur et son propre usage, et peut être combiné à d’autres à l’intérieur de capsules temporelles pour en tirer le meilleur parti. Mais le voyage dans le temps étant une activité périlleuse, il convient d’éviter de créer des paradoxes temporels. Aux dires des participants, un jeu qui réclame de la mémoire, et Younaël n’en manque pas, vainqueur à 50, devant JérômeC, 48, et Fred, 41.

Table 4, dite « Bis repetita » : retour de l’excellent Innovation sur nos tables, et l’occasion pour François et Dom, adeptes aguerris, de faire deux nouvelles recrues. A quatre le jeu est bon en équipes, et François s’allie à Nolwenn pour défier Pierre-Yves et Dom.  Ce dernier prend un départ canon, et, à la faveur du succès inépuisable de la carte Rames, engrange d’un coup 37 points d’influence, du jamais vu ! Balayant les remarques désappointées de François, qui y voit un feu de paille, l’équipe conclut prestement par un succès inexorable. On remet le couvert pour illustrer l’adage fameux qu’à ce jeu, aucune partie ne ressemble à une autre. Et c’est bien ce qui se produit dans une nouvelle partie à l’issue longtemps incertaine, avec un Pierre-Yves, associé à François, qui fait des étincelles, engrangeant en particulier deux dominations techniques, mais qui flanche dans le money time. Avec 41 d’influence, Dom est en position d’égaliser à 5 dominations partout en dominant l’âge 8, mais se voit offrir sur un plateau une comptabilisation supplémentaire, lui permettant à son tour de dominer aussi l’âge 9 et de sceller le sort de la partie. Alors que son partenaire s’auto-flagelle du douloureux impair, François le rassénère, oublieux du constat qu’au tour précédent, il avait omis de s’adjuger la domination qu’il lui avait offerte sur un plateau, le faisant archiver 6 cartes en un seul tour…

Table 5, dite « Résurrection divine » : Gabriel, Solal et Gilles ont tout d’abord joué à Welcome to the Donjon. Ce fut une découverte pour tous les 3 et Gilles a fini par gagner  suite au décès des 2 autres… auquel il a largement contribué, selon ses propres dires 😁 Ensuite ils ont essayé Living forest. L’archange Gabriel, ressucité, a brillamment organisé son deck en un redoutable moteur de jeu qui en fit un bulldozer inarrêtable.

Séance de MARDI 11/06/2019 à Servel

Le Paris-Bordeaux-Paris du 11 juin 1895 est en général considéré comme la première grande course automobile de l’histoire. 46 concurrents en prirent le départ, avec parmi eux quelques tricycles et une demi-douzaine de bicyclettes à moteur (des mobs, quoi) dont deux à vapeur et une avec un moteur 5 cylindres en étoile dans la roue arrière. Ca ne rigolait pas à l’époque chez les ingénieurs.

Ce qui frappe sur la ligne de départ c’est la diversité des solutions techniques retenues, caractéristiques d’une industrie jeune au foisonnement inventif. Ainsi on trouve des voitures propulsées à la vapeur, l’électricité et divers produits dérivés du pétrole. Les frères Michelin en profitent aussi pour mettre à l’épreuve leurs pneumatiques gonflables. A l’arrivée, tous les premiers utilisent l’essence et cette course matérialise l’avènement du moteur à combustion interne. Le pétrole connait ainsi un bref moment de gloire qui durera moins de deux siècles.

Si le premier revenu à Paris est Emile Levassor conduisant une Panhard & Levassor (la classe !), il n’obtient que le 2e prix car sa voiture était à 2 places. Conformément au règlement c’est le quatrième équipage, MM. Koechlin au volant d’une Peugeot 4 places (moteur de 1,3 l développant 3,7 CV et emmenant le bolide à 20 km/h), qui décroche le premier prix bien qu’arrivé 11 heures plus tard. 224 années plus tard, il n’y avait que 6 concurrents à se présenter pour la soirée.

Table 1, dite « Bref moment de gloire » : Thomas et VHN entraînent Camille dans une partie de La Gloire de Rome qu’elle découvre. D’abord réservée, elle semble avoir apprécié ce jeu à l’originalité d’un classique (tempo des tours et de la partie, gestion du « lot commun » central) et aux combos parfois éhontées. Dom garnit très vite ses clients et peut multiplier les actions, puis se met à faire main basse sur le lot commun après avoir construit l’Entrepôt qui permet de considérer chacun de ses clients comme un Ouvrier. La partie prend fin relativement vite par épuisement des chantiers en ville. Avec 41 PV (dont 7 issus des 14 cartes de son stock grâce à la Muraille), l’Imperator Dominicus finit avec une nette avance sur ses partenaires.

Ils disputent ensuite une partie rapide de Welcome to the Dungeon : deux fois de suite c’est Camille qui est envoyée avec son barda vider la pile de monstres. La première fois elle s’en sort facilement, la deuxième fois de justesse et voilà une solide gagnante.

Table 2, dite « Compétition d’énergies » : François-René-1, Nicolas-2 et Olivier-3 jouent à un autre jeu de cartes à combos, Seasons qui a en plus des gros dés multicolores. Ici c’est N2 qui en ayant réussi quelques lancers redoutables et cristallisé des énergies, finit avec une nette avance (de l’ordre de 40 points) sur ses partenaires.

Table 3, dite « 4 places, Oui ! 2 places, Non ! » : fusion des tables 1 et 2 pour finir avec deux parties de Time Bomb. Dans la première, les « bons » (qui étaient 4) arrivent à couper les 6 fils désamorçant l’engin explosif. Dans le seconde, ils ne parviennent pas à empêcher les comploteurs (qui étaient 2) de le faire sauter. Mais comment expliquer que les deux fois Thomas ait été parmi les force du mal ?

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Séance de MARDI 11/07/2017 à Ti Koad

Dans les années 1970, une réceptionniste de jour écumait la nuit un atelier d’écriture musicale de Grennwich Village, et, lors d’un concert de Lou Reed, Suzanne Vega eut la révélation de ce qu’elle voulait faire: de la folk-music sur une guitare acoustique. Quelques millions d’albums plus tard, cette native de Santa Monica qui grandit dans le Spanish Harlem continue à nous charmer de sa voix singulière. Et, en ce 11 juillet où elle fêtait son anniversaire, elle nous fit l’honneur de mettre nos tables en musique. Une belle surprise pour cette soirée qui dévoila pas moins de trois nouveaux jeux, illustrant l’infinie créativité des membres de Parties Civiles.

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Table 1, dite « Luka » : à Lorenzo le magnifique, on revisite la renaissance. Il y faut conquérir de nouveaux territoires, sponsoriser de magnifiques constructions, encourager les entreprises courageuses et s’entourer des personnages les plus importants. Une première plebiscitée par les joueurs du jour dans une table paritaire dans le nombre, mais dominée par les femmes (Xel et LN, 77). Neox s’incline tout en galanterie (75), et Baptiste a admiré de loin le ballet des élégances.

I live upstairs from you, yes I think you’ve seen me before

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Table 2, dite « Tom’s diner » : Welcome to the dungeon fut une entrée en matière pour Sophie et VMN, coincés par la jauge complète des tables 1 et 3, et patientant pendant l’arrivée de Doc Nicolas, pour qui un dîner avait été confectionné (non pas une choucroute pas un simple sandwich). La reprise des règles fut presque aussi longue que cette partie fut brève, d’autant que je l’emportai facilement après 2 visites réussies au donjon et sans aucune morsure de monstres.

I’m pretending not to see them Instead I pour the milk

Table 3, dite « Book of dreams » :  voici un jeu plein de couleurs et de personnages ludiques qui permet de revivre ses rêves d’enfant. La tour des Arcanes attend son nouveau maître. Nul ne sait ce qu’est devenu l’ancien Archimage, les recherches se sont révélées vaines et désormais il est temps de savoir qui aura la puissance de prendre sa place. Vous êtes l’un des cinq mages les plus puissants du royaume et avez été appelé pour lui succéder. Afin de prouver votre valeur face à vos rivaux, vous devrez vous frayer un chemin à travers les protections magiques qui parsèment le labyrinthe de la Tour et mettre la main sur des parchemins et leurs puissants secrets…
Dans la réalité, c’est Tristan qui a gagné cette partie également fréquentée par Guillaume, Thierry, Julien de Lannion, et François-René. Le forum décrira cette aventure mieux qu’on ne saurait le faire ici-bas…..

I took your urgent whisper Stole the arc of a white wing
In my book of dreams In my book of dreams

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Table 4, dite « World before Colombus » : Nicolas ayant fini son dîner propose le plat de résistance aux protagonistes de la table 2: rien moins qu’une partie de Carson city. Un mélange subtil de Caylus et de Brass, dans un décor de western et les bastons qui vont avec, voilà pour le pitch de ce jeu à la mécanique fluide, mais aux ressorts puissants, car on gagne de l’argent en construisant des bâtiments en fonction de leur voisinage. Il y a aussi un détail fatal, ce n’est pas l’argent qui fait gagner, mais les PV. Il faut donc avoir le bon timing pour convertr ses $ en PV. Cette règle en tête, il m’a suffi d’un coup pour gagner, dans le quatrième et dernier tour où j’occupai seul et sans concurrence la case qui convertit 4$ en 1 PV, engrangeant 9 PV d’un coup, ce qui suffit à me donner la victoire (40 PV), devant Doc Nico (34) et Sophie (30).

If your love were taken from me Every color would be black and white

Table 5, dite « Caramel » : la table 3 enchaîne sur un Stir Fry 18, jeu qui permet de revisiter ses compétences culinaires à la mode asiatique, ou de faire semblant de les maîtriser sans être dénoncé par ses adversaires… Ici, encore une fois, Tristan revêt la coque du chef.

I know your name, I know your skin, I know the way these things begin

Shrimp NEW.pngNoodles NEW.pngSoySauce NEW.png

Table 6, dite « Blood makes noise » : Doc Nicolas entraîne François-René et Sophie dans un Blood Rage certainement bruyant et indubitablement hors délais, mais dans Ti Koad déserté à la faveur de la nuit, on ne vous entend pas crier…
Ah oui, message personnel, je le dis ici une bonne fois, on dit Blod et pas Bloude. Ecoutez la chanson de Suzanne Véga si vous n’en êtes pas persuadés, et à bon entendeur salut 😉

Blood makes noise And I can’t really hear you

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Séance de MARDI 13/12/2016 à St-Elivet

Le 13 décembre 1577, Francis Drake largue les amarres pour entamer le second tour du monde à la voile de l’histoire, un demi-siècle après Magellan/Elcano. Mais contrairement au premier, Drake reviendra vivant à bon port après 3 ans de voyage et d’innombrables aventures dont la capture de 2 vaisseaux espagnols chargés de trésors. Autre chose que les 78 jours du Vendée Globe. Quelques siècles plus tard, trois tables de joueurs intrépides entreprennent leur lot de voyages et d’aventures.

Table 1, dite « A la poursuite de Yog-Sototh » : François-René entraine Nicolas II et III, ainsi que Guillaume, dans l’épopée des Contrées de l’Horreur. Nicolas III y perd la vie et il se pourrait bien que d’autres y aient perdu la tête. En tous cas, ce sont les derniers à avoir quitté le local associatif.

Table 2, dite « Cabotage aux Caraïbes » : Baptiste-aux-doublons, Marion, Alwen et David jouent à La Crique des Pirates, un jeu magnifique comme l’éditeur Days of Wonder sait les faire. Alwen l’emporte mais quelques approximations de règles ont été déplorées. That’s the PC way !

Table 3, dite « Sur la planète abandonnée » : un carré de réguliers (Jeff, Neox, Xel et VHN) s’installe autour de Alien Frontiers. Ils y lancent plein de dés pour être les premiers à placer tous leurs Bionts colons. Mais pas vraiment le temps de monter de moteur à combos ni d’acheter beaucoup de cartes Alien Artifact et déjà la partie prend fin sur une victoire de VHN, Jeff ayant été en tête pendant un bon moment (situation qui inévitablement attire les nuisibles…)

Table 4, dite « Au bar du donjon » : après le départ d’une bonne partie des tables 2 et 3, Xel, Marion et VHN se défient d’aller voir qui se cache là-bas dans Welcome to the Dungeon. Xel est rapidement éliminée et Marion, après s’être un peu faite prier pour aller y mettre les pieds, enchaîne deux explorations réussies du donjon et en ressort avec la victoire.

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Séance de MARDI 01/11/2016 à Ti-Koad

Les historiens s’accordent à dire que la célébration de la Toussaint (en anglais  All Hallows’ Evening, contracté en Halloween) le premier novembre perpétue la tradition celtique de Samain, qui célébrait l’arrivée de l’hiver et honorait les esprits des morts. C’est donc sous son signe que les bons vivants de PC se réunirent ce soir.

Table 1, dite « Hiver et 3 autres saisons » : Tristan, Nicolas-Neox, Frank et VHN s’attablent pour une partie de Seasons. A la fin de l’explication des règles, on tape à l’huis. « Trick or treat ! » s’écrie le personnage horriblement grimé, bondissant dans la pièce et réclamant son dû de confiseries. En fait c’était Vincent, légèrement en retard. Faute de place restante, il prendra sous son aile Neox et lui fera découvrir les combos maléfiques dont il a le secret. Ledit Neox donne un joli coup de pouce à Tristan dans les derniers tours en lui permettant de rejouer une carte particulièrement bénéfique, ce qui ne l’empêche pas de l’emporter. Comme quoi les éminences grises, cela peut être utile.

Table 2, dite « Hommage aux défunts » : Descendance, un jeu où la partie prend fin quand le cimetière est plein, voilà qui était approprié pour cette nuit de Toussaint. Dans le rôle des chefs de famille, Nicolas-2, Paul et Nourredine. Paul tente le rush mais sans succès et c’est Nicolas qui s’impose.

Table 3, dite « Même pas peur » : les mêmes se défient à Welcome to the Dungeon, un jeu sans sorcières ni bougies mais avec de vrais monstres et de courageux (?) aventuriers. Et c’est Paul qui ressort en vainqueur dudit donjon. A l’heure où luisent les citrouilles, il était temps de prendre congé. Esprits, je vous remercie de nous avoir si bien reçus.

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Séance de MARDI 04/10/2016 à St-Elivet

L’ordonnance du 4 octobre 1945 institue une « organisation de la sécurité sociale destinée à garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu’ils supportent ». C’est le Conseil national de la Résistance qui instaure ce nouveau régime pour unifier toutes les formes d’assurance sociale existant en France au sein d’une caisse unique, financée par une cotisation interprofessionnelle à taux unique, et gérée par des représentants syndicaux. C’est la naissance de la sécurité sociale qui nous semble si familière aujourd’hui…

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71 ans après, plusieurs pathologies ont été observées au centre St-Elivet, et la pandémie fut évitée de justesse. Heureusement, votre humble serviteur, célébrant St-François d’Assise, avait ramené des paniers de pommes fraîchement cueillies, et comme chacun sait: an apple a day keeps the doctor away.

Table 1, dite « Incurable » : Jérôme, Xel, Jean-Yves et VHS se lancent dans une partie de Ghost stories, le jeu où on ne gagne jamais. Car nombreux avant nous furent tombés pour mettre fin au règne de terreur de Wu-Feng, le Seigneur des Neuf Enfers. L’urne funéraire qui abrite ses cendres fut cachée dans le cimetière d’un village de l’Empire du Milieu. Les années ont passé, les générations se sont succédé et l’héritage maudit fut oublié des vivants. Terré dans les enfers, Wu-Feng n’a rien oublié: l’ombre de son incarnation s’étend sur les villageois inconscients du danger qui les menace. Nous, moines taoïstes, garants de la frontière entre les morts et les vivants, armés de courage et de foi, n’avons pu renvoyer Wu-Feng dans les Enfers, succombant à l’une des trois conditions de défaite: « Une quatrième tuile du village est hanté. Les fantômes ont retrouvé l’urne funéraire de Wu-Feng. Le monde des vivants n’existe plus.. ». A notre décharge, l’incarnation de Wu-Feng (que nous n’avons donc pas eu le loisir de croiser) avait pour nom Uncatchable….

Table 2, dite « Effet secondaire » : Neox, Josselin, Baptiste (en pleine phase de collecte de chèques ce soir-là) inaugurent Mission: planète rouge. Initialement paru en 2005, ce jeu de majorité simple et rapide, basé sur un système de sélection de personnages proche de celui du célèbre Citadelles a été réédité l’an dernier par FFG. Jusque-là, seuls les américains pouvaient profiter du superbe matériel et des nouvelles règles, permettant d’une part de lisser les effets les plus « violents » du jeu, mais aussi et surtout de pouvoir jouer de 2 à 6 joueurs ! Le jeu bénéficie maintenant, enfin, d’une version française qui vient d’arriver tout juste sur les étals.

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Cette partie découverte fut remportée deux fois par Neox, qui avait vu les règles avant en vidéo, comme quoi le bachotage, ça rapporte encore…

Table 3, dite « Agoraphobe » : Nicolas II, Paul et Franck jouent à Welcome to the dungeon. Franck s’impose sans effort. Les mêmes enchaînent ensuite sur un Camelot, que Paul s’adjuge.

Table 4, dite « Premier vaccin » :  c’est l’heure du bizutage des braves pour Dom, qui défie avec panache à Caylus le grand Protagoras, alias JiBee (par l’odeur du jeu arraché à son canapé), mais aussi Jeff et Tristan. Le petit nouveau (à ce jeu historique) fait bonne figure (56) en complétant un podium que domine JiBee, who else (97), et son dauphin Tristan (90). Jeff, resté collé aux basques de Dom (~50) ne montera pas sur la caisse.

Ce compte-rendu lapidaire résume imparfaitement cette table, mais Dom nous en offre, de l’intérieur, une exégèse à la mesure de son talent d’observateur aiguisé autant que d’acteur engagé (merci à lui !):

« Après avoir proposé avec un enthousiasme teinté de naïveté de découvrir un classique, Caylus, VHN se retrouve entouré de trois fauves salivant et aux babines retroussées : JiBee, Jeff et Tristan qui s’avèrent tous les trois avoir pas mal de parties au compteur. Soulignons la qualité des explications du Président qui, soucieux de faciliter l’introduction, a pris soin de distiller à votre honoré néophyte quelques utiles conseils et remarques tirés de son expérience. Nous passerons rapidement sur le déroulement de la partie qui a vu un prévôt dans l’ensemble bienveillant et deux groupes de joueurs lutter à distance sur la piste de score : chez lez centenaires, JiBee prend le pas de 7 points (97 à 90) sur un Tristan avec plus d’un tour dans son sac tandis que chez les cinquantenaires Dom coiffe de 6 points (56 à 50) un Jeff victime d’inattention.

Quant au jeu, parfois présenté comme un monstre froid et laid « à l’allemande », je ferais quelques remarques :

  • le thème fait sens (construire la ville et rénover le château pour acquérir du prestige) et le matériel est raisonnablement attrayant
  • même si aujourd’hui le « placement d’ouvriers » est un mécanisme ludique banal, il faut imagine la nouveauté qu’a représenté Caylus quand il a été publié en 2005. Et dans le genre il me semble toujours excellent, depuis la nécessité de payer pour aller chez les autres, la résolution des actions dans l’ordre de la route qui permet d’intéressantes combinaisons (et de redoutables erreurs !) jusqu’à la tuile « porte » qui ajoute une dimension bluff et suspense
  • difficile d’être formel après 1 partie, mais on sent aussi une grande variabilité/plasticité du jeu du fait qu’on ne pose pas ses ouvriers sur les cases d’un plateau fixe, mais sur une suite de tuiles dont la nature et l’ordre d’entrée en jeu change à chaque partie. Difficile donc de s’en tenir à une recette stéréotypée.
  • en fait plutôt qu’un jeu allemand qui déroule les poncifs de la conversion argent/ressources/bâtiments/points de victoire, c’est au contraire un jeu représentatif de la « French touch » qui y ajoute une dimension de bluff, de coups bas, possiblement de négociation ou, comme l’a fait très justement remarquer JB, de psychologie. Alors oui on peut jouer dans son coin ; mais si on veut gagner, il y a intérêt à prêter attention à ce que font les autres. Et il mérite sa place parmi les très bons « gros jeux » de stratégie. »

Table 5, dite « Soporifique » : La table 1 (rejointe par Paul à la fin) enchaîne sur une partie de Sbires, qui se prolongera jusqu’à potron-minet, et qui, après d’innombrables combats, voit la victoire finale de Jean-Yves (27) devant Jérôme (20), VHS (15) et Xel-Paul (12, mais 19 avant l’irruption de Paul au quatrième jour….)

Table 6, dite « Antalgique » : Nicolas II et Josselin se lancent dans un 7 Wonders-Duel où le premier nommé survit.

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Séance de MARDI 23/08/2016 à Ti-Koad

Merci à Nicolas-Neox qui s’est jeté à l’eau et a tenu le crayon pour ce compte-rendu :

En ce jour de canicule bretonne (oui oui, elles ont pour spécificité de ne durer qu’une journée!), Ti-Koad a vu arriver quelques uns de ses membres avant l’horaire officiel du mardi soir.
Es-ce dû à la frustration de l’annulation du samedi? Nous ne le savons pas vraiment!
Mais dès 20h, 3 joyeux lurons ont pu être aperçus… équipés de glacières et d’un Mölkky!

Table 1, dite « Tapis vert » : Un Mölkky disputé entre Baptiste-aux-clés-d’or, Neox et Jérome. Victoire toute en élégance de notre trésorier, le tout sans lâcher son breuvage malté/houblonné une seule seconde.

Avec l’arrivé de nouveaux compagnons de jeu et à l’heure habituelle des festivités, les traditionnels jeux de plateau ont repris comme à l’accoutumée.

Table 2, dite « Ô nuit d’Arabie, mille et une folie, plus chaude à minuit, qu’au soleil en plein jour » : Serait-ce dû à la température qui commençait à baisser ? Un Five Tribes s’est rapidement organisé avec Baptiste, Olivier, Paul et Vincent qui ont été enchantés par le royaume des mille et une nuits version Cathala. Il a été dit qu’encore une fois, c’est Mr Baptiste qui s’impose face à ses 3 compagnons. Décidément!

Table 3, dite « Un petit jeu en attendant François-R qui n’arrivera qu’a 21h/21h15 » : C’est donc autour d’un Welcome to the dungeon que Jérome, Neox et Nicolas-II commencent à s’installer. Mais c’est avec étonnement qu’ils virent François-R arriver avant la fin de mise en place du jeu et qui vient donc compléter la table (Oui oui, François-R avec de l’avance c’est possible, un peu comme une journée à plus de 30 degrés en Bretagne). Nicolas-le-second met gentiment une fessée à ses compagnons de table.

Table 4, dite « Bisous bisous, gentil bisounours » : La table 3 au grand complet se décide à réveiller des choses peut-être un peu trop anciennes pour l’humanité. C’est donc parti pour un Cthulhu Wars! Le tirage au sort des factions en a fait pleurer un (VHN):

  • Neox sera donc du côté de Shub Niggurath
  • François-R adepte de Nyarlathotep
  • Jérome se rafraîchira dans les pôles avec Ithaqua
  • et Nicolas-2 sera le représentant local de Yog Sothoth

Une jolie partie avec des négociations de Shub Niggurath sur les bienfaits pour les autres de partager un lopin de terre avec 1 de ses unités avec des contrepartie de tranquillité. Malgré cela et le fait d’avoir débloqué 5 des 6 grimoires (le 6ème était juste une formalité) celui-ci n’arrivera pas a suivre la montée en puissance des autres dieux. Face à un Nyarlathotep qui tentait de trouver le répit en scandant à l’assemblée qu’il fallait barrer la route à la chèvre… pourtant bien dernier sur la piste de score!
La partie a donc été gagnée d’1 seul point par Nyarlathotep (François-R) face à Yog Sothoth (Nicolas-2). D’ailleurs ces deux derniers n’ont pas hésité à se faire la guerre plusieurs fois en Amérique du Nord… Heureusement Trump n’a pas encore la stature de chose très ancienne prête a affronter les autres dieux.

Table 5, dite « Dessine-moi un mouton » : La table 4 enchaine sur un Imagine (pour le fun, sans compter les points). Sans surprise, nous avons vraiment beaucoup ri autour de ce jeu.
Nicolas-2 s’est spécialisé dans les animaux, et dans les moments mémorables Jérôme a eu un très joli « Les Bronzés » en tentant de montrer un soleil et des (enfin une) nanas, alors que François-R a échoué à faire deviner « Où sont les femmes? »
Neox partira ravi d’avoir réussi a faire deviner « Le plus grand cabaret du monde ».
Il est a noter que la salle composée à 100% d’hommes, les sujets de discussion ont pris une tournure très virile! On a notamment parlé Dirty Dancing et autres comédies musicales.

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Séance de VENDREDI 19/08/2016 à Ti-Koad

Comme bien souvent, Français et Anglo-Saxons se sont disputé la paternité de cette invention considérable, la photographie. Celle-ci est au croisement de plusieurs techniques : la « chambre noire », dont les propriétés ont été identifiées dès l’Antiquité, et la fixation des couleurs sur papier par voie chimique.

Les Anglais soulignent que les premiers résultats dans ce domaine sont obtenus vers 1800 par l’un des leurs, Thomas Wegwood, fils d’un potier qui eut l’idée d’enregistrer une image produite par une « chambre noire » de son père sur une feuille de papier imprégnée de chlorure d’argent, une substance photo-sensible. Mais il meurt en 1805 avant d’avoir obtenu des résultats satisfaisants.

Nicéphore Niépce, un Français passionné par la lithographie (impression sur pierre) reprend l’idée d’imprégner une plaque d’impression métallique avec du chlorure d’argent mais, pour fixer l’image durablement, ajoute une couche de vernis également photo-sensible à base de bitume de Judée (une sorte d’asphalte). Dès 1822, il produit de premières « héliographies » qui ont la vertu de ne pas s’effacer au bout de quelques minutes mais c’est en 1826 ou 1827 qu’après avoir exposé une plaque d’étain poli pendant huit heures, il produit la première photo digne de ce nom : une vue (très floue) de la fenêtre de sa maison. Vu le temps d’exposition, le procédé n’est pas prêt pour la photographie instantanée mais Niépce n’en a cure : il s’intéresse avant tout à la lithographie.

L’inventeur modeste de Chalon-sur-Saône entre en relation, par l’intermédiaire de son opticien, avec un fantasque décorateur de théâtre parisien, Jacques Daguerre. De vingt-deux ans plus jeune, celui-ci utilise habilement les ressources de la chambre noire dans ses arrangements théâtraux. Il perçoit tout l’intérêt commercial du procédé de fixation des images de Niépce et le convainc de signer un contrat d’association en 1829. Voilà réunies les deux techniques à la base de la photographie

Après la mort de Niépce, en 1833, Daguerre réussit avec des produits ad hoc à ramener les temps de pose à quelques minutes et conçoit en 1837 un appareil de prise de vues qu’il baptise avec modestie «daguerréotype». Comme il manque d’argent mais pas d’entregent, il convainc l’astronome François Arago de soutenir son projet. Celui-ci s’empresse de jouer de son influence pour pousser l’État à se rendre acquéreur de l’invention puis à « en doter libéralement le monde entier », lors de la séance historique du 19 août 1839. La France prend ainsi de vitesse l’Angleterre de Fox Talbot (1800-1877). Ce dernier, qui était en concurrence avec Niépce, mettra toutefois au point un procédé permettant de multiplier les épreuves positives à partir d’un négatif.

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177 ans après, nous avons eu droit à une séance de jeu qui fit, par une de ses tables, forte impression.

Table 1, dite « Pour l’histoire »
…où Thomas et François ont convié deux aprentis de choc, Jeff et Franck, à une table de Mythotopia. Ce jeu est déjà devenu, au-dela de son nom, un mythe du jeu de plateau, réunissant les propri&tés du deck building et de la conquête de territoires sous la houlette du maître Martin Wallace. Mais cette partie en particulier fera date. D’abord par sa durée, car elle prit fin à 0h21. Durée exceptionnelle qu’explique l’intensité exceptionnelle de la bataille, où chacun des quatre joueurs aurait pu prétendre à gagner. Tout d’abord Franck le rouge, parti bille en tête dans ses conquêtes navales, domina le score. Son expansion incontrôlée lui vit quelques revers dans les terres, et Thomas le jaune étendit son emprise sur le plateau tel un Marspilami. Pour ma part, j’étais bon dernier, cantonné dans la montagne, et pris à revers dans ma citadelle, que j’avais peu opportunément placée près d’un lac. Mais je n’avais pas dit mon dernier mot: je remontai la pente en grignotant la montagne avec la carte du Ranger, mais subissant le feu des jaunes, bardés de boucliers, puis des bleus dans ma citadelle. Je réussis surtout à acquérir deux cartes qui allaient se révéler décisives dans un voyage au long cours: l’Alchimiste et le Scribe. Au bout de trois heures de jeu, il y avait trois joueurs à égalité et la fin de partie approchait. Le rouge, attaqué de toutes parts, déclina. J’ouvris, sur une dernière construction, le chemin vers la fin de partie en vidant une quatrième carte de ses jetons. Manoeuvre diabolique car elle obligea Jeff à attaquer Thomas pour qu’il ne puisse mettre fin au jeu, délaissant donc la bataille où nous étions opposés. A plusieurs reprises, les conditions de fin de partie semblaient réunies, mais à chaque fois, la résolution des conflits en cours l’empêcha. Je me détachai peu à peu, pilonnnant la piste de score avec l’Alchimiste, faisant des constructions lucratives avec le Scribe, et plantant mon piolet dans les cités escarpées avec mes bottes de Ranger. Franck, épuisé, avait le masque de Diniz et lâcha prise avant la fin. Ironiquement, je mis fin à la partie au tour suivant, qu’il n’aurait donc pas pu jouer. Le score final (Vert 51, Jaune 47, Rouge et Bleu 37) reflète mal cette dernière heure de jeu irrespirable, où l’on avait l’impression irréelle de jouer une partie d’échecs à 4 mains. Une partie pour l’histoire.

Table 2, dite « Disputée »
…Mickaël souffle d’un petit point la victoire à Elaine dans un Roll for the galaxy des plus disputés.

Table 3, dite « Irrégulière »
…où Nicolas-Neox, Hélène, Xel, Bpatiste et Jérôme s’affrontent à Shipwrights of the North sea. Une partie presque aussi longue que celle de la table 1, la sauce des règles ayant été allongée par Baptiste, qui au passage, s’impose de concert avec Nicolas.

Table 4, dite « Chambre noire »
…Axel, Nicolas II et Julien.L s’opposent à Crisis Expansion avec des scores respectifs de 54, 36 et 43. Comme de juste, la jeunesse a donc pris le pouvoir dans cet univers Marvel deckbuildé.

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Table 5 dite « Révélée »
…où Mickaël, Axel, Nicolas II et Julien.L s’affrontent à Welcome to the dungeon (victoire du premier cité) puis à Manchots Barjots (l’antépénultième de cette liste s’impose) .

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Séance de VENDREDI 22/07/2016 à Ti-Koad

Au milieu du XIIe siècle, tandis que le Bassin parisien donne naissance à l’art gothique et qu’une foi catholique ardente et profonde s’épanouit en Europe, le Midi toulousain est atteint par une hérésie religieuse tout aussi ardente, le catharisme. Saint Dominique de Guzman ayant échoué à ramener les hérétiques à la foi catholique, le pape Innocent III décida en désespoir de cause de recourir à la force. Le légat pontifical tente de convaincre le comte Raimon VI de Toulouse de prendre la tête d’une expédition contre les cathares, aussi appelés «Albigeois».

Mais le comte de Toulouse, qui descend du fameux Raimon IV de Saint-Gilles, chef de la première croisade en Terre Sainte, refuse net de combattre ses propres sujets. Il s’ensuit une dispute, l’excommunication du comte, le départ du légat pontifical et de son escorte, enfin son assassinat ! Ce drame de trop entraîne le pape à lancer l’appel à la croisade et canoniser derechef son légat. L’expédition porte officiellement le nom d’«Affaire de la Paix et de la Foi». C‘est la première fois qu’une croisade est dirigée contre des gens qui se réclament du Christ.

Le roi Philippe Auguste préfère se tenir en réserve. En bon politique, il ne veut pas altérer son image dans une guerre contre des gens qui sont formellement ses sujets. Il désapprouve aussi l’intervention du pape dans une affaire intérieure à la France et le fait savoir.

L’expédition est placée sous le haut commandement de l’abbé Arnaud-Amalric, chef du puissant ordre monastique de Cîteaux. Les opérations militaires débutent par le sac de Béziers et le massacre de sa population, le 22 juillet 1209. C’est le premier des nombreux drames qui émailleront la croisade contre les Albigeois.

Avant qu’ils ne pénètrent dans la ville de Béziers, les croisés auraient demandé au légat Arnaud-Amalric comment distinguer les hérétiques des autres habitants et le représentant du pape aurait répondu par un mot resté fameux : « Tuez-les tous et Dieu reconnaîtra les siens ! ». À vrai dire, ce mot est apocryphe et n’a jamais été prononcé. Il vient du récit du siège par le moine allemand Césaire de Heisterbach, qui ne portait pas les Français dans son coeur….

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807 ans plus tard, Ti Koad, qui a des vagues airs d’hôpital de campagne, vit l’organisation de quatre pôles.

Table 1, dite « pôle obstétrical »
…où Julien est venu de Paimpol nous soumettre un Runebound, proposition acceptée par Mickaël et votre humble narrateur. Le seigneur nécromancien Vorakresh tente de retrouver les runes des Dragons ancestraux afin de ressusciter Margath, le seigneur des Dragons. Comme vous êtes un héros, votre devoir est de stopper Vorakresh avant qu’il ne fasse aboutir ses noirs desseins.  Voilà un jeu où les mécanismes sont simples: on se déplace, on réalise des quêtes de différents types (aventure, social, combat) qui deviennent des trophées, on fait quelques emplettes d’artefacts, on reçoit aussi des cartes qui font office de compétences (que l’on achète avec ses trophées), bref chacun se prépare dans son coin sans trop d’interactions, si ce n’est lors des combats où le joueur affronte un monstre, joué par son voisin de gauche. Un système de cartes événements vient compléter le dispositif, pour créer « une aventure ». Le mécanisme des combats est très original, avec plusieurs rounds, et se révèle être le coeur du jeu, puisque le but de nos héros est d’occire Margath, monstre légendaire doté de 15 points de vie et de pouvoirs terrifiants. Celui-ci apparaît vers la fin du jeu et pose à nos héros un dilemne: y aller ou pas ? Car y aller et vaincre, c’est gagner la partie, mais perdre le combat vous élimine du jeu, alternative diabolique née du cerveau pervers de Martin Wallace himself… Chacun fourbit donc ses armes et ses compétences en attendant le grand moment…qui n’arrivera peut-être jamais ! A la fin, je me lançai dans l’affrontement, non sans biscuits: bardé de compétences, d’armes, de points de vie, et d’artefacts, je réussis, dans un combat homérique, à terrasser Margath. Avoir réussi à utiliser tous mes pouvoirs pour accomplir ma mission fut particulièrement gratifiant, tout comme, pour mes infortunés compagnons, il fut tout autant frustrant d’avoir mené à bien tant de quêtes sans pouvoir s’en servir !

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Table 2, dite « pôle des urgences » (de notre envoyé très spécial, Dom)

…où Nicolas-Neox, F-R, Maud et Dom essaient Hit Z Road, jeu récent avec des zombies, des enchères et des dés. Mélange peu digeste pour Dom qui voit sa petite famille éradiquée avant même le milieu du road-trip. Les trois autres parviennent au 8e et dernier tour de jeu, où il est question de survivre à tout prix beaucoup plus que d’optimiser ses points de victoire. Maud et Nicolas y parviennent avec des jets de dés remarquablement favorables tandis que F-R, avec une chance « juste normale » disparaît juste avant la ligne d’arrivée. Au décompte, c’est Maud qui s’impose d’un point.

Les mêmes se remontent ensuite le moral en enchaînant 3 parties des Poilus enrichi de son extension récente. Par deux fois, F-R montre une admirable capacité à attirer des coups durs que le reste de l’équipe ne parvient pas à éliminer assez vite. La troisième partie voit enfin la petite escouade revenir avec les honneurs du champ de bataille.

Après le départ de Nicolas, une rapide partie de Welcome to the Dungeon voit F-R l’emporter. Puis, en attendant l’inévitable table finale de Codenames, nous faisons découvrir Love Letter à Maud en quelques manches.

Table 3, dite « pôle chirurgical »
…où Michal, Tristan, Olivier et Nicolas II s’affrontent dans un (voire deux ?) Neuroshima Hex, un jeu de combats tactiques aux parties courtes et intenses comme une opération chirurgicale. Tellement intense en fait que l’escouade quitta la salle d’opération en réservant son pronostic sur le vainqueur, à moins que le forum… Il semble aussi que Alea Iacta Est fut joué après le départ de Michal, information non recoupée que nous publions avec les précautions d’usage.

Table 4, dite « pôle cardiologique »
…où Bruno, Thomas, Xel et Paul enchaînent les parties sans considération pour leur rythme cardiaque. La palme de la tachycardie sera décernée à Paul, vainqueur à Gearworld: the Borderlands, In Flanders Field, tandis qu’à Sea of clouds, c’est Xel qui dame le pion à Bruno, devant Paul et Thomas.

Table 5, dite « survivante »
…où une partie de Codenames rassemble les survivants, bleus (Dom, Xel, F.-R., Nicolas II) et rouges (Maud, VMN, Thomas et Paul). Partis pour mener 2 à 0 puis rejoints à 2-2, les  bleus s’imposent miraculeusement au cinquième set d’une partie qui a vu étrangement l’assassin sortir quatre fois sur cinq, dont dès le premier coup à la première manche (un Abordage 3 ayant malheureusement rencontré Feu). Pourtant les bleus furent, à leur habitude, divisés, velléitaires, mutiques, voire au bord de l’endormissement, et les rouges soudés, créatifs et solidaires. En témoignent les jolis apparentements trouvés par Thomas: Têtu 2 (Mule, Noeud), ou encore Requin 2 (Marteau, Peau) qui scella la quatrième manche, et la belle unanimité à aller visiter la boite d’un Jazz 3, une fausse piste trop voyante, alors que les rouges firent dans le graveleux (filles de joie et cocus), le nébuleux (OCS, conjonctivite furent cités) et se prirent le bec dans un Palmé 2, qui ne visait que la plongée.

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Séance de VENDREDI 08/07/2016 à Ti-Koad

De mémoire de rédacteur, rarement a-t-on vu autant de parties jouées en une soirée ce qui rendra leur compte-rendu nécessairement sommaire. Autre info réjouissante, 3 nouvelles têtes sont apparues, dont l’une semble avoir enfin trouvé le groupe de joueurs qui lui fait défaut sur Guingamp. La séance a commencé par une petite bourse aux jeux (merci à Jeff pour l’organisation) dont la principale fonction est de libérer de la place dans les armoires pour permettre l’acquisition de nouveaux jeux !

Table 1, dite « Une fois Trois » : Thomas, Jack et Bruno essaient Mythotopia, opus  de Martin Wallace qui combine deckbuilding et contrôle territorial sur une carte d’Europe. Thomas a gagné et je ne pourrai en dire plus.

Plus tard on les a vus jouer à Black Fleet.

Table 2, dite « Deux fois Trois » : Nicolas-2, VHN et Tristan se laissent convaincre par ce dernier de tester Kardinal und König. C’est un jeu de placement/majorité typique de la production de qualité de l’industrie allemande il y a 10-15 ans, quand il n’était pas nécessaire d’avoir des figurines, Cthulhu ou des zombies pour qu’un jeu se vende : règles et matériel simples, temps de jeu raisonnable (moins d’1 h), tension forte et abstraction/thème absent (pour la culture, il a été ensuite réédité sous le nom de China). Pour cette première partie, Tristan colle un boulevard à ses deux adversaires mais c’est typiquement le genre de jeu avec une courbe d’apprentissage (lecture de la carte, rythme de placement des conseillers, optimisations de sa main de cartes) qu’il faudra réessayer. En tous cas un très bon jeu pour ceux et celles qu’une certaine aridité ne gêne pas.

Plus tard, on les a vus jouer au toujours sympathique (pour quiconque accepte le hasard des dés) Las Vegas, à un La fièvre de l’or tendu et à 2 manches de Tides of Time, intéressant petit jeu de draft pour 2 (dans une version Dom-made, re-thèmée en « Société Secrète »).

Table 3, dite « Une fois Cinq » : Xel, Mickaël, François-René, Nicolas-Neox et Axel découvrent La fureur de Dracula. La partie a été longue (pas mal de règles à expliquer) et l’infortuné narrateur a égaré le résultat.

Table 4, dite « Deux fois Cinq » : Jeff, Jérôme, Julien-Trégor, ainsi que 2 nouvelles têtes, Adrien et sa sœur Bérénice, jouent à The Island. Adrien l’emporte, marquant ainsi une absence notable de respect pour ses aînés.

Plus tard, on les a vus jouer à Welcome to the Dungeon, à Tony et Tino et enfin à Star Realms, excellent deckbuilder pour 2 joueurs.

Table 5, dite « Trois plus Un » : Baptiste, Julien-Goëlo et Hélène étrennent la superbe réédition de Mare Nostrum – Empires récemment livrée par notre ami Kickstarter. Alors qu’il sont en train de mettre en place le jeu, un nouveau joueur/futur adhérent, Olivier, se présente et rejoint la table. Julien s’impose dans cette première partie d’environ 2 heures et les mines réjouies des joueurs présagent un retour prochain du jeu.

Plus tard, on les a vus jouer à Croc et à Rumble in the Dungeon.

Table tardive, dite « Un dernier avant la route » : Une séance PC sans Codenames, c’est comme un repas de noce sans pièce montée. Les Bleus (F-R, Tristan et Dom), d’un collectif et d’une solidarité à réchauffer le cœur d’un entraîneur de football, ne font qu’une bouchée (3 – 0) de Rouges (Xel, Thomas et Jérôme) noyés dans un océan d’incompréhension mutuelle. Un présage pour dimanche soir ?

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