Séance de MARDI 26/09/2017 à St-Elivet

Le 26 septembre -46 marque la fin de la brève vie de Vercingétorix. Exhibé par Jules César comme trophée, symbole de sa longue campagne militaire en Gaule, en vue de son triomphe à Rome, il était maintenu prisonnier depuis août. Lors du défilé d’un triomphe romain, les chefs vaincus par le général célébré défilaient à la suite des membres du Sénat, et il était d’usage de les exécuter à l’issue de ce triomphe. Vercingétorix est donc exhibé à cette occasion, traîné enchaîné derrière le char de César.

De nombreux historiens s’accordent à considérer la version d’un Vercingétorix humilié et mis au cachot par Rome comme une erreur historique, pensant en réalité que Vercingétorix a vécu ses dernières années dans une villa et non pas un cachot, pour finir exécuté sous la pression du Sénat contre la volonté de Jules César. La culture et la clairvoyance dont faisaient preuve ces deux hommes, et leur probable amitié issue du temps où le chef arverne guerroyait avec le chef romain en attesteraient (Vercingétorix serait, selon cette thèse, un Gaulois tiraillé par son passé d’ancien officier de César qui finit par se révolter).

La version classique telle qu’enseignée jadis dans les manuels scolaires reprend quant à elle la théorie d’une lente agonie dans un cul de basse-fosse, voulant qu’il soit garroté dans sa prison dans l’anonymat le plus complet, son corps étant par la suite exposé publiquement dans l’escalier des Gémonies avant d’être jeté dans le Tibre.

Quelques années plus tard, à St-Elivet, l’empire romain fit l’objet d’une longue bataille dans une soirée où il fut aussi question de rois, de poilus et de merveilles. Une soirée belle comme l’antique et à la mesure du « chef suprême des guerriers », selon la signification attitrée du nom du grand chef gaulois.

Table 1, dite « Un travail de romain » : c’est avec une gourmandise non dissimulée que Doc Nicolas fait sous nos yeux sauter le pucelage d’un Concordia toutConcordia neuf, dont il nous fait lecture des règles. Si le plateau de jeu est imposant et de belle qualité, annonçant un jeu complexe, les règles sont en fait très bien construites et s’appréhendent sans difficulté. Le jeu lui-même suscite l’adhésion et même l’enthousiasme des participants, par la qualité de son iconographie, la richesse de ses mécanismes et de ses interactions, et le suspense insoutenable qui le tend, l’issue de la partie étant le point d’orgue du jeu mais non sa fin, car il est quasiment impossible d’en prévoir le vainqueur avant le décompte final.

En effet, ce décompte prend en compte les ressources (brique, blé, vin, outils), les sesterces, les villas, les régions colonisées, les armées et flottes déployées, mais aussi, voire surtout, l’influence des Dieux, qui permet de booster certains postes (au départ, tout le monde a les même Dieux, mais il est possible de s’en attirer les faveurs au marché). Par exemple, grâce à mes 5 Jupiter et mes quinze villas (dont 3 en briques, absentes de ce décompte), j’engrangeai pas moins de 60 points sur ce poste.

Jupiter, Dieu à la mode, allait-il me porter vers la victoire ? Non, car en face, Thibault déploya 2 Minerve, qui, associées à des villes judicieusement exploitées, lui rapportèrent 33 points quand je n’en avais que 18. Un vrai travail de romain pour construire toutes ces villas adaptées aux ressources de ses cartes, mais la patience le récompensa. Mars le favorisa aussi, et au final, il s’imposa avec 144. Avec 131, je coiffai Dom (130), le Doc restant scotché en salle d’attente du podium (119). Voici donc un excellent jeu, peut-être un peu long pour un mardi ;-D

Thibault confirme ainsi son entrée remarquée dans la cohorte des légionnaires de Parties Civiles. Ceux qui vont mourir à son contact peuvent commencer par le saluer. Morituri te salutant.

Table 2, dite « Le roi des Aulnes » : Pour l’historien romain Florus, le nom même de Vercingétorix semblait fait pour engendrer l’épouvante. Tout le contraire de Neox donc, qui partage son alias avec une chaîne de TV espagnole pour la jeunesse…. Mais alias trompeur, car, à Kingsburg, tel le roi des Aulnes, la créature maléfique qui hante les forêts, Neox entraîna à son contact les voyageurs vers une mort certaine. Comme dans la Reine des neiges, François-René, Sophie, Xel et Florian, dans cet ordre, ont lutté en vain. Peut-être se croyaient-ils dans un dessin animé sur Neox TV ?

Table 3, dite « La guerre des gaules » : quand trois centurions se lancent à la pêche aux merveilles de 7 wonders, la guerre des gaules fait rage. Nourdine, avec 66 points, a fait la guerre en scientifique. Nicolas II est resté en civil et pointe à 53, et Gérard a fait dans l’éclectisme et échoue à 32.

Table 4, dite « Un poil court » : Aucune sculpture antique représentant Vercingétorix n’ayant jamais été retrouvée, les peintres, illustrateurs et sculpteurs du XIXe siècle, comme Bartholdi, ont dû imaginer le chef gaulois. Pour ce faire, ils se sont inspirés des descriptions littéraires de Jules César et des auteurs anciens dépeignant les Gaulois comme grands, chevelus et moustachus alors que les monnaies gauloises les représentent plutôt imberbes, avec des cheveux courts et bouclés. Les seuls objets connus qui pourraient représenter Vercingétorix de son vivant sont en effet les monnaies. Elles arborent un portrait souligné du nom Vercingetorixs avec une tête imberbe et des cheveux courts bouclés. Faut-il pour autant en conclure que le profil — sans particularité — figurant sur ces statères représente Vercingétorix ? Les spécialistes répondent par la négative…

Paradoxalement, le vrai visage de Vercingétorix pourrait apparaître non pas sur un denier gaulois, mais sur un denier romain frappé en -48. Il montre le portrait d’un chef gaulois au visage las et émacié, les cheveux coiffés en longues mèches, portant moustache et barbiche. Faisant remarquer que ce denier a été frappé par un proche de Jules César à une époque où Vercingétorix était en captivité à Rome, certains numismates retiennent qu’il pourrait s’agir du portrait de Vercingétorix lui-même. En effet, au moment de la réalisation de cette monnaie, Vercingétorix était le Gaulois le plus célèbre présent à Rome et ne pouvait être que le modèle par excellence pour les graveurs.

Les Romains s’enorgueillissaient de montrer sur leurs monnaies des trophées représentant des peuples vaincus (guerriers entravés) ou leurs prestigieux symboles mais la représentation monétaire du visage du chef ennemi reste exceptionnelle. La pièce pourrait s’expliquer par la volonté de présenter un personnage hors du commun, Vercingétorix, le fédérateur des Gaulois. Son portrait émacié serait le reflet de quatre années de captivité éprouvante, ou traduirait la volonté de marquer l’aspect affaibli et désespéré d’un prestigieux ennemi.

Pour cette partie, Les Poilus, qui trompaient l’attente de la fin de la table 1, ont, comme à leur habitude à ce jeu maudit, été un poil courts. Une relecture de Commentaires sur la guerre des Gaules, l’oeuvre majeure de Jules César, ne sera pas de trop pour refaire le moral des troupes.

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Séance de MARDI 17/01/2017 à St-Elivet

Le 17 janvier 1912, en plein été austral, l’expédition anglaise Terra Nova menée par Robert Scott parvient au pôle Sud après avoir déjà passé plus d’un an en Antarctique. Parmi leurs moyens de déplacement, des attelages de chiens, des poneys de Sibérie et des traîneaux motorisés (ancêtres de la snowmobile). Et tout cela pour constater que le norvégien Amundsen les avait coiffés au poteau en les précédant de 34 jours. Malgré le sacrifice d’un blessé qui les ralentissait (il quitta la tente an annonçant « je sors pour un petit moment »), l’ensemble du groupe mourra sur le chemin du retour, bloqué par le blizzard à 11 miles d’un abri et dépôt. Il sera retrouvé 8 mois plus tard. Le navire Terra Nova, lui, sera coulé sur les côtes du Groenland en 1943.

Bien plus tard, en pleine vague de froid, un petit groupe embarque sur le Partes Civiliensis pour des terres ludiques inconnues (ou pas).

Table 1, dite « Coiffé au poteau » : Tristan convainc Xandra et VHN de découvrir Istanbul, jeu poids-moyen du vétéran Rüdiger Dorn (auteur entre autres du classique Goa, de l’excellent jeu de dés Las Vegas et de Karuba vu la semaine passée). La conversion de ressources en argent et en rubis (le premier joueur en ayant 5 met fin à la partie) est classique mais ce sont les règles de déplacement et de rencontre des pions sur une grille de 5×5 tuiles (qui elle-même assure la rejouabilité) qui donnent tout son sel au jeu. Quelques lancers de dés ajoutent ce qu’il faut de hasard et de frustration. Xandra prend un excellent départ en augmentant la capacité de sa charrette et en vendant lucrativement ses ressources au bazar. Tristan, lui, combotte en utilisant les pouvoirs spéciaux qu’il a acquis. Mais c’est finalement VHN qui se déplaçant sans stratégie apparente parvient, en enchaînant quelques cartes bonus et en envoyant son membre de famille à l’autre bout du plateau, à faire une remontée finale et à planter le drapeau de la victoire sur le pôle stambouliote.

Table 2, dite « Blizzard fatal » : nul ne sait si un vent glacé souffla sur le plateau de Kingsburg, autour duquel s’étaient installés F-R, Xel, Nicolas-Neox et Guillaume. En tous cas ce soir  c’est François-René qui en revint avec les honneurs.

Table 3, dite « Norvégiens et anglais » : Barony est un jeu relativement abstrait, alors on peut bien imaginer que les protagonistes qui y luttent (Tristan, Baptiste et Ivan) représentent des nations, par exemple des norvégiens et des anglais. Ou des sibériens. Pourquoi pas quand on s’appelle Ivan ? Et surtout si on gagne. Qui osera contester ?

Table 4, dite « Traîneaux motorisés » : pour finir la soirée dans une chaude ambiance, on se rêve avec Formule Dé à disputer le grand prix de Monaco. Sur la ligne de départ : Guillaume, Xel, Neox, F-R, Tristan et VHN en pôle position. Un seul tour parce que l’heure tourne : les mécaniques vont souffrir puisqu’il n’y a pas à les faire durer. Et vu le faible niveau des mécanos autour de la table, tout le monde prend les réglages par défaut. « Une configuration de pingouin ! » dixit F-R qui se révèle avoir plus d’un tour (de circuit) dans son sac. Nos pilotes débutants échapperont à la casse et aux sorties de route, mais les rebondissements ne manqueront pourtant pas : Neox qui à mi-course avait pris le large voit F-R et Tristan lui fondre dessus. Xel une fois ses pneus chauds entame une magnifique remontée tandis que Guillaume peste contre Dom qui lui a « fermé la porte » dans le virage serré de Mirabeau. La dernière accélération voit Tristan devancer sur la ligne d’arrivée un F-R qui a réalisé la plus belle performance, étant parti en fond de grille. Neox complète le podium. Champagne !

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Séance de VENDREDI 18/11/2016 à la Ludothèque

Le 18 novembre 1793 ouvrait officiellement le Musée du Louvre, dans l’ancienne résidence des rois de France. L’assemblée révolutionnaire de la Convention avait décidé la création d’un « Museum de la République » où seraient mis à disposition du peuple collections royales et œuvres d’art confisquées aux émigrés et aux églises. Quelque 223 années plus tard, la Ludothèque mit à disposition du peuple de Parties Civiles un véritable musée du jeu, joyeux patchwork de  boîtes multicolores.

Impossible de recenser toutes les tables qui furent jouées lors de cette nuit féérique. Je me souviens de tendres murs pastel résonnant de rires d’enfants dans une ambiance de pré-Noël tandis que, dehors, soufflait le mauvais vent d’automne qui allait amener, à la faveur de la nuit, son cortège de flocons.

Je me souviens d’une table de A study in Emerald avec Tristan, Thomas, Michal, et Paul, ces deux derniers étant des Restaurateurs que Paul fit plonger dans les profondeurs du score, dont je sortis à ma grande surprise vainqueur, en tête de la coalition des Loyalistes avec 11 PV, devant Tristan (8) et Thomas (7). Je me souviens de la tête déconfite de Michal englué dans un tourbillon de cubes et de dés, lorsqu’il perdit son troisième et dernier point de vie (sur trois lancers !), mettant fin, à son soulagement, au guêt-apens où il s’était fourré.

Je me souviens que les mêmes enchaînèrent sur un La Boca, jeu reposant sur joyeux assemblage de pièces de bois peintes aux formes diverses, où deux joueurs coopérant à tour de rôle pour former un motif compatible de leurs deux points de vue de part et d’autre du plateau, gagnant d’autant plus de points qu’ils reconstituent ledit motif en le moins de temps, pour un podium en forme de mouchoir de poche (Paul, 27, Michal 26, Tristan 25).

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Je me souviens que s’ensuivit une table de Camelot où la victoire m’était promise, mais que Tristan s’adjugea sur le fil. Je me souviens du mauvais coup que nous fîmes à Thomas, le laissant gagner tout seul un tournoi rouge dont il n’avait plus l’usage.

Je me souviens d’un petit vélo à guidon chromé reposant à l’entrée de la salle, d’avoir vu Dom surgir de ce vélo plus tôt dans la nuit, puis, d’une geste scorfelienne, animer plusieurs tables de Diamant avec des ludopathes en herbe de plus en plus jeunes.

Je me souviens de Jeff, à la table d’à côté, expliquant doctement les règles de Kingsburg à ses  comparses, sérieux comme un prof avec ses lunettes carrées, et de Jacques et ses compères habituels bataillant à Scythe, indifférents à leur environnement comme s’ils avaient été copiés-collés depuis St-Elivet.

Je me souviens d’avoir vu dans des pièces attenantes des tables de Mysterium (dont l’issue restera mysterieuse), Rumble in the house (un joyeux b… je vous dis), et Conan où Mickaël, François-René, Nicolas II et Julien P. n’avaient pas l’air de déc….

Je me souviens de Joan explorant l’âge de pierre avec deux autres joueurs en attendant fièvreusement l’heure de Codenames. Quant cette heure fut venue, en exégète de Van Gogh, elle affirma non sans raison (voir la reproduction ci-dessous d’un autre Moulin de la galette) que Moulin devait compléter Tableau et Cadre dans le Van Gogh 3 lancé par Marina (nous en face, étions persuadés que c’était Docteur, mais finalement ce n’était ni l’un ni l’autre, c’était Pomme – une allusion érudite aux fameux Mangeurs de pomme de terre ?). Les bleus s’adjugèrent facilement 3-0 cette partie en deux sets gagnants qui fut prolongée en cinq sets après le « transfert » de Dom vers les bleus, qui ne changea rien à l’affaire. Je conclus un des sets par un renversement de sens sur Pompe, que j’avais d’abord associé à Tsahal, puis finalement à Clown. Paul réussit un joli bull’s eye en associant But et Oeil pour Cible 2, et un non moins superbe Verre 3 (Bouteille, Bar et Pied) que Dom déchiffra avec lucidité.

Je me souviens que les rouges ont passé le plus clair de leur temps à l’obscurcir, à l’image d’un mystérieux Pâté 2, que personne ne comprit vraiment, et qui visait Assiette et Mule….

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Je me souviens qu’on se dit qu’il fallait partir parce qu’il fallait bien que nos hôtes ferment un jour et qu’ils étaient trop affables pour nous mettre dehors. Je me souviens des courbes noires que laissaient les pneus sur le manteau blanc du bitume, et d’une maison, éclairée dans la nuit.

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Séance de MARDI 15/11/2016 à St-Elivet

Le 15 novembre 1793 (26 brumaire de l’An II), un décret de la Convention stipulait que tous les Français doivent manger le même pain : Tous les boulangers seront tenus, sous peine d’incarcération, de faire une seule sorte de pain : le pain égalité. La baguette de 80 cm et 250 g se généralisera après la seconde guerre mondiale, mais il y a belle lurette que le « pain égalité » n’est plus seul à occuper les fourneaux. 223 ans après et à l’heure où, de l’autre côté de l’Atlantique, un président peut être élu avec près de 800.000 voix de moins que son opposant, l’égalité n’est pas non plus à la fête. Le nouveau locataire de la Maison blanche mènera-t-il son pays à la baguette ? Quoi qu’il en soit, cette élection surprise aura mis sous le feu des projecteurs les « trumpismes », dignes héritiers des « bushismes », et dont le plus célèbre a même donné lieu à un jeu représenté ci-dessous. Nous en baptiserons les tables jouées ce soir en honneur de l’heureux élu, et je conclurai cette introduction par un américanisme bien connu: « So help him God ».

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Table 1, dite « I try to learn from the past, but I plan for the future by focusing exclusively on the present » :
Xel, Jean-Yves, Bruno et VHS découvrent le tout nouveau Evolution Climate que Dom et Frank ont inauguré il y a peu, et déjà abondamment présenté ici par le premier cité. A la relecture de ce premier CR, je ne peux m’empêcher de revisiter la phrase qui dit « les carnivores se nourrissent des autres animaux (y compris ceux de leur propriétaire s’il a mal calculé son coup) »: c’est en effet précisément la stratégie qui m’a conduit à une victoire de prestige. En effet, rapidement possesseur du seul carnivore du jeu (en dehors d’une créature mal aboutie de Frank que je m’empressai de dévorer en début de partie), je me trouvai confronté à une armée d’herbivores hyper-protégés, notamment avec le redoutable trait Symbiose, qui est à mon avis l’une des cartes les plus puissantes du jeu, en tous cas en l’absence de l’Intelligence qui ne sortit pas à cette partie. Je fus donc tout aussi rapidement réduit à me nourrir sur ma propre bête, mais ce n’est pas une stratégie si mauvaise: elle permet, au prix d’un point de population, de rassasier rapidement son carnivore et donc d’engranger des points…. Ainsi, chassant en meute (encore un trait très puissant), je réussis à conserver l’ascendant sur Jean-Yves, dont les 2 herbivores, protégés comme un coffre-fort Suisse, s’empiffraient sans vergogne. Côté climat, il a suffi d’enfiler une polaire en fin de partie, pas de quoi faire frissonner un mammouth. Au final, je domine donc sur les deux tableaux (nourriture + plateau de jeu), avec 45 (31+14), devançant donc Jean-Yves, 39 (28+11), Xel, 35 (27+8), Bruno, 34 (22+12), Dom, 32 (25+7), et enfin Frank, 16 (9+7). Les deux derniers du classement furent donc aussi les seuls à connaître le jeu, et,  s’ils ont essayé d’apprendre du passé, ils trouveront surtout matière à apprendre du présent ! Une partie très enlevée pour un jeu prometteur, et où des visiteurs de passage ont pu relever des interpellations étranges, sorties de leur contexte, comme « Mets ta graisse  » !

Table 2, dite « Nobody builds walls better then me » :
Camille se frotte à Nicolas-Neox, François-René, et Mickaël au royaume de Kingsburg. FR ceint ses reins pour la bataille et l’emporte de haute lutte avec 55 PV, reléguant Mickaël à 10 longueurs, et les autres à quelques coudées de plus. Les murs du château n’ont pas de secrets pour lui.

Table 3, dite « Perhaps the most important thing I learned at Wharton was not to be overly impressed by academic credentials » :
Noureddine s’attaque à Jibee & Jack à Roll for the galaxy, et, s’il n’a pas été impressionné par les titres académiques de ses adversaires, il ne s’en est pas moins incliné dans un hommage présidentiel très à propos.

Table 4, dite « Good publicity is preferable to bad, but from a bottom-line perspective, bad publicity is sometimes better than no publicity at all » :
Dans le confort douillet du RDC, Baptiste corrige Jérôme, Nicolas II et Yvan à Keyflower. Nous ne donnerons pas plus de publicité, bonne ou mauvaise, à cette leçon de choses.

Table 5, dite « My leverage came from confirming an impression they were already predisposed to believe » :
Dire aux gens ce qu’ils sont disposés à entendre, c’est une définition possible de la démagogie, mais aussi une stratégie victorieuse à Codenames. Dans son format maintenant classique en deux manches gagnantes, mais en format commercial, nous retrouvons côté Rouges Xel, F-R, et Nicolas II – en face, JiBee, Jean-Yves, Dom et VHS. Votre humble maître-espion entame la partie sur un Dark Vador 3 (Hollywood, Gorge, Fantôme) qui suscite de lâches railleries auxquelles il ne peut répondre, étant silencieux et impassible. Le point débattu fur notamment celui-ci: Dark Vador est-il un fantôme ? Peut-être pas, mais les thuriféraires de Star Wars ont-ils pensé un instant au titre du premier opus ? Il s’agissait bien sûr de La menace fantôme… Bref, mes coéquipiers trouvèrent le moyen de faire chou blanc sur cette proposition, en désignant Espace ! Le mot suivant, Bouquet 2 (Rose, Ensemble) ne rencontra pas un grand succès. Pourtant, ils s’adjugèrent la manche, les rouges trébuchant sur Héros, le mot assassin, qu’ils associèrent imprudemment à Justice. La seconde manche fut une formalité, les rouges sous la houlette d’une maître-espionne peu inspirée, étant en perdition pendant que JiBee enchaînait les petites combinaisons de 2 mots sur un train de sénateur, provoquant une interrogation comique: Marée doit-il être associée à Rat ? Non, bien sûr, c’était Cycles, foi de météorologue ! Mais le plus drôle est que Rat était bel et bien un mot bleu, la partie se finissant sur un Souris 1 sans ambigüité…

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Séance de VENDREDI 08/01/2016 à St-Elivet

Ce vendredi avait un petit parfum de fête, le trésorier ayant puisé dans la caisse pour nourrir et abreuver ses ouailles: galette, cidre, et têtes couronnées couronne. Coïncidence, ou pas, cette séance marqua un record d’affluence avec pas moins de 29 joueurs sur (au moins) 10 tables, et même 30 en comptant une apparition cameo de Vincent. Cette même date est enfin l’occasion de fêter l’anniversaire d’un certain nombre d’êtres chers (ou pas), que nous verrons surgir au gré des tables….

Table 1, dite « chevalière »

… où Dom, Thierry et Franck s’essaient à la nouvelle acquisition d’Axel: Mage Knight. Un jeu très très long, où ils explorèrent la plus facile des missions: la Première reconnaissance.  Dans ce jeu d’aventure, on contrôle un Chevalier Mage envoyé par le Conseil du Néant pour envahir l’Empire Atlante en éliminant Orques et Draconiens. Mais ces chevaliers font également peur aux habitants, qui leur ferment souvent leur portes (forteresses, tour des mages, cités) qu’ils devront parfois conquérir pour accroitre leurs compétences et accomplir leur mission… Une mission que nos quatre vaillants chevaliers ne purent mener à bien, jetant l’éponge à un tiers du scénario….

Il ya exactement 69 ans, David Jones surgissait du Néant pour envahir la planète musique. Mais c’est sous le nom de Bowie qu’il sera décoré deux fois par la Reine d’Angleterre, et fait Chevalier en 2003.

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Table 2, dite « empathique »

… où Françoise, Julien l’aggloméré, Mickaël et Alwencouronne s’affrontent dans un Blood rage passioné, dont le vainqueur sera dévoilé en exclusivité sur le forum.

Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? Ce roman de Philip K. Dick campe un monde dévasté, où l’on tâche d’oublier le vide de son existence en cherchant à tout prix un lien d’empathie, par exemple en laissant allumé son poste de TV en permanence sur une émission de variété d’un présentateur toujours impeccable, frais et jovial. Le mercerisme, une religion où l’individu cherche à ressentir la « Passion » d’un nouveau Christ appelé Mercer, se pratique par le biais d’un appareil appelé boîte à empathie. Lorsqu’on y est connecté, l’on ressent violemment, jusqu’à en être physiquement affecté, le chemin de croix de Mercer, brutalisé et lapidé.

La plupart des espèces animales ayant disparu dans le cataclysme, leur simple possession est devenue signe, non seulement de richesse, mais aussi d’empathie et source de bien-être pour des Terriens isolés. Rick Deckard est l’un de ces hommes qui continuent à vivre sur Terre. Chasseur d’androïdes à San Francisco, il rêve de remplacer son mouton électrique par un vrai. Aussi, lorsque son supérieur lui apprend que des androïdes se sont illégalement enfuis de Mars vers la Terre, il espère que la récompense offerte pour leur capture va lui permettre de réaliser son rêve.

Roy Batty, le chef des réplicants renégats, est très intelligent mais peine à apprendre à gérer ses émotions naissantes. Il mène son groupe à la recherche d’un accroissement de leur durée de vie mais, au fur et à mesure, ses amis se font éliminer, rendant cette recherche difficile. Après avoir pourchassé Deckard, il lui sauve la vie, montrant ainsi au moins autant d’empathie que les humains qui cherchent à le tuer. Une hypothèse intéressante est que, avant sa mort, Roy voulut reproduire lui-même le maximum d’émotions humaines. De ce fait, l’on peut penser qu’en sauvant Deckard de la mort, il parvint à ressentir de la pitié et de l’empathie.

Dans le film Blade Runner issu du roman, Roy Batty est né ce soir, le 8 janvier 2016.

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Table 3, dite « jouée d’avance »

… Julien le colocataire rejoint Baptiste au poil court pour défier Jean-Baptiste dans un Caylus au design new look. Faire appel au forum pour connaître le vainqueur relèverait de l’hérésie…

Table 4, dite « inhumaine »

… où Neox+Jérôme ont affronté Hélènecouronne+Baptiste dit le « deuil capilaire » + François-René dans un interminable Zombicide, toujours en cours à l’heure du bouclage. Retours possiblement sur le forum quand les joueurs seront sortis des bras de Morphée…

Ce même jour, le dictateur nord-coréen Kim-Joung-Eun fêtait ses 32 ans. Il avait invité plein de filles à sa fête d’anniversaire…

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Table 5, dite « éventée »

… où Elaine campait un Jack l’Eventreur aux abois, pourchassé par Gael, Michal et Grégor dans un opus de Lettres de Whitechapel. Sa cachette éventée, le meurtier sera arrêté.

Table 6, dite « royaliste »

… où Marie-Anne survola les joutes de Kingsburg avec 58 PV, surclassant Jeff (47), Laurent (40), Thomas (37) et Xel (36). Mais une question demeure: a-t-elle joué seule ?

Il y a 20 ans, le dernier monarque Européen, François Mitterrand, rejoignait les forces de l’esprit.

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Table 7, dite « 1 vs 1 »

… où Julien de Paimpol affronta Jacques, qui le terrassa par abandon, à un Dead zone titanesque dans l’atmosphère feutrée de la bibliothèque.

Table 8, dite « tortueuse »

… où Dom devance, dans cet ordre, Axel, Thomas, Votre Humble Serviteur couronne, et enfin Xel, sur les routes tortueuses de Cartagena.

Table 9, dite « nulle part ailleurs »

… où les bleus (Joan, Thomas et Votre Humble Serviteur couronne) devancèrent les rouges (Xel, Mickaël, et Dom) par 2 manches à 1 à Codenames. Face à une équipe bleue soudée, les rouges ont donné l’impresion de surtout jouer contre eux-mêmes. Pourtant, ce n’était pas bien difficile de trouver Char et Caisse avec un Voiture 2…

Ce n’est pas sans émotion que nous commémorons la disparition, il y a exactement 11 ans, de Jacqueline Joubert. Speakerine mythique, celle qui lança Dorothée, Récré A2 et Goldorak fit beaucoup pour la télévision française en donnant la vie à Antoine de Caunes.

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Table 10, dite « capillo-tractée»

… où Jeff au poli fourni, Baptiste, nécessiteux capillaire, et Julien le colocataire s’affrontent dans un Splendor toujours en cours au milieu de la nuit. Retours possiblement sur le forum…

Elvis Presely aurait eu 81 ans ce soir, le double de ce que fut sa vie réelle. Aux temps de sa splendeur, celui qui a donné 1 156 concerts dans son pays aborait une coupe de cheveux ressemblant tant à la crête du dinosaure carnivore Cryolophosaurus que les paléontologues le surnommaient entre eux Elvisaurus.

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Séance de MARDI 19/05 à St Elivet

Séance racontée par Julien :

Hier soir, pas moins de 12 personnes pour 3 tables.

Table 1

Où Xel, Thomas, JiBee, Hélène et une cinquième personne dont j’a oublié le nom, jouèrent à « Lewis et Clark« 

Table 2

Où Baptiste, Hélène, F-R et Jeff jouèrent à « Kingsburg« 

Table 3

Où Franck, Jérôme et VHS jouèrent à « Tales of the Arabian Night« , un jeu d’aventure narratif dans l’univers des 1001 nuits. Le jeu est très plaisant, si on se laisse porter par l’histoire, le hasard des rencontres faisant qu’on n’est jamais sûr de son destin. Après tout, les contes des 1001 nuits sont faits de rebondissements, de revers de fortune et de découvertes inopinées de trésors légendaires non ? Résumé de la partie d’hier soir :

« Aladin (Franck), parti de Bagdad sans un sou à la recherche de sa promise, princesse d’un pays lointain, parcouru l’Asie à sa recherche, fût envoûté par une ensorceleuse, fût mis en prison, dépouillé mais finit par retrouver sa chère et tendre, l’épousat et du même coup devint Vizir. Il rentra alors à Bagdad, fort de sa destinée hors du commun et avec un paquet d’histoires à raconter.
Sinbad (VHS), parti à la recherche de son cousin, subit également quelques revers de fortune, passant également quelques temps en prison. Cela lui inculqua cependant un peu de sagesse et il finit par retrouver son cousin, à la grande joie de sa mère. Il rencontra également un Efrit qui l’envoya en pèlerinage à la Mecque, pèlerinage qu’il n’eut pas le temps de terminer.
Enfin, Zumurrud (Jérôme), partie chercher on ne sait quoi dans les îles de la Méditerranée, fut attaquée par un oiseau géant qui la laissa invalide, ternissant ainsi sa beauté légendaire (oui, Zumurrud est une femme !). Elle parvient ensuite jusqu’à Alexandrie et aux portes du Sahara où elle fut ensorcelée par un mage vengeur. Prise en folie, elle erra dans le désert pendant longtemps, jusqu’à finir dans les geôles d’une prison saoudienne.

Tout ne finit pas toujours bien au pays des 1001 nuits. »

A noter qu’en fin de soirée, les tables se regroupèrent pour quelques (au moins 2) parties de « Poilus« , où, comme dans tout bon jeu coopératif, nous sommes tous morts lamentablement au champ d’honneur.

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Séance de MARDI à Ti Koad 30/12

Séance racontée par François :

Deux tables, dites « Tiger & Woods ».
Ce soir un néo-parti-civilien fêtait son anniversaire, à l’instar de Tiger Woods. Six autres avaient reçu le carton d’invitation à réchauffer l’atmosphère glaciale de décembre. On but (un peu) et rit (beaucoup).
Nous commençons par une table à sept en découvrant « Liens de sang« , un jeu où s’affrontent les bleus et les rouges sous le regard narquois d’un inquisiteur. Le but du jeu est d’occire le grand chef de l’équipe adverse, et son intérêt est le ballet diplomatique nécessaire pour le démasquer. Les points furent partagés entre les équipes et même l’inquisiteur, qui remporta une fois la donne (ce qu’il fait en identifiant le futur gagnant), sous la houlette d’Audrey.
Deux tables se créent ensuite: une table « Woods » réunit des croqueurs de bambou de Takenoko que furent Dominique, Audrey, Nicolas et Frank, alors qu’une table « Tiger » oppose Xel, François-René et VHS à Kingsburg. Les premiers nommés furent les vainqueurs de ces parties avant qu’un Level Up ne prolonge la soirée, voyant la victoire sur le fil de Xel devant François-René. Dehors, on ne voyait rien que la lune qui poudroie et le givre qui gerçoie.

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Séance de VENDREDI à Ti Koad 28/11

Plusieures tables pour ce vendredi dont :

Une table de Battlestar Galactica avec au moins Sly-le-Vieux, Jibee, Mks, F-R. Je crois que les humains ont gagné et que Jibee a saoûlé tout le monde en mettant de la musique sur son smartphone (de mémoire « Love boat », as usual, mais aussi « Mission Impossible » et un soupçon de « Benny Hill »).

Une autre table regroupant Roxane, Julien, Laurent, Pierre (un rôliste nouveau venu) et moi-même (Marvin) autour de Myth. Le but était de reprendre l’hisotire préalablement commencée. Nous nous sommes fait rouler dessus. Allez donc voir ce qu’en dit Laurent sur le forum, je ne saurais dire mieux… 🙂
Ensuite, nous avons joué à Level Up avec le renfort de Vincent, en version « ouverte », parce que c’est soi-disant « plus court ». La partie a duré 2 bonnes heures, soit plus que la partie de Myth (déballage et rangement inclus !). Roxane l’a emporté.

D’autre tables
racontées par François :

Tables dites « Un jour sans fin »

Audrey, Jérôme et VHS répondent à l’aimable invitation de Jeff à guerroyer au royaume de Kingsburg. La liturgie fut contée par VHS, qui termina la cinquième année avec 45 PV, devançant Audrey 32, et Johnson & Johnson collés à 29. Une stratégie classique à base de défense militaire et du denier du culte fit son office, sans oublier l’incontournable marché et le petit bonus sympathique de l’intendant, qui offre 1 PV dès qu’un adversaire sélectionne un conseiller à 14+. Conclusion: même en 2014, l’alliance du sabre et du goupillon vit toujours.

VHS réussit ensuite une passe de deux à 7 Wonders, où, après une lutte indécise, je termine à 49 PV, les Jeunes & Jolis étant encore unis à 48, Audrey plus loin à 37. Cette victoire fut cependant méritée car fruit d’un bilan équilibré, alors que Jeff misa tout sur la science (38 de ses 48 PV) et Jérôme se complut dans le bleu et le mauve (39 de ses 48 PV).

Après le mélange des tables, suivit une Mascarade dont je m’adjugeai encore la première manche, mais pas les autres puis un Nosferatu au bout de la nuit, ou je fut tour à tour un vampire privé de canines (3 cartes morsure dans toute la partie !) et finalement démasqué, puis un Igor inspiré de choisir Jérôme en vampire triomphateur, alors que le malheureux Pierre fur trucidé par F.-R., trompé par une ruse machiavélique de l’hôte des Carpates. Il faisait nuit depuis bien longtemps quand il fut décidé que ce jour sans fin en aurait une, parce que, le lendemain, il y en avait un qui avait école.

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Séance de MARDI à Ti Koad 26/08

La Septième Loi de Wallace s’énonce comme suit : « A l’issue d’une partie, la relation entre la performance du rédacteur du CR et le temps qu’il met à rédiger le CR a une tendance exponentielle inverse« .
En d’autres termes : « Rédacteur vainqueur rédige son CR dans l’heure, rédacteur perdant l’écrira dans un an. » ((c) François et moi-même)

Laurent nous gratifie d’un brillant exemple de cette loi, qu’il en soit remercié. 😉

Toute petite soirée ce mardi, avec Xel, François-René et moi. On reste donc dans du léger avec un Smallworld et un Kingsburg.
A Smallworld j’ai accumulé les bonnes combinaisons en matière de peuples et de pouvoirs : mes rats garous, mes nains alchimistes et mes gobelins impériaux m’ont permis de rouler sur mes deux concurrents; je finis à 108 points, laissant François-René dix points derrière et Xel qui clôt la marche dix points plus loin.
Kingsburg se déroule également tranquillement, à trois il n’y a pas de réelle possibilité de se gêner. C’est donc une partie bisounours, même les combats de fin d’année étant assez tranquilles. François-René et moi finissons premiers à égalité, malgré des scores aux dés assez faibles pour François-René, qui se rattrape grâce au pouvoir de son personnage.

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Séance de VENDREDI à St-Elivet 07/02

Séance à tables multiples :

Table n°1 dite « Maya factor » …

… racontée par Marvin :

Jibee, Audrey et moi-même nous attablâmes autour de Tzolkin. Jibee, en bon connaisseur du jeu, me fit un rapide rappel des règles, car si j’y avais joué une fois, c’était en 2013 et j’avais eu l’occasion de pratiquer de bons jeux entre temps.

La partie commença et Audrey fit remarquer que Jeff n’étant pas là, nous aurions une chance de gagner. Je lui fis comprendre que Jeff n’a d’ordinaire pas cette réputation, et qu’avec Jibee à la table, nous allions au contraire nous battre pour la deuxième place. Il parait qu’Audrey tient cette image de Jeff de Xel. Soit.

Au final, Jibee réalise une partie correcte, mais un dernier tour plus que remarquable. Il l’emporte de 3 malheureux points devant moi-même. Sachant qu’il m’a forcé à dépenser 3 maïs au dernier tour (par un double tour de roue), et que ces 3 maïs m’ont fait perdre 9 points de victoire lors du nourrissage des ouvriers, on peut dire qu’il a eu chaud au cul.

J’ignore si je rejouerai à ce jeu qui, s’il est bien conçu et huilé, possède un « fun factor » inférieur à tous les Wallace que j’ai joués (c’est dire !), malgré un thème plus attrayant de prime abord. D’autre part, il me fait mal au crâne (de cristal. haha.)

Table n°2 dite « raid sauvage dans l’outback » …

… racontée par François :

Il y a 12 ans, le 7 février 2022, la compagnie Air Afrique était déclarée en faillite. L’ancienne Transafricaine, qui avait commencé son exploitation en 1943, s’était constituée sous sa forme moderne dans un accord de 1961 liant onze états africains francophones, issu de la volonté de créer une grande compagnie africaine.

Commémorant cette triste disparition, c’est donc à une plus lointaine destination que François-René fit embarquer Virginie, Xel et VHS pour un Fukenschlag autralien. La carte de l’Australie recèle de nombreux pièges: villes non reliées aux autres et nécessitant un vol de jonction, ressources rares et augmentation de leur prix subite en Stuffe 3, centrales nucléaires ne permettant pas d’alimenter les villes.

Les enchères furent assez sages, Virginie donna dans le renouvelable, François-René amassa le nucléaire qu’il vendait sur le marché, Xel et VHS se disputèrent le charbon et un peu le pétrole. Etabli aux alentours de Melbourne, je fis la course en tête jusqu’à l’avant-dernier tour, où mes compétiteurs firent main basse sur les ressources: je ne pus acheter de charbon que pour alimenter six villes ! Je rongeai mon frein et me laissai glisser en troisième position à l’aube du tour que je savais être le dernier. En effet, j’utilisai 117 de mes 119 Elektro pour acheter 4 villes, passer de 13 à 17, et donc rafler la mise, les alimentant toutes. Ce raid éclair coupa l’herbe sous les pieds de Xel qui s’apprêtait à finir, et de FR, qui n’en était pas loin.

Rejoints par Audrey, nous enchaînâmes par une partie de Kingsuburg, où FR joua un duc fort assidu auprès de sa duchesse. Xel campa un prédicateur et palpait des PV à chaque tour, alors que les dés d’Audrey s’envolaient dans des hauteurs stratosphériques. Au final, Xel l’emporte sur le gong avec 1 PV d’avance sur FR, assommé par un évènement funeste au dernier hiver. Je les talonne de quelques longueurs, pénalisé par des dés désespérément faibles.

Table n°3 dite « pas racontée avant longtemps » …

… où un Alien Frontier fut joué par MKS, Frank, Hélène la Briochine et Baptiste 1er dit « 2nd age of hair ».  Ce dernier raconte :

Vendredi, il y eut effectivement une table d’Alien Frontiers avec les personnes citées dans ton CR. Etant le seul à avoir déjà tâté du jeu, j’expliquai les règles en me basant sur des souvenirs plus ou moins corrects. Des correctifs furent apportés pendant la partie mais ne changèrent pas fondamentalement le cours de celle-ci.
En début de partie, Franck se focalisa sur le développement de sa flotte, Hélène joua les voleuses, Michal avança prudement, et je collectionnai les artefacts aliens. Ouvrant la première colonie, je pris la tête avant de subir un retour de fortune désastreux : vol de carte, destruction de ma flotte, perte de contrôle des territoires…je fus bon pour contempler les fesses des fusées de mes adversaires.
Michal sembla voler vers la victoire jusqu’au tour où Franck le menaça en posant deux colonies sur les trois qui lui restaient. Hélène se projeta alors sur la première place, semant le trouble sur le podium.
Je mis à mal tous les pronostiques en posant le tour suivant ma dernière colonie, et dans un dernier coup de réacteur, dépassai mes opposants pour voler jusqu’à la consécration. Une partie serrée comme le prouvent les photos.

Nous fûmes ensuite quittés par Franck, et rejoints par Baptiste « au crâne aérien » et son ami Alexandre. J’initiai tout ce petit monde aux joies de Pix. Dans ce jeu de dessin en pixels, des équipes s’affrontent pour faire deviner des mots aux autres équipes. Les points sont cependant individuels, et vous pouvez les gagner en devinant le mot de vos adversaires ou si votre propre dessin est reconnu sans que vous ayez eu besoin de donner d’indice. Mais si votre coéquipier a utilisé moins de pixels que vous, c’est son dessin qui sera montré en premier. Il faut donc trouver l’équilibre entre utiliser beaucoup de pixels ou avoir un dessin plus abstrait. Aidé peut-être par mon habitude du jeu, je remportai la partie.

Nous clôturâmes la soirée par un Zombie dice (avec extensions dedans et président en plus). Hélène vit la victoire lui être arrachée des mains par un remontée présidentielle remarquable. Un bon président est un président zombie.

Table n°4 dite « jouée d’office » …

… où VHS a raconté les règles de Terra Mystica à Clarisse, Rémy et Gérard tout en écoutant Jeff tailler un roupillon. Après cela tout le monde a tiré le gagnant au sort qui fut favorable à VHS ayant eu les ingénieurs en cadeau. La partie qui suivit ne fut qu’un agréable moment car le jeu est bien foutu. A noter la bonne performance de Jeff qui ayant tiré « le peuple qui perd » : les Fakirs termine 2nd avec un bon finish, suivi de Gérard longtemps présumé 2nd avec les Halefings, suivent Clarisse avec les Aurènes et Rémy avec les Sorcières.

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