Séance de MARDI 10/09/2019 à Servel

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Le 10 septembre 1915, Maurice et Jeanne Maréchal publiaient le premier numéro du Canard Enchaîné (son titre fait allusion à un autre journal contestataire, L’Homme enchaîné de Clemenceau). Appelé à devenir une institution de réputation mondiale, le journal satirique naît pendant la Première Guerre mondiale, avec la volonté de dénoncer la censure, la propagande, les mensonges et le « bourrage de crâne », selon une formule popularisée par Albert Londres en 1914.

104 ans après, aucune censure dans ce compte-rendu de notre soirée de Parties Civiles, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de bourrage de crânes.

Table 1, dite « Financement occulte » : nous voici à Bruges où l’on construit des canaux et des maisons, que l’on peuple de corps de métier. Maël découvre le jeu et y prend goût, combottant à merveille et termine à 53. Gérard (40) et votre serviteur (44) s’engluent dans des choix perdants contraints par les cartes. Et c’est Dom (62) qui l’emporte, honteusement financé de manière occulte par une commission fixe et scandaleusement élevée qu’il prélève sur tous les recrutements.

Table 2, dite « Dessine-moi un mouton » : à Clans of Caledonia, on a failli s’endormir tant la partie fut longue, et sans avoir à compter les moutons. Au dernier tour, Xel plante son mouton dans un champ au doigt mouillé, suscitant l’incompréhension de Neox, qui avait mûrement pensé son coup, et qui fomentait un grand dessein pour le sien. Adieux vaches, cochons, couvées pour le président qui finit dernier, derrière Benjamin, Xel, et Tristan qui, tapis dans l’ombre, a géré son affaire avec l’assurance du briscard.

Table 3, dite « Belle facture » : découverte de Otys qui voit une victoire de belle facture et au finish de Nicolas II (19), qui a bien optimisé ses ressources et l’emporte sur un gros contrat. Guillaume (17), François-René (14), et Olive (10), ont apprécié.

Table 4, dite « Deuxième tour » : la table 3 enchaîne avec Azul et le deuxième tour confirme la tendance du premier: Nicolas II (99), s’impose. Guillaume (60), François-René (92), et Olive (55), n’ont rien pu faire.

Table 5, dite « Fin de l’histoire » : pour finir, on termine sur un Innovation en équipes. Votre serviteur s’allie avec Maël, et culmine à 4 dominations. Dom s’allie avec Gérard et l’emporte avec 6 dominations, dans une partie à la finale tendue où tout pouvait basculer.

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Séance de VENDREDI 30/08/2019 à Servel

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En ce 30 août, le milliardaire américain Warren Buffet entrait dans sa quatre-vingt dixième année. Lui qu’on surnomme l’oracle d’Omaha a prodigué nombre de conseils aux investisseurs, et qui pourraient aussi concerner les joueurs invétérés de Parties Civiles, comme on va le voir.

Table 1, dite « Patience et longueur de temps » : A l’orée de cette soirée, Dom n’a qu’une idée en tête: amener des joueurs à sa table de Grand Austria Hotel, un jeu de gestion dans l’univers de l’hôtellerie viennoise, très bien conçu mais qui comporte des pièges, on y reviendra. Si votre serviteur est d’emblée conquis, les autres chalands ne se bousculent pas, mais notre homme fait avec tant d’ardeur son numéro de réclame que la table se peuple finalement de deux joueurs supplémentaires: Pierre et Yannick. Ce dernier, réticent au départ, enchaîne les combinaisons gagnantes, et termine avec un score magnifique de 164, seulement coiffé par Dom qui réalise un historique 174, grâce à des artisans aux mains d’or qui multiplient vins, cafés et autres strudel. Pierre a été clairvoyant et aboutit à 92. Quant à votre narrateur, bien parti, et en tête à mi-parcours, il est foudroyé par un choix de chambres malheureux, misant à la fois sur les jaunes et les rouges. A courir deux lièvres, il n’arriva jamais à sécuriser leurs bonus, et mourut de famine d’argent et de prestige sur la piste de l’empereur. Les derniers tours lui furent un chemin de croix (pour un score final de 55) avec un tirage de dés catastrophiques qui l’incita à passer par deux fois, espérant un retour à meilleure fortune (un tirage de dés différent), si ses collègues faisaient de même. Mais ceci n’arriva pas, les tours s’effilochaient et la partie s’étira en une infinie langueur, chacun prenant le temps qu’il faut pour mesurer toutes ses options, car, comme le dit Warren Buffet, « On ne peut pas faire un bébé en un mois en mettant neuf femmes sur l’affaire « . Au dernier tour, votre narrateur perdit même une carte artisan, sur laquelle Yannick misait pour la copier, lui ôtant 18 points de bonus final et presque la victoire (mais, selon les calculs à chaud de Dom, il aurait perdu quand même de 1 point !).

Table 2, dite « Sur le carreau » : trois joueurs en goguette pour une sympathique table de Azul, dans sa deuxième version où l’on construit à la fois en vitraux et céramiques. Maxime, Julien et Camille s’adjugent chacun une partie, tandis que Jack reste sur le carreau et repart bredouille, faute d’avoir respecté l’adage de Warren Buffet: “Les tournois sont gagnés par les gens qui se concentrent sur le jeu, pas sur le tableau des scores.”

Table 3, dite « Oeuvre utile » : dans cette aventure de Mythic battles, le petit Paul, associé à Mathieu, nous rapporte qu’ils ont « gagné comme des vieux », face à Axel et Mickaël. La sagesse n’attend pas le nombre des années, à l’instar de cette pensée de l’oracle d’Omaha au soir de sa vie: “Si je voulais, je pourrais engager 10 000 personnes pour ne faire rien d’autre que peindre mon portrait toute la journée pendant le reste de leur vie. Et le PIB du pays augmenterait. Mais l’utilité du produit fini serait de zéro, et j’empêcherais ces 10 000 personnes de se consacrer à la recherche contre le SIDA, la santé, ou l’éducation ».

Table 4, dite « Force de l’habitude » : La campagne continue pour Le seigneur des anneaux, où LN, Baptiste, Neox et F.-R. ont engrangé une victoire, pas totale cependant car il leur manquait des bonus. La force de l’habitude leur a manqué, mais cela viendra: selon Buffet, “Les chaines de l’habitude sont trop légères pour être senties jusqu’à ce qu’elles soient trop lourdes pour être brisées.”

Table 5, dite « Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel » : à Brass: Birmingham Thomas a roulé sur Xel et Tristan, culminant avec le score prodigieux de 203 ! Un score extraordinaire obtenu par une manière ordinaire, ce n’est pas une mauvaise méthode. “Pour que tout se passe bien, vous n’aurez à faire que peu de choses bien dans votre vie du moment que vous ne faites pas trop de choses mal. Il n’est pas nécessaire de faire les choses de manière extraordinaire pour obtenir des résultats extraordinaires.”

Table 6, dite « Métier à risque » : les deux Olivier, Frank et un quatrième s’essaient à Négociateur prise d’otages – un jeu coopératif qu’ils ont deux fois gagné, la première fois avec 50% de pertes humaines, la seconde en préservant tous les otages. La prise d’otages est un métier parfois lucratif, mais déconseillé pour l’investisseur car il ne répond pas aux critères énoncés par le sage américain: “J’essaie d’investir dans des sociétés d’une qualité telle qu’elles fonctionneraient même si un idiot les dirigeait. Car tôt ou tard cela arrive toujours.”

Table 7, dite « Futur incertain » : un Shards of Infinity rassemble les joueurs de la table 6, rejoints par Olivier-3. Un jeu où il faut bien anticiper les actions de ses adversaires, car, c’est clair, « Dans le monde des affaires, le rétroviseur est toujours plus clair que le pare-brise.« 

Table 8, dite « Maillot jaune » : à Deep sea adventures on plonge pour pêcher de lucratifs trésors, mais il faut savoir se retirer à temps. Thomas l’emporte, mettant à profit la célèbre maxime “C’est quand la mer se retire que l’on voit ceux qui se baignent sans maillot.”

Table 9, dite « Le sens de l’histoire » : à Kobayakawa une poignée de joueurs se retrouvent plongés dans le Moyen-âge japonais, où les clans samouraïs se battent pour la domination des terres de l’archipel. Mais être le plus fort ne suffit pas toujours car les alliances du puissant clan changent comme le vent, accordant parfois la victoire au plus faible. Un jeu tactique où il faut savoir misé avec un optimisme raisonné, car, tout bon investisseur le sait, « L’optimisme est l’ennemi de l’acheteur rationnel.”. François-René et votre serviteur ont su garder leurs nerfs et l’emportent de concert.

Table 10, dite « L’histoire sans fin » : encore un Mythic battles final en mode duel entre Axel (qui fait le plein avant de nous quitter pour d’autres rivages) et Mickaël. Le profit peut être au coin de la rue de l’ennui, nous apprend Buffet, qui exposa un jour sa méthode ainsi: “Notre approche est de tirer profit du manque de changement plutôt que du changement. Lorsque j’investis dans les chewing gums Wrigley, c’est le manque de changement qui m’intéresse.”

Table 11, dite « Mouvements de foule » : à Time bomb, il faut savoir observer ses adversaires. Comme le disait le milliardaire, “Vous devez séparer votre opinion de celle de la foule. Les comportements grégaires conduisent les cerveaux à la paralysie. » Un précepte mis à l’oeuvre avec succès par les terroristes qui s’adjugent deux parties, chaque fois avec François-René à la manœuvre.

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Séance de MARDI 13/08/2019 à Servel

En ce 13 août, le cinéaste Alfred Hitchcock aurait eu 120 ans. Plus grand cinéaste selon un classement dressé en 2007 par la critique au Royaume-Uni, The Daily Telegraph résuma ainsi son apport au cinéma : « Hitchcock a fait davantage qu’aucun autre réalisateur pour façonner le cinéma moderne, lequel sans lui serait tout à fait différent. Il possédait un flair pour la narration, en dissimulant avec cruauté (à ses personnages et au spectateur) des informations cruciales et en provoquant comme nul autre les émotions du public. »

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A Parties Civiles aussi, dissimuler des informations cruciales fait partie de notre art de vivre. Cet anniversaire, occasion unique de revisiter la filmographie du maître, l’illustre à merveille.

Table 1, dite « Le jardin du plaisir » : bis repetita pour Le seigneur des anneaux qui accueille de nouveau Armand, Eric, et Elouan, pour une victoire qui fut comme une partie de plaisir dans un jardin enchanté.

Table 2, dite « Les oiseaux » : nouvelle partie de Root avec cinq joueurs déjà initiés continuant à découvrir les factions (Tristan-Alliance, Neox-Lézards, N2-Chats, F-R-Oiseaux, et Dom-Loutres). A 5 sur le plateau et sans Vagabond (qui ne prend pas de place), cela a bien plus frictionné que la dernière fois. Grosse différence avec les précédentes parties où le Chat dominait et exploitait une moitié du terrain, le déploiement initial des Lézards l’a pris à rebrousse-poil et il a eu bien du mal à trouver de l’espace (sans parler de son bureau de recrutement opportunistiquement détruit par une Loutre). Les Lézards, capables de se parachuter où ils veulent mais faibles en combat, ont construit leurs jardins mais tardé à décoller au score.

L’Alliance, dont les autres ont maintenant bien compris comment elle se développe, a vu nombre de ses jetons Sympathie détruits. Ayant 2 bases et fini par déployer ses guerriers, on a cru un moment qu’elle serait inarrêtable mais elle est restée entravée. Les Loutres ont été jouées complètement à contre-emploi : alors que c’est une faction commerçante qui a intérêt à rendre mutuellement des services aux autres (tu m’achètes des cartes avec tes guerriers, je te les rends en construisant des comptoirs), elle a réussi par son agressivité dans la première moitié du jeu à se mettre tous les autres à dos. F-R s’est chargé, aidé par un 3-0 aux dés, d’éliminer leur grosse base et elles se sont retrouvées boycottées. Pourtant en fin de partie elles ont joué le tout pour le tout et, sans un peu de malchance aux dés et une carte Embuscade que N2 dissimulait dans sa barbe fourrure, auraient pu arriver aux 30 points de la victoire. Elles se sont arrêtées à 26 PV et c’est F-R, avec 4 pouvoirs d’objets devant lui et bien qu’ayant subi 2 crises parmi son leadership aviaire, qui a construit un dernier perchoir lui donnant la victoire.

Table 3, dite « Les 39 marches » : à Amyitis, les stratégies s’opposent. Xel en Benjamin, qui suivent des filons semblables sur les pistes des PV et des chameaux, terminent tous les deux sur les 39 marches. Thomas a tout misé sur les thunes et culmine à 45, sans avoir eu de chameau rapide, ce qui l’a certainement perdu (en même temps, on ne peut pas tout faire). Votre humble narrateur l’emporte avec 51 et une stratégie focalisée sur les récoltes avec juste un petit chameau, et quelques cartes d’augmentation de niveau bien utilisées, notamment sur un fameux tour à 11 points, que tout un chacun avait vu venir sans pouvoir le contrer.

Table 4, dite « Bon voyage » : à Terraforming Mars un très long voyage oppose Olivier-3 et Xof. Sans en savoir plus sur son issue, on espère qu’il a été bon.

Table 5, dite « L’ombre d’un doute » : à Azul le doute est permanent sur la stratégie des adversaires, et il peut durer jusqu’au dernier coup: Thomas allait-il prendre les rouges ou les noirs ? Il prit les rouges, choix gagnant pour votre narrateur qui empoche les noirs, marque 23 points et engrange 21 points de bonus final, dont 10 pour avoir complété les noirs. Avec 69, la victoire était à ce prix, car Xel finit à 60 et Thomas à 57.

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Séance de VENDREDI 05/07/2019 à Servel

Le 5 juillet 1968, John Lennon vendit, si l’on en croit internet, sa Rolls Royce Phantom V à la peinture psychédélique. Nous vous laissons trouver une relation avec une soirée de jeux qui se tint 51 années plus tard.

Ainsi 1968 fut une année psychédélique tandis que 1969 fut une année érotique (et 1967 une année dominique mais c’est hors-sujet).

Table 1, dite « Cubique » : depuis l’arrivée de Benjamin, on rejoue beaucoup à Agricola. Cette fois c’est avec Xel, OlivierB et Yannick. C’est Xel qui avec 29 PV l’emporte d’un point devant des compères amateurs de cubes aux scores très regroupés.

Table 2, dite « Tactique » : dans Heroes of Normandie (« un jeu de figurines sans figurines ») Baptiste est opposé à la paire Vincent3/Romain. Malgré le (ou à cause du ?) double cerveau pilotant le camp allemand, les alliés remportent les deux parties.

Table 3, dite « Arabique » : Camille et Frédéric se plongent dans Unlock Exotic Adventures, scénario « le dernier conte de Shéhérazade ». Etait-ce la chaleur ou la difficulté, on les a vu transpirer en tâtonnant longuement. Ils ont fini par en venir à bout, avec un coup de pouce du bon génie de la lampe merveilleuse.

Table 4, dite « Ornithologique » : Julien fait découvrir à François, Mickaël et Steven Wingspan, le dernier jeu poids-moyen magnifiquement produit de Stonemaier Games (Scythe, Viticulture). Un jeu solidement documenté sur l’avifaune d’Amérique du Nord où on développe des combinaisons de cartes sur son plateau individuel. L’interaction y est limitée au fait de choisir des cartes et des dés dans un lot commun et à un objectif à atteindre à chacune des 4 manches. Cette partie voit la victoire de Steven (95 PV) devant des adversaires regroupés. Sa stratégie ? « manger ses propres oiseaux » avec des rapaces.

Table 5, dite « Belgique » : Tristan réclamait de l’allemand, il a récupéré du belge avec Ginkgopolis, jeu du créatif Xavier Georges (Carson City, Troyes). L’accompagnent dans cette découverte Thomas, Axel et VHN. L’idée générale est de construire une ville à base de tuiles en la développant en largeur et en hauteur. Le jeu mêle contrôle de majorité de territoires, draft de cartes et construction d’un « tableau » de cartes permanentes rapportant des bonus en fonction de l’action effectuée. Les règles sont simples mais initialement les stratégies sont opaques. Aux 3/4 de la partie Tristan fait un coup brillant lui donnant le contrôle d’un grand quartier jaune lucratif. Thomas qui a accumulé tuiles et PV en cours de partie réplique en le divisant en deux ce qui peut-être lui assure la victoire (47 PV contre 45 à Tristan et 36 aux deux autres).

Table 6, dite « Clanique » : la campagne de Scythe se poursuit à l’écart et dans la discrétion. Qui prendra la parole parmi Jack, Jeff, OlivierL et Maxime pour en parler ?

Table 7, dite « Céramique » : vers 23 h a lieu l’incident dit du « vendredi noir » : Tristan commence à installer Schwarzer Freitag pour la table 5 additionnée d’un F-R arrivé tardivement (directement du travail, est-il précisé). Oui mais la table de Wingspan finit à ce moment là et Dom, puis F-R puis Axel sont tentés par un Codenames vespéral, cela faisait longtemps. Qu’à cela ne tienne, se disent Tristan & Thomas qui se font un petit Azul remporté par le premier.

Table 8, dite « SensUnique » : le Codenames final-mais-qui-sera-suivi-d’autres-jeux voit donc des Rouges (Mickaël, Axel, Steven et VHN) face à des Bleus (François, F-R, Julien et Frédéric). Le sous-titre de la partie pourrait être « trois façons de perdre ».

Pour commencer, un maître-espion rouge un peu rouillé donne des indices déroutants comme Ptérodactyle 2 (Dinosaure, Bise ??) ou Chaise 2 (Siège, Bûche ??). En plus, comme le fera remarqué un lettré présent, ce n’est pas un dinosaure mais un reptile volants c.a.d un ptérosaure ou, si vous voulez vraiment impressionner, un diapside archosaure ornithodirien. De même que les chauves-souris ne sont pas des insectes :

Bref, il n’a pas fallu long pour que les Rouges choisissent un mot bleu. En face, François le joue « à la manière de » avec un Patagonie 3 façon Xel (Terre, Feu, Plateau) et une Fexxxxion 2 façon F-R (Langue, Crème) et conduit son équipe à une nette victoire. 1-0 pour les Bleus.

La seconde manche est beaucoup plus équilibrée mais les Rouges sont déstabilisés par une faute de règle dans la surface (Homonyme 2 pour Col et Colle) qui donne un mot gratuit aux Bleus. Ces derniers avancent lentement, un mot à la fois et les Rouges peuvent y croire. Oui mais dans un ultime jaillissement, l’indice Charles-X 2 (Fou, Palais) donne la victoire et 2-0 pour les Bleus.

Une troisième manche est disputée pour l’honneur. L’indice Dory 2 semble prometteur : Ecaille, puis un Rouge fait remarquer que c’est la Suite du « Monde de Nemo ». Oups ! (en fait c’était Lame car Dory est un poisson-chirurgien. Le maître-espion novice a oublié qu’il ne fallait pas jouer en fonction de ses connaissances mais en fonction de son équipe).

Table 9, dite : « Basique » : bon on ne va pas encore aller se coucher ! Tristan nous met sous le nez L.A.M.A, un jeu de cartes ultrasimple nommé pour le Spiel des Jahres 2019 (l’aurait-il été si son auteur n’avait été R. Knizia ?). C’est parti pour une partie avec son propriétaire, François, Mickaël et VHN. A chaque manche on a accumule des points de pénalité et la partie s’arrête quand un infortuné arrive à 40 points. Tristan, alliant chance et savoir-faire, finit avec 6 PV, les autres sont entre 20 et 50.

Table 10, dite « Transylvanique » : à la table voisine, tous les restants se sont bien amusés en jouant à Nosferatu.

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Dîner ludique de SAMEDI 29/06/2019 à Servel

Je me souviens de nappes en papier, qui donnaient à ce dîner un air de kermesse, et de la jovialité qui passait de table en table. Je me souviens de la sauce bolognaise fondante et équilibrée qui accompagnait des poignées de pâtes fraîches. Je me souviens que la cuisinière, Hélène, avait dit: 15h30 c’est large, mais que la préparation de la salade de fruits avait affolé l’horloge. Je me souviens de joueurs de molki dans la fraîcheur de juin, quand nous étions attablés au chaud autour d’une partie d’Azul. Je me souviens avoir pensé à cette publicité d’une compagnie d’assurance en voyant Marie-Anne enchaîner les victoires à des jeux qu’elle découvrait pour la première fois. Je me souviens du dilemme entre kir classique et kir breton. Je me souviens du trésorier, de son air affable à l’enregistrement de modestes participations aux frais, et de son instance à refuser la demi-part d’une jeune convive ayant déjà dîné. Je me souviens qu’on a mis très longtemps à sortir de table. Je me souviens de l’inauguration de Richard cœur de lion et d’un diabolique dernier tour où il fallait soit jouer pour gagner, soit jouer pour ne pas perdre, les deux étant antithétiques. Je me souviens qu’on parlait de nos métiers. Je me souviens d’une table à rallonge avec un gros jeu derrière la nôtre. Je me souviens d’une petite berline vert amande sur le parking. Je me souviens que Dom et Doc Nico étaient absents. Je me souviens d’une longue enfilade de joueurs à Imagine en attendant l’apéritif. Je me souviens qu’en sortant, on n’avait pas vu le temps passer.

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Séance de MARDI 19/02/2019 à Servel

Le 19 février 1600, les rares occidentaux présents furent témoins de la plus violente explosion volcanique d’Amérique du Sud dont la mémoire (écrite) humaine ait gardé trace, celle du péruvien Huaynaputina qui dévasta la ville d’Arequipa et modifia plusieurs mois le climat de la planète.

519 années plus tard, aucune coulées pyroclastique locale ne saurait expliquer une assistance aussi clairsemée : 3 participants qui ont avec bon sens constitué une unique table.

Table 1, dite « Pierre de lave » : bon, les carreaux multicolores de Azul sont à base de terre cuite et non pas de pierre de lave, mais en tous cas ce n’est pas un dallage bête. Le trio (Xel, Xof et Xom) dispute une partie qui voit Xel construire méthodiquement un pavage remarquablement compact tandis que VHN vise deux diagonales de couleurs. La première stratégie s’avère payante avec 79 PV contre 69 pour Dom et 51 pour Xof.

Table 2, dite « Volcan colérique » : une seconde boite sortie de l’armoire, Taluva, permet de stimuler une autre fois les neurones et les mauvais instincts des présent(e)s. Un jeu sur un ilot volcanique tropical aux règles simples voire arides mais que nous réussîmes à ne pas suivre, obscurcissant d’une nuée ardente l’identité du vainqueur. On indiquera juste qu’un Dom trop gourmand s’est retrouvé dans le dernier tour à ne pouvoir placer de pièce, situation éliminatoire. Il a donc été précipité dans la gueule d’un volcan, comme une vierge des âges païens.

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L’hiver en fête SAMEDI 26 et DIMANCHE 27/01/2019 à Ste-Anne

Ce week-end, dans l’espace prestigieux de la salle d’animation de l’espace Ste-Anne, Parties Civiles organisait (avec nos amis de la Ludo le samedi) deux après-midis ludiques dans le cadre de l’hiver en fête. Petits et grands Lannionais s’y sont retrouvés autour de tables de Kingdomino, King of Tokyo, Hanabi, Azul, Snow Time, les Aventuriers du rail ou encore Splendor, sans oublier un final homérique à Innovation (victoire 6-4 de Dom face à votre serviteur).

Merci aux gentils organisateurs, aux vaillants animateurs de tables, aux costauds manutentionnaires, aux élégants modèles (qui ont posé pour la photo, pas celle ci-dessous mais une autre que vous trouverez dans un vrai journal), et enfin, à tous les dociles cobayes qui se sont prêtés au jeu: il vous le rend bien !

Séance de VENDREDI 18/01/2019 à Servel

Le 18 janvier 1778, un groupe de marins anglais menés par James Cook découvre Hawaii, archipel aussitôt nommé Iles Sandwich. A 50 ans, le capitaine du HMS Resolution a déjà fait deux tours du monde et exploré le Pacifique Sud, en particulier en Australie et Nouvelle Zélande. Il a aussi reçu la prestigieuse distinction scientifique Copley Gold Medal pour un mémoire sur la prévention du scorbut à l’aide d’un régime adapté (il ne perdit aucun homme durant son voyage de 1772-1775). Cette fois il part au nord et cartographie avec son équipage la côte nord-ouest américaine jusqu’au détroit de Bering, espérant découvrir le passage du nord-ouest.

Son retour à Hawaii coïncide avec une célébration en l’honneur du dieu Lomo auquel il aurait été assimilé. La taille des navires européens et leur maîtrise de la métallurgie a pu contribuer à ce statut de dieu vivant. Mais les relations avec les indigènes se dégradent après le vol d’une barque. On tente de négocier mais au cours des palabres les anglais font feu et les hawaiiens massacrent une bonne partie du détachement dont Cook lui-même. Après la mort de son second lors d’un autre été dans les confins glacés d’Alsaka, les survivants du voyage reviennent à Londres en 1780.

241 ans plus tard, les relations entre joueurs sont restées civiles à Servel.

Table 1, dite « Explorateur légendaire » : à tout seigneur, tout honneur. On voit se déployer Twilight Imperium dans sa 4e édition en français. Les courageux prêts à passer leur nuit autour du gigantesque plateau en néoprène sont DocNico, François-René, Jeff, Thibault et Michal. Dans l’attente d’un récit épique, nous croyons savoir que Thibault a été déclaré vainqueur dans la confusion de la fin de nuit.

Table 2, dite « Survivants déglingués » : c’était impossible mais ils l’ont fait. Les survivants houellebecquiens de This War of Mine (Jérôme, Gabriel, ThomasC, Etienne ?) errant dépressifs et mal rasés dans des ruines piégées à la recherche de boîtes de conserve déformées par le botulisme, sont venus à bout de leur première partie entamée l’an dernier. Sous le choc de ce succès les prenant par surprise, ils ont passé le reste de la soirée à parler, et non pas à jouer. La cellule d’aide psychologique n’était pas loin.

Table 3, dite « Confins glacés » : un Gloomhaven tendu comme on l’aime chez Jack, Julien, Neox et Dom. A l’assaut d’une interminable paroi de glace, on sait qu’on veut dénicher des dragons et qu’on doit tous les quatre aller au bout, mort ou vif. Mais il faut d’abord se débarrasser d’une meute de loups qui viennent boulotter d’entrée de jeu le Cragheart. Deuxième séquence, c’est le Quartermaster qui se fait sérieusement malmener par des petits et grands dragons. Il faut toutes les ressources du Sawbones, ce soir un peu en retrait mais qui découvre toutes ses possibilités de soutien pour le maintenir en vie jusqu’au bout où il finit par expirer. Lui même arrive au sommet dans son dernier tour, finalement rejoint par Cragheart et Berserker. On se doute bien qu’on n’en n’a pas fini avec les dragons.

Table 4, dite « Régime adapté » : où l’on revoit les grands classiques, en l’occurrence Agricola (« j’peux pas j’ai Gloomhaven » décline Jack, laissant libre champ à Benjamin, Romain et Tristan). Le dernier nommé se goinfre de légumes, de moutons et de cubes et finit avec 59 PV, loin devant Benjamin (30) et Romain (26 avec une stratégie végétarienne mal récompensée).

Table 5, dite « Détachement massacré » : à Dead of Winter on retrouve des clients sérieux, Xel, Mickaël, Sophie, Christophe et Armand. Pourtant ce sont les zombies qui ont eu le dernier mot.

Table 6, dite « Cocktail hawaiien » : un joli cocktail de jeux pour François entraînant avec lui Laurent, Camille-2 et Olive. Ils s’échauffent le cerveau avec P.I. où selon quelqu’un de bien placé, une partie à suspense s’est débouclée au dernier coup où Laurent (17 PV) cafouille tandis que François (19) pose ses pions avec assurance. Suivent Camille 11 et Olive 9 (les cordonniers etc.). Puis ils se lancent dans un Level Up remporté par Camille.

Table 7, dite « Dieux vivants » : OlivierL et Sébastien déploient Eden, jeu d’escarmouches aux figurines magnifiquement peintes. Il semble que cela ait piqué pour Sébastien (le score sera tu) tandis que Olivier commente sobrement « faut pas me chercher ».

Table 8, dite « Equipage » : Maxime, Frédéric, Baptiste et Vincent font les carreleurs à Azul. C’est le second qui finit devant Baptiste à 75 PV. La même équipe a enchaîné avec Unlock / scénario Tombstone et ressort radieuse avec une « belle victoire dans les temps ».

Table 9, dite « Adversaires » : Julien et Neox, remis de leurs émotions se font face à Keyforge. Nous pensons que Neox a gagné l’affrontement.

Table 10, dite « Négociations rompues » : pendant ce temps, Romain et Tristan jouent au chat et à la souris autour de Mr. Jack sans que nous sachions lequel coinça l’autre.

Table 11, dite « Palabres » : un rapide Codenames en 3 manches avec Maxime, Jack, VHN, Vincent, Maiwen et j’ai-la-mémoire-qui-flanche. Les Bleus l’ont emporté bien qu’ayant été droit sur l’assassin dès le début de la seconde manche. Les mêmes poursuivent avec un autre jeu associant des mots, simple et en mode coopératif. Just One, tel est son nom. Cela s’est plutôt bien passé et le groupe finit avec un score de 8, « dans la moyenne, peut mieux faire ».

Table 12, dite « Sardines à l’huile Capitaine Cook » : il y en a qui ont encore faim et Tristan leur propose de se bourrer de graisses saturées avec Infarkt. Au fait y a t il un défibrillateur dans la salle polyvalente de Servel ?


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Séance de MARDI 23/10/2018 à Servel

Pierre Larousse aurait eu 201 ans ce mardi. Brillant élève déjà désireux de devenir encyclopédiste, comme Diderot, il obtient à 16 ans une bourse de l’université pour compléter sa formation à Versailles. Il devient, à 20 ans à peine, instituteur à l’école primaire supérieure de Toucy, son village de Bourgogne. Pendant trois ans, il cherche à renouveler la pédagogie en faisant appel à la curiosité des enfants avant de rejoindre Paris en 1840.

Pendant huit années, il suit les cours gratuits de la Sorbonne, étudie au Conservatoire national des arts et métiers, au Muséum national d’histoire naturelle et au Collège de France et fréquente de grandes bibliothèques. Il étudie le latin, le grec, la linguistique, le sanskrit, le chinois, les littératures française et étrangère, l’histoire, la philosophie, la mécanique et l’astronomie. Il constitue des milliers de fiches sur tous les sujets, dans la frénésie d’une formidable boulimie intellectuelle, ce qui lui vaut d’être surnommé le « bibliothécaire » par ses compagnons.

Alors qu’il songe se consacrer au commerce des vins de Bourgogne en s’associant avec sa sœur et son beau-frère, il acquiert une propriété à Toucy où son désir secret de Bourguignon attaché à la terre est de cultiver la vigne. La Lexicologie des écoles primaires publiée à compte d’auteur, paraît en 1849. Une nouvelle édition de cet ouvrage est publiée en 1852 sous le titre Grammaire élémentaire lexicologique. C’est la première pierre d’un édifice monumental en gestation.

En 1851, il rencontre un homme de sa région natale, qui apporte les fonds nécessaires pour que les deux hommes puissent s’associer et fonder une maison d’édition, la librairie Larousse. En 1856, est publié le Nouveau Dictionnaire de la langue française, l’ancêtre du Petit Larousse. Il est condamné par l’Église et mis à l’Index des Livres Interdits par le Saint-Office de l’Inquisition romaine. Son œuvre majeure est le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle. Il mit onze ans (jusqu’à sa mort) pour écrire ce dictionnaire de 22 700 pages.

Résultat de recherche d'images pour "pierre larousse cartoon"A Parties Civiles, l’affluence des derniers temps rend le récit de ces soirées comparable à l’étude d’un petit dictionnaire, qui, ce soir, avait pas moins de 8 entrées. Elle entraîne d’ailleurs des phénomènes de dopage des rédacteurs: l’on vit à cette occasion des pochettes de gloutonneries glucosées pulluler sur les tables.

Table 1, dite « BBB- » : Neox a apporté Crisis, un jeu déjà connu de certains, et notamment de Baptiste, qui en a fait une partie en duo avec son possesseur, mais avec des règles permissives que la morale réprouve. Rappelons qu’à ce jeu, il s’agit de sauver un pays « Aria » en grandes difficultés financières, Il y a donc un objectif collectif en plus: sauver le pays avant de se sauver soi-même. En l’occurence, nous n’avons pas été loin de la banqueroute, finissant à un niveau de confiance de -20, autrement dit catégorie junk bond largement enfoncée (catégorie < BBB- selon S&P). Il y eut pourtant un vainqueur, et c’est Neox qui prospéra le mieux (104). A la faveur de brillantes combinaisons, de cartes Avantage lucratives, et d’un monopole sur le fer, je caressai l’espoir de la détrôner avant qu’un dernier tour meurtirer m’en ôte toute illusion. Avec 89, je devance cependant Baptiste, 84. Olivier L. et Xel ont sombré dans les profondeurs, avec 58 et 50 respectivement, victimes de tirages de cartes impossibles à faire fructifier.

Crisis, c’est la crise sur nos tables de jeu !

Table 2, dite « CC » : à Clans of Caledonia, Doc Nico, Olive et Benjamin ont Compté leurs Coups. On ne sait pas qui a donné le dernier.

Table 3, dite « DAX » : ici, Scharzer Freitag se présente avec un tenant: Vincent-Artemus, jusqu’alors invaincu à ce jeu, et un challenger: Tristan, dans un rôle à conre-emploi. Alexis-le-barbu et Vincent-du-93 ont été les témoins de ce duel homérique, où l’alors invaincu a finalement été vaincu à ce jeu boursier allemand, au cours bien plus irrégulier que le DAX, son indice de référence.

Table 4, dite « KC » : à Azul, Guillaume se prend une tôle avec -11 au dernier tour, mais, cassé, gagne quand même. Kree’Nox a perdu mais bien aimé, et Nicolas II avait l’air content quand même.

Table 5, dite « KO » : à Via Nebula– Nicolas II retrouve le feu sacré et met KO ses adversaires. Guillaume s’est cette fois incliné, Kree’Nox a perdu mais bien aimé aussi.

Table 6, dite « W.H.I.T.E.C.H.A.P.E.L » : à Lettres de Whitechapel, Vincent-canal historique a emmené sur ses traces des enquêteurs au long cours: Marie-Anne, François-René, et Maïwen, pour une partie qui s’est prolongée après la permission de minuit. Le forum en dévoilera peut-être l’issue…

Table 7, dite «U0VDUkVUUw» : à Secrets Vincent-du-93, Nicolas II, Tristan et Alexis-le-barbu ont enchaîné les parties. Le résultat est codé en base4 dans un coffre-fort gardé nuit et jour. Quand ils furent repus, ils sont passés à Munchkin. Tristan avait alors lâché l’affaire.

Table 8, dite « 20Q » : à Warhammer Underworld Night vault, Olivier L et Neox ont guerroyé. On me souffle dans l’oreillette que ce jeu est la suite de Warhammer Underworld Shadespire – qui est déjà sorti quelques fois durant les soirées. Neox prend sa plume et raconte: « A la tête d’une armée de Nighthaunt (de sinistres spectres incorporels qui méprisent les vivants), j’ai vaincu Olivier et son armée Stormcast Eternals (de puissants guerriers immortels qui manient le pouvoir sacré de la tempête) 9 à 7. »

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Séance de MARDI 04/09/2018 à Servel

Résultat de recherche d'images pour "Cédric Klapisch cartoon chacun cherche son chat"

En ce 4 septembre, Cédric Klapisch fêtait son anniversaire. De l’auberge espagnole au péril jeune, ou encore chacun cherche son jeu (pardon, son chat), voici un artiste qui résonne avec notre univers, mais ce soir, à Parties Civiles on était surtout en mode casse-tête chinois.

Table 1, dite « Riens du tout » : à Ghost stories on voit souvent la victoire passer comme un fantôme. Entre tout et rien, ce sera donc plutôt rien, et une défaite de plus.

Table 2, dite « Ce qui nous lie » : ici, une découverte, que Thibault nous présente doctement: Euphoria. Un jeu qui a l’air compliqué de prime abord mais qui se révèle fluide et malin, et où l’on crée des passerelles qui lient des univers dystopiques. Rafraîchissant et inattendu, et plein de rebondissements avec sa fin de partie au premier qui pose ses 10 étoiles. C’est Vincent-2 qui s’impose, Olive, Eymeric, Julien-2  et VHS ne l’ayant pas plus vu venir que le propriétaire du jeu.

Table 3, dite « Le péril jeune » : à Azul, Xel écarte le péril jeune que constituaient Nicolas II et François-René.

Table 4, dite « L’auberge espagnole » : à Camelot on observa une bande de joyeux drilles jouer aux cartes, et peut-être plus encore car nous n’avons pas tout vu jusqu’au bout.

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