Séance de VENDREDI 07/07/2023 à Servel

19 ans après le procès de Jeanne d’Arc, Charles VII publie, le 15 février 1450, une ordonnance disant que « les ennemis de Jeanne l’ayant fait mourir contre raison et très cruellement », il veut savoir la vérité sur cette affaire. Mais il faudra attendre 1455 et un rescrit papal pour que, survienne sur la demande de la mère de Jeanne, la révision du procès. Le pape a ordonné à Thomas Basin, évêque de Lisieux et conseiller de Charles VII, d’étudier en profondeur les actes du procès de Jeanne d’Arc. Son mémoire est la condition juridique du procès en réhabilitation. Celui-ci aboutit à casser le premier jugement pour « corruption, dol, calomnie, fraude et malice » grâce au travail de Jean Bréhal, qui enregistre les dépositions de nombreux contemporains de Jeanne, dont les notaires du premier procès et certains juges. Le jugement, prononcé le 7 juillet 1456, déclare le premier procès et ses conclusions « nuls, non avenus, sans valeur ni effet » et réhabilite entièrement Jeanne et sa famille. La plupart des juges du premier procès, dont l’évêque Cauchon, sont morts entre-temps.

567 ans plus tard, à Parties Civiles, on se perdait en conjectures.

Table 1, dite « Sauver la pucelle » : à Aliens François-René, Jérôme, Paul et Frank jouent la première quête, en mode découverte. Ils n’ont au aucun problème à sauver la malheureuse Newt.

Table 2, dite « Justice faite » : L’équipe habituelle de Batman (Xel, Fabrice, Samuel, Steven) engrange une victoire de justesse : tous les personnages sauf 1 étaient infectés, mais ils ont quand même eu raison du Joker.

Table 3, dite « Le bûcher des vanités » : Mickaël apporte sa nouvelle acquisition : Vindication (terme qui peut avoir  différents sens, mais revanche est le plus proche de l’esprit du jeu). Arakis, Olive et François prennent place. Neox fait un no show, et se voit donc éliminé de la feuille de score. Ce jeu se présente comme une quête personnelle d’un personnage au passé trouble, en quête de rédemption après avoir été recueilli sur une île déserte. Une thématique originale et qu’on aimera approfondir plus tard, car on est tout de suite dans le vif de l’action d’un jeu original, et où pourtant l’action principale consiste à déplacer des cubes pour activer des lieux ou des compagnons. L’attrait du jeu tient à ce que chaque lieu a des propriétés uniques, et qu’une stratégie mûrement réfléchie s’imose. Mais il n’ets pas possible de la planifier vraiment car les lieux sont dévoilés au fur et à mesure de l’avancée des joueurs. A la recherche désespérée d’une auberge, qui permet de recruter des compagnons, cette partie découverte vit le coquin de sort places les trois tuiles auberges dans les trois dernières tuiles tirées ! Un des aspects importants du jeu est la mobilité. Or, seul Mickaël réussit à augmenter sa vitesse, et encore, d’une unité ! La faute là encore à la tuile correspondante excentrée et aux embouteillages sur le chemin pour y aller…Au final, Arakis l’emporte avec 101, devant Mickaël, 92, Olive, 82, et François, 62, qui, malgré un dernier tour héroïque, se voit siffler la domination bleue.

Table 4, dite « Le bon berger » : Dom convainc Fred accompagné d’Elie de se lancer dans un Great Western Trail. Ils ont regardé les règles, c’est autant de temps de gagné et d’ailleurs la partie terminée à 23h15 fera mentir ceux qui pensent que c’est un jeu looong. Ce soir le placement des bâtiments neutres est fait au hasard pour changer. Les trois joueurs ont choisi des voies assez nettement différenciées : Elie exécute une stratégie « charpentier » réussie, il  taxe généreusement les autres et parsème la piste de bâtiments ; ils lui rapportent 33 PV sur un total de 83 et finit en deuxième place. Fred place quasiment un disque par gare et accumule les tuiles « chef de gare » qui améliorent la valeur de son troupeau. Sans avoir de vaches de haut de gamme, il parvient ainsi à livrer à New York (en bout de ligne de chemin de fer) en fin de partie. En revanche il finit avec peu de personnages sur son plateau personnel et a négligé de prendre des objectifs en synergie avec sa stratégie, il finit avec 75 PV. Dom, c’est plus fort que lui, se retrouve à dérouler une stratégie « vaches » tout en expérimentant avec l’affinement de son deck, il brûle un total de cinq cartes au cours de la partie. Il finit aussi avec pas mal de machinistes mais, gêné par Fred, n’a jamais réussi à s’arrêter en gare. Aidé par son cheptel de 35 PV et ses 4 objectifs réalisés il l’emporte avec 106 points.

Table 5, dite « Une si longue attente » : Une très loooongue partie d’Eclipse réunit Olivier B, Xof, Gilles et Marie-Anne. Il semble que Gilles s’en soit sorti vainqueur.

Table 6, dite « La mort vous va si bien » : Fiesta de los muertos réunit des rescapés pour une fin de soirée mouvementée, épicée par des épisodes scabreux, entre mots effacés et voix entendues à tort: Dom mélangeant les tablettes à tout rompre jusqu’à en effacer les indices, Elie transformant le menuet en menu, un Kilt trompeur, qui n’était pas celui de Sean Connery, un Roi que Louis XIV n’était pas.

Ont été aperçus aussi aussi : un Splendor Duel en trou normand opposant Xel à Fabrice, et un Die Crew 2 en digestif réunissant Xel, François, François-René et Jérôme, où ils firent des étincelles.

Séance de VENDREDI 19/05/2023 à Servel

Le 19 mai 1635, Richelieu, au nom de la France, déclare la guerre à l’Espagne. La France entre de cette façon dans la guerre de Trente Ans (aussi appelée « la guerre allemande » car elle menaçait son équilibre interne et qu’elle voyait se battre des Allemands dans les deux camps), qui ravage l’Europe depuis 17 ans. Elle va y gagner l’Alsace, prenant le risque d’une invasion espagnole qui n’est évitée que par la victoire de Rocroi, 8 ans plus tard grâce à un général de 22 ans (« le grand Condé »), et sortira grande gagnante de la guerre, comme un prélude au règne de Louis XIV. On s’accorde aujourd’hui sur le chiffre de trois à quatre millions de morts en trente ans pour une population initiale de 17 millions d’habitants.

Les traités de Westphalie qui la terminent en 1648 initient la nécessité d’un équilibre politique « par et dans la pluralité des États », révélant la fin d’un monde et l’établissement progressif d’un nouvel ordre qui met fin à l’idée d’une paix terrestre perpétuelle administrée par un Empire renvoyant à l’idée d’une autorité pastorale. Désormais, les principes d’administration des hommes se baseront  sur le primat de la raison d’État. Ces traités apparaissent donc comme un pivot temporel, seuil de passage d’un ordre autoritaire de type pastoral vers une rationalité politique privilégiant l’État souverain, fondement du droit international moderne.

A Parties Civiles, quelques années plus tard, on enregistra quelques morts dans de vastes contrées.

Eclipse (2011) - Jeu de société - Tric TracTable 1, dite « Retour d’enfer » : L’affaire avait été planifiée : pour son grand retour sur nos tables, le défi lancé par Arakis à Eclipse (le jeu lui aussi est de retour, son apparition sur nos grimoires relevant justement de l’irrégularité des éclipses : deux fois en 9 ans), n’était pas en l’air. Avec 37, il triomphe en conduisant les Plantes, devançant Jeff (29), Olivier B. (27) et Gilles (23).

Table 2, dite « Riche lieu » : à Ark nova on apprend qu’un zoo, sous la houlette de Mickaël, peut être un riche lieu foisonnant d’espèces. Avec +30, il domine sans peine une partie que Xel (-30) et Olivier L. (-21) terminent sur des scores négatifs !

Table 3, dite « Pastorale » : Fred et Dom sont motivés par rejouer à Great Western Trail dont la richesse est loin d’avoir été épuisée, ils récupèrent Baptiste-au-poil-ras comme troisième joueur novice. Au début on se marche un peu sur les pieds, tout le monde veut construire dans les emplacements « forêt ». Dom recrute des machinistes pendant que Fred recrute des vaches et parcourt rapidement la piste qui mène à Kansas City où il fait de lucratives livraisons qu’il transforme en recrutements multiples. Baptiste s’interroge à voix haute sur les multiples choix possibles et empile les tuiles Danger tout en parvenant à faire avancer sa loco au rythme de ses livraisons. Dom accumule tranquillement des Objectifs dont il remplit ensuite méthodiquement les conditions. Il enchaine 3 arrêts dans des gares, à chaque fois y larguant un machiniste en échange de « certificats permanents » qui améliorent la valeur de sa main lors de la livraison au terminal ferroviaire de Kansas City. Il joue un coup vache à Fred la troisième fois : n’ayant pas assez d’argent pour aller chercher la tuile bonus, il s’arrête dans la gare où Fred, suffisamment doté, allait récupérer la tuile et y patiente jusqu’à ce que Fred poursuive son périple pour convertir plus loin son argent en PV à un taux plus favorable. Un petit coup de marche arrière et voilà le Dom de retour dans la gare, cette fois avec les sous pour prendre la tuile bonus. Ayant augmenté sa limite de main à 6 cartes, malgré un cheptel moyen il arrive en fin de partie à faire deux livraisons rentables à New York et met fin à la partie. Après décompte, la stratégie de Dom s’impose avec 130 PV contre 84 pour Fred et 69 pour Baptiste.

Table 4, dite « Victimes en série » : François-René incarne pour la première fois La bête. Poursuivi par Thomas et François, il joua de malchance et fut pris en tenaille par ses adversaires, qui réussirent plusieurs enquêtes décisives, réduisant ses options comme peau de chagrin. Au final, le diable, puisque tel était son choix, fut démasqué alors qu’il manquait encore 9 victimes sur 25 à la bête pour espérer l’emporter.

Table 5, dite « Primus inter pares » : à Azul on vit une partie très aboutie de François qui scelle une belle victoire (99 avec deux couleurs complètes, une colonne et deux lignes). Thomas, 69 et François-René, 84, ont attribué leur déconfiture à leur quasi-absence du rôle de premier joueur, trusté systématiquement par le vainqueur, ce qui lui ouvrit les meilleurs choix de départ.

Table 6, dite « Ordre nouveau » : Thomas aurait-il perdu la main à Red 7  ? En tous cas, avec les règles étendues qui donnent beaucoup  de profondeur au jeu, il sera fanny d’une partie dominée par François (35), jamais à court d’options, et où François-René (15) opposa une vaillante mais vaine résistance.

Table 7, dite « Ordres établis » : un Sub Terra conclut cette soirée fertile, qui se traduisit par la confirmation de deux ordres établis dans cette soirée : celle brillante de Mickaël (seul à se sauver avec Thomas) et l’infortune de François-René, coincé entre attaques de bêtes, explosions de gaz, inondations et éboulements. Encore une partie perdue collectivement donc, car Xel, François, et Olivier L. furent aussi enregistrés au champ d’honneur.

Séance de VENDREDI 11/04/2023 à Servel

undefinedLe 11 avril 1828, l’entreprise générale des omnibus crée à Paris de premières lignes de transport public à l’époque par des voitures à chevaux (hippomobiles).  Alors que le seul moyen pour se déplacer est le fiacre, le préfet de police de Paris l’autorise à exploiter une entreprise de voitures destinées à « transporter à bas prix les habitants de certains points de la ville à d’autres points également fixés et en suivant des itinéraires fixés par la ville », avec au plus dix lignes et cent voitures. La première ligne à itinéraire fixe exploitée allait de la rue de Lancry à la Madeleine et à la Bastille. Elle était desservie par une voiture à chevaux partant tous les quarts d’heure qui pouvait transporter jusqu’à quatorze personnes. L’arrêt était fait à la demande et le prix de la course, 25 cts, modique. Entre le 11 avril et le 15 octobre 1828, l’EGO transporta plus de deux millions et demi de voyageurs. En 1854, dernière année de fonctionnement de ces compagnies, elles transportèrent 30 millions de voyageurs.

Quelques 195 ans plus tard, tous les moyens de locomotion étaient mis à contribution à Parties Civiles.

Table 1, dite « à pieds » : Jérôme, François-René, Olivier B et Armand entament une campagne de Gloomhaven jaws of the lion – et ils le font bien : leurs trois premiers scénarios sont couronnés d’autant de succès.

Table 2, dite « en train » : grand retour de Great Western trial qui vit une partie homérique où Dom peina longtemps à recoller les wagons sur la piste de la locomotive, avant d’y faire un retour fulgurant, favorisé par des recrutements massifs de machinistes. Avec 120, il conclut une partie brillante, la victoire à une vache près, c’est le cas de le dire : celle que Mickaël avait dans sa main pour la dernière vente, qui lui donna accès au marché de New York et ses 9 PV de carte objectif. Avec 128, sa victoire est méritée tant il caracola en tête sur la ligne de chemin de fer, et sut imposer sa loi en construisant des bâtiments à péage, notamment un juste avant le marché, et juste avant que ses concurrents n’y arrivent. Xof, 92, fit belle figure au milieu de ce choc de titans, alors que François (48) sombra, peu aidé par des mains de vaches malchanceuses, et des choix de placements peu attractifs.

Table 3, dite « en cape » : réussite et échec se sont invités à la table de Batman shadow of the bat, qui fut pour Steven, Xel, Olivier L et Fabrice, une belle partie de détente en mode coopératif.

Table 4, dite « en canoë » : à Barrage, victoire implacable d’Arakis (113), devant les débutants Baptiste (58) et Marc (56), et l’initié Olive (40, mais en progrès, selon ses dires).

Séance de VENDREDI 24/06/2022 à SERVEL

Le 26 juin 1947, Kenneth Arnold, pilote américain, raconte sur les ondes l’observation qu’il a faite quarante-huit heures plus tôt alors qu’il volait dans son avion privé dans l’État de Washington. Il rapporte avoir vu le 24 juin, sans pouvoir les identifier, neuf objets en forme de galets plats, très brillants et très rapides, volant en direction du mont Adams. Il estime leur longueur entre douze et quinze mètres et leur vitesse à au moins 1 800 km/h. Ils volaient, déclare Arnold, « comme des oies, formant une chaîne en diagonale comme s’ils étaient attachés l’un à l’autre, en un mouvement sautillant, analogue à celui d’une soucoupe ricochant sur l’eau ». Bien qu’Arnold ait parlé de soucoupe pour décrire les déplacements de ces objets non identifiés et non leur forme, la presse relatera qu’ils ressemblaient à des « soucoupes volantes » (flying saucers), terme qui restera définitivement associé aux ovnis. Une autre comparaison à une « assiette à tarte » (pie-plate) coupée en son milieu avec un triangle convexe à l’arrière lui vaudra également d’être la risée des médias et du public.

Cette première apparition d’ovni eut un retentissement considérable et vit se déplacer sur les lieux non seulement une foule de curieux mais aussi des journalistes, des agents du FBI et du renseignement militaire. Selon le sociologue Pierre Lagrange, c’est dans ces circonstances que les soucoupes volantes furent inventées. L’affaire Arnold enclencha une controverse scientifique considérable à telle enseigne que l’on va soupçonner l’existence de prototypes secrets, américains ou russes, ou que des extraterrestres visitent la Terre. Après la publication du témoignage d’Arnold, de nombreux autres témoins se font connaître et le débat dépasse rapidement les frontières des États-Unis. Un pilote rapporte avoir observé un engin étrange quelques jours avant Arnold. Il dit ne pas en avoir parlé car il pensait qu’il s’agissait d’un appareil de la Navy. Le 4 juillet, un équipage de United Airlines rapporte avoir observé neuf objets en forme de disque qui ont escorté leur avion au-dessus de l’Idaho dans la soirée du 4 juillet. Ce témoignage paraît pour les médias plus crédible que celui d’Arnold. Les jours suivants, la plupart des journaux racontent en première page des histoires de soucoupes volantes.

Des dizaines d’autres observations sont rapportées. Le 4 juillet, la base de Roswell, dans le Nouveau-Mexique, annonce la récupération d’un « disque volant » mais quelques heures plus tard, un nouveau communiqué de l’armée explique qu’il s’agit en fait des débris d’un ballon. Cette histoire, comme des dizaines d’autres au cours de cet été 1947, déclenche un intérêt bref avant d’être oubliée et chassée par les histoires suivantes. Aujourd’hui, l’affaire de Roswell est connue d’une grande partie du public, non pas en raison de la brève actualité qu’il a suscitée en 1947 mais à cause d’un livre publié en 1980 par l’écrivain Charles Berlitz et l’ufologue William Moore, The Roswell Incident. Un ami de Moore avait fait la connaissance d’un des militaires qui avaient récupéré les débris et qui refusait depuis trente ans l’explication par un ballon-sonde donnée par l’armée en 1947. The Roswell Incident exhume cette histoire oubliée de tous et peu à peu, et surtout après que le Congrès des États-Unis a demandé des explications à l’US Air Force en 1994, Roswell devient l’histoire d’ovni la plus populaire. Des séries télévisées comme X-Files s’en emparent, un téléfilm sera même consacrée à cette seule affaire.

En 1978, le major Marcel, qui a pris part à la récupération des débris à Roswell en 1947, déclare à la télévision que ceux-ci étaient sûrement d’origine extraterrestre et que les débris que le général Ramey (responsable de la base) a montrés aux journalistes ne sont pas ceux que Marcel lui a apportés de Roswell, qui étaient selon lui en métal non identifié et comportaient pour certains des caractères d’une écriture inconnue. Il fait part de sa conviction selon laquelle les militaires avaient en réalité caché la découverte d’un véhicule spatial à l’ufologue. En février 1980, le National Enquirer conduit sa propre interview du major Marcel, ce qui déclenche la re-médiatisation de l’incident de Roswell. D’autres témoins et rapports sortent de l’ombre au fil du temps, ajoutant de nouveaux détails à l’histoire. Par exemple, une grande opération militaire se serait déroulée à l’époque, visant à retrouver des morceaux d’épave, ou des extraterrestres, sur pas moins de 11 sites, ou encore des témoignages d’intimidation sur des témoins.

The Roswell Incident and the Kardashians Have Something in Common

 

En 1989, un entrepreneur de pompes funèbres à la retraite affirme que des autopsies d’extraterrestres ont été effectuées dans la base de Roswell. En 1991, le chef d’état-major du général Ramey en 1947 confirme que ce dernier avait substitué aux débris transmis par la base de Roswell ceux d’un ballon météo, montrés aux journalistes. En réponse à ces nouveaux éléments, le Congrès des États-Unis demande à l’US Air Force de conduire une enquête interne. Son résultat est résumé en deux rapports. Le premier, en 1995, conclut que les débris retrouvés en 1947 provenaient bien d’un programme gouvernemental secret, appelé projet Mogul. Le second, en 1997, conclut que les témoignages concernant la récupération de cadavres extraterrestres provenaient vraisemblablement de rapports détournés d’accidents militaires, ou de la récupération de mannequins anthropomorphiques lors de programmes militaires des années 1950. Il indique néanmoins que le débat sur ce qui est réellement tombé à Roswell continue, précisant que tous les documents administratifs de la base pour la période mars 1945-décembre 1949 ont été détruits ainsi que tous les messages radio envoyés par la base d’octobre 1946 à février 1949. Le bordereau de destruction ne mentionne pas quand, par qui, et sur l’ordre de qui. Ces rapports ont été rejetés par les partisans de la théorie extraterrestre, criant à la désinformation, bien qu’un nombre significatif d’ufologues s’accordent alors sur la faible probabilité qu’un véhicule spatial extraterrestre soit véritablement impliqué.

75 ans après, des créatures étranges peuplaient une soirée de Parties Civiles qui s’étirait le long de mornes plaines.

Table 1, dite « Mornes plaines » : Dom transforme ses compagnons du soir (Xel, François, Thomas) en garçons vachers et fille vachère à un Great western trail, jeu dont il vient de faire l’acquisition (neuf !), pour une course à travers les USA à destination de Kansas City où il s’agit de vendre ses vaches après moult péripéties. Un jeu à la profondeur étonnante, avec de multiples possibilités, et qui s’étira jusque tard dans la nuit. La feuille de score ci-contre publiée montre l’emprise que Dom y exerça, et surtout son flair, en accumulant le bétail et en choisissant les meilleurs spots de vente.

Table 2, dite « Étranges créatures » : de notre côté, relate Neox, on a joué à The Thing (« La chose » a réussi a infecter 4 joueurs sur 6, et n’a laissé que peu de chance aux derniers humains Axel et Xof), Puis Sushi Go Party (j’ai gagné d’1 pt !) et Dungeon Raiders pour finir (Xof a gagné).

Table 3, dite « Trois mousquetaires » : à Everrain, phénomène rare, les trois Olivier sont présents à la même table. A ce jeu coopératif, à la tête d’un navire et de son équipage pour explorer le monde ils ont mission de les préserver du retour des anciens Dieux, êtres surpuissants décidés à le faire sombrer à tout jamais. ils l’emportent, de justesse.