Séance de VENDREDI 30/11/2018 à Servel

Le 30 novembre est propice aux batailles. Ainsi en 1700 à Narva une armée suédoise bien plus petite attaque les forces de Pierre le Grand pendant une tempête de neige et les met en déroute. A la bataille navale de Sinop en 1853, c’est la flotte russe qui envoie par le fond une escadre ottomane. Et que dire de l’affrontement nocturne entres navires japonais et américains à Tassafaronga en 1942 ? Enfin ce jour est aussi celui de la victoire du houblon et de l’orge, seuls ingrédients autorisés dans la bière allemande par le Reinheitsgebot de 1487, toujours en vigueur.

Table 1, dite « Pew Pew » : Jack et Jeff s’affrontent à Star Wars Legion, seul le son des armes laser vient briser le silence.

Table 2, dite « Boum Boum » : deux tables de Warhammer 40k accueillent, dans des décors magnifiques, les paires Julien-Maxime et Baptiste/Vincent-3.

Table 3, dite « Un os dans le kebab » : Michal, Hélène, Paul-Jr, Elouan, VHN et Sébastien disputent 3 parties de CS Files. Un jeu d’enquête, de bluff et de tchatche où on tente d’identifier un meurtrier avec  l’arme du crime et un  indice laissé derrière lui. Seul un joueur, le médecin-légiste, sait qui il est, mais il ne peut communiquer que par des listes plus ou moins pertinentes. Pour la première manche (« le kebab fatal »), un empoisonnement au cours d’un pique-nique, Michal parvient habilement à aiguiller vers la bonne coupable que Dom démasque dès le premier essai. Ce dernier devient légiste mais ne parvient pas à extirper son groupe des manipulations du meurtrier polonais qui a choisi des indices opaques à souhait et les envoie sur des fausses pistes jusqu’à sa victoire ultime. L’histoire imaginée (une rivalité professionnelle parmi les cuistots de la cafétéria qui en voit un assommer mortellement l’autre avec un jambon à l’os qui est ensuite servi en sauce Madère) laissera de marbre. Enfin, avec Paul comme légiste, c’est VHN le meurtrier qui choisit l’efficace tronçonneuse comme arme du crime sur un fond de meurtre passionnel. Après avoir longtemps réussi à brouiller les pistes, un témoin ayant entendu un son prolongé rend difficile la dissimulation. Les autres joueurs essaient toutes les combinaisons et finissent par le démasquer.

Table 4, dite « Famiglia » : à Signorie, Gérard, Xel, Thibault et Lubin lancent des dés pour assurer la prééminence de leur famille italienne. Gérard l’emporte mais ce fut serré.

Table 5, dite « Rush spatial » : après avoir été ressorti à « Dimanche on joue ! », le classique qu’est Race for the Galaxy fait son grand retour avec dans le rôle des bâtisseurs d’empires galactiques Mickaël, Frank, Frédéric et Noé. C’est le premier qui triomphe.

Table 6, dite « Avec ou sans Vikings » : Tristan, Gabriel et Eric jouent à Raids, un jeu avec des Vikings. Il y a aussi du commerce, des combats et de l’aventure. La vie, quoi. Ce n’est pas un barbu blond qui a gagné, mais le brun Gabriel. On y joue ensuite à Kardinal und König, un jeu sans Vikings mais avec des émissaires qui voit une victoire du barbu blond (mais « tout le monde a été bon », m’assure-t-on)

Table 7, dite « Restée sur l’estomac » : du gros coopératif qui tache (de sang) avec une aventure de Aeon’s End embarquant Neox, ThomasC, Jérôme et François-René. Ils ont fait la connaissance du Prince Glouton et ont dû s’admettre vaincus après n’avoir réussi à lui soustraire qu’à peine la moitié de ses PV.

Table 8, dite « Flambeuse » : la table 3 joue à Las Vegas après le départ de Paul. A cinq, et sans les dés supplémentaires du DUC, il faut se priver de la mécanique habile des dés blancs neutres. La partie a été comme souvent pleine de rebondissements, même si comme disent certains on croit contrôler mais on subit les dés. Retenons qu’à la première manche, Sébastien s’empare d’un gros billet par un ultime lancer de trois « 1 », et qu’à la troisième manche Hélène tire les marrons du feu en profitant de l’annihilation mutuelle des deux autres joueurs qui ont chacun misé 4 dés sur le casino « 6 ». Les scores finaux (en k$) reflètent ces coups d’éclat : Héléne 440, Sébastien 360, Elouan 340, Dom 280 et Michal 40.

Table 9, dite « Bouche-trou » : petit Non Merci pour Jérôme, Gabriel, ThomasC et F-R. Nous n’en savons pas plus.

Table 10, dite « Malentendus » : pendant que la table 4 est en mode « papotage de fin de partie », cela repart pour deux parties de Shadow Hunters. A la première à 7 joueurs (Gabriel, Jérôme, ThomasC, Hélène, F-R, Neox, VHN), les Neutres sont décimés peu à peu, Hélène entretient la confusion sur qui est qui, Gabriel appliquant des méthodes déductives débusque les Shadows et inflige au Vampire/F-R des dommages qui font gagner les Hunters au tour suivant. La seconde partie a lieu après le (faux) départ du narrateur.

Table 11, dite « Du neuf avec du vieux » : la table 4 déballe King’s Road, un jeu récent (et apparemment pas inoubliable) du vénérable (et vénéré) R. Knizia. Les protagonistes pourront s’exprimer à son sujet sur le forum.

Table 12, dite « After hours » : il y eut semble-t-il encore une partie de Hanabi.

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Séance de VENDREDI 01/09/2017 à Ti Koad

460 ans ont passé depuis le 1er septembre 1557 où il succombait, probablement de la peste qui ravageait Saint-Malo, sa ville dont il avait reçu la bénédiction de l’évèque pour aller explorer le nouveau monde sur mandat de François Ier. On doit à Jacques Cartier le nom de Canada (qui ne désigne donc, à l’origine, qu’une mince région du Québec actuel) et du Mont Royal, ainsi que l’exploration du Saint-Laurent, qui ouvrit à la France l’axe de l’empire français d’Amérique, mais aussi, avec ses récits de voyage, la première description de la vie des Indiens du Nord-Est de l’Amérique du Nord, et les bases de la littérature française d’Amérique.

Lors de son troisième voyage, Cartier accumule « l’or et les diamants », qu’il négocie avec les Iroquoiens du Saint-Laurent, qui disent les avoir ramassés près du camp. En 1542, Cartier met le cap vers la France. Aussitôt arrivé, il fait expertiser le minerai, apprenant qu’il ne rapporte que de la pyrite et du quartz, sans valeur. Sa mésaventure est à l’origine de l’expression « faux comme des diamants du Canada »… et du toponyme actuel, « Cap Diamant », pour désigner l’extrémité est du promontoire de Québec.

A Ti Koad, en cette soirée de fin d’été, il y eut de beaux voyages, et surtout il y fut longuement question de la grande et des petites histoires.

Table 1, dite « Le déclin de l’empire américain » : à Quartermaster, on revisite l’histoire du second conflit mondial, entre les Alliés (Dom: URSS, Axel: USA, et votre modeste narrateur: Résultat de recherche d'images pour "quartermasters jeu"

UK) et les puissances de l’Axe (Allemagne: Nourdine, Italie: Jérôme, Japon: François-René). A ce jeu, tous les pays semblent égaux, mais certains sont plus égaux que les autres: l’Allemagne avec son armée de feu, le Japon et ses ripostes redoutables ont de quoi voir venir (l’Italie, prise en tenaille, jouant souvent le rôle de faire-valoir). Chez les Alliés, la flotte anglaise est nombreuse, l’ami américain peut se déployer vers l’Asie, et le camarade soviétique ne manque pas de ressources. Encore faut-il utiliser ses capacités, car le monde libre, englué dans la défense illusoire de la Manche et dans l’attaque vaine de l’Allemagne, protégée derrière une ligne Maginot, a complètement délaissé l’Asie. C’était pourtant une piste évidente face aux 7 points marqués à chaque jour par l’insatiable japonais, qui rapprochait son clan à chaque tour un peu plus de la barre des 30. Pourtant, les américains choisirent une stratégie « America First » contre-productive, laissant les boys cantonnés à la maison dévorer leur corned-beef. Délaissant le précepte des Mémoires de guerre, les alliés ont donc négligé l’idée simple de voler vers l’Orient compliqué, sauf au dernier tour où l’anglais établit un comptoir en Australie, sauvant l’honneur du Commonwealth. Ainsi, comme toute défaite militaire, celle des Alliés se résuma en deux mots: trop tard. N’est pas de Gaulle qui veut.

Table 2, dite « Saint Tristan » : avec la mise en place monumentale de  Anachrony Neox, Baptiste, et Mickaël comptaient-ils vraiment impressionner Tristan ? En tous cas, ils se neutralisèrent, terminant dans un mouchoir de poche, et suivant, au loin, Tristan l’explorateur, pour qui cette partie ressembla à un long fleuve tranquille.

Table 3, dite « Voyage en terre inconnue » : c’est au tour de Paul de relever un redoutable défi: affronter, pour sa première partie, Xel et Thomas à Brass – le genre de pari stupide qu’on peut regretter. Et pourtant, l’impensable se produisit: il réussit, de peu, à mater Thomas à son jeu fétiche, infligeant pour le coup au Teddy Riner des rails et canaux un voyage vers une terre inconnue depuis plus de deux ans (dernière défaite le 14 août 2015).

Table 4, dite « Aux frères blancs » : si Jacques Cartier consolida son réseau social grâce à ses fréquentations auprès de la confrérie de Saint-Jean-Baptiste, communément appelée la confrérie des Frères Blancs, on doute qu’il en sortit en Illuminati, sort dévolu à Guillaume dans cette prêche entre frères où il renvoya Nicolas II et Franck à leurs chères études.

Table 5, dite « Diamants canadiens » : à cette partie de Colt Express, les protagonistes de la table 1 apprirent que les diamants et autres bourses récoltés non sans effort dans les wagons peuvent avoir un côté canadien, notamment lorsqu’un coup de poing vous surprend au dernier tour….et vous elimine du jeu sans recours possible ! C’est Nourdine qui sut le mieux se mettre à l’abri.

Table 6, dite « Sur ordre du roi » : à Camelot, un décret du monarque rendit à Thomas son droit d’aînesse. A la table royale, Xel, Nicolas II, Paul et Guillaume firent révérence.

Table 7, dite « Récit d’aventure » : à CS Files, un médecin légiste aide les enquêteurs à résoudre un meurtre en identifiant l’arme du crime et un « élément du décor ». Il doit ensuite élaborer le récit de ce meurtre, en intégrant bien entendu les différents indices qu’il a égrénés auparavant. Un exercice pas si facile, car le récit évolue forcément avec l’apparition de nouveaux indices, non prévus au programme…

Voici le récit que votre narrateur-légiste fit avec l’arme du crime: faim, le décor: puzzle, et les indices suivants: lieu: chantier, victime: enfant, heure: soir, temps: chaleur, cause de la mort: accident, état du corps: pourri, remarqué par un temoin par: odeur, expliqué par: écrit.

Avertissement: âmes sensibles s’abstenir !

« Mais pourquoi Bob avait-il embarqué sa fille, Lisa, 13 ans, sur son chantier d’excavation, en cette morne journée d’août ? Par commodité sûrement, il fallait bien occuper la petite en vacances, ce que ne pouvait faire sa mère, dont il était séparé. Il l’avait laissée avec un puzzle à compléter sur le siège passager de son bulldozer pendant qu’il creusait une tranchée pour le pipeline. Il fait chaud, dans le sud des USA au mois d’août, en plein soleil dans le réduit étroit d’une cabine. Alors, elle était sortie. Pas très loin, intriguée par les failles sombres de ce chantier de forage gigantesque. Mais au bout de quelques centaines de pieds, aveuglée et mal chaussée, elle avait mal jugé la bordure du ravin et était tombée dans la faille. Pas de très haut, quinze pieds, vingt au plus. Mais impossible de remonter. Alors la petite Lisa appela, appela, mais personne ne venait. En fin de journée, son père revint au bulldozer, et ne l’y voyant pas, explora les alentours. Il finit par repérer sa fille, qui s’était endormie, étourdie de fatigue. Il la regarda un moment, puis revint à son bulldozer, l’utilisa pour y déplacer un énorme bloc au-dessus de la faille. Le piège s’était refermé sur Lisa. Bob signala la disparition, sans mentionner qu’elle l’avait accompagné. Les recherches, concentrées sur ses fréquentations, furent vaines et le dossier classé. Ce n’est que quelques mois après, alors que l’industrie du gaz de schiste battait son plein sous l’impulsion des décrets « jamais vus auparavant » signés par le président américain, qu’on ouvrit une nouvelle ligne, et qu’un ouvrier fut alerté par l’odeur du corps en décomposition. Le père, immédiatement suspecté, fut interpellé, et plaida l’accident. Bien sûr, son domicile fut perquisitionné. La chambre de Lisa était intacte, une poupée sur l’oreiller, le lit comme à son dernier jour. Il avait donné le change. Mais pas changé les draps, et, sous le matelas, les enquêteurs retrouvèrent le journal de Lisa, racontant par force détails les abus dont elle était victime. Le meurtier avait, par son monstrueux infanticide, mis fin à une souffrance inextinguible. Ce fut sa ligne de défense au procès, où il plaida le remords, et l’absence de préméditation. Le tribunal du Texas le condamna aux travaux forcés à vie. Il y avait un mur à construire le long de la frontière, et, sur décret présidentiel, cette sentence était désormais appliquée à tous les condamnés. Depuis, chaque jour, au lieu de forer la terre pour en extraire l’énergie fossile, Bob cassait des cailloux pour construire le mur avec le Mexique. Il aurait tout le temps de la vie qu’il lui restait pour méditer lequel des deux était le pire ».

Table 8, dite « Au long cours » : à Imagine, il faut une imagination au long cours pour mettre en images les mots. Tout le monde s’est beaucoup amusé, et votre modeste narrateur n’est pas peu fier d’avoir trouvé « remuer le couteau dans la plaie » !

Table 9, dite « Cité corsaire » : à Room 25, on est comme enfermé dans la cité corsaire. Un rôle que quatre vaillants joueurs ne dédaignèrent point malgré la nuit fort avancée. Ils vous en parleront sur le forum…

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Séance de VENDREDI 21/07/2017 à Ti Koad

Pas de vacances pour les joueurs : du monde, de la variété et de l’enthousiasme ce soir !

Table 1, dite « Ivoire & bambou » : Thierry, Xel, François et Joan s’installent pour une longue soirée de Mah-Jong. Joan se révèle comme une joueuse redoutable, seul l’expérimenté Thierry parvenant à rester au contact au score.

Table 2, dite « Pierre & bois » : Neox fait découvrir à Mickaël, Julien-Lannion et VHN le récent Lorenzo le Magnifique, jeu combinant placement d’ouvrier, moteur à combos de cartes et incertitude de tour en tour (la force des actions que l’on peut faire est déterminée par un lancer de dés dont les valeurs s’imposent à tous les joueurs). On y sent la patte des auteurs des Voyages de Marco Polo (le jeu permet aussi de donner des pouvoirs asymétriques mais nous n’avons pas utilisé la variante dans cette partie de découverte). Peu d’originalité et pas de thème mais la frustration est là et les différentes voies de développement ont l’air équilibrées. C’est Mickaël qui est le plus efficace ce soir, il finit avec une douzaine de points d’avance devant le peloton des trois autres.

Table 3, dite « Glace & acide » : Jérôme, Armand, Michal, Camille, Axel, Nourdine se lancent dans un Room 25. Eh oui Camille, c’est un jeu avec des traîtres et en plus elle se retrouve Gardien ; sous le coup de l’émotion, elle tente d’occire son acolyte Nourdine. Mais à la fin les gentils prisonniers parviennent à échapper aux méchants Gardiens. Les mêmes poursuivent par plusieurs rounds de CS-Files, complétés par un Vincent apparu en cours de soirée et trop heureux de jouer au docteur au médecin-légiste. Enfin, les restants se partagent entre des sérieux avec Dominion et des facétieux avec Panic Island et Profiler.

Table 4, dite « Acier & boue » : Thomas, Christophe, Tristan et Julien-Paimpol s’attablent autour de Mythotopia. Tristan l’emporte d’un point puis le thème Wallace-belliqueux est poursuivi par une partie de In Flanders Fields (Christophe aurait-il lavé l’affront ?)

Table 5, dite « Terre & eau » : on se lève tous pour le DUC ! En sa noble présence, quatre « volontaires » (Christophe, Thomas, Julien-Paimpol et Dom) découvrent Arboretum, un jeu de cartes dont la version originale est particulièrement agréable visuellement.

Il faut bien prêter attention à ce que font les autres et où sont les cartes 1 et 8, vu le scoring un peu alambiqué. Pour chaque couleur où on veut se positionner, il y des choix déchirants à faire entre jouer les cartes (pour marquer des points) et les conserver en main (pour avoir le droit de marquer des points). Julien l’emporte avec une belle combinaison brune, les scores s’étirant de 17 à 0.

Table 6, dite « Roses & sang » : les joueurs auront varié (VHN, Thomas, Christophe, Axel) et les versions aussi (StarWars-Internet, Daria-Dom et Medfan-Axel. Pas une officielle !) mais tout le monde a passé un excellent moment à jouer à Love Letter.

Table 7, dite « Silex & peaux de bêtes » : c’est l’été, pourquoi aller se coucher alors qu’il n’est qu’une heure ? ainsi Neox, Camille, Nourdine et Jérôme, coachés par les 2JR (Julien, Joan et Robin) finissent par un Age de Pierre, remporté dans cet ordre par Neox.

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Séance de MARDI 21/03/2017 à St-Elivet

Le 21 mars 1972, le Serpent monétaire européen était créé pour limiter les fluctuations de taux de change entre les pays membres de la CEE. Pour chaque monnaie, un seuil d’intervention à la vente et à l’achat, en fonction du taux de change par rapport à chacune des autres monnaies, étaient définis. Ainsi, une monnaie ne pouvait pas fluctuer par rapport à une autre de plus ou moins 2,25 % autour de sa parité bilatérale.

La genèse du SME débute avec les accords de Bretton Woods de 1944, qui basent le commerce mondial sur le dollar américain. Cette spécificité va lui conférer une valeur supranationale et donner un privilège exceptionnel aux États-Unis en leur permettant de payer toutes leurs importations dans la monnaie nationale, alors que les autres pays doivent gagner suffisamment de devises pour régler leurs importations. Pour obtenir les précieux dollars, les pays n’ont d’autre choix que d’exporter, alors que les États-Unis, qui ont la possibilité de financer leurs achats en émettant des dollars, tendent à augmenter leurs importations plus que ne leur permet leur situation réelle.

Alors qu’ils s’étaient engagés à assurer la convertibilité du dollar en or, les États-Unis renoncent unilatéralement en 1971 à cette convertibilité. Dès lors, le cours du dollar va évoluer librement par rapport aux autres devises donnant cours à un nouveau système de parités flottantes dont est issu le Système monétaire européen, dont le serpent du même nom est l’ancêtre.

La chute du dollar américain continue de 1972 à 1978, et les devises craquent les unes après les autres. Entrée dans le Serpent en mai 1972, la livre sterling le quitte dès juin 1972 – elle sera obligée à une dévaluation de 30 % en 1976. La lire italienne quitte le dispositif en janvier 1973. Le franc français sortit deux fois du Serpent, en 1974 et en mars 1976, car même s’il s’apprécia par rapport au dollar de 5,50 à moins de 4,00, la dérive était encore plus importante par rapport à la devise allemande.

Les problèmes économiques de 1977-1978 sont importants : inflation généralisée, crise de l’acier, effondrement du dollar. Le gouvernement américain ne soutient pas sa monnaie et début 1978, l’instabilité monétaire est généralisée et la situation est telle que même les échanges communautaires sont menacés. Les monnaies européennes les unes après les autres doivent quitter le Serpent. Le franc français plonge à nouveau lors de la campagne législative de mars 1978. La lire italienne connaît des soubresauts avec la participation des communistes dans la coalition gouvernementale. La livre sterling, malgré la dévaluation de 30 % en 1976, est toujours très faible.

La nécessité d’un nouveau système capable d’empêcher l’envol du Deutsche Mark en le lestant avec les monnaies moins performantes de ses principaux partenaires commerciaux s’impose. Le 27 octobre 1977, le britannique Roy Jenkins, alors président de la Commission européenne, propose de frapper un grand coup en créant une monnaie unique pour les neuf pays et un budget de l’Union européenne qu’il propose de fixer à 10 % de chaque PIB, car il estime qu’aucun progrès ne peut se réaliser par une politique de petits pas. Ce sera le Système monétaire européen.

Image associée

45 ans après, beaucoup d’Européens ont une monnaie commune, la stabilité monétaire est retrouvée et les oscillations du serpent semblent lointaines. Mais l’histoire connait des cycles qui montrent que la mémoire des hommes est souvent courte.

Table 1, dite « Trahisons entre amis » : à cette table de Betrayal at the House on the hill Franck, Neox, Xel, Nicolas II et Jérôme sont sortis sans encombre, parait-il, tout en prenant leur temps.

Table 2, dite « En sortir (ou pas) » : Guillaume, New Jack et Nourdine s’essaient à l’escape game Unlock! déjà évoqué sur ces pages. Ils en ont accompli le premier scénario, et annoncé qu’ils l’avaient réussi hors délais, ce qui est une façon sournoise de dire qu’ils ont échoué.

Table 3, dite « Livres flottantes » : Tristan, Dom et Votre Modeste Narrateur prennent place autour du caravansérail et des étals du marché d’Istanbul ! Un bon jeu combinatoire, mais où il faut avoir quelques livres (turques) pour s’en sortir, ce qui remet dans son contexte cette exclamation d’un des protagonistes: « c’est frustrant d’être impuissant ». Au tableau de marque, Tristan termina sultan (5 saphirs), Dom resta calife (4 saphirs) pendant que je me contentai du grade de vizir (3 saphirs).

Table 4, dite « Le code n’a pas changé »  : Pour la fin de soirée, on ne change rien et c’est encore Codenames. Nous retrouvons chez les Bleus François-René, votre modeste narrateur, Nicolas II et New Jack, et chez les Rouges Xel, Dom, Nourdine et Guillaume, pour une partie disputée en trois manches:

  • 1-0 pour les Rouges dans un final à suspense: alors que les Rouges jouaient Pain et Batterie, et donc qu’un Baguette 2 s’imposait, l’énigmatique C4 lancé par Nourdine, bien que subtil (pain de plastic et automobile), manqua sa cible. Les Bleus devaient alors gagner grâce à un Taboulé 2 (Pépin, Entrée), mais ce plat évoqua le Régime à mes partenaires (comptez 160 kcal quand même) et nos adversaires n’eurent qu’à conclure !
  • 1-1 dans une manche où les Rouges se sont perdus entre oeufs et boeufs, suscitant cette remarque définitive: « le boeuf en croûte c’est bon, à part que ça n’existe pas ! »
  • 2-1: les Bleus arrachent la victoire au métier, grâce à une très jolie Férule 2 (Régle, Bout), bien croisée avec la colère (Bout, Pique) ! Un travail d’artisan signé Jérôme.

Table 5, dite « Ce que la nuit dit au jour »  : Entre nuit et jour, pas si loin du crepuscule, une bande d’enquêteurs en veut encore, et se mesure à CS Files. Une enquête finalement brève mais néanmoins intense et que nous n’étions plus là pour relater.

CS Files

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Séance de VENDREDI 20/01/2017 à St-Elivet

Il y a 8 ans, le 20 janvier 2009, avait lieu l’investiture de Barack Obama, 44e président des États-Unis. La cérémonie fut un record d’affluence pour un événement se déroulant à Washington et l’un des événements les plus regardés dans le monde entier. Le thème choisi, A New Birth of Freedom, expression extraite du discours de Gettysburg, célébrait le 200e anniversaire de la naissance d’Abraham Lincoln. Dans ses discours à la foule, Obama fit référence aux idéaux de Lincoln sur le renouvellement, la continuité et l’unité nationale, portant l’accent sur le besoin d’éveiller un nouveau sens de responsabilité et de sacrifice partagés chez les citoyens américains.

Il fut le premier homme de couleur à occuper la fonction, mais si la postérité devait lui attribuer une couleur, c’est peut-être plutôt le vert qui lui irait le mieux, pour son action environementale, le blanc pour le quatrième président américain à recevoir le Nobel de la paix (2009), ou le rouge de la ligne du même nom franchie en 2013 et qui le laissa sans réaction. Celui qui fit illuminer la maison blanche aux couleurs de l’arc-en-ciel une nuit de 2015 (pour saluer la décision de la cour suprême sur le mariage des personnes de même sexe), aurait aussi aimé faire le constat qu’à l’issue de ses mandats, dans son pays, pas une couleur ne domine, comme Cabrel l’a chanté à propos de Mandela…

Presidente Obama Multicolor!!!@anatonia @patygallardo @elcolorcomunica

Exactement huit ans après, il y avait à Parties Civiles beaucoup de joueurs et de boîtes de jeu (et des premières dans ces deux catégories), un gâteau pistache-chocolat (merci Joan), et le temps s’est étiré jusqu’au milieu de la nuit pour une séance haute en couleurs.

Table 1, dite « Blanc sur rouge, rien ne bouge » : Bruno fait voyager Olivier, Camille et Guillaume dans l’univers japonisant de IKI. IKI est un jeu de stratégie sur le thème de l’activité commerciale dans la culture de l’époque Edo (1603-1868). Dans le quartier de Nihonbashi se trouvait le marché le plus animé de l’époque. Le long de la grande rue, toutes sortes de commerçants installaient leurs étals, attirant une foule de clients. À côté, se tenait un marché aux poissons, auquel de nombreux bateaux apportaient leurs cargaisons et où résonnaient les appels des acheteurs et des vendeurs. Dans les maisons autour de la grande rue habitaient des artisans et des marchands. Ils disposaient des compétences variées nécessaires à la vie quotidienne des habitants de la ville d’Edo: entre 700 et 800 métiers différents étaient représentés. Les charpentiers, les tisseurs de tatamis, les imprimeurs d’estampes, les colporteurs, les échoppes de vendeurs de tempuras ou de sushis, les geishas, les prêtresses vendeuses de porte-bonheurs, les comédiens de kabuki et bien d’autres métiers figurent dans ce jeu sous la forme de cartes. Le plateau de jeu est inspiré de la magnifique peinture « Kidaishouran », qui date de cette époque, un panorama de la grande rue de Nihonbashi en 1805 sur un rouleau de 12 mètres de long. 1600 personnes et animaux ainsi que 90 étals de vendeurs y sont représentés minutieusement. Il s’agit non seulement d’un précieux document qui présente l’apparence des habitants d’Edo, mais surtout d’un fascinant témoignage de l’effervescence de l’époque.

Le but du jeu est de traverser les 4 saisons d’une année à Edo et de devenir le meilleur Edokko, « l’enfant de Edo » (un personnage veillant au bien-être et à la prospérité de la ville et de ses habitants, incarnation de l’esprit de l’époque). Les joueurs recrutent artisans et commerçants, les font travailler et progresser avec de l’argent et de la nourriture. Le gagnant est le joueur qui a acquis le plus de points d’IKI, un concept philosophique de l’époque qui était considéré comme un idéal de vie. Connaitre les subtilités de la nature humaine, être courtois et raffiné, tels étaient les qualités du vrai maître de l’IKI. Sachant cela, il n’est pas étonnant d’apprendre que la seule femme de la tablée en ressortit victorieuse.

IKI

Table 2, dite « Idées noires » : MKS convie deux de ses connaissances (Armand et Vincent), ainsi que des habitués (Xel, l’autre Vincent, et votre modeste narrateur) à investir l’univers de CS Files. A ce jeu d’enquête modeste mais récréatif, on incarne le médecin légiste, le meurtier ou l’un des enquêteurs. Il s’agit de retrouver le meurtier, l’arme du crime, et un objet caractéristique, sur lesquels le légiste fournira des indications plus ou moins pertinentes, façon Mystérium… Le nouveau Vincent fut deux fois meurtier, et si son premier crime fut dévoilé, le second (un crime au couperet avec imperméable, commis par son épouse jalouse un soir de pluie dans un pub) résista à l’analyse. Je fus le troisième coupable, mais mon forfait (commis à mains nues dans un labyrinthe) ne fut pas dévoilé… Le jeu repose sur la déduction, mais aussi sur le role play du légiste, le seul à connaître les ressorts du crime (avec le meurtrier bien sûr, mais celui-ci a plutôt intérêt à la jouer discret).

Table 3, dite « Au violet de gentiane » : La coloration de Gram, qui doit son nom au bactériologiste danois qui mit au point le protocole en 1884, permet de mettre en évidence les propriétés de la paroi bactérienne, et d’utiliser ces propriétés pour les distinguer et les classifier (Gram positif vs. Gram négatif). Son avantage est de donner une information rapide sur les bactéries présentes dans un produit ou un milieu tant sur le type que sur la forme. Tristan, appelé à la table de Bios:Genesis pour découvrir les ressorts de la vie intérieure avec Nourdine, avait-il sur lui du violet de gentiane ? Thomas et Dom, quant à aux, n’ignoraient rien des chromosomes, virus et autres proto bactéries qui les constituent, mais peinèrent à s’en servir, à l’image de Dom qui passa la partie à parasiter les organismes de ses voisins. Tristan, quant à lui, qui se développa au point de créer deux macro-organismes et de résister à un cancer foudroyant ! Une première triomphante pour celui qui, avec 47, réalisa presque le double des points de ses adversaires réunis (7, 8 et 9) !

Table 4, dite « Le monde dans ses couleurs pures » : une bonne table de Myth, c’est un plateau volumineux, mais aussi des figurines peintes à la main avec amour, à l’imagine du magnifique spécimen représenté ci-dessous (© Julien) ! Victoire collective pour cette tablée qui réunit aussi Baptiste, Neox et Nicolas III.

Table 5, dite « Rouge, verte, bleue » : Ils sont six (Julien, Joan, Elaine, Gael, Axel, Mickaël) à tenter l’expédition de Mission: planète rouge pour vérifier la théorie de l’auteur de science-fiction Kim Stanley Robinson sur la colonisation et la terraformation de la planète Mars, avec sa trilogie Mars la rouge (1992), Mars la verte (1993) et Mars la bleue (1996). A l’arrivée, ce sont les femmes qui ont le mieux réussi à s’envoyer en l’air, Joan triomphant d’Elaine, mais quelque chose me dit qu’elle n’a pas gagné tout à fait seule.

Vue d'artiste de différentes étapes d'une terraformation

Table 6, dite « Lettres écarlates » : La table 2 enchaîne sur Lettres de Whitechapel. Votre modeste narrateur prend le rôle de Jack l’éventreur, mais échoue dans la nasse des enquêteurs à la toute fin de la deuxième nuit, arreté au 128 sur le point de rejoindre sa tanière, sise au 126…

Table 7, dite « Effet Doppler » : Titan race, c’est un peu Mario kart version plateau. Vous incarnez un cavalier et sa monture titanesque, utilisez vos pouvoirs et toutes sortes de bonus pour vous aider lors de la course, poussez vos adversaires et leur infligez des dégâts. En passant la ligne d’arrivée en premier, Joan, sur la vitesse acquise, devint la nouvelle légende vivante de Neverworld, sous les yeux médusés de Julie, Mickaël et Axel.

Table 8, dite « L’oeuvre au noir» : réclamé à grands cris lors de l’AG, Eclipse fait son grand retour sur les tables de PC. Avec Jack, Jeff, JiBee, FR et Nicolas III, c’est presque un conseil d’administration qui oeuvra dans la cuisine, pour un banquet long de six heures. L’occultation de la lumière durant ce phénomène ne nous permet pas d’en dire plus…

Table 9, dite « Arc-en-ciel » : la table 1 enchaîne sur un Evolution, dans la version de base (et française) de Bruno. Au fil des époques, ils en ont vu de toutes les couleurs, et c’est encore une fois la gent féminine qui s’impose dans cette soirée, comme en anticipation de la marche des femmes prévue le lendemain même…

Table 10, dite « Rouge sur blanc, tout fout le camp » : peu de jeux proposent une reconstitution aussi réaliste que Flamme rouge, encore une nouveauté pour cette soirée qui en fut riche. C’est une course cycliste sur un circuit ondoyant (à assembler à la main, plusieurs configurations possibles), chacun disposant d’un grimpeur et d’un sprinter. Zones de plaines et de montagne, montées qui freinent ou descentes qui donnent de l’allant, phénomènes d’aspiration et de prise de vent du leader (qui donnent de la fatigue), rien n’est oublié ! Le jeu est très ludique, sans dés et donc à la loyale, et au final c’est Neox qui gagne, poussant son sprinter ceint du maillot blanc du meilleur jeune sous la flamme rouge, devançant d’un boyau le sprinter et le grimpeur (sur la même ligne) de votre modeste narrateur ! Nicolas III et Xel ont sucé les roues trop longtemps et sont restés coincés dans le fond du peloton.

Flamme Rouge
Table 11, dite « Bleu blanc rouge » : A la table de Codenames, les Rouges (Xel, VMN, Dom, Mickaël), Nourdine, infligent aux Bleus (Axel, Thomas, Nourdine) une défaite cinglante:
  • 1-0 sur un Glucide 2 (Canne, Mars), subtilement lancé par VMN à la place de Sucre, pour éviter Poudre et Canard
  • 2-0 magré un hologramme qui donna du fil à retordre (pourtant, ce n’est rien d’autre qu’un jeu de lumière), alors que les Bleus s’aventurent sans succès à proposer le nom d’un membre de PC comme indice…
  • 3-0 après une manche parasitée par des questions issues d’un jeu sur le Brevet qui permit à certains de revisiter leurs classiques…
  • Et enfin 4-0 échoué sur l’assassin (Peau pour Pinocchio !!), alors qu’un joli Yves Duteil 2 n’a pas permis aux Bleus d’identifier Pont et Bois…

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Séance de MARDI 25/10/2016 à Ti-Koad

Plein de nouvelles têtes ce soir pour une séance translatée à Ti-Koad en cette saison de vacances scolaires : Fouzia et Eugénie de la ludothèque, Nourredine qui a découvert Parties Civiles au festival Scorfel et Sabrina accompagnant Neox.

Table 1, dite « Stade de France – 1998 » : un grand groupe et une envie de jeux d’ambiance : voila Codenames de sortie, une fois n’est pas coutume dans sa version Iello officielle. On retrouve donc des Bleus avec Bruno, Eugénie, Mickaël et VHN opposés aux Rouges (Fouzia, Nourredine, Vincent et Frank, impatient de le découvrir enfin). La première partie a été menée sur un rythme de métronome (quasi jusqu’à la fin, des indices en 2 et trouvés par chaque équipe) et s’est conclue sur la victoire des Bleus. Les deux parties suivantes, elles, se sont conclues sur la victoire (méritée, par exemple en réussissant à décoder le « Epagneul 3 ») des Bleus pour un 3-0 final. Pour la postérité, cette question envoyée à Vincent : « mais comment fais-tu quand tu es maître-espion pour rester silencieux et impassible ? »

Table 2, dite « Route 66 – 1959 » : pendant ce temps, Nicolas-Neox et Baptiste font le coup de la panne en entraînant Sabrina sur les routes peu recommandables de Hit z road. Après consultation du forum, nous sommes heureux de pouvoir écrire que les trois sont arrivés à bon port. Baptiste a survolé la partie mais au décompte final Neox le devance d’1 PV. Un vrai magicien !

Table 3, dite « Hong Kong – 2013 » : les tables 1 et 2 fusionnent pour un grand CS files, le jeu d’enquête où l’assassin est parmi nous et où le maître-espion médecin légiste doit faire au mieux pour mettre les enquêteurs sur la voie avec les tuiles indices qu’il a piochées. Dans la première partie, Neox est légiste et Sabrina qui avait hésité à participer prend tout le monde de vitesse et par surprise en désignant Mickaël d’un doigt accusateur. Ce dernier avoue en pâlissant.

Dans la seconde, nous aurons un peu de mal avec les règles (le rôle du témoin en particulier) et avec l’histoire imaginée par le Pr Baptiste (le patron de supermarché évincé qui éteint un appareil médical alors qu’il rend visite à son remplaçant hospitalisé. Hmm, on dirait du Dom à Codenames !). A la fin, on sent bien qu’Eugénie et VHN ont des choses à se reprocher, mais les enquêteurs ne trouveront pas la bonne combinaison arme du crime / objet. Victoire de la meurtrière, donc.

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Séance de VENDREDI 21/10/2016 à St-Elivet

Ce soir à PC, c’est l’effervescence d’une soirée sous le signe de Scorfel, le festival lannionnais qui monte qui monte. Il a été beaucoup joué, mais peu noté ce qui s’est passé aux différentes tables. Et merci à Baptiste qui est venu exprès ouvrir alors qu’il n’était pas en grande forme.

Table 1, dite « des défricheurs » : Julien de Paimpol, Michal, Laurent, Xel, Jocelyn, Tristan, F-R et Nicolas-2 se lancent dans une partie d’essai de CS Files, tout frais sorti du colis envoyé par Iello pour Scorfel. C’est un jeu d’enquête relativement rapide avec un joueur qui connaît la vérité (comme le fantôme à Mysterium) et un assassin se dissimulant parmi tous les enquêteurs (qui va devoir baratiner et brouiller les pistes, comme dans un Loup-Garou). Et comme à Parties Civiles on n’a peur de rien, ils ont d’emblée joué avec les rôles optionnels, le complice et le témoin. Cependant rien n’a filtré depuis la salle d’interrogatoire donc il faudra s’en remettre aux rumeurs circulant sur le forum pour en savoir plus sur le déroulement de la partie.

Table 2, dite « des bachoteurs » : François, Julien de Lannion, Thomas et Paul enchaînent avec VHN un marathon de révision de la dizaine de jeux familiaux qu’ils animeront pendant le week-end. Pour l’anecdote, ce sont les règles de Pickomino qui ont été les plus difficiles à se remettre en tête.

Table 3, dite « des barbouilleurs » : autre pépite du colis Iello, Kanagawa, un jeu poids moyen bien né sous le signe d’un matériel réussi, de mécaniques bien fichues et d’une paire d’auteurs reconnus (Cathala/Chevallier). Dans le rôle des apprentis estampistes : Thierry, Mickaël et Joan. Pas de résultat à annoncer mais un grand sourire sur leurs visages. Passant du pinceau au pistolet (ben quoi, on peut peindre au pistolet) et des pastels japonisants au rouge (sang) qui tache, ils poursuivent par un Colt Express dont on ne sait rien non plus.

Table 4, dite « des  bagarreurs » : Tristan et Nicolas-2 s’installent face à face, prêts à en découdre. Ils enchaînent Descendance avec 7 Wonders Duel. Selon son propre récit, Nicolas finit les 2 parties écrabouillé façon crêpe.

Table 5, dite « des  graveurs » : deuxième tour de piste pour Kanagawa, avec cette fois dans le rôle des élèves de Hokusai : Thomas, Paul, Mickaël et Paul. On dit que le vieux maître eut cette phrase magnifique sur son lit de mort (à 89 ans) : « Si le ciel m’avait accordé encore dix ans de vie, ou même cinq, j’aurais pu devenir un véritable peintre ». Aussi modestement, c’est Paul qui est l’apprenti le plus doué de celui dont un des nombreux noms d’artiste fut « vieillard fou de peinture ».

Table 6, dite « des  veilleurs » : ce n’est pas encore l’heure de rentrer pour Paul et VHN qui fait découvrir Splendor au premier. Ledit (jeune) premier en profite pour gagner d’un point.

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