Séance de VENDREDI 01/07/2022 à SERVEL

Le 1er juillet 1997, Hong Kong était rétrocédée à la Chine, tout en gardant un statut de Région Administrative Spéciale (RAS). Si le fameux « un pays, deux systèmes » a longtemps octroyé à l’île un régime d’exception en matière de liberté d’opinion et de marché, en ce 25-ième anniversaire, on peine à distinguer le deuxième système tant le premier a pris le pas, avec la fermeture des fameux journaux hong-kongais qui ont longtemps fait sa singularité (comme le fameux Apple daily), le verrouillage des institutions, et les si décriées lois d’extradition vers le continent.

Pendant ce temps, à Lannion, un quarteron de joueurs en goguette se réfugiaient dans l’univers rassurant des mondes imaginaires.

Lisa Benson's Editorial Cartoons - Hong Kong Protest Comics And Cartoons | The Cartoonist Group

Table 1, dite « Envoyé spécial » : nous accueillons à cette soirée un nouveau gentil membre, doté d’un prénom d’évangéliste, mais appelez-le Arakis, comme la planète-désert de Dune, entièrement couverte de sable et de roches, parcourue par les immenses vers des sables.. Ce jeune nouvel adepte, amené à nos tables par Fabrice, survole sa première partie à It’s a wonderful world. Il y devance Fabrice donc, mais aussi Olivier B et Xof. Avec plus de 200 jeux au compteur, notre nouveau venu n’a rien d’un vermisseau de l’année, et les parties avec lui risquent d’avoir un goût épicé  : quelque chose nous dit que cet envoyé spécial apposera une main de fer sur nos parties, même si elle se loge dans un gant de velours.

Table 2, dite « Si proche, si loin » : découvrant Ark Nova Nicolas II échoue à quelques encâblures de Samuel, et déclare avoir apprécié l’expérience de cette première partie à ce jeu, où il s’agit de construire un zoo moderne, géré de manière scientifique, en créant des enclos, hébergeant des animaux et soutenant des projets de protection des espèces dans le monde entier. Fred et Olive, eux, étaient loin sur la table de marque.

Table 3, dite « Libres et égaux » : final à suspense à cette table de Lords of Waterdeep, où Steven, à égalité avec Neox, gagne à la règle de départage. Baptiste-aux-mains-pleines fut l’hôte de ce duel épique.

Table 4, dite « Sous embargo » : une imposante table de Mythic battles emmène Axel, Mickaël, François-René et le jeune Paul jusqu’au bout de la nuit. Le couvre-feu ne nous autorise pas à en dévoiler l’issue.

Table 5, dite « Le péril jaune » : l’issue est restée incertaine jusqu’au décompte final de cette homérique partie de Brass : Birmingham, où, après un départ poussif, le grand timonier Thomas est en grand péril avec les jaunes. Mais il finit par s’imposer dans un mouchoir de poche, en témoigne une feuille de score d’une incroyable densité :  avec 165, il devance Xel, 163, François, 161, et Tristan, 151. L’enchaînement de développements pour construire des manufactures fut la clé d’une réussite construite sur le temps long.

Table 6, dite « Frères d’armes » : à Crypt, enfant d’un roi qui vient de mourir, vous devez récupérer plus de richesse que votre fratrie. Xof et Arakis l’emportent devant Fabrice.

Table 7, dite « Mort à l’arrivée » : soirée 100% Wallace pour les protagonistes de la table 5, qui se retrouvent à In Flanders field. Sur la ligne d’arrivée, Xel, à égalité avec François, doit gagner, mais ses dés ne lui autorisent aucune carte ! Mais elle sort de sa manche une carte de relance de dés, et le sort lui est favorable, contrairement à François, qui eut la rare infortune de faire un triple 1 qui l’obligea à perdre un tour ! Les deux autres furent déclarés morts au combat.

Séance de VENDREDI 12/01/2018 à St-Elivet

C’était la séance à ne pas rater, celle où on déguste les fameuses galettes (des rois, pas saucisse !) faites maison par Hélène. L’affluence était là et on a eu le plaisir de (re)voir des anciens et des occasionnels. Et bientôt, ce sera l’AG annuelle de l’association.

Table 1, dite « Mijotez à couvert » : les amateurs de plats de résistance (en occurrence Neox, Tristan, DocNico et Marie-Anne, la seule y ayant déjà joué, il y a bien longtemps) inaugurent la nouvelle édition d’Antiquity de Splotter Spellen. On pouvait s’y attendre, la partie dura fort tard. Selon des témoins, Marie-Anne a su à quelques tours de la fin se tourner vers la théologie stratégiquement et se convertir à une nouvelle croyance (Santa Barbara) qui lui a octroyé la victoire grâce aux bâtiments. Elle a suggéré que ses adversaires avaient joué plus « bisounours » que son Jack de mari.

Table 2, dite « Aplatissez au rouleau » : une brochette de joueurs moustachus (JiBee, Jack, Jeff et Jourdine) se confrontent à Scythe. La maîtrise dudit Jack (aux commandes de la faction Polonia) s’est comme souvent imposée.

Table 3, dite « Incorporez délicatement » : Baptiste rameute l’essentiel des femmes présentes (Xel, Sophie et Hélène) auxquelles s’adjoint Vincent pour jouer au classique Lords of Waterdeep. Le Gentleman-aux-poches-pleines finit en tête, devançant Hélène de 2 PV.

Table 4, dite « Hachez menu » : pour jouer à Mythic Battles Pantheon, il faut presque une salle entière mais il faut dire que le travail de peinture des figurines réalisé par Mickaël et consorts est remarquable. A ce jeu en équipe il  y a eu deux batailles qui ont vu d’abord Mickaël et Paul-le-jeune battre Guillaume et Axel, puis F-R et Axel battre Thierry et Mickaël.

Table 5, dite « Battez énergiquement » : Nicolas-2 rassemble Frank et Thibault autour de Olympos. Cela aura été une quasi-constante ce soir, le propriétaire du jeu remporte la partie.

Table 6, dite « Faites couler » : à l’écart pour ne pas déranger par son raffut, une configuration idéale à 8 joueurs (jaunes : Paul, Michal, Maël et François-René / bleus : Christophe, Hugo, Thierry et VHN) pour découvrir Captain Sonar. Mine de rien, il faut être ultra-concentré dans ce faux party-game. Les joueurs ont pu tourner entre les postes de combat, les parties ont été riches et les victoires réparties entre les équipages.

A éviter : se prendre un dégât par sa propre torpille ce qui non seulement endommage votre sous-marin mais dévoile dangereusement votre position. Et n’hésitez pas à consulter Thierry au sujet de sa méthode brevetée de localisation de l’ennemi, très maline mais qui ne pardonne pas les erreurs.

Table 7, dite « Piquez à l’ail » : en seconde partie de soirée, nous retrouvons autour de Citadelles (dans une édition ancienne sans extension et avec bien peu de cartes violettes) N2, Maël, Guillaume, Thibault, Paul et VHN. Après quelques précisions de règles issues de joueurs chevronnés qui n’étaient pas là pour rigoler, le ballet habituel des coups bas commence. Guillaume est le seul à avoir 8 quartiers et finit détaché avec 34 PV.

A noter : en début de partie, il construit la Taverne, ridicule petite carte à 1 PV. Il la défend vaillamment en prenant le condottiere (qui peut la détruire gratuitement), en tuant le condottiere, en prenant l’évêque (qui protège du condottiere) pour finir par la voir disparaître. Mais en fin de partie, alors qu’il avait 7 quartiers, 1 carte en main et peu d’argent et que les autres joueurs spéculaient sur sa capacité à construire à ce tour son dernier quartier, il a eu la joie de nous poser devant le nez une Taverne qui lui a donné la victoire.

Table 8, dite « Flambez et servez chaud » : nous ne tenterons pas de compter les multiples parties de Codenames (boîte du commerce) qui ont eu lieu en clôture, étant donné que la composition des équipes a pas mal varié (allez je tente : Baptiste, Hélène, Xel, Nourdine, Jack, Thierry, Jeff, VHN, Maël, Thibault), ni de résumer chacune. Mentionnons juste le désastre du Baby-Foot 2 dès le premier indice (But puis Partie ou Bar ? vous avez compris ce qui a été choisi) et l’apprécié Chasse 3 (Cartouche, Canard et Neige).

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Séance de MARDI 09/01/2018 à St-Elivet

Le 9 janvier 1934, les Français apprennent la mort par balle du financier Alexandre Stavisky. L’homme était recherché par la police suite à un détournement de fonds au Crédit municipal de Bayonne. Son cadavre est retrouvé dans un chalet de Chamonix. Il s’agit apparemment d’un suicide mais l’opinion publique soupçonne aussitôt des hommes politiques d’avoir fait assassiner l’escroc pour l’empêcher de dénoncer ses complices.

Le scandale Stavisky est peu de chose comparé à celui de Panama. Il ne met en cause ni un président de la République, ni même un quelconque ministre mais seulement une demi-douzaine de politiciens de second rang qui se sont compromis avec Stavisky dans le trafic d’influence. Son retentissement n’en est pas moins immense. C’est qu’après les années d’espoir qui ont suiviRésultat de recherche d'images pour "stavisky cartoon" l’hécatombe de 1914-1918, la France est affectée par une crise à la fois économique et politique.

La mort de Stavisky met brutalement à jour toutes les rancoeurs. Les xénophobes s’en prennent à une politique de naturalisation trop laxiste (Stavisky est un juif d’origine russe). L’Action française royaliste, les ligues populistes de droite et les communistes dénoncent à l’envi la décadence de la IIIe République. L’indignation populaire entraîne la chute du gouvernement radical-socialiste. Édouard Daladier remplace Camille Chautemps à la présidence du Conseil. Il destitue aussitôt le préfet de police Chiappe, suspect de sympathie avec les ligues de droite.

Le 6 février 1934, Édouard Daladier présente à l’Assemblée nationale le nouveau gouvernement. Dans le même temps, une grande manifestation est organisée à Paris, place de la Concorde, à l’appel des ligues, de l’association d’anciens combattants Les Croix de Feu ainsi que de mouvements communistes, sur le thème : «A bas les voleurs !». La manifestation dégénère. La police tire. Seize manifestants et un policier sont tués. On compte un millier de blessés.

Trois jours plus tard, une contre-manifestation dégénère à son tour et fait 9 morts. Edouard Daladier doit céder la place à Gaston Doumergue à la tête du gouvernement. Non sans mauvaise foi, la gauche parlementaire dénonce dans la manifestation du 6 février une tentative de coup d’État fasciste. Elle appelle au rassemblement des forces progressistes. Par ricochet, l’affaire Stavisky va ainsi contribuer à la victoire du Front Populaire de Léon Blum aux élections législatives de 1936.

En cet autre 9 janvier, à Lannion, beaucoup de morts suspectes ont été enregistrées. Un journaliste avait été mandaté pour faire un reportage sur l’association, mais il ne trouva rien à redire aux activités fort étranges de ses membres, qui repartirent sans être inquiétés.

Table 1, dite « Affaire pliée » : ce nouvel opus de T.I.M.E Stories rassemblait François-René, Sophie, Doc Nico et Dom, qui nous en fait le récit suivant. Deuxième soirée consacrée au « Marcy Case » déjà exploré en octobre sans pouvoir le terminer. Nous retournons en 1992 dans une petite ville américaine zombifiée suite à un « incident » dans un labo secret, à la recherche d’une ado dont on ne sait pas trop si elle est orpheline ou non. Avec méthode, le groupe accumule les infos, élimine les pistes secondaires, apprend à garder ses ados amochées en vie et se rôde à optimiser son parcours à travers les différents lieux. Après un premier run de remémoration et un second run au terme duquel ce n’est pas la bonne fille que nous livrons à l’hélicoptère salvateur, nous faisons au pas de course un dernier run que nous réussissons avec une bonne marge (mais, ajoutés à ceux d’octobre, cela fait quand même beaucoup de tentatives pour arriver au but).

Table 2, dite « Commissions occultes » : à cette table de Lords of waterdeep, Yvan se fit grassement rétribuer des ressources qu’il mit à la disposition de ses adversaires, lucratives commissions qui lui permirent de garder d’un souffle la tête d’une table de marque qu’il survola toute la partie (106). Votre modeste narrateur, au bout d’une stratégie cohérente et efficace, échoue sur le fil de l’épée mais atteint quand même le carré de 10. Neox suit avec un score égal au carré de 9. Quant à Baptiste, il réalisa une contre-performance historique (58) que la conversation prolongée et intermittente avec le journaliste ne saurait excuser.

Table 3, dite « La faute aux matons » : de cette table de Room 25 on retiendra que Vincent, Cécile, Xel, Jean-Yves, Julien 3, Nicolas II, Thibault et Guillaume ne se sont pas échappés. C’est la faute aux matons, à n’en pas douter.

Table 4, dite « Récidive de suicide » : ici, votre modeste serviteur réussit l’exploit d’être occis deux fois de suite à Nosferatu, la première fois contre toute évidence, et la seconde à juste raison, mais dans un invraisemblable concours de circonstances (jour en deuxième position dès la première donne, avec 3 morsures et une potion). Dépité, il trouva refuge en se glissant dans la nuit, pendant que, dans le jour blafard des lampes à incandescence, le vampire sévissait encore et encore….

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Séance de MARDI 01/08/2017 à Ti Koad

Le 1er août 1291, les représentants de trois cantons Suisses font serment de s’entraider face à leur suzerain, Rodolphe Ier de Habsbourg. De cette lutte, la légende retient le nom de Guillaume Tell, hardi adversaire du bailli Gessler, et le pacte fédéral historique est associé dans l’imaginaire helvétique au serment du Grütli. En 1891, en souvenir de cet événement, les Suisses ont fait du 1er août leur fête nationale, chômé depuis 1994. Mais cette date est aussi le dernier jour de l’année où nous consommons les ressources renouvelables sur terre… Nous en reparlerons à l’instant de baptiser nos tables du soir.

A Ti Koad, l’atmosphère bourdonnait dans un saisissant contraste avec cette maussade soirée d’été. Il y avait des nouvelles têtes, car on était venu de loin: du Nord, de l’Isère et même d’Outre-mer pour rejoindre la joyeuse ambiance de Parties Civiles !

Table 1, dite « Ressources rares » : Thomas, Guillaume, Xel, François et Dom revisitent l’histoire climatique de la terre à Evolution climate sous les bons auspices de Dom. A six, la lutte pour la verdure est féroce, et je ne tarde pas à adopter un carnivore doué pour la chasse en meute, une combinaison redoutable qui me permet de faire du gras. En face, les herbivores se protègent rapidement à grands renforts de cornes, carapaces ou d’appels d’urgence et je dois déployer ma carte maîtresse pour survivre: l’intelligence (celle de la bête bien sûr, en l’occurence). Ceci d’autant plus que je dispose d’un herbivore charognard, qui se nourrit quand son voisin carnivore plante ses dents. Une belle combinaison que je menai jusqu’à son terme de cette partie (qui connut un climat heureusement tempéré) et, avec mes 53 PV, à une victoire promise. Mais c’était sans compter sur une triple combinaison tout à fait diabolique de Dom (coopération + fourrageur + intelligence), qui lui permettait de rafler quasiment toute la verdure à chaque passage, et lui octroya la victoire (59 ). Le troupeau des autres mangeurs d’herbes suivit en ordre compact: Guillaume (50 PV), Thomas (45), Xel (43) – qui développa tardivement un carnivore au succès mitigé – et Mickel (41).

Table 2, dite « Le jour du dépassement » : où Neox nous montre qu’il est entré de plain pied dans l’ère de l’anthropocène: il s’est dépassé en signant une mâle victoire à Lords of waterdeep, laissant Baptiste et trois autres comparses impuissants.

Table 3, dite « De si petits Suisses » : à cette table, petits et grands se sont bien amusés à Mysterium. La visite de Vincent, en fin de partie, n’a pas peu contribué à cette ambiance de cour de récréation, d’autant qu’il a flatté François-René pour son élégance dans son petit pull marine, et qu’il a, de surcroît, tenu à ce que cela se sût.

Table 4, dite « Votation populaire » : la table 3 (complétée par Guillaume) enchaîne à Codenames. Un jeu où l’on vote sur des mots comme comme l’on respire, et qui pourrait connaître un certain succès en Suisse (mot qui fait partie du jeu dans la version du DUC).

Table 5, dite « Croix rouge, Fond blanc » : la table 2, désormais éparpillée façon puzzle, voit Xel rejoindre Dom autour d’un Codenames Duet, petit frère coopératif en duo du précédent, et dont Dom nous a gratifié des règles officielles sur le forum (car oui, il se passe des choses sur le forum de PC). Une réussite et un échec ponctuèrent cette séance, qui fut surtout l’occasion pour Dom de montrer l’étendue de son vocabulaire en énonçant le mot grabat (un mauvais lit), qui, en outre, lui permit de gagner un pari.
J’ai dormi sur mon grabat solitaire comme un religieux de l’ordre de Saint-Benoît (Balzac)

Table 6, dite « Accents aigus » : les rescapés de la table 2 accueillirent pour finir deux charmantes voisines pour un Linq digestif, en mode récréatif là encore, et sans décompte de points. François-René s’était aussi invité à cette joute oratoire dont le brouhaha ambiant brouillait l’écoute.

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Séance de VENDREDI 16/06/2017 à St-Elivet

Pour cette dernière séance d’été avant la transhumance vers Ti Koad, il y eut de nombreux présents et une grande variété de jeux.

Table 1, dite « Mars et ça repart » : dans Terraforming Mars, un jeu où on tente de rendre Mars habitable après avoir terra-déformé notre vieille terre, Jack dans le rôle du jardinier verdit la planète rouge et l’emporte devant Jeff et Mickaël.

Table 2, dite « Naufragé » : Julien de Paimpol, Tristan, François-René et Nourdine vivent une aventure de Seafall. Les événements ne sont pas déroulés selon les plans de Tristan, ce qui l’a attristé.

Table 3, dite « Pan dans la gueule » : Nicolas-2, Frank et Axel disputent une partie de Magic the Gathering – Arena of the Planeswalkers, un jeu où semble-t-il on se met gaiement sur la calebasse.  Aucun des participants n’était disponible pour une interview après match.

Table 4, dite « Pan dans la gueule, le retour » : Michal et Franck s’installent face à face, avec entre eux deux Conflict of Heroes – Guadalcanal. Après quelques heures à revivre le combat féroce pour le contrôle de l’aérodrome de cette petite île des Salomon, Michal-le-Japonais a vaincu.

Table 5, dite « Bière goût Champagne » : Thomas et VHN découvrent ensemble Tournay, un jeu qui rappelle Troyes par moult aspect (auteurs, style visuel, événements, rôle des meeple-ouvriers etc.) mais qui repose sur une mécanique assez différente et à 100% sans dés. Pour la première partie, il faut faire l’apprentissage des symboles au fur et à mesure de l’apparition des cartes et on essaie des voies de développement sans trop savoir. VHN précipite la fin de partie en construisant son second bâtiment de prestige et l’emporte de deux petits points.

Table 6, dite « C’est qui le patron ? » : Xel, Baptiste, Neox et Paul s’affrontent à Lords of Waterdeeep. Au rez-de-chaussée, on ne vous entend pas crier; ce n’est qu’après qu’on a su que la demoiselle avait joyeusement piétiné ses compères, finissant avec plus de 20 PV d’avance.

Table 7, dite « Vous reprendrez bien un peu de pan dans la gueule » : N2 et Axel continuent à s’affronter avec Dungeon Twister – the Card Game.

Table 8, dite « Capo dei capi » : Tristan, F-R, Thomas, Julien et VHN étrennent un exemplaire de The Boss tout frais déballé. Partie courte en 3 manches pour ce jeu bien foutu de bluff et de majorité, remportée par Tristan d’une courte tête devant Thomas.

Table 9, dite « J’ai pas bien entendu, c’est qui le patron ? »: devant l’absence de Codenames, Paul, Nourdine et Xel ouvrent une boîte de Desperados of Dice Town. Un jeu bien chaotique selon leurs dires. Et c’est la silhouette de Xel qui émerge en vainqueur de la poussière des bagarres.

Table 10, dite « Sabre et goupillon » : Après avoir cherché un jeu à 5, Tristan, F-R, Thomas et Julien-barbu sortent un jeu idéalement à 3 mais tout à fait correct à 4, Kardinal und König. F-R démontre s’il était encore besoin sa polyvalence en ajoutant cette victoire à son palmarès.

Mais a-t-on ensuite joué à Codenames ?

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Séance de MARDI 22/11/2016 à St-Elivet

Ce soir c’était l’anniversaire de Scarlett Johansson (je me souviens de notre première rencontre, la scène d’ouverture de Lost in Translation). Elle n’a pas pu faire le déplacement de St-Elivet mais a envoyé un petit mot, baptisant chaque table du titre d’un de ses films.

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Table 1, dite « Les monstres à huit pattes » : une nouvelle fournée d’adhérents, Nicolas-2, Nourdine et Jack, découvre Evolution Climate avec Dom. Ils bricoleront des animaux avec des pattes, mais aussi des poils ou des carapaces, avec une propension à aller se cacher dans des terriers ou des trous boueux. En effet, c’est Nourdine qui endosse le rôle de prédateur en démarrant dès le premier tour avec une excellente combinaison Carnivore-Intelligence-Meute. Autant dire que les autres ont fait assaut de créativité en bardant leurs herbivores de traits génétiques décourageant les attaques (finalement, tout l’art dans ce jeu est d’être un peu moins vulnérable que le voisin).

En gardant des espèces de petite taille, on a pu voir des tours où quand Nourdine mangeait pour 1 jeton, les charognards opportunistes des autres joueurs avalaient 5 jetons ! Il y a eu peu de nourriture en milieu de partie tandis que malgré les tentatives de 2 joueurs sur 4 de créer une glaciation, le climat a varié dans une zone relativement clémente. Au total, VHN coiffe N2 de peu (43 PV de nourriture+24 d’animaux contre 39+25), devant Jack (20+30) et Nourdine (13+29, payant le fait d’être resté longtemps avec une seule espèce).

Table 2, dite « Lost in translation » : une table de Codenames inhabituelle puisqu’elle regroupe François-René, Frank, Mickaël, Jean-Yves et un groupe de visiteurs, qu’elle se lance dès le début de la soirée et qu’elle utilise le jeu VF du commerce. Pas facile pour une des visiteuses pour qui le français était une langue étrangère, et pas facile pour un F-R privé de ses repères habituels, au point qu’on ne connaît pas le résultat de cette partie.

Table 3, dite « The perfect score » : Nicolas-Neox, heureux possesseur depuis peu de la réimpression haut-de-gamme de Amun-Re, parvient à réunir du beau linge sur les rives du Nil : Xel, JiBee, Marvin et Olive. Rappelons qu’il s’agit là d’un jeu moins connu mais fort bon du prolifique Rainer Knizia. Malgré les calembours douteux, tout le monde passe un excellent moment (même Marvin si ! si !) et Nicolas, à défaut de réaliser un score parfait, finit juste dernière l’inévitable JiBee (qui avoue y avoir beaucoup joué à l’époque où il avait des cheveux).

Table 4, dite « Match point » : à Lords of Waterdeep, ce n’était pas vraiment un double mixte puisque Baptiste, Hélène, Yvan et Une-inconnue-que-nous-appellerons-X jouaient chacun pour soi, luttant pour devenir maître de la cité portuaire légendaire en envoyant leurs agents accomplir des quêtes. A la fin de la partie, et une fois les identités secrètes révélées, c’est Yvan qui gagne le match.

Table 5, dite « En bonne compagnie » : quand on plonge à la recherche des trésors des fonds marins à Deep Sea Adventure, il vaut mieux être en bonne compagnie (ici, Nicolas-2, F-R, Nourdine et VHN) vu que tous les scaphandriers partagent un réservoir d’air commun. Mais entre ivresse des profondeurs et appât du gain, les bonnes relations ne résistent pas longtemps. Et alors c’est l’expérience qui parle : F-R, le seul à être remonté vivant à 2 manches sur 3, remporte une victoire logique.

Et encore : on vit un Vincent de passage et, à l’étage, un couple jouer à Patchwork et à The City. Mais comme le disait Break up, l’album enregistré par Scarlett avec Peter Yorn en 2009, il était temps de se séparer.

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Séance de VENDREDI 09/09/2016 à Ti-Koad

Malgré l’efficace opération de relations publiques menée à l’occasion du forum des associations, aucun curieux(se) ne pointe son nez ce soir à Ti-Koad où une dizaine de réguliers déballe ses boîtes.

Table 1, dite « Des cubes avec une âme » : Baptiste, Nicolas-Neox, Olivier, Xel et Jeff disputent une partie de Lords of Waterdeep. Un jeu avec des cubes mais aussi un vrai thème dans l’univers de Donjons & Dragons, qui réussit donc à réunir des joueurs aux goûts différents. Après une lutte serrée, c’est Baptiste qui l’emporte.

Table 2, dite « Un coup de pieu au cœur » : Mickaël, Axel, Thomas, François-René et VHN s’attablent autour du grand plateau de La fureur de Dracula. Il s’agit d’un jeu coopératif où une équipe doit localiser et mettre fin aux sombres agissements du dénommé Dracula avant que le transylvanien n’ait fait trop de dégâts. Une chasse à l’homme, donc, où au début on tâtonne en essayant de trouver une ville par laquelle il est passé, puis où on le poursuit pour finir par le combattre. Les pouvoirs des personnages et les nombreuses  cartes que les deux camps peuvent accumuler offrent rejouabilité et rebondissements intéressants. La mécanique alternant jours et nuits, elle, rappelle bien le thème.

Ce soir, c’est Mickaël qui quitta le confort de son cercueil capitonné pour parcourir l’Europe en vue d’y faire régner son influence. Après quelques tours de mouvement brownien des chasseurs, ils localisèrent le Seigneur des Ténébres en Angleterre. Ce dernier s’empressa de prendre le bateau pour brouiller sa piste mais le déploiement des chasseurs depuis la Frise jusqu’à la péninsule ibérique le força à débarquer avant qu’un fameux mal de mer ne l’affaiblît trop. Il tomba dans les bras (s’il on peut dire) de F-R, bientôt rejoint par Thomas et VHN. Lors du combat final, si le Comte parvint à mettre hors de combat le premier, il ne put résister à l’assaut du second et expira à Berlin.

Table 3, dit « Un petit tour et puis s’en va » : la table 2 se laisse convaincre par le DUC de découvrir David et Goliath, un jeu de plis aux règles simples et au scoring astucieux. Même si ce n’est pas un sommet ludique, on n’eut pas le temps d’en peser la part de hasard et de tactique : après 2 manches sur les 5 au programme, les joueurs choisirent de s’arrêter laissant F-R en vainqueur de cette partie incomplète.

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Table 4, dite « A minuit au marché des ombres » : l’arrivée tardive mais enthousiaste de Julien & Joan conduit au lancement d’une partie de The World of Smog : Au service de sa majesté avec de vrais morceaux de participants à la table 1. Sauf erreur de ma part, elle est remportée par Julien Neox.

Table 5, dite « Friday, bloody Friday » : malgré l’acquisition de Codenames par certains adhérents, c’est la version minimaliste du DUC (du bristol, des dés et un pot de haricots-riz-saumon) qui  continue à avoir les faveurs du groupe. La voila donc de sortie pour 4 manches avec en lice des Rouges (F-R, Thomas, Jeff et Xel) et des Bleus (Axel, Mickaël, Joan et VHN). Autant le dire, la partie a offert une physionomie inhabituelle (mais plus d’émotions qu’un PSG-St Etienne – message personnel) :

  • En première manche, on déduit dès le premier indice que le mot Chef n’est pas rouge. A la fin du premier tour bleu, VHN estime donc qu’au pire il révélera un blanc. Il touche Chef …. qui était l’assassin (Thierry si tu lis ces lignes, il y a avait 1 (mal)chance sur 22 !). Autant dire que l’ambiance chez les Bleus passa au glacial.
  • Dans les manches 2 et 3, les Rouges s’obstinèrent à révéler des mots autant blancs et bleus que rouges, au grand émoi de Jeff, tandis que le maître-espion Bleu distillait ses indices en 1. Malgré ce train de sénateur, les Bleus l’emportèrent à chaque fois.
  • La manche 4 fut plus équilibrée et Thomas osa un dernier indice en 5 qui pouvait permettre aux Rouges de gagner (ils avaient là encore pas mal erré et avaient une bonne idée des mots qui leur restaient. Les Bleus, quant à eux, n’avaient plus que 2 mots à trouver, donc il était un peu forcé de plier la manche). Malheureusement, c’est encore l’assassin qui finit par attirer leurs doigts. Signalons le joli « OCB 2 » pour faire trouver Langue et Feuille.

Les Rouges, emmenés par un F-R digne mais abattu, allèrent se coucher en maugréant que quand ça veut pas, ça veut pas.

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Séance de MARDI 14/06/2016 à St-Elivet

En ce 14 juin, les manifestants sillonnaient Paris. Célébrant à leur façon l’anniversaire de Che Guevarra, ils se placèrent sous le patronage du « révolutionnaire le plus glamour et ayant la réputation d’avoir connu le plus de victoires », ainsi que le Département d’État américain le consacra au lendemain de sa disparition. Pendant ce temps, à Lannion, tout était calme sauf au premier étage d’une rue apparemment tranquille…

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Table 1, dite « des affaires étrangères »
Bruno convie Jean-Yves, Dom et Nicolas II à Kemet. Il gagne la partie à l’usure, Jean-Yves l’ayant accompagné jusqu’à la fin avant de lâcher à la fin.

Table 2, dite « des colonies »
A Lords of waterdeep il se dit que Baptiste, avec 123, céda le pas à Nicolas-Neox, 126, qui lui-même eut la galanterie de laisser s’imposer Hélène (130).

Table 3, dite « de la roulette russe »
A Marvel dice masters, Jérôme nous montre qu’il en a vraiment une très volumineuse. En plus, elle est très pratique sa mallette à dés, jaune et noir façon bricoleur-du-dimanche-mais-quand-même-classe, il ne fallait pas moins pour transporter les innombrables dés, tous différents et de belle facture, que comporte ce jeu. Faisant équipe avec lui, VHS se retrouve embarqué dans l’équipe victorieuse, face à Xel et François-René, sur un score de 22 points de vie à 0, autant dire, une valise, et ceci malgré les protestations de l’équipe adverse sur le thème « à ce jeu, c’est le premier qui joue qui gagne…. ».

Table 4, dite « de la guerilla »
Dans le confort feutré d’un coin de salle, Mickaël affronte Thomas: ils se disputent A few acres of snow, un Wallace qui rejoue le match France-Angleterre de façon très réaliste m’a-t’on-dit (genre: les anglais avec leur grosse flottille face aux petits français débrouillards). Les anglais, incarnés par Mickaël, s’imposent à l’usure.

Table 5, dite  » de la légende noire »
La table 3 se recompose pour former une table de Dark Tales,  un jeu de cartes plaisant où VHS se complut à faire fructifier une rente (combo de cartes nuit et jour) pour l’emporter 32 à 30 face à FR. Jérôme (19) n’a pas eu la main et Xel (5) passa le plus clair de son temps à l’obscurcir entre les cartes nuit et jour.

dark tales

Table 6, dite « des héros ordinaires »
La table 5 enchaîne sur Héros à louer. Une partie que votre modeste narrateur, qui découvrait le jeu, remporte encore, sa modestie dut-elle en souffrir.

Table 7, dite « de l’amour éternel »
La table 1 se disperse, Dom entraîne Nicolas II à Love letter et le laisse gagner.

Table 8, dite « des agents secrets »
La table 7 peut enfin fusionner avec la 6 pour le digestif Codenames – version DUC. Une partie où des bleus solides (VMN, Jérôme, Dom) s’imposent 2 à 1 face à des rouges (FR, Xel, N2) désorientés , aux cultures cinéphiles divergentes, et qui ne durent leur point qu’à un pari très hasardeux sur la fin (un coup de « baguette » magique puisque tel était le mot). Pendant ce temps, les bleus avaient déroulé avec des Mussolini 4 (Rome, botte, ordre, noir), et même régalé avec le magnifique Cocaïne 2 = Rail + Air trouvé par Jérôme.

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Séance de VENDREDI 12/02/2016 à St-Elivet et Ti Koad

Le 12 février 1809 naissait Charles Darwin. Engagé comme naturaliste à 22 ans pour une expédition océanographique de cinq ans autour du monde, il observe en Patagonie des fossiles et squelettes d’espèces disparues alors que des individus semblables, mais plus petits, sont encore visibles. Aux îles Galapagos, le jeune savant est frappé par la coexistence d’espèces voisines de lézards (iguanes) et d’oiseaux. Il porte un intérêt particulier aux 13 espèces de pinsons qui s’y trouvent. De retour en Angleterre, Darwin rassemble les preuves de la non-fixité des espèces. Il publie enfin, au bout de trente ans, le fruit de ses travaux.

Dans L’Origine des espèces, Charles Darwin présente ses observations et conclut à une évolution naturelle des espèces : les individus qui ont hérité de caractères bien adaptés à leur milieu ont tendance à mieux se reproduire que leurs congénères et à prendre le pas sur eux. En quelques générations, une espèce peut se transformer jusqu’à donner naissance à une nouvelle espèce. Ainsi l’être humain est-il peut-être issu de deux singes nés avec 46 chromosomes au lieu de 48 comme leurs congénères. Cette théorie de la sélection naturelle est affinée au XXe siècle grâce aux progrès de la génétique qui mettent en évidence la possibilité de mutations ou de «sauts» en plus de la sélection des caractères héréditaires.

En 1863, H. W. Bates publie la première confirmation observationnelle de la théorie évolutionniste : une espèce de papillon amazonien a évolué pour adopter une couleur semblable à une autre espèce voisine que les oiseaux prédateurs ne mangent pas (théorie du mimétisme). À partir de 1870, l’ensemble de la communauté scientifique se rallie aux vues de Darwin.

Mais certains ont le tort de vouloir tirer de cette théorie plus qu’elle ne peut donner… C’est ainsi que se développe dans la deuxième moitié du XIXe siècle une théorie bâtie sur des hypothèses, le darwinisme social, qui tente d’appliquer la théorie de la sélection naturelle aux sociétés humaines. De cette théorie vont naître les aberrations racistes et criminelles de la fin du XIXe siècle et du siècle suivant (massacres des guerres coloniales, eugénisme et stérilisation des handicapés, antisémitisme).

Charles-Darwin

Le savant a également inspiré un site Internet, les Darwin Awards, récompenses humoristiques décernées aux personnes ayant montré un comportement particulièrement stupide ainsi remerciées (le plus souvent à titre posthume) pour avoir, de cette façon, contribué à l’amélioration globale du patrimoine génétique humain.

En voici un exemple, survenu en 2012 aux USA:

« C’était un incident bizarre. », a déclaré un enquêteur suite à la mort de Gary Allen, 43 ans. Gary était dans l’appartement d’un ami quand il repéra une bouteille contenant un liquide doré. Pensant qu’il s’agissait d’une boisson alcoolisée comme du whisky, et prit une rasade non négligeable d’essence ! Naturellement, il recracha immédiatement l’essence comme il put, la moitié au moins sur lui-même. Waouh ! Quel choc ! Pour se remettre de ces émotions, il alluma une petite cigarette…. Qui peut résoudre l’équation : essence + gaz + flamme = ? Maintenant Gary pourrait la résoudre puisque l’incendie créé lui coûta la vie. Disons pour sa défense que notre candidat au Darwin Award a cumulé les mauvais réflexes : boire un liquide inconnu et trop fumer. Mais qui garde de l’essence dans une bouteille dans la cuisine ? Un ami mécanicien, pour se laver les mains… What Else ?

Pour revenir au temps présent, notons que cette soirée éclatée sur deux sites aura à sa manière rendu un hommage spécial au darwinisme.

Table -1, dite « Dawinisme ludique » : dans la molle indécision qui régna au début de cette soirée, Dominique tenta avec ardeur de nous faire revisiter l’oeuvre de Darwin à Dominant spieces. Ironiquement, ce jeu ne sera pas adopté, n’ayant pas réussi à s’adapter à son public. La proposition  sera donc couronnée d’insuccès, ce sera pour une autre fois.

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Table 1, dite « Darwinisme social » :  à Ti Koad, un gardien pathibulaire, Jeff, fait le garde à Mansions of Madness. Il remporte une victoire « in extremis » face à Sylvain, François-René et Marie-Anne.

Table 2, dite « Les couloirs du temps » : Julien remporte la partie la plus longue de toute l’histoire de Lewis & Clark. Joane, Baptiste-au-cuir-luisant et Mickaël y ont cru plus de trois heures…

Table 3, dite « La mort leur va si bien » : Julien-de-Paimpol et Jack entamaient une lutte à mort dans le décor anachronique d’une bibliothèque en  pleine rénovation, transformée pour l’occasion en Dead Zone.

Table 4, dite « Sélection très naturelle » : Blood rage sort si souvent ces derniers temps qu’on pourrait penser qu’il s’est adapté à Parties Civiles, à moins que ce ne soit l’inverse ? Axel entame son oeuvre destructrice et l’emporte haut la main avec 153, Nicolas , 119, et Baptiste, notre trésor public, avec 93. Mais où s’arrêtera la jeunesse ?

Table 5, dite « S’adapter ou périr » : Lords of waterdeep n’était pas sorti si souvent ces derniers temps, au point qu’on pourrait soupçonner Baptiste de l’avoir sorti pour voir si Axel s’y adapterait.  Mais Axel continue son oeuvre destructrice et l’emporte haut la main avec 149, Nicolas , 129, et Baptiste, notre trésor public, avec 112. Essayez plutôt un concours d’orthographe…

Table 6, dite « Cherchez la femme » : Dans le nid d’espions qu’est Homeland, votre humble serviteur était l’unique traître. En face de lui, un politique, Tristan, et trois loyalistes: Michal, Xel et Dominique. Je parviens à masquer mon rôle jusqu’au dernier tour, où Dominique m’expose. J’aurais poutant dû gagner en activant Jessica, pour voler la carte Nicholas, et faire échouer la mission sur un -5 triomphant. Mais je n’eus pas la présence d’esprit de le faire. Erreur fatale, car Tristan sempara de Mike (l’amant de Jessica IRL) pour voler Jessica, et donc capturer Nicholas Brody (qui est bien sûr son mari IRL). L’échelle terroriste n’alla donc pas à son maximum et je perdis la partie, car un vote conspiratif s’organisa alors qui me démasqua. Je terminai donc officiellement avec 0 alors que j’aurais pu prétendre à 27 PV ! Tristant remporte ainsi une victoire méritée (31), devant Michal (29), Xel (18) et Dom (17).

Table 7, dite « Carrefour du développement » : les tables se mélangent, sauf bien entendu celle de Lewis et Clark toujours en cours, et pas moins de huit joueurs affamés se retrouvent à Crossing. Nicolas, son propriétaire, gagne sans coup férir.

Table 8, dite « De crânes et de roses » : une partie de Skulls & Roses oppose quelques survivants. Julien résiste à Nicolas.

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[St Elivet] Vendredi 16 Octobre 2015

Cette séance nous est narrée par Dominique. Merci à lui !

En ce vendredi soir, une petite vingtaine de joueurs se retrouvent dans un centre St-Elivet à la fraîcheur toute Scorfellienne. Les groupes ont souvent changé ce qui ne simplifie pas le compte-rendu des réjouissances: il y aura sûrement des oublis et des erreurs dans cette tentative de description d’une soirée de jeux à Lannion-France.

Table 1 dite « ceux qui donjonnent »

Baptiste, Jeff, Julien2 et David jouent à Lords of Waterdeep puis Dungeon Raiders

Table 2 dite « ceux qui fourmillent »

Mikael, Elaine & Gaël et Axel jouent (au moins) à Myrmes

Tables 3 & 4 dites « ceux qui diversent »

Après 3 parties de découverte de Mafia de Cuba animées par Frank, deux groupes se séparent. Michal, Franck et Kelly jouent à Robo Rally puis à Betrayal at House on the Hill tandis que Thierry, Neox, Xel, Jérôme, Joan, VHN et Vincent ressortent Mysterium (une mention spéciale à Nicolas qui est retourné chercher le jeu !). Partie de difficulté « moyenne » avec Thierry dans le rôle du fantôme. Comme toujours beaucoup d’interactions et de plaisir, et comme parfois une victoire collective. La prochaine fois, il faudra passer au niveau « difficile ».

Le groupe se scinde et tandis que Baptiste, Jérôme, et Neox jouent à C’est Moi le Patron, le maintenant fameux Beasty Bar refait 2 tours de piste avec Xel, Vincent, Thierry et VHN.

Un ultime carré d’insomniaques (Baptiste, Jérôme, Xel et VHN) couronne la soirée avec un Roi des Nains que Xel emporte grâce à un dernier pli inespéré.

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